Opérations Minières 1 Version 27.04.2021
Opérations Minières 1 Version 27.04.2021
Opérations Minières 1 Version 27.04.2021
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Programme des opérations minières 1
Introduction : la mine, gisement, ouverture d'une mine ..etc
I. Généralités sur les massifs rocheux
1. Massifs rocheux
2. Différents types de roches
3. Caractéristiques des roches
4. Discontinuités
5. Etat de fracturation
6. Résistance des roches
7. Abrasivité des roches
8. Altération des roches
II. L'Abattage
1. Différents types d’abattage
2. Principes d'abattage
III. Chargement
1. Chargement sans engins mécaniques
2
2. Chargement mécanique
Introduction:
Une composante fondamentale de l’économie nationale d’un pays est la mise en valeur des
gisements de minéraux utiles qui existent dans le sous-sol de ce pays comme un potentiel
économique naturel.
La mise en valeur des gisements est un long processus qui se déroule en plusieurs étapes,
dont les principales sont :
3
Les gisements de minéraux utiles et des roches utiles sont mis en valeur par leur
exploitation souterraine (en mines) ou à ciel ouvert (en carrières).
Une mine: est l’ensemble des ouvrages et des installations du fond et du jour
concernant l’exploitation souterraine d’un gisement minéral 5
Schéma des étapes d’un projet minier ou d’ouverture d’une mine
Le schéma dessous n’inclut pas les études de concentration et commercialisation.
Minerai tout-venant : c’est le minerais extrait de la mine et qui d’habitude est constitué
par le minerai du gisement mélangé avec les roches avoisinantes.
Un massif rocheux tel que nous l’observons aujourd’hui résulte d’une longue histoire géologique,
Souvent complexe, qui comprend une phase de formation du matériau (dépôt de consolidation dans
le cas d’une roche sédimentaire, cristallisation dans le cas des roches magmatiques…), une ou
plusieurs phases de déformations tectoniques.
Deux échelles d’études sont adoptées: celle de la roche et celle de massif rocheux qui est aussi
celle de l’ouvrage.
Les géologues distinguent trois grandes familles des roches en fonction de leur origine:
Les roches sédimentaires: se sont déposée dans les mers ou les lacs et sont formées par
accumulation des particules détritiques(résultant de la désagrégation des roches par l’érosion)
ou biogène (formés grâce à l’activité d’organismes), 8
Les roches magmatiques: résultant de refroidissement de magmas en fusion
9
3. Description et caractéristiques des roches
biphasique : puisque contenant de l’eau au sein des pores de la matrice rocheuse ou dans
les discontinuités ; cette eau peut modifier notablement les propriétés de la roche comme
celles des discontinuités, donc aussi le comportement du massif rocheux.
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3.2. Description et caractérisation de la matrice rocheuse
C’est la masse volumique de la roche sèche, quotient de la masse de l’échantillon par son
volume (enveloppe extérieure, incluant les pores intérieurs). Elle s’exprime en kg/m3
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b. Porosité n :
La porosité n de la roche est le rapport du volume des vides ou pores (volume occupé par l’eau
vV
et l’air) au volume total de la roche. n=
𝑉
La porosité s’exprime souvent en pourcentage
c. Degré de saturation :
Le degré de saturation indique la quantité d’eau que contient le sol. C’est le rapport du
volume occupé par l’eau au volume total des vides. Lorsque le terrain est sec Sr = 0 et lorsqu’il
est saturé Sr = 1.
d. Indice de continuité :
VL
I c *
VL
VL
: vitesse des ondes longitudinales de la roche,elleestsensibleàlaporositéetlamicrofisuration
VL*:vitesse théorique optimale obtenue pour la même roche par pondération des vitesses des
13
minéraux constitutif de roche
Tableau de la qualité de la roche de point de vue continuité
D f 1001,5nI c
En mesurant la vitesse dans différentes directions, on peut aussi apprécier l’anisotropie d’une
roche. On définit l’indice d’anisotropie par :
qui vaut 1 pour une roche isotrope et atteint environ 2 dans certaines ardoises.
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3.2.3. Propriétés mécaniques
a. Résistance en compression :
L’essai mécanique le plus courant est l’essai de résistance en compression uniaxiale (Rc).
Celle-ci est mesurée sur éprouvette cylindrique, de diamètre 40 à 50 mm en général. On
fait croître l’effort axial fourni par la presse, avec une vitesse correspondant à environ
0,5 MPa/s, jusqu’à la rupture de l’éprouvette. Si F est l’effort maximal et R le rayon de
l’éprouvette, on a :
La résistance en compression simple est une propriété assez dispersée ; on réalise en général
cinq écrasements pour obtenir une valeur représentative. Le tableau ci-dessous fournit une
échelle de résistance couramment employée.
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Certaines roches, comme les calcaires tendres, sont sensiblement moins résistantes à l’état
saturé qu’à l’état sec : la perte de résistance peut atteindre 50 %.
b. Résistance à la traction :
- La résistance à la traction directe est obtenue par traction jusqu’à la rupture d’une éprouvette
cylindrique dont les extrémités ont été collées sur des têtes métalliques. En moyenne, elle est
voisine de Rc / 10
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- L’essai de résistance à la traction indirecte , dit aussi essai brésilien, est réalisé en
comprimant entre les plateaux de la presse une éprouvette cylindrique le long de deux
génératrices opposées: la rupture est obtenue par traction au centre de l’éprouvette.
c
c
Avec:
- P: l’effort fourni par la presse au moment de la rupture
- R: le rayon de l’éprouvette
- H: la hauteur de l’éprouvette
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b. Essais Deval et micro-Deval :
La production de fines par frottement des granulats entre eux ou au contact d’outils
métalliques est liée aux propriétés d’usure de la roche. On distingue en général l’essai à sec
et l’essai en présence d’eau, ce qui permet de mettre en évidence les roches sensibles à
l’eau.
L’essai Deval porte sur 7 kg de granulats 25-50 mm. Il est aujourd’hui souvent remplacé par
l’essai micro-Deval décrit ci-dessous:
Le principe est analogue à celui de l’essai Los Angeles, avec une charge plus légère (billes)
et une durée de rotation plus longue : il n’y a pas de fragmentation, mais seulement une
usure. Le coefficient MDE (essai micro-Deval effectué en présence d’eau) est défini par :
Avec :
- m : masse du passant au tamis de 1,6 mm,
- M : masse initiale de granulats. 19
c. Abrasivité :
L’abrasivité caractérise la capacité d’une roche à provoquer l’usure d’un outil tel que pièce
de concasseur, taillant de forage, molette ou pic de machine foreuse…
Cette propriété est importante pour les travaux d’exploitation des matériaux rocheux, en
souterrain comme à ciel ouvert. Elle dépend à la fois de la teneur en minéraux durs (quartz
notamment) et de la résistance de l’assemblage des grains (cohésion de la roche).
La forabilité d’une roche exprime la facilité avec laquelle un outil de forage pénètre dans la
roche. Elle dépend d’un certain nombre de paramètres, en particulier de la résistance, dureté et
texture de la matrice rocheuse, et de son abrasivité.
Certains essais, généralement utilisés dans les pays anglo-saxons, ont pour but de quantifier la
forabilité. Il ne faut pas perdre de vue toutefois que la forabilité in situ dépend aussi de la
densité de discontinuités.
e. Altérabilité :
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II. Abattage
L’Abattage est l’opération de détacher des blocs de roches ou de minerais du massif,
soit par l’action de l’explosif, soit au moyen d’outils à main, soit mécaniquement, soit
par tout autre moyen non naturel.
On distingue :
L’abattage à l’explosif:
• La foration
• Les schémas de tir
• Les explosifs et accessoires
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23
2. Principes d’abattage
Il consiste à forer des trous de mines dans le massif à abattre. Puis, les charger en
explosifs. Et en fin, provoquer le tir.
2.1.1. Foration
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Il faut y ajouter une force d’appui de valeur variable en fonction de la profondeur du trou. Et
qu’on peut éliminer lorsque la profondeur du trou s’accroit, car le poids des tiges est alors
suffisant pour réaliser la force d’appui (sondage profond).
Cette force d’appui est fournie soit par un moteur, soit par un vérin à commande
pneumatique ou hydraulique, le premier type de commande est le plus fréquemment
employé.
Les cutting sont composés de fines poussières et de petits éclats de grosseur variable en fonction
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de la nature de la roche.
Taillants utilisés en roto-percussion
Le type de taillant, sa forme, le nombre et l’emplacement de picots (boutons d’impacts)
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Choix du taillant en fonction de type de roche
Avec:
31
Pour obtenir la vitesse de pénétration souhaitée, il faut tenir compte de :
o La compétence du foreur
o Les pannes et aléas d’exploitation (taillant coincés, barres cassées, trous perdus…)
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a. Les paramètres de forage liés à la roche
Les essais de mécanique des roches classique ne permettent pas de déterminer avec une précision
suffisante ‘’la forabilité’’ d’une roche.
Les constructeurs de matériel et les spécialistes ont crée des indices mieux adaptés à cette
caractéristique particulière de la roche.
Parmi les plus connus on trouve:
• Drilling Rock Index (DRI)
• Protodyakonov Rock Hardness (PRH) noté f
• Rock Impact Hardness Number(RIHN)
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Exemple:
Si la vitesse instantanée calculée est de 1m/min pour un DRI
de 50 (roche standard), La vitesse obtenue avec ce même
équipement de forage dans une roche de diorite de DRI
60 à 70 sera de l’ordre de 1x 1,2 = 1,2 m/min
On peut avoir une idée assez précise du DRI en fonction de la résistance à la compression(Rc) en
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utilisant des abaques prenant en compte la nature géologique de la roche.
b. Les paramètres de forage influençant la performance des machines
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Les paramètres qui influencent directement sur la vitesse de perforation (pénétration)
sont:
Le choix du taillant
La vitesse de rotation
La cadence de frappe
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MATÉRIEL DE FORAGE
• Le tir, l’extraction, le transport et le concassage se sont des opérations successive de la chaine
d’exploitation
• L’espacement est la distance entre deux trous adjacents dans la même rangée
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• Le diamètre du trou dépend des caractéristiques de la roche
• Le terrain est caractérisé par deux facteurs: la nature de la roche et la structure du massif
rocheux en prendre en compte les hétérogénéités, les failles et la présence d’eau dans le
massif
• Les roches sont classés en fonction de leur formation: les roches volcaniques, les roches
sédimentaires et les roches métamorphiques
• On peut distinguer la nature de la roche à partir de plusieurs indices comme Los Angelès,
porosité, abrasivité…
• La percussion crée une onde de choc qui est appliquée sur la roche pour la fragmenter 38
• Le marteau perforateur applique deux types de contrainte:
• Pour que le soufflage soit efficace, il faut utiliser l’air comprimé avec une pression élevée
39
• La vitesse de rotation notée n est en tour/minute
11 à 12 mm en roche tendre
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• Le marteau se déplace sur la glissière pour qu’il applique une force d’appui
• Pour le bon choix du technique de forage, il faut prendre en compte plusieurs critères:
o La production
o Les vibrations
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• Les engins de foration sont classés selon:
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La production de l’opération de foration:
Longueur forée
Vitesse moyenne forée =
Nombre des heures de marche du marteau
• Les systèmes de positionnement déterminent les gains de production en éliminant les pertes
du temps et les erreurs,
43
44
• Le responsable de forage doit être capable de régler le matériel selon les situations pour
optimiser le prix de revient et la qualité de tir
• La poussée doit être ni trop forte ni trop faible pour avoir des résultats optimaux
𝒂.𝑳.𝑷.𝒅.𝒇 L
R= (t/h/poste)
𝑵
a: avancement (m) d : densité de minerai
𝑉𝑓−𝑉𝑝
L: Longueur (m) f= : coefficient de foisonnement
𝑉𝑝
• Burin ou fleuret
• Pics
• Molette
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a. Burin
Les burins possèdent plusieurs caractéristiques:
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Le choix des burins est fonction de:
• Mode d’abattage
• La résistance de la roche à l’écrasement ou à l’arrachement
• La foration dans la roche
• Teneur en cristaux de silice: abrasivité des roches
Alors P est une force conservatrice car son travail ne dépend pas de chemin
traversé
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Exemple de Force non conservatrice
A B
F
R
table
Et puisque la force de frottement dépond de chemin suivi, Alors R est une force
non conservatrice
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Formule de puissance du marteau piqueur pneumatique: La puissance est: P = F.V
Pendant la course de piston, on applique le théorème de l’énergie mécanique au piston:
la variation de l’énergie mécanique est égale à la somme des travaux des forces extérieures
non conservatrices ∆Em = ∆Ec+ ∆Ep = W(F)
Ec = ½ mV2 Ep = 0 et W(F) = F.l
2𝐹𝑙
Donc: V= or F= P.S (P: pression et S: surface)
𝑚
2𝑃𝑆𝑙
2𝑃𝑆𝑙 Alors: P = F.V = P.S.
= 𝑚
𝑚
1
𝑃𝑙
Donc la puissance du marteau piqueur est: P = P.c.( ) 2 avec c = (2S3)1/2
𝑚
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Technique de manœuvre:
L’abattage se fait en disposant le long du front. Un certain nombre d’abatteurs qui abattront
chacun le minerai sur une profondeur fixe, qui est l’avancement sur une ouverture.
L’avancement une fois fixé , il sera fixé en chaque poste productif. Le nombre d’abatteurs est
calculé.
Le moyen d’abattage:
Le marteau piqueur est un outil d’abattage individuel, manuel, pneumatique dont le principe
est directement hérité de celui du pic. Il est utilisée principalement pour les gisements tendres
et surtout pour le charbon et le manganèse.
Principe de fonctionnement:
Un piston poussé par l’air comprimé vient frapper une aiguille qui à son tour abat le minerai
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Les outils de la coupe mécanique:
1. Les pics
Le pic est un outil de coupe emmanché dans un porte outil et mû par un système
mécanique d’abattage. Il travaille en ripage, il pousse la roche devant lui à une
profondeur donnée d’enfoncement sous la surface, appelée profondeur de passe.
• L’angle de coupe α : angle de la face avant du pic (face de coupe) avec la normale à la
surface attaquée de la roche
• L’angle de dépouille γ : appelée aussi l’angle de dégagement, c’est l’angle orienté entre la
face arrière du pic (face de dégagement) et la surface de la roche
• L’angle de taillant 2θ : appelée aussi angle de tranchant, angle entre la face avant et la
face arrière du pic 54
Les pics sont composés d'un corps en acier et d'un taillant en carbure de tungstène. Il en
existe quatre grandes classes :
• Le pic plat: le taillant est une plaquette plan et l’outil est bloqué dans son emmanchement
• Le pic à attaque avant: la plaquette et la face de dégagement ont la forme d’un dièdre
en carbure de tungstène et l’outil est incliné à 45° par rapport à la verticale. Le pic est bloqué
dans son emmanchement
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Pic radial Pic à attaque
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en toit avant
• Le pic conique: le taillant est en forme de cône et l'outil peut tourner autour de son axe
et répartir son usure
Pic conique
o Le pic plat est réservé à des roches tendres et très peu abrasives alors que le pic en toit
convient mieux à abattre des roches moyennement dures et abrasives.
o Le pic à attaque avant et le pic conique conviennent aux roches dures et très abrasives, cet
outil est le plus utilisé à l'heure actuelle sur les machines à pic.
Le carbure de tungstène utilisé sur les taillants possède d'excellentes qualités en matière de
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dureté et de ténacité mais devient mou dès que sa température excède 500 à 600°C.
Les molettes :
Avec la molette, plus rigide, dont le travail consiste plutôt à mettre en pression la roche sous
l’effet de l’effort normal, pour la faire éclater, d’une phase d’intense broyage et fissuration
aboutissant à la formation d’une zone de roche broyée immédiatement sous la molette, puis
une phase d’initiation et de propagation de fractures à partir de cette zone broyée
A la différence du pic qui détruit la roche dans la direction de son avancement, la molette
génère une rupture par écrasement de part et d'autre de sa trace.
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Schémas de tir
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Schéma de tir:
Schéma indiquant le plan d'une volée, le raccordement des rangées, les charges d’explosif
des différents trous, la position des microretards et la séquence de mise à feu de chaque
mine et de chaque rangée.
Schémas de tir
60
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I. Conception des plans de tir à ciel ouvert
La conception générale d'un plan de tir doit prendre en compte les principes de travail optimal
- l'adaptation de l'explosif au massif pour optimiser l'énergie transmise dans le massif rocheux
- création d'un maximum de surfaces libres pour faciliter les réflexions d'ondes de contraintes
massif,
- connaître les moyens disponibles à l'amont du tir (engins de foration), ainsi qu'à l'aval
- le front est la surface libre qui va être abattue. Les paramètres essentiels du front
sa régularité ;
banquette-espacement ;
- l’explosif placé en fond de trou est désigné par charge de pied, la charge de colonne étant la
charge restante. De manière plus générale, on désigne par pied la partie inférieure du gradin, et
par tête ou colonne sa partie
supérieure ;
terminal ou final ») ;
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On distingue trois types de tir à ciel ouvert :
• Tir en gradins
• Tir de masses
• Tir de tranchées
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Tir en gradins :
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Tir de masse :
Les tirs de masse consistent en la mise en œuvre de charges peu profondes réparties sur une
grande surface.
Initialement, cette technique s’appuyait sur le principe des tirs en cratère : chaque charge
explosive, agissant vers la seule surface libre disponible (la surface horizontale) dégage un
cratère de matériaux. Compte tenu de ces faibles surfaces libres disponibles, le rendement de
ce type de tir de masse est faible.
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Tir de tranchées:
Les tirs de tranchées ont pour objectif de réaliser des excavations de faible section et de
grande longueur
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Tir de tranchées:
Afin de limiter les vibrations engendrées par le tir dans l’environnement, les détonations des
charges sont échelonnées dans le temps : un minimum de 50 ms est alors nécessaire entre les
rangées.
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Tir de tranchées:
Notions de base :
- Le sautage : est l’opération qui consiste à mettre l’explosif dans les trous de mines à
bourrer au dessus de cet explosif et à provoquer l’explosion à l’aide des artifices
appropries
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Tir de tranchées:
Pour le choix d'un schéma de tir, il faut prendre en considération les points suivants :
• Le côté face libre pour orienter le tir.
• La machine de décapage (foisonnement).
• Profil du massif après sautage.
On procède de la même manière que pour le tir précédent. La différence qui existe c'est que la
ligne de tir cette fois-ci est directement du côté parement de la tranchée précédente.
(surface libre)
c. Schéma de tir transversal :
Dans ce cas, les lignes à sauter sont branchées et tirées perpendiculairement à l'axe
longitudinal de la tranchée.
Profil après sautage :
Les modes de chargement
1- Charge unique
Dalle calcaire
Cordeau détonant
Bourrage
Explosif
Bourrage
Lit de marnes
2. Charge étagée
Cordeau détonant
Bourrage
Dalle calcaire
Explosif
Lit de marnes
Bourrage
Banc de silex
Explosif Marne siliceuse
Bourrage Argile
Conception de schéma de tir
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Conception de schéma de tir
a. Banquette :
Banquette = 40 * Diamètre de Foration
b. Espacement :
Banquette < Espacement < 1,3 * Banquette
c. Maille :
Maille = Banquette * Espacement
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Conception de schéma de tir
d. Surprofrondeur ou surforation
e. Inclinaison du forage
Inclinaison de forage est en fonction de la hauteur du front et des conditions de stabilité
de la roche.
• Si hauteur faible : inférieure à 10 m : inclinaison entre 0 et 5 degrés
• Si hauteur élevée : de 10 m à 35 m : inclinaison entre 5 à 30 degrés
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Le trou de mine est divisé en trois zones :
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e. Bourrage :
La hauteur de bourrage est déterminée par la relation suivante :
• Amorçage fond de trou : Br = 20*diamètre de trou
• Amorçage latéral : Br = 40*diamètre de trou
e. Charge de pied :
La quantité d’explosif nécessaire pour cisailler la roche.
Cp = 0.6*Banquette
On utilise un explosif avec une forte énergie : TOVEX.
Pour choisir le calibre du cartouche on utilise la relation suivante :
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f. Charge de colonne :
La quantité d’explosif est en fonction de diamètre du trou.
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f. Distribution des détonateurs :
Règles de travail :
Temps entre trous d’une même rangée
3 * Espacement (m) < Temps en ms < 10 * Espacement (m)
g. Trou d ’ouverture :
Sa position peut être soit sur une extrémité ou au centre.
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Application : Exemple d’un tir
On a 6 fronts avec les donnes suivantes :
Travail demandé:
Calculer :
- La banquette
- L'espacement
- Temps entre trous de même rangée
- Temps entre rangées
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88