Chimie Minérale Descriptive Lst-Ca: Support de Cours
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Mohammedia
Département de Chimie
Support de cours
Chimie Minérale Descriptive
LST-CA
Pr. A.AADDANE
Table de matière
Première Partie :
II-1-Propriétés du soufre…………………………………………………………………………………………….7
I-Généralités………………………………………………………………………………………………………………………………10
a) Propriétés physiques……………………………………………………………………………………………....10
b) Propriétés chimiques……………………………………………………………………………………………….10
II-1-1-Les hydrures………………………………………………………………………………………….11
III-Le phosphore………………………………………………………………………………………………………………….…17
II-Molécules dihalogènes……………………………………………………………………………………………………..23
III-2-Composés halogènes/oxygène………………………………………………………………………24
III-2-1-Composés fluor/oxygène………………………………………………………………..24
I-Introduction…………………………………………………………………………………………………………………………27
II-1-Le carbone…………………………………………………………………………………………………………..27
II-2- Le silicium………………………………………………………………………………………………………….28
II-L’aluminium…………………………………………………………………………………………………………………………..34
II-1-Propriètés de l’aluminium…………………………………………………………………………………..34
II-2-1-Procédé Bayer………………………………………………………………………………………37
1-L’Electrolyte…………………………………………………………………………………………………………………………..39
2-L’Electrolyse…………………………………………………………………………………………………………………………..40
3-Raffinage de l’Aluminium………………………………………………………………………………………………………41
4-Production et utilisation…………………………………………………………………………………………………….…41
III-Le Fer…………………………………………………………………………………………………………………………………..41
III-1-Propriétés du métal……………………………………………………………………………………………42
a-Propriétés physiques…………………………………………………………………………………………………42
b-Propriétés chimiques…………………………………………………………………………………………………42
III-2-La sidérurgie……………………………………………………………………………………………………….43
III-3-1-Définition………………………………………………………………………………………………45
III-3-2-Rappels sur les domaines de prédominance (DP) et domaines
d’existence (DE)…………………………………………………………………………………………………………………………47
La classification périodique est un tableau de 7 lignes et 18 colonnes dans lequel sont rangés les éléments par numéro
atomique Z croissant.
0
Chapitre I : L’oxygène et le soufre
L’élément oxygène est le seul de son groupe à donner des corps simples gazeux
dans les conditions ambiantes : le dioxygène O2, le trioxygène ou ozone O3.
Le soufre, solide de couleur jaune, existe sous plusieurs formes dans la nature :
- On l'extrait aussi des sulfures : H2S (sulfure d’hydrogène), FeS2 (pyrites), ZnS
(blende), PbS (galène) et des sulfates (anhydrite ou gypse CaSO4).
Le soufre existe à l’état gazeux, mais les formes ordinaires du soufre, solides à
température ambiante, sont basées sur différents arrangements cristallins de cyclo-
S8 formant un “cycle-couronne”:
En conclusion, on peut dire que la chimie redox du soufre est riche, comme on le
voit sur le diagramme de Frost :
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6
2.5 2.5
H2S2O6
1.0 1.0
n.E°
H2S2O3
0.5 0.5
0.0 0.0
H2S S8
-0.5 -0.5
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6
D.O de S
8
II-4-Synthèse de l’acide sulfurique : H2SO4.
L'acide sulfurique est l’un des produits chimiques industriels les plus
importants. Sa synthèse est opérée à partir du soufre sous toutes ses formes par le
procédé de contact.
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Chapitre II : L’azote et le phosphore
I-Généralités :
L'azote et le phosphore font partie des éléments de la colonne VA.
a) Propriétés physiques :
b) Propriétés chimiques :
Les degrés d’oxydation pris par les éléments de la colonne VA varient de –III à
+V dans les composés pour la plus part covalents.
10
II- L’azote : N :
14
Cet élément existe sous la forme de deux isotopes N et 15N.
II-1-1-Les hydrures
L’hydrure le plus connu est évidemment l’ammoniac, NH3. Cette molécule est à la
base de la chimie industrielle de l’azote. L’ammoniac est synthétisé par réaction de N 2
et H2 à T et P élevées en présence de catalyseurs inorganiques complexes :
N2 + 3H2 2NH3
Exemple : NaN3 Na + 3/2N2. Cette réaction est utilisée pour le gonflage rapide
des airbags.
a) D.O.+I :
oxyde oxacide base conjuguée
inconnu H2N2O2 (NO2)2-
acide hyponitreux anion hyponitrite
b) D.O. +II :
NO est un gaz incolore et stable. Il s’oxyde facilement, dans les conditions normales,
en NO2.
11
c) D.O. +III
d) D.O. +IV
e) D.O. +V
oxyde oxacide base conjuguée
N2O5 HNO3 NO3-
acide nitrique anion nitrate
12
Les principales parties de cette installation sont :
- (Ia) et (Ib) où s’effectue le reformage,
- (II) où se produit la conversion CO CO2,
- (III) élimination du CO2 ou décarbonatation,
- (IV) la méthanation,
- (V) la compression et la synthèse.
a) Phases Ia et Ib : le reformage
Le reformage est constitué de deux parties, à savoir le reformage primaire et
le reformage secondaire ou postcombustion. Entre les deux, se trouvent des
échangeurs de récupération de chaleur qui permettent de préchauffer certains flux
du procédé.
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Le reformage à la vapeur d'hydrocarbures est principalement basé sur les
réactions:
CH4 + H2O CO + 3H2 ΔHR = 206 kJ mol-1
CO + H2O CO2 + H2 ΔHR = -40 kJ mol-1
Cette réaction est favorisée par une diminution de la température, la pression n'ayant
pas d'influence sur la conversion à l'équilibre.
Le gaz est donc refroidi par passage dans une chaudière jusqu'à une
température de 400°C avant d'entrer dans le convertisseur de CO. Ces gaz
contiennent d'ailleurs jusqu'à plus de 10% de CO.
Pour des raisons économiques, le convertisseur est constitué de deux parties
l'une travaillant à haute température (400°C) et l'autre à basse température (200°C).
Dans la deuxième partie, on utilise un catalyseur au rhodium ou ruthénium plus cher
mais plus performant, tandis que dans la première, le catalyseur est meilleur marché
(Fe2O3) mais suffisamment efficace à haute température.
d) Phase IV : la méthanation
La méthanation est la dernière étape de purification avant la compression et la
synthèse. Le peu de CO et de CO2 restant (0,5% maximum au total) sont
retransformés en méthane qui se comporte comme un inerte dans la boucle de
synthèse.
Le principe est inverse à celui du reformage, il est basé sur les réactions :
Cette réaction est favorisée par les basses températures et les pressions
élevées.
Elle est unique car il a fallu éliminer toutes les substances qui auraient pu
conduire à des réactions secondaires (CO2). Il reste quelques inertes comme le
méthane, l'argon, qui ne gênent pas trop s'ils restent en faibles quantités.
La température ne sera pas trop haute pour pouvoir atteindre des conversions
satisfaisantes. Le recours à un catalyseur devra pallier la basse température et
l'inertie chimique de l'azote. Les températures se situent dans le domaine 400 à
500°C et le catalyseur est à base de fer (Fe3O4 réduit par H2 dans le réacteur et
déposé sur alumine).
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II-3-Synthèse de l’acide nitrique
La fabrication d'acide nitrique est comptée parmi les procédés industriels
importants de la chimie minérale car elle est directement liée à l'ammoniac et aux
engrais.
Procédé d’OSTWALD
Le schéma suivant représente le procédé mixte qui comporte les trois stades.
La combustion fonctionne à la pression atmosphérique, elle est suivie de la
peroxydation et de l'absorption fonctionnant à pression plus élevée (5 à 9bars).
Procédé d’OSTWALD
16
III-Le phosphore
Le phosphore P est un élément nécessaire dans tous les phénomènes de
croissance animale ou végétale. Il intervient comme constituant principal dans la
constitution de l'ARN et de l'ADN.
17
Acide phosphoreux Acide hypophosphoreux
18
L'industrie des engrais consomme environ 90% de la production mondiale du
phosphate naturel (PN).
H3PO4
Superphosphates
simple
(SSP) Superphosphates Phosphates
triple d’ammonium
(TSP)
Exemple :
Le PN de Khouribga contient entre 70 et 72% de BPL.
Remarque:
L'acide phosphorique est soluble et donc utilisable par les sols et les végétaux,
alors que le minerai de départ, fluoroapatite ou phosphate de calcium, est totalement
insoluble et inutilisable par les êtres vivants.
L'acide phosphorique est principalement utilisé pour faire des engrais. Les
autres débouchés se trouvent dans les détergents synthétiques (dentifrices,
poudres à lessiver par exemple), la métallurgie (traitement des métaux contre la
19
corrosion), l'industrie textile (pigments), l'alimentation (donne un goût acide
comme peut le faire l'acide acétique et l'acide citrique), etc.
Après la réaction, on passe à une phase de filtration qui sert à éliminer les
sulfates non solubles comme CaSO4. Le mélange filtré, contenant l'acide
phosphorique, n'est pas très riche en phosphore (30% de P2O5 ou 41,4% de H3PO4) et
les traitements ultérieurs visent à séparer et purifier l'acide obtenu. On peut passer
de 42% en poids de H3PO4 à 62%, voire 75%, mais cela dépend typiquement des
procédés.
La figure suivante représente un schéma simplifié du procédé par voie humide,
où le réacteur cuve et la filtration du mélange représentent les étapes clés et donc
les gros investissements.
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III-4-2: Procédé par voie sèche :
Les procédés industriels par voie sèche sont plutôt basés sur des réactions en
phase gazeuse.
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Comparaison des deux procédés d’obtention de l’acide phosphorique
22
Chapitre III-Famille des halogènes
II-Molécules dihalogènes.
Les éléments halogènes, dans leur état le plus stable à 298K sous pression de 1 bar (état thermodynamique standard),
se trouvent sous forme de molécules diatomiques X2.
23
III-Composés chimiques des halogènes
III-1-Composés halogènes/métaux-non métaux
D.O. des halogénures : -I
Halogénures ioniques : LiCl, NaCl, KCl, CsCl, CaCl2, MgCl2, BaCl2,...
Halogénures moléculaires : HX, PCl3, PCl5, Al2Cl6,...
III-2-Composés halogènes/oxygène
III-2-1-Composés fluor/oxygène
Le fluor est plus électronégatif que l’oxygène et forme des composés où l’atome
de O est au :
D.O. +II F2O :
ou au D.O. +I F2O2 :
a) D.O.+I :
X oxydes oxacide base conjuguée
Cl Cl2O (g) HClO : acide hypochloreux ClO : anion hypochlorite
-
b) D.O. + II :
Les espèces XO (ClO, BrO, IO) sont des radicaux très réactifs.
c) D.O. + III :
X oxydes oxacide base conjuguée
Cl Cl2O3 (s) HClO2 : acide chloreux ClO2- : anion chlorite
Br Br2O3 (s) HBrO2 : acide bromeux BrO2- : anion bromite
I - - -
24
d) D.O. + IV :
ClO2 : gaz jaune ..
ClO2 est utilisé comme agent de blanchiment de la pulpe de papier.
e) D.O. + V :
X oxydes oxacide base conjuguée
Cl - HClO3 : acide chlorique ClO3- : anion chlorate
Br - HBrO3 : acide bromique BrO3- : anion bromate
I I2O5 (s) HIO3 : acide iodique IO3- : anion iodate
Applications industrielles : NaClO3, intermédiaire dans la synthèse de ClO2.
f) D.O. +VI :
En phase gazeuse : ClO3, BrO3 et IO3. Il existe aussi un oxyde de formule brute Cl2O6
(liquide rouge sombre, assez instable).
g) D.O. +VII :
X oxydes oxacide base conjuguée
Cl Cl2O7 (l) HClO4 : acide perchlorique ClO4- : anion perchlorate
Br - HBrO4 : acide perbromique BrO4- : anion perbromate
I - HIO4 : acide periodique IO4- : anion periodate
Les perchlorates sont des agents oxydants très forts. Stables à l’état pur, ils
réagissent violemment avec la matière organique et interviennent dans la fabrication
d’explosifs.
Obtention et utilisation :
Utilité:
Matières plastiques (PVC) ………………………………… 45%
Chimie minérale, eau de javel…………………………….. 25%
Solvants chlorés ……………………………………………………20%
Chimie organique, insecticide, cosmétologie…….10%
26
Chapitre IV-Famille du carbone
I-Introduction
12
3 isotopes: C (98,88%)
13
C (1,12%)
14
C (traces) radioactif
Le carbone représente:
0,08% de lithosphère (Cd, Cg, CaCO3, MgCO3, composes organiques,
hydrocarbures...)
0,03% de l’atmosphère (CO2)
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Diamant Graphite
Caractéristiques du carbone:
Cdiamant Cgraphite
-Tf > 3500°C -structure en feuillets
-dureté élevée -peu dure
-Isolant électrique -Propriétés mécaniques s’améliorent qd T
-Transparent (vs RX)
-liaison à caractère covalent
ΔHf,298(Cg)=0 ΔH =-1,88KJ/mole
Cd 298 Cg
ΔHf,298(Cd)=1,88KJ/mole
II-2- Le silicium
Le silicium est l'élément électropositif le plus abondant dans la croûte
terrestre : 28% dans la lithosphère. Il n'existe pas à l'état libre, mais sous forme de
composés : silice ou silicates.
28
Maille type diamant du silicium
Silice (SiO2) : solide formé par des enchaînements de tétraèdres SiO 4 liés par
des sommets.
Tétraèdre SiO4
Maille SiO2
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Disposition des ions dans le quartz-.
Structure de la cristobalite-β
Structure de la tridymite
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Les silicates
Cyclosilicates : dans ce groupe de silicates, les tétraèdres sont liés sous forme
de cycles. La symétrie dépend du nombre de tétraèdres enchaînés. Comme pour
les orthosilicates, ce sont les cations qui assurent le lien entre les cycles de
tétraèdres.
Utilisations:
Sodocalcique Aluminosilicate
Silice (SiO2) 73% 57%
Oxyde de Na (Na2O) 15% 1%
Alumine (Al2O3) 1% 20%
Chaux (CaO) 10% 5%
Oxyde de Mg (MgO) 1% 12%
Anhydride borique (B2O3) - 4%
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Sodocalcique verres, vitres, bouteilles, éclairage...
Compositions:
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Deuxième Partie
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I-Caractéristiques générales des métaux
Les cinq métaux les plus utilisés sont : Fer, Aluminium, Cuivre, Zinc et Magnésium
II-L’aluminium
II-1-Propriètés de l’aluminium
Atome :
Propriétés mécaniques :
Propriétés physiques :
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bon conducteur d’électricité
Propriétés chimiques :
Al : fortement électronégatif.
Composé ionique
Non hydratable
Ces variétés sont utilisées dans la joaillerie mais également dans le polissage grâce à
leur caractère très dur.
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II-2-Elaboration Industrielle de l’Aluminium
Les bauxites sont des roches riches en aluminium (45 à 60%). Elles constituent
actuellement la source quasi exclusive de ce métal.
NB : C’est la bauxite rouge qui est la plus sollicité car pauvre en SiO2 (-5%).
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II-2-1-Procédé Bayer:
Il a été mis au point par Karl Josef Bayer en 1887. Il est basé sur la
dissolution de l’alumine provenant de la bauxite par de la soude.
La soude est une base forte qui fournit des ions hydroxyde :
À chaud, la soude dissout l’alumine alors que les impuretés (oxyde de fer, silice,
oxydes divers), restent insolubles.
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Schéma de fabrication de l’alumine (Procédé Bayer)
38
II-2-2-Procédé d’Electrolyse de l’Alumine: obtention de l’aluminium
Al2O3 est très stable : sa réduction par réducteurs habituels en métallurgie (C ou CO)
est très difficile comme le montre le diagramme d’Ellingham :
1-L’Electrolyte :
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2-L’Electrolyse :
Elle s’effectue dans des cuves rectangulaires qui servent de cathodes au-
dessus desquelles se trouvent les anodes en carbone.
Tension : 4V
40
3-Raffinage de l’Aluminium :
4-Production et utilisation :
Autres utilisation :
III-Le Fer
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Exemple: Ferrate K2FeO4 très instable.
C'est le 4ème élément en terme d'abondance terrestre (O > Si > Al > Fe), 4,7%
en masse.
Les ions libres sont très paramagnétiques : 4e- pour Fe2+ et 5e- pour Fe3+
Rayons ioniques : r(Fe3+) = 0,645 Å et r(Fe2+) = 0,78 Å ;
III-1-Propriétés du métal
a-Propriétés physiques
b-Propriétés chimiques
2 Fe + 3/2 O2 Fe2O3
degré +II
Fe + I2 FeI2
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III-2-La sidérurgie.
transformation des minerais de fer en alliages ferreux et par leur mise en forme.
Pour la métallurgie, le minerai doit avoir une teneur > 30% en fer.
Les procédés de transformation des minerais de fer en métal s’effectuent dans des
hauts-fourneaux en deux étapes :
Le processus chimique par lequel le minerai de fer est transformé en fonte est
une réaction d’oxydoréduction qui se fait selon les étapes suivantes:
Le coke est d'abord soumis à une combustion pour donner du CO qui devient
l’agent réducteur :
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En partant du haut de la cuve et en fonction de la température, l'enchaînement des
réactions est le suivant :
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Caractéristiques moyenne d'une fonte, du laitier et du gaz (au Gueulard) :
de fer-carbone (%C<1.8%) » sont très utilisés avec des additifs comme Mn, Co, Ni, W,
Mo et P, Si, C.
phosphore.
ferriques
III-3-1-Définition
pH.
45
III-3-2-Rappels sur les domaines de prédominance (DP) et domaines
d’existence (DE)
prédominance de l’oxydant et du réducteur. Pour E > Ef, c’est l’oxydant (ox) qui
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III-3-3-Tracé du diagramme potentiel-pH du fer.
1°) On recense toutes les espèces à considérer et on les classe selon leur n.o.
Fe (s), Fe2+, Fe3+, Fe(OH)2 (s) ( précipité verdâtre ), Fe(OH)3 (s) (précipité rouille).
2°) On choisit une convention : toutes les espèces dissoutes ont une
On considère les couples rédox de n.o. voisins, en partant du n.o. le plus petit.
On va ici étudier les couples rédox relatifs aux degrés 0 et II, puis ceux des couples
rédox des degrés II et III.
Fe2+/Fe ; Fe(OH)2/Fe
48
a- Degrés 0 et II:
b- Degrés II et III :
Fe3+ + e- Fe2+ ;
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On trace donc la frontière (2) horizontale à
- Pour 2,0 < pH < 7,5, les espèces à considérer sont Fe2+ et Fe(OH)3 (s).
- Pour pH > 7,5 , les espèces à considérer sont Fe(OH)2 (s) et Fe(OH)3 (s).
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Diagramme potentiel-pH relatif au fer et aux solutions ferreuses et ferriques à 25°C
et pour C0 = 10-2 mol/l
En milieu basique les ions Fe2+ et Fe3+ donnent des précipités d’hydroxyde de
Le fer aux degrés III et 0 n'ont pas de domaine commun : si l'on met en
réaction :
51
b) Stabilité de Fe2+ dans une solution de I2:
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III-3-5-Diagramme E=f(pH) de l’eau.
53
On obtient ainsi le diagramme E=pH de l’eau :
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Signalons enfin que le diagramme E = pH relatif au fer et à ses oxydes peut être
tracé de la même façon que précédemment.
Remarque:
On peut établir de la même façon tous les diagramme E=f(pH) des autres métaux.
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