Rapport GRH
Rapport GRH
Rapport GRH
équipe :
GESTION, EVALUATION ET CONSOLIDATION DES
EQUIPES
INTRODUCTION
CONCLUSION
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INTRODUCTION :
Pourquoi choisir travailler seul alors que vous avez l’opportunité unique
de valoriser la force de l’union ?
Enfin, pourquoi limiter votre rêve en travaillant seul alors que vous
pourriez le grandir en travaillant avec un réseau ?
« Ce n’est pas le fait de porter le même maillot qui fait une équipe, c’est de
transpirer ensemble » Aimé Jacquet.
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DEFINITION DES CONCEPTS :
DEFINITION D’UN GROUPE ET D’UNE EQUIPE
Nous avons tendance à croire que les termes groupe et équipe sont
parfaitement synonymes, et bien qu'ils puissent être utilisés en tant que tels dans
la conversation courante, les deux concepts présentent des différences
importantes lorsqu'ils sont appliqués à l'environnement professionnel ou
éducatif. On commence alors par une définir chaque concept.
Lorsque nous parlons d'un groupe, nous parlons d'un certain nombre de
personnes qui ont des fonctions similaires et partagent le même
environnement, mais qui réalisent leurs tâches individuellement, sans que le
travail de l'un dépende de l'autre.
De son côté, une équipe est composée d'un groupe de personnes qui
travaillent toutes dans le même but, faisant que le résultat de travail dépende
de la coopération de tous. Ses membres travaillent non seulement
individuellement mais aussi collectivement.
Groupe Equipe
Les membres travaillent Les membres travaillent de façon
individuellement collective, à la poursuite d'un objectif
commun.
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Dans les groupes de travail, les Dans les équipes de travail, bien qu'il y ait
membres ont souvent une un leader, les autres membres travaillent de
hiérarchie : chef, coordinateur, façon linéaire apportant leurs
subordonnés connaissances pour atteindre l'objectif, les
hiérarchies sont donc moins présentes ou
inexistantes
Il existe trois défis que les managers doivent relever afin de mettre en
place des équipes. Premièrement, il convient de définir clairement les équipes.
Deuxièmement, il faut développer des systèmes de soutien permettant aux
équipes d'être efficaces. Troisièmement, il est nécessaire d'adapter ces
systèmes de soutien aux types d'équipe concernés. Ce dernier point est
important car, effectivement, la notion d'équipe recouvre des formes
différentes qu'il convient de distinguer. Différentes dimensions sont utilisées par
les auteurs pour distinguer les types d'équipe : la mission, le degré d'autonomie,
l'appartenance des membres de l'équipe à des espaces géographiques,
temporels ou organisationnels différents.
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L'équipe de travail est une équipe permanente dont la responsabilité est
de produire et délivrer des biens ou des services aux clients, tant internes
qu'externes, de l'organisation. Les membres sont généralement stables, à
temps complet et clairement identifiés. L'évolution de cette équipe de travail
vers la forme plus récente d'équipes autonomes marque l'importance
accordée à la diversité des compétences requises pour assurer la mission de
l'équipe et à la réduction du rôle hiérarchique du responsable d'équipe en
échange d'un rôle davantage orienté vers la coordination et l'animation.
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L’équipe virtuelle : utilise les techniques informatiques pour relier des
individus dispersés en plusieurs endroits, et leur permettre de réaliser un objectif
commun sans contraintes temporelles ou spatiales. À titre d’exemple, le travail
qu’on peut réaliser en collaboration avec d’autres personnes sur le cloud en
utilisant le service de « Google Docs ».
OBJECTIF CLAIR
Toute équipe efficace a un objectif commun clairement défini. L’objectif
est compris par tous les membres de l’équipe et chacun connait sa
responsabilité exacte dans l’atteinte de cet objectif. La progression vers
l’objectif est mesurée à intervalle régulier et suit un planning prédéterminé.
VALEURS COMMUNES
Une équipe efficace partage des valeurs communes. On retrouve
souvent parmi ces valeurs l’excellence, la confiance, l’esprit d’équipe, la
qualité, le respect, la responsabilité, l’écoute et la satisfaction client.
COMMUNICATION EFFICACE
La qualité de la communication au sein des équipes efficaces est l’une
des clés de leur succès. Les membres de l’équipe sont à l’aise pour partager
leurs opinions et leurs sentiments sans crainte d’être jugés. Ils expriment
librement leurs idées créatives et osent poser des questions avant que des
erreurs ne soient faites. L’écoute est considérée comme tout aussi importante
que la prise de parole.
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Les différences entre les individus sont valorisées et en cas de conflit, le
respect et la dignité sont toujours maintenus. La critique est toujours
constructive et a pour but d’aider à résoudre un problème. Les membres de
l’équipe efficace se font confiance, s’entraident et se respectent.
PRODUCTIVITE MAXIMALE
L’équipe efficace s’engage à produire des résultats significatifs, selon
des standards de haute qualité. Les membres ont une certaine fierté à
respecter les délais, atteindre leurs objectifs et terminer le travail. Ils cherchent
en permanence à s’améliorer. Ils ont des méthodes de prise de décision et de
résolution de problèmes très efficaces, qui favorisent la créativité et la
participation. Enfin, ils sont fiers des résultats de l’équipe.
CONFIANCE MUTUELLE
Les membres d’une équipe efficace ont une totale confiance les uns
envers les autres. Ils ont confiance en la capacité des autres membres à
effectuer leur travail du mieux possible, dans le respect des délais. Ils n’ont pas
besoin de se « surveiller » mutuellement. L’esprit d’équipe est important et
l’optimisme domine toujours.
FLEXIBILITE OPTIMALE
L’équipe efficace sait s’adapter à des conditions et des demandes
changeantes. Les rôles de chaque membre de l’équipe peuvent varier et
s’interchanger. Les forces de chacun sont identifiées et utilisées de manière
appropriée. Chacun participe au développement de l’équipe et au
leadership.
SENTIMENT D’APPARTENANCE
Les membres de l’équipe efficace ont un très fort sentiment
d’appartenance à l’équipe et sont conscients de leur rôle dans la réussite des
projets. Ce sentiment d’appartenance est renforcé en impliquant les membres
dans les prises de décisions importantes, le choix des stratégies
d’implémentation du projet et la définition des objectifs.
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RECONNAISSANCE EXPRIMEE
Le travail de l’équipe efficace est reconnu et apprécié par les
gestionnaires et par les membres de l’équipe eux-mêmes. Les performances
individuelles sont également reconnues à leur juste valeur. Et chaque objectif
atteint est célébré. La reconnaissance est une forte source de motivation pour
l’équipe efficace.
1. LE LEADER DU GROUPE
Il s’agit soit du leader désigné, soit du leader autoproclamé du groupe.
Son autorité dépendra de sa légitimité et de sa crédibilité (qu’elles soient
acquises ou non) aux yeux du groupe.
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2. LE BOUC EMISSAIRE FLAMBOYANT
Il s’assied généralement en face du leader ou près de lui. Sa démarche
consiste à provoquer et envenimer le conflit avec le responsable officiel. Il dit
tout haut ce que le groupe pense tout bas. Il peut chercher à disqualifier le
leader du groupe en lui demandant de se justifier. Il adoptera une position
contradictoire par rapport au consensus collectif et exercera une influence au
sein du groupe. Utilisé à bon escient, ce rôle permet la remise en cause dans
le groupe et permettra de trouver ensemble de meilleures solutions.
Comment le gérer ?
Le mettre dans une position de double contrainte par rapport à votre rôle
de leader du groupe.
Comment le gérer ?
4. LE SEDUCTEUR
Il s’assied près du leader. Il tente de construire une relation particulière
avec le leader. Il témoigne de la reconnaissance (sincère ou non) envers le
leader du groupe. D’un ton flatteur, le séducteur peut déclarer au leader : «
Ne changez rien, vous êtes excellent » ! Il cherche ainsi à faire alliance avec le
leader et à exclure le reste du groupe. Le séducteur risque de prendre trop
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d’espace au détriment du groupe. Cette personnalité pourrait tout aussi bien
être envoyée par le groupe pour occuper le leader et avoir sur lui un effet
anesthésiant.
Comment le gérer ?
5. L’ ANTI -CONFLICTUANT
L’anti-conflictuant prend en charge une partie du travail du leader. Il
aime se placer au centre pour gérer lui-même le groupe tout en préservant
une certaine harmonie. Il est le modérateur qui apaise les tensions et les conflits.
Il n’aime pas les tensions et la confrontation. Il prévient tous les conflits
potentiels du groupe, en interne ou en externe. Il apaise les émotions et facilite
l’atteinte d’une décision acceptée par tous. Il peut mener la fronde contre le
bouc émissaire flamboyant, puisque justement ce dernier cherche à rentrer en
conflit avec le leader du groupe. Son action peut mettre fin aux discussions
contradictoires et pourtant nécessaires.
Comment le gérer ?
Pour l’arrêter, vous pouvez lui dire que vous allez vous fâcher s’il continue à
chercher un consensus à tout prix.
6. LE LEADER CACHE
Il se place généralement à l’arrière avec une vision d’ensemble du
groupe. C’est le leader non déclaré du groupe. Il agit caché et discrètement
en adoptant un profil bas et observe attentivement le groupe. Il dispose
généralement d’une bonne compétence relationnelle au sein du groupe,
même si cela ne semble pas être le cas à première vue. Vous pouvez le
reconnaître en observant les autres tourner la tête vers lui avant de donner une
opinion ou de prendre une décision. Observez également son langage
corporel. Le leader doit l’identifier sans le dénoncer afin d’éviter de lui donner
encore plus de pouvoir. Le leader caché peut être un réel adversaire du leader
du groupe ou au contraire, un allié indispensable.
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Comment le gérer ?
NB : Meredith BELBIN dans son ouvrage "Les rôles en équipe" a défini neuf
roles en équipes : Concepteur, priseur, expert, organisateur, propulseur,
perfectionneur, coordinateur, promoteur et soutien
Définition Responsabilité
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Cette matrice permet facilement de savoir qui sont les participants et
comment intervient chaque membre de l'équipe au sein du projet. C’est un
excellent outil de coordination et de communication.
C’est un tableau à double entrée avec en ligne les activités, les tâches,
les actions, les jalons, les livrables, etc. et en colonne, les intervenants. Rôles et
responsabilités sont renseignés dans le croisement des lignes et des colonnes.
T
âche 1 A R C I C I
T
âche 2 A R C I C I
T
âche 3 I C A R I I
T
âche 4 I I C I A R
T
âche 5 A R I C I I
T
âche 6 I I C R A C
T
âche 7 A R I I I I
T
âche 8 A C I R I R
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LA GESTION DU TRAVAIL EN EQUIPE
LA GESTION DES RENCONTRES :
Puisque la communication est au cœur de nos activités quotidiennes,
Elle est aussi un aspect fondamental de l’animation et de la mobilisation des
membres d’une équipe afin de maximiser la qualité́ des échanges, et qui exige
temps et effort. Elle est un processus bilatéral qui suppose :
1. ECOUTER :
De façon générale, personne ne détient un point de vue complet et juste
; chacun ne possède que sa perception de la chose. Aussi, pour s’intéresser
aux propos de l’autre, faut-il avoir la curiosité́ de découvrir le point de vue et
l’opinion de l’autre, ainsi que la capacité́ de l’écouter.
2. FEEDBACK :
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Au sein d’une équipe, le feedback est essentiel car il précise comment
les attentes, consignes et messages ont été́ compris, crus, intégrés ou
acceptes. Il est relié à la fois à la satisfaction, à la motivation et à l’efficacité́
des partenaires qui collaborent ensemble. Il est même le facteur qui a le plus
d’impact sur l’efficacité́.
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Elle présente plusieurs avantages potentiels mais aussi des inconvénients.
7. LE CONSENSUS :
Le but dans le consensus consiste non pas à obtenir un accord total
(unanimité́), mais à développer une compréhension commune et une réelle
acceptation de tous pour la meilleure proposition pour le groupe en entier, ce
qui implique un engagement de tous à mettre en œuvre la décision prise.
Il importe ici d’identifier les intérêts (valeurs, besoins, peurs) derrière les
opinions et positions et d’éviter pour ce faire de travailler sous pression.
Procéder par petits pas, comme pour une négociation gagnant-gagnant. En
cherchant à̀ satisfaire les besoins de tous, par l’élaboration de propositions
innovantes.
8. LE COMPROMIS :
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On fait preuve d’esprit de collaboration et d’affirmation de façon
modérée, on négocie pour en arriver à une décision jugée acceptable par
tous les membres et dans laquelle chacun gagne et perd à la fois. Donc, on
renonce à certains intérêts pour obtenir un accord.
9. LE MODE CONSULTATIF :
Il repose sur un leader, qui sollicite les avis mais opèrera les choix lui-même
: L’avis est demandé, sans garantir qu’il soit pris en compte dans la décision.
• Les avantages :
• Le leader tient compte des avis pour étayer sa
décision
• Il maitrise et prend ses responsabilités.
• Les inconvénients :
• La gestion des contradictions
• Pas de garantie pour les personnes consultées que
leur avis sera prise en compte, ce qui peut freiner le
désir de participer à la consultation.
10. LE VOTE :
Il peut être utile notamment lorsque l’on a très peu de temps ou pour
éliminer certaines alternatives peu bénéfiques. Il ne favorise cependant pas le
développement du travail de groupe et tend à̀ accroitre les retranchements
de chaque personne sur ses positions.
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Aussi, nous soulignerons l’importance du contrôle et de l’évaluation.
Moult techniques d’évaluation sont communément utilisées lorsqu’il s’agit
d’évaluer un travail en équipe, nous en développerons quelques-unes.
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objective et un investissement supérieur à la normale. Cependant, elle
nécessite du temps, de l’entente au sein de l’équipe et beaucoup de
motivation.
LA CONSOLIDATION DE L ’EQUIPE
Il est important de bien comprendre le processus de consolidation d'équipe et de connaître
les rouages de son fonctionnement pour intervenir de manière adéquate. Nous présentons ici
une définition de la consolidation d'équipe, quelques raisons d'amorcer cette démarche, les
conditions gagnantes et les types d'intervention de consolidation d'équipe.
La consolidation d'équipe est une forme de changement qui vise à aider l'équipe à devenir
davantage autonome dans son travail. La consolidation d'équipe se définit comme une action
posée auprès de l'équipe afin de lui permettre d'accélérer son processus de maturation.
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Cela doit se faire en toute transparence et toutes les personnes doivent accepter de participer
à la démarche.
De fait, il y a trois manières d'intervenir auprès des équipes. Ces trois modes d'intervention sont
nécessaires au bon fonctionnement et à la consolidation des équipes.
Le premier type d'intervention s'applique en situation de crise; l'intervention est sérieuse et porte
sur l'objet du problème. On arrête tout et on s'occupe du problème. Cela permet de rendre
l'équipe fonctionnelle de nouveau, mais temporairement. Cette intervention prend la forme
d'une discussion, généralement tendue, sur la difficulté. Cette consolidation d'équipe est
généralement assumée par un intervenant externe puisque lorsqu'une telle situation éclate,
c'est généralement parce que celle-ci n'a pas été pressentie et que sa maîtrise nous échappe.
Le deuxième type d'intervention est préventif. L'intervention peut avoir lieu après un bon
diagnostic et comporte un programme d'intervention particulier. Ce programme peut inclure
des moments amusants et des moments de réflexion sur le fonctionnement de l'équipe. Ce
genre de programme se déroule généralement sous forme de session intensive de quelques
jours à une ou plusieurs reprises à l'extérieur du contexte de travail. Cette forme d'intervention
se déroule habituellement dans la détente et permet de consolider les relations qui constituent
les fondements de l'équipe. La consolidation d'équipe en séance intensive est un choix
préventif et doit être assumée par une personne qui possède une expertise approfondie des
équipes et de la démarche de consolidation d'équipe. Comme il s'agit d'une intervention
préventive, elle s'accompagne d'une stratégie ciblant l'atteinte d'objectifs centrés sur la
performance, les relations et le fonctionnement de l'équipe. Pour ce type de consolidation
d'équipe, il est préférable qu'une personne externe à l'équipe intervienne. Cela permet au
gestionnaire de participer à titre de membre et d'améliorer sa relation et son leadership auprès
de son équipe tout en étant dégagé des aspects de logistiques et d'animation des activités.
Le troisième type d'intervention vise le maintien au quotidien. L'intervention s'insère dans les
réunions et les activités courantes. Cette forme d'intervention prend place sans que les
personnes s'en rendent compte et consiste la plupart du temps à reconnaître les bons coups
et à effectuer des modifications de manière ouverte et sans susciter un sentiment d'insécurité.
Enfin, elle est généralement assumée par le supérieur de premier niveau. Il utilise la
transparence de la communication, la reconnaissance et la rétroaction pour maintenir son
équipe.
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CONCLUSION
VIVE LA SOLIDARITE !
L’esprit d’équipe se fonde ainsi sur une solidarité profonde, très éloignée des
tendances mercenaires que nos organisations ont souvent développées en
leur sein à force de vouloir diviser pour mieux régner. On ne peut avoir le
beurre et l’argent du beurre ! Il faut choisir !
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