Circuits Electrique Et Électronique MIP S2 A B - 2020
Circuits Electrique Et Électronique MIP S2 A B - 2020
Circuits Electrique Et Électronique MIP S2 A B - 2020
1
Rappel
• Dipôle électrocinétique
• On appelle dipôle électrocinétique tout système relié à
l'extérieur par deux conducteurs uniquement.
• On distingue le dipôle passif c’est un dipôle qui
consomme de l’énergie électrique et qui transforme toute
cette énergie en chaleur (caractérisé par: si u=0, I=0)
• le dipôle actif qui produit de l’énergie (ex générateur, )
Générateur de tension
Classification
des dipôles
en régime Résistance
continu
Diode
A C
dq est la quantité d’électricité qui traverse la dq
section S du conducteur pendant la durée dt. i
dt S
A.N. Dans un fil, le débit est de 100 milliards d’électrons par seconde.
Calculer l’intensité correspondante.
Rep i = 0,016 μA 3
• Tension (en volt V)
• Notée u(t) marque la différence de potentiel
entre 2 points du circuit
• La tension est
une grandeur
algébrique :
uAB = -uBA 4
Sources de tension et de courant
Sources de tension: idéales
Un générateur de tension idéal délivre une tension indépendante du
courant débité : u = Cste = e
i ( e= force électromotrice du
générateur) sa résistance interne est nulle
5
• Source de courant: Idéale (ou indépendante):
• Un générateur de courant idéal débite un courant dont l'intensité est
indépendante de la tension aux bornes du générateur
i=Cste
• rateur
6
• Résistance (en W): souvent
notée R
• Loi de fonctionnement: loi d’Ohm
u(t)= Ri(t)
• i(t) = Gu(t) (G=1/R = conductance)
• Si R= Cste le dipôle est linéaire
A
A
B
B
n n
1 1
R R AB
V
1 Ri
n
G Gi
I 1 RAB 1 R
7i
Théorème de Kennelly
Ce théorème est parfois utilisée pour la simplification de circuits comportant
des dérivations.
Équivalence étoile-triangle
Les deux circuits de la figure ci-dessous sont équivalents si les valeurs de
leurs résistances sont liées par les relations indiquées ci-dessous.
Le passage :
R1 R2 R2 R3 R3 R1 triangle (ABC)
R12 étoile (OABC)
R3 R12 R13
R1
passage : R12 R23 R31
R1 R2 R2 R3 R3 R1 étoile (OABC)
R23 triangle (ABC)
R1 R12 R23
R2
R12 R23 R31
R1 R2 R2 R3 R3 R1
R31
R2 R13 R23
R3
R12 R23 R31 8
Diviseur de tension
Le montage diviseur de tension permet de diviser une tension U en autant de
tensions Ui qu’il y a de résistances en série Ri :
U1 R1 I , U 2 R2 I
U U1 U 2 ( R1 R2 ) I
La tension est proportionnelle à la résistance. d’où :
U1 R1 U2 R2
,
U R1 R2 U R1 R2
Ri
Ui U
Ri
Formule générale :
Diviseur de courant
Le diviseur de courant divise un courant I - EX:Cas particulier de deux résistances :
en autant de courants Ii qu’il y a de
résistances en parallèle Ri : R2
I1 I et
R1 R2
Gi
Ii I
Gi
R1
I2 I
R1 R2 9
Circuits Electriques
∑I entrants = ∑I sortants
Loi d’Ohm généralisée
VB-VA=e-Ri
11
• Exemple
Le choix du sens des courants dans les 5 branches est arbitraire. Il y a pour cet
exemple 5 courants à calculer.
Mais on peut ramener les calculs à trois courants à calculer :I1, I2 et I3 car la loi
des nœuds en B et C donne : I4 = I1 – I2 et I5 = I2 – I3
14
Les flèches en pointillés indiquent les sens de parcours, choisis arbitrairement, des
3 mailles étudiées.
Pour la maille ABFGA, on obtient :
On trouve à vérifier
I2 = – 1,3 A., I1 = 1,25 A et
I3 = – 0,05 A
Théorème de superposition
Ennocé1: La tension entre deux points d'un circuit électrique linéaire
comportant plusieurs sources d'énergie est égale à la somme algébrique des
tensions obtenues entre ces deux points lorsque chaque source agit seule.
17
Théorèmes de Thévenin, Norton:
Si l’on place un voltmètre parfait (résistance interne infinie) aux bornes du réseau
(entre A et B en circuit ouvert sans RD), le courant I est nul et on mesure une tension
Si on enlève RD :
• on mesure (ou on calcule) RAB on a alors: RAB=RTV=RN
• on mesure (ou on calcule) L’expression de U: U=ET=RNIN=RTIN.
21
Exemple: 1- en utilisant Thévenin déterminer le courant
I3
22
Théorème de Millman
Soit :
24
Or nous avons : i1 + i2 + i3
= 0, donc on trouve
Soit encore
On généralise ce résultat
25
Exemple
26
• Exemple : Prenons ce circuit électrique typique sur lequel on va pouvoir
appliquer ce théorème:
Vérifier
l’expression
de Vm :
27
REGIME TRANSITOIRE
Lorsqu’on ferme un circuit pour le mettre en fonction, les courants et les tensions
mettent un certain temps à s’établir. C’est le régime transitoire.
Rem: Lorsqu’un système évolue en présence de sources extérieures d’énergie
électrique, il est dit forcé alors qu’en l’absence de ces sources, on le qualifie de libre.
Mise en équation
C’est l’équation d’un
duC (t )
E Ri(t ) uC (t ) RC uC (t ) E circuit du premier ordre,
dt
La solution complète est la superposition des deux solutions:
1. Solution générale de l’équation sans second membre (SGESSM)
t
u (t ) Be RC
Cg
2. Solution particulière de l’équation avec second membre (SPEASM)
(correspond au régime forcé imposé par la source: manifeste le régime permanent )
31
Extinction de la source :
À t= 0 on éteint la source
1
l’équation différentielle s’écrit : u C (t ) u C (t ) 0
RC
t
uC (t ) Be RC
avec B
Déterminer la Cste d’intégration B? 32
Circuit RL série
la loi des mailles s’écrit :
Montage : di(t )
E0 Ri (t ) L
dt
R
Dont la solution E0 t
(à determiner) i(t ) (1 e L
)
R
34
Extinction de la source (étude du régime libre) :
di(t )
La loi des mailles s’écrit, pour t ≥ 0 L Ri (t ) 0
dt
R
t
C’est la solution une EDSSM: i (t ) Be L
avec B
On trouve (à verifier) :
E0 RL t R
t
i(t ) e et u L (t) - E 0e L
R
35
• Courbes observées Le GBF délivre un signal « créneaux » de période T =20
Décharge
Charge
Circuit RL
Circuit RC
On constate que l’intensité iL(t)
On constate que la tension uC(t) (q(t)) traversant une bobine est une fonction
est une fonction continue du temps continue du temps, ce qui n’est pas le
alors que i(t) subit des discontinuités cas de la tension à ses bornes. 36
Etude énergétique
Puissance instantanée reçue par la bobine :
La puissance fournie par le générateur au reste
du circuit vaut : Pfournie = e.i
di(t )
Or e Ri (t ) L d' où
dt
d 1 2
Pfournie Ri
2
( Li )
puissancedissipée dt
2
par effet Joule ds Rpuissanncereçue
par la bobine
Calcul de l’énergie emmagasinée WL par la bobine entre t = 0 et t∞ :
on définit t∞ cad on est en dWL
régime continue soit i(t∞)=i∞ =I par définition : PL
dt
d 1 1 1 1
WL PL dt ( Li 2 )dt Li 2 LI 2 0 WL LI 2
0 0
dt 2 2 0 2 2
Rem: WL : énergie stockée dans la bobine (en régime permanant). 37
Extinction de la source :
dWR
PJ Ri 2
dt
Calcul de l’énergie WR dissipée dans R par effet Joule entre t = 0 et ∞ :
di di d 1 2
Ri L 0 Ri Li - ( Li )
2
dt dt dt 2
d 1 1
Or WR Ri 2 dt - ( Li 2 ) LI 2
1 2 0 0
dt 2 2
WR LI W L Rem: Toute l’énergie stockée dans la bobine idéale est
2 intégralement restituée et a été (ici) dissipée par effet Joule.
39
Circuit RLC série
dt 2 dt
Le circuit est régi par une équation différentielle du 2nd ordre à
coefficients constants avec 2nd membre. 40
Solution générale de (E) : uC(t) = uCG(t) + uCP (t), avec :
- uCG SGESSM: elle correspond au régime libre du circuit (RLC) qui est
transitoire) ;
- uCP SPEASM: traduit la présence d’une source qui impose un régime forcé au
circuit (RLC) ; si la f.é.m. est continue, ce régime forcé est permanent continu.
d 2uC (t ) duC (t )
2
2 m 0 0 uC (t ) 0
2
dt dt
s’exécute en écrivant l’équation caractéristique :
r 2 2m0 r 02 0 41
dont les deux racines (réelles ou complexes) sont
r1/ 2 m0 0 (m 2 1)
42
Donc la solution globale de uc(t) :
uC (t ) Ae Be E0
uc(t)= uCG(t) + uCP(t) r1t r2t
A et B sont déterminées avec les 2 conditions initiales données d’une part par
la présence de la bobine, et d’autre part par la présence du condensateur :
(ds notre cas):
i(t = 0) = 0 (bobine) Ar1 +Br2 =0
et q(t = 0) = 0 (uC(0)=0) (capacité) A+B+ E0 =0.
Ce système permet de déterminer A et B
Cas du régime critique (’ = 0, soit m = 1) (cas particulier du régime
apériodique).
45
Courant alternatif
• Régimes lentement variables
• Introduction:
Dans l’approximation des régimes quasi-
stationnaires A.R.Q.S (ou lentement
variables) les lois de Kirchhoff pour le
courant continu restent valables (lois des
nœuds et lois des mailles) à condition de
les écrire à chaque instant.
46
Signal sinusoïdale: rappel.
2p
T
le décalage temporel entre les signaux
Le déphasage entre les deux signaux.
S(t)= Acos(t+)
A: amplitude de la grandeur, appelée aussi valeur de crête;
F phase à l'origine en rad (souvent fixée par l'expérimentateur ds ce cas p/2 rd
f: fréquence en Hz T:Période :
2p
La pulsation , la fréquence f et la période T sont liés par: 2pf
A T
Valeur efficace 47
2
Comportement des dipôles passifs en régime quasi-
stationnaire
L
R
48
Représentation complexe d’une grandeur sinusoïdale
(relation entre fct sinusoïdale et natation complexe)
50
Exemple1
52
Dérivation/tps d’une grandeur sinusoïdale
dx j j t
y (t ) 2 Xe je j x(t ) Y j X
dt
Dérivation ↔Equivaut à une multiplication par jω
54
u (t )
et
i(t )
Résistance sont
en
phase.
u(t)
est en
Condensateur retard
de p/2
sur i(t )
u(t)
est en
avance
Bobine de p/2
sur i(t )
55
résumé
Pour les trois dipôles fondamentaux, les impédances et les admittances suivantes :
56
On remarque que :
∞ (haute fréquence)
Circuit ouvert
Court circuit
0 (basse fréquence)
Court circuit
Circuit ouvert
57
NOTION D'IMPEDANCE : RESUME
58
Formules : U = Z × I ; ω = 2πf. Z = impédance complexe=IZIejq=Zejq
Exemple
* Evaluer la valeur efficace, la fréquence et la période de la tension appliquée u(t)
•Déterminer analytiquement le courant dans chacun des éléments et celui fourni
par la source
• Déterminer l’impédance d’entrée du circuit (Ze=u(t)/i(t))
59
59
Circuit RLC série
q di dq
e(t ) Ri L avec i(t) soit :
C dt dt
d 2 q (t ) dq(t ) q (t )
L 2
R e(t )
dt dt C
Le circuit est régi par une équation différentielle du 2nd ordre à
coefficients constants avec 2nd membre dont la sol complète:
q(t)= qg(t) + qp(t) 60
Qg(t) = sol du régime libre transitoire
Qp(t) = sol particulière : c’est le régime forcé entretenu par le générateur:
sol de la même forme que la source
61
Méthode complexe
(On utilisera uniquement
notation complexe)
e U m e j e jt
i I m e j t
i di
q idt et j i
j dt
e R i 1 idt L di
C dt
i(R j(Lω 1 ) Zi
Alors Cω
Z impédance complxe
1
( L )
Z Z e j avec Z R 2 ( L
1 2
) et tang C
C R
62
QUADRIPOLE :
Les quadripôles jouent un rôle fondamental dans l’analyse de nombreux systèmes,
spécialement en télécommunication ou en automatique.
I1 I2
Générateur V2 Utilisation
V1 Quadripôle
de
commande
Définition :
On appelle quadripôle un réseau électrique où l’on distingue 4 bornes :
• 2 bornes d’entrée A et D reliées à un générateur d’entrée
• 2 bornes de sorties B et C reliées à un circuit d’utilisation (charge).
Quadripôle série : I1 I2
Z
V1 V2
V2 1 Z V1
I 0 1 I
2 1
I1 I2
2 Z 1 I 1
Matrice liant les grandeurs d’entrée
V1 Z V2
aux grandeurs de sortie
(le déterminant de la matrice est :
=1)
dI 1 dI 2
V1 L1 M jL1I1 jMI 2
dt dt
dI 2 dI 1
V2 L2 M jL2I 2 jMI1
dt dt
V2 jM jL2 I1 M L2 I1
V jL j
1 1
jM I 2 L1 M I 2 66
Remarques :
Si les éléments qui composent le quadripôle sont linéaires, les relations qui lient
les 4 grandeurs le sont aussi et peuvent être mises sous la forme générale :
67
Matrices représentatives :
Plusieurs matrices peuvent être représentatives des quadripôles
Matrice impédance :
On exprime les tensions en fonction des courants. Les éléments de la
matrice ont la dimension des impédances.
V1 Z11 Z12 I1
V Z Z 22 I 2
2 21
On mesure la valeur des éléments de cette matrice en imposant une source à un accès et
laissant l’autre en circuit ouvert.
Par exemple :
• Z11 est l’impédance d’entrée à circuit
V1 de même Z V1
ouvert et Z22 l’impédance de sortie à
Z12 11 circuit ouvert.
I2 I I1 I
1 0 2 0 • Z12 et Z21 sont les impédances de
transfert à circuit ouvert.
I1 I2
Quadripôle V2 V1 Quadripôle
V1
1 21 68
Matrice admittance :
On exprime les courants en fonction des tensions. Les éléments de la
matrice ont la dimension des admittances:
I1
ou l’entrée est en court-circuit Y12
V2 V 1 0
Y11 est appelée admittance d’entrée en circuit ouvert et Y22 admittance de sortie en
69
circuit ouvert. Y12 et Y21 les admittances de transfert en circuit ouvert
Matrice de transfert ou matrice de chaîne : T
T11 nombre
V2 T11 T12 V1 T12 impédance
I T T I T admit tan ce
2 21 22 1 21
T22 nombre
Matrice hybride:
H 11 impédance
V1 H 11 H 12 I1 H 12 nombre
I H H nombre
2 21 H 22 V2 21
H 22 admit tan ce
Relations entre les matrices représentatives
On peut établir des relations entre tous les éléments de ces matrices. A titre
d'exemple, les paramètres de H sont exprimables en fonction des paramètres
de Z et de Y
V1=H11I1 et I2= H21I1 (à V2=0) 1 Y21
H11 et H 21
De ces équations on déduit Y11 Y11
70
Circuits équivalents à un quadripôle
Lorsqu’on veut déterminer le comportement d’un quadripôle dont on ne connaît que les
matrices caractéristiques, il s’avère utile (souvent) de remplacer le quadripôle par son circuit
équivalent.
Exemple
L’examen de la matrice [z] conduit directement au circuit équivalent
71
Ve Q Vs
impédance d’entrée et de sortie d’un quadripôle
ie Zs is
Ve Ze Vs=A×Ve – Zs×is
A ×Ve
Ve Vs
Ze Zs
ie is Ve0
73
fonction de transfert
Pour un quadripôles linéaires :
Fonction de transfert <-> comportement en
V ( j ) fréquence des systèmes
H ( j ) s
* la phase du circuit qui est l’argument de la fonction de transfert: () arg[ H ( j)]
Entrée : Ve Q Vs Sortie :
H ( j ) H ( j ) e j
Ve E cos(t )
Vs E H ( j ) cos(t )
74
Représentation de Bode
Definitions:
75
On définit le diagramme de Bode en gain par la fonction: G() =20log H ( j)
Il faut donc calculer son module H ( j) puis ensuite calculer 20log(module)
pour passer en unité de décibel. L’unité des ordonnées est le décibel.
• Octave : rapport deux entre deux valeurs ; utilisée souvent sur l’axe des
fréquences du diagramme de Bode pour parler d’un rapport deux entre deux
fréquences ( 2) (des sauts de points en par des multiples de 2)
0 76
Diagramme de Bode : définition
H dB
20 log( H )
Log 1
Log
Log 21
• Echelle logarithmique en fréquence Arg(H)
Log
Log 1 Log 101
77
Diagramme de Bode : tracé
H1dB Arg(H1)
• Même procédure
• pr Arg(H1)
0. 0.
3) On positionne quelques points particuliers
H1dB Arg(H1)
Exemple du filtre
Fréquence (kHz)
0
79
Exemples:
Caractérisation des filtres : filtre
passe-bas (1er ordre)
(pseudo intégrateur)
H ( j ) H0
H0 : gain statique (>0)
0 : pulsation caractéristique
1 j
0 <-> pulsation de coupure
Hdb
20 log(H0) - 20 dB/dec (1er ordre)
3 dB
Log
0
1er ordre : -20 dB/dec
Arg(H)
2ème ordre : - 40 dB/dec
0 Log etc ...
-p/4
-p/2
80
Caractérisation des filtres :
filtre passe-haut (1er ordre)
j
0
H ( j ) H 0
H0 : gain infini (>0)
0 : pulsation caractéristique
1 j
0 <-> pulsation de coupure
Hdb
20log(H0)
3 dB
106 10-4
Semi-conducteurs
82
DIODE
Les diodes sont réalisées par la
juxtaposition de deux types de
semi-conducteurs: un SC de type p
et l'autre SC de type n . Une telle
jonction est aussi appelée diode
<<Nd
<<Na
Avant contact
83
Contact des 2 SC
Après contact
Le champ électrique
Eint
interne s’oppose au
déplacement des
porteurs majoritaires
K: A K
A:
Anode Cathode
Anode Cathode
Jonction Polarisée
Polariser une diode c’et agir sur la barrière de potentiel en appliquant une
tension extérieure VPN>0 (polarisation directe) ou VPN<o (polarisation
inverse).
85
Polarisation directe
Une diode est polarisée en direct lorsque la tension VD
=VAK(imposée par un circuit extérieur) appliquée entre l'anode et la
cathode est positive Cette tension provoque une diminution de la
barrière de potentiel de la jonction PN, et alors favorise l'apparition
du ID positif entre l'anode et la cathode, dépendant de la valeur de
la tension VD. La diode est dite passante.
diminution de la
barrière de potentiel
Polarisation
directe
VPN=VAK>0 alors
diminution de la ZCE
B
O A
Vseuil
87
Polarisation d'une diode en inverse
Zone OE :
la diode est polarisée e
n inverse, c'est la zone
de blocage inverse.
Zone EF
:l'intensité croit brusqu
ement, c'est la zone d
e claquage.
Diode polarisée en inverse.
Une diode est polarisée en inverse augmentation de la
lorsque la tension VD (imposée par un barrière de potentiel
circuit extérieur) appliquée entre l'anode
et la cathode est négative le courant ID
ne peut pas circuler de l'anode vers la
cathode : La diode est dite bloquée.
La valeur théorique du courant de diode VKA
ID est -Is (Is: courant de "saturation" de
l'ordre
de 10-12 A circule cathodeanode ). En VAK=VPN<0 alors
pratique, la valeur de IDKA est plus augmentation de la
importante (10-9 A à 10-6 A). ID=I<0 ZCE
Iinv=IKA=-ID~mA>0 88
Point de polarisation
On veut déterminer V Det ID.
(ou de fonctionnement)
D'après la loi des mailles : E0 = R.ID + VD
D S
I I e 1
V
UT
Solution graphique
VD E0 R0 I D I Pente
I
I0 Pf
V
dI D d I S e UT
1 E0
D
( ) pente V0
V
dVD dV VT rd
On constate alors que cette pente
VD VT est l'inverse d'une résistance
rd différentielle rd qui relie les variations
C I D de la tension VD à celles du courant
89
89
I
Modélisation par segment linéaire
Diode bloquée Diode passante
Diode passante
Diode bloquée
Diode passante
Diode bloquée
90
Diode semi-idéale
Diode (Si) à jonction PN
IAK
0 0,7 V
? IKA=Iinv
claquage
Applications :
• Redressement
• Effet Zener : stabilisation de tension
91
Diode spéciale à jonction PN
Diode zéner.
Symboles de la diode zéner.
Anode Cathode
Anode Cathode ou
Appelée également diode de claquage car la zone de claquage est
renforcée pour pouvoir bien fonctionner dans cette zone.
Son application principale: régulation de tension
Caractéristiques
tension de Zener électriques de la diode
(claquage) Zéner.
courant d’essai
courant limite 92
Conditions de bon fonctionnement de la diode zéner
(modélisation):
1. la diode doit être montée en inverse
2. le courant traversant la diode Zéner doit se situer entre 2 limites Imin < Iz <
Imax
3. Si ces 2 conditions sont réunies, on aura alors une tension pratiquement
constante aux bornes de la zéner.
=VZ0
C’est quoi
une diode
Zener ?
* Diode qui a
été modifiée
pour qu’elle
fonctionne
en région de
Cassure
94
Observations :
- En direct la diode zéner conduit mais il y a « une tension de seuil »
comme pour la diode.
- En direct VAk<1volt.
- En inverse le courant est pratiquement nul (I<1μA) si VKA<Vz0, on
dit que la diode est bloquée.
- En inverse si VKA>Vz0, il y a « effet zéner » c’est à dire que la
tension VKA varie très peu (quasi constante).
-On trouve dans le commerce des Vz0 de 2V à 400V.
- Les diodes zéner sont utilisées pour leur aptitude à produire une
valeur de VKA très stable vis à vis du courant I en zéner. Soit comme
source de tension de référence, soit en stabilisation de tension.
95
Exemple
On considère le montage de la figure 1, comportant une diode Zéner DZ et une
résistor R. Il alimente la charge Rc , fixe dans cette étude. ue est une tension
continue dont la valeur peut varier à partir de 0 V.
La diode Zéner est supposée idéale; sa caractéristique en montage inverse est
donnée figure 2.
On donne R = 50 W et Rc = 100 W.
Fig 3
97
Fonctionnement en charge
I = Iz + Ir
si R∞ , Ir=0 et I=Iz, c'est le fonctionnement à vide
si R=0, Uz=0, Iz=0, I=Ir=U/Rp, la stabilisation a disparu
98
Rappel Diode
106 10-4
Semi-conducteurs
99
DIODE
Les diodes sont réalisées par la
juxtaposition de deux types de
semi-conducteurs: un SC de type p
et l'autre SC de type n . Une telle
jonction est aussi appelée diode
<<Nd
<<Na
Avant contact
100
Contact des 2 SC
Après contact
Le champ électrique
Eint
interne s’oppose au
déplacement des
porteurs majoritaires
K: A K
A:
Anode Cathode
Anode Cathode
Jonction Polarisée
Polariser une diode c’et agir sur la barrière de potentiel en appliquant une
tension extérieure VPN>0 (polarisation directe) ou VPN<o (polarisation
inverse).
102
Polarisation directe
Une diode est polarisée en direct lorsque la tension VD
=VAK(imposée par un circuit extérieur) appliquée entre l'anode et la
cathode est positive Cette tension provoque une diminution de la
barrière de potentiel de la jonction PN, et alors favorise l'apparition
du ID positif entre l'anode et la cathode, dépendant de la valeur de
la tension VD. La diode est dite passante.
diminution de la
barrière de potentiel
Polarisation
directe
VPN=VAK>0 alors
diminution de la ZCE
B
O A
Vseuil
104
Polarisation d'une diode en inverse
Zone OE :
la diode est polarisée e
n inverse, c'est la zone
de blocage inverse.
Zone EF
:l'intensité croit brusqu
ement, c'est la zone d
e claquage.
Diode polarisée en inverse.
Une diode est polarisée en inverse augmentation de la
lorsque la tension VD (imposée par un barrière de potentiel
circuit extérieur) appliquée entre l'anode
et la cathode est négative le courant ID
ne peut pas circuler de l'anode vers la
cathode : La diode est dite bloquée.
La valeur théorique du courant de diode VKA
ID est -Is (Is: courant de "saturation" de
l'ordre
de 10-12 A circule cathodeanode ). En VAK=VPN<0 alors
pratique, la valeur de IDKA est plus augmentation de la
importante (10-9 A à 10-6 A). ID=I<0 ZCE
Iinv=IKA=-ID~mA>0 105
Point de polarisation
On veut déterminer V Det ID.
(ou de fonctionnement)
D'après la loi des mailles : E0 = R.ID + VD
D S
I I e 1
V
UT
Solution graphique
VD E0 R0 I D I Pente
I
I0 Pf
V
dI D d I S e UT
1 E0
D
( ) pente V0
V
dVD dV VT rd
On constate alors que cette pente
VD VT est l'inverse d'une résistance
rd différentielle rd qui relie les variations
C I D de la tension VD à celles du courant
106
106
I
Modélisation par segment linéaire
Diode bloquée Diode passante
Diode passante
Diode bloquée
Diode passante
Diode bloquée
107
Diode semi-idéale
Diode spéciale à jonction PN
Diode zéner.
Anode Cathode
Anode Cathode ou
Appelée également diode de claquage car la zone de claquage est
renforcée pour pouvoir bien fonctionner dans cette zone.
Son application principale: régulation de tension
Caractéristiques
tension de Zener électriques de la diode
(claquage) Zéner.
courant d’essai
=VZ0
C’est quoi
une diode
Zener ?
* Diode qui a
été modifiée
pour qu’elle
fonctionne
en région de
Cassure
110
Observations :
- En direct la diode zéner conduit mais il y a « une tension de seuil »
comme pour la diode.
- En direct VAk<1volt.
- En inverse le courant est pratiquement nul (I<1μA) si VKA<Vz0, on
dit que la diode est bloquée.
- En inverse si VKA>Vz0, il y a « effet zéner » c’est à dire que la
tension VKA varie très peu (quasi constante).
-On trouve dans le commerce des Vz0 de 2V à 400V.
- Les diodes zéner sont utilisées pour leur aptitude à produire une
valeur de VKA très stable vis à vis du courant I en zéner. Soit comme
source de tension de référence, soit en stabilisation de tension.
111
Exemple
On considère le montage de la figure 1, comportant une diode Zéner DZ et une
résistor R. Il alimente la charge Rc , fixe dans cette étude. ue est une tension
continue dont la valeur peut varier à partir de 0 V.
La diode Zéner est supposée idéale; sa caractéristique en montage inverse est
donnée figure 2.
On donne R = 50 W et Rc = 100 W.
Fig 3
113
Transistor bipolaire
114
Structure simplifiée:
• Un transistor bipolaire est constitué de trois zones semiconductrices
différentes, l’émetteur, la base et le collecteur, qui se distinguent par
la nature du dopage: les frontières de ces zones forment 2
jonctions: « jonctions PN » (ou diodes!):
•Le montage dont on parle
possède deux diodes
branchées en série. La
zone du milieu doit être très
mince (env.1 µm).
•Le tableau ci-contre donne
une vue d’ensemble de ces
composants.
• La Jonction émetteur/base
et la jonction
base/collecteur ont en
commun la zone centrale :
la base,
•le couplage entre ces deux
jonctions est à l’origine de
l’« effet transistor
On peut imaginer le transistor comme ↔2 diodes dos à dos
115
Les trois électrodes sont nommées collecteur C, base B et émetteur E.
118
Jonction BE passante
Transistor en mode actif: effet Jonction BC est bloquée
transistor
* Base – émetteur polarisée en direct
119
BE polarisation directe Transistor en mode actif
BC polarisation inverse Champ E
121
Droite de charge
transistor
monté en
amplificateur:
Saturation
Le Tr =Amplificateur
123
Mode saturé et mode bloqué
• La zone des faibles tensions VCE C'est la zone de saturation. Quand
VCE diminue pour devenir très faible, la jonction CB cesse d'être
polarisée en inverse, et à la limite, elle devient polarisée en direct : on
n'a plus un transistor, mais l'équivalent de deux diodes en parallèle. On
a une caractéristique ohmique déterminée principalement par la
résistivité du silicium du collecteur.
La tension d’entrée
peut prendre deux
valeurs : 0 V ou 5 V.
Région de blocage
Pour VB = 0V
(La jonction BE est polarisée en inverse), V
BE = 0 et IB = 0 ⇒ IC = βIB = 0 (en effet la
jonction BC est polarisée en inverse.)
128
Circuits de polarisation
TR polarisé en amplificateur:
Polarisation simple
Détermination de IB0 et IC0
En sortie: un générateur de
courant IC = b.IB
129
Circuits de polarisationPolariser un transistor : c’est fixer un point de
fonctionnement statique.
Polarisation par
résistance de base
Remarque :
•Montage simple mais instable en fonction de la température.
•Le point de fonctionnement statique (ou point de polarisation) obtenu
à l’aide d’une résistance RB.
• ce montage est toléré en utilisation pour un transistor en
commutation 130
Polarisation par réaction d'émetteur
En effet lorsque
Si IC ➚ de même Ie ➚ et
donc VEM ➚et aussi VBM ➚
VE VBM
alors Ib=➘ Ib diminue
RB
132
Amplificateur opérationnel
133
Présentation
• L'amplificateur opérationnel (ou amplificateur linéaire
intégré: ALI) est un composant en technologie intégrée
qui est prêt à être opérationnel, ce composant comporte:
• 2 broches d'alimentations +Vcc et -Vcc,
• 2 entrées dites différentielles: v+ entrée non inverseuse
et v- entrée inverseuse,
• Une sortie S .
• Le fonctionnement de l'amplificateur opérationnel
impose une alimentation souvent symétrique (deux
sources de tension + Vcc et - Vcc, qu'on ne représente
pas sur les schémas).
• On appelle tension différentielle (qu'on note ε),
la ddp entre l'entrée v+et v-: ε= v+ - v-
134
Brochage
L’A.O. possède :
• deux entrées : broches 2 et 3:
broche IN+ (ou e+, ou v= entrée « non inverseuse
»(3)
broche IN- (ou e- ou v-) = entrée «inverseuse » (2)
• une sortie : broche OUT (ou S):(broche 6)
• deux broches d’alimentation : (4 et 7) broche Vcc+
(7) : alimentation en tension continue positive et
broche Vcc-(4) : négative
136
En pratique on utilise des amplis à grand gain: ampli saturé (idéal)
– Si V+ > V- : Vs = Vsat
– Si V+ < V- : Vs = - Vsat
ou 0 selon montage
137
l’AO considéré est à gain A non infini (AO réel) afin de faire
apparaître les tensions
Vsat
e sat
A
139
Amplificateur idéal:
• Caractéristiques idéales
– Gain infini ( (V2 – V1) =e=0)
– Impédance d’entrée infinie ( pas de
courant entrant i1 et 2 ) i+=i-=0
140
Réaction positive et contre-réaction:
On dit qu’il y a réaction positive quand la sortie est reliée à l’entrée non inverseuse.
On dit qu’il y a contre-réaction (ou réaction négative) quand la sortie est reliée à
l’entrée inverseuse.
· Conséquences importantes :
• Une contre-réaction assure un fonctionnement linéaire de l’A.O. : e # 0 V
Exemple : montage « suiveur de tension »
142
Montage « amplificateur inverseur
A.O. μA741
Vcc± = ±15 V
R1= 4,7 kW
R2= 100 kW
• Caractéristique de
transfert VS=f(VE)
144
Montage non - inverseur
– Gain + impédances infinie
– V1 = V2=Vi
V0 V1 Vi
RC Ri
Ri
« Diviseur de tension »: Vi V0
RC R
145
=V2
Théorème de Millman
V0 Vi1 Vi 2
V1 V2 0
RC R1 R2
146
R
V0 Vi1 Vi 2 Vi 3 Vi 4
RC R1 R2 R3 R4
V1 V2
1 1 1 1 1 1
RC R1 R2 R R3 R4
V0=?
147
148