BGN Non Fermentants
BGN Non Fermentants
BGN Non Fermentants
I- INTRODUCTION
◼ Homme : B saprophytes qui peuvent coloniser les patients au ◼ Type respiratoire : viande-foie (aérobie).
niveau des endroits humides (oropharynx, anal, TD). ◼ Milieu Kligler hajna : pousse sur la pente seulement.
❖ Transmission : ◼ Milieu hugh et leifson : détermine le métabolisme oxydatif
Directe : à partir des patients colonisés ou infectés sans ou fermentatif de la bactérie.
l’intermédiaire de personnels ni de matériels de soins. ◼ Mise en évidence des pigments sur milieux spécifiques :
Indirecte : L’eau des douches, matériel infecté, utilisation des King A : Favorise la production de pyocyanine
antiseptiques ou désinfectants contaminés. spécifique de P.aeruginosa.
La transmission croisée par manuportage du personnel à King B : favorise la production de pyoverdine
partir d'un patient colonisé ou infecté. commune aux Pseudomonas.
❖ Facteurs favorisants : ◼ Milieu mannitol-mobilité : Pyo peut utiliser en aérobiose les
Terrains immunodéprimés : corticothérapie, IS, ou VIH. nitrates comme accepteur final d’e-.
Terrain débilité : grands brûlés, mucoviscidosiques, patients ❖ ETUDE ANTIGENIQUE :
de réanimation. • Un schéma de typage en 20 gpes sérologiques : sérotypie des
Ag O++.
6) DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE : • Réalisation par l’agglutination sur lame utilisant une culture
❖ PRELEVEMENT : de 16 à 18 heures : Bio-Rad.
• D’origines multiples : LCR, urines, • Les sérovars O:1, O:3, O:6 et O:11 sont les plus fréquemment
pulmonaires, sang, ORL, oculaires, cutanée… isolés.
• Acheminement rapide au laboratoire, sinon conservation : +4°C. ❖ ETUDE DES MARQUEURS EPIDEMIOLOGIQUES :
❖ EXAMEN DIRECT : • Caractérisation des souches hospitalières pour déterminer
• Macroscopie : Pus, Crachats et les prélèvements superficiels. l’origine clonale ou non d’une souche.
• Microscopie : ✓ Méthodes phénotypiques : 17 Ag de LPSO par des Réactions
Etat frais : mobilité monotriche, d’agglutination sur plaque.
Gram : BGN, longs à extrémités effilées. ✓ Méthodes génotypiques : PCR.
7) ETUDE DE LA SENSIBILITE AUX ATB :
❖ RESISTANCE ACQUISE :
a) BETA-LACTAMINES :
• ENZYMATIQUE :
o Hydrolyse enzymatique par β-lactamases de classe A :
Pénicillinase
PSE-1 (enzyme spécifique de pyo), encore dénommée CARB-2 /
PSE-4 (CARB-1) : - hydrolyse les carboxy et ureidopéni et
- inactive sur la ceftazidime et les carbapénèmes.
o Surproduction de la céphalosporinase AmpC (CDER) :
-Action moindre sur la céfépime.(Inactive sur céfépime)
-Confère une résistance à toutes les Bêtalactamines à
l’exception des carbapénèmes. Hydrolyse la Tic et Pip, Tazo,
Ceftazidime et l’aztreonam.
o Les BLSE : Une synergie entre un disque contenant de l’acide
clavulanique et un disque de ceftazidime, d’aztréonam ou
b) AMINOSIDES :
de céfépime.
• Mutation affectant le système actif de transport des
(PER-1, TEM-42 et SHV-2, GES-1,2,8,9).
aminoglycosides au travers la membrane externe.
o Les carbapénémases type métallo-β-lactamases : imipenème
• Enzymes plasmidiques : APH, ANT, AAC.
R.
• NON ENZYMATIQUE :
c) QUINOLONES :
Imperméabilité (Altération de la porine /perte de la porine
• Mutation (ADN gyrase et l’ADN topoisomérase IV).
D2) Résistance à l’imipenème.
• Surproduction des pompes d’efflux.
Hyperexpression efflux actif : Mex AB-OpcM.