A Nos Amours
A Nos Amours
A Nos Amours
Recueil de poèmes
CLASSE DE 2NDE3
Et pleine de mystères ;
Ou parfois assassins
Carla TEIXEIRA
Blason sur les yeux
MOULS Ninon
Blason de la bouche
Anna FAULCONNIER
Blason des cheveux
Cloé BOURBOUJAS
Blason des oreilles
Xavier HARMAND
Blason de la voix
Voix, ta disparition,
Burger MARCUS
Blason des yeux
Lorraine REINOSO
Blason des yeux
Anna CLAUDEL
Blason des yeux
La douceur du regard,
Un si grand art !
Toujours t’apercevoir,
Espérer te revoir
Et ce cou si doux,
Laisse-moi l'embrasser
Laisse-moi le sentir
Et me faire rougir.
Blason de l’œil
Le contre-blason
connait un grand succès
au XVIe siècle. Il
apparait quasiment en
même temps que le
blason, et c’est
l’inventeur du blason,
Clément Marot, qui en
proposera un contre-
point comique et satirique. Le contre-blason vise donc à
jouer avec les codes du blason, de sorte non pas à faire
l’éloge d’une partie du corps, mais à insister sur ses
fonctions primaires.
L’inaccessibilité de cette
dernière, souvent décrite comme un être supérieur et
indiffèrent, permet au poète d’exprimer dans un lyrisme
exacerbé toute la souffrance liée à l’amour impossible.
« Quelle déesse ! Ô beauté divine »
Tom DMILI
« A l’instant où je vous ai vu là »
Léo BRIQUEZ
« La lune sombre se reflète dans ton regard »
Lorie BALAS
Amour sans royaume
Annabelle ADAM
« Ô ma douce que puis-je être sans vous et moi ? »
Odycée DURUPT
Regret d’Amour
Pétrarque exprime
la souffrance
amoureuse mais
aussi les joies de
l’espérance en
usant de
nombreuses
antithèses,
exprimant au mieux
cette hésitation
angoissante et
délicieuse ressentie
en présence de la
personne aimée.
Je reconnaîtrais ton ombre singulière
Juline B.
Le cœur rempli de ton regard tendre.
Le cœur en instance.
Léna VOISARD
Chaque jour m’est difficilement supportable,
Sacha FOUGEROUSE
MEMENTO MORI AMOUREUX
Le memento mori
est un thème
artistique mais
aussi littéraire
qu’on retrouve
dès l’Antiquité et
qui connait une
recrudescence
au XVIe siècle. Le
memento mori
est une expression latine signifiant : « souviens-toi que tu es
mortel ». Les auteurs du XVIe siècle lie cette idée à celle
d’un « carpe diem » (« cueille le jour », « profite du jour »),
enjoignant les jeunes femmes à profiter de leur jeunesse et
donc à céder aux avances du poète souvent plus âgé. Les
poètes promettent alors l’immortalité littéraire à celles qu’ils
courtisent.
Lisette SARRE