Traction Dès Dents Incluses
Traction Dès Dents Incluses
Traction Dès Dents Incluses
THESE POUR LE
DIPLOME D’ETAT DE DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE
JURY
1
MICHEL LEOST Chloé
ACADEMIE DE LILLE
**************
P. BEHIN Prothèses
T. COLARD Sciences Anatomiques et Physiologiques
Occlusodontiques, Biomatériaux, Biophysiques
Radiologie
E. DELCOURT-DEBRUYNE Responsable de la Sous-Section de Parodontologie
E. DEVEAUX Odontologie Conservatrice – Endodontie
Doyen de la Faculté
G. PENEL Responsable de la Sous-Section des Sciences
Biologiques
M.M. ROUSSET Odontologie Pédiatrique
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T. DELCAMBRE Prothèses
F. DESCAMP Prothèses
F. GRAUX Prothèses
C. LEFEVRE Prothèses
G. MAYER Prothèses
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Introduction
Parmi ces publications, les Dossiers de l’ADF (1) ont pour objectif d'offrir une
réponse la plus complète possible aux interrogations des praticiens concernant
différents aspects de la pratique quotidienne. Ces dossiers s'inscrivent ainsi dans
cette démarche de formation continue et sont publiés lors du Congrès ADF annuel de
novembre.
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1.1. Introduction
1.2. Conseils
L'aménagement d'un cabinet dentaire doit être organisé autour des patients qui s'y
rendent, ainsi qu'autour des personnes qui y travaillent quotidiennement.
Un cabinet ergonomique permet des déplacements sans obstacle, tant dans les
zones cliniques que paracliniques, afin de faciliter les accès aux différents
équipements et matériels et aux zones administratives, d'accueil et d'attente.
La rigueur dans la planification, la conception et la réalisation d'un cabinet dentaire,
étapes essentielles à la réussite du cabinet, nécessite le plus souvent des avis
spécialisés.
• un accueil/secrétariat ;
• un local technique ;
• un laboratoire ;
1.4. Textes
ð Code du travail
• Article R.4221-1 (3) : définition des lieux de travail. Il s'agit des « lieux destinés
à recevoir des postes de travail situés ou non dans les établissements
auxquels le travailleur a accès dans le cadre de son travail ».
• Article R.4224-2 (4) : « Les bâtiments abritant des lieux de travail doivent avoir
des structures et une solidité appropriées au type d'utilisation ».
• Article R.4224-14 (9) : « les lieux de travail sont équipés d'un matériel de
premier secours adapté à la nature des risques et facilement accessible. » Ce
matériel doit faire l'objet d'une signalisation par panneaux.
• Article R.4225-6 et R.4225-7 (10, 11) : aménagement des locaux, des postes
de travail et des signaux de sécurité pour l'accessibilité des travailleurs
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handicapés.
• Article R.4228-2 (13) : les vestiaires collectifs et les lavabos doivent être
installés dans un local spécial de surface convenable, isolé des locaux de
travail et de stockage. Si les vestiaires et les lavabos sont installés dans des
locaux séparés, la communication entre eux doit se faire sans passer par les
locaux de travail ou de stockage et sans passer par l'extérieur.
• Article R.4228-6 (14) : aménagement des vestiaires collectifs avec des sièges
et des armoires individuelles ininflammables. Ces armoires doivent permettre
de suspendre au moins deux vêtements de ville et comprendre, le cas
échéant, un compartiment réservé aux vêtements de travail souillés de
matières dangereuses, salissantes ou malodorantes. Ces armoires doivent
être munies d'un cadenas ou d'une serrure.
• Article R.4228-7 (15) : les lavabos doivent être à eau potable, l'eau doit être à
température réglable et distribuée à raison d'un lavabo pour dix travailleurs au
plus. Des moyens de nettoyage, de séchage ou d'essuyage doivent être mis à
disposition et entretenus ou changés chaque fois que cela est nécessaire.
• Article R.4228-23 (19) : si le nombre de salariés prenant leur repas sur place
est inférieur à 25, l'employeur doit mettre à leur disposition un emplacement
permettant de se restaurer dans de bonnes conditions d'hygiène et de
sécurité.
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Dans un cabinet bien conçu, chacun doit pouvoir se déplacer avec un trajet
minimum. Le praticien et son assistante doivent atteindre les équipements et le
matériel le plus aisément possible.
Une flexibilité relative au niveau des salles de soins est très utile en raison de
l'évolution rapide des techniques et de l'apparition de nouveaux matériels.
• la salle de stérilisation.
Eventuellement :
• la salle de chirurgie ;
• le laboratoire ;
• le local technique.
• l'accueil et le secrétariat ;
• la salle de radiologie ;
• la pièce de stockage ;
• la salle d'attente ;
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1.6. Conclusion
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2.1. Introduction
2.2. Obligations
ð OBLIGATIONS DEONTOLOGIQUES
ð AUTORISATIONS ADMINISTRATIVES
Tous travaux ayant pour conséquence une modification des locaux existants ou un
changement d'affectation des locaux devront faire l'objet soit d'un permis de
construire, soit d'une déclaration préalable de travaux.
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Le recours à l'architecte n'est pas obligatoire pour des travaux soumis au permis de
construire ou à autorisation de travaux qui concernent exclusivement l'aménagement
et l'équipement des espaces intérieurs des constructions et des vitrines
commerciales ou qui sont limités à des reprises n'entraînant pas de modification
visible de l'extérieur.
Le maître d'ouvrage doit souscrire, avant l'ouverture du chantier, une assurance
« dommage ouvrage » obligatoire.
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2.4. Textes
ð Code de l'urbanisme
• Article R.431-2 (49) (50) : cas dans lesquels le recours à un architecte n'est
pas obligatoire
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Le maire délivre les permis de construire et dispose d'un pouvoir d'initiative pour les
visites concernant l'accessibilité et la sécurité des établissements recevant du public
de 5e catégorie.
Les avis des différentes commissions n'étant que consultatifs, la responsabilité de
prendre l'arrêté d'ouverture, de fermeture ou de poursuite d'exploitation revient au
maire.
ð Places de stationnement
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3.1. Introduction
3.2. Obligations
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Cette obligation porte sur les parties extérieures et intérieures des établissements et
installations. Elle concerne :
• les circulations,
• les ascenseurs,
L’aménagement des locaux doit donc permettre, dans des conditions normales de
fonctionnement, à des personnes handicapées :
− de circuler,
− de se repérer,
− de communiquer
Depuis le 1er janvier 2015, les parties de bâtiments où sont réalisées des travaux de
modification sans changement de destination doivent être conformes à la
réglementation.
L’ordonnance du 26 septembre 2014 (54) relative à la mise en accessibilité des ERP,
des transports publics, des bâtiments d’habitation et de la voirie pour les personnes
handicapées, a élargi le concept de handicap à « tout type de handicap, notamment
physique, sensoriel, cognitif, mental ou psychique et le personnes âgées » et a
permis la création d’Agendas d’Accessibilité Programmée (Ad’AP) pour la mise en
accessibilité de l’établissement sur 1, 2 ou 3 ans. Toutefois, il fallait entrer dans ce
dispositif avant le 27 septembre 2015 pour les établissements non accessibles au
1er janvier 2015.
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− pour la création d’un ERP dans une construction existante, en raison des
difficultés liées à ses caractéristiques ou à la nature des travaux qui y sont
réalisés ;
ð CHEMINEMENT EXTERIEUR
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1. Repérage et guidage
• Une signalisation adaptée doit être mise en place à l’entrée du terrain de
l’opération, à proximité des places de stationnement pour le public, ainsi
qu’en chaque point du cheminement accessible où un choix d’itinéraire est
donné à l’usager.
2. Caractéristiques dimensionnelles
a) Profil en long :
Le cheminement accessible doit être horizontal et sans ressaut.
Lorsqu’une dénivellation ne peut être évitée, un plan incliné de pente inférieure ou
égale à 6% doit être aménagé afin de la franchir. Les valeurs de pentes suivantes
sont tolérées exceptionnellement :
• Jusqu’à 10 % sur une longueur inférieure ou égale à 2 m ;
b) Profil en travers :
La largeur minimale du cheminement accessible doit être de 1,20 m libre de tout
obstacle, sans préjudice des prescriptions prévues par le règlement de sécurité
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3. Sécurité d’usage
• Le sol ou le revêtement de sol du cheminement accessible doit être non
meublé, non glissant, non réfléchissant et sans obstacle à la roue.
• Les trous et fentes situés dans le sol du cheminement doivent avoir une
largeur ou un diamètre inférieur ou égal à 2 cm.
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- s’ils sont implantés sur le cheminement, quelle que soit leur hauteur,
ou en saillie latérale de plus de 15 cm sur le cheminement, comporter
un élément de contraste visuel par rapport à leur environnement
immédiat et un rappel tactile ou un prolongement au sol.
• Afin d’être repérables et d’éviter le danger de choc, lors de leur installation ou
lorsque des travaux sont réalisés sur le cheminement, les éléments
suspendus en porte-à-faux ou en saillie latérale de plus de 15 cm qui ne
peuvent pas être mis en dehors du cheminement accessible doivent être
accompagnés de dispositifs permettant de prévenir du danger de choc. Ces
dispositifs sont situés dans la zone de balayage d’une canne de détection,
présentent des angles arrondis et ne présentent pas d’arête vive.
• Lorsque le cheminement est bordé à une distance inférieure à 0,90 m par une
rupture de niveau d’une hauteur de plus de 0,40 m, un dispositif de protection
doit être implanté afin d’éviter les chutes.
• En cas de travaux réalisés sur un cheminement bordé à une distance
inférieure à 0,90 m par une rupture de niveau d’une hauteur de plus de 0,25
m, un dispositif de protection doit être implanté afin d’alerter les personnes du
risque de chute.
• Lorsqu’un escalier est situé dans un espace de circulation, la partie située en
dessous de 2,20 m, si elle n’est pas fermée, doit être visuellement contrastée,
comporter un rappel tactile au sol situé dans la zone de balayage d’une canne
de détection et être réalisée de manière à prévenir les dangers de chocs pour
des personnes aveugles ou malvoyantes.
• Les parois vitrées situées sur les cheminements ou en bordure immédiate de
ceux-ci doivent être repérables par des personnes de toutes tailles à l’aide
d’éléments visuels contrastés par rapport à l’environnement immédiat et
visibles de part et d’autre de la paroi.
• Toute volée d’escaliers comportant trois marches ou plus doit répondre aux
exigences applicables aux escaliers (citées après dans la partie « escaliers »),
à l’exception des dispositions concernant l’éclairage.
• Toute volée d’escalier comportant moins de trois marches doit répondre aux
exigences applicables aux escaliers (citées après dans la partie « escaliers »)
(sauf la sous-partie « 2. Sécurité d’usage »), à l’exception de la disposition
concernant l’éclairage.
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ð STATIONNEMENT
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1. Situation
Les places de stationnement adaptées nouvellement créées doivent être localisées à
proximité d’une entrée, de la sortie accessible, du hall d’accueil ou de l’ascenseur et
reliées à ceux-ci par un cheminement accessible. La borne de paiement doit être
située dans un espace accessible.
Dans les parcs de stationnement en ouvrage enterrés ou aériens, les places de
stationnement adaptées et réservées aux personnes handicapées peuvent être
concentrées sur les deux niveaux les plus proches de la surface.
2. Repérage
Chaque place adaptée destinée au public doit être repérée par un marquage au sol
ainsi que par une signalisation verticale.
3. Nombre
Les places adaptées destinées à l’usage du public doivent représenter au minimum
2% du nombre total de places prévues pour le public. Le nombre minimal de places
adaptées est arrondi à l’unité supérieure. Au-delà de 500 places, le nombre de
places adaptées, qui ne saurait être inférieur à 10, est fixé par arrêté municipal.
4. Caractéristiques dimensionnelles
Une place de stationnement adaptée doit correspondre à un espace horizontal au
dévers près, inférieur ou égal à 3%. La largeur minimale des places adaptées doit
être de 3,30 m et leur longueur minimale doit être de 5 m.
Pour les places situées en épi ou en bataille, lorsque les travaux sont réalisés ou
lorsque les nouvelles places sont créées, une surlongueur de 1,20 m est matérialisée
sur la voie de circulation des parcs de stationnement par une peinture ou une
signalisation adaptée au sol afin de signaler la possibilité pour une personne en
fauteuil roulant de sortir par l’arrière de son véhicule.
Qu’elle soit à l’extérieur ou à l’intérieur du bâtiment, une place de stationnement
adaptée doit se raccorder sans ressaut de plus de 2 cm au cheminement d’accès à
l’entrée du bâtiment ou à l’ascenseur.
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5. Atteinte et usage
S’il existe un contrôle d’accès ou de sortie du parc de stationnement, le système doit
permettre à des personnes sourdes, malentendantes ou muettes de signaler leur
présence au personnel et d’être informées de la prise en compte de leur appel. En
particulier et en l’absence d’une vision directe de ces accès ou sorties par le
personnel :
• Tout signal lié au fonctionnement du dispositif d’accès doit être sonore et
visuel ;
Le niveau d’accès principal à chaque bâtiment où le public est admis doit être
accessible en continuité avec le cheminement extérieur accessible.
Tout dispositif visant à permettre ou restreindre l’accès au bâtiment ou à se signaler
au personnel doit pouvoir être repéré, atteint et utilisé par une personne handicapée.
L’utilisation du dispositif doit être la plus simple possible.
1. L’accès au bâtiment
L’accès au bâtiment (ou à une partie du bâtiment) doit être horizontal et sans
ressaut.
Lorsqu’il ne peut être évité, un faible écart de niveau peut être traité par un ressaut à
bord arrondi ou muni d’un chanfrein et dont la hauteur est inférieure ou égale à 2 cm.
Cette hauteur peut être portée à 4 cm si le ressaut comporte sur toute sa longueur
une pente ne dépassant pas 33 %.
Lorsqu’une dénivellation ne peut être évitée, une rampe doit être aménagée afin de
la franchir. Cette rampe est, par ordre de préférence :
• Une rampe permanente, intégrée à l’intérieur de l’établissement ou construite
sur le cheminement extérieur de l’établissement.
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2. Repérage
Les entrées principales du bâtiment doivent être facilement repérables et détectables
par des éléments architecturaux ou par un traitement utilisant des matériaux
différents ou visuellement contrastés.
S’il est prévu, le numéro ou la dénomination du bâtiment doit être situé à proximité
immédiate de la porte d’entrée.
Tout dispositif visant à permettre ou restreindre l’accès au bâtiment ou à se signaler
au personnel doit être facilement repérable par un contraste visuel ou une
signalétique et ne doit pas être situé dans une zone sombre.
ð ACCUEIL
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d’utilisation que celles offertes aux personnes valides, et être prioritairement ouvert et
signalé de manière adaptée dès l’entrée. En particulier, le dispositif d’accueil doit
bénéficier d’une ambiance visuelle et sonore adaptée. Ainsi, toute information
strictement sonore nécessaire à l’utilisation normale du point d’accueil doit faire
l’objet d’une transmission par des moyens adaptés ou être doublée par une
information visuelle.
Les espaces ou équipements destinés à la communication doivent faire l’objet d’une
qualité d’éclairage renforcée.
Les banques d’accueil doivent être utilisables par une personne en position « debout
» comme en position « assise » et permettre la communication visuelle de face, en
évitant l’effet d’éblouissement ou de contre-jour dû à l’éclairage naturel ou artificiel,
entre les usagers et le personnel. Lorsque des usages tels que lire, écrire ou utiliser
un clavier sont requis, une partie au moins de l’équipement doit être à une hauteur
maximale de 0,80 m et présenter un vide en partie inférieure d’au moins 0,30 m de
profondeur, 0,60 m de largeur et 0,70 m de hauteur permettant le passage des pieds
et des genoux d’une personne en fauteuil roulant.
La disposition relative au vide en partie inférieure ne s’applique pas dès lors qu’un
des points d’accueil est situé à un étage ou niveau non desservi par un ascenseur ou
un élévateur.
Lorsque l’accueil est sonorisé et en cas de renouvellement ou d’installation d’un tel
système, celui-ci doit être équipé d’un système de transmission du signal acoustique
par induction magnétique, respectant la norme NF EN 60118-4:2007. Ce système
doit être signalé par un pictogramme.
Les postes d’accueil doivent comporter un dispositif d’éclairage.
Les circulations intérieures horizontales doivent être accessibles et sans danger pour
les personnes handicapées. Les principaux éléments structurants du cheminement
doivent être repérables par les personnes ayant une déficience visuelle.
Les usagers handicapés doivent pouvoir accéder à l’ensemble des locaux ouverts au
public et en ressortir de manière autonome.
Les circulations intérieures horizontales doivent répondre aux exigences applicables
au cheminement extérieur accessible définies précédemment, à l’exception des
dispositions concernant l’aménagement d’espaces de manœuvre avec possibilité de
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MICHEL LEOST Chloé
ð ESCALIERS
Les escaliers doivent pouvoir être utilisés en sécurité par les personnes handicapées
y compris lorsqu’une aide appropriée est nécessaire. La sécurité des personnes doit
être assurée par des aménagements ou équipements facilitant notamment le
repérage des obstacles et l’équilibre tout au long de l’escalier.
A cette fin, les escaliers ouverts au public dans des conditions normales de
fonctionnement doivent répondre aux dispositions suivantes :
1. Caractéristiques dimensionnelles
La largeur minimale entre mains courantes doit être de 1 m.
Les marches doivent être d’une hauteur inférieure ou égale à 17 cm. La largeur du
giron doit être supérieure ou égale à 28 cm.
2. Sécurité d’usage
En haut de l’escalier et sur chaque palier intermédiaire, un revêtement de sol doit
permettre l’éveil à la vigilance à une distance de à 0,50 m de la première marche
grâce à un contraste visuel et tactile. Pour une implantation plus efficace, permettant
à une personne aveugle ou malvoyante de détecter cet éveil à la vigilance, cette
distance peut être réduite à un giron de la première marche de l’escalier.
La première et la dernière marche doivent être pourvues d’une contremarche d’une
hauteur minimale de 0,10 m, visuellement contrastée par rapport à la marche sur au
moins 0,10 m de hauteur.
Les nez de marches doivent être contrastés visuellement par rapport au reste de
l’escalier sur au moins 3 cm en horizontal, et être non glissants.
L’escalier doit comporter un dispositif d’éclairage.
3. Atteinte et usage
L’escalier doit comporter une main courante de chaque côté. Dans le cas où leur
installation dans un escalier existant aurait pour conséquence de réduire le passage
à une largeur inférieure à 1 m, ou dans les escaliers à fût central de diamètre
inférieur ou égal à 0,40 m, une seule main courante est exigée.
Toute main courante doit être située à une hauteur comprise entre 0,80 et 1 m.
Toutefois, lorsqu’un garde-corps tient lieu de main courante, celle-ci devra être située
pour des motifs de sécurité à la hauteur minimale requise pour le garde-corps. La
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MICHEL LEOST Chloé
ð ASCENSEURS
Tous les ascenseurs doivent pouvoir être utilisés par les personnes handicapées.
Les caractéristiques et la disposition des commandes extérieures et intérieures à la
cabine doivent permettre leur repérage et leur utilisation par ces personnes. Dans les
ascenseurs, des dispositifs doivent permettre de prendre appui et de recevoir par
des moyens adaptés les informations liées aux mouvements de la cabine, aux
étages desservis et au système d’alarme.
A cette fin, les ascenseurs doivent être conformes à la norme NF EN 81-70 relative à
l’accessibilité aux ascenseurs pour toute personne y compris les personnes avec
handicap, ou conforme à tout système équivalent permettant de satisfaire à ces
mêmes exigences.
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MICHEL LEOST Chloé
Les revêtements de sol et les équipements situés sur le sol des cheminements
doivent être sûrs et permettre une circulation aisée des personnes handicapées.
Sous réserve de la prise en compte de contraintes particulières liées à l’hygiène ou à
l’ambiance hygrométrique des locaux, les revêtements des sols, murs et plafonds ne
doivent pas créer de gêne visuelle ou sonore pour les personnes ayant une
déficience sensorielle.
Par conséquent, qu’ils soient posés ou encastrés, les tapis fixes doivent présenter la
dureté nécessaire pour ne pas gêner la progression d’un fauteuil roulant. Ils ne
doivent pas créer de ressaut de plus de 2 cm.
En outre, les valeurs réglementaires de temps de réverbération et de surface
équivalente de matériaux absorbants définies par les exigences acoustiques en
vigueur doivent être respectées. Lorsqu’il n’existe pas de texte pour définir ces
exigences, quel que soit le type d’établissement concerné, l’aire d’absorption
équivalente des revêtements et éléments absorbants doit représenter au moins 25 %
de la surface au sol des espaces réservés à l’accueil et à l’attente du public ainsi que
les salles de restauration.
ð PORTES ET SAS
Toutes les portes situées sur les cheminements doivent permettre le passage des
personnes handicapées et pouvoir être manœuvrées par des personnes ayant des
capacités physiques réduites, y compris en cas de système d’ouverture complexe.
Les portes comportant une partie vitrée importante doivent pouvoir être repérées par
les personnes malvoyantes de toutes tailles et ne pas créer de gêne visuelle.
Les portes battantes et les portes automatiques doivent pouvoir être utilisées sans
danger par les personnes handicapées.
Les sas doivent permettre le passage et la manœuvre des portes pour les personnes
handicapées.
Toutefois, lorsqu’un dispositif rendu nécessaire du fait de contraintes liées
notamment à la sécurité ou à la sûreté s’avère incompatible avec les contraintes
liées à un handicap ou à l’utilisation d’une aide technique, notamment dans le cas de
portes à tambour, tourniquets ou sas cylindriques, une porte adaptée doit pouvoir
être utilisée à proximité de ce dispositif.
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MICHEL LEOST Chloé
1. Caractéristiques dimensionnelles
Les portes principales desservant les locaux pouvant recevoir moins de 100
personnes doivent avoir une largeur de passage utile minimale de 1,20 m. Si les
portes sont composées de plusieurs vantaux, la largeur nominale minimale du vantail
couramment utilisé doit être de 0,80 m, soit une largeur de passage utile de 0,77 m.
Les portiques de sécurité doivent avoir une largeur de passage utile minimale de
0,77 m.
Un espace de manœuvre de porte est nécessaire devant chaque porte, à l’exception
de celles ouvrant sur un escalier et des portes des sanitaires, douches et cabines
d’essayage ou de déshabillage non adaptés.
Les sas doivent être tels que :
− à l’intérieur du sas, un espace de manœuvre de porte existe devant chaque
porte, hors débattement éventuel de la porte non manœuvrée ;
2. Atteinte et usage
Les poignées de porte doivent être facilement préhensibles et manœuvrables en
position « debout » comme « assise », y compris par une personne ayant des
difficultés à saisir et à faire un geste de rotation du poignet.
Lorsqu’une porte est à ouverture automatique, la durée d’ouverture permet le
passage de personnes à mobilité réduite. Le système doit être conçu pour pouvoir
détecter des personnes de toutes tailles.
Lorsqu’une porte comporte un système d’ouverture électrique, le déverrouillage est
signalé par un signal sonore et lumineux.
L’effort nécessaire pour ouvrir la porte doit être inférieur ou égal à 50 N, que la porte
soit ou non équipée d’un dispositif de fermeture automatique.
En cas de dispositif lié à la sécurité ou à la sûreté de l’établissement ou de
l’installation, les personnes mises en difficulté par ces dispositifs doivent pouvoir se
signaler à l’accueil, repérer la porte adaptée et la franchir sans difficulté.
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MICHEL LEOST Chloé
3. Sécurité d’usage
En cas de travaux ou de leur renouvellement, les portes ou leur encadrement ainsi
que leur dispositif d’ouverture doivent présenter un contraste visuel par rapport à leur
environnement.
Les portes comportant une partie vitrée importante doivent être repérables ouvertes
comme fermées à l’aide d’éléments visuels contrastés par rapport à l’environnement
immédiat.
Les usagers handicapés doivent pouvoir accéder à l’ensemble des locaux ouverts au
public et en ressortir de manière autonome.
Les équipements, le mobilier, les dispositifs de commande et de service situés dans
les établissements recevant du public ou dans les installations ouvertes au public
doivent pouvoir être repérés, atteints et utilisés par les personnes handicapées. La
disposition des équipements ne doit pas créer d’obstacle ou de danger pour les
personnes ayant une déficience visuelle.
Lorsque plusieurs équipements ou éléments de mobilier ayant la même fonction sont
mis à la disposition du public, un au moins par groupe d’équipements ou d’éléments
de mobilier doit pouvoir être repéré, atteint et utilisé par les personnes handicapées.
Dans le cas d’équipements soumis à des horaires de fonctionnement, l’équipement
adapté doit fonctionner en priorité.
Les équipements, le mobilier ainsi que les dispositifs de commande, de service et
d’information fixes destinés au public, qu’ils soient situés à l’intérieur ou à l’extérieur,
doivent respecter les dispositions suivantes :
1. Repérage
Les équipements et le mobilier doivent être repérables grâce notamment à un
éclairage particulier ou à un contraste visuel.
Les dispositifs de commande doivent être repérables par un contraste visuel ou
tactile.
2. Atteinte et usage
Un espace d’usage est nécessaire au droit de tout équipement, mobilier, dispositif de
commande et de service.
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MICHEL LEOST Chloé
ð SANITAIRES
Chaque niveau accessible, lorsque les sanitaires y sont prévus pour le public, doit
comporter au moins un cabinet d’aisances aménagé pour les personnes
handicapées circulant en fauteuil roulant et comportant un lavabo accessible. Les
cabinets d’aisances aménagés doivent être installés au même emplacement que les
autres cabinets d’aisances lorsque ceux-ci sont regroupés. Si cette disposition ne
peut être respectée, les cabinets d’aisances adaptés séparés des cabinets d’aisance
non accessibles doivent être signalés.
Lorsqu’il existe des cabinets d’aisances séparés pour chaque sexe, un cabinet
d’aisances accessible séparé doit être aménagé pour chaque sexe. Dans ce cas,
tout cabinet adapté pour les personnes handicapées pouvant être utilisé par des
personnes de chaque sexe doit être accessible directement depuis les circulations
communes et signalé par des pictogrammes rappelant la possibilité de leur utilisation
par des personnes des deux sexes, handicapées ou non.
Les lavabos, ou un lavabo au moins par groupe de lavabos, doivent être accessibles
aux personnes handicapées ainsi que les divers aménagements tels que miroir,
distributeur de savon, sèche-mains, patères.
Le cabinet d’aisances adapté pour les personnes handicapées doit comporter, en
dehors du débattement de porte, un espace d’usage accessible à une personne en
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MICHEL LEOST Chloé
fauteuil roulant, situé latéralement par rapport à la cuvette, ainsi qu’un espace de
manœuvre avec possibilité de demi-tour situé à l’intérieur du cabinet ou, à défaut, à
l’extérieur.
Le cabinet d’aisances adapté pour les personnes handicapées doit comporter :
• un dispositif permettant de refermer la porte derrière soi une fois entré ;
• une surface d’assise de la cuvette située à une hauteur comprise entre 0,45 m
et 0,50 m du sol, abattant inclus, à l’exception des sanitaires destinés
spécifiquement à l’usage d’enfants ;
3.3. Textes
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MICHEL LEOST Chloé
lieux de travail doivent être accessibles aux personnes handicapées, quel que
soit le type de handicap, notamment physique, sensoriel, cognitif, mental ou
psychique.
Compte tenu des contraintes exigées par la réglementation sur l’accessibilité des
personnes handicapées, l’implantation d’un cabinet dentaire nécessitera une
superficie importante.
De ce fait, si plusieurs postes de soins y sont envisagés, on ne pourra tenir compte
de la réglementation que sur un de ces postes afin de réduire les zones de
circulation et de contournement nécessaires à l’accessibilité.
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MICHEL LEOST Chloé
4. Sécurité
4.1. Introduction
4.2. Obligations
• être équipés d'un système d'alarme par cabinet dont le choix est laissé à
l'initiative du chef d'établissement (exemple: détecteur de fumée). Il doit être
audible de tout point du bâtiment pendant le temps nécessaire à l'évacuation.
Ce système d'alarme ne doit pas permettre la confusion avec d'autres
signalisations.
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MICHEL LEOST Chloé
• Article R4216-2-1 (66) : Les lieux de travail situés dans les bâtiments neufs ou
dans les parties neuves de ces bâtiments doivent être dotés, à chaque niveau,
d'espaces d'attente sécurisés ou d'espaces équivalents, dont le nombre et
la capacité d'accueil varient en fonction de la disposition des lieux de travail et
de l'effectif des personnes handicapées susceptibles d'être présentes.
• Article R4216-5 (67) : Chaque dégagement doit avoir une largeur minimale de
passage proportionnée au nombre total de personnes appelées à l'emprunter.
• Article R4227-13 (69) : Une signalisation doit indiquer le chemin vers la sortie
la plus proche ainsi que le chemin vers l'espace d'attente sécurisé ou l'espace
équivalent le plus proche.
• Article R4227-33 (70) : Les installations d'extinction doivent faire l'objet d'une
signalisation durable aux endroits appropriés.
• Article R4227-37 (71) : Une consigne de sécurité incendie doit être établie et
affichée de manière très apparente.
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ð SECURITE ASCENSEURS
• la protection des utilisateurs contre les chocs provoqués par la fermeture des
portes,
4.3. Textes
sécurité
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MICHEL LEOST Chloé
1.1. Introduction
Les conditions d'un bon éclairage dans un cabinet dentaire sont décrites dans les
normes ISO 9680 :2014, DIN 5035-3 et EN 12464-1, la norme européenne étant la
plus complète. Son objectif est de servir de guide pratique dans le projet d'éclairage
qui accompagne toute nouvelle implantation de lieu de travail intérieur.
Un projet d'éclairage doit contribuer à une bonne appréciation des conditions de
travail. Elle sera effective quand tous les besoins fondamentaux qualitatifs et
quantitatifs seront satisfaits, à savoir :
• le confort visuel ;
• la sécurité.
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MICHEL LEOST Chloé
• Zone opératoire
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MICHEL LEOST Chloé
• Zone de travail
• Zone de circulation
• Zone de bureau
La recommandation est de 500 lux.
ð Couleur de la lumière
L'éclairage doit être assuré par un scialytique, au niveau opératoire, et par une
lumière ambiante. L'usage d'un scialytique seul est tout à fait exclu.
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MICHEL LEOST Chloé
Tout dispositif médical mis sur le marché doit être revêtu du marquage CE médical,
attestant qu'il remplit les Exigences Essentielles de sécurité et de santé.
Il convient de choisir des appareils :
- en respect des normes ;
- adaptés au volume de la pièce à éclairer (surface et hauteur de plafond).
Dans le cadre du code du travail, certaines obligations s'imposent :
- l'éclairage doit être conçu et réalisé pour éviter la fatigue visuelle, ainsi que les
affections de la vue qui en résultent ;
- les locaux de travail doivent disposer d'une lumière naturelle suffisante.
Ainsi, pendant la présence du personnel dans les locaux affectés au travail et leurs
dépendances, ainsi que dans les zones et voies de circulation extérieures
empruntées de façon habituelle pendant les heures de travail, les niveaux
d'éclairement doivent correspondre aux valeurs suivantes (article R4223-4 du code
du travail (97)) :
- voies de circulation intérieure : 40 lux,
- locaux de travail, vestiaires et sanitaires : 120 lux,
- escaliers et entrepôts : 60 lux,
- locaux aveugles affectés à un travail permanent : 200 lux.
Dans les zones de travail, le niveau d'éclairement doit être adapté à la nature et à la
précision des travaux à effectuer.
En éclairage artificiel, le rapport des niveaux d'éclairement dans un même local
entre la zone de travail et l'éclairement général, ainsi qu'entre les locaux contigus en
communication, doit être compris entre 1 et 5.
Les postes de travail situés à l'intérieur des locaux doivent être protégés du
rayonnement solaire, gênant, soit par la conception des ouvertures, soit par des
protections fixes ou mobiles appropriées.
Les dispositions doivent être prises pour protéger les travailleurs contre
l'éblouissement et la fatigue visuelle provoqués par des surfaces à forte luminance
entre surfaces voisines.
Toutes dispositions doivent être prises pour que les travailleurs ne puissent se
trouver incommodés par les effets thermiques dus au rayonnement des sources
d'éclairage mises en œuvre. Les sources d'éclairage doivent être aménagées ou
installées de façon à éviter tout risque de brûlure.
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MICHEL LEOST Chloé
Les organes de commande d'éclairage doivent être d'accès facile. Dans les locaux
aveugles, ils doivent être munis de voyants lumineux.
Le matériel d'éclairage doit pouvoir être entretenu aisément.
1.3. Textes
ð Code du travail
• l'éclairement qui désigne les quantités de lumière zone par zone, à savoir la
zone de travail et les zones environnantes. Dans les cas où le travail
nécessite un éclairement très élevé, il convient d'organiser le retour progressif
à un éclairage ambiant lorsque le regard sort de la zone de travail. La norme
EN 12464-1 recommande de multiplier le nombre de zones environnantes,
chacune étant moins éclairée que la précédente.
• l'éblouissement qui est la sensation produite par des surfaces brillantes dans
le champ visuel. Selon son intensité, l'éblouissement est dit d'inconfort ou
d'incapacité. Provenant des éclairages eux-mêmes ou des réflexions sur des
surfaces brillantes, il peut agresser aussi bien l'équipe opératoire que les
patients.
• le modelé, défini par les directions dans lesquelles l'éclairage est émis. C'est
en jouant sur les différentes directions d'éclairement que l'on met en valeur les
objets, leurs textures, les apparences, volumes, ombres et rendus. Il est
différent dans la zone de travail et dans les zones environnantes, puisque les
éléments à mettre en avant ne sont pas les mêmes.
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MICHEL LEOST Chloé
• Comme les salles de soins, les postes de travail du personnel sont souvent
les plus délicats à éclairer : pour la plupart, munis d'un écran informatique, il
faudra utiliser des appareils limitant l'éblouissement avec une lumière diffuse
ou indirecte.
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MICHEL LEOST Chloé
2. Ambiance sonore
2.1. Introduction
2.2. Obligations
Les valeurs d’isolement acoustiques maximales à respecter entre les pièces d’un
cabinet dentaire sont :
- entre le local de soin d’une part et d’autre part la salle d’attente ou
d’autres pièces où peuvent se trouver des patients : 42 dB ;
- entre les voies de circulation interne et toutes les pièces où peuvent se
trouver des patients : 27 dB.
• La constitution des murs et des sols doit être telle que le niveau de pression
pondéré du bruit de choc perçu dans un local de consultation, une salle
d’attente ou tout autre local où peuvent se trouver des patients (à l’exclusion
des sanitaires) ne dépasse pas 60 dB.
ð DIFFUSION DE MUSIQUE
Si le praticien souhaite diffuser de la musique sur le message d'attente téléphonique,
le code de la propriété intellectuelle prévoit que les auteurs, compositeurs et éditeurs
de musique doivent donner leur accord avant la diffusion publique de leurs œuvres et
recevoir en contrepartie une rémunération. C'est la SACEM qui est chargée de
délivrer l'autorisation de diffusion et d'en percevoir les droits, qui seront ensuite
répartis entre les créateurs et éditeurs de musique.
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MICHEL LEOST Chloé
2.3. Textes
ð Code du travail
61
MICHEL LEOST Chloé
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MICHEL LEOST Chloé
3.1. Introduction
3.2. Obligations
ð AMIANTE
Pour les immeubles dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet
1997, il y a obligation de procéder à la recherche d'amiante au niveau des flocages,
calorifugeages et faux-plafonds. On vérifie et sonde les composants qui sont
accessibles sans travaux destructifs.
En cas de présence d'amiante, l'état de conservation des éléments concernés doit
être vérifié. En fonction du résultat de cette vérification, il est procédé soit à :
• un contrôle périodique de l'état de conservation de ces éléments,
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MICHEL LEOST Chloé
ð TABAC
ð TEMPÉRATURE
La température intérieure d'un bâtiment, non climatisé, ayant fait l'objet d'un permis
de construire déposé après le 1er juin 2001, doit être inférieure ou égale à la
température conventionnelle de référence déterminée par la région. Pour connaître
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MICHEL LEOST Chloé
3.3. Textes
ð Code du travail
65
MICHEL LEOST Chloé
ð Autres textes
66
MICHEL LEOST Chloé
ð LE RENOUVELLEMENT DE L'AIR
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MICHEL LEOST Chloé
engendrés par les climatiseurs soient dirigés en face d'ouverture (porte, fenêtre) et
surtout à distance des zones opératoires (plan de travail et unit).
Une humidité relative de 40 à 60 % donne un air suffisamment sec pour limiter la
sudation et suffisamment humide pour limiter la siccité des muqueuses.
Une sonde de température et d'hygrométrie peut être installée dans les zones
cliniques et para cliniques.
• Le cabinet dentaire ne doit pas être sujet à des flux de circulation d'air
violents afin d'éviter les déplacements d'air désagréables ou malodorants
(vitesse d'air pour un travail sédentaire : de 0,1 à 0,25 m/s) et de limiter les
sources d'aérocontamination. C'est pourquoi une étude des flux de circulation
d'air est faite pour placer la salle des soins dans les meilleures conditions.
68
MICHEL LEOST Chloé
4.1. Introduction
4.2. Obligations
Précision :
69
MICHEL LEOST Chloé
Lors de la modification d'une installation mise en service avant le 1er janvier 2016,
celle-ci est réputée conforme si elle reste fidèle aux anciennes normes.
Il est donc possible de rester aux anciennes normes lorsque l'on modifie une
installation en demeurant avec le même type d'appareil mais aussi lorsqu'on passe
d'une panoramique à un Cone Beam.
Attention...
L'ASN considère que la norme NF C15-160 de mars 2011 citée dans la décision
n°2013-DC-0349 du 4 juin 2013 (161) ne convient pas à toutes les situations et créée des
difficultés techniques d'application. En ce sens, elle propose le « Projet de décision fixant
les règles techniques minimales de conception auxquelles doivent répondre les locaux
dans lesquels sont utilisés des appareils électriques émettant des rayonnements X, à
l’exception des locaux où sont utilisés des accélérateurs » (162).
Ce projet n'amène pas d'exigence supplémentaire, les installations conformes à la
décision n°2013-DC-0349 seront donc conformes à la nouvelle décision.
Son entrée en vigueur se fera le 1er janvier 2017. Concernant les locaux ne respectant
pas encore les dispositions de la décision n°2013-DC-0349, ils auront jusqu'au 1er janvier
2018 pour être en conformité avec la nouvelle décision.
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MICHEL LEOST Chloé
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MICHEL LEOST Chloé
Toutes les parois du local doivent comporter une certaine équivalence de plomb.
Les épaisseurs minimales d’équivalence de plomb (en mm) des parois, pour les
générateurs dentaires et les panoramiques, sont calculées selon les formules
présentes dans la norme NF C15-160 de mars 2011 (163) :
72
MICHEL LEOST Chloé
A titre indicatif, il existe sur le marché des plaques de plâtre recouvertes d’une
épaisseur de plomb. Il existe aussi du BA13 comportant une feuille de plomb en son
73
MICHEL LEOST Chloé
Nous attirons l’attention des lecteurs sur le fait que la norme d’installation NF C15-160 et
la décision de l’ASN sont en cours de réécriture.
Des changements importants risquent de voir le jour en 2017.
74
MICHEL LEOST Chloé
A noter…
En pratique, les seules zones susceptibles d’exister en cabinet dentaire sont les
zones non réglementées (ou zones publiques), les zones surveillées, et les zones
contrôlées.
Quasiment tous les cabinets dentaires équipés d’un générateur et toutes les
salles de radiographie panoramique, doivent être classés en zones surveillées.
Aucun local ou partie du local, autre que celui contenant l’appareil à rayonnements X
n’est classé en zone réglementée.
Le signalement des zones réglementées doit être effectué à deux niveaux.
Un panonceau normalisé agréé par l’IRSN doit être placé à l’entrée de chaque zone
surveillée (trèfle bleu-gris). Le « trèfle vert » est réservé pour la zone contrôlée.
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MICHEL LEOST Chloé
ð SANCTIONS
4.1. Textes
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MICHEL LEOST Chloé
ð Code du travail
ð Autres textes
• Arrêté du 15 mai 2006 (JO du 15 juin 2006) (165) relatif aux conditions de
délimitation et de signalisation des zones surveillées et contrôlées et des
zones spécialement réglementées ou interdites compte tenu de l’exposition
aux rayonnements ionisants, ainsi qu’aux règles d’hygiène, de sécurité et
d’entretien qui y sont imposées.
ð Normes
ð Choix de l’installateur
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MICHEL LEOST Chloé
Il doit être effectué par un organisme agréé par l’IRSN ou par la PCR.
ð Déclaration à l’ASN
La déclaration à l’ASN doit être faite avant toute utilisation du générateur. Elle
comporte entre autres le compte rendu du contrôle technique qui doit remonter à
moins d’un an et la désignation d’une PCR attachée au service du cabinet.
Pour être en mesure d’effectuer des clichés, tous les praticiens doivent avoir obtenu
une attestation de Formation à la radioprotection de patients valable 10 ans.
79
MICHEL LEOST Chloé
Matériaux utilisables
1.1. Introduction
Bien que les critères d'hygiène et de sécurité soient essentiels pour assurer le bon
fonctionnement d'un cabinet dentaire, le critère esthétique revêt une importance
croissante dans la mesure où patients et personnel recherchent un environnement
calme et agréable.
Les revêtements de sols et muraux, les plafonds et les plans de travail sont des
éléments qui doivent procurer un certain confort tout en assurant un niveau de
sécurité sanitaire maximal.
1.2. Recommandations
Il n'existe pas d'obligation en ce qui concerne la nature des matériaux utilisés pour
les revêtements de sols et muraux, les plafonds et les plans de travail dans les
cabinets dentaires.
Néanmoins, des obligations de sécurité, avec en premier lieu l'hygiène du cabinet
dentaire, éliminent certains matériaux (moquettes) et en imposent d'autres.
Il faut noter qu'en l'absence de textes réglementaires, ce sont des recommandations
qui sont formulées.
Les conséquences pratiques permettant d'avoir un cabinet dentaire parfaitement
hygiénique en ce qui concerne les revêtements de sols et muraux, les plafonds et les
plans de travail sont particulièrement focalisées sur les salles de soins et de
stérilisation.
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MICHEL LEOST Chloé
• Le sol des cabinets est contaminé par les semelles des chaussures des
patients, éventuellement par le dépôt de matériel souillé, de sécrétions
biologiques, etc. Les revêtements non poreux, lisses et homogènes et surtout
faciles à entretenir sont préconisés. Pour les mêmes raisons, les tapis et
moquettes sont à proscrire. Ils ne peuvent en effet, en raison de leur texture,
subir un dépoussiérage en profondeur. Leur nettoyage est une opération
complexe et donc peu fréquente. Enfin, ils ne peuvent être désinfectés.
• Les carrelages en grès sont faciles à entretenir, mais ils ne sont pas
homogènes, les carreaux étant assemblés avec des joints en ciment qui
peuvent constituer un réservoir microbien. Pour pallier cet inconvénient, il
faudrait utiliser des joints les moins larges possible et imperméables. Il existe
des produits spécifiques pour étanchéifier les joints.
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MICHEL LEOST Chloé
Revêtements Lés de vinyle flexibles multicouches avec ou sans support. Ils sont
vinyliques traités Salles de soins et de dotés d'une couche de protection en polyuréthane intégrée en surface.
avec couche stérilisation Ces lés sont soudés. Le revêtement est étanche.
protectrice Facile à entretenir mais sensible à certains solvants.
Mortier à base de résines époxy.
Revêtement des surfaces très adhérent, 1 à 3 mm d'épaisseur
Revêtements Salles de soins et de monolithique continu, lisse et étanche.
« résine » stérilisation Bonne résistance à l'abrasion, aux chocs mécaniques, aux agressions
chimiques.
L'absence de joints et la possibilité de poser des plinthes à gorge
répondent aux exigences d'hygiène.
Attention : la pose doit être effectuée par des entreprises spécialisées.
Parquet Accueil, salle d'attente Etanchéité imparfaite.
Pas de nettoyage à grande eau possible.
Tableau 6 : Synthèse des caractéristiques des principaux revêtements de sol
ð REVETEMENTS MURAUX
Ils doivent être lessivables et doivent pouvoir supporter l'essuyage humide ainsi que
l'application de détergents désinfectants.
Dans le cas de murs peints, il faut vérifier si la peinture choisie résistera à des
lavages fréquents, il faut que ce soit une peinture dite « lessivable ».
Il existe aussi des peintures antimicrobiennes (NF X41-520 Mars 1968 Protection –
Méthode d'essai de résistance des peintures aux microorganismes et de leur pouvoir
de protection) permettant de ne pas risquer de contamination par l'intermédiaire de
micro-organismes souillant les murs.
Afin de limiter au maximum les zones dans lesquelles des contaminants peuvent se
loger, les moulures, moquettes et tissus sont proscrits.
82
MICHEL LEOST Chloé
Il vaut mieux avoir une protection murale derrière les points d'eau pour éviter la
dégradation des murs.
• Critères de sélection des revêtements muraux
- Couleur : ne doit pas dénaturer les teintes dentaires (prothèse, composites,
etc.)
- Facilité d'entretien et de nettoyage
- Coût
- Résistance aux chocs
- Reflet de la lumière : un fini lustré peut créer un reflet nuisible pour les yeux ;
un fini mat de couleur foncée absorbe trop de lumière et nécessite trop
d'éclairage artificiel.
ð PLANS DE TRAVAIL
Les plans de travail doivent être facilement entretenus (nettoyés et désinfectés) et
doivent résister aux liquides utilisés en cabinet (eugénol, monomères...). Les résines
synthétiques d'entretien aisé doivent être privilégiées.
Le plan de travail sera de préférence en un seul tenant, avec des bords arrondis et
remontants sur le mur. S'il intègre le lavabo, celui-ci formera de préférence un
ensemble sans raccords.
Selon la norme NF ISO 21530 (septembre 2004, Art dentaire : matériaux utilisés pour
les surfaces du matériel dentaire – détermination de la résistance aux désinfectants
chimiques) la désinfection du plan de travail s'impose durant toute la nuit.
83
MICHEL LEOST Chloé
ð PLAFONDS
Idéalement, le revêtement des plafonds doit être plein (non poreux), de surface
plane, résistant à l'action des produits détergents désinfectants. Les panneaux
amovibles nécessaires pour l'accès aux gaines techniques seront, de préférence,
placés dans les couloirs.
Mais les plafonds suspendus offrent la possibilité de dissimuler la tuyauterie et les
gaines électriques, donc des services tels que le téléphone, la ventilation, le
chauffage, l'air conditionné, les systèmes de détection des fumées, etc. Ils sont de
plus en plus fréquemment utilisés pour permettre un agencement aisé et surtout
évolutif des cabinets.
Lors du choix du plafond suspendu, l'hygiène prime. La résistance à la poussière et
aux micro-organismes s'obtient grâce à une surface lisse, sans rugosité ni
perforation. D'autant qu'un plafond sans aspérités est facilement lavable, atout non
négligeable dans un cabinet où la propreté est une priorité.
La composition des plafonds sera de préférence en laine de roche. Il s'agit d'un
matériau non organique, qui s'oppose au développement de bactéries, de levures et
de moisissures.
Pour assurer une parfaite lavabilité, il est préférable de choisir des plafonds offrant
un degré élevé de résistance à l'humidité.
• Critères de sélection des revêtements de plafond
- Absorption du son
- Facilité de nettoyage
- Intégration de l'équipement électrique et mécanique dans le faux plafond
- Coût
- Reflet de la couleur et de la lumière
- Facilité d'accès au faux plafond pour la réparation de l'équipement
84
MICHEL LEOST Chloé
Circuits de distribution
1. Eau
1.1. Introduction
L'eau est un élément essentiel au fonctionnement des cabinets dentaires, mais elle
peut constituer une source de contamination. Les principaux risques sanitaires liés à
l'utilisation de l'eau doivent donc être identifiés et évalués.
1.2. Obligations
85
MICHEL LEOST Chloé
1.3. Textes
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MICHEL LEOST Chloé
L'eau aux points d'usages doit être conforme aux critères de potabilité, cela est
assuré par le certificat de potabilité qui est remis par le fournisseur d’eau courante
auprès duquel le praticien a un contrat.
• La configuration doit être la plus simple et la plus courte possible afin d'éviter
87
MICHEL LEOST Chloé
• Au niveau des points de lavage des mains, il est recommandé de mettre des
robinets avec déclenchement cellulaire ou au pied.
• Il est recommandé de réaliser une purge des tubulures d'au moins 5 minutes
le matin, de 20 à 30 secondes entre chaque patient, et de 20 secondes en fin
de journée. Cette purge est notamment essentielle après le week-end ou au
retour des vacances.
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MICHEL LEOST Chloé
2. Air comprimé
2.1. Introduction
L'air est utilisé pour le fonctionnement des compresseurs, des systèmes d'aspiration
et des autoclaves de classe B.
Les circuits de distribution de l'air sont constitués de canalisations et de gaines
nécessaires à son cheminement.
2.2. Recommandations
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MICHEL LEOST Chloé
que l'état de l'appareil sous pression lui permet d'être maintenu en service
avec un niveau de sécurité compatible avec les conditions d'exploitation
prévisibles. Elle comprend une vérification extérieure, la vérification des
accessoires de sécurité. Pour les récipients et les générateurs de vapeur, elle
est complétée par une vérification intérieure. Elle est réalisée par une
personne habilitée à reconnaître les défauts et à en apprécier la gravité.
L'inspection périodique doit tenir compte des recommandations de la notice
d'instruction du fabricant.
Ces obligations s'appliquent aux équipements sous pression et aux ensembles dont
la pression maximale admissible (PS) est supérieure à 0,5 bar.
Ces équipements doivent être conformes aux exigences de marquage « CE », et
porter ce marquage.
Les équipements sous pression, ou ensembles, dont les caractéristiques sont
inférieures ou égales à 0,5 bar doivent être conçus et fabriqués conformément aux
règles de l'art en usage dans un Etat membre. Ils doivent être accompagnés
d'instructions d'utilisation suffisantes et porter des marques permettant d'identifier le
fabricant ou son mandataire établi dans la communauté.
L'air dans les circuits des compresseurs nécessite une surveillance. L'air sortant des
instruments rotatifs constitue un vecteur de biocontamination à travers les circuits
d'air. L'air produit doit être sec. Il convient d'empêcher un environnement chaud et
humide constituant un milieu favorable pour les micro-organismes (avec, également,
dégagement d'odeur). L'installation de filtres bactériologiques stériles sur les
dessiccateurs d'air produit un air de qualité. La finesse des particules
bactériologiques stériles est de 0,01 micron avec un rendement de 99,99 %.
91
MICHEL LEOST Chloé
2.3. Textes
92
MICHEL LEOST Chloé
3. Electricité
3.1. Introduction
ð COURANTS FORTS
Les installations électriques de toute nature sont classées en fonction de la plus
grande des tensions nominales existant aussi bien entre deux quelconques de
leurs conducteurs qu'entre l'un d'entre eux et la terre.
La norme NF C15-100 s'applique à toutes les installations électriques domestiques.
Elle a été modifiée en 2002 puis a reçu 7 amendements entre août 2008 et juin 2015,
elle constitue le minimum de mise en conformité en cas de rénovation ou de remise
à neuf de l'installation électrique.
ð COURANTS FAIBLES
La désignation « courants faibles » regroupe l'ensemble des techniques et
équipements mis en œuvre dans le cabinet pour le transport d'information voix,
données, images (VDI) et la commande de processus dans le cadre d'applications
telles que :
- la téléphonie (analogique ou numérique) ;
- la vidéo (diffusion et réception d'images, surveillance) ;
- l'informatique ;
- la sécurité incendie ;
- la contrôle d'accès et l'anti-intrusion ;
- la domotique ou l'immotique.
93
MICHEL LEOST Chloé
Les obligations réglementaires qui s'appliquent aux utilisations des courants faibles
portent essentiellement sur les systèmes de sécurité incendie imposés par le
règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les ERP et
par le code du travail.
Les installations doivent être réalisées par des personnes qualifiées, avec un
matériel électrique approprié, conformément aux règles de l'art. Les adjonctions,
modifications ou réparations doivent être exécutées dans les mêmes conditions. Le
maître d'ouvrage doit s'assurer que les installations électriques soient conçues et
réalisées de façon à prévenir les risques de choc électrique, par contact direct ou
indirect, ou de brûlure et les risques d'incendie ou d'explosion d'origine électrique. Il
doit établir et transmettre à l'employeur un dossier technique comportant la
description et les caractéristiques des installations électriques réalisées (code du
travail, articles R. 4215-1 et R. 4215-2).
L’employeur doit faire procéder à la vérification initiale des installations électriques
lors de leur mise en service par un organisme accrédité à cet effet.
Il doit faire ensuite procéder périodiquement à la vérification de ces installations
(périodicité fixée à 1 an mais pouvant être reportée à 2 ans par le chef
d'établissement) et lorsqu’elles subissent une modification de structure.
Une mise à jour complète de l’ensemble des renseignements descriptifs doit être
effectuée tous les quatre ans, c'est le rapport « quadriennal », rédigé comme un
rapport de visite initiale.
3.3. Textes
94
MICHEL LEOST Chloé
ð Code du travail
95
MICHEL LEOST Chloé
ð PRISES DE COMMUNICATION
Il faut installer au minimum une prise de communication par pièce principale. Le type
préconisé des prises de communication est RJ 45, ce qui permet, outre le
branchement d'un téléphone, de créer un réseau local informatique dans le cabinet.
Les anciennes prises téléphoniques en « T » sont encore admises.
ð DISJONCTEURS DIFFÉRENTIELS
Dans le cas d'installations récentes, le disjoncteur de branchement comporte un
dispositif de coupure différentielle de moyenne sensibilité (500 mA).
Pour protéger des risques d'électrocution, tous les circuits de l'installation doivent
être protégés par des disjoncteurs différentiels assignés, au plus égal à 30 mA.
En plus, dans le cadre d'un cabinet dentaire, chaque appareil de radiologie
(panoramique ou rétro alvéolaire) devra être alimenté par une ligne directe
protégée par un disjoncteur différentiel de 30 mA (normes NF C15-160 et NF
C15-100).
96
MICHEL LEOST Chloé
1. La salle de soins
1.1. Introduction
C'est un lieu privé, recevant du public, où sont dispensés des soins médicaux et
chirurgicaux, diffus et sans hébergement (ambulatoires).
C'est une zone active, élément central du cabinet, à haut risque potentiel de
contamination.
Si le local comporte plusieurs salles de soins, une d'entre elles doit être accessible
aux personnes handicapées.
1.2. Conseils
Ils sont nombreux, et bien que ne faisant pas l'objet de textes réglementaires, ils
méritent d'être respectés ; en particulier tout ce qui peut avoir un impact sur l'hygiène
et l'asepsie.
Ils concernent :
ð Les cloisons
Les cloisons doivent être recouvertes de matériaux esthétiques, non poreux,
lessivables, résistants aux agressions chimiques, n'altérant pas la qualité de
l'éclairage (exemples : peintures conformes à la norme NF X41-520, revêtements
synthétiques à joints soudés, carrelages à joints lisses, non rétentifs).
Il faut éviter les coins de murs à angles vifs, les moulures.
Les revêtements difficiles d'entretien, poreux, les moquettes, les tissus ou les papiers
peints non lessivables sont à proscrire.
ð Les sols
Les revêtements utilisés doivent être adaptés à un usage intensif et répondre à des
règles incontournables d'hygiène.
97
MICHEL LEOST Chloé
Ils doivent être non poreux, homogènes, lessivables, résistants à l'usure et aux
agressions chimiques, esthétiques, non bruyants.
Dans les salles de chirurgie s'imposeront des sols en revêtements thermoplastiques
avec remontées en plinthes et gorge arrondie (210).
ð Le plafond
Les revêtements utilisés doivent également permettre le respect des règles d'hygiène
et ne pas altérer l'ambiance lumineuse de la pièce.
Il faut proscrire les matières poreuses, les plaques perforées sans joints de liaison
étanches et éviter les faux plafonds créant un espace vide (qui permettent
l'accumulation de poussières et de micro-organismes).
Les plafonds peints résistants aux agressions chimiques et lessivables, respectant la
norme NF X41-520 sont à privilégier.
Les faux plafonds synthétiques tendus avec joints de fixation ou des éléments de
soutien des dispositifs d'éclairage peuvent être utilisés.
Si le plafond comporte des dalles, elles doivent avoir une finition de surface
imperméable et lessivable.
ð Le mobilier
98
MICHEL LEOST Chloé
simples et arrondies), si possible sur pieds, sur roulettes ou même fixé au mur sans
pieds (pour faciliter l'hygiène des sols).
Il doit permettre le déplacement des personnes handicapées ou à mobilité réduite.
Les paillasses et parties hautes des meubles de rangement doivent être dégagées
au maximum.
Pour la salle dédiée à l'implantologie, les meubles doivent être en nombre très limité
et les dessertes sur roulettes sont à privilégier (210).
ð Le matériel technique
ð L'éclairage
99
MICHEL LEOST Chloé
Les dispositions appropriées doivent être prises (stores, surfaces mates, vitres
teintées, rideaux...) pour éviter les éblouissements. Il est aussi possible d'installer
des systèmes permettant de faire varier l'intensité lumineuse.
Il faut respecter les règles d'entretien périodique, faciliter l'accès aux organes de
commande d'éclairage et faire attention aux effets thermiques des luminaires (utiliser
des tubes fluorescents plutôt que des spots halogènes).
Les locaux destinés à être affectés au travail comportent à hauteur des yeux des
baies transparentes donnant sur l’extérieur, sauf en cas d’incompatibilité avec la
nature des activités envisagées.
ð L'air
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101
MICHEL LEOST Chloé
2. Le secrétariat, l'accueil
2.1. Introduction
2.2. Conseils
ð Les cloisons
Il est préférable de retenir des matériaux faciles à entretenir, isolants, acoustiques,
chaleureux (peinture, revêtements synthétiques, résines, bois, métal, etc.).
Il est conseillé d'utiliser des teintes non criardes, chaudes, en harmonie avec
l'ensemble des dégagements...
ð Le sol
Le revêtement choisi doit être adapté à un usage intensif et doit être non bruyant,
facile à entretenir, lavable et permettant un déplacement facile aux personnes à
mobilité réduite (fauteuil roulant).
Il est conseillé d'éviter les moquettes surtout si elles sont épaisses.
ð Le plafond
Comme pour les parois, il est préférable de retenir des matériaux isolants phoniques,
faciles à entretenir.
102
MICHEL LEOST Chloé
ð Le mobilier
ð L'éclairage
Il doit être suffisant mais non agressif ; 500 lux au-dessus du plan de travail du
secrétariat sont conseillés.
Il est préférable de rechercher des appareils faciles à entretenir mais esthétiques, en
harmonie avec le mobilier.
Un système d'éclairage de sécurité autonome est recommandé.
103
MICHEL LEOST Chloé
3. La salle d'attente
3.1. Introduction
C'est un lieu d'attente, de repos pour les patients et pour les personnes
accompagnantes qui doit être distinct des autres pièces du cabinet.
C'est une zone passive à risque sanitaire « moyen-faible » (proximité des
personnes).
3.2. Conseils
ð Les cloisons
Il est préférable de retenir des matériaux faciles à entretenir, isolants, acoustiques,
chaleureux (peinture, revêtements synthétiques, résines, bois, métal, etc.).
Il est conseillé d'utiliser des teintes non criardes, chaudes, en harmonie avec
l'ensemble des dégagements...
ð Le sol
Le revêtement choisi doit être adapté à un usage intensif et doit être non bruyant,
facile à entretenir, lavable et permettant un déplacement facile aux personnes à
mobilité réduite (fauteuil roulant).
Il est conseillé d'éviter les moquettes surtout si elles sont épaisses.
ð Le plafond
Comme pour les parois, il est préférable de retenir des matériaux isolants phoniques,
faciles à entretenir.
ð Le mobilier
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Pour les fenêtres, il faut éviter les voilages, rideaux ou stores difficiles à entretenir.
La disposition du mobilier doit permettre la circulation des personnes handicapées.
ð L'éclairage
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4. La salle de stérilisation
4.1. Introduction
4.2. Conseils
Ils sont nombreux, et bien que ne faisant pas l'objet de textes réglementaires, ils
doivent être respectés avec rigueur.
ð Les cloisons
ð Le sol
Les revêtements utilisés doivent être adaptés à un usage intensif et répondre à des
règles incontournables d'hygiène.
Ils doivent être esthétiques, non poreux, homogènes, lessivables, résistants à l'usure
et aux agressions chimiques.
Il est vivement recommandé de privilégier les carrelages sur les murs et le sol.
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ð Le plafond
ð L'éclairage
L'éclairage est assuré de manière à :
- Eviter la fatigue visuelle et les affections de la vue qui en résultent ;
- Permettre de déceler les risques perceptibles par la vue.
La salle de stérilisation doit disposer d'un éclairage suffisant.
Il doit être d'au moins 500 lux au-dessus des plans de travail.
Les différents systèmes qui le composent doivent être lessivables, résistants aux
agressions chimiques et ne doivent pas pouvoir retenir les poussières.
Un système d'éclairage de sécurité autonome est recommandé.
ð L'air
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ð L'eau
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5.1. Introduction
Les déchets doivent être triés dès leur production en raison de la présence de filières
d’élimination spécifiques.
Une poubelle spécifique aux DASRI (norme AFNOR NF X30-501) doit être située à
proximité immédiate de la salle de soins.
Les déchets, une fois emballés dans les sac-poubelles spécifiques jaunes ou dans
les boites OPCT, doivent être mis dans des conteneurs appropriés à la collecte
interne. Ces conteneurs doivent ensuite être scellés définitivement et stockés dans
un local d’entreposage spécifique.
Le local d’entreposage des déchets est un lieu bien différencié, isolé, sans contact
avec les zones dites « propres » (salle de soins, salle de stockage des instruments
stériles, secrétariat).
C’est également un lieu classé « à risques particuliers » potentiellement
contaminé.
Cette salle n’est obligatoire que si la quantité de DASRI produite en un même
lieu est supérieure à 15 kg par mois.
5.2. Conseils
5.3. Obligations
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6. Les toilettes
6.1. Introduction
6.2. Conseils
Les parois et le sol doivent être revêtus de carrelages, d'un revêtement synthétique
ou d'une peinture lavables et résistant aux agressions chimiques.
Une aération doit être prévue.
Le cabinet d’aisances adapté pour les personnes handicapées doit comporter, en
dehors du débattement de porte, un espace d’usage accessible à une personne en
fauteuil roulant, situé latéralement par rapport à la cuvette, ainsi qu’un espace de
manœuvre avec possibilité de demi-tour situé à l’intérieur du cabinet ou, à défaut, à
l’extérieur.
Le cabinet d’aisances adapté pour les personnes handicapées doit comporter :
- un dispositif permettant de refermer la porte derrière soi une fois entré ;
- un lave-mains accessible dont le plan supérieur est situé à une hauteur
maximale de 0,85 m ;
- une surface d’assise de la cuvette située à une hauteur comprise entre 0,45
m et 0,50 m du sol, abattant inclus, à l’exception des sanitaires destinés
spécifiquement à l’usage d’enfants ;
- une barre d’appui latérale prévue à côté de la cuvette, permettant le transfert
d’une personne en fauteuil roulant et apportant une aide au relevage. La barre est
située à une hauteur comprise entre 0,70 m et 0,80 m. Sa fixation ainsi que le
support doivent permettre à un adulte de prendre appui de tout son poids.
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Conclusion
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Outre ces deux domaines qui ont considérablement évolué, d'autres changements
ont eu lieu dans la réglementation d'un cabinet dentaire tels que le stockage et
l'élimination des DASRI avec l'arrêté du 14 octobre 2011 ou encore la sonorisation de
la salle d'attente avec la prise de position du conseil de l'Ordre.
Au-delà des modifications citées ci-dessus, la plupart des changements relevés dans
les textes réglementaires lors de la mise à jour du Guide d'installation des cabinets
dentaires sont de moindre importance.
La réalisation d'une mise à jour du Guide d'installation des cabinets dentaires permet
d'apporter une réponse la plus précise possible aux interrogations des jeunes
confrères ayant pour projet de créer leur cabinet.
Ce Guide regroupe les obligations et formalités auxquelles ils doivent se soumettre, il
leur donne également des recommandations. Il représente, de cette manière, une
aide précieuse sur laquelle tout nouveau praticien pourra s'appuyer à chaque étape
de son opération d'installation, que ce soit pour suivre la réglementation ou pour
optimiser sa future pratique quotidienne.
En résumé, il pourra y trouver les informations nécessaires pour donner vie à son
projet.
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Références bibliographiques
1. adf.asso.fr. PUBLICATIONS : À propos des publications de l’ADF [Internet]. [cité 21
nov 2016]. Disponible sur: http://www.adf.asso.fr/fr/espace-formation/publications
2. Association dentaire française. Commission des dispositifs médicaux. Guide
d’installation des cabinets dentaires: aspects réglementaires et conseils. Paris, France:
Association dentaire Française; 2006. 80 p.
3. Code du travail - Article R4221-1. Code du travail.
4. Code du travail - Article R4224-2. Code du travail.
5. Code du travail - Article R4224-9. Code du travail.
6. Code du travail - Article R4224-10. Code du travail.
7. Code du travail - Article R4224-11. Code du travail.
8. Code du travail - Article R4224-12. Code du travail.
9. Code du travail - Article R4224-13. Code du travail.
10. Code du travail - Article R4225-6. Code du travail.
11. Code du travail - Article R4225-7. Code du travail.
12. Code du travail - Article R4228-1. Code du travail.
13. Code du travail - Article R4228-2. Code du travail.
14. Code du travail - Article R4228-6. Code du travail.
15. Code du travail - Article R4228-7. Code du travail.
16. Code du travail - Article R4228-10. Code du travail.
17. Code du travail - Article R4228-16. Code du travail.
18. Code du travail - Article R4228-19. Code du travail.
19. Code du travail - Article R4228-23. Code du travail.
20. Code du travail - Article R4228-25. Code du travail.
21. Code de la santé publique - Article R1335-7. Code de la santé publique.
22. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19. Code de la construction et
de l’habitation.
23. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-1. Code de la construction
et de l’habitation.
24. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-2. Code de la construction
et de l’habitation.
25. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-3. Code de la construction
et de l’habitation.
26. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-4. Code de la construction
et de l’habitation.
27. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-5. Code de la construction
et de l’habitation.
28. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-6. Code de la construction
et de l’habitation.
29. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-7. Code de la construction
et de l’habitation.
30. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-8. Code de la construction
et de l’habitation.
31. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-9. Code de la construction
et de l’habitation.
32. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-10. Code de la
construction et de l’habitation.
33. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-11. Code de la
construction et de l’habitation.
34. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-12. Code de la
116
MICHEL LEOST Chloé
construction et de l’habitation.
35. Arrêté du 7 septembre 1999 relatif aux modalités d’entreposage des déchets d’activités
de soins à risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques.
36. Le Roy Fromentin N. S’installer dans les territoires à faibles densités : Enquête auprès
des chirurgiens-dentistes en exercice libéral installés depuis 2009 dans les zones très sous-
dotées du zonage conventionnel [Travail en cours]. 2017.
37. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-16. Code de la
construction et de l’habitation.
38. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-17. Code de la
construction et de l’habitation.
39. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-18. Code de la
construction et de l’habitation.
40. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-19. Code de la
construction et de l’habitation.
41. Code de la construction et de l’habitation - Article R*111-19-20. Code de la
construction et de l’habitation.
42. Code de la construction et de l’habitation - Article R*123-2. Code de la construction et
de l’habitation.
43. Code de la construction et de l’habitation - Article R*123-19. Code de la construction et
de l’habitation.
44. Code de la construction et de l’habitation - Article L631-7. Code de la construction et de
l’habitation.
45. Code de la construction et de l’habitation - Article L631-8. Code de la construction et de
l’habitation.
46. Code de la construction et de l’habitation - Article L631-9. Code de la construction et de
l’habitation.
47. Code de l’urbanisme - Article L421-1. Code de l’urbanisme.
48. Code de l’urbanisme - Article L421-4. Code de l’urbanisme.
49. Code de l’urbanisme - Article R*431-3. Code de l’urbanisme.
50. Code de l’urbanisme - Article R*431-2. Code de l’urbanisme.
51. Loi n° 77-2 du 3 janvier 1977 sur l’architecture.
52. Code de la santé publique - Article R4127-215. Code de la santé publique.
53. Code des assurances - Article L242-1. Code des assurances.
54. Ordonnance n° 2014-1090 du 26 septembre 2014 relative à la mise en accessibilité des
établissements recevant du public, des transports publics, des bâtiments d’habitation et de la
voirie pour les personnes handicapées.
55. Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la
participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
56. Décret n° 2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l’accessibilité des établissements recevant
du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation et modifiant le
code de la construction et de l’habitation. 2006-555 mai, 2006.
57. Arrêté du 8 décembre 2014 fixant les dispositions prises pour l’application des articles
R. 111-19-7 à R. 111-19-11 du code de la construction et de l’habitation et de l’article 14 du
décret n° 2006-555 relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des établissements
recevant du public situés dans un cadre bâti existant et des installations existantes ouvertes au
public.
58. Code de la construction et de l’habitation - Article L111-7. Code de la construction et de
l’habitation.
59. Code de la construction et de l’habitation - Article L111-7-3. Code de la construction et
de l’habitation.
60. Code de la construction et de l’habitation - Article L111-7-4. Code de la construction et
117
MICHEL LEOST Chloé
de l’habitation.
61. Code de la construction et de l’habitation - Article L111-8. Code de la construction et de
l’habitation.
62. Code de la construction et de l’habitation - Article L111-8-3-1. Code de la construction
et de l’habitation.
63. Code de la construction et de l’habitation - Article R111-19-27. Code de la construction
et de l’habitation.
64. Code de la construction et de l’habitation - Article R111-19-28. Code de la construction
et de l’habitation.
65. Institut National de Recherche et de Sécurité. Conception des lieux de travail :
Obligations des maîtres d’ouvrage Réglementation [Internet]. [cité 21 nov 2016]. Disponible
sur:
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ve
d=0ahUKEwiw8r_0s7nQAhVC6xoKHcv6BAAQFggiMAE&url=http%3A%2F%2Fwww.inr
s.fr%2Fdms%2Finrs%2FCataloguePapier%2FED%2FTI-ED-
773%2Fed773.pdf&usg=AFQjCNGAI8D_jEMws-
L_GwlGBus3GdKiRw&sig2=iW13UH49_VuRip_aJvWOTQ
66. Code du travail - Article R4216-2-1. Code du travail.
67. Code du travail - Article R4216-5. Code du travail.
68. Code du travail - Article R4227-4. Code du travail.
69. Code du travail - Article R4227-13. Code du travail.
70. Code du travail - Article R4227-33. Code du travail.
71. Code du travail - Article R4227-37. Code du travail.
72. Code de la construction et de l’habitation - Article R*123-14. Code de la construction et
de l’habitation.
73. Code de la construction et de l’habitation - Article R123-22. Code de la construction et
de l’habitation.
74. Code de la construction et de l’habitation - Article R*123-27. Code de la construction et
de l’habitation.
75. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-1. Code de la construction et
de l’habitation.
76. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-1-1. Code de la construction et
de l’habitation.
77. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-1-2. Code de la construction et
de l’habitation.
78. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-1-3. Code de la construction et
de l’habitation.
79. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-1-4. Code de la construction et
de l’habitation.
80. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-2. Code de la construction et
de l’habitation.
81. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-2-1. Code de la construction et
de l’habitation.
82. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-2-1-1. Code de la construction
et de l’habitation.
83. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-2-2. Code de la construction et
de l’habitation.
84. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-2-3. Code de la construction et
de l’habitation.
85. Code de la construction et de l’habitation - Article R125-2-4. Code de la construction et
de l’habitation.
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Lexique
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Th. D. : Chir. Dent. : Lille 2 : Année 2017 – N°:
Guide d’installation des cabinets dentaires - Mise à jour du Dossier de l’ADF
Résumé de la thèse
JURY :