Physique 1S2 (Orig)
Physique 1S2 (Orig)
Physique 1S2 (Orig)
1S
Proposé par M. Diop & M. Salane
Professeurs au Lycée de Bambey
On pousse une caisse de poids P = 400 N, de A vers D, selon le trajet ABCD (voir
figure ci-contre). Le parcours horizontal CD a pour longueur = 4 m.
La caisse est soumise à une force de frottement f , d’intensité constante f = 50 N,
opposée à tout instant au vecteur vitesse du point M.
1) Calculer :
a) Le travail W(P) effectué par le poids P de la caisse le long du trajet ABCD ;
b) Le travail W(f) de la force de frottement sur le même trajet.
2) Calculer pour le trajet enligne droite AB :
a) Le travail W' (P) du poids P ;
b) Le travail W' (f) de la force de frottement f
Conclure.
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 4
Exercice 5
Exercice 6
Un pendule simple est constitué d'une bille de petite dimension, de masse m=50g,
reliée à un support fixe par un fil inextensible de longueur L = 60,0 cm et de masse
négligeable.
On écarte ce pendule de sa position d'équilibre d'un angle 0=30° et on le lâche
sans vitesse initiale.
Exercice 7
L'eau d'un barrage est amenée à la turbine de la centrale électrique par une
conduite forcée. La dénivellation entre le barrage et la turbine est h = 800m.
Exercice 8
Exercice 9
Une brique (B) de masse M = 1kg est entraînée à vitesse constante v = 0,4 m/s sur
une table plane et horizontale par un contrepoids (C) de masse m = 0,2 kg.
1) Enoncer le principe de l’inertie.
2) Faire le bilan des forces qui s’exercent sur le contrepoids (C). Calculer
l’intensité de ces forces.
3) Même question pour les forces qui
s’exercent sur la brique (B). Le
contact entre la brique et la table
a-t-il lieu avec ou sans
frottement ? Justifier votre
réponse.
4) Calculer la puissance développée :
- par le poids P du contrepoids
(C) ;
- par la réaction R de la table sur
la brique.
Exercice 10
Une barre est maintenue horizontale par l’intermédiaire d’un fil métallique et d’un
fil de coton. Les deux fils sont verticaux ; le fil métallique a une constante de
torsion C et le fil de coton exerce sur la barre un couple négligeable.
Calculer le travail du couple de torsion lorsque :
1) On écarte la barre de 90° par rapport
à sa position d’équilibre ;
2) La barre passe de sa position où elle
est écartée de 90° par rapport à sa
position d’équilibre, à la position où
elle est écartée de 45° ;
3) La barre passe de la position où elle
est écartée de 45° par rapport à sa
position d’équilibre, à la position
d’équilibre.
Conclure. On donne C = 4,0.10-2 N.m rad-1.
Exercice 11
Exercice 13
Un ressort est enfilé sur une tige horizontale. Sa raideur est k. On tire
horizontalement avec la main lentement jusqu’en A. Soit F la force de traction et
O la position où le ressort n’est ni allongé ni comprimé.
1) Quel est le travail de F quand l’extrémité du ressort vient de O jusqu’en A ?
2) Même question pour le déplacement AB.
3) Même question pour le déplacement BC.
4) Même question pour le déplacement OABC.
5) Même question pour le déplacement OC.
Quelle conclusion peut-on en tirer ?
k = 20N/m; a = 5 cm; b = 10 cm; c = 7 cm
Exercice 14
Un solide de masse m = 300 g est suspendu à l’extrémité d’un ressort qui s’allonge
de 8,6 cm lorsque l’ensemble est en équilibre.
1) Quel est le coefficient de raideur du ressort ?
Un opérateur soulève le solide de 6 cm, il lâche le solide sans lui communiquer de
vitesse. Quel sera le mouvement ultérieur du solide s’il n’y a pas de frottement ?
2) Quel est le travail de la tension du ressort lorsque le solide passe à 3 cm
avant et après la position d’équilibre ?
Exercice 15
m(g) 10 20 30 40 50 60 70 100
(mm) 5 9,5 15 20,5 25 30 35,5 51
( )
1) Tracer la courbe T = f ; en déduire le coefficient de raideur de ce
ressort.
2) Le ressort n’étant pas chargé, on tire progressivement sur une de ses
extrémités de manière à ce qu’il mesure 15 cm. Déterminer le travail de la
force qui a permis cet allongement.
3) On place à l’extrémité du ressort une masse de 80 g. Le ressort s’allonge. On
tire alors progressivement sur la masse de manière à atteindre la limite
d’élasticité de ce ressort. Calculer le travail de la force qui a permis
d’obtenir ce résultat.
Exercice 16
Exercice 17
Un mobile A de masse 100 g pouvant glisser sur une règle à coussin d’air incliné
d’un angle = 30° sur l’horizontale est abandonné sans vitesse initiale.
1) Quelle est la vitesse d’arrivée au bas de la règle après un parcours de 2
mètres ?
2) Ensuite le mobile glisse avec frottement sur une table horizontale. Les
frottements sont décrits par une force constante d’intensité 1,5 N,
constamment opposée à la vitesse. Quelle est la distance que franchit le
solide avant de s’arrêter ?
Exercice 19
Exercice 20
Un solide de masse m = 100 g est enfilé sur une tige horizontale sur laquelle il peut
glisser. Il est attaché à un ressort, à spires non jointives, de constante de raideur
k = 20 N.m-1 dont l’autre extrémité est fixe et qui est aussi enfilé sur la tige.
On tire sur le solide en allongeant le ressort. Quand son allongement vaut 6 cm, on
lâche le solide sans lui communiquer de vitesse.
1) Avec quelle vitesse le solide repasserait-il par sa position d’équilibre s’il n’y
avait pas de frottement ?
2) Lorsqu’il passe pour la première par sa position d’équilibre, le solide est
animé d’une vitesse de 0,53 m/s. Evaluer la force de frottement exercée par
la tige sur le solide en la supposant constante.
Exercice 21
Une tige est mobile sans frottement dans un plan vertical, autour d’un axe
horizontal , passant pratiquement par l’une de ses extrémités. Son moment
1
d’inertie, par rapport à cet axe est J = ml 2 où m est la masse de la tige et sa
3
longueur. Avec un maillet, on lui donne un coup très bref de sorte que la tige
quitte sa position d’équilibre avec une vitesse angulaire . Calculer sachant que
la tige s’écarte d’un angle = par rapport à sa position d’équilibre, avant de
2
redescendre.
On prendra g = 9,8 N/s² et = 30 cm pour l’application numérique.
Exercice 22
1) Un disque vertical, mobile autour de l’axe horizontal passant par son centre,
de moment d’inertie J = 0,5 kg.m² est mis en mouvement par une force
constante f d’intensité 20 N, constamment tangente au disque. Le rayon
du disque est R = 10 cm. Calculer la vitesse atteinte par le disque quand il a
effectué 30 tours.
2) On considère maintenant le plateau d’un tourne-disque qui a un moment
d’inertie de 4,0.10-2 kg.m² par rapport à son axe de rotation. Il tourne à la
vitesse constante de 33 tr/min. lorsqu’on débraye le moteur, le plateau
effectue 10 tours avant de s’arrêter. Quel est le moment des forces de
frottements qui s’exercent sur le plateau (ce moment est supposé
constant) ?
Exercice 23
Exercice 24
Un skieur part sans vitesse du sommet d’une pente rectiligne incliné d’un angle
= 30° sur l’horizontale.
1) Faire un schéma et calculer l’intensité des composantes normale P N et
tangentielle PT du poids P du skieur dont la masse totale est M = 80 kg.
2) Le contact entre les skis et la piste a lieu avec frottement.
La réaction R de
la piste possède donc une composante tangentielle R T dont l’intensité
dépend de celle de la composante normale R N .
Dans la situation présente : RT = 0,3 RN
a) Calculer numériquement RT sachant que, pendant la mouvement, R N = PN ;
b) Représenter sur le dessin toutes les forces qui s’exercent sur le skieur (ne
pas se soucier du point d’application de R ).
3) Calculer la vitesse du skieur après les 200 premiers mètres de descente.
Celle-ci dépend-elle de sa masse ?
4) Il s’ajoute un fait, aux forces précédentes, une force de freinage due à l’air,
parallèle au vecteur vitesse, mais de sens opposé, d’intensité constante f =
100 N.
Quelle est alors la vitesse acquise après les 200 premiers mètres de descente, par
un skieur :
a) de masse M = 80 kg ;
b) de masse m = 50 kg ?
On admet que l’intensité de la force de freinage est la même pour les deux skieurs.
Exercice 25
Exercice 26
Exercice 27
Exercice 28
Un solide de masse 60 g glisse sans frottement sur une règle à coussin d’air faisant
un angle = 35° avec l’horizontale. Partant au repos, il est mis en mouvement par
l’application d’une force constante d’intensité 0,5 N, parallèle à la règle et dirigée
vers le haut. Quand le solide a parcouru 70 cm, cette force est supprimée.
Quelle est la distance franchie par le solide, le long de la règle avant de s’arrêter ?
Exercice 29
Exercice 30
Un ressort,disposé suivant la ligne de plus grande pente d’un plan incliné faisant un
angle = 30° avec l’horizontale, soutient un wagonnet de masse m = 200 g. le
ressort a pour coefficient de raideur k = 50 N.m-1 et pour longueur à vide 0 =20 cm.
1) Quelle est la longueur du ressort dans cette position d’équilibre ?
2) On désir utiliser le ressort afin de réaliser une mini catapulte. On comprime
à cet effet le ressort de 5 cm supplémentaire et on lâche le ressort. Quelle
est la vitesse du wagonnet à son passage par la position d’équilibre ?
3) Jusqu’à quel point le wagonnet remonte-t-il sur le plan incliné ?
On suppose que l’énergie cinétique de rotation des roues est négligeable devant
l’énergie cinétique de translation du wagonnet et qu’aucune force de frottement
n’intervient. On prendra g = 10 N/kg.
Exercice 31
Un fil d’acier vertical, dont l’extrémité supérieure est maintenue immobile est
solidaire d’une barre de longueur , de masse m, soudée au fil en son milieu. La
barre reste horizontale.
1) Avec quelle vitesse la barre repasse-t-elle par sa position d’équilibre,
lorsque, après l’avoir tournée d’un angle par rapport à sa position
d’équilibre, on l’abandonne sans vitesse initiale ?
Exercice 32
Un balancier de masse 2 kg est mobile autour d’un axe horizontal. Son moment
d’inertie par rapport à cet axe est J = 5.10-2 kg.m² et la distance entre l’axe et le
centre de gravité du balancier est 15 cm.
1) On écarte le balancier d’un angle de 20° par rapport à sa position
d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale. Avec quelle vitesse angulaire
repasse-t-il par sa position d’équilibre ?
2) On écarte le balancier d’un angle de 20° par rapport à sa position
d’équilibre en lui communiquant une vitesse angulaire de 1,5 rad/s. avec
quelle vitesse angulaire repasse-t-il par sa position d’équilibre ?
Exercice 33
Un disque est mobile autour d’un axe horizontal, perpendiculaire à son plan et en
le traversant en un point C de sa circonférence. Le moment d’inertie du disque par
3
rapport à cet axe est J = mR² (m est la masse du disque et R son rayon).
2
Soit O le centre du disque et l’angle entre la verticale et CO. On donne à la
valeur la valeur m et on lâche le disque sans vitesse initiale. On suppose que les
frottements n’interviennent pas. Quel sera le mouvement du disque ?
1) Exprimer la vitesse angulaire en fonction de .
2) Exprimer la vitesse du point M, diamétralement opposé à C en fonction de .
Exercice 34
Exercice 35
Une corde de masse négligeable, est enroulée sur le cylindre d’un treuil de masse
M et de rayon r. Au bout de la corde, on attache une charge de masse m et on
libère l’ensemble sans vitesse initiale.
On rappelle que le moment d’inertie d’un cylindre par rapport à son axe est
1
J = M r² .
2
1) On suppose que le cylindre tourne sans frottement autour de son axe. Quelle
est la vitesse angulaire du cylindre quant la charge est descendue de 1 m ?
On donne : M = 5,0 kg ; g = 9,8 m/s², r = 10 cm et m = 20 kg.
2) En réalité, la vitesse angulaire du cylindre est seulement 15 rad/s quand la
charge est descendue de 1 m. En déduire le moment du couple de
frottement, supposé constant exercé par l’axe sur le cylindre.
Exercice 36
Exercice 37
Exercice 38
Exercice 39
Exercice 40
On lance d'un point O une petite pierre de masse m = 100 g avec un vecteur vitesse
initial (Vo =15,0 m.s-1) incliné d'un angle a par rapport au plan horizontal. La
pierre décrit une trajectoire parabolique de sommet S.
Le point O est pris comme origine des altitudes et l'action de l'air est supposée
négligeable.
1) Calculer, en fonction de Vo
et a, les coordonnées Vox et
Voz du vecteur vitesse
initiale .
2) On montre que la vitesse au
sommet S de la trajectoire
est horizontale et a pour
valeur Vs=Vox.
Déterminer l'expression
littérale donnant l'altitude
Zs du sommet S en fonction
de Vo et .
3) Calculer numériquement Zs pour =30,0° et = 60,0°.
4) Calculer la vitesse de la pierre lorsqu'elle passe par le point D juste
avant l'impact sur le sol horizontal et représenter le vecteur vitesse au
point D.
Exercice 41
Pour mesurer "sa force" à la fête foraine Sophie lance un gros palet assimilable à un
point matériel de masse m. Elle le lance avec une vitesse Vo d’un point A d’un plan
incliné de par rapport à l’horizontale vers un point B situé plus haut.
Exercice 42
4 Ep(J)
-5 o d(cm)
5
Exercice 43
Un petit objet S quasi ponctuel de masse m = 100 g peut se déplacer sur deux plans
inclinés (OA) et (OB) en coupe.
OA = 2 m ; = 30
On donne :
OB = 3 m ; = 20
=20° =30°
On repère la position de l’objet par son abscisse x, sur un axe horizontal d’origine
O. Le point O sera choisi comme origine de l’énergie potentielle.
1) Quelles sont les coordonnées des point A et B ?
2) Exprimer, en fonction de x, l’énergie potentielle de l’objet dans le champ
de pesanteur terrestre (on distinguera les cas x>0 et x<0).
3) L’objet passe de B à A. Calculer la variation Ep de son énergie potentielle.
Exercice 44
Exercice 45
Exercice 46
Exercice 47
Exercice 48
Exercice 49
Le mouvement d’un solide de masse m = 220 g est guidé par une glissière rectiligne
(où il glisse sans frottement). Il est attaché à un ressort de constante de raideur k =
83 N/m dont l’autre extrémité est fixe.
On donne un très bref coup de maillet au solide de sorte que, juste après le choc le
solide occupe encore sa position d’équilibre, mais qu’il est animé d’une vitesse v .
Calculer la norme v de cette vitesse sachant qu’après le choc le solide va osciller
en s’écartant de 6,5 cm de part et d’autre de sa position d’équilibre.
Exercice 50
Un solide de masse m = 300 g est suspendu à l’extrémité d’un ressort qui s’allonge
de 8,6 cm lorsque l’ensemble est en équilibre.
1) Quel est le coefficient de raideur du ressort ?
Un opérateur soulève le solide de sorte que le ressort reprenne sa longueur à vide,
et alors, il lâche le solide sans lui communiquer de vitesse. Quel sera le
mouvement ultérieur du solide s’il n’y a pas de frottement ?
2) Avec quelle vitesse le solide repasse-t-il par sa position d’équilibre ?
3) Quel sera l’allongement maximal du ressort ?
4) Quelle est la vitesse du solide lorsque l’allongement est 4 cm ?
On pourra prendre comme état de référence pour l’énergie potentielle dans le
champ de pesanteur, l’état où le solide occupe sa position d’équilibre.
Exercice 51
On rappelle que le moment d’inertie d’un disque par rapport à son axe est
1
J = mr² .
2
Exercice 52
Exercice 53
Exercice 54
On lance un petit objet S de masse m = 2 kg sur une piste rectiligne incliné d’un
angle = 20° par rapport à l’horizontale. On lance l’objet d’un point O pris comme
origine de l’axe Ox avec une vitesse initiale v o , parallèle à Ox et de valeur
vo = 10m/s. L’objet glisse le long de la piste ; le mouvement
s’accompagne de
frottement assimilable à une force constante f ,
parallèle à Ox , d’intensité égale à 10% du poids de S et
de sens opposé à la vitesse.
1) Déterminer la longueur maximale xm dont monte
l’objet le long de la piste.
2) Déterminer les caractéristiques du vecteur
vitesse v '0 de l’objet lors de son retour au point O.
Exercice 55
Une piste horizontale AB don la longueur est L = 1,5 m, se termine par une portion
circulaire BC, de centre O, de rayon R = 2 m et d’angle au centre = 50°.
On lance un petit objet S, de masse m = 100 g ; sa vitesse, lorsqu’il passe au point
A est vA = 5 m/s.
1) Calculer la longueur totale de la piste (ABC).
2) Déterminer l’altitude du point C (on pose
zA = 0).
3) Déterminer les caractéristiques du vecteur
vitesse v C de l’objet lorsqu’il arrive au point C dans l’hypothèse où l’on
néglige tous les frottements.
4) En fait, on mesure la vitesse réelle v C' = 2,8 m/s. Monter qu’il existe des
frottements et déterminer la quantité d’énergie mécanique dégradée par les
frottements. Que devient cette énergie dégradée ?
Exercice 56
Un petit objet quasi ponctuel S, de masse m = 200 g est abandonné sans vitesse
initiale à partir d’un point A d’une piste ayant la forme indiquée à la figure.
Tout au long du mouvement, le mobile est soumis à une force de frottement
d’intensité constante = 0,3 N et de direction toujours parallèle à la piste. On
donne : AB = BC = 1,2 m ; = 30° (les deux plans sont inclinés d’un même angle )
1) Déterminer les intensités des vitesses
acquises par le mobile lorsqu’il passe
aux points B et C.
2) Déterminer la distance CD, D étant le
point d’arrêt du mobile sur la piste
avant son retour en sens inverse.
3) Le mobile finit par s’arrêter définitivement entre B et C en un point G.
Déterminer la distance totale parcourue par le mobile depuis son point de
départ A. En déduire la longueur CG et le sens du mouvement du mobile
juste avant son arrêt en G.
Exercice 57
Sur une table inclinée de 20° sur l’horizontale, glisse un solide de masse m = 400g.
Il passe en A avec une vitesse de 0,4 m/s et en B avec une vitesse de 0,8 m/s.
On prendra l’origine des altitudes en B et l’énergie potentielle du solide dans le
champ de pesanteur égale à 0 lorsqu’il est en B.
On étudiera le système S : « solide, table et support, terre ». On prendra
g = 10N/kg et AB = 1 m.
1) Calculer l’énergie mécanique totale du système lorsque le solide passe en A.
2) Calculer l’énergie mécanique totale du système lorsque le solide passe en B.
3) Calculer la différence entre ces deux énergies mécaniques. Expliquer
pourquoi l’énergie mécanique du système a diminué et préciser ce qu’est
devenue cette énergie.
Exercice 58
Une balle de masse 80 g est lâchée d’un point situé à 1,20 m du sol. Elle rebondit
et ne remonte qu’à 1 m. On prendra g = 10 N/kg.
1) Quelle est l’énergie cinétique de la balle juste avant le rebond ? Juste
après ? Exprimer en pourcentage la perte d’énergie cinétique de la balle
pendant le rebond. Qu’est devenue cette énergie ?
2) Quelle hauteur atteindra-t-elle après le second rebond si l’on admet qu’à
chaque rebond, elle perd le même pourcentage d’énergie cinétique ?
Exercice 59
Exercice 60
Lors d’un orage, un grêlon de masse m = 2 g tombe sur le sol. Sa vitesse juste avant
son arrivée au sol est v = 18 m/s. sa vitesse juste après est nulle. On suppose que
le grêlon est de la glace pure, à la température initiale 1 = 0°C. La chaleur latente
de fusion de la glace dans les conditions de la transformation vaut L = 330 kJ.kg-1.
1) Déterminer la variation d’énergie mécanique du grêlon pendant le choc sur
le sol.
2) En supposant que toute l’énergie mécanique perdue est transférée au grêlon
déterminer la masse de glace qui fond au cours du choc.
Exercice 62
Exercice 63
Une automobile de masse m = 1200 kg, roule à la vitesse initiale v 1 = 108 km/h, sur
une route horizontale. L’automobile freine et ramène la vitesse à 72 km/h en une
durée t = 4,0 s.
Exercice 64
Exercice 65
Exercice 66
Exercice 67
Exercice 68
Exercice 69
Exercice 70
Exercice 71
Exercice 72
Exercice 73
Exercice 74
Energie, capacité d'un système à produire un travail. L’énergie est l’un des quatre concepts
prédéfinis de la physique, avec la matière, l’espace et le temps.
2 FORMES D’ÉNERGIE
L'énergie existe sous de multiples formes, notamment mécanique , thermique, chimique (réaction
chimique), électrique, rayonnante et nucléaire.
L’énergie mécanique d’un corps se répartit entre son énergie cinétique, lorsqu'il est en mouvement,
et son énergie potentielle, que lui vaut à tout moment sa position dans un champ de force. Dans de
tels systèmes mécaniques, les variations d'énergie cinétique et d'énergie potentielle s'équilibrent,
de façon que leur somme reste toujours la même.
Dans un pendule en mouvement dans un champ de gravité, par exemple, une énergie cinétique
maximale est atteinte au creux du balancement, mais elle est compensée par une énergie
potentielle minimale puisque le balancier se trouve à sa position la plus basse. De même, en bout
de course du balancier, l'énergie cinétique est nulle (car la vitesse est nulle), alors que l'énergie
potentielle est maximale car le pendule est au plus haut. Entre ces deux points extrêmes, l'énergie
du balancier passe par une combinaison sans cesse changeante d'énergie cinétique et d'énergie
potentielle, mais leur somme (l’énergie mécanique du système) reste constante.
Dans le principe de la pile électrique, une énergie potentielle chimique est convertie en mouvement
d'électrons, c'est-à-dire en courant électrique. Cette énergie électrique peut également être
obtenue en convertissant l'énergie cinétique d'une dynamo en rotation, selon le principe de
l'induction électromagnétique. Du point de vue microscopique, l’énergie électrique provient du
mouvement des électrons dans le milieu conducteur, donc de leur énergie cinétique. L'énergie
électrique obtenue peut elle-même être transformée en mouvement ou en travail dans les moteurs
et les appareils électriques.
Un rayonnement électromagnétique, pour sa part, possède une énergie qui dépend de sa longueur
d'onde et de sa fréquence. Du point de vue quantique, cette énergie est la somme de l’énergie des
photons qui constituent ce rayonnement. Cette énergie est impliquée dans de nombreuses
transformations : elle est emmagasinée par la matière lorsque celle-ci absorbe un rayonnement, et
peut être restituée à l'environnement sous forme de lumière ou de chaleur.
La chaleur est la forme d'énergie la plus commune. Elle consiste en un mouvement désordonné de
molécules et d'atomes, appelé agitation thermique. Elle est omniprésente dans les transformations
d'énergie, dont elle constitue souvent un déchet inutilisable. Dans les appareils mécaniques, par
exemple, on ne peut éviter la conversion d'un certain pourcentage d'énergie en chaleur de friction
dans les pièces. De même, dans les circuits électriques, des pertes de travail utile proviennent de
la conversion de l'énergie électrique en
chaleur dans les fils (effet Joule). C'est
cette détérioration de la « qualité » de
l'énergie au cours de ses multiples
Exercice 76
Exercice 78
Exercice 79
Exercice 80
A l’aide d’un dispositif adéquat, une charge ponctuelle Q est fixée en un point O.
Un pendule électrostatique est formé d’une petite sphère légère métallisée, de
masse m = 1,5 g, suspendue par l’intermédiaire d’un fil isolant en O’. Lorsque la
petite sphère porte une charge q, on constate que le fil du pendule dévie d’un
angle = 10° par rapport à la verticale.
1) Calculer l’intensité de la force
électrostatique F à laquelle est soumise la
petite sphère.
2) En déduire
les caractéristiques du vecteur
champ E créé au point M par la charge
ponctuelle Q. On donne la valeur de la
charge q = - 17,6.10-9 C.
Exercice 81
Exercice 82
Exercice 83
Exercice 84
Exercice 86
Trois charges électriques ponctuelles ont même valeur : 1 C. Elles occupent les
sommets d’un triangle équilatéral de 10 cm de côté.
1) Déterminer le champ électrostatique au milieu de chaque côté du triangle.
Exercice 87
Exercice 88
Exercice 89
Exercice 91
Exercice 92
Des ions Zn2+ entrent en A avec une vitesse v A considérée
comme nulle, dans une région où règne un champ
électrostatique uniforme créé par deux plaques verticales P A
et PC (figure).
1) Quels doivent être les signes des charges portées
respectivement par PA et PC pour que les ions soient
accélérés entre A et C ?
2) Une mole d’ions de zinc II a pour masse 65,4 g. Quelle
est la masse d’un ion ? Quel est son poids ?
N = 6,02.1023 mol-1 ; g = 9,8 N/kg.
3) La différence de potentiel VA – VC est telle que VA − VC = 2.103 V. La
distance entre les plaques est d = 4 cm.
a) Quelles sont les caractéristiques de E entre PA et PC ? Ainsi que celles de la
force électrostatique ?
b) Pourquoi un ion venant de A sort-il en C tel que AC soit un segment
horizontal ?
c) Quelle est la vitesse d’un ion en C ?
4) Que deviendrait la vitesse précédente si :
- d est multiplié par 2 ;
- d reste le même et VA – VC est divisé par 2 ?
Exercice 93
Une goutte d’huile est en équilibre entre deux plaques parallèles, chargées,
horizontales.
La charge de la goutte est 10 fois la charge de l’électron. Le champ
5
électrique E entre les plaques est uniforme. E = 2.10 V/m.
1) Quelles sont les forces appliquées à la goutte d’huile ?
2) Quelle est la plaque chargée positivement ?
3) Quelle est la masse d’une goutte ?
4) La masse volumique de l’huile étant 0,95 g/cm3, quel est le rayon de la
goutte supposée sphérique ?
5) La goutte se met brutalement à tomber. Pour l’arrêter il faut doubler la
valeur du champ électrostatique. Quelle est la nouvelle charge de la goutte ?
Que peut-on faire pour modifier le champ électrique ?
Exercice 94
( )
Un plan XOY, rapporté à un repère orthonormé O, i, j est plongé dans un champ E
uniforme d’intensité E = 800
V/m.
(
La direction et le sens de E sont ceux du vecteur i + j . Le potentiel )
électrostatique est nul au point O.
1) Calculer les potentiels VA et VB aux points A(10, 0) et B(10, 10), l’unité de
longueur sur les axes étant le cm.
2) On place une charge q = 3 C dans le champ E . Calculer le travail effectué
par la force électrique agissant sur cette charge lorsque celle-ci se déplace
en ligne droite : de O à A ; de A à B ; de O à B. Donner deux solutions :
a) par le calcul direct du travail ;
b) en utilisant la notion de différence de potentiel.
Exercice 95
Les électrons pénètrent en O entre les plaques P1 et P2 à la vitesse horizontale v 0
et ressortent en M. Le point O est à la même distance ℓ = 3 cm des deux plaques et
v0 = 107 m/s.
1) On établit entre les plaques la tension UP2P1 = U = 600 V. Déterminer la
direction, le sens et l’intensité du champ électrostatique E , supposé
uniforme, qui règne entre les plaques.
2) Déterminer les caractéristiques de la force électrostatique qui agit sur
l’électron puis :
- la comparer à son poids et
conclure ;
- justifier le sens de la
déviation observée.
3) L’axe X’OX pénètre dans le
champ électrique en O et en
ressort en K.
- Montrer que la d.d.p entre
les points O et K est nulle.
- Calculer la d.d.p VM – VK
sachant que MK = 1,3 cm. En
déduire la valeur de la d.d.p VO – VM.
4) Calculer la vitesse v acquise par ce dernier à sa sortie du champ au point M.
5) La trajectoire de l’électron entre O et M est un arc de parabole et on
montre (nous l’admettons) que la tangente en M à la parabole passe par I
milieu de OK.
- A partir de M, en dehors de tout champ, quelle sera la trajectoire de
l’électron ?
- L’électron rencontre l’écran fluorescent (E), au point P. Calculer le
déplacement vertical ou déflexion électrique O’P.
On donne : longueur des plaques ℓ = 10 cm ; IO’ = 40 cm.
Exercice 96
2) Donner les caractéristiques du champ E supposé uniforme entre les plaques.
3) Quelle est en Joules puis en électronvolts, l’énergie cinétique de la particule
α à son passage au point R ?
Données relatives à la particule α :
• masse m = 6,66010-27 kg
• charge q = + 2e = 3,2.10 -19 C
Exercice 97
Exercice 98
Exercice 99
caractéristiques du vecteur champ électrostatique uniforme E ?
2) Faire un schéma montrant, l’inclinaison subie par le pendule et calculer
l’angle α entre le fil et la verticale lorsque l’équilibre est atteint.
3) Le pendule est déplacé horizontalement, vers la droite, sur une distance
ℓ = 2 cm à partir de la position d’équilibre précédente. Calculer le travail de
la force électrostatique qui s’exerce sur la boule pendant ce déplacement.
Exercice 100
Exercice 101
Exercice 102
un vide poussé. La tension électrique existant entre les deux plateaux parallèles P
et Q est U = 90 V = VP – VQ. La distance entre les deux plaques parallèles est d =
7,0 cm.
1) Calculer la valeur de la force électrostatique agissant sur un électron qui
passe entre les deux plaques de déviation. On donne e = 1,6.10 -19 C.
2) Montrer que le poids de l’électron est négligeable devant la force
électrostatique. On donne la masse d’un électron m = 0,9.10-30 kg.
3) En appliquant le théorème de l’énergie cinétique à un électron, calculer la
vitesse vB d’un électron à sa sortie de l’espace champ électrostatique en B.
( )
Dans le repère A, i, j , l’ordonnée de B est a = 3,0 cm.
Exercice 103
35
Par l’ouverture O deux ions 17 Cl − et 37
17 Cl
−
(isotopes de
l’élément chlore) pénètrent avec une vitesse
pratiquement nulle dans une région située entre deux
plaques P1 et P2 où règne un champ électrostatique
uniforme E .
( )
1) Si VP2 − VP1 est égale à 100 V, quelle est en eV
l’énergie acquise par chaque ion à l’arrivée en P2 ?
2) En déduire le rapport des vitesses des ions à leur arrivée en P 2.
Données numériques :
- masse molaire de l’ion 35 Cl − : 35.10-3 kg/mol ;
- masse molaire de l’ion 37 Cl − : 37.10-3 kg/mol ;
- Constante d’Avogadro : N = 6,02.1023 mol-1.
Exercice 104
L’espace est rapporté à un repère orthonormé O, i, j,k . ( )
Dans une région de l’espace autour de O, règne un champ électrostatique uniforme
E = Ex i . Ex = + 2,00.103 V/m.
Un proton se déplace du point A(-2,1, -3) en B(+6, +1, -2) puis en C(-4, +2, +4).
(L’unité est le cm.)
1) Calculer le travail de la force électrostatique lors du déplacement de A en
B ; de B en C ; de A en C.
2) Quelles sont les variations d’énergie potentielle du système proton dans le
champ électrostatique dans chacun des cas ?
3) Le proton est à l’état de référence quand il est en O. Quelle est son énergie
potentielle en A ? En C ?
4) Même question si l’état de référence est en B ?
Exercice 105
Un électron lancé à la vitesse v 0 pénètre en
O, dans un espace où règne un champ
électrostatique uniforme. v 0 fait avec l’axe
xx’ parallèle aux plaques, un angle . La
Eclair, décharge électrique visible qui se produit entre des nuages chargés de pluie, ou bien entre
un nuage chargé de pluie et la Terre. La décharge apparaît sous forme d'un arc brillant, parfois
long de plusieurs kilomètres, qui s'étend entre les points de décharge. La décharge émet
également une vague sonore qui s'appelle le tonnerre.
2 LA CHARGE ÉLECTRIQUE
qu'une décharge négative est transportée vers le sol, et que la charge négative totale de la Terre
est maintenue.
Une nouvelle théorie suggérant que la polarisation des nuages orageux peut être la cause des
précipitations plutôt que d'en être la conséquence postule que le potentiel électrique existant entre
l'ionosphère, la couche la plus haute de l'atmosphère et la Terre, déclenche la polarisation des
nuages orageux. Selon cette théorie, l'air ascendant chaud transporte à travers les nuages orageux
les particules chargées positivement. Celles-ci s'accumulent au sommet du nuage et attirent les
charges négatives de l'ionosphère. Ces dernières sont déplacées vers la base du nuage par de
puissants courants descendant à la périphérie du nuage, empêchant ainsi les particules de charges
opposées de se neutraliser. À peu près 90 p. 100 de tous les éclairs qui partent des nuages vers le
sol sont négatifs ; les autres sont positifs. Les éclairs peuvent partir du sol vers les nuages, en
particulier des sommets des montagnes, ou d'objets élevés comme les tours radio, mais ce
phénomène est assez rare.
Des études faites à l'aide de caméras ont montré que la plupart des éclairs ne sont pas des
événements uniques, mais se produisent par série de flashs, pouvant aller jusqu'à 42, précédée
d'un flash plus important. Le flux électrique et la série de flashs suivent un chemin identique
initialement ionisé, qui peut être ramifié. Le temps moyen entre deux flashs lumineux est de
0,02 s, et la durée moyenne d'un éclair est de 0,25 s. La durée d'un éclair puissant n'excédant pas
0,0002 s, les intervalles entre les éclairs représentent la majeure partie de la durée de l'éclair. Ce
qu'on appelle les éclairs en nappe est simplement la réflexion d'un éclair ordinaire sur des nuages.
Les boules de feu sont un phénomène rare dans lequel la décharge prend la forme d'une boule
lumineuse qui explose ou se désintègre.
3 MESURES DE PROTECTION
Les bâtiments sont protégés grâce à des tiges métalliques placées au-dessus de la partie la plus
haute du toit, et reliées au sol, appelées paratonnerres. Ces tiges forment un passage de faible
résistance pour la foudre, et donc l'empêche de passer à travers la structure elle-même. Les lignes
haute tension et les appareils radio, équipés d'antennes extérieures, sont protégés contre les
éclairs grâce à des paratonnerres spéciaux, qui consistent en un petit espace rempli de gaz entr e la
phase et la masse. Cet espace offre une grande résistance aux tensions ordinaires, mais la foudre,
qui a un potentiel de dizaines de millions de volts, ionise le gaz offrant un chemin de faible
résistance pour cette décharge.
La foudre étant dangereuse, il convient de prendre quelques précautions lorsque l'on se trouve
sous un orage, pour pouvoir s'abriter. Il faut éviter de rester sous un arbre isolé. À cause de leur
hauteur, les arbres sont susceptibles d'être frappés par la foudre, et sont donc dangereux pendant
de violents orages électriques. Le plus sûr pour une personne qui se trouve à l'extérieur pendant
un orage est de se mettre à l'intérieur d'une voiture à structure d'acier, ou de rester allongée par
terre, à l'extérieur. Il faut se souvenir que les éclairs sont toujours associés au tonnerre (les
observateurs qui écoutent le tonnerre comme signal peuvent rater jusqu'à 40 p. 100 des éclairs),
et que les éclairs peuvent frapper deux fois de suite au même endroit.
Chaque année, la foudre tue de nombreuses personnes, et est responsable de blessures. Elle est
plus dangereuse que les tornades et les ouragans ; elle provoque notamment de nombreux feux de
forêts. Cependant, les éclairs ont des effets positifs. Le sol est enrichit par l'azote qui est lib éré de
l'atmosphère par les éclairs, et transporté vers le sol par la pluie. Certains scientifiques pensent
que les éclairs ont été un élément clé dans l'origine de la vie sur Terre, créant à partir d'éléments
simples des composés chimiques complexes qui ont donné naissance à la matière vivante.
Une pile de torche de f.é.m. E = 4,5 V de résistance interne r = 1,5 alimente une
ampoule dont le filament a une résistance R = 4 dans les conditions normales
d’utilisation.
1) Quelle est la puissance joule dissipée dans l’ampoule ?
2) Calculer de deux façons différentes la tension aux bornes de la pile lorsque
l’ampoule est allumée.
Exercice 107
Exercice 108
Exercice 109
Exercice 110
Exercice 111
Exercice 112
Exercice 113
Exercice 114
Un treuil utilisé dans les travaux publics monte une charge de poids P = 2000 N à la
vitesse v = 1,2 m/s.
Il est actionné par un moteur électrique de f.c.é.m.
E’ et de résistance r = 1 . Le moteur lui-même est
alimenté en courant par un générateur de
résistance interne nulle, délivrant à ses bornes la
tension U = 220 V.
Le système moteur électrique + treuil transforme
l’énergie électrique fournie au moteur en énergie
mécanique servant au levage avec un rendement de
80 %.
En déduire :
1) La valeur de l’intensité I du courant débité
par le générateur ;
2) La valeur de la f.c.é.m. E’ du moteur ;
3) La quantité de chaleur Q apparue dans le moteur au cours d’une heure de
fonctionnement.
Exercice 115
Exercice 116
On donne :
• Dipôle D1 : E 1 = 6 V ; r 1 = 2
• Dipôle D2 : E 2 = 2 V ; r 2 = 3
• Dipôle D3 : E3 = 10 V ; r3 = 1
• Dipôle D4 : R = 10
Exercice 117
On branche en série:
• Un générateur de f.é.m. E0 = 24 V, de résistance interne négligeable ;
• Un électrolyseur de f.c.é.m. E1' = 6 V, de résistance interne r1' = 2 ;
• Un moteur de f.c.é.m. E '2 = 8 V, de résistance interne r2' = 0,5 .
1) Déterminer l’intensité I du courant circulant dans le circuit. Préciser son
sens.
2) Calculer la puissance Pu disponible
sur l’arbre du moteur électrique.
3) La capacité thermique de
l’électrolyte présent dans
l’électrolyseur est C = 420 J.K-1 .
Déterminer la durée t de fonctionnement
du circuit au bout de laquelle on observe
une élévation de température de 2° de
l’électrolyte( on suppose que
l’électrolyseur est parfaitement isolé de
telle sorte qu’aucun transfert de chaleur
ne s’effectue entre l’électrolyseur et l’extérieur).
Exercice 118
Un moteur électrique récupéré dans un vieux jouet d’enfant est monté en série
avec un conducteur ohmique de résistance R = 4 , une pile (f.é.m. E = 4.5 V,
Exercice 119
Un électrolyseur dont les électrodes sont en fer contient une solution aqueuse
d’hydroxyde de sodium. On le soumet à une tension continue réglable U ; I est
l’intensité du courant qui le traverse.
1) Faire un schéma du montage en mettant en place les éléments suivants :
- générateur continu à tension de sortie réglable ;
- interrupteur ;
- rhéostat, électrolyseur, ampèremètre, voltmètre.
2) Les résultats des différentes mesures sont consignés dans le tableau suivant :
Exercice 120
Exercice 121
Exercice 122
Exercice 123
(E, r)
I1 (E’1,r1)
I2 (E’2, r2)
Exercice 124
Exercice 125
I I2
I1
G (E’, r’)
(E, r)
Exercice 126
Exercice 127
2 PHÉNOMÉNOLOGIE DE LA SUPRACONDUCTIVITÉ
L’état supraconducteur n’est pas détruit uniquement par une augmentation de la température. On
peut obtenir le même résultat en plongeant le matériau dans un champ magnétique suffisamment
intense. En fait, de même qu’il existe une température critique, il existe pour chaque matériau un
champ magnétique critique au-delà duquel la supraconductivité ne peut pas subsister.
3 HISTORIQUE
La supraconductivité est découverte en 1911 par le physicien néerlandais Heike Kamerlingh Onnes,
qui remarque qu’à une température inférieure à 4,2 K (- 268,8 °C), le mercure ne présente plus
aucune résistance électrique. Dans les décennies qui suivent, l’effet supraconducteur est observé
sur la plupart des métaux et sur quelques composés métalliques. Une théorie phénoménologique
de la supraconductivité est alors développée dans les années trente par deux physiciens allemands,
les frères London ; cependant, ils ne parviennent pas à donner une description satisfaisante des
mécanismes microscopiques du phénomène. La physique fondamentale de la supraconductivité
n’est maîtrisée qu’à partir de 1957, lorsque les physiciens américains John Bardeen, Léon Cooper
et John Schrieffer élaborent une théorie qu’ils baptisent par leurs initiales : la théorie BCS ; celle-ci
leur vaut le prix Nobel de physique en 1972. Cette théorie décrit la supraconductivité comme un
phénomène quantique au cours duquel les électrons de valence — électrons de la couche
périphérique de l’atome — se déplacent par paires (paires de Cooper) et, de ce fait, ne rencontrent
aucune résistance électrique. En 1962, le physicien britannique, Brian Josephson, étudiant la
nature quantique de la supraconductivité, prédit le passage d’un courant entre deux
supraconducteurs séparés par une mince couche isolante. Ce phénomène, qui sera confirmé
expérimentalement par la suite, est aujourd’hui connu sous le nom d’effets Josephson.
Par la suite, les savants s’attachent à synthétiser des matériaux supraconducteurs à des
températures les moins basses possibles. En effet, pour travailler à des températures proches du
zéro absolu, on utilise à cette époque l’hélium liquide, un agent de refroidissement coûteux et peu
performant. Par ailleurs, une exploitation à température ultra basse impose des contraintes sévères
qui diminuent considérablement le rendement du supraconducteur. Jusqu’en 1986, la plus haute
température critique connue est de 23,2 K (- 249,8 °C), obtenue avec le niobiure de germanium
(Nb3Ge). En outre, la théorie BCS prévoit une limite théorique maximale de la température critique
de l’ordre de 35 K (environ - 238 °C). À partir des années soixante-dix, les physiciens comme les
industriels se désintéressent alors d’un phénomène difficilement applicable et dont la théorie est
maintenant bien connue. Mais dans les années quatre-vingt, un événement majeur va donner un
second souffle à la supraconductivité : la mise au point d’un supraconducteur à haute température.
aux hautes températures ». Ainsi dès 1988, on parvient à L'azote liquide, dont le point
fabriquer des supraconducteurs à plus de 100 K. d'ébullition normal est de 77,3 K,
soit environ -196 °C, a de
Ces supraconducteurs à haute température critique (SHT) nombreuses applications en tant
sont des composés d’oxydes métalliques céramiques que liquide cryogénique. Il sert à
contenant des lanthanides. Ils peuvent être congeler rapidement les denrées
supraconducteurs à des températures suffisamment élevées
alimentaires, a des applications
médicales (conservation du sperme
pour utiliser l’azote liquide comme agent de refroidissement.
destiné à l'insémination artificielle)
À 77 K (- 196 °C), l’azote liquide refroidit en effet vingt fois
et est très employé dans l'industrie
plus efficacement que l’hélium liquide, alors qu’il coûte dix comme réfrigérant.
fois moins cher ; cela ouvre la voie à d’intéressantes perspectives d’applications industrielles.
Aujourd’hui, plusieurs types de matériaux SHT sont venus s’ajouter aux céramiques : les
polymères, les matériaux supramoléculaires comme les fullerènes et des alliages spéciaux de
métaux de transition. Du point de vue fondamental, les SHT constituent également un défi : leurs
températures critiques dépassent de loin les prévisions de la théorie BCS, et un grand nombre de
recherches sont en cours pour expliquer ce type de supraconductivité. Il semblerait que
l’anisotropie des SHT joue un rôle fondamental dans l’accroissement de la température critique.
5 APPLICATIONS
Une autre application, sans doute la plus importante de toutes, concerne la production et la
transmission de l’énergie électrique sans pertes, donc sans la nécessité d’utiliser des lignes à haute
tension .
Esquisse de solution
Travail et puissance d’une force 1) a) = 12 rad/s
b) VB = 0,24 m/s
Exercice 1 c) M(C) = 3.10-3 Nm
1) a) 3920 J d) W(C) = 0,188 J
b)– 641,42J 2) a) W(f) = −0,144J
2) a) 3920J
b) calculer par des méthodes b) Pm (f) = −17,9mW
géométriques le segment [AD] c) – 36 mW
Exercice 2 exercice 13
1) a) 18.105J 1) 0,25J
b) -14,1.105J 2) 0,2J
c) -3,9.105J 3) -0,161J
2) a)-23520 W ; -6500 W 4) 0,289J
Exercice 3 5) 0,064J (WOABC WOC)
1) la force de frottement se dirige vers Exercice 14
le haut. 1) 34,2N/m
2) 24,5N 2) Mouvement oscillatoire autour de la
3) 490J position d’équilibre d’amplitude 6 cm.
4) -4,08kJ -0,042J ; -0,218J
Exercice 4 Exercice 15
-169,74 J 1) 20N/m
Exercice 5 2) 25.-3J
2) -588 kJ 3) 84.10-3J
3) -45 kJ Exercice 16
4) 633 kJ 1) Le poids et la tension
Exercice 6 2) Wp=0,459J ; WT=0
2) mgL(cos - cos0) Exercice 17
3) 3,94 J 1) 1,6 tour par seconde (la fréquence)
4) Nul 2) 47J
5) Nul 3) 118,1W
Exercice 7
1) 784.104J Energie cinétique: théorème de l’énergie cinétique
2) 2,6.108W
3) 114 m3/s Exercice 18
Exercice 8 1) 4,43 m/s
W(R) = 0 et W(P) = 0,131J 2) 0,65 m
Exercice 9 Exercice 19
1) Cf. cours 1) 1,26 m/s
2) PC =TC = 1,96J 2) 4,38 m/s
3) R=P=9,8J Exercice 20
S’il y a des frottements le principe d’inertie 1) 0,85 m/s
ne sera plus vérifier alors que la vitesse est 2) 0,37 N
constante. Exercice 21
Exercice 10 Le coup de maillet a permis de communiquer
1) -4,9.10-2 J à la tige une vitesse angulaire de 9,9 rad/s
2) +3,7.10-2 J Exercice 22
3) +1,2.10-2 J 1) 38,8 rad/s (soit 371 tr/min)
Exercice 11 2) – 3,8.10-3 Nm
Exercice 23
1) w(P) = −1600J ; P(P) = - 20W 1) 5,42.102 N
2) W(F) = 1920J 2) 4,6 m
Exercice 24
3) = 1 rad/s ; P(F) = 24W 1) PT = 392N ; PN = 679N
Exercice 12 2) RT = 203,7N
=2
(cos − cos m )g B(-2,819 m; 1,026 m)
1) 2) x>0 Ep = mgxtan30°
3R x<0 Ep = -mgxtan20°
Exercice 75 Exercice 90
1) E = 2,46.105 V/m ; = 22,1° 1) 7,8.10-6 J
2) F = 2,19.10-3 N 2) 78 V
EXERCICE 76 Exercice 91
1) E = 4,12.103 V/m ; = 13,6° 1) 5000 V/m
2) F = 1,32.10-15 N 2) 100 V ; 350 V ; 250 V
Exercice 77 3) 7,3.106 m/s ; 1,2.107 m/s ;
On trouve suivant les trois cas q = 1,6.10-7 C 1.33. 107 m/s
EXERCICE 78 Exercice 92
1) E = 9,18.107 V/m ; 8,89.107 V/m ; il 1) PA : plaque positive
n’existe pas de point tel que E = 0 2) 1,09.10-22 g ; 1,06.10-24 N
2) E = Kaq/[(a/2)²+y²]=7,68.106 V/m 3) a) 5.104 V/m ; 1.6.10-14 N
EXERCICE 79 b) de A vers C
1) 2,52.105 V/m c) 1,08.105 m/s
d) 1,08.105 m/s ; 76,6.103m/s
Exercice 93
1) poids, force électrostatique Exercice 106
2) plaque supérieure 1) 2,68 W
3) 3,3.10-14 kg 2) 3,27V
4) 2 µm Exercice 107
5) – 8.10-19 C ; diviser par 2 la distance 1) A B
et garder la même d.d.p.
Exercice 94
1) – 56.6 V ; - 113 V
2) 17.10-5 J ; 17.10-5 J ; 34.10-5 J 2) R1 = 53,8 ; R2 = 32,3
Exercice 95 3) I = 10,9 (on peut calculer I à l’aide
1) 104 V/m des puissances et la loi des nœuds)
2) 1,6.10-15 N ; P négligeable par rapport Exercice 108
à F ; électrons déviés vers le haut 2) 94,2 kJ
3) VO = VK ; 1,3.102 V ; - 1,3.102 V 3) 448 W
4) 6,76.106 m/s 4) 108
5) Rectiligne ; 10,4 cm Exercice 109
Exercice 96 1) 1877 A
1) 1,03.104 V/m 2) 8,65.106 FCA
2) 5.104 V/m Exercice 110
3) 3,2.10-15 J ; 2.104 eV 1) 3 et 33
Exercice 97 2) I=0,42 ; I1 = 5A et I2 = 0,45A
1) 3,2.10-19 C Exercice 111
2) 1,61.107 m/s 1) 10
3) 6.105 V 2) 22V
Exercice 98 3) 24,2V
1) 120 V Exercice 112
2) a) 240 – 3000 x 1) 1,2.103 kJ.kg-1K-1
b) segment de droite décroissante 2) 208 JK-1
Exercice 99 Exercice 113
1) 2.104 V/m 1) 54 V
2) = 11,5° 2) 14 V
3) 8.10-6 J 3) 71,4 s
Exercice 100 Exercice 114
1) Eviter les freinages 1) 13,6 A
2) 3,44 eV 2) 206 V
3) U<0 3) 6,66 kJ
4) 3,44 V Exercice 115
5) 926 km/s 1) 1587W
Exercice 101 2) 53V
1) Plaque supérieure Exercice 116
2) –4e 1) D1 : récepteur ; D3 générateur
Exercice 102 2) UAB = 10 V ; UBC = 8V ; UCD=-8V ;
1) 1,44.10-17 N UDE=20V ;
2) P << F 3) P1 = 20W
3) 5,44.106 m/s 4) UAE=30V et Pel = 60 W
Exercice 103 Globalement ce dipôle est un récepteur.
1) 1,6.10-17 J Exercice 117
2) 1,03 1) I : vers P → A → B → N → P ; I=0,5A
Exercice 104 2) 4W
1) 2,56.10-17 J ; - 3,2.10-17 J ; -6,4.10-8 J 3) 28 min
2) - 2,56.10-17 J ; 3,2.10-17 J ; 6,4.10-8 J Exercice 118
3) 6,4.10-18 J ; 12,8.10-18 J 2) E’ = 2,025-0,45r’
4) 2,56.10-17 J ; 3,2.10-17 J 3) r’ = 0,125 ; E’ = 2V
Exercice 105 4) E1 = 516 J; E2 = 243J; E3 = 270J
1) A est la plaque négative Exercice 119
2) v = v0 1) Montage
Energie électrique mise en jeu dans un dipôle A
V b) R = 1,33
3) a) 9 I² - 80 I + 5 PU = 0
b) Pumax = 35,5 W
2) U = 1,7 + 2,5 I c) I 1 = 676 mA; I2 = 8,21A
3) E’ = 1,7 V et r’ = 2,5
4) a) 625 mA
b)2,23 W
c) 664 mW
d) 1,56W
Exercice 120
1) UCD = E’+r’I2=RI1=E-rI
I=1,47A ; I1=0,866A ; I2=0,604A ; UCD=12,1V
2) 16,56h
3) 40,7%
Exercice 121
1) E’=1,5V ; r’=2
2) UPN=E<E’ : le récepteur n’est pas
traversé par un courant.
I2=0 et I1=I=0,11A
3) UPN=E>E’: I2 existe.
I1=0,2A ; I2=0,25A ; I = 0,45A
4) 2700J
Exercice 122
1) I2=0 ; I1=I=0,24A (vérifier que
UAB=1V<E’=1,5V
2) Pour que l’électrolyseur convertisse
de l’énergie électrique, il faut UAB 1,5V
R0 1,33.
Exercice 123
1) U AB = E1' + r1I1 = E '2 + r2I2
2I1 - I2 = 1
2) UAB = E- r(I1 + I2) ; 2I1 +I2 = 2
3) a) I1 = 0,75A; I2 = 0,5A
b).3,5V
c) 262,5J
exercice 124
1) 0,76; 3,3V
2) 144V; E’ = 141V; Pu = 211,5W; 64,3%
Exercice 125
1) a) I1 = 0 A ; I2 = I = 0,25 A
b)E> 2V
c) I1 = 2A ; I2 = 0,75A; I = 2,75A
2) a) I1 = 0A ; I = I2 = 0,2 A
b) E> 2,5 V
c) I1 = 0,31A ; I2 = 0,54A; I = 0,85A
Exercice 126
1) I = 0A
2) Quand E’ croit alors I diminue
3) a) 10 I² - 110 I +Pu = 0
b) Po = EI ; 10 I² - 110 I + Pu = 0 cette
équation donne deux solutions suivant
deux régimes différents.
c) I1 = 0,5 A ; I2 = 10,5A ; E’1 =105V ;
E’2 = 5V ; rendements: 95,4% et 4,54%
4) Pu = -10 I² + 110 I (tracer la courbe)
exercice 127
1) a) I = 6A
b) I = 3A
2) a) I1 = 6,8A ; I2 = 2,8A ; I = 4A