Rapport Amdec
Rapport Amdec
Rapport Amdec
En premier, nous remercions ALLAH, notre créateur qui nous a donné la force
d’accomplir ce modeste travail. Nous remercions dans un premier temps nos familles
pour leur soutien moral. Nous remercions vivement et chaleureusement Madame Dorra
Lounissi notre encadrante pour nos avoir soutenus et guider tout au long de ce projet.
Nous la remercions spécialement pour sa rigueur scientifique et ses conseils qui ont
contribué à la réalisation et à l’accomplissement de ce travail.
Nous voulions ici, au terme de ce travail en profiter pour adresser nos vifs et sincère
remerciements à : l’administration de notre école : l’école nationale des sciences et
technologies avancées de Borj Cedria pour leur aide à déterminer ce projet. Nous tenons
à exprimer nos remerciements à Madame Sana Kordoghli qui nous a fait l’honneur
d’être un membre du jury. Et pour nous n’oublions personne, nous souhaitons rendre
hommage et exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de ce mémoire.
Ajengui Amal
Attia Rihab
i
Table des matières
Introduction générale 1
2 Audit préliminaire 11
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2 Aspects théoriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.1 Mode de transfert de chaleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.2 Conductivité thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.3 Résistance thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
ii
2.3 Bilan énergétique de l’ENSTAB BLOC_B . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.3.1 Déperdition thermique à travers les murs . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.3.2 Déperditions à travers les portes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.3.3 Déperditions à travers les fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.4 Déperditions à travers le toit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.3.5 Déperdition par renouvellement d’air . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.3.6 Déperditions à travers le sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.3.7 Bilan de déperdition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.4 Les apports thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.4.1 Apport solaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.4.2 Apport par chaleur sensible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.4.3 Apport des installations électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.4.4 Bilan des apports thermiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3 Implémentation et simulation 25
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.2 Presentation du logiciel et du projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.3 Résultat des simulations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.3.1 Renseignement sur l’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.3.2 Caractéristiques géographiques de l’ENSTAB . . . . . . . . . . . . 27
3.3.3 Système de production de chaleur et de froid . . . . . . . . . . . . . 27
3.3.4 Description du cas de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.3.5 Description du cas proposé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.3.6 Toiture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.3.7 L’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.3.8 Installation des panneaux photovoltaïque . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.4 Discussion des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Conclusion 33
Annexes 34
A.1 caractéristiques du BLOC_B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
A.2 caractéristiques des portes et des fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
A.3 Orientation de BLOC_B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Bibliographie 36
Netographie 37
iv
Liste des tableaux
v
Introduction générale
1
Chapitre 1
1.1 Introduction
Certes, la croissance démographique présente un parmi plusieurs facteurs de l’aug-
mentation de la consommation énergétique dans le monde. On distingue plusieurs types
de consommation d’énergie : l’industriel, le bâtiment, le transport et l’agriculture. Dans
cette étude, nous allons s’intéresser au secteur du bâtiment. Dans ce chapitre, nous allons
définir le concept de confort thermique. Ensuite, nous allons parler d’énergie dans les
bâtiments et spécifier quelques types d’énergies renouvelables.
2
système de chauffage, par exemple.
1.3.1 La température
L’intensité des échanges thermiques dépend amplement de la température de l’habi-
tation. L’échange thermique entre l’individu et son environnement est assuré par le biais
de plusieurs mécanismes :
— 59 % des pertes de chaleur du corps humain se font par convection avec l’air
ambiant (évaporation par la respiration).
— 35 % sont dues à la diffusion par rayonnement de la surface de la peau.
— 5 % sont dues à l’ingestion de la nourriture.
— Les pertes par conduction sont négligeables ; elles sont de l’ordre de 1 %.
Il est noté que la notion de confort varie selon la région géographique et elle peut évoluer
à travers le temps puisqu’elle est liée au niveau de luxe souhaité.
1.3.2 Humidité
L’humidité relative de l’air a un effet significatif sur la sensation de confort des occu-
pants du bâtiment. L’humidité change de façon inversement proportionnelle en fonction
de la température. En effet, si l’humidité de l’air est relativement élevée, l’individu aura
besoin de diminuer la température consigne de chauffage et inversement. Un taux d’hu-
midité situé entre 30 % et 70 % est bien recommandé pour assurer le confort thermique
désiré [2].
1.6.2 Orientation
Le choix de l’orientation du bâtiment est une considération importante pour les stra-
tégies passives, car il a un impact significatif sur sa capacité de capter le rayonnement
solaire. Le positionnement du soleil varie également selon les orientations [5] :
— Le "Sud" est la direction dans laquelle l’apport solaire est le plus considérable
pendant l’hiver et le plus faible en été.
— Le “Nord” est la direction où il n’y a pas de rayonnement solaire direct donc pas
d’apport thermique.
Par contre les façades “Est” et “Ouest” d’un bâtiment devront être protégées du soleil
puisqu’elles présentent une forte pénétration du soleil pendant toutes les saisons de l’année.
Une orientation Nord ou sud du bâtiment offre un meilleur compromis entre apports de
chaleur et apports lumineux en toute saison, alors que les façades situées en plein-Est et
en plein-Ouest nécessitent une protection solaire en été. Par conséquent, il est conseillé de
bien réfléchir à l’orientation du bâtiment avant la construction, car une orientation bien
pensée offre des avantages en termes de l’efficacité énergétique.
1.6.4 Étanchéité
Dans la construction d’un bâtiment, l’étanchéité a pour but d’empêcher tout élément
extérieur d’entrer dans le bâtiment (Exemple : pluie, vent, ...) ou de mettre en danger
sa construction. En effet, pour un bâtiment standard, les fuites d’air représentent de 20
% à 25 % des pertes de chaleur et peuvent atteindre 40 % pour un vieux bâtiment. [6]
Les infiltrations d’air riche en vapeur d’eau sont la cause de l’amplification des besoins de
chauffage du bâtiment comme l’illustre la figure 1.3.
Donc, afin d’assurer la continuité de l’étanchéité à l’air de l’enveloppe et limiter les dé-
perditions thermiques du bâtiment, il est nécessaire de mettre en place des systèmes et
des accessoires adaptés selon les sources de fuite :
— La mise en place d’une membrane d’étanchéité à l’air ayant la fonction de vapeur
qui empêche la stagnation de vapeur d’eau dans les parois du bâtiment assurant
ainsi l’étanchéité à la vapeur d’eau et à l’air.
— L’analyse et le traitement des jonctions et des liaisons entre les composants.
1.9 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté des généralités du domaine énergétique et pré-
cisément dans le secteur des bâtiments : le confort thermique, l’efficacité énergétique et
finalement on a présenté quelques chiffres concernant la consommation énergétique mon-
diale.
Audit préliminaire
2.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous allons rappeler les différents modes de transfert de chaleur par
conduction, convection et rayonnement utilisé généralement dans l’audit énergétique d’un
bâtiment. Par la suite, nous allons parler des déperditions thermiques, ponts thermiques.
11
macroscopique de la matière. La convection peut être naturelle lorsque se produit
au sein du fluide des courants dus simplement aux différences de densité résultant
des gradients de température ou forcée si le mouvement du fluide est provoqué par
une pompe ou un ventilateur.
e
R=
λ
— Résistance en série : Afin de calculer le transfert de chaleur d’un mur par exemple,
on calcule la résistance totale. La figure 2.5 montre un exemple de calcul où l’équa-
tion de la résistance est présentée ci-dessous.
e1 e2 e3 m2
RT = + + (K. )
λ1 λ2 λ3 W
1 1 m2
= e1 e2 (K. )
RT λ1
+ λ2
+ λe33 W
Dm = K.S.(T1 − T2 )
Avec K est le coefficient de transmission surfacique exprimé en Wm2 . °C et qui est égal
à:
1 λ
K= =
R e
les murs du bloc B sont constitués de deux couches d’enduit, briques de 12, briques de 8
et par une voie thermique. Comme le montre la figure dc
La résistance thermique R du mur est la somme des résistances thermiques des maté-
riaux qui le constituent. Similaire à l’électrique, les résistances en série s’additionnent.
Les calculs ont abouti aux résultats présentés dans le tableau 2.1
Pour obtenir les déperditions, on doit ensuite déterminer les valeurs des surfaces des murs
qui égale à 1315 m2 donc les valeurs finales des déperditions sont représentés sur le tableau
2.2 :
Dn = K.S.(T1 − T2 )
chauffé
vitrage simple
Aluminium
espace non
PA1 équipée de 4.4 0.17 5,8
chauffé
vitrage simple
Aluminium
PS équipée de extérieur 2.2 0.28 3,5
vitrage simple
Aluminium
espace non
PS équipée de 2.2 0.17 5,8
chauffé
vitrage simple
Aluminium
PS 1 équipée de extérieur 3,08 0.28 3,5
vitrage simple
espace non
P4 Bois 1.98 0.33 3
chauffé
espace non
P3 Bois 2.2 0.33 3
chauffé
Plus le coefficient de transmission global d’une porte est faible, plus sa résistance aux
déperditions est meilleure. Les calculs sont alors présentés sur le tableau 2.4 :
Df = K.S.(T1 − T2 )
K = Kv .σ + Km (1 − σ)
On remarque que plus la valeur du coefficient de transmission surfacique K est faible, plus
l’isolation du vitrage est importante et moins les besoins en chauffage sont importants.
Les résultats e calculs est représenté ainsi sur le tableau 2.6
Dt = K.S.(T1 − T2 )
Le calcul des déperditions du toit se fait en tenant compte des épaisseurs des matériaux
constituant la toiture et leurs résistances thermiques d’échange comme le montre le tableau
2.7 :
Enduit de ravoi-
. 0,048 2 0,024 41.7
rage
Béton Batard 0,070 1,6 0,044 22,73
hourdis ther-
0,138 0,35 0,394 2,53
mique
Mortier ciment 0,045 1,4 0,032 31,25
La surface totale du toit du bloc B est égale alors à 789.52 m2 , aussi il y a une autre
couche appeler patio de R=0.4 (m2 .K/W) et de surface S=92,28 m2 . Tout calcul fait,
nous avons trouvé les résultats suivants 2.8 :
Dr = 0, 34Qv (T1 − T2 )
C’est l’énergie entrante par ensoleillement à travers les surfaces du vitrage du bâtiment. Il
dépend principalement de l’orientation des surfaces vitrées ainsi que des surfaces de clair
des fenêtres. Le rayonnement solaire entrant par les fenêtres et les murs est transformé
en chaleur à l’intérieur du bâtiment. Ainsi, ce dernier sera chauffé localement. Pour une
période bien déterminée, les apports solaires s’obtiennent en sommant les apports de
chaque surface de captage.
X X
As = Is ∗ Qsj
Qsj = S ∗ Fs ∗ σ ∗ g
Les résultats de calcul des apports par rayonnement solaire donnent 2.14 :
A.PD .h
Ah =
24.h
Pour calculer les apports par chaleur sensible, il est impératif de déterminer les puissances
thermiques dégagées par occupant. Elles sont citées dans le tableau 2.15 :
Le calcul effectué montre que l’apport par chaleur sensible est égal à 539.45 W.
Ael = Pel ∗ fe
Où fe c’est le facteur de correction qui est égal à 0.9 pour les établissements scolaires et
universitaires. Tout calcul fait, on obtient les résultats suivants 2.16.
Table 2.16 – Calcul des apports électriques fournis par les ordinateurs
Pel 68 W
fe 0,9
.
Nombre d’ordinateurs estimé 50
Apports électriques 3060 W
Les apports sont de l’ordre de quelques kilowatts devant les déperditions qui sont de
l’ordre de cent kilowatts, ils sont donc négligeables.
2.5 Conclusion
À travers ce chapitre, on a défini et calculé les différents type de déperditions et apport
thermiques du Bloc B de l’ENSTAB. Ce calcul va nous permet de réaliser la simulation
sur le logiciel "Retscreen".
Implémentation et simulation
3.1 Introduction
Après avoir calculer les résistances thermiques et les déperditions dans la chapitre
2, Nous allons dans ce chapitre implémenter ces résultats dans le logiciel "Retscreen".
Ainsi, nous allons interpréter les résultats et proposer des modifications afin d’améliorer
les résultats et d’augmenter l’efficacité énergétique.
25
Figure 3.1 – Interface d’accueil Retscreen
3.3.7 L’éclairage
Dans cette partie, on a dégagé les caractéristiques des tubes néons utilisés dans le
Bloc B de l’ENSTAB ce qui permet de calculer leur consommation. Afin de réduire la
consommation et les coûts, on a proposé d’utiliser des LED économique de puissance 5
W à leurs places 3.8.
De plus, le rapport établit par le logiciel RETscreen montre que les économies en consom-
mation et de coût de combustible est de l’ordre de 37 % et des économies de l’ordre de 37
% aussi pour les émissions de GES.
3.5 Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté le logiciel de simulation RETscreen et on a présenté
la démarche suivi durant cette étude. Finalement, on a interprété les résultats présentés
par le logiciel.
32
Annexes
33
A.3 Orientation de BLOC_B
[1] Dimitrios I. Doukas, Tom Bruce, 2017, IEnergy Audit and Renewable Integration for
Historic Buildings : The Case of Craiglockhart Primary School, Procedia Environmental
Sciences,
[2] Vincenzo Corrado, Ilaria Ballarini, Simona Paduos, Lidia Tulipano, 2017, A new pro-
cedure of energy audit and cost analysis for the transformation of a school into a nearly
zero-energy building, Energy Procedia,
[3] Fabrizio Ascione, Nicola Bianco, Rosa Francesca De Masi, Teresa Perone, Silvia Rug-
giero, Paolo Strangio, Giuseppe Peter Vanoli, 2017, Light and Heavy Energy Refurbish-
ments of Mediterranean Offices. Part I : Energy Audit of an Institutional Building on the
Naples Coast, Procedia Engineering,
[4] A. Magrini, L. Gobbi, F.R. d’Ambrosio, 2016, Energy Audit of Public Buildings : The
Energy Consumption of a University with Modern and Historical Buildings. Energy Pro-
cedia,
[5] Fabrizio Ascione, Martina Borrelli, Rosa Francesca De Masi, Filippo de’ Rossi, Giu-
seppe Peter Vanoli, 2019, Energy refurbishment of a University building in cold Italian
backcountry. Energy Procedia,
[6] Cosimo Marinosci, Gian Luca Morini, Giovanni Semprini, Massimo Garai, 2015, Pre-
liminary Energy Audit of the Historical Building of the School of Engineering and Archi-
tecture of Bologna,
[7] ZAIM Mouniai, KADRI Asma, 2019, Bilan thermique de construction : etude d’un cas
et presentation de solutions
[8] Moncef Krarti, Dominique Marchio, Guide technique d’audit energetique, Paris :
Presses des MINES, collection Technologies, 2016.
[9] Nicolas Morel, Edgard Gnansounou, ENERGETIQUE DU BATIMENT, Septembre
2007
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Netographie
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