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Stage 20M2 20helium

Ce stage vise à modéliser l'éclatement de bulles d'hélium dans le tungstène à l'aide du code HeFenics. Le but est de reproduire plus fidèlement les rayons des bulles observés expérimentalement en prenant en compte des facteurs comme la pression dans les bulles et la distance à la surface. Le stage consistera à implémenter un modèle d'éclatement des bulles dans le code.

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Stage Master 2

Paramétrisation d’un modèle d’éclatement


de bulles d’hélium dans le tungstène
5 à 6 mois (de mars à septembre 2023)

Les tokamaks sont des candidats prometteurs pour la production d'énergie par fusion
thermonucléaire [1]. Dans ces réacteurs, le plasma est porté à une température de 150 millions de kelvins
permettant la fusion des deux isotopes de l’hydrogène, et la production d’un neutron énergétique et d’un
noyau d’hélium. Grâce à son haut point de fusion, sa bonne conductivité thermique et sa faible
pulvérisation, le tungstène est un matériau de choix pour résister aux flux thermiques et de particules
(hydrogène et hélium) provenant du plasma [2,3]. En fonction de l’énergie et du flux des ions et de sa
température [4], il subit cependant en surface des endommagements par l’hélium, entrainant la création
de nanobulles [5,6] (comme l’illustre la figure 1a) et pouvant conduire jusqu’à création de zones poreuses
(nommées fuzz) [7]. Au-delà de ses impacts propres sur le tungstène, l’hélium modifie le transport
d’hydrogène [8] et il pourrait avoir un rôle dans la rétention du tritium, élément clé de la sureté nucléaire
des tokamaks. Il est donc important de comprendre les mécanismes de formation de ces bulles et d’en
prédire les caractéristiques. Pour y répondre, la résolution de modèles de dynamique d’amas (diffusion-
réaction des héliums et clusters helium-lacunes HeV à l’échelle des milieux continus) permettent d’obtenir
des profils de densité et des rayons moyens de ces bulles [9,10,11,12,13]. La figure 1b montre la
comparaison des résultats obtenus avec le code HeFenics [12] avec des résultats expérimentaux [5], on
peut constater une différence sur la taille des bulles que l’on pourrait expliquer par le manque de la prise
en compte, dans la modélisation, de l’éclatement des bulles proches de la surface.

Figure 1. (a) Coupe transverse de tungstène après irradiation à l’hélium laissant apparaitre des bulles de quelques
nanomètres de diamètre dont certaines sont éclatés [6] (b) Comparaison des densités [5,12].

A l’aide d’implémentations récentes dans le code HeFenics et de la littérature [10,14], l'objectif


principal de ce stage sera de paramétrer un modèle d’éclatement des bulles afin de reproduire plus
fidèlement les rayons des bulles obtenus par les expériences. Les lois de probabilité d’éclatement
proposées devront idéalement prendre en compte la pression interne dans les bulles, la distance à la
surface et la température. L’hypothèse d’une déplétion partielle de l’hélium lors de l’éclatement des bulles
devra être considérée [15]. De récentes données énergétiques de formation des complexes HeV [16,17] et
plusieurs lois reliant nombre de lacunes et le nombre d’hélium [18] pourront être ajoutées dans le code et
testées.

[1] Alba et al. Materials 15, 6591 (2022) [10] Blondel et al. Nuclear Fusion 58, 126034 (2018)
[2] Richou et al. Techniques Igénieur BN3761 (2022) [11] Bi et al. Nucl. Fusion 59, 086025 (2019)
[3] Pitts et al. NME 20 100696 (2019) [12] Delaporte-Mathurin et al. Scientific Reports 11 (2021)
[4] Hammond Mater. Res. Express 4, 104002 (2017) [13] Niu et al. JNM 572, 154062 (2022)
[5] Ialovega et al. Phy. Sc. T171, 014066 (2020) [14] Lee et Hammond JNM 554, 153101 (2021)
[6] Ialovega et al. Nucl. Fusion 62, 126022 (2022) [15] Xu et al. JNM 154 (2022)
[7] Wright, et Tungsten 4, 184–193 (2022) [16] Song et al. JNM 561, 153577 (2022)
[8] Markelj et al. Nuclear Fusion 60, 106029 (2020) [17] Nandipati et al. J. Phys. Condens. M. 34, 035701 (2022)
[9] Faney et Wirth M. S. Mater. Sci. Eng. 22, 065010 (2014) [18] Hammond et al. Scientific Reports 10, (2020)

Profil :
• Expérience en modélisation par éléments finis (idéalement Fenics)
• Bonnes compétences en programmation (Python)
• Maîtrise de l'anglais écrit
• Bonnes compétences orales et de communication

Localisation : Laboratoire des Sciences de Procédés et Matériaux (LSPM)


Campus de l’Université Paris 13
99 avenue J.B. Clément
93430 Villetaneuse – France

Durée : 5 à 6 mois (Mars 2023 à Septembre 2023) avec allocation (≈580€/mois)

Pour plus d’informations et candidature :


jonathan.mougenot@lspm.cnrs.fr

Date limite des candidatures : 15/01/2023

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