03 Pro-Exp1 s3 g3 Cours 18-23 Avril

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FORMATION 

PROFESSIONNALISANTE PRO/EXP1 GROUPE 3

INGENIEURS PRODUCTION 
Thermodynamique appliquée aux traitements 
pétroliers
HMD/ Centre IAP – 18 - 23 Avril 2015 
M. Gonzalo TOVAR
Principaux constituants des produits 
pétroliers

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production

Exemples de pétroles bruts

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 2
1 – Composition détaillée d'un effluent en sortie de tête de 
puits 
CONSTITUANTS FIGURANT DANS UN RAPPORT PVT  CONSTITUANTS NE FIGURANT PAS DANS LE RAPPORT 
PVT
GAS INERTES : Azote : N2 EAU et SEL
Hélium : He
MERCURE (Hg) 
Argon : Ar
MATIÈRES RADIOACTIVES NATURELLES (MRN)
GAZ ACIDES :  Hydrogène sulfuré : H2S
DEPÔTS : DIVERS :
…………………
Calamine et rouille
Dioxyde de carbone : C02
…………………
Sulfure de fer (FeS)
HYDROCARBURES : FRACTIONS Méthane : C1 …………………
Fines de réservoir (sable, silt...)
LÉGÈRES : Éthane : C2 …………………
Hydrates
Propane : C3
…………………

Butanes : C4
MINÉRAUX : …………………
Carbonates (CO3= + …)
FRACTIONS Pentanes : C5
LOURDES : Sulfates (SO4= + ….)
…………………
Hexanes : C6
Sels
…………………
… C7+

…………………
AUTRES  Mercaptans : R‐S‐H
COMPOSÉS SOUFRÉS : COLLOÏDAUX : Cire (= paraffines)
Sulfures : R‐S‐R’ …………………
Disulfures... : R‐S‐S‐R’… Asphaltènes
…………………
Naphténates
…………………

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COMPOSÉS ORGANIQUES  Molécules d'hydrocarbures comprenant des …
: atomes de soufre, d'oxygène ou d'azote. …………………
PRODUITS  Inhibiteurs de corrosion
CHIMIQUES  Inhibiteurs d'hydrates (MeOH, MEG, DEG,LDHI…)
COMPOSÉS ORGA‐ Hydrocarbures contenant des métaux (nickel, AJOUTÉS :
NOMÉTALLIQUES : vanadium, potassium, cuivre, zinc, fer…), arsenic Désémulsifiants et antimousses...
(arsènes)…

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 3

Composition détaillée des effluents tête de puits 
CONSTITUANTS INDIQUÉS DANS LE RAPPORT  CONSTITUANTS NON INDIQUÉS DANS LE 
PVT RAPPORT PVT
GAZ INERTES : Azote : N2 EAU ET SAUMURE
Hélium : He MERCURE (Hg) 
Argon : A
SUBSTANCES RADIOACTIVES NORMALEMENT PRÉSENTES (NORM)
GAZ ACIDES :  Hydrogène sulfuré : H2S
DÉPÔTS : DIVERS: Calamineetrouille
Dioxyde de carbone : CO2
Sulfuredefer(FeS)
HYDROCARBURES : FRACTIONS Méthane : C1 Finesderéservoir(sable,silt...)
LÉGÈRES : Éthane : C2 Hydrates
Propane : C3 …
Butanes : C4
MINÉRAUX: Carbonates (CO3= +…)
FRACTIONS Pentanes : C5
LOURDES : Hexanes : C6 Sulfates(SO4= +….)
… C7+ Sels

AUTRES COMPOSÉS  Mercaptans : R‐S‐H
SOUFRÉS : Sulfures : R‐S‐R’ COLLOÏDAUX: Cire(=paraffines)
Disulfures... : R‐S‐S‐R’… Asphaltènes
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Naphténates
COMPOSÉS  Molécules d’hydrocarbures comprenant des
ORGANIQUES : atomesdesoufre,d’oxygèneoud’azote. …

COMPOSÉS  Hydrocarbures contenant des métaux (nickel, PRODUITS  Inhibiteurs decorrosion


ORGANO‐ vanadium, potassium, cuivre, zinc,fer…), arsenic CHIMIQUES  Inhibiteurs d'hydrates (MeOH,MEG,DEG,LDHI…)
MÉTALLIQUES : (arsènes)… AJOUTÉS : Désémulsifiants etanti‐mousse...
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 4
Composition détaillée des effluents tête de puits 
CONSTITUANTS INDIQUÉS DANS LE RAPPORT  CONSTITUANTS NON INDIQUÉS DANS LE 
PVT RAPPORT PVT
GAZ INERTES : Azote: N2 EAU ET SAUMURE
Hélium: He MERCURE (Hg) 
Argon: A
SUBSTANCES RADIOACTIVES NORMALEMENT PRÉSENTES (NORM)
GAZ ACIDES :  Hydrogènesulfuré: H2S
DÉPÔTS : DIVERS: Calamineetrouille
Dioxydedecarbone: CO2
Sulfuredefer(FeS)
HYDROCARBURES : FRACTIONS Méthane: C1 Finesderéservoir(sable,silt...)
LÉGÈRES: Éthane: C2 Hydrates
Propane: C3 …
Butanes: C4
MINÉRAUX: Carbonates (CO3= +…)
FRACTIONS Pentanes : C5
LOURDES: Hexanes : C6 Sulfates(SO4= +….)
… C7+ Sels
AUTRES COMPOSÉS  Mercaptans: R‐S‐H …
SOUFRÉS : Sulfures: R‐S‐R’ COLLOÏDAUX: Cire(=paraffines)
Disulfures...: R‐S‐S‐R’… Asphaltènes

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COMPOSÉS  Molécules d’hydrocarbures comprenant des Naphténates
ORGANIQUES : atomesdesoufre,d’oxygèneoud’azote. …
COMPOSÉS ORGANO‐ Hydrocarbures contenant des métaux (nickel, PRODUITS  Inhibiteurs decorrosion
MÉTALLIQUES : vanadium, potassium, cuivre, zinc,fer…), arsenic CHIMIQUES  Inhibiteurs d'hydrates (MeOH,MEG,DEG,LDHI…)
(arsènes)… AJOUTÉS : Désémulsifiants etanti‐mousse...
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 5

Composition détaillée des effluents tête de puits 
CONSTITUANTS INDIQUÉS DANS LE RAPPORT  CONSTITUANTS NON INDIQUÉS DANS LE 
PVT RAPPORT PVT
GAZ INERTES : Azote: N2 EAU ET SAUMURE
Hélium: He MERCURE (Hg) 
Argon: A
SUBSTANCES RADIOACTIVES NORMALEMENT PRÉSENTES (NORM)
GAZ ACIDES :  Hydrogènesulfuré: H2S
DÉPÔTS : DIVERS: Calamineetrouille
Dioxydedecarbone: CO2
Sulfuredefer(FeS)
HYDROCARBURES : FRACTIONS Méthane: C1 Finesderéservoir(sable,silt...)
LÉGÈRES: Éthane: C2
Hydrates
Propane: C3

Butanes: C4
MINÉRAUX: Carbonates (CO3= +…)
FRACTIONS Pentanes : C5
LOURDES: Hexanes : C6 Sulfates(SO4= +….)
… C7+ Sels
AUTRES COMPOSÉS  Mercaptans: R‐S‐H …
SOUFRÉS : Sulfures: R‐S‐R’ COLLOÏDAUX: Cire(=paraffines)
Disulfures...: R‐S‐S‐R’… Asphaltènes
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COMPOSÉS  Molécules d’hydrocarbures comprenant des Naphténates


ORGANIQUES : atomesdesoufre,d’oxygèneoud’azote. …
COMPOSÉS ORGANO‐ Hydrocarbures contenant des métaux (nickel, PRODUITS  Inhibiteurs decorrosion
MÉTALLIQUES : vanadium, potassium, cuivre, zinc,fer…), arsenic CHIMIQUES  Inhibiteurs d'hydrates (MeOH,MEG,DEG,LDHI…)
(arsènes)… AJOUTÉS :
Désémulsifiants etanti‐mousse...
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Composition détaillée des effluents tête de puits 
CONSTITUANTS INDIQUÉS DANS LE RAPPORT  CONSTITUANTS NON INDIQUÉS DANS LE 
PVT RAPPORT PVT
GAZ INERTES : Azote: N2 EAU ET SAUMURE
Hélium: He MERCURE (Hg) 
Argon: A
SUBSTANCES RADIOACTIVES NORMALEMENT PRÉSENTES (NORM)
GAZ ACIDES :  Hydrogènesulfuré: H2S
DÉPÔTS : DIVERS:  Calamine et rouille
Dioxydedecarbone: CO2
Sulfure de fer (FeS)
HYDROCARBURES : FRACTIONS Méthane: C1 Fines de réservoir (sable, silt...)
LÉGÈRES: Éthane: C2 Hydrates
Propane: C3 …
Butanes: C4
MINÉRAUX: Carbonates (CO3= + …)
FRACTIONS Pentanes : C5
LOURDES: Sulfates (SO4= + ….)
Hexanes : C6
… C7+ Sels

AUTRES COMPOSÉS  Mercaptans: R‐S‐H
SOUFRÉS : Sulfures: R‐S‐R’ COLLOÏDAUX: Cire (= paraffines)
Disulfures...: R‐S‐S‐R’… Asphaltènes
Naphténates

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COMPOSÉS  Molécules d’hydrocarbures comprenant des

ORGANIQUES : atomesdesoufre,d’oxygèneoud’azote.
COMPOSÉS ORGANO‐ Hydrocarbures contenant des métaux (nickel, PRODUITS  Inhibiteurs de corrosion
MÉTALLIQUES : vanadium, potassium, cuivre, zinc,fer…), arsenic CHIMIQUES  Inhibiteurs d'hydrates (MeOH, MEG, DEG, LDHI…)
(arsènes)… AJOUTÉS : Désémulsifiants et anti‐mousse...
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2 – Principaux dépôts : hydrates

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 8
3 – Principaux dépôts : particules minérales solides 

 CARBONATES
(CO3 + composé chimique)

SELS (Halite) 

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 SULFATES DE BARIUM
(SO42‐, Ba2+)
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Propriétés des atomes de carbone et d’hydrogène

HYDROCARBURE

Hydrogène : H Carbone : C
2

1 3 1

Valence = 1 Valence = 4
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Une liaison simple Différents types de liaisons
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Extrême variété d’hydrocarbures 

Atome de CARBONE :  HYDROCARBURES de 
Valence 4 et  forme et taille 
différents types de  extrêmement variées
liaisons

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Classification en familles d’hydrocarbures

HC SATURÉS HC INSATURÉS
Paraffines Isoparaffines
Uniquement des liaisons C – Naphtènes
C simples Au moins une liaison C –
Aromatiques OléfinesC 
normales double ou triple ou un cycle 
Chaînes droites Chaînes ramifiées Cycles
benzénique
Cycles benzéniques Double(s) et/ou 
triple(s) liaison(s)
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 12
Famille des N‐PARAFFINES (alcanes linéaires)

FORMULE CHIMIQUE GÉNÉRALE

Pour n atomes de 
carbone…
… 2 atomes d’hydrogène pour 
chaque atome de carbone…
CC n H
n H2n

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… plus un atome 
d’hydrogène en chaque  2n++ 22
bout de chaîne.
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Famille des N‐PARAFFINES (alcanes linéaires)

NOMENCLATURE

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Méthane : C1H4
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Famille des N‐PARAFFINES (alcanes linéaires)

TEMPÉRATURE NORMALE D’ÉBULLITION
‐ 161,5 °C

‐ 89 °C

La température 
‐ 42 °C
normale d’ébullition 
augmente avec la  ‐ 0,5 °C

longueur de chaîne  ‐ 36 °C

carbonée
‐ 69 °C

‐ 98 °C

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‐ 126 °C

‐ 151 °C

‐ 174 °C

t°éb
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Famille des N‐PARAFFINES (alcanes linéaires)

DENSITÉ À 15°C

0,505

La densité augmente  0,585

avec la longueur de 
chaîne carbonée 0,631

0,664

0,688
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0,707

0,722
0,727

15
d4
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 16
Famille des PARAFFINES NORMALES
Nb atomes  Formule 
carbone chimique t°éb t°fusion   d154
_
Méthane C1 C1H4 ‐ 161,5 °C

_
Éthane C2 C2H6 ‐ 89 °C

Propane C3
GAZ C3H8 ‐ 42 °C
_
0,505

_
Butane C4 C4H10 ‐ 0,5 °C 0 585

_
Pentane C5 C5H12 ‐ 36 °C 0 631

_
Hexane C6 C6H14 ‐ 69 °C 0 664

_
Heptane C7 C7H16 ‐ 98 °C 0 688

_
Octane C8
LIQUIDE C8H18 ‐ 126 °C

_
0 707

C9H20 ‐ 151 °C
Nonane C9 0,722

_
C10H22 ‐ 174 °C 0,727
Décane C10

_
Pentadécane C15 C15H32 ‐ 271 °C 0,766

Hexadécane C16 C16H34 ‐ 287 °C ‐ 18 °C

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Eicosane C20 C20H42 ‐ 344 °C ‐ 36 °C
SOLIDE
Tricontane C30 C30H62 ‐ 450 °C ‐ 66 °C

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 17

Les principales familles d’hydrocarbures

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 18
 
Effluents des puits de production

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production

Sommaire
 Caractérisation des effluents de puits

 Classification des réservoirs

 Facteur volumétrique de formation

 Évolution des caractéristiques de l’effluent de puits

 Planches

 Annexes
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 2
Caractérisation des effluents 
de puits

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 3

Caractérisation des effluents de puits

 Les effluents de puits comportent de manière générale trois phases :


• une phase gaz
• une phase huile
• une phase eau (salée souvent)

 Ces effluents peuvent également contenir des particules solides en suspension


(souvent appelées sédiments), tels que sable, produits de corrosion ainsi que
des précipités lourds à base d’hydrocarbures (paraffines et/ou asphaltènes).

 La planche 1 montre quelques échantillons de pétroles bruts.

 Remarque : il est à signaler que les effluents de puits peuvent contenir des
quantités variables (de quelques ppm à plusieurs dizaines de %) d’hydrogène
sulfuré (H2S) qui est un gaz EXTRÊMEMENT TOXIQUE!!! L’abaque de la
planche 2 détaille les effets physiologiques de l’H2S. Il en ressort que les effets
toxiques liés à ce gaz commencent vers 20 ppm volume dans l’air (les
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détecteurs d’H2S sont souvent réglés à 5 ou 10 ppm vol.). Il est mortel à


quelques centaines de ppm volume dans l’air.

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 4
Caractérisation des effluents de puits
Schéma typique d’une installation de test de puits

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Schéma type d’une installation de test de puits

Note : consulter l’Annexe 1 pour plus de détails sur les abréviations et conversions d’unités

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 5

Caractérisation des effluents de puits
Proportions de gaz et d’huile

 GOR : Gas Oil Ratio


• Ou ratio gaz huile, est le paramètre le plus souvent utilisé pour
caractériser les fraction de gaz associé pour un gisement d’huile :
G Débit Volumique Standard de Gaz (Sm3/Sm3 ou SCF/STB)
GOR = :
H Débit Volumique Standard d'Huile

Remarque : 1 Sm3/ Sm3 = 5,62 SCF/STB

 CGR : Condensate Gas Ratio


• Pour les gisements de gaz naturels, il est d’usage de parler du CGR
qui caractérise la fraction de condensats :
H Débit Volumique Standard de Condensats (Sm3/106 Sm3 ou STB/106 SCF)
CGR = :
G Débit Volumique Standard de Gaz
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 6
Caractérisation des effluents de puits – essais de puits

Conditions normales :
1 atm.a
0 °C
…………………………………………
Conditions standard :
1 atm.a
G0 °F (≈ 15,6°C) ???
ou 15 °C ???
ou 0°C, 20°C,… ???
 Pas vraiment « Standard » !! 

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 7

Caractérisation des effluents de puits
Teneur en eau
 WOR : Water Oil Ratio
• C’est le ratio volumique de la production d’eau à celle d’huile aux conditions standard :
E Débit Volumique Standard d'Eau
WOR = : (Sm3/Sm3)
H Débit Volumique Standard d'Huile

 Water Cut
• C’est le ratio volumique de la production d’eau à celle de la production totale de liquide (Eau
+ Huile) aux conditions standard :
E Débit Volumique Standard d'Eau (Sm3/Sm3)
Water Cut = :
H + E Débit Volumique Standard d'Huile + Eau

 BSW : Basic Sediment & Water


• C’est un paramètre très voisin du Water Cut, à l’exception que les sédiments sont rajoutés à
l’eau :
E+S Débit Volumique Standard d'Eau + Sédiments
BSW = : (Sm3/Sm3)
H + E + S Débit Volumique Standard d'Huile + Eau + Sédiments
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• C’est un paramètre très utilisé pour la caractérisation des teneurs en eau, étant donné qu’il
est le résultat d’un essai normalisé pratique et très simple à mettre en œuvre.
Remarque : le BSW est toujours supérieur au Water Cut
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 8
Caractérisation des effluents de puits – contenu du puits

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 9

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Classification des réservoirs

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Classification des réservoirs
Gisement de gaz ou d’huile

(Sm3/Sm3)

2 20 200 2 000 20 000

20 000 2 000 200 20 2


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(Sm3/106 Sm3)

Classification des gisements en fonction du GOR des effluents de puits

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 12
Classification des réservoirs
Influence du GOR sur la qualité (⁰API) de l’huile

d 
15.6
15.6

Sm3/Sm3

20 000
0,78 – 0,70
1 000 20 000
0,80 – 0,75
200 1 000
0,95 – 0,80
20 200
20 > 0,95

141,5
°API = – 131,5
60
sp.gr60

L’huile produite à partir d’un gisement à fort GOR est légère

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(volatile), et par conséquent a une faible densité donc un ⁰API élevé.

La planche 3 donne quelques valeurs de GOR de bruts.


EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 13

Classification des réservoirs
Exemples de compositions d’effluents de puits

* **

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 14
2 – Rapport entre le GOR et la composition d'un effluent en 
sortie de tête de puits

Méthane

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20045_a_A_ppt_09 ‐ EFFLUENTS DE PUITS 15

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Facteur volumétrique
de formation

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 17

Facteur volumétrique de formation
Cas d’un réservoir d’huile

Bo = Bulk Oil Volume

Facteur Volumétrique de Formation


FVF (ou Bo)

FVF (ou Bo) = Volume d’huile aux


conditions de réservoir (PRes, TRes) /
Volume d’huile stabilisée aux
conditions Standard

Unité : m3 / Sm3

Exemple ci‐contre :
1,2/1 = 1,2
• Bo = ………… m3 / Sm3
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200/1 = 200 Sm3 / Sm3


• GOR = …………

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 18
Facteur volumétrique de formation
Cas d’un réservoir de gaz

Facteur Volumétrique de Formation


FVF’ (ou B’g)

FVF’ (ou B’g) = Volume de gaz aux


conditions de réservoir (PRes , TRes) /
Volume de gaz aux conditions
Standard

Unité : m3/Sm3

Exemple ci‐contre :
• B’g = …………
5/1000 = 0,0005 Sm3/Sm3
• CGR = 1/1000 = 0,0001
………… Sm3/Sm3

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H Débit Volumique Standard de Condensats
CGR = :
G Débit Volumique Standard de Gaz

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Évolution des caractéristiques 
de l’effluent de puits

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 21

Évolution des caractéristiques de l’effluent de puits
Exemple d’évolution de la production d’un gisement d’huile

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Évolution typique de la production d’un champ d’huile
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 22
Évolution des caractéristiques de l’effluent de puits
Évolution du GOR et de la pression de réservoir en fonction
du mécanisme de drainage

Huile produite (% de l’huile en place à l’origine)

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Huile produite (% de l’huile en place à l’origine)
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 23

Retenir l’essentiel

 L’hydrogène sulfuré (H2S) est un gaz EXTRÊMEMENT TOXIQUE même à très faibles
concentrations dans l’air. Les effets toxiques liés à ce gaz commencent à des
concentrations aussi faibles que 20 ppm volume dans l’air. Il est mortel à des
concentrations des quelques centaines de ppm volume dans l’air. Autrement dit, moins
de 0,1% vol. !!!
 Une huile produite d’un gisement à fort GOR est légère (volatile), et par conséquent a
une faible densité, ou un ⁰API élevé.
 La composition d’un effluent et principalement la teneur en méthane informe
grandement sur le type de cet effluent : huile lourde, huile légère, gaz à condensats, gaz
sec.
 Le Facteur volumétrique de Formation est un paramètre important pour l’Ingénieur
Réservoir. Il informe sur le volume à extraire du gisement pour une production d’1 m3
d’huile (ou de gaz dans le cas d’un gisement gazier).
 Au cour de la vie d’un champ, les caractéristiques de l’effluent (GOR ou CGR, BSW…)
varient impliquant le plus souvent une adaptation régulière des installation de
traitement en surface.
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 La fin d’exploitation d’un gisement dépend essentiellement de la rentabilité


économique, qui est fortement liée au prix du baril.

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 24
Planches

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 25

Exemples de pétroles bruts
– Planche 1 –

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 26
Effets physiologiques de l’H2S
– Planche 2 –

1 ppm = 1 partie par million = 0,0001 %

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 27

Exemples de valeurs de GOR pour quelques pétroles bruts
– Planche 3 –

Sm3/Sm3
SUAKIN (Soudan) 1100
BRENT/STATFJORD 520
EKOFISK 370
ALWYN 200
HANDIL 200
A.B.K. 55 ‐ 180
LIKOUALA 80
MOYEN‐ORIENT (Medium) 55
VIC‐BILH 50
YANGA 30
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PARENTIS 13
MARIENBRONN 0

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 28
Constituants des effluents de puits
et des produits issus des installations de traitements
– Planche 4 –

GNL: Gaz Naturel Liquéfié


GPL: Gaz de Pétrole Liquéfié

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 29

Composition de quelques effluents de puits de gisements 
d’huiles (données de 1980)
– Planche 5 –
(% molaire) Mer du Nord Moyen Orient
Impuretés 1,65 8,33
N2 Azote 0,41 0,10
H2S Hydrogène sulfuré – 2,50
CO2 Gaz carbonique 1,24 5,73
Hydrocarbures 98,45 91,67
C1 Méthane 46,54 23,32
C2 Éthane 7,40 5,56
C3 Propane 7,54 6,32
C4 Butanes 4,57 5,36
C5 Pentanes 3,01 2,33
C6+ Hexanes 2,27 2,75
C7 Heptanes 3,37 3,17
C8 Octanes 3,14 3,81
C9 Nonanes 2,32 3,32
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C10 Décanes 1,97 2,57


C11+ Undécanes et + 16,22 33,16
TOTAL 100 100

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 30
Exemples de composition de condensats stabilisés 
Condensats stabilisés 
– Planche 6 –
(% molaire) du gaz ALRAR
Algérie
Impuretés –
N2 Azote –
H2S Hydrogène sulfuré –
CO2 Gaz carbonique –
Hydrocarbures 100
C1 Méthane –
C2 Éthane –
C3 Propane –
C4 Butanes 2,47
C5 Pentanes 28,18
C6 Hexanes 17,90
C7+ Heptanes 12,76
C8 Octanes 11,27
C9 Nonanes 8,30

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C10 Décanes 6,09
C11 Undécanes 3,91
C12+ Dodécanes et + 9,12
TOTAL 100
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 31

Composition de quelques effluents de puits de gaz naturels
(données 1980)
– Planche 7 –
Lacq  Groningue San Salvo  Frigg Hassi  Ourengoï Uch Kapuni
profond Cupelio R’Mel
(% Volume)
France Pays‐bas (Réserve 2) Norvège Algérie CEI Pakistan Nouvelle 
Zélande
Impuretés 26,1 15,25 30,08 0,70 6,24 1,3 71,4 43,8

N2 Azote 1,5 14,35 21,62 0,40 5,84 0,9 25,2 –

He Hélium – 0,01 – – 0,19 – – –

H2S Hydrogène sulfuré 15,3 – 0,06 – – – – –

CO2 Gaz carbonique 9,3 0,89 8,40 0,30 0,21 0,4 46,2 43,8

Hydrocarbures 73,9 84,75 69,92 99.30 93,76 98,7 28,6 56,2

C1 Méthane 69,0 81,30 60,18 95,59 83,72 85,3 27,3 45,6

C2 Éthane 3,0 2,85 5,49 3,60 6,76 5,8 0,7 5,8

C3 Propane 0,9 0,37 2,78 0,04 2,09 5,3 0,3 2,9

C4 Butanes 0,5 0,14 0,94 0,01 0,82 2,1 0,3 1,1


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C5 Pentanes 0,2 0,04 0,33 – 0,22 0,2 (*) – 0,8 (*)

C6+ Hexanes 0,3 0,05 0,20 0,06 0,15 –

TOTAL 100 100 100 100 100 100 100 100


(*)  Pentanes et plus : C5+
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 32
Composition de quelques gaz associés (données 1980)
– Planche 8 

Parentis Ekofisk Maracaïbo Uthmaniyah Burgan Kirkuk Ardjuna Composition 
typique (*)
(% Volume)
France Norvège Venezuela Arabie  Kuweit  Irak Indonésie (Gaz sec sans 
Saoudite impuretés)
Impuretés – 2,3 1,7 10,6 3,0 10,6 5,4 –

N2 Azote – 0,3 1,5 0,2 2,9 – 1,3 –

H2S Hydrogène sulfuré – – – 1,5 0,1 3,5 – –

CO2 Gaz carbonique – 2,0 0,2 8,9 – 7,1 4,1 –

Hydrocarbures 100 97,7 98,3 89,4 97,0 89,4 94,6 100

C1 Méthane 73,6 83,3 82,0 55,5 74,3 56,9 65,7 60 ‐ 80

C2 Éthane 10,2 8,5 10,0 18,0 14,0 21,2 8,5 10 ‐ 20

C3 Propane 7,6 3,4 3,7 9,8 5,8 6,0 14,5 5 ‐ 12

C4 Butanes 5,0 1,5 1,9 4,5 2,0 3,7 5,1 2 ‐ 5

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C5+ Pentanes 3,6 1,0 0,7 1,6 0,9 1,6 0,8 1 ‐ 3

TOTAL 100 100 100 100 100 100 100 100

(*)  Composition dépend des pressions aux séparateurs

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 33

Composition de quelques gaz commercialisés
(données 1980)
– Planche 9 

Lacq Arzew Skikda Marsa El Brega Kenai Arun
(% Volume)
France Algérie Algérie Libye Alaska Indonésie
(Gazeux) (GNL) (GNL) (GNL) (GNL) (GNL)
Impuretés 0,43 0,71 1,25 – – 0,06

N2 Azote 0,43 0,71 1,25 – – 0,06

Hydrocarbures 99,57 99,29 98,75 100 100 99,94

C1 Méthane 96,12 86,98 92,55 67,70 99,55 87,29

C2 Éthane 2,75 9,35 5,37 19,80 0,05 7,86

C3 Propane 0,45 2,33 0,59 8,70 – 3,64

C4 Butanes 0,07 0,63 0,24 3,10 – 1,08

C5 Pentanes 0,18 – – 0,70 – 0,07

C6+ Hexanes – – – – – –
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TOTAL 100 100 100 100 100 100

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 34
Principaux produits pétroliers
Méthanier

C1 Gas commercial OU
Canalisation de gaz

C2 Options
Usine pétrochimique
Éthylène Polyéthylène

(Vapocraqueur) Usine de polyéthylène

C3 Gaz de PétroleLiquéfié (GPL)
C4

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Raffinerie de pétrole

Brut stabilisé  Produits de
C5+ (ou condensats stabilisés) raffinage

20045_a_A_ppt_09 ‐ EFFLUENTS DE PUITS 35

TEST
Vrai Faux
On ne trouve dans l'effluent de puits que des composés qui sont présents dans le réservoir. ●
………………..
Les produits chimiques ajoutés, tels que les inhibiteurs de corrosion, les inhibiteurs d'hydrates, etc. sont aussi présents dans l'effluent de puits.

Contrairement au H2S, le CO2 n'est pas un problème pour les champs de pétrole et ne demande pas un traitement particulier pour ●
l'éliminer de l'huile avant commercialisation.

Le CO2 est
……………….. un composé volatil. Il est donc majoritairement séparé avec le gaz associé par simple dégazage de l'huile. Il reste bien sûr une peu
de CO2 dans l'huile dégazée, ce qui ne pose aucun problème.
C'est la même chose pour l'H2S, sauf que l'H2S qui reste dans l'huile dégazée est parfois inacceptable en raison de son extrême TOXICITÉ ; une
opération spéciale d'adoucissement est alors nécessaire. 

Il est possible de trouver des oléfines dans un effluent de puits. ●


………………..
Les oléfines sont très instables (elles réagissent entre elles pour produire des hydrocarbures saturés)

Outre les sédiments, le BSW d'un brut donne une indication de la quantité TOTALE d'H2O présent dans l'échantillon. ●
………………..
Seule l'eau libre (= liquide) peut être décantée pendant l'essai BSW. L’eau dissoute (humidité) n’est pas mesurée.

Un effluent de puits contenant environ 50% mol. de méthane (C1) est typiquement un effluent gazeux. ●
………………..
Ceci correspond généralement à la composition d'une huile légère (puisque c'est la composition MOLAIRE)

Bien que les deux se composent d’hydrocarbures C5+, les bruts stabilisés sont plus foncés que les condensats stabilisés en raison ●
de la présence de grandes quantités de molécules lourdes (C10/20+).
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………………..
Aux alentours de C20, les hydrocarbures ont une couleur jaunâtre (comme l’huile diesel). Au‐delà, leur couleur s’assombrit progressivement.

Sur de courtes distances, il est plus économique de transporter le gaz par pipeline plutôt que par méthanier. ●
………………..
Le seuil économique entre les deux techniques de transport de gaz est normalement aux alentours de 3000 à 4000 km.

20045_a_A_ppt_09 ‐ EFFLUENTS DE PUITS 36
Points essentiels à retenir
 Un effluent de puits est en général un mélange de liquides (huile et eau), de gaz et de solides.
Il ne se compose pas exclusivement d'hydrocarbures et comprend diverses impuretés.

 De nombreux paramètres sont utilisés pour caractériser un effluent de puits, par exemple le
GOR (ou CGR) pour le rapport gaz/huile, et le BSW pour la teneur en eau (et sédiments).

 Plus le GOR de l'effluent est élevé (plus le taux de gaz associé par rapport au taux d'huile
stabilisée est élevé), plus le brut stabilisé est léger (et par conséquent plus sa densité °API
est élevée ).

 En général, plus la teneur en méthane de l’effluent est élevée, plus le GOR est élevé.

 Les caractéristiques de l'effluent de puits évoluent au cours de la vie du champ :


augmentation du BSW et finalement du GOR, composition différente…

 La composition des produits pétroliers est la suivante :


• Le gaz naturel (commercial) se compose principalement de méthane (C1),
• Le gaz naturel liquéfié (GNL) est du gaz naturel qui a été liquéfié (Patm, T ≈ ‐160°C) pour réduire
son volume (réduction selon un facteur de ≈ 600) pour être transporté dans des méthaniers. Dans
certains cas particuliers le GNL peut comprendre le GPL.

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• Les gaz de pétrole liquéfiés (GPL) se composent principalement de propane (C3) et de butanes (C4).
• Les bruts stabilisés se composent essentiellement de pentanes et plus (C5+). C'est aussi le cas des
condensats stabilisés (ou essences naturelles), bien qu'ils soient globalement plus légers que les
bruts.

20045_a_A_ppt_09 ‐ EFFLUENTS DE PUITS 37

Nécessité de traitement sur site des effluents de puits

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EP   24315_a_A_ppt_01 ‐ Well effluent 38
Annexes

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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 39

Unités

 Conditions de référence
• Conditions Normales : P = 1 atm.a = 1.01325 Bar a & T = 0⁰C
• Conditions Standards : P = 1 atm.a = 1.01325 Bar a & T = 60⁰F (15.6⁰C) pour bbls
P = 1 atm.a = 1.01325 Bar a & T = 15⁰C pour m3
 Abréviations
• Des exemples d’abréviations utilisés par les producteurs sont présentés ci‐
dessous :
− unités de volume :
» Sm3 :  Standard m3
» SCF :  Standard Cubic Feet
» STB :  Standard Barrel
» MSCF :  Thousand Standard Cubic Feet
» MMSCF :  Million Standard Cubic Feet
» STOB :  Stock Tank Oil Barrel
− unités de débit :
» SCFD :  Standard Cubic Feet Daily 
» STBD :  Standard Barrel Daily
» STOBD :  Stock Tank Oil Barrel Daily
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 Conversions
• 1 Barrel = 0,159 m3
• 1 Sm3/Sm3 = 5,62 SCF/STB

EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 40
Équilibre liquide‐vapeur des corps purs

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Vaporisation et condensation

 Changement d’état liquide / vapeur : Vaporisation ‐ Condensation

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Vaporisation et condensation d'un corps 
pur à pression constante
 Expérience de vaporisation

 Expérience de condensation

 Température d’ébullition

 Vaporisation et condensation à différentes pressions

 Courbes de tension de vapeur des corps purs

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 Chaleur latente de changement d’état

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Expérience de vaporisation

 N‐butane à pression constante (10 atm)


• On chauffe progressivement

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Expérience de vaporisation

Conditions
Étape   Observations
opératoires
P = 10 atm Etat liquide.
1
T = 20°C
P = 10 atm Apport d’énergie : Tbutane liquide
2
T = 70°C Pas de changement d'état physique : chaleur sensible
P = 10 atm Début de la vaporisation
3
T = 80.8°C Tbutane liquide = Tvaporisation => liquide saturé
Vaporisation du butane à température constante
P = 10 atm
4 et 5 Chaleur ‐> vaporisation du butane : "chaleur latente"
T = 80.8°C
P = 10 atm Fin de la vaporisation : dernière goutte de liquide
6

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T = 80.8°C Tbutane vapeur= Tvaporisation => vapeur saturée
P = 10 atm Apport d’énergie : Tbutane vapeur
7
T = 100°C Pas de changement d'état physique : chaleur sensible

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Expérience de vaporisation

 Équilibre liquide vapeur : coexistence des deux phases liquides et


vapeur
• Liquide saturé
• Vapeur saturée

 T < Tvaporisation : Liquide sous‐refroidi

 T > Tvaporisation : Vapeur surchauffée ou sèche


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Expérience de condensation

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 On observe les mêmes étapes que lors de la vaporisation
• Tcondensation = Tvaporisation = 80.8 °C pour le butane à 10 atm.

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Température d’ébullition

 Vaporisation et condensation d’un produit à température constante

 Température de vaporisation à pression fixée : caractéristique du corps pur

Alcool  Chlorure 
Corps pur Eau Propane n‐butane Benzène Styrène
éthylique de vinyle

Teb normale 
100 78.3 ‐42.1 ‐0.5 80.1 145.2 ‐13.4
(°C)
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Vaporisation et condensation à différentes pressions

 Pression augmente : Teb augmente

P (atm) 0.2 0.3 0.5 0.7 1 1.5 5 10 15 20

Teb (°C)
‐37 ‐28.5 ‐17.8 ‐9.6 ‐0.5 10.5 50.9 80.8 101 117
n‐butane

 Diagramme Pression, Température : courbe de tension de vapeur

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Courbe de tension de vapeur du n‐butane

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Courbe de tension de vapeur des corps purs

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Corps purs : à pression constante,
le changement d’état s’effectue à température constante
COURBE DE TENSION DE VAPEUR
Pression

Point
critique

LIQUIDE
(sous refroidi)

VAPEUR
(Surchauffée)
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Température

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Courbes de tension de vapeur (ou de vaporisation)
Point critique – illustration avec le diagramme P‐V (n‐butane)

60 60
Pression (atm.a)

Pression (atm.a)
50 50
Point Point
critique critique
40 Pc= 37,5 atm.a 40
P3
30 30
P2

20 20
Ls Vs
Tc= 152 

P1
°C

10 10

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0 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 1 10 100 1000
Température (°C) Volume spécifique 
(cm3/g)

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Courbes de tension de vapeur (ou de vaporisation)
Point critique – illustration avec le diagramme P‐V (n‐butane)

COMMENTAIRES
À une température donnée inférieure à la température du point critique, le diagramme de pression/volume Vs > Ls

Le segment LS/VS est appelé plateau de changement d'état et sa longueur, qui matérialise la différence en volume entre les deux phases, devient en 
fait plus courte à mesure que la température et la pression augmentent. 

Lorsque la pression et la température augmentent, en fait le volume par masse unitaire de la phase liquide augmente par expansion, alors que le 
volume de la phase vapeur diminue sous l'effet de la pression. 

La rupture en volume est finalement rendue nulle au point critique, où les propriétés des deux phases sont identiques, ce qui marque le point 
terminal de la courbe de tension de vapeur. 

Les conditions critiques communes aux deux phases sont définies par le volume critique VC, la pression critique PC et la température critique TC.

Un fluide supercritique connait une expansion continue (PAS DE CHANGEMENT DE L'ÉTAT PHYSIQUE) lorsqu'il est chauffé à une pression constante 
(supérieure à la pression critique).
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Chaleur latente de changement d’état

 Chaleur latente de vaporisation : quantité d’énergie à fournir à 1kg de liquide


saturé pour le transformer en vapeur saturée à la même température
• Chaleur latente de vaporisation (kJ) = Chaleur latente de condensation (kJ)

 Unités :
• 1 kcal /kg = 4.185 kJ/kg
• 1kcal/kg = 1 th/t

CORPS PUR TEMPERATURE D'EBULLITION  CHALEUR LATENTE DE VAPORISATION


NORMALE (°C)

(P = 1 atm) (kJ/kg) (kcal/kg)

Ethane ‐ 89 490 117


Propane ‐ 42 427 102

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Butane ‐ 0,5 385 92
Benzène 80 393 94
Eau 100 2 256 539

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Utilisation de la courbe de tension de 
vapeur d’un corps pur

 Détermination d’une tension de vapeur

 Détermination d’une température de condensation

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Détermination d’une tension de vapeur 

 P fixée : T = T ébullition
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 T fixée : P = Tension de vapeur

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Détermination d’une tension de vapeur 

 T sphère = 20°C : TV =  ?

T sphère = 40°C : TV =  ?

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Courbes de tension de vapeur (ou de vaporisation)
Utilisation des courbes de tension de vapeur
2 8

..….
‐0,5 …..
‐42

1. Quelle est la pression approximative présente dans chaque sphère de stockage ?


2. L'opérateur purge le raccord d'échantillonnage avant de prélever un échantillon. Quelle est la température
approximative du GPL purgé dans chaque cas ?
3. Quels sont les risques d'une telle opération ? ……………………………………………………………..…………………………………………………..
Formation d'un bouchon de glace sur le siège de la soupape...
4. Préconiser quelques précautions à prendre.
………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………………………………….…..…
Installer un robinet de secours en amont de la vanne de détente existante.
………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………………………………….…..…
Former l'opérateur à l'application d'une procédure spécifique avec laquelle le robinet de secours ne générera jamais
………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………………………………….…..…
d'expansion afin d'éviter une chute de température et un risque de formation de bouchon de glace.
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 20
Courbes Tension de Vapeur HC

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**
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 21

Détermination d’une température de condensation

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 T condensation vapeur = ?

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Lecture d’une courbe de tension de vapeur

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Diagramme de phase global d'un corps pur
Identification des phases solide, liquide et vapeur sur un diagramme P‐T

Point triple
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Diagramme de phase global d'un corps pur
Identification des phases solide, liquide et vapeur sur un diagramme P‐T

Point triple de l'eau : T=0,01 °C, P=0,006 atm


Est‐il possible d'avoir du CO2 liquide à la pression atmosphérique ?
NON : pour le CO2, l'état liquide est possible à des pressions supérieures à 5,2 bar.a
………………………………………………………………………………..………………………………………………………………..……
………………………………………………………………………………..………………………………………………………………..……
À 1 atm.a, le gaz se dépose directement sous forme solide à des températures inférieures
………………………………………………………………………………..………………………………………………………………..……
à −78 °C (−108,4 °F ; 195,1 K) et le solide se sublime directement en gaz à −78 °C.
………………………………………………………………………………..………………………………………………………………..……

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Dans son état solide, le dioxyde de carbone est généralement appelé glace carbonique ou
glace sèche.

RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 25

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Notion de volatilité

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Notion de volatilité

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Notion de volatilité

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Chaleur sensible et chaleur latente

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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 31

Diagrammes enthalpiques de corps purs
Quantités de chaleur impliquées dans le réchauffement et le refroidissement : enthalpies, 
chaleur sensible, chaleur latente

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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 32
Diagrammes enthalpiques de corps purs
Quantités de chaleur impliquées dans le réchauffement et le refroidissement : enthalpies, 
chaleurs sensibles / latentes 
COMMENTAIRES
À partir de l'état liquide par exemple, on peut ajouter de la chaleur à un corps pur à une pression (P) constante. La quantité de chaleur fournie à une
masse unitaire de fluide en fonction de la température (T°) mesure sa variation en enthalpie. Cette enthalpie est notée H et sa variation ΔH. Elle est
souvent exprimée en kJ/kg, parfois en kcal/kg ou en BTU/lb. Par rapport à un état de référence, elle donne la teneur en énergie de chaleur par masse
unitaire d'un corps pur.
Les graphes de P /T° et enthalpie/température de la figure ci‐dessus montrent le chemin suivi par un corps pur entre un point L dans la zone liquide
et un point V dans la zone vapeur. Ils permettent de clarifier la terminologie utilisée et la correspondance entre les conditions de P et de T° et
l'enthalpie.
Le liquide initial (L) est considéré, à une pression P, à une T° inférieure à son point d'ébullition. On dit qu'il est sous‐refroidi. Le réchauffement
progressif du liquide jusqu'à son point d'ébullition est obtenu en ajoutant de la chaleur sensible car elle produit une variation de T°. La différence hLs
‐ hL donne cette variation de chaleur sensible.
Par rapport à la différence de T° correspondante, elle permet de déterminer la capacité thermique c de la substance liquide pure. Nous avons donc :
c = (hLs – hL)/(tb – tL)
(hLs – hL) en kJ/kg;  tb et tL en °C;  c : capacité thermique en kJ/kg.°C
Sur un intervalle de T° peu étendu, la capacité thermique c peut être considérée constante. Les valeurs habituelles sont les suivantes :
• eau liquide à température basse  4,185 kJ/kg.°C
• hydrocarbures liquides  2,0 à 3,0 kJ/kg.°C
• glycérine  2,43 kJ/kg.°C
• mercure  0,138 kJ/kg.°C
Le liquide saturé (LS) commence à se vaporiser au point d'ébullition et sa vaporisation continue à T° constante. La quantité de chaleur nécessaire
pour obtenir le changement d'état est appelée enthalpie de vaporisation ou chaleur latente de vaporisation (Λ) : Λ = HVs – hLs
Les enthalpies de vaporisation à des T° suffisamment distantes de la T° critique vont de 250 à 420 kJ/kg pour les hydrocarbures, et environ 2000
kJ/kg pour l'eau.
À la fin de la vaporisation, la vapeur obtenue est dite saturée (VS). Durant la vaporisation, les deux phases présentes sont à l'équilibre liquide/vapeur
et sont saturées. Le nouvel apport de chaleur sensible à la vapeur augmente sa température et la fait sortir de ses conditions de saturation. Cela
indique une vapeur sèche ou surchauffée. HV ‐ HV mesure la chaleur sensible correspondante.
Comme pour la phase liquide, nous pouvons définir une capacité thermique moyenne c pour chauffer la vapeur au‐dessus d'un intervalle de

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T°donné. Les valeurs courantes pour les corps purs sont :
• 2 kJ/kg.°C pour la vapeur d'eau
• 1 kJ/kg.°C pour l'air
• 14,5 kJ/kg.°C pour l'hydrogène
On obtient l'inverse en retirant la chaleur. À partir d'une vapeur sèche, le chemin mène successivement au désurchauffage de cette vapeur jusqu'à la
saturation, puis à sa condensation avec la récupération de chaleur latente, appelée dans ce cas chaleur de condensation, puis au sous‐
refroidissement du liquide obtenu.

RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 33
 
Équilibre liquide‐vapeur 
des mélanges d’hydrocarbures
Paramètres physiques utilisés en production

RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013

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I.   Vaporisation et 
condensation d’un mélange à 
pression constante

1. Vaporisation d’un mélange d’hydrocarbures

2. Condensation d’un mélange d’hydrocarbures

3. Zone d’équilibre liquide‐vapeur

4. Analyse d’une expérience de vaporisation sur un graphique


pression‐température

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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 3

I.1.   Vaporisation d’un mélange d’hydrocarbures

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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 4


I.1.   Vaporisation d’un mélange d’hydrocarbures

CONDITIONS 
ÉTAPE OBSERVATIONS
OPÉRATOIRES
P = 25 atm.a État liquide

t = ‐130°C Liquide sous‐refroidi
Chaleur sensible  Tmélange 
P = 25 atm.a Début de la vaporisation 

t = BP  Mélange à son point de bulle
 Les deux phases sont saturées

P = 25 atm.a Chaleur   Vaporisation progressive + Tmélange 



t = ‐60°C  Chaleur latente de vaporisation
Et 
t = ‐40°C Les deux phases sont saturées
Fin de la vaporisation du mélange 
P = 25 atm.a
  Le mélange est à son point de rosée

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t = DP
 Les deux phases sont saturées
P = 25 atm.a Chaleur sensible  Tmélange 

t = 30°C Vapeur surchauffée
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 5

I.2.   Condensation d’un mélange d’hydrocarbures

Extraction de chaleur
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 Nous avons les mêmes étapes que pour la vaporisation

RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 6


I.3.   Zone d’équilibre liquide‐vapeur

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I.3.   Zone d’équilibre liquide‐vapeur
Application à un mélange 50/50 mol% méthane‐ éthane 

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I.3.   Zone d’équilibre liquide‐vapeur

 La même expérience est répétée à des pressions différentes


• Lorsque P : point de bulle  et point de rosée 
 La courbe de bulle reliant tous les points de bulle
 La courbe de rosée reliant tous les points de rosée

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I.4.   Analyse d’une expérience de vaporisation sur un 


graphique pression‐température

BP de CH4 < BP du mélange < BP de C2H6


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 Le mélange est plus lourd que le CH4
 Le mélange est plus léger que le C2H6
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II.   Flash d’un mélange 
d’hydrocarbures
1. Procédé de flash

2. Pourcentage vaporisé de la charge d’alimentation

3. Caractéristiques du liquide et de la vapeur issus d’un ballon de


flash

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II.1.   Procédé de flash 

 Principe :
• Vaporisation partielle de la charge d’alimentation
• Séparation en continu des phases liquide et vapeur dans un ballon
de flash © 2011 ‐ IFP Training

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II.2.   Pourcentage vaporisé de la charge d’alimentation

é

é

• Mélange de la charge
d’alimentation à son
point de bulle
 % vaporisé = 0

• Mélange de la charge
d’alimentation à son
point de rosée

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 % vaporisé = 100

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II.2.   Pourcentage vaporisé de la charge d’alimentation

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II.3. Caractéristiques d’un liquide et de la vapeur issus d’un 
ballon de flash

 Liquide sortant d’un ballon de flash  liquide saturé


• À son point de bulle
• Une légère diminution de pression ou augmentation de
température engendrerait sa vaporisation

 Vapeur sortant d’un ballon de flash  vapeur saturée


• À son point de rosée
• Une légère augmentation de pression ou diminution de
température engendrerait sa condensation.

Différence de volatilité entre les composants de la charge

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d’alimentation
 Différences de composition entre les 2 phases
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 15

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III. Étude de la composition des phases 
liquide et vapeur dans un flash
1. Bilan matière et compositions

2. Comportement des composants dans un flash selon leur


volatilité

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III.  Étude de la composition des phase liquide et vapeur
dans un flash

 Composition du mélange utilisé dans l’exemple précédent :


Composant Éthane Propane iso‐butane n‐butane iso‐pentane n‐pentane TOTAL
% mol 8 22 14 24 10 22 100

 Conditions d’opération de flash :


Paramètre Débit de la charge d’alim Pression Température
Valeur 100 kmol/h ou 5 716 kg/h 10 atm 75°C

 Le % vaporisé du mélange est de 50% en mole, i.e. :


• Débit vapeur = 50 kmol/h (2 629.8 kg/h)
• Débit liquide = 50 kmol/h (3 086.2 kg/h)
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 % vaporisé correspondant par masse = 46%


???

RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 18


III.  Étude de la composition des phase liquide et vapeur 
dans un flash

 Bilan matière et compositions


• Compléter le tableau de bilan matière suivant:

CHARGE D’ALIM
FEEDSTOCK VAPEUR
VAPOR LIQUIDE
LIQUID
kmol/h kg/h kmol/h kg/h kmol/h kg/h
Éthane
Ethane 8 240 6,8
6.8 204.0 1,2
1.2 36.0
Propane 22 968 15,1
15.1 664.4 6,9
6.9 303.6
Iso‐butane
N‐butane 14 812 7,4
7.4 429.2 6,6
6.6 382.8
N‐butane
Iso‐butane 24 1 392 11,3
11.3 655.4 12,7
12.7 736.6
Iso‐pentane
N‐pentane 10 720 3,2
3.2 230.4 6,8
6.8 489.6
N‐pentane
Iso‐pentane 22 1 584 6,2
6.2 446.4 15,8
15.8 1 137.6

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TOTAL 100 5716 50,0
50.0 2629.8 50 3086.2

RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 19

III.  Étude de la composition des phase liquide et vapeur 
dans un flash

 Bilan matière et compositions


• Calculer le % mol de chaque composant des phase liquide et vapeur :

COMPOSITION
COMPOSITIONEN % MOL
IN MOL%
Charge d’alim
Feedstock Phase vapeur
Vapor phase Phase liquide
Liquid phase
Éthane
Ethane 8 13.6 2.4
Propane 22 30.2 13.8
Iso‐butane
N‐butane 14 14.8 13.2
N‐butane
Iso‐butane 24 22.6 25.4
Iso‐pentane
N‐pentane 10 6.4 13.6
N‐pentane
Iso‐pentane 22 12.4 31.6
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 20


III.  Étude de la composition des phase liquide et vapeur 
dans un flash

 Bilan matière et compositions


• Calculer le taux de récupération de chaque composant dans chaque
phase:

TAUX DE RÉCUPÉRATION
RECOVERY RATE (%)
Charge d’alim
Feedstock (mol%) Phase vapeur (%)
Vapor phase (%) Phase liquide (%)
Liquid phase (%)
Éthane
Ethane 8 85.0% 15.0%
Propane 22 68.6% 31.4%
Iso‐butane
N‐butane 14 52.8% 47.2%
N‐butane
Iso‐butane 24 47.0% 53.0%
Iso‐pentane
N‐pentane 10 32.0% 68.0%

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N‐pentane
Iso‐pentane 22 28.2% 71.8%

RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 21

III.  Étude de la composition des phase liquide et vapeur dans 
un flash

 Bilan matière et compositions
• Remplir le diagramme de droite 
avec les résultats précédents : 
© 2011 ‐ IFP Training

RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 22


III.  Étude de la composition des phase liquide et vapeur 
dans un flash

 Comportement des composants dans un flash selon leur volatilité


• Les composants les plus volatils (légers) sont plus présents dans la
phase vapeur
• Les composants les moins volatils (lourds) sont plus présents dans
la phase liquide
‐ Volatile or « light » compounds have a greater tendency towards the vapor phase
‐ Non‐volatile or « heavy » compounds have a greater tendency to concentrate in 
liquid phase
• Un mélange plus riche en composants plus volatils est dit “plus
léger"
• Un mélange plus riche en composants moins volatils est dit “plus
lourd“
• Donc pour le procédé de flash :

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‐ La phase vapeur est plus riche en composants légers que la charge d’alimentation
‐ La phase liquide est plus riche en composants lourds que la charge d’alimentation
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 23

III.  Étude de la composition des phase liquide et vapeur 
dans un flash

 Comportement des composants d’un flash selon leur volatilité

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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 24


IV. Étude des variables opératoires de flash

1. Modification d’une variable simple : pression ou température

2. Modification des deux variables simultanément tout en


maintenant le pourcentage vaporisé

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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 25

IV.   Étude des variables opératoires de flash

 Modifier une variable simple : pression ou température

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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 26


IV.   Étude des variables opératoires de flash
Étude de cas

 Charge d’alimentation = mélange d’hydrocarbures (composition constante, C2 à C5)

 Étude des paramètres opératoires de flash:


• Pression
• Température

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 Influence de ces paramètres sur les phases liquide et vapeur sortant du ballon
• Composition : donnée dans chaque cas
• Débit : à déterminer avec le graphique de la diapositive 13

RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 27

IV.   Étude des variables opératoires de flash


0 ‐ Cas de base

Cas de Base
Case de Base
Pression 10 atm

Température 75°C

% vaporisé 50%

Débit vapeur
Débit vapeur 50 kmol/h

Débit liquide
Débit liquide 50 kmol/h

Qualité vapeur
Qualité vapeur + légère que la charge

Qualité liquide
Qualité liquide + lourd que la charge

Commentaires:
Les composants plus volatils (plus légers) vont de 
préférence dans la phase vapeur => la phase 
vapeur est plus légère
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Les composants lourds se concentrent dans la 
phase liquide => la phase liquide est plus lourde

Mais la séparation flash n’est pas sélective car on 
retrouve des composants légers dans la phase 
liquide (et des composants lourds dans la phase 
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 vapeur) 28
IV.  Étude des variables opératoires de flash
Cas N°1 – Augmentation de la température
Cas N°1
Cas N°1 Température 
Température 
Pression
Pression 10 atm
10 atm

Température
Température 81,5°C
81.5°C

% vaporisé
% vaporisé 70%

Débit vapeur
Débit vapeur 70 kmol/h

Débit Liquide
Débit liquide 30 kmol/h

Qualité vapeur
Qualité vapeur + lourde que pour le cas 
de base
Qualité liquide
Qualité liquide + lourd que pour le cas 
de base
Commentaires:
Commentaires:
Le débit de vapeur  lorsque la température : 
Davantage de composants légers circulent dans la 
phase vapeur (en kmol/h) 
Mais aussi, davantage de composants lourds sont 

© 2011 ‐ IFP Training
vaporisés avec l’ de température, engendrant 
ainsi une phase vapeur plus lourde que le cas de 
base. Inversement, le mélange liquide est plus 
riche en composants lourds. 
=> Une  de température accroit la sélectivité de la 
phase liquide (+ lourde) au détriment de la phase 
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013
vapeur (+ lourde). 29

IV.   Étude des variables opératoires de flash


Cas N°2 – Diminution de la température

Cas N°2
Cas N°2 Température 
Température 
Pression
Pression 10 atm
10 atm
Température
Température 68°C
68°C

% vaporisé
% vaporisé 30%
Débit vapeur
Débit vapeur 30 kmol/h
Débit liquide
Débit liquide 70 kmol/h

Qualité vapeur
Qualité vapeur + légère que pour le cas 
de base
Qualité liquide
Qualité liquide + léger que pour le cas
de base
Commentaires:
Le débit de liquide  lorsque la température 
Moins de composants lourds sont vaporisés, 
© 2011 ‐ IFP Training

engendrant ainsi une phase vapeur plus légère que 
le cas de base, mais puisque la température 
diminue, davantage de composants volatils restent 
dans la phase liquide.
=> Une  de la température mène à une meilleure 
sélectivité de la phase vapeur (+ légère) au 
détriment de la phase liquide.
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 30
IV.   Étude des variables opératoires de flash
Cas N°3 – Augmentation de la pression
Cas N°3 Pression 
Pression 11,5 atm
Température 75°C

% vaporisé 30%
Débit vapeur
Débit vapeur 30 kmol/hr
Débit liquide
Débit liquide 70 kmol/hr

Qualité vapeur 
Qualité vapeur + légère que pour le cas 
de base
Qualité liquide
Qualité liquide + léger que pour le cas 
de base
Commentaires :
Commentaires :
Même résultat qu’avec une  de température à P = 
cte
Débit de liquide  lorsque la Pression 

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Moins de composants lourds sont vaporisés,
menant à phase vapeur plus légère, mais puisque 
la pression , plus de composants volatils restent 
dans la phase liquide.
=> Une  de pression conduit à une meilleure 
sélectivité de la phase vapeur (+ légère) au 
détriment de la phase liquide.
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 31

IV.   Étude des variables opératoires de flash


Cas N°4 – Diminution de la pression
Cas N°4
Cas N°4 Pression 
Pression 
Pression
Pression 8,5 atm
8,5 atm
Température
Température 75°C
75°C

% vaporisé
% vaporisé 70%
Débit vapeur
Débit vapeur 70 kmol/h
Débit liquide
Débit liquide 30 kmol/h

Qualité vapeur
Qualité vapeur + lourde que pour le cas 
de base
Qualité liquide
Qualité liquide + lourd que pour le cas 
de base
Commentaires :
Commentaires :
Même résultat qu’avec une  de température à P = 
cte
Le débit de vapeur  lorsque la pression 
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Davantage de composants légers circulent dans la 
phase vapeur (en kmol/h) mais aussi davantage de 
composants lourds sont vaporisés  avec la  de 
pression, générant ainsi une phase vapeur + lourde 
que le cas de base. Inversement, la phase liquide 
est plus riche en composants lourds. La sélectivité 
de la phase liquide est donc améliorée. 32
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IV.   Étude des variables opératoires de flash

 Modification d’une variable simple : pression ou température


• Influence de la pression et de la température sur la séparation flash

Débits molaires Composition Pureté


Variable Liquide Vapeur Liquide Vapeur Liquide Vapeur
Température + haute   + lourd + lourde  
P = constante hgmdfjhghghghdfg
Température +
basse
hh
  + léger + légère  
Pression + élevée   + léger + légère  
T = constante
Pression + basse   + lourd + lourde  

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IV.   Étude des variables opératoires de flash

 Modification des deux variables simultanément tout en


maintenant le pourcentage vaporisé

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IV.   Étude des variables opératoires de flash
Case N°5 – Pressure & temperature increase
Cas N°5
Cas N°5 P & T 
Pression 15 atm

Temperature
Température 94°C

% vaporisé 50%

Débit vapeur
Débit vapeur 50 kmol/h

Débit liquide
Débit liquide 50 kmol/h

Qualité vapeur
Qualité vapeur Légèrement plus lourde 
que pour le cas de base
Qualité liquide
Qualité liquide Sensiblement plus léger 
que pour le cas de base
Commentaires:
Débit de vapeur = débit de liquide = 50% 
=> Le ballon de flash est opéré sur la même 
courbe d’iso‐pourcentage vaporisé que le cas de 
base

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La vapeur est sensiblement + lourde que pour le 
cas de base
Le liquide est sensiblement + léger que pour le cas 
de base
=> Global : la sélectivité de l’opération de flash est 
réduite. Cela est du à une différence de volatilité 
plus basse à une P et une T + élevées
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IV.   Étude des variables opératoires de flash

 Modification des deux variables simultanément tout en


maintenant le pourcentage vaporisé
• Principaux résultats

Composition Pureté
Variable
Liquide Vapeur Liquide Vapeur

Pression et température
plus élevées
+ léger + lourde  
Débit de liquide et
débit de vapeur
maintenus constants Pression et température
plus basses
+ lourd + légère  
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IV.   Étude des variables opératoires de flash

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V. Implémentation d’un contre‐courant 
liquide‐vapeur

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V.   Implémentation d’un contre‐courant liquide‐vapeur 

 Principe de la colonne de distillation
• Répétitions successives du procédé 
flash :

 La phase vapeur devient de plus en 
plus légère (càd plus pure) en 
remontant à travers le nombre y de 
ballons flash

 La phase liquide devient de plus en 
plus lourde (càd plus pure) en 
s’écoulant à travers le nombre x de 
ballons flash
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V.   Implémentation d’un contre‐courant liquide‐vapeur 

 Schéma du procédé de 
distillation

 La pureté du distillat dépend :
• Du débit de liquide et de 
vapeur dans la colonne
• Du nombre total de plateaux 
(càd ballon flash + 
échangeur)
• La répartition des plateaux 
entre x et y

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VI. Application aux mélanges binaires

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VI.   Application aux mélanges binaires

 Mélanges binaires
• 1 composant léger, càd le plus volatil
• 1 composant lourd, càd le moins volatil

 Comportement des mélanges binaires en équilibre L‐V


• Directement lié à la composition du mélange
• Représentation de la composition des mélanges :

0% 30% 100% Teneur en composants 


légers
100% 70% 0% Teneur en composants 
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lourds

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VI.   Application aux mélanges binaires

 Correspondance
entre le point de 
bulle et la 
composition du 
mélange

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VI.   Application aux mélanges binaires
Étude de cas

 Étude d’un dépropaniseur utiliser pour séparer le C3 et le nC4

 Objet
• Souligner la relation entre :
− La pression et la température
− La composition du mélange d’HC à différents endroits de la colonne

 Travail à effectuer
• Déterminer la pureté des produits aux endroits de la colonne où la
température est indiquée en utilisant la courbe de référence donnée
sur la diapositive précédente
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VI.   Application aux mélanges binaires
Cas N°1

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VI.   Application aux mélanges binaires
Cas N°2

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VI.   Application aux mélanges binaires
Cas N°3

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VI.   Application aux mélanges binaires
Cas N°4

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Gaz idéal et gaz réel

EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel

Sommaire

 Gaz Idéal

 Comportement des fluides réels

 Conception des equations d’état

 Utilisation des équations d’état


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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 2
Gaz idéal

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Loi des Gaz idéaux

 Les gaz idéaux, représentent les états limites de tous fluides


quand la pression tend vers zéro. C’est une approximation valide
pour des pressions basses (peu de frottements).

 Les propriétés d’un gaz parfait correspondent à ceux d’un fluide


dans lequel il n’y a aucune existance de forces d’intéractions. Les
lois résultantes sont alors simplifiées et le comportement des
fluides réels peut être déduit de ces lois par l’introduction de
facteurs de correction (Z, w, etc.).
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 4
Loi des Gaz parfaits
 Le comportement d’un gaz parfait, irrespectueux du type de gaz,
est caractérisé par une loi appelée: la loi des gaz parfaits ou loi
d’Avogadro, qui se décompose sous la forme de:

• P pression absolue réalisée par le gaz,


• V volume occupé par le gaz (ou débit volumique du gaz),
• n quantité de gaz exprimé en nombre de moles (ou débit molaire de
gaz),
• T température absolue du gaz
• R constante universelle des gaz, dont la valeur dépend des unités
sélectionnées.

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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 5

Loi des Gaz parfaits : Applications


a – Volume molaire des gaz idéaux Vm
Vm volume molaire en m3/kmol
T température en °K
P pression en bar
R constante universelle du gaz = 0.08314 m3.bar/°K.kmol

Applications:
Calculez le volume molaire pour les deux cas suivants:
‐ Aux conditions normales: (t = 0°C or T = 273.15K ; P = 1 atm.a = 1.013 bar.a)

Les valeurs bien‐connues sont obtenues: Vm = 22.42      Nm3/kmol

‐ Aux conditions standards: (t = 60°F or 15.6°C ; P = 1 atm.a = 1.013 bar.a)


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Vm = 23.70      Sm3/kmol

EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 6
Loi des Gaz parfaits : Applications
b – Densité des gaz idéaux
La densité de chaque gaz d’une masse molaire M (en kg/kmol) est donnée par l’équation 
suivante:
Vm en m3/kmol

Pour un gaz idéal :
 densité en kg/m3
M masse molaire en kg/kmol
T température en K
P pression en bar.a
R constante universelle du gaz  = 0.08314 m3.bar/°K.kmol
Application:
L’air est composé essentiellement d’azote (MN2 = 28 kg/kmol) et d’oxygéne (MO2 = 32 
kg/kmol) et a une masse molaire de Mair = 29 kg/kmol.
Calculez la densité de l’air dans des conditions normales (0°C et 1 atm.a.)

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P= 1.013 bar.a
T= 273.15 K 29 × 1.013
= =        1.294 Kg/m3
0.08314 × 273.15
R= 0.08314
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 7

Loi des Gaz parfaits : Applications

La gravité spécifique ou densité d’un gaz idéal par rapport à l’air (sp.gr.gas) peut être obtenue 
par l’équation suivante:

Ainsi nous obtenons: M en kg/kmol
Application:
Calculons la densité de H2S par rapport à l’air
MH2S =            34 kg/kmol

34
Sp.gr. H2 S = =     1.17
29
Dans le cas d’une fuite de gas riche en H2S, à quel niveau est ce que l’H2S s’accumule?
…………………………………………………………….
At lower levels
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Sur une plateforme, à quel niveau sont situés les équipements de détection H2S, s’il y a un 
…………………………………………………………….
risque de fuite? En point bas.

………………………………………………………………………
Justifiez l’utilisation sur plateforme des caillebotis. Pour éviter l’accumulation d’H2S.
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 8
Loi des Gaz parfaits : Applications

c – Conversion d’un débit massique à un débit volumique


Sur un process opérant en conditions stables, les débits massiques et volumiques sont liés par 
l’équation suivante:

Qm débit massique kg/h
Qv débit volumique m3/h
 densité kg/m3

Si le fluide est un gas idéal: ρ =M . P/R . T ; où M est la masse molaire du gaz, et P et T sont 
les conditions en débit, les débits volumique Qv et massique Qm sont liés par l’équation:

Qv en m3/h  Qm en kg/h
T en K  P en bar.a
M en kg/kmol  R = 0.08314 

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Loi des Gaz parfaits : Applications
Application:
Calculez le débit volumique d’air instrument (aux conditions process) à partir d’un débit 
massique.

Débit massique:                      Qm =                 2000 kg/h 
Température:                         T =                 393.15 K
Pression:                                P =                   8.013              bar.a
Masse molaire de l’air:      Mair =               29 kg/kmol

0.08314 × 393.15
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Débit volumique:   Qv = 2000 ×
29 × 8.013

=           281.3 m3/h

EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 10
Loi des Gaz parfaits : Applications
d – Correction des débits volumiques
A débit massique constant et pour un gaz parfait donné, les équations précédentes montrent 
que si la pression et la température varient, l’expression Qv.P/T reste constante. Pour les 
conditions 1 et 2, nous avons donc: 

or

Cette expression est habituellement utilisée pour un débit volumique de gaz dans des
conditions normales ou standard.
Les conditions normales sont définies comme suit: t = 0°C (273 K), P = 1 atm.a = 1.013 bar.a ce
qui correspond à un débit exprimé en normal m3 par heure (Nm3/h).
Pour déterminer le débit normal à partir des conditions mesurées, on déduit:

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QV en m3/h
T                 en K
P                 en bar.a
QVNC en Nm3/h
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 11

Loi des Gaz parfaits : Applications
Application:

Quel serait le précédent débit volumique d’air dans les conditions normales?

Débit mesuré:                     QV =                 281.3 m3/h 


Température:                          T =                 393.15 K
Pression:                                 P =                   8.013              bar.a

273.15 8.013
Débit normal:   Qv = 281.3 × ×
393.15 1.013

=           1546 Nm3/h
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 12
Loi des Gaz parfaits : mélange et pression partielle – Loi de 
Dalton
Si nous considérons un mélange de gaz dans des conditions données exercant une
pression totale P, il est souvent nécessaire de connaître la participation de chaque
composant dans le mélange de gaz pour déterminer cette pression totale.

La pression partielle exercée par un composant particulier “i”, est notée (PPi).
Elle est définie par la pression que ce composant exercerait si il occupait le volume
total de l’enceinte.
Cette définition est bien entendu valide pour un débit, comme représenté ci‐
dessous.

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Loi des Gaz parfaits : mélange et pression partielle – Loi de 
Dalton
Si ni est le débit molaire du composant “i”, la définition précédente de pression partielle
nous donne la loi suivante:

En sommant sur les différents composants du gaz:

La loi des gaz parfaits peut être appliquée au mélange de gaz dans sa totalité, en spécifiant
N, le débit molaire total N = Σni. On obtient alors:

En identifiant les équations (1) and (2), nous obtenons:


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La pression totale P exercée par le mélange est égale à la somme des pressions 
partielles de chacun des composants.
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 14
Comportement des fluides réels

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Définition du facteur de compressibilité

Les différences de comportement entre un fluide réel et un gaz parfait peuvent être identifié
en comparant les variations de volume entre ces deux fluides, avec la pression et la
température. Le facteur de compressibilité permet de définir l’écart entre le réel et
l’approximation des gaz parfaits.

V Volume du fluide réel.


VIG Volume du gaz parfait (IG pour ideal gas).

Le volume d’un gaz parfait est donné par l’équation:

En conséquence:

Donc:
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Z représente, par son écart avec la valeur 1, le comportement d’un gaz non parfait.
Plus Z est proche de 1, plus le comportement du gaz est proche de celui du gaz parfait.
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 16
Définition du facteur de compressibilité

 Loi des gaz parfaits : calcul facile

 Facteur de compressibilité Z : mesure de l’écart à la loi des gaz


parfait

 Obtention du facteur de compressibilité Z :


• Diagrammes
• Équations

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Diagrammes

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Diagramme d’Amagat

Le diagramme d’Amagat, donne la variation de Z, avec la pression, et la température.

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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 20
Diagramme d’Amagat

Dans ces cas, la valeur de Z observée permet d’arriver aux


conclusions suivantes:
‐ A faible pression ou pression égale à zéro, le gaz réel est
proche du gaz parfait et le facteur de compressibilité est
proche de 1.

A faible pression ( typiquement, inférieure à 10 bars), utiliser


la loi des gaz parfaits donne de bons résultats.

A haute pression, il faut prendre en compte le facteur de


compressibilité.

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Commentaires:
Le gaz du réservoir ou celui des séparateurs sont saturés, et ne peuvent donc pas être
considéré comme idéaux (facteur de compressibilité inférieur à 1).
Abaques rarement utilisées
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 21

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Conception des équations d’état

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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 23

Conception des équations d’état

Les équations d’état ont pour objectif de représenter le comportement des fluides par une
expression mathématique f(P,V,T,n) = 0.
La première fut l’équation d’état de Van der Waals (1872) qui modifie la loi d’état des gaz parfaits
en introduisant deux termes de correction:
• La pression idéale du gaz est réduite pour tenir compte des forces intermoléculaires
existantes dans les gaz réels. Le facteur de correction correspondant, appelé pression de
“liaison”, est égal à a/V².

a
Preal gas  Pideal gas 
V2

• Le volume idéal de gaz est augmenté d’un facteur b qui prend en compte le volume réel. b
dépend du type de gaz et est appelé co‐volume:
Vreal gas  Videal gas  b

L’équation d’état des gaz réels étant: P . V = R . T


On a alors:
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 a 
 P  (V  b)  RT
V 2  Equation de Van der Waals. 

EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 24
Conception des équations d’état
A partir de la fin du 19eme siècle jusqu’ à actuellement, plusieurs équations d’état ont été
développées pour une représentation plus proche de la réalité: Clausius (1880), Berthelot
(1900), Benedict‐ Webb‐Rubins (1940), Redlich‐Kwong, etc. La dernière, l’équation d’état
Redlich‐Kwong, apparue en 1949, se rapproche de l’équation de Van der Waals:

Equation d’état de Redlich‐Kwong (1949)

Depuis son origine, cette équation empirique a subi plusieurs remaniements afin d’affiner
les simulations. La dernière itération (Soave‐Redlich‐Kwong et Peng‐Robinson) est
mondialement utilisée pour calculer les propriétés thermodynamiques des fluides.

Pour un coprs pur, les paramètres a and b peuvent être déterminés à partir des conditions
critiques TC et PC:

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On en déduit alors, a et b, et enfin le facteur critique de compressibilité ZC:

EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 25

Conception des équations d’état

L’équation de Redlich‐Kwong a subi plus de 700 modifications depuis 1949. Parmi les
formes les plus utilisées on a:
• l’équation d’état de Soave‐Redlich‐Kwong (SRK, 1972)

• l’équation d’état de Peng‐Robinson (PR 1976)

Résolution de ces équations : logiciel de simulation de procédés ( ProII, Hysys, …)


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Calcul transparent pour l’ingénieur procédés


Choix de l’équation : souvent SRK ou PR à l’amont
Pour aller plus loin : Select thermodynamic models for process simulation
A Practical Guide to a Three Steps Methodology (Jean‐Charles de Hemptinne et al.)
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 26
ESSENTIEL

 On parle de gaz parfait pour le comportement d’un gaz mais il ne s’agit pas à proprement
parler d’une propriété:
• A basses pressions et à des conditions éloignées de l’enveloppe de phase, les gaz
peuvent être considérés parfaits.
• Les gaz de séparateurs NE PEUVENT PAS être considérés comme parfaits.

 Pour les gaz réels, le facteur de compressibilité représente l’écart de comportement avec
le gaz parfait et corrige la loi des gaz parfaits.

 Les équations d’états ont pour but de représenter le comportement des fluides réels en
utilisant une expression mathématique f(P,V,T,n) = 0,
• Les défis en EOS sont de pouvoir bien prédire les déviations du modèle parfait.
• Généralement les équations d’état ne permettent pas de prédire avec précision les
densités de liquide.
• Il existe de nombreux modèles EOS, mais aucun d’universel.

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• SRK et PR (ou des versions modifiées de ces équations) sont généralement utilisées
pour tous les cas des procédés de séparation pétrole et gaz.

EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 27
Absorption – Stripping

RPCI ‐ DT AST ‐ 05611_A_F ‐ Rév.1 du 30/09/2015

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Absorption

• Limite de la distillation : condensation des vapeurs de tête

• Utilisation de l’absorption couplée au stripage

• Application : traitement des gaz

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RPCI ‐ DT AST ‐ 05611_A_F ‐ Rév.1 du 30/09/2015 3

Principe de l’absorption

 Absorbeur :
• Colonne à plateaux ou garnissage
• Réalisation d’un contre‐courant
• Entrée: huile pauvre / gaz riche
• Sortie: huile riche / gaz pauvre 
(sec / épuré)

 Choix de l’huile
• Capacité à solubiliser les 
constituants à récupérer
− Essence pour les C3‐C4
− Eau
− Solvant chimique pour gaz acides
− Glycol pour sécher un gaz
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• Absorption avec ou sans réaction 
chimique
• Désorption par stripage
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Mise en œuvre industrielle de l’absorption

 Réalisation du contact solvant ‐ soluté


• Réaction chimique à l’interface liquide‐vapeur

 But du matériel utilisé: surface de contact étendue


• Dispersion de la vapeur en fines bulles au sein du liquide

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• Ruissellement du liquide sur une surface étendue et son léchage par
la vapeur
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Mise en œuvre industrielle de l’absorption

 Ruissellement du liquide sur


une surface étendue et son
léchage par la vapeur

 Temps de contact:
• Nombre de plateaux et 
épaisseur du liquide 
• Volume de garnissage
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• Débits de gaz et liquide

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Stripping

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Stripping

 Récupération de 
constituants volatils dans 
un flux liquide
• Chaleur
• Injection d’un courant
gazeux inerte

 Conditions opératoires
• Différentes de celles
de l’absorbeur
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Annexes

 Unité de lavage aux amines du gaz acide d'une


hydrodésulfuration de gazole

 Principales caractéristiques de quelques amines

 Absorption des gaz acides dans la synthèse de l'ammoniac

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Unité de lavage aux amines du gaz acide d’une HDS de 
gazoles

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Principales caractéristiques de quelques amines 

• Caractéristiques de 
quelques amines 
(d’après UNION 
CARBIDE CHEMICALS 
COMPANY)

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Décarbonatation de gaz de synthèse

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G1‐7  Distillation
Procédés et unités

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I. Notion de volatilité

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I.1. Courbe de tension de vapeur des corps purs

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I.2. Température d’ébullition

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I.2. Température d’ébullition

Températures d’ébullition 
normales (P= 1 atm)

Méthane (CH4) ‐ 165,5°C
Éthane (C2H6) ‐ 89°C
Propane (C3H8) ‐ 42°C
Iso‐butane (C4H10) ‐ 12°C
N‐butane (C4H10) ‐0,5°C
Iso‐pentane (C5H12) + 28°C
N‐pentane (C5H12) +36°C
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I.3. Tension de vapeur d’un corps pur

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I.4. Flash d’un mélange d’hydrocarbures

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I.4. Flash d’un mélange d’hydrocarbures

 Température = 75°C

 Pression = 20 atm

Alimentation Vapeur Liquide Tendance à aller 


kmol/h kmol/h kmol/h en phase gaz

Méthane (C4) 4 3,9 0,1

Éthane (C2) 18 13,1 4,9

Propane (C3) 26 13,5 12,5

Butane (C4) 40 13,5 26,5

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N‐pentane (C5) 12 2,0 10,0

TOTAL 100 46 54

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I.4. Flash d’un mélange d’hydrocarbures

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II ‐ Principe de la distillation 

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II.1 ‐ Principe de la distillation – Mise en œuvre 

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II.1 ‐ Principe de la distillation – Mise en œuvre 

Alimentation Distillat Résidu

kmol/h kmol/h % kmol/h %


C1 4 4 8,7 0 –

C2 18 18 39,1 0 –

Coupure C3 26 22 47,8 4 7,4 Coupure

C4 40 2 4,4 38 70,4

C5 12 0 0 12 22,2

Total 100 46 100 54 100,0

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II.2. Application au fractionnement des gaz craqués 
alimentant le train froid de distillation d’un vapocraqueur

Coupes  Hydrocarbures

Fuel‐gas C1

Coupe C2 C 2
C2,       , …


Coupe C3 C3,       , …
 C 3

Coupe C4 C = = iC 4
1‐3         ,        , …
4

Coupe essence légère C5 à C7
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II.2. Application au fractionnement des gaz craqués 
alimentant le train froid de distillation d’un vapocraqueur

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II.2. Application au fractionnement des gaz craqués 
alimentant le train froid de distillation d’un vapocraqueur

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III ‐ Description du fonctionnement 
d’une colonne de distillation et 
matériel mis en œuvre 

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III.1. Présentation de la colonne

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III.1. Présentation de la colonne

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III.2. Condenseur et génération du flux liquide

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III.2. Condenseur et génération du flux liquide

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III.3. Rebouilleur et génération du flux vapeur

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III.4. Matériels de contactage liquide‐vapeur

 Plateaux à déversoir

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III.4. Matériels de contactage liquide‐vapeur

 Principaux types de plateaux

• Plateau à clapet
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• Plateau perforé • Plateau à calottes ou à


cloche
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III.4. Matériels de contactage liquide‐vapeur

• Plateau à soutirage total

• Plateau multipasses

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• Plateau à soutirage partielle

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III.4. Matériels de contactage liquide‐vapeur

 Garnissage

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IV ‐ Conditions de fonctionnement d’une 
colonne de distillation 

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IV. 1. Débits et pureté

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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 28


IV. 1. Débits et pureté

 Bilan matière global

t/j

Coupe propane (tête) 100,7

Coupe butane (fond) 299,3

Alimentation 400,0

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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 29

IV. 2. Pression de fonctionnement d’une colonne

 Nature de la pression

 Application : Justifier de la différence de pression entre le


dépropaniseur de vapocraqueur et le dépropaniseur de raffinerie.
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• Raffinerie : 16.5 bar abs


• Vapocraqueur : 8 bar abs
RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 30
IV. 2. Pression de fonctionnement d’une colonne

 Profil de pression
• Perte de charge par plateau
• Perte de charge dans le condenseur

 Régulateur de pression
• Pression constante
• Régulation de puissance de condensation
• P ‐> température d’ébulltion

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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 31

IV. 3. Températures d’opération

 Température de tête de colonne


• Liée à la pureté du produit de tête (à pression fixée)

Distillat              Léger Température

Distillat              Lourd Température

 Température de fond
• Liée à la pureté du produit de fond (à pression fixée)
• Si elle baisse cela indique une dégradation de la qualité due à la
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présence de constituants à plus bas point d’ébullition


• Si elle monte cela indique une amélioration de la qualité du résidu
RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 32
IV. 3. Températures d’opération

 Température de la charge
• À pression et composition constantes, la température de la charge
indique son état de vaporisation

 Température du ballon de reflux


• Dépend de la puissance de réfrigération sur les condenseurs

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Système de condensation par aérocondenseurs Système de condensation par cyclo frigorifique
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IV. 3. Températures d’opération

 Température des plateaux


• Reflet de la composition des produits qui transitent sur ce plateau.
• Si les produits s'alourdissent, la température augmente et elle
diminue dans le cas inverse. © 2015 ‐ IFP Training

RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 34


IV. 4. Reflux et chauffe

 Reflux et chauffe
• C'est le réglage de ces paramètres
qui permet d'obtenir les produits
désirés en quantité et en qualité.

Réparer si possible

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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 35

IV. 4. Reflux et chauffe

 Reflux et chauffe
• C'est le réglage de ces paramètres qui
permet d'obtenir les produits désirés
en quantité et en qualité.
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 37
 
Le cycle frigorifique
Principe de fonctionnement d’un cycle au propane

RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F

Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Chaleur et température

Différence de température  
Transmission de la chaleur du corps 
le plus chaud au corps le plus froid.

Chaleur perdue par le corps chaud 
=
Chaleur gagnée par le corps froid

Conclusion : Utilisation d’un corps 
plus froid pour refroidir le corps 
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souhaité

RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 2
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Le cas des basses températures

Pour refroidir un corps froid, il 
faut un corps plus froid capable 
de prendre de la chaleur. 

Mais s'il prend de la chaleur, il va 
s'échauffer et il ne pourra plus 
en prendre. 

Filtre ‐16°C

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Propane  ‐40°C
???
Propane ‐40°C
???

RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 3

Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Cahier des charges du cycle frigo

Un système frigorifique doit 
donc résoudre deux problèmes : 
AIR ou EAU
‐ créer artificiellement un corps 
froid (1) 

‐ éliminer à plus haute 
Fluide
température la chaleur  Procédé
absorbée par le corps froid (2) 
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Une grande quantité de chaleur : le changement d’état !


RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 4
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Chaleur et changement d’état
Si on chauffe une casserole remplie d'eau dans laquelle on a placé un thermomètre, 
on peut tracer le diagramme suivant : 

Au début la température de 
l'eau s'élève rapidement puis 
se stabilise à 100°C.

Tant qu'il reste de l'eau dans la 
casserole, la température se 
maintient à 100°C. 

Toute l'énergie fournie par la 
plaque de cuisson est absorbée 
par l'évaporation de l'eau.  Trois limitations importantes :

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‐ Pression  imposée 
‐ Impossible de revenir à l'état initial 
‐ Transferts d'énergie non mesurés 
RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 5

Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Changement d’état en laboratoire à pression atmosphérique

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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 6
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Changement d’état en laboratoire

Pression = 1 atmosphère

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Pression = 2 atmosphères

RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 7

Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Représentation du changement d’état

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100 120

RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 8
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Courbe d’équilibre liquide‐vapeur

On peut ainsi tracer le 
diagramme appelé courbe de 
tension de vapeur ou encore 
courbe d'équilibre liquide‐
vapeur

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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 9

Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Utilisation du changement d’état dans le cycle frigorifique

Propane

-1 atm 14 atm

14 atm

-1 atm
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- 42°C 60°C 100


- 42°C 120
60°C

RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 10
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Courbe d’équilibre liquide‐vapeur

Propane

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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 11

Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Enthalpie

Chaleur sensible = fonction (
DT, corps, masse, température)

Chaleur latente (changement 
d’état) = fonction (masse, corps, 
température)

Enthalpie = variation quantité 
d’énergie d’un corps
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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 12
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Le cycle frigorifique

© 2015 ‐ IFP Training
- 42°C 60°C

RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 13

Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Le cycle frigorifique

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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 14
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique

Exemple du cycle au propane

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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 15

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