StageM2 ITER Fenics

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 1

Stage de Master 2 ou de fin d’étude ingénieurs

Simulations thermomécaniques pour des matériaux


sous contraintes extrêmes
L’hydrogène est utilisé dans de nombreux procédés comme vecteur d’énergie (stockage dans des
bouteilles ou citernes) ou comme source d’énergie (confinement dans les tokamaks). Que ce soit pour le
stockage, le transport ou le confinement, il est en contact avec des parois métalliques. Pour garantir la
tenue en service de ces matériaux, il est essentiel de comprendre comment l’hydrogène y diffuse, s’y piège
(par exemple dans les lacunes et/ou les dislocations), les fragilise et les dégrade. Or le transport de
l’hydrogène dans les matériaux dépend des champs thermomécaniques ; il est donc essentiel d’avoir une
cartographie pertinente de ces grandeurs (température, pression hydrostatique, déformation plastique et
dilatation thermique) dans les matériaux étudiés [1,2]. C’est l’objectif premier de ce stage appliqué aux
monoblocks du tokamak ITER soumis à de forts gradients thermiques (jusqu’à 20 MW/m²) [3].

Un travail bibliographique préalable aux simulations numériques synthétisera les données de bases
(lois de comportement mécanique, écrouissage, dilatation thermique, diffusion thermique) nécessaires aux
calculs dans le tungstène, le cuivre et l’alliage CuCrZr (constituant les monoblocks), tout en mettant au
maximum en évidence l’impact de l’hydrogène sur ces propriétés.

Le premier objectif numérique sera ensuite de reproduire les résultats proposés par Panatoyis et al.
[3] à l’aide du logiciel Eléments Finis FEniCS [4,5]. Les simulations seront étendues à un plus grand nombre
de cycles (autant que nécessaire pour atteindre la saturation de la déformation plastique) et à une
géométrie plus réaliste (périodicité de la structure), tout en mettant en évidence les phénomènes
spécifiques aux interfaces entre les matériaux (W/Cu et Cu/CuCrZr). Une étude de sensibilité aux données
de bases complètera l’étude afin d’identifier si la présence d’hydrogène modifie de façon importante ou
non les champs calculés.

[1] Benannoune, et al. IJHE 43 (2018) 18:9083 [4] Alnaes et al. A Num. Soft. 3 (2015) 100:9
[2] Benannoune et al. Phys. Scr. T171 (2020) 01401 [5] Bleyer Zenodo (2020)
[3] Panayotis et al. Fus. E. Design 125 (2017) 256

Requis :
• Expérience en simulation numérique multi-physique et maitrise d’un code éléments finis
• Bon niveau de programmation en Python
• Compétences rédactionnelles (français et anglais) et aisance à l’oral
• Expérience d’utilisation de FEniCS (souhaitable)

Localisation : Laboratoire des Sciences de Procédés et Matériaux (LSPM)


Campus de l’Université Paris 13
99 avenue J.B. Clément
93430 Villetaneuse – France

Durée : 5 mois (mars à juillet 2022) avec gratification (≈570€/mois)

Demandes de renseignement et candidature avant le 3 janvier 2022 par mail à


yann.charles@univ-paris13.fr ; fabien.cazes@univ-paris13.fr et jonathan.mougenot@lspm.cnrs.fr

Vous aimerez peut-être aussi