03 Pro-Exp1 s3 g3 Cours 18-23 Avril
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PROFESSIONNALISANTE PRO/EXP1 GROUPE 3
INGENIEURS PRODUCTION
Thermodynamique appliquée aux traitements
pétroliers
HMD/ Centre IAP – 18 - 23 Avril 2015
M. Gonzalo TOVAR
Principaux constituants des produits
pétroliers
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production
Exemples de pétroles bruts
© 2015 ‐ IFP Training
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 2
1 – Composition détaillée d'un effluent en sortie de tête de
puits
CONSTITUANTS FIGURANT DANS UN RAPPORT PVT CONSTITUANTS NE FIGURANT PAS DANS LE RAPPORT
PVT
GAS INERTES : Azote : N2 EAU et SEL
Hélium : He
MERCURE (Hg)
Argon : Ar
MATIÈRES RADIOACTIVES NATURELLES (MRN)
GAZ ACIDES : Hydrogène sulfuré : H2S
DEPÔTS : DIVERS :
…………………
Calamine et rouille
Dioxyde de carbone : C02
…………………
Sulfure de fer (FeS)
HYDROCARBURES : FRACTIONS Méthane : C1 …………………
Fines de réservoir (sable, silt...)
LÉGÈRES : Éthane : C2 …………………
Hydrates
Propane : C3
…………………
…
Butanes : C4
MINÉRAUX : …………………
Carbonates (CO3= + …)
FRACTIONS Pentanes : C5
LOURDES : Sulfates (SO4= + ….)
…………………
Hexanes : C6
Sels
…………………
… C7+
…
…………………
AUTRES Mercaptans : R‐S‐H
COMPOSÉS SOUFRÉS : COLLOÏDAUX : Cire (= paraffines)
Sulfures : R‐S‐R’ …………………
Disulfures... : R‐S‐S‐R’… Asphaltènes
…………………
Naphténates
…………………
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COMPOSÉS ORGANIQUES Molécules d'hydrocarbures comprenant des …
: atomes de soufre, d'oxygène ou d'azote. …………………
PRODUITS Inhibiteurs de corrosion
CHIMIQUES Inhibiteurs d'hydrates (MeOH, MEG, DEG,LDHI…)
COMPOSÉS ORGA‐ Hydrocarbures contenant des métaux (nickel, AJOUTÉS :
NOMÉTALLIQUES : vanadium, potassium, cuivre, zinc, fer…), arsenic Désémulsifiants et antimousses...
(arsènes)…
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 3
Composition détaillée des effluents tête de puits
CONSTITUANTS INDIQUÉS DANS LE RAPPORT CONSTITUANTS NON INDIQUÉS DANS LE
PVT RAPPORT PVT
GAZ INERTES : Azote : N2 EAU ET SAUMURE
Hélium : He MERCURE (Hg)
Argon : A
SUBSTANCES RADIOACTIVES NORMALEMENT PRÉSENTES (NORM)
GAZ ACIDES : Hydrogène sulfuré : H2S
DÉPÔTS : DIVERS: Calamineetrouille
Dioxyde de carbone : CO2
Sulfuredefer(FeS)
HYDROCARBURES : FRACTIONS Méthane : C1 Finesderéservoir(sable,silt...)
LÉGÈRES : Éthane : C2 Hydrates
Propane : C3 …
Butanes : C4
MINÉRAUX: Carbonates (CO3= +…)
FRACTIONS Pentanes : C5
LOURDES : Hexanes : C6 Sulfates(SO4= +….)
… C7+ Sels
…
AUTRES COMPOSÉS Mercaptans : R‐S‐H
SOUFRÉS : Sulfures : R‐S‐R’ COLLOÏDAUX: Cire(=paraffines)
Disulfures... : R‐S‐S‐R’… Asphaltènes
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Naphténates
COMPOSÉS Molécules d’hydrocarbures comprenant des
ORGANIQUES : atomesdesoufre,d’oxygèneoud’azote. …
© 2015 ‐ IFP Training
COMPOSÉS Molécules d’hydrocarbures comprenant des Naphténates
ORGANIQUES : atomesdesoufre,d’oxygèneoud’azote. …
COMPOSÉS ORGANO‐ Hydrocarbures contenant des métaux (nickel, PRODUITS Inhibiteurs decorrosion
MÉTALLIQUES : vanadium, potassium, cuivre, zinc,fer…), arsenic CHIMIQUES Inhibiteurs d'hydrates (MeOH,MEG,DEG,LDHI…)
(arsènes)… AJOUTÉS : Désémulsifiants etanti‐mousse...
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 5
Composition détaillée des effluents tête de puits
CONSTITUANTS INDIQUÉS DANS LE RAPPORT CONSTITUANTS NON INDIQUÉS DANS LE
PVT RAPPORT PVT
GAZ INERTES : Azote: N2 EAU ET SAUMURE
Hélium: He MERCURE (Hg)
Argon: A
SUBSTANCES RADIOACTIVES NORMALEMENT PRÉSENTES (NORM)
GAZ ACIDES : Hydrogènesulfuré: H2S
DÉPÔTS : DIVERS: Calamineetrouille
Dioxydedecarbone: CO2
Sulfuredefer(FeS)
HYDROCARBURES : FRACTIONS Méthane: C1 Finesderéservoir(sable,silt...)
LÉGÈRES: Éthane: C2
Hydrates
Propane: C3
…
Butanes: C4
MINÉRAUX: Carbonates (CO3= +…)
FRACTIONS Pentanes : C5
LOURDES: Hexanes : C6 Sulfates(SO4= +….)
… C7+ Sels
AUTRES COMPOSÉS Mercaptans: R‐S‐H …
SOUFRÉS : Sulfures: R‐S‐R’ COLLOÏDAUX: Cire(=paraffines)
Disulfures...: R‐S‐S‐R’… Asphaltènes
© 2015 ‐ IFP Training
© 2015 ‐ IFP Training
COMPOSÉS Molécules d’hydrocarbures comprenant des
…
ORGANIQUES : atomesdesoufre,d’oxygèneoud’azote.
COMPOSÉS ORGANO‐ Hydrocarbures contenant des métaux (nickel, PRODUITS Inhibiteurs de corrosion
MÉTALLIQUES : vanadium, potassium, cuivre, zinc,fer…), arsenic CHIMIQUES Inhibiteurs d'hydrates (MeOH, MEG, DEG, LDHI…)
(arsènes)… AJOUTÉS : Désémulsifiants et anti‐mousse...
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 7
2 – Principaux dépôts : hydrates
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 8
3 – Principaux dépôts : particules minérales solides
CARBONATES
(CO3 + composé chimique)
SELS (Halite)
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SULFATES DE BARIUM
(SO42‐, Ba2+)
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 9
Propriétés des atomes de carbone et d’hydrogène
HYDROCARBURE
Hydrogène : H Carbone : C
2
1 3 1
Valence = 1 Valence = 4
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Une liaison simple Différents types de liaisons
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 10
Extrême variété d’hydrocarbures
Atome de CARBONE : HYDROCARBURES de
Valence 4 et forme et taille
différents types de extrêmement variées
liaisons
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 11
Classification en familles d’hydrocarbures
HC SATURÉS HC INSATURÉS
Paraffines Isoparaffines
Uniquement des liaisons C – Naphtènes
C simples Au moins une liaison C –
Aromatiques OléfinesC
normales double ou triple ou un cycle
Chaînes droites Chaînes ramifiées Cycles
benzénique
Cycles benzéniques Double(s) et/ou
triple(s) liaison(s)
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 12
Famille des N‐PARAFFINES (alcanes linéaires)
FORMULE CHIMIQUE GÉNÉRALE
Pour n atomes de
carbone…
… 2 atomes d’hydrogène pour
chaque atome de carbone…
CC n H
n H2n
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… plus un atome
d’hydrogène en chaque 2n++ 22
bout de chaîne.
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 13
Famille des N‐PARAFFINES (alcanes linéaires)
NOMENCLATURE
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Méthane : C1H4
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 14
Famille des N‐PARAFFINES (alcanes linéaires)
TEMPÉRATURE NORMALE D’ÉBULLITION
‐ 161,5 °C
‐ 89 °C
La température
‐ 42 °C
normale d’ébullition
augmente avec la ‐ 0,5 °C
longueur de chaîne ‐ 36 °C
carbonée
‐ 69 °C
‐ 98 °C
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‐ 126 °C
‐ 151 °C
‐ 174 °C
t°éb
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 15
Famille des N‐PARAFFINES (alcanes linéaires)
DENSITÉ À 15°C
0,505
La densité augmente 0,585
avec la longueur de
chaîne carbonée 0,631
0,664
0,688
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0,707
0,722
0,727
15
d4
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 16
Famille des PARAFFINES NORMALES
Nb atomes Formule
carbone chimique t°éb t°fusion d154
_
Méthane C1 C1H4 ‐ 161,5 °C
_
Éthane C2 C2H6 ‐ 89 °C
Propane C3
GAZ C3H8 ‐ 42 °C
_
0,505
_
Butane C4 C4H10 ‐ 0,5 °C 0 585
_
Pentane C5 C5H12 ‐ 36 °C 0 631
_
Hexane C6 C6H14 ‐ 69 °C 0 664
_
Heptane C7 C7H16 ‐ 98 °C 0 688
_
Octane C8
LIQUIDE C8H18 ‐ 126 °C
_
0 707
C9H20 ‐ 151 °C
Nonane C9 0,722
_
C10H22 ‐ 174 °C 0,727
Décane C10
_
Pentadécane C15 C15H32 ‐ 271 °C 0,766
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Eicosane C20 C20H42 ‐ 344 °C ‐ 36 °C
SOLIDE
Tricontane C30 C30H62 ‐ 450 °C ‐ 66 °C
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 17
Les principales familles d’hydrocarbures
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 18
Effluents des puits de production
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production
Sommaire
Caractérisation des effluents de puits
Planches
Annexes
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 2
Caractérisation des effluents
de puits
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 3
Caractérisation des effluents de puits
Remarque : il est à signaler que les effluents de puits peuvent contenir des
quantités variables (de quelques ppm à plusieurs dizaines de %) d’hydrogène
sulfuré (H2S) qui est un gaz EXTRÊMEMENT TOXIQUE!!! L’abaque de la
planche 2 détaille les effets physiologiques de l’H2S. Il en ressort que les effets
toxiques liés à ce gaz commencent vers 20 ppm volume dans l’air (les
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 4
Caractérisation des effluents de puits
Schéma typique d’une installation de test de puits
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Schéma type d’une installation de test de puits
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 5
Caractérisation des effluents de puits
Proportions de gaz et d’huile
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 6
Caractérisation des effluents de puits – essais de puits
Conditions normales :
1 atm.a
0 °C
…………………………………………
Conditions standard :
1 atm.a
G0 °F (≈ 15,6°C) ???
ou 15 °C ???
ou 0°C, 20°C,… ???
Pas vraiment « Standard » !!
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 7
Caractérisation des effluents de puits
Teneur en eau
WOR : Water Oil Ratio
• C’est le ratio volumique de la production d’eau à celle d’huile aux conditions standard :
E Débit Volumique Standard d'Eau
WOR = : (Sm3/Sm3)
H Débit Volumique Standard d'Huile
Water Cut
• C’est le ratio volumique de la production d’eau à celle de la production totale de liquide (Eau
+ Huile) aux conditions standard :
E Débit Volumique Standard d'Eau (Sm3/Sm3)
Water Cut = :
H + E Débit Volumique Standard d'Huile + Eau
• C’est un paramètre très utilisé pour la caractérisation des teneurs en eau, étant donné qu’il
est le résultat d’un essai normalisé pratique et très simple à mettre en œuvre.
Remarque : le BSW est toujours supérieur au Water Cut
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 8
Caractérisation des effluents de puits – contenu du puits
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 9
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Classification des réservoirs
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 11
Classification des réservoirs
Gisement de gaz ou d’huile
(Sm3/Sm3)
(Sm3/106 Sm3)
Classification des gisements en fonction du GOR des effluents de puits
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 12
Classification des réservoirs
Influence du GOR sur la qualité (⁰API) de l’huile
d
15.6
15.6
Sm3/Sm3
20 000
0,78 – 0,70
1 000 20 000
0,80 – 0,75
200 1 000
0,95 – 0,80
20 200
20 > 0,95
141,5
°API = – 131,5
60
sp.gr60
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(volatile), et par conséquent a une faible densité donc un ⁰API élevé.
Classification des réservoirs
Exemples de compositions d’effluents de puits
* **
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 14
2 – Rapport entre le GOR et la composition d'un effluent en
sortie de tête de puits
Méthane
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20045_a_A_ppt_09 ‐ EFFLUENTS DE PUITS 15
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Facteur volumétrique
de formation
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 17
Facteur volumétrique de formation
Cas d’un réservoir d’huile
Unité : m3 / Sm3
Exemple ci‐contre :
1,2/1 = 1,2
• Bo = ………… m3 / Sm3
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 18
Facteur volumétrique de formation
Cas d’un réservoir de gaz
Unité : m3/Sm3
Exemple ci‐contre :
• B’g = …………
5/1000 = 0,0005 Sm3/Sm3
• CGR = 1/1000 = 0,0001
………… Sm3/Sm3
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H Débit Volumique Standard de Condensats
CGR = :
G Débit Volumique Standard de Gaz
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 19
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Évolution des caractéristiques
de l’effluent de puits
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 21
Évolution des caractéristiques de l’effluent de puits
Exemple d’évolution de la production d’un gisement d’huile
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Évolution typique de la production d’un champ d’huile
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 22
Évolution des caractéristiques de l’effluent de puits
Évolution du GOR et de la pression de réservoir en fonction
du mécanisme de drainage
Huile produite (% de l’huile en place à l’origine)
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Huile produite (% de l’huile en place à l’origine)
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 23
Retenir l’essentiel
L’hydrogène sulfuré (H2S) est un gaz EXTRÊMEMENT TOXIQUE même à très faibles
concentrations dans l’air. Les effets toxiques liés à ce gaz commencent à des
concentrations aussi faibles que 20 ppm volume dans l’air. Il est mortel à des
concentrations des quelques centaines de ppm volume dans l’air. Autrement dit, moins
de 0,1% vol. !!!
Une huile produite d’un gisement à fort GOR est légère (volatile), et par conséquent a
une faible densité, ou un ⁰API élevé.
La composition d’un effluent et principalement la teneur en méthane informe
grandement sur le type de cet effluent : huile lourde, huile légère, gaz à condensats, gaz
sec.
Le Facteur volumétrique de Formation est un paramètre important pour l’Ingénieur
Réservoir. Il informe sur le volume à extraire du gisement pour une production d’1 m3
d’huile (ou de gaz dans le cas d’un gisement gazier).
Au cour de la vie d’un champ, les caractéristiques de l’effluent (GOR ou CGR, BSW…)
varient impliquant le plus souvent une adaptation régulière des installation de
traitement en surface.
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 24
Planches
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 25
Exemples de pétroles bruts
– Planche 1 –
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 26
Effets physiologiques de l’H2S
– Planche 2 –
1 ppm = 1 partie par million = 0,0001 %
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 27
Exemples de valeurs de GOR pour quelques pétroles bruts
– Planche 3 –
Sm3/Sm3
SUAKIN (Soudan) 1100
BRENT/STATFJORD 520
EKOFISK 370
ALWYN 200
HANDIL 200
A.B.K. 55 ‐ 180
LIKOUALA 80
MOYEN‐ORIENT (Medium) 55
VIC‐BILH 50
YANGA 30
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PARENTIS 13
MARIENBRONN 0
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 28
Constituants des effluents de puits
et des produits issus des installations de traitements
– Planche 4 –
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 29
Composition de quelques effluents de puits de gisements
d’huiles (données de 1980)
– Planche 5 –
(% molaire) Mer du Nord Moyen Orient
Impuretés 1,65 8,33
N2 Azote 0,41 0,10
H2S Hydrogène sulfuré – 2,50
CO2 Gaz carbonique 1,24 5,73
Hydrocarbures 98,45 91,67
C1 Méthane 46,54 23,32
C2 Éthane 7,40 5,56
C3 Propane 7,54 6,32
C4 Butanes 4,57 5,36
C5 Pentanes 3,01 2,33
C6+ Hexanes 2,27 2,75
C7 Heptanes 3,37 3,17
C8 Octanes 3,14 3,81
C9 Nonanes 2,32 3,32
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 30
Exemples de composition de condensats stabilisés
Condensats stabilisés
– Planche 6 –
(% molaire) du gaz ALRAR
Algérie
Impuretés –
N2 Azote –
H2S Hydrogène sulfuré –
CO2 Gaz carbonique –
Hydrocarbures 100
C1 Méthane –
C2 Éthane –
C3 Propane –
C4 Butanes 2,47
C5 Pentanes 28,18
C6 Hexanes 17,90
C7+ Heptanes 12,76
C8 Octanes 11,27
C9 Nonanes 8,30
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C10 Décanes 6,09
C11 Undécanes 3,91
C12+ Dodécanes et + 9,12
TOTAL 100
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 31
Composition de quelques effluents de puits de gaz naturels
(données 1980)
– Planche 7 –
Lacq Groningue San Salvo Frigg Hassi Ourengoï Uch Kapuni
profond Cupelio R’Mel
(% Volume)
France Pays‐bas (Réserve 2) Norvège Algérie CEI Pakistan Nouvelle
Zélande
Impuretés 26,1 15,25 30,08 0,70 6,24 1,3 71,4 43,8
CO2 Gaz carbonique 9,3 0,89 8,40 0,30 0,21 0,4 46,2 43,8
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C5+ Pentanes 3,6 1,0 0,7 1,6 0,9 1,6 0,8 1 ‐ 3
(*) Composition dépend des pressions aux séparateurs
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 33
Composition de quelques gaz commercialisés
(données 1980)
– Planche 9
–
Lacq Arzew Skikda Marsa El Brega Kenai Arun
(% Volume)
France Algérie Algérie Libye Alaska Indonésie
(Gazeux) (GNL) (GNL) (GNL) (GNL) (GNL)
Impuretés 0,43 0,71 1,25 – – 0,06
C6+ Hexanes – – – – – –
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 34
Principaux produits pétroliers
Méthanier
C1 Gas commercial OU
Canalisation de gaz
C2 Options
Usine pétrochimique
Éthylène Polyéthylène
(Vapocraqueur) Usine de polyéthylène
C3 Gaz de PétroleLiquéfié (GPL)
C4
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Raffinerie de pétrole
Brut stabilisé Produits de
C5+ (ou condensats stabilisés) raffinage
20045_a_A_ppt_09 ‐ EFFLUENTS DE PUITS 35
TEST
Vrai Faux
On ne trouve dans l'effluent de puits que des composés qui sont présents dans le réservoir. ●
………………..
Les produits chimiques ajoutés, tels que les inhibiteurs de corrosion, les inhibiteurs d'hydrates, etc. sont aussi présents dans l'effluent de puits.
Contrairement au H2S, le CO2 n'est pas un problème pour les champs de pétrole et ne demande pas un traitement particulier pour ●
l'éliminer de l'huile avant commercialisation.
Le CO2 est
……………….. un composé volatil. Il est donc majoritairement séparé avec le gaz associé par simple dégazage de l'huile. Il reste bien sûr une peu
de CO2 dans l'huile dégazée, ce qui ne pose aucun problème.
C'est la même chose pour l'H2S, sauf que l'H2S qui reste dans l'huile dégazée est parfois inacceptable en raison de son extrême TOXICITÉ ; une
opération spéciale d'adoucissement est alors nécessaire.
Outre les sédiments, le BSW d'un brut donne une indication de la quantité TOTALE d'H2O présent dans l'échantillon. ●
………………..
Seule l'eau libre (= liquide) peut être décantée pendant l'essai BSW. L’eau dissoute (humidité) n’est pas mesurée.
Un effluent de puits contenant environ 50% mol. de méthane (C1) est typiquement un effluent gazeux. ●
………………..
Ceci correspond généralement à la composition d'une huile légère (puisque c'est la composition MOLAIRE)
Bien que les deux se composent d’hydrocarbures C5+, les bruts stabilisés sont plus foncés que les condensats stabilisés en raison ●
de la présence de grandes quantités de molécules lourdes (C10/20+).
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………………..
Aux alentours de C20, les hydrocarbures ont une couleur jaunâtre (comme l’huile diesel). Au‐delà, leur couleur s’assombrit progressivement.
Sur de courtes distances, il est plus économique de transporter le gaz par pipeline plutôt que par méthanier. ●
………………..
Le seuil économique entre les deux techniques de transport de gaz est normalement aux alentours de 3000 à 4000 km.
20045_a_A_ppt_09 ‐ EFFLUENTS DE PUITS 36
Points essentiels à retenir
Un effluent de puits est en général un mélange de liquides (huile et eau), de gaz et de solides.
Il ne se compose pas exclusivement d'hydrocarbures et comprend diverses impuretés.
De nombreux paramètres sont utilisés pour caractériser un effluent de puits, par exemple le
GOR (ou CGR) pour le rapport gaz/huile, et le BSW pour la teneur en eau (et sédiments).
Plus le GOR de l'effluent est élevé (plus le taux de gaz associé par rapport au taux d'huile
stabilisée est élevé), plus le brut stabilisé est léger (et par conséquent plus sa densité °API
est élevée ).
En général, plus la teneur en méthane de l’effluent est élevée, plus le GOR est élevé.
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• Les gaz de pétrole liquéfiés (GPL) se composent principalement de propane (C3) et de butanes (C4).
• Les bruts stabilisés se composent essentiellement de pentanes et plus (C5+). C'est aussi le cas des
condensats stabilisés (ou essences naturelles), bien qu'ils soient globalement plus légers que les
bruts.
20045_a_A_ppt_09 ‐ EFFLUENTS DE PUITS 37
Nécessité de traitement sur site des effluents de puits
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EP 24315_a_A_ppt_01 ‐ Well effluent 38
Annexes
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EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 39
Unités
Conditions de référence
• Conditions Normales : P = 1 atm.a = 1.01325 Bar a & T = 0⁰C
• Conditions Standards : P = 1 atm.a = 1.01325 Bar a & T = 60⁰F (15.6⁰C) pour bbls
P = 1 atm.a = 1.01325 Bar a & T = 15⁰C pour m3
Abréviations
• Des exemples d’abréviations utilisés par les producteurs sont présentés ci‐
dessous :
− unités de volume :
» Sm3 : Standard m3
» SCF : Standard Cubic Feet
» STB : Standard Barrel
» MSCF : Thousand Standard Cubic Feet
» MMSCF : Million Standard Cubic Feet
» STOB : Stock Tank Oil Barrel
− unités de débit :
» SCFD : Standard Cubic Feet Daily
» STBD : Standard Barrel Daily
» STOBD : Stock Tank Oil Barrel Daily
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Conversions
• 1 Barrel = 0,159 m3
• 1 Sm3/Sm3 = 5,62 SCF/STB
EP 20008_c_F_ppt_00 ‐ Effluents puits production 40
Équilibre liquide‐vapeur des corps purs
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F
Vaporisation et condensation
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 2
Vaporisation et condensation d'un corps
pur à pression constante
Expérience de vaporisation
Expérience de condensation
Température d’ébullition
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Chaleur latente de changement d’état
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 3
Expérience de vaporisation
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 4
Expérience de vaporisation
Conditions
Étape Observations
opératoires
P = 10 atm Etat liquide.
1
T = 20°C
P = 10 atm Apport d’énergie : Tbutane liquide
2
T = 70°C Pas de changement d'état physique : chaleur sensible
P = 10 atm Début de la vaporisation
3
T = 80.8°C Tbutane liquide = Tvaporisation => liquide saturé
Vaporisation du butane à température constante
P = 10 atm
4 et 5 Chaleur ‐> vaporisation du butane : "chaleur latente"
T = 80.8°C
P = 10 atm Fin de la vaporisation : dernière goutte de liquide
6
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T = 80.8°C Tbutane vapeur= Tvaporisation => vapeur saturée
P = 10 atm Apport d’énergie : Tbutane vapeur
7
T = 100°C Pas de changement d'état physique : chaleur sensible
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 5
Expérience de vaporisation
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 6
Expérience de condensation
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On observe les mêmes étapes que lors de la vaporisation
• Tcondensation = Tvaporisation = 80.8 °C pour le butane à 10 atm.
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Température d’ébullition
Alcool Chlorure
Corps pur Eau Propane n‐butane Benzène Styrène
éthylique de vinyle
Teb normale
100 78.3 ‐42.1 ‐0.5 80.1 145.2 ‐13.4
(°C)
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 8
Vaporisation et condensation à différentes pressions
Teb (°C)
‐37 ‐28.5 ‐17.8 ‐9.6 ‐0.5 10.5 50.9 80.8 101 117
n‐butane
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 9
Courbe de tension de vapeur du n‐butane
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 10
Courbe de tension de vapeur des corps purs
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 11
Corps purs : à pression constante,
le changement d’état s’effectue à température constante
COURBE DE TENSION DE VAPEUR
Pression
Point
critique
LIQUIDE
(sous refroidi)
VAPEUR
(Surchauffée)
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Température
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 12
Courbes de tension de vapeur (ou de vaporisation)
Point critique – illustration avec le diagramme P‐V (n‐butane)
60 60
Pression (atm.a)
Pression (atm.a)
50 50
Point Point
critique critique
40 Pc= 37,5 atm.a 40
P3
30 30
P2
20 20
Ls Vs
Tc= 152
P1
°C
10 10
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0 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 1 10 100 1000
Température (°C) Volume spécifique
(cm3/g)
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 13
Courbes de tension de vapeur (ou de vaporisation)
Point critique – illustration avec le diagramme P‐V (n‐butane)
COMMENTAIRES
À une température donnée inférieure à la température du point critique, le diagramme de pression/volume Vs > Ls
Le segment LS/VS est appelé plateau de changement d'état et sa longueur, qui matérialise la différence en volume entre les deux phases, devient en
fait plus courte à mesure que la température et la pression augmentent.
Lorsque la pression et la température augmentent, en fait le volume par masse unitaire de la phase liquide augmente par expansion, alors que le
volume de la phase vapeur diminue sous l'effet de la pression.
La rupture en volume est finalement rendue nulle au point critique, où les propriétés des deux phases sont identiques, ce qui marque le point
terminal de la courbe de tension de vapeur.
Les conditions critiques communes aux deux phases sont définies par le volume critique VC, la pression critique PC et la température critique TC.
Un fluide supercritique connait une expansion continue (PAS DE CHANGEMENT DE L'ÉTAT PHYSIQUE) lorsqu'il est chauffé à une pression constante
(supérieure à la pression critique).
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 14
Chaleur latente de changement d’état
Unités :
• 1 kcal /kg = 4.185 kJ/kg
• 1kcal/kg = 1 th/t
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Butane ‐ 0,5 385 92
Benzène 80 393 94
Eau 100 2 256 539
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Utilisation de la courbe de tension de
vapeur d’un corps pur
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Détermination d’une tension de vapeur
P fixée : T = T ébullition
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T fixée : P = Tension de vapeur
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 18
Détermination d’une tension de vapeur
T sphère = 20°C : TV = ?
T sphère = 40°C : TV = ?
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 19
Courbes de tension de vapeur (ou de vaporisation)
Utilisation des courbes de tension de vapeur
2 8
..….
‐0,5 …..
‐42
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 20
Courbes Tension de Vapeur HC
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**
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Détermination d’une température de condensation
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T condensation vapeur = ?
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Lecture d’une courbe de tension de vapeur
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 23
Diagramme de phase global d'un corps pur
Identification des phases solide, liquide et vapeur sur un diagramme P‐T
Point triple
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 24
Diagramme de phase global d'un corps pur
Identification des phases solide, liquide et vapeur sur un diagramme P‐T
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Dans son état solide, le dioxyde de carbone est généralement appelé glace carbonique ou
glace sèche.
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 25
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Notion de volatilité
© 2015 ‐ IFP Training
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 27
Notion de volatilité
© 2015 ‐ IFP Training
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 28
Notion de volatilité
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Chaleur sensible et chaleur latente
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Diagrammes enthalpiques de corps purs
Quantités de chaleur impliquées dans le réchauffement et le refroidissement : enthalpies,
chaleur sensible, chaleur latente
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RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 32
Diagrammes enthalpiques de corps purs
Quantités de chaleur impliquées dans le réchauffement et le refroidissement : enthalpies,
chaleurs sensibles / latentes
COMMENTAIRES
À partir de l'état liquide par exemple, on peut ajouter de la chaleur à un corps pur à une pression (P) constante. La quantité de chaleur fournie à une
masse unitaire de fluide en fonction de la température (T°) mesure sa variation en enthalpie. Cette enthalpie est notée H et sa variation ΔH. Elle est
souvent exprimée en kJ/kg, parfois en kcal/kg ou en BTU/lb. Par rapport à un état de référence, elle donne la teneur en énergie de chaleur par masse
unitaire d'un corps pur.
Les graphes de P /T° et enthalpie/température de la figure ci‐dessus montrent le chemin suivi par un corps pur entre un point L dans la zone liquide
et un point V dans la zone vapeur. Ils permettent de clarifier la terminologie utilisée et la correspondance entre les conditions de P et de T° et
l'enthalpie.
Le liquide initial (L) est considéré, à une pression P, à une T° inférieure à son point d'ébullition. On dit qu'il est sous‐refroidi. Le réchauffement
progressif du liquide jusqu'à son point d'ébullition est obtenu en ajoutant de la chaleur sensible car elle produit une variation de T°. La différence hLs
‐ hL donne cette variation de chaleur sensible.
Par rapport à la différence de T° correspondante, elle permet de déterminer la capacité thermique c de la substance liquide pure. Nous avons donc :
c = (hLs – hL)/(tb – tL)
(hLs – hL) en kJ/kg; tb et tL en °C; c : capacité thermique en kJ/kg.°C
Sur un intervalle de T° peu étendu, la capacité thermique c peut être considérée constante. Les valeurs habituelles sont les suivantes :
• eau liquide à température basse 4,185 kJ/kg.°C
• hydrocarbures liquides 2,0 à 3,0 kJ/kg.°C
• glycérine 2,43 kJ/kg.°C
• mercure 0,138 kJ/kg.°C
Le liquide saturé (LS) commence à se vaporiser au point d'ébullition et sa vaporisation continue à T° constante. La quantité de chaleur nécessaire
pour obtenir le changement d'état est appelée enthalpie de vaporisation ou chaleur latente de vaporisation (Λ) : Λ = HVs – hLs
Les enthalpies de vaporisation à des T° suffisamment distantes de la T° critique vont de 250 à 420 kJ/kg pour les hydrocarbures, et environ 2000
kJ/kg pour l'eau.
À la fin de la vaporisation, la vapeur obtenue est dite saturée (VS). Durant la vaporisation, les deux phases présentes sont à l'équilibre liquide/vapeur
et sont saturées. Le nouvel apport de chaleur sensible à la vapeur augmente sa température et la fait sortir de ses conditions de saturation. Cela
indique une vapeur sèche ou surchauffée. HV ‐ HV mesure la chaleur sensible correspondante.
Comme pour la phase liquide, nous pouvons définir une capacité thermique moyenne c pour chauffer la vapeur au‐dessus d'un intervalle de
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T°donné. Les valeurs courantes pour les corps purs sont :
• 2 kJ/kg.°C pour la vapeur d'eau
• 1 kJ/kg.°C pour l'air
• 14,5 kJ/kg.°C pour l'hydrogène
On obtient l'inverse en retirant la chaleur. À partir d'une vapeur sèche, le chemin mène successivement au désurchauffage de cette vapeur jusqu'à la
saturation, puis à sa condensation avec la récupération de chaleur latente, appelée dans ce cas chaleur de condensation, puis au sous‐
refroidissement du liquide obtenu.
RPCI ‐ BA ELV‐02494_A_F 33
Équilibre liquide‐vapeur
des mélanges d’hydrocarbures
Paramètres physiques utilisés en production
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I. Vaporisation et
condensation d’un mélange à
pression constante
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 3
I.1. Vaporisation d’un mélange d’hydrocarbures
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CONDITIONS
ÉTAPE OBSERVATIONS
OPÉRATOIRES
P = 25 atm.a État liquide
t = ‐130°C Liquide sous‐refroidi
Chaleur sensible Tmélange
P = 25 atm.a Début de la vaporisation
t = BP Mélange à son point de bulle
Les deux phases sont saturées
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t = DP
Les deux phases sont saturées
P = 25 atm.a Chaleur sensible Tmélange
t = 30°C Vapeur surchauffée
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 5
I.2. Condensation d’un mélange d’hydrocarbures
Extraction de chaleur
© 2011 ‐ IFP Training
© 2011 ‐ IFP Training
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 7
I.3. Zone d’équilibre liquide‐vapeur
Application à un mélange 50/50 mol% méthane‐ éthane
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 9
Le mélange est plus lourd que le CH4
Le mélange est plus léger que le C2H6
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 10
II. Flash d’un mélange
d’hydrocarbures
1. Procédé de flash
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 11
II.1. Procédé de flash
Principe :
• Vaporisation partielle de la charge d’alimentation
• Séparation en continu des phases liquide et vapeur dans un ballon
de flash © 2011 ‐ IFP Training
é
é
• Mélange de la charge
d’alimentation à son
point de bulle
% vaporisé = 0
• Mélange de la charge
d’alimentation à son
point de rosée
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% vaporisé = 100
II.2. Pourcentage vaporisé de la charge d’alimentation
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d’alimentation
Différences de composition entre les 2 phases
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 15
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III. Étude de la composition des phases
liquide et vapeur dans un flash
1. Bilan matière et compositions
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 17
III. Étude de la composition des phase liquide et vapeur
dans un flash
CHARGE D’ALIM
FEEDSTOCK VAPEUR
VAPOR LIQUIDE
LIQUID
kmol/h kg/h kmol/h kg/h kmol/h kg/h
Éthane
Ethane 8 240 6,8
6.8 204.0 1,2
1.2 36.0
Propane 22 968 15,1
15.1 664.4 6,9
6.9 303.6
Iso‐butane
N‐butane 14 812 7,4
7.4 429.2 6,6
6.6 382.8
N‐butane
Iso‐butane 24 1 392 11,3
11.3 655.4 12,7
12.7 736.6
Iso‐pentane
N‐pentane 10 720 3,2
3.2 230.4 6,8
6.8 489.6
N‐pentane
Iso‐pentane 22 1 584 6,2
6.2 446.4 15,8
15.8 1 137.6
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TOTAL 100 5716 50,0
50.0 2629.8 50 3086.2
III. Étude de la composition des phase liquide et vapeur
dans un flash
COMPOSITION
COMPOSITIONEN % MOL
IN MOL%
Charge d’alim
Feedstock Phase vapeur
Vapor phase Phase liquide
Liquid phase
Éthane
Ethane 8 13.6 2.4
Propane 22 30.2 13.8
Iso‐butane
N‐butane 14 14.8 13.2
N‐butane
Iso‐butane 24 22.6 25.4
Iso‐pentane
N‐pentane 10 6.4 13.6
N‐pentane
Iso‐pentane 22 12.4 31.6
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TAUX DE RÉCUPÉRATION
RECOVERY RATE (%)
Charge d’alim
Feedstock (mol%) Phase vapeur (%)
Vapor phase (%) Phase liquide (%)
Liquid phase (%)
Éthane
Ethane 8 85.0% 15.0%
Propane 22 68.6% 31.4%
Iso‐butane
N‐butane 14 52.8% 47.2%
N‐butane
Iso‐butane 24 47.0% 53.0%
Iso‐pentane
N‐pentane 10 32.0% 68.0%
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N‐pentane
Iso‐pentane 22 28.2% 71.8%
III. Étude de la composition des phase liquide et vapeur dans
un flash
Bilan matière et compositions
• Remplir le diagramme de droite
avec les résultats précédents :
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© 2011 ‐ IFP Training
‐ La phase vapeur est plus riche en composants légers que la charge d’alimentation
‐ La phase liquide est plus riche en composants lourds que la charge d’alimentation
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 23
III. Étude de la composition des phase liquide et vapeur
dans un flash
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© 2011 ‐ IFP Training
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 25
IV. Étude des variables opératoires de flash
© 2011 ‐ IFP Training
© 2011 ‐ IFP Training
Influence de ces paramètres sur les phases liquide et vapeur sortant du ballon
• Composition : donnée dans chaque cas
• Débit : à déterminer avec le graphique de la diapositive 13
Cas de Base
Case de Base
Pression 10 atm
Température 75°C
% vaporisé 50%
Débit vapeur
Débit vapeur 50 kmol/h
Débit liquide
Débit liquide 50 kmol/h
Qualité vapeur
Qualité vapeur + légère que la charge
Qualité liquide
Qualité liquide + lourd que la charge
Commentaires:
Les composants plus volatils (plus légers) vont de
préférence dans la phase vapeur => la phase
vapeur est plus légère
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Les composants lourds se concentrent dans la
phase liquide => la phase liquide est plus lourde
Mais la séparation flash n’est pas sélective car on
retrouve des composants légers dans la phase
liquide (et des composants lourds dans la phase
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 vapeur) 28
IV. Étude des variables opératoires de flash
Cas N°1 – Augmentation de la température
Cas N°1
Cas N°1 Température
Température
Pression
Pression 10 atm
10 atm
Température
Température 81,5°C
81.5°C
% vaporisé
% vaporisé 70%
Débit vapeur
Débit vapeur 70 kmol/h
Débit Liquide
Débit liquide 30 kmol/h
Qualité vapeur
Qualité vapeur + lourde que pour le cas
de base
Qualité liquide
Qualité liquide + lourd que pour le cas
de base
Commentaires:
Commentaires:
Le débit de vapeur lorsque la température :
Davantage de composants légers circulent dans la
phase vapeur (en kmol/h)
Mais aussi, davantage de composants lourds sont
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vaporisés avec l’ de température, engendrant
ainsi une phase vapeur plus lourde que le cas de
base. Inversement, le mélange liquide est plus
riche en composants lourds.
=> Une de température accroit la sélectivité de la
phase liquide (+ lourde) au détriment de la phase
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013
vapeur (+ lourde). 29
Cas N°2
Cas N°2 Température
Température
Pression
Pression 10 atm
10 atm
Température
Température 68°C
68°C
% vaporisé
% vaporisé 30%
Débit vapeur
Débit vapeur 30 kmol/h
Débit liquide
Débit liquide 70 kmol/h
Qualité vapeur
Qualité vapeur + légère que pour le cas
de base
Qualité liquide
Qualité liquide + léger que pour le cas
de base
Commentaires:
Le débit de liquide lorsque la température
Moins de composants lourds sont vaporisés,
© 2011 ‐ IFP Training
engendrant ainsi une phase vapeur plus légère que
le cas de base, mais puisque la température
diminue, davantage de composants volatils restent
dans la phase liquide.
=> Une de la température mène à une meilleure
sélectivité de la phase vapeur (+ légère) au
détriment de la phase liquide.
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 30
IV. Étude des variables opératoires de flash
Cas N°3 – Augmentation de la pression
Cas N°3 Pression
Pression 11,5 atm
Température 75°C
% vaporisé 30%
Débit vapeur
Débit vapeur 30 kmol/hr
Débit liquide
Débit liquide 70 kmol/hr
Qualité vapeur
Qualité vapeur + légère que pour le cas
de base
Qualité liquide
Qualité liquide + léger que pour le cas
de base
Commentaires :
Commentaires :
Même résultat qu’avec une de température à P =
cte
Débit de liquide lorsque la Pression
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Moins de composants lourds sont vaporisés,
menant à phase vapeur plus légère, mais puisque
la pression , plus de composants volatils restent
dans la phase liquide.
=> Une de pression conduit à une meilleure
sélectivité de la phase vapeur (+ légère) au
détriment de la phase liquide.
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 31
% vaporisé
% vaporisé 70%
Débit vapeur
Débit vapeur 70 kmol/h
Débit liquide
Débit liquide 30 kmol/h
Qualité vapeur
Qualité vapeur + lourde que pour le cas
de base
Qualité liquide
Qualité liquide + lourd que pour le cas
de base
Commentaires :
Commentaires :
Même résultat qu’avec une de température à P =
cte
Le débit de vapeur lorsque la pression
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Davantage de composants légers circulent dans la
phase vapeur (en kmol/h) mais aussi davantage de
composants lourds sont vaporisés avec la de
pression, générant ainsi une phase vapeur + lourde
que le cas de base. Inversement, la phase liquide
est plus riche en composants lourds. La sélectivité
de la phase liquide est donc améliorée. 32
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013
IV. Étude des variables opératoires de flash
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 33
IV. Étude des variables opératoires de flash
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Temperature
Température 94°C
% vaporisé 50%
Débit vapeur
Débit vapeur 50 kmol/h
Débit liquide
Débit liquide 50 kmol/h
Qualité vapeur
Qualité vapeur Légèrement plus lourde
que pour le cas de base
Qualité liquide
Qualité liquide Sensiblement plus léger
que pour le cas de base
Commentaires:
Débit de vapeur = débit de liquide = 50%
=> Le ballon de flash est opéré sur la même
courbe d’iso‐pourcentage vaporisé que le cas de
base
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La vapeur est sensiblement + lourde que pour le
cas de base
Le liquide est sensiblement + léger que pour le cas
de base
=> Global : la sélectivité de l’opération de flash est
réduite. Cela est du à une différence de volatilité
plus basse à une P et une T + élevées
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 35
IV. Étude des variables opératoires de flash
Composition Pureté
Variable
Liquide Vapeur Liquide Vapeur
Pression et température
plus élevées
+ léger + lourde
Débit de liquide et
débit de vapeur
maintenus constants Pression et température
plus basses
+ lourd + légère
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© 2011 ‐ IFP Training
RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 37
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V. Implémentation d’un contre‐courant
liquide‐vapeur
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 39
V. Implémentation d’un contre‐courant liquide‐vapeur
Principe de la colonne de distillation
• Répétitions successives du procédé
flash :
La phase vapeur devient de plus en
plus légère (càd plus pure) en
remontant à travers le nombre y de
ballons flash
La phase liquide devient de plus en
plus lourde (càd plus pure) en
s’écoulant à travers le nombre x de
ballons flash
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Schéma du procédé de
distillation
La pureté du distillat dépend :
• Du débit de liquide et de
vapeur dans la colonne
• Du nombre total de plateaux
(càd ballon flash +
échangeur)
• La répartition des plateaux
entre x et y
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 41
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VI. Application aux mélanges binaires
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 43
VI. Application aux mélanges binaires
Mélanges binaires
• 1 composant léger, càd le plus volatil
• 1 composant lourd, càd le moins volatil
lourds
Correspondance
entre le point de
bulle et la
composition du
mélange
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 45
VI. Application aux mélanges binaires
Étude de cas
Objet
• Souligner la relation entre :
− La pression et la température
− La composition du mélange d’HC à différents endroits de la colonne
Travail à effectuer
• Déterminer la pureté des produits aux endroits de la colonne où la
température est indiquée en utilisant la courbe de référence donnée
sur la diapositive précédente
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 47
VI. Application aux mélanges binaires
Cas N°2
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RC ‐ BA ELV ‐ 08234_A_F ‐ Rév. 0 du 08/04/2013 49
VI. Application aux mélanges binaires
Cas N°4
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel
Sommaire
Gaz Idéal
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 2
Gaz idéal
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 3
Loi des Gaz idéaux
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 4
Loi des Gaz parfaits
Le comportement d’un gaz parfait, irrespectueux du type de gaz,
est caractérisé par une loi appelée: la loi des gaz parfaits ou loi
d’Avogadro, qui se décompose sous la forme de:
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 5
Applications:
Calculez le volume molaire pour les deux cas suivants:
‐ Aux conditions normales: (t = 0°C or T = 273.15K ; P = 1 atm.a = 1.013 bar.a)
Les valeurs bien‐connues sont obtenues: Vm = 22.42 Nm3/kmol
Vm = 23.70 Sm3/kmol
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 6
Loi des Gaz parfaits : Applications
b – Densité des gaz idéaux
La densité de chaque gaz d’une masse molaire M (en kg/kmol) est donnée par l’équation
suivante:
Vm en m3/kmol
Pour un gaz idéal :
densité en kg/m3
M masse molaire en kg/kmol
T température en K
P pression en bar.a
R constante universelle du gaz = 0.08314 m3.bar/°K.kmol
Application:
L’air est composé essentiellement d’azote (MN2 = 28 kg/kmol) et d’oxygéne (MO2 = 32
kg/kmol) et a une masse molaire de Mair = 29 kg/kmol.
Calculez la densité de l’air dans des conditions normales (0°C et 1 atm.a.)
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P= 1.013 bar.a
T= 273.15 K 29 × 1.013
= = 1.294 Kg/m3
0.08314 × 273.15
R= 0.08314
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 7
Loi des Gaz parfaits : Applications
La gravité spécifique ou densité d’un gaz idéal par rapport à l’air (sp.gr.gas) peut être obtenue
par l’équation suivante:
Ainsi nous obtenons: M en kg/kmol
Application:
Calculons la densité de H2S par rapport à l’air
MH2S = 34 kg/kmol
34
Sp.gr. H2 S = = 1.17
29
Dans le cas d’une fuite de gas riche en H2S, à quel niveau est ce que l’H2S s’accumule?
…………………………………………………………….
At lower levels
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Sur une plateforme, à quel niveau sont situés les équipements de détection H2S, s’il y a un
…………………………………………………………….
risque de fuite? En point bas.
………………………………………………………………………
Justifiez l’utilisation sur plateforme des caillebotis. Pour éviter l’accumulation d’H2S.
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 8
Loi des Gaz parfaits : Applications
Qm débit massique kg/h
Qv débit volumique m3/h
densité kg/m3
Si le fluide est un gas idéal: ρ =M . P/R . T ; où M est la masse molaire du gaz, et P et T sont
les conditions en débit, les débits volumique Qv et massique Qm sont liés par l’équation:
Qv en m3/h Qm en kg/h
T en K P en bar.a
M en kg/kmol R = 0.08314
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 9
Loi des Gaz parfaits : Applications
Application:
Calculez le débit volumique d’air instrument (aux conditions process) à partir d’un débit
massique.
Débit massique: Qm = 2000 kg/h
Température: T = 393.15 K
Pression: P = 8.013 bar.a
Masse molaire de l’air: Mair = 29 kg/kmol
0.08314 × 393.15
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Débit volumique: Qv = 2000 ×
29 × 8.013
= 281.3 m3/h
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 10
Loi des Gaz parfaits : Applications
d – Correction des débits volumiques
A débit massique constant et pour un gaz parfait donné, les équations précédentes montrent
que si la pression et la température varient, l’expression Qv.P/T reste constante. Pour les
conditions 1 et 2, nous avons donc:
or
Cette expression est habituellement utilisée pour un débit volumique de gaz dans des
conditions normales ou standard.
Les conditions normales sont définies comme suit: t = 0°C (273 K), P = 1 atm.a = 1.013 bar.a ce
qui correspond à un débit exprimé en normal m3 par heure (Nm3/h).
Pour déterminer le débit normal à partir des conditions mesurées, on déduit:
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QV en m3/h
T en K
P en bar.a
QVNC en Nm3/h
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 11
Loi des Gaz parfaits : Applications
Application:
Quel serait le précédent débit volumique d’air dans les conditions normales?
273.15 8.013
Débit normal: Qv = 281.3 × ×
393.15 1.013
= 1546 Nm3/h
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 12
Loi des Gaz parfaits : mélange et pression partielle – Loi de
Dalton
Si nous considérons un mélange de gaz dans des conditions données exercant une
pression totale P, il est souvent nécessaire de connaître la participation de chaque
composant dans le mélange de gaz pour déterminer cette pression totale.
La pression partielle exercée par un composant particulier “i”, est notée (PPi).
Elle est définie par la pression que ce composant exercerait si il occupait le volume
total de l’enceinte.
Cette définition est bien entendu valide pour un débit, comme représenté ci‐
dessous.
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 13
Loi des Gaz parfaits : mélange et pression partielle – Loi de
Dalton
Si ni est le débit molaire du composant “i”, la définition précédente de pression partielle
nous donne la loi suivante:
La loi des gaz parfaits peut être appliquée au mélange de gaz dans sa totalité, en spécifiant
N, le débit molaire total N = Σni. On obtient alors:
La pression totale P exercée par le mélange est égale à la somme des pressions
partielles de chacun des composants.
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 14
Comportement des fluides réels
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 15
Définition du facteur de compressibilité
Les différences de comportement entre un fluide réel et un gaz parfait peuvent être identifié
en comparant les variations de volume entre ces deux fluides, avec la pression et la
température. Le facteur de compressibilité permet de définir l’écart entre le réel et
l’approximation des gaz parfaits.
En conséquence:
Donc:
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Z représente, par son écart avec la valeur 1, le comportement d’un gaz non parfait.
Plus Z est proche de 1, plus le comportement du gaz est proche de celui du gaz parfait.
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 16
Définition du facteur de compressibilité
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 17
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Diagrammes
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 19
Diagramme d’Amagat
Le diagramme d’Amagat, donne la variation de Z, avec la pression, et la température.
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 20
Diagramme d’Amagat
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Commentaires:
Le gaz du réservoir ou celui des séparateurs sont saturés, et ne peuvent donc pas être
considéré comme idéaux (facteur de compressibilité inférieur à 1).
Abaques rarement utilisées
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 21
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Conception des équations d’état
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EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 23
Conception des équations d’état
Les équations d’état ont pour objectif de représenter le comportement des fluides par une
expression mathématique f(P,V,T,n) = 0.
La première fut l’équation d’état de Van der Waals (1872) qui modifie la loi d’état des gaz parfaits
en introduisant deux termes de correction:
• La pression idéale du gaz est réduite pour tenir compte des forces intermoléculaires
existantes dans les gaz réels. Le facteur de correction correspondant, appelé pression de
“liaison”, est égal à a/V².
a
Preal gas Pideal gas
V2
• Le volume idéal de gaz est augmenté d’un facteur b qui prend en compte le volume réel. b
dépend du type de gaz et est appelé co‐volume:
Vreal gas Videal gas b
a
P (V b) RT
V 2 Equation de Van der Waals.
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 24
Conception des équations d’état
A partir de la fin du 19eme siècle jusqu’ à actuellement, plusieurs équations d’état ont été
développées pour une représentation plus proche de la réalité: Clausius (1880), Berthelot
(1900), Benedict‐ Webb‐Rubins (1940), Redlich‐Kwong, etc. La dernière, l’équation d’état
Redlich‐Kwong, apparue en 1949, se rapproche de l’équation de Van der Waals:
Equation d’état de Redlich‐Kwong (1949)
Depuis son origine, cette équation empirique a subi plusieurs remaniements afin d’affiner
les simulations. La dernière itération (Soave‐Redlich‐Kwong et Peng‐Robinson) est
mondialement utilisée pour calculer les propriétés thermodynamiques des fluides.
Pour un coprs pur, les paramètres a and b peuvent être déterminés à partir des conditions
critiques TC et PC:
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On en déduit alors, a et b, et enfin le facteur critique de compressibilité ZC:
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 25
Conception des équations d’état
L’équation de Redlich‐Kwong a subi plus de 700 modifications depuis 1949. Parmi les
formes les plus utilisées on a:
• l’équation d’état de Soave‐Redlich‐Kwong (SRK, 1972)
On parle de gaz parfait pour le comportement d’un gaz mais il ne s’agit pas à proprement
parler d’une propriété:
• A basses pressions et à des conditions éloignées de l’enveloppe de phase, les gaz
peuvent être considérés parfaits.
• Les gaz de séparateurs NE PEUVENT PAS être considérés comme parfaits.
Pour les gaz réels, le facteur de compressibilité représente l’écart de comportement avec
le gaz parfait et corrige la loi des gaz parfaits.
Les équations d’états ont pour but de représenter le comportement des fluides réels en
utilisant une expression mathématique f(P,V,T,n) = 0,
• Les défis en EOS sont de pouvoir bien prédire les déviations du modèle parfait.
• Généralement les équations d’état ne permettent pas de prédire avec précision les
densités de liquide.
• Il existe de nombreux modèles EOS, mais aucun d’universel.
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• SRK et PR (ou des versions modifiées de ces équations) sont généralement utilisées
pour tous les cas des procédés de séparation pétrole et gaz.
EP 21065_a_F_ppt_02 ‐ Gaz idéal et gaz réel 27
Absorption – Stripping
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Absorption
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RPCI ‐ DT AST ‐ 05611_A_F ‐ Rév.1 du 30/09/2015 3
Principe de l’absorption
Absorbeur :
• Colonne à plateaux ou garnissage
• Réalisation d’un contre‐courant
• Entrée: huile pauvre / gaz riche
• Sortie: huile riche / gaz pauvre
(sec / épuré)
Choix de l’huile
• Capacité à solubiliser les
constituants à récupérer
− Essence pour les C3‐C4
− Eau
− Solvant chimique pour gaz acides
− Glycol pour sécher un gaz
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• Absorption avec ou sans réaction
chimique
• Désorption par stripage
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Mise en œuvre industrielle de l’absorption
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• Ruissellement du liquide sur une surface étendue et son léchage par
la vapeur
RPCI ‐ DT AST ‐ 05611_A_F ‐ Rév.1 du 30/09/2015 5
Mise en œuvre industrielle de l’absorption
Temps de contact:
• Nombre de plateaux et
épaisseur du liquide
• Volume de garnissage
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RPCI ‐ DT AST ‐ 05611_A_F ‐ Rév.1 du 30/09/2015 7
Stripping
Récupération de
constituants volatils dans
un flux liquide
• Chaleur
• Injection d’un courant
gazeux inerte
Conditions opératoires
• Différentes de celles
de l’absorbeur
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RPCI ‐ DT AST ‐ 05611_A_F ‐ Rév.1 du 30/09/2015 9
Unité de lavage aux amines du gaz acide d’une HDS de
gazoles
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• Caractéristiques de
quelques amines
(d’après UNION
CARBIDE CHEMICALS
COMPANY)
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RPCI ‐ DT AST ‐ 05611_A_F ‐ Rév.1 du 30/09/2015 11
Décarbonatation de gaz de synthèse
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I. Notion de volatilité
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 3
I.1. Courbe de tension de vapeur des corps purs
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 5
I.2. Température d’ébullition
Températures d’ébullition
normales (P= 1 atm)
Méthane (CH4) ‐ 165,5°C
Éthane (C2H6) ‐ 89°C
Propane (C3H8) ‐ 42°C
Iso‐butane (C4H10) ‐ 12°C
N‐butane (C4H10) ‐0,5°C
Iso‐pentane (C5H12) + 28°C
N‐pentane (C5H12) +36°C
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 7
I.4. Flash d’un mélange d’hydrocarbures
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Température = 75°C
Pression = 20 atm
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N‐pentane (C5) 12 2,0 10,0
TOTAL 100 46 54
I.4. Flash d’un mélange d’hydrocarbures
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 11
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C2 18 18 39,1 0 –
C4 40 2 4,4 38 70,4
C5 12 0 0 12 22,2
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 13
II.2. Application au fractionnement des gaz craqués
alimentant le train froid de distillation d’un vapocraqueur
Coupes Hydrocarbures
Fuel‐gas C1
Coupe C2 C 2
C2, , …
Coupe C3 C3, , …
C 3
Coupe C4 C = = iC 4
1‐3 , , …
4
Coupe essence légère C5 à C7
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 15
II.2. Application au fractionnement des gaz craqués
alimentant le train froid de distillation d’un vapocraqueur
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 17
III.1. Présentation de la colonne
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 19
III.2. Condenseur et génération du flux liquide
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III.3. Rebouilleur et génération du flux vapeur
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Plateaux à déversoir
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 23
III.4. Matériels de contactage liquide‐vapeur
• Plateau à clapet
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• Plateau multipasses
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• Plateau à soutirage partielle
III.4. Matériels de contactage liquide‐vapeur
Garnissage
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 27
IV. 1. Débits et pureté
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t/j
Alimentation 400,0
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 29
IV. 2. Pression de fonctionnement d’une colonne
Nature de la pression
Profil de pression
• Perte de charge par plateau
• Perte de charge dans le condenseur
Régulateur de pression
• Pression constante
• Régulation de puissance de condensation
• P ‐> température d’ébulltion
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 31
IV. 3. Températures d’opération
Distillat Léger Température
Distillat Lourd Température
Température de fond
• Liée à la pureté du produit de fond (à pression fixée)
• Si elle baisse cela indique une dégradation de la qualité due à la
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Température de la charge
• À pression et composition constantes, la température de la charge
indique son état de vaporisation
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Système de condensation par aérocondenseurs Système de condensation par cyclo frigorifique
RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 33
IV. 3. Températures d’opération
Reflux et chauffe
• C'est le réglage de ces paramètres
qui permet d'obtenir les produits
désirés en quantité et en qualité.
Réparer si possible
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RC ‐ DT BIN ‐ 01164_A_F 35
IV. 4. Reflux et chauffe
Reflux et chauffe
• C'est le réglage de ces paramètres qui
permet d'obtenir les produits désirés
en quantité et en qualité.
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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Chaleur et température
Différence de température
Transmission de la chaleur du corps
le plus chaud au corps le plus froid.
Chaleur perdue par le corps chaud
=
Chaleur gagnée par le corps froid
Conclusion : Utilisation d’un corps
plus froid pour refroidir le corps
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souhaité
RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 2
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Le cas des basses températures
Pour refroidir un corps froid, il
faut un corps plus froid capable
de prendre de la chaleur.
Mais s'il prend de la chaleur, il va
s'échauffer et il ne pourra plus
en prendre.
Filtre ‐16°C
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Propane ‐40°C
???
Propane ‐40°C
???
RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 3
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Cahier des charges du cycle frigo
Un système frigorifique doit
donc résoudre deux problèmes :
AIR ou EAU
‐ créer artificiellement un corps
froid (1)
‐ éliminer à plus haute
Fluide
température la chaleur Procédé
absorbée par le corps froid (2)
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Chaleur et changement d’état
Si on chauffe une casserole remplie d'eau dans laquelle on a placé un thermomètre,
on peut tracer le diagramme suivant :
Au début la température de
l'eau s'élève rapidement puis
se stabilise à 100°C.
Tant qu'il reste de l'eau dans la
casserole, la température se
maintient à 100°C.
Toute l'énergie fournie par la
plaque de cuisson est absorbée
par l'évaporation de l'eau. Trois limitations importantes :
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‐ Pression imposée
‐ Impossible de revenir à l'état initial
‐ Transferts d'énergie non mesurés
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Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Changement d’état en laboratoire à pression atmosphérique
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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 6
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Changement d’état en laboratoire
Pression = 1 atmosphère
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Pression = 2 atmosphères
RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 7
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Représentation du changement d’état
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100 120
RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 8
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Courbe d’équilibre liquide‐vapeur
On peut ainsi tracer le
diagramme appelé courbe de
tension de vapeur ou encore
courbe d'équilibre liquide‐
vapeur
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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 9
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Utilisation du changement d’état dans le cycle frigorifique
Propane
-1 atm 14 atm
14 atm
-1 atm
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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 10
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Courbe d’équilibre liquide‐vapeur
Propane
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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 11
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Enthalpie
Chaleur sensible = fonction (
DT, corps, masse, température)
Chaleur latente (changement
d’état) = fonction (masse, corps,
température)
Enthalpie = variation quantité
d’énergie d’un corps
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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 12
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Le cycle frigorifique
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- 42°C 60°C
RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 13
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Le cycle frigorifique
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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 14
Principe de fonctionnement du cycle frigorifique
Exemple du cycle au propane
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RPCI ‐ EN FRO 03332_A_F 15