CNAM - r509 - Nettoyage Sous Pression en Milieu Industriel
CNAM - r509 - Nettoyage Sous Pression en Milieu Industriel
CNAM - r509 - Nettoyage Sous Pression en Milieu Industriel
509
Adoptée par le comité technique national des transports, électricité gaz et eau, livre,
communication (CTN C), le comité technique national des industries de la chimie, du
caoutchouc, et de la plasturgie (CTN E), le comité technique national des activités des
services II (CTN I) les 13, 15 et 22 octobre 2020.
SOMMAIRE
1. Préambule............................................................................................................................... 2
2. Champ d’application ................................................................................................................ 3
3. Objet de la recommandation ................................................................................................... 3
4. Descriptif de l’activité de curage/nettoyage/décapage HP ....................................................... 3
4.1 Les activités et secteurs concernés .................................................................................. 3
4.2 La description d’une installation de travaux HP ................................................................. 4
4.3 Les outils utilisés............................................................................................................... 4
5. Risques ................................................................................................................................... 5
5.1 Identification des principaux risques ................................................................................. 5
5.2 Les risques spécifiques liés aux opérations de curage/nettoyage/décapage..................... 6
5.2.1 Risques de perforation ou de coupure par action directe d’un jet ............................... 6
5.2.2 Risques de traumatismes, contusions, plaies ............................................................ 6
5.2.3 Risques chimiques et biologiques .............................................................................. 6
5.2.4 Risque de chute de plain-pied.................................................................................... 7
5.2.5 Risque de chute de hauteur ....................................................................................... 7
5.2.6 Risques liés aux espaces confinés ou restreints ........................................................ 7
5.2.7 Risques d’électrisation ou d’électrocution .................................................................. 7
5.2.8 Risques liés au bruit .................................................................................................. 7
5.2.9 Risques liés à la charge physique .............................................................................. 8
5.2.10 Risques liés aux ambiances thermiques .................................................................... 8
5.2.11 Risque lié aux activités simultanées et à la co-activité ............................................... 8
5.2.12 Risque lié à une mauvaise visibilité............................................................................ 8
5.2.13 Autres risques ............................................................................................................ 8
5.2.14 Cas des entreprises extérieures ................................................................................ 9
6. Mesures de prévention .......................................................................................................... 10
6.1 Principe de prévention .................................................................................................... 10
6.2 Evaluation des risques .................................................................................................... 10
6.3 Intégration de la prévention............................................................................................. 11
6.4 Planification et organisation du travail ............................................................................. 11
6.5 Aménagement des lieux d’opération ............................................................................... 11
6.6 Organisation des opérations ........................................................................................... 12
6.6.1 Préciser la nature des produits ou résidus à éliminer ainsi que les caractéristiques de
la surface à nettoyer/décaper ................................................................................................ 12
6.6.2 Choisir la technique de curage/nettoyage/décapage et le matériel adaptés ............. 12
6.6.3 Composition des équipes de travail ......................................................................... 15
6.6.4 Choix des équipements d’accès en hauteur............................................................. 15
6.6.5 Elaborer un plan de prévention spécifique ............................................................... 15
6.6.6 Délivrer une autorisation de travail avant l’intervention ............................................ 16
6.7 Points particuliers à prendre en compte dans la réalisation des opérations .................... 16
6.7.1 Préparer les opérations............................................................................................ 16
6.7.2 Baliser le chantier et protéger les biens et les personnes ........................................ 16
6.7.3 Conduite à tenir en cas d’accident ........................................................................... 16
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1. Préambule
Le nettoyage sous pression est une activité courante dans l’industrie. Elle consiste à
nettoyer ou décaper des surfaces, détruire de la matière ou déboucher des canalisations.
Le nettoyage sous pression est fondé sur la capacité d'érosion des matériaux lorsqu'ils sont
soumis à l'action d'un jet de liquide à très grande vitesse ; la capacité du jet peut être
augmentée par l'effet abrasif de particules solides ou par l'effet détersif de produits
chimiques véhiculés par l'eau.
Ces travaux peuvent faire l’objet d’intervention d’entreprise extérieure (EE) spécialisée, ce
qui nécessite une coordination entre l’entreprise utilisatrice (EU) et celle-ci.
Ces activités sont encadrées par diverses réglementations dont certaines spécifiques que
ce présent texte aidera à appliquer.
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2. Champ d’application
En complément des textes réglementaires en vigueur, il est recommandé aux employeurs
relevant du Comité technique national des transports, électricité gaz et eau, livre,
communication (CTN C), du Comité Technique National des industries du caoutchouc, de la
chimie, et de la plasturgie (CTN E) et du Comité Technique National Activités de services II
(CTN I), dont tout ou partie du personnel relève du régime général de la sécurité sociale et
effectue ou fait réaliser, même à titre occasionnel, des opérations de
curage/nettoyage/décapage à l’aide d’un jet d’eau sous pression, additionné ou non, de
mettre en œuvre les mesures de prévention énoncées dans ce document.
Les opérations sur les réseaux d’assainissement d’ouvrages non industriels sont exclues du
champ de cette recommandation.
Il est à noter que certains équipements ayant un usage domestique peuvent être utilisés en
milieu professionnel.
3. Objet de la recommandation
Cette recommandation a pour objectif de fournir des préconisations aux entreprises
réalisant des travaux de curage/nettoyage/décapage sous pression et aux donneurs d’ordre,
afin d’éviter les risques auxquels sont exposés les salariés.
Le rôle respectif des acteurs dans la mise en œuvre des mesures de prévention est précisé.
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Les installations à jet d’eau à haute pression sont constituées d’un moteur d’entraînement,
d’un générateur de pression, de conduites rigides, de tuyauteries flexibles, de dispositifs de
pulvérisation, de dispositifs de sécurité et de dispositifs de contrôle et de mesure, et d’outils
de pulvérisation.
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5. Risques
5.1 Identification des principaux risques
Le tableau suivant présente les principales tâches et les risques qui peuvent y être associés
lors des différentes étapes de réalisation d’une opération de curage/nettoyage/décapage :
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Les blessures résultant d’une perforation par un jet liquide sous pression doivent être considérées
comme graves (destruction rapide des tissus pouvant conduire à la gangrène, diffusion d’eau,
d’additifs ou d’impuretés dans l’organisme, développement d’infections graves).
L’importance apparente des blessures peut être sans rapport avec la gravité des lésions et des
dommages causés en profondeur aux tissus.
La réaction de certaines substances avec l’eau peut entrainer une libération de gaz ou de
brouillard dangereux pour la santé ou la formation et la projection de composés corrosifs.
Les zones auxquelles les opérateurs peuvent avoir à accéder (capacité, réservoir, égout…)
peuvent contenir des gaz ou des vapeurs toxiques et des agents biologiques (bactéries,
moisissures, levures, parasites…).
Commentaires :
Risque chimique
Il existe trois voies d’exposition aux produits chimiques :
- l’inhalation (de gaz, vapeurs, aérosols, poussières)
- le contact cutané (lors des opérations ou de façon accidentelle…),
- l’ingestion (contact main-bouche…)
Risque biologique
Les opérateurs peuvent être exposés aux agents biologiques par :
- ingestion (lorsque l'opérateur touche une surface puis porte les mains contaminées à la bouche ; il
peut aussi se contaminer en léchant des projections déposées sur ses lèvres),
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- inhalation de bioaérosols (agents biologiques présents dans les déchets et mis en suspension dans
l'air…),
- contact avec la peau lorsqu'elle est lésée (petites peaux près des ongles, écorchures, blessures)
- contact avec les muqueuses des yeux, du nez et de la bouche, à l'occasion de projection vers le
visage
Pour ces deux risques, le défaut d’hygiène peut propager la contamination en dehors du lieu
d’intervention.
De plus l’opérateur peut perdre l’équilibre en lien avec la force de réaction du jet HP, notamment
par l’apparition et la disparition de l’effort de recul lors de la mise en route et l’interruption brusque
du jet.
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Risque incendie/explosion
Quand l'activité de curage/nettoyage/décapage HP se déroule dans ou à proximité d'une
zone présentant un risque d'incendie ou d'explosion (zone ATEX), il est nécessaire
d'évaluer l'opération et le matériel comme des sources potentielles d'inflammations
notamment les surfaces chaudes et étincelles d'origine électrique ou thermique venant du
groupe HP et les étincelles d'origine électrostatique pouvant être présentes au niveau du
pistolet ou au niveau du cône de pulvérisation et générées par la circulation d’eau dans les
tuyauteries.
Commentaires
Lorsque des produits combustibles ou inflammables sont présents sur le lieu de travail, ils sont susceptibles
de s’enflammer sous l’effet d’une source d’inflammation (flamme, surface chaude, étincelle). Cette
inflammation peut se propager et générer un incendie. Si le produit est sous forme de gaz/vapeur (utilisation
d’un solvant inflammable par exemple) ou sous forme de particules fines en suspension dans l’air (farine,
bois, métal...), cette inflammation peut se transformer en explosion.
Dans le cas de sous-traitance de cette activité, le donneur d’ordre est un acteur essentiel
pour coordonner et organiser la prévention des risques professionnels dans le cadre d’une
intervention sur ses installations. Une évaluation des risques est réalisée conjointement
avec la (les) entreprise(s) extérieure(s) aboutissant à l’élaboration d’un plan de prévention
des risques professionnels (voir 6.6.5)..
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6. Mesures de prévention
6.1 Principe de prévention
Art. L. 4121-2 : L’employeur met en œuvre les mesures prévues à l’article L. 4121-1 sur le
fondement des principes généraux suivants :
1 - Éviter les risques
2 - Évaluer ceux qui ne peuvent être évités
3 - Combattre les risques à la source
4 - Adapter le travail à l’homme
5 - Tenir compte de l’état d’évolution de la technique
6 - Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est
moins dangereux
7 - Planifier la prévention
8- Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les
protections individuelles
9 - Donner les instructions appropriées aux travailleurs
L’employeur réalise une évaluation des risques et en déduit les mesures de prévention à
mettre en œuvre pour éviter l’exposition des salariés aux risques identifiés.
Les mesures de prévention proposées dans cette recommandation doivent être considérées
dans la perspective d’une démarche de prévention globale mise en place dans l’entreprise à
la suite de l’évaluation des risques professionnels.
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La prévention doit être intégrée le plus en amont possible, les opérations à réaliser sur une
installation et/ou un ouvrage doivent donc être prises en compte dès la conception afin de
permettre la préservation de la santé des salariés devant réaliser ces opérations en respectant les
principes généraux de prévention.
Pour ce faire, il est recommandé de favoriser par conception l’automatisation des opérations de
curage/nettoyage/décapage HP, à défaut, favoriser la mise en œuvre d’une opération de
curage/nettoyage/décapage semi-automatique, ou le déplacement vers une aire de lavage
disposant d’un système automatique.
Pour réaliser des opérations de lavage sur des installations n’intégrant pas ces opérations par
conception, il est recommandé de favoriser l’automatisation des opérations de
curage/nettoyage/décapage HP, à défaut, favoriser la mise en œuvre d’une opération de
curage/nettoyage/décapage semi-automatique, ou le déplacement vers une aire de lavage
disposant d’un système automatique.
En cas d’impossibilité technique, des mesures de prévention spécifiques sont mises en œuvre afin
de réaliser ses opérations en sécurité sur le lieu de l’installation ou sur une aire de lavage
aménagée.
Les lieux de travail sont aménagés de façon à ce que les opérateurs disposent d’une visibilité
suffisante pendant la réalisation des opérations.
Cet aménagement doit prévoir le cas échéant l’éclairage des zones de travail.
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Si les travaux sont confiés à une entreprise extérieure, il appartient à l’entreprise utilisatrice de
mettre en place les mesures de prévention énoncées ci-dessus.
L’aire de lavage aménagée permettra un travail de plain-pied sur une surface plane, antidérapante
et stable. La surface de la zone de travail doit être adaptée aux regards de la dangerosité des jets
HP mis en œuvre. Elle dispose de moyens de maintien des pièces et au besoin des dispositifs
d’aide à la manutention. L’évacuation des liquides/déchets est prévue.
Les travaux en hauteur seront réalisés avec des équipements de travail sécurisés (PEMP,
PIRL…).
6.6.1 Préciser la nature des produits ou résidus à éliminer ainsi que les caractéristiques de
la surface à nettoyer/décaper
Les caractéristiques de la surface à nettoyer/décaper ainsi que celles des produits ou résidus à
éliminer doivent être spécifiées (composition et caractéristiques physico-chimiques, dangers pour
la santé et l’environnement…).
Commentaires :
Rappel concernant le repérage de l’amiante : Préalablement à toute opération qui pourrait comporter
des risques d’exposition des travailleurs à l’amiante, le donneur d’ordre a l’obligation de faire
procéder à un repérage de l’amiante avant travaux sur les bâtiments, équipements et matériels
construits ou fabriqués avant 1997. En cas de démolition ou de réhabilitation lourde d'un bâtiment, le
repérage avant démolition devra être réalisé sur les immeubles bâtis dont le permis de construire a
été délivré avant le 1er juillet 1997.
En présence de matériaux contenant de l'amiante, l’opération devra obligatoirement être réalisée par
du personnel formé au risque amiante. En cas d’opération consistant au retrait de matériaux
contenant de l’amiante, l’entreprise devra, de plus, être certifiée par l’un des trois organismes
certificateurs que sont Qualibat, Afnor Certification ou Global Certification.
Renvoi vers ED 6262 et ED 6091
En particulier pour les travaux de décapage de peinture, il faut s’interroger sur la présence de
certains composants (plomb, chrome…).
Cela peut se révéler complexe car la composition de la surface à nettoyer et des produits ou
résidus à éliminer n’est pas toujours connue avec précision.
En cas de doute des analyses ou essais sont réalisées.
Si les travaux de curage/nettoyage/décapage sont réalisés par une entreprise extérieure, ces
informations lui sont communiquées.
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3- Les outils positionnés manuellement et guidés par l’ouvrage (filin/furet, buse, tête
3D…)
4- Les autres outils manuels en privilégiant l’utilisation de chariots de nettoyage au lieu
de pistolets
Privilégier dans tous les cas un matériel utilisant le couple débit-pression le plus faible ;
Le marquage de la pression maximale d’utilisation (PMU) est apposé sur le groupe haute
pression.
De même, le marquage de la pression maximale admissible (PMA) est apposé sur tous les outils
et accessoires de projection.
Organes de commande :
Dans le cadre d’utilisation d’outils manuels, le dispositif de commande des accessoires de
projection est à action maintenue et conçu ou protégé de façon que le jet ne puisse être obtenu
sans une manœuvre intentionnelle de l’opérateur.
La pression doit chuter lorsque la commande n’est plus maintenue (décharge hydraulique).
Pistolets et lances :
- La force nécessaire pour actionner la gâchette ne doit pas dépasser 60 Newton..
- Afin de ne pas pouvoir provoquer de jet non intentionnel, le dispositif de commande
intègre :
le dispositif de verrouillage de la gâchette ou de la pédale en position « jet
interrompu » empêche un démarrage intempestif, celui-ci ne peut pas être
déverrouillé sans une manœuvre volontaire.
un dispositif protégeant la gâchette (arceau de protection ou capot de protection
pour les commandes au pied)
il doit être impossible de verrouiller le mécanisme en position de projection.
- Longueur du canon :
Il est préconisé d’utiliser des pistolets dont la longueur du canon mesure au
minimum 75 cm entre l’avant de l’arceau de protection de la gâchette et la buse.
L’utilisation de pistolet de plus faible longueur est à réserver pour des situations
exceptionnelles. Dans ce cas le pistolet doit être équipé d’une commande
bimanuelle.
- Pour un effort compris entre 15 et 25 daN, il est préconisé d’équiper le pistolet d’un
dispositif de maintien appelé « crosse épaulière ».
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- L’utilisation d’un équipement avec une poussée supérieure à 25 daN est proscrite.
- En cas d’opération en espace confiné ou restreint la poussée engendrée par l’équipement
ne dépasse pas 15 daN.
Furet :
- Le furet est équipé d’un dispositif de retenue (par exemple : pantographe).
- Le dispositif de commande est une pédale.
- Hormis pour l’utilisation avec un pantographe, le flexible est muni d’une bague de
signalisation (Alerte vis-à-vis de la proximité de la « tête de curage »).
- Le furet est également équipé d’un embout rigide anti-retournement adapté au diamètre
de la conduite.
Flexibles :
- Les flexibles comportent un marquage visible et durable mentionnant :
> Le nom ou l’identification du fabricant
> La pression maximale admissible (PMA)
> La dimension nominale
> Le trimestre et au moins les deux derniers chiffres de l’année de fabrication (ex :
1Q06)
- Les raccordements sont équipés d’un dispositif anti-fouet (gainage, chaussette…)
- Au niveau de la pompe, le flexible est raccordé à des points fixes
Autres outils :
- Tous les outils de projection respectent la PMA de l’installation et les préconisations du
constructeur.
- Les buses de nettoyage, rotatives radiales, à jet tournant, orbitale…comportent également
un marquage visible et durable mentionnant :
> Le nom ou l’identification du fabricant
> La pression maximale admissible (PMA)
> La référence de la pièce
> Le numéro de série pour les machines, le cas échéant
L’ensemble des outils, flexibles, raccords est soumis à un contrôle et un entretien périodique
adaptés.
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Dans le cas d’outils positionnés ou guidés manuellement, les interventions sont effectuées par une
équipe de travail composée au minimum de deux personnes :
- Un opérateur maniant l’accessoire de projection ;
- Un deuxième opérateur chargé de surveiller la zone de travail et le groupe HP, et d’apporter
assistance si besoin à l’opérateur avec vision directe sur l’opérateur. Il dispose d’une commande
d’arrêt d’urgence permettant l’arrêt du groupe HP et ainsi la mise hors pression de l’ensemble des
tuyauteries.
Dans le cas où le deuxième opérateur n’a pas une vision directe sur l’opérateur maniant
l’accessoire de projection, un troisième opérateur ayant une vision directe sur cet opérateur est
requis. Il dispose d’un dispositif de coupure de la pompe ou de l’eau « à action maintenue ».
Dans le cas d’outils guidés mécaniquement via une commande déportée, l’opérateur se trouvant
dans une zone sûre, à distance du jet, du réseau HP sous pression et d’éventuelles projections
d’éléments, les interventions peuvent être effectuées par un seul opérateur.
Pour l’utilisation d’une pompe d’une puissance maximale d’utilisation (PMU) inférieure à 350 bar et
de puissance inférieure à 10 kW, ainsi que pour des opérations avec un hydrocureur de pression
d’utilisation (PMU) inférieure à 350 bar et d’une puissance inférieure à 30 kW, lorsque l’évaluation
des risques le permet l’intervention peut être réalisée par un seul opérateur sous réserve de
l’utilisation d’un matériel conçu à cet effet.
Lorsque des travaux sont réalisés par un seul opérateur, des moyens adaptés doivent être mis en
œuvre afin qu’en cas d’urgence l’opérateur puisse être secouru dans les meilleurs délais.
Par opération on entend une ou plusieurs prestations de services ou de travaux réalisées par une
ou plusieurs entreprises afin de concourir à un même objectif (Code du travail, article R 4511-4).
L’analyse des risques et la définition des mesures de prévention sont réalisées en commun par
des personnes compétentes, disposant des délégations nécessaires, de l’Entreprise Utilisatrice et
de l’Entreprise Extérieure.
Une inspection commune des lieux concernés est réalisée pour l’élaboration du plan de
prévention.
Le champ d’application du plan de prévention est clairement précisé.
Sont notamment mentionnés : la nature des travaux concernés, les lieux où ils se déroulent, les
risques identifiés et les moyens de prévention à mettre en place.
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Le plan de prévention est amendé, ou revu, si un des éléments pris en compte pour sa rédaction
est modifié ou si, en cours d’opération, une évolution non prévue est observée.
Une présence physique effective sur la zone de nettoyage est organisée pour assurer une
surveillance pendant toute la durée de l’opération.
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6.9 Hygiène
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SAVOIR
SAVOIR-FAIRE
TRAVAILLER EN SECURITE
- Préparer une opération de nettoyage (Balisage, protection, mise à la terre, mise en place
des tuyauteries…)
- Réaliser une opération de nettoyage
- Utiliser les équipements de protection individuelle nécessaires à la réalisation de
l’intervention
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Bibliographie
Recommandations
- R.409 Evaluation du risque chimique (CTN E)
- R.429 Recours aux entreprises extérieures (CTN E)
- R.435 Cuves et réservoirs (CTN E)
- R.455 Prévention des risques en station de traitement biologique des eaux usées (CTN E)
- R 474 Organisation des travaux de maintenance en tuyauterie et chaudronnerie sur sites
chimiques et pétroliers (CTN A-E)
- R 481 Travaux neufs, travaux d’entretien et de maintenance dans les établissements
relevant du CTN E.
Documentation
- Mise en œuvre de la réglementation relative aux atmosphères explosives (ATEX), ED 945,
INRS, 2020
- Equipements à jets d’eau sous haute et très haute pression, ED 784, INRS, 1995
- Les risques biologiques en milieu professionnel, ED 6034, INRS, 2019
- Station d’épuration des eaux usées, les risques biologiques, ED 6152, INRS, 2013
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