Rapport
Rapport
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FIN D’ETUDE
Sous thème : Etude de la protection du réseau
MP1
AU SEIN DE L’OFFICE CHERIFIEN DES PHOSPHATES
Remerciement ............................................................ 2
Introduction ................................................................ 4
Conclusion ................................................................ 66
A. Présentation :
L’Office Chérifien des Phosphates a eu naissance dans l’année 1920, pour devenir
après sa création en 1975 le groupe OCP. Il présente les 3/4 des réserves mondiales en
phosphates. Doté d’une équipe de 19874 employés, entre hommes et femmes, et dont 856
ingénieurs ou équivalents, le groupe OCP veille à ce que la production du phosphate et de
ses dérivés reste en bonne continuation.
C’est le premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes. Il opère dans
l’extraction, le traitement, la valorisation et la commercialisation de phosphate et de ses
produits dérivés.
Le groupe OCP contient de nombreux sites répartis sur les diverses régions et ports du
Maroc :
Sites d’exploitation minière : Khouribga, Youssoufia, Benguérir et Boucraâ-
Laâyoune .
Moteur de l’économie nationale, le groupe OCP joue le rôle d’entreprise citoyenne. Une
volonté traduite par de nombreuses initiatives, notamment en faveur du développement
régional et de la création d’entreprises : (extraits du site officiel du groupe OCP)
- Le Groupe OCP, un acteur d’excellence dans le développement durable de la Province de
Khouribga… (30/06/2008)
- Le Champion National SIFE Morocco sera parrainé par l‟OCP à la « SIFE World Cup
2008»… (03/07/2008)
Parmi les dates qui ont marqué l’itinéraire glorieux du groupe OCP, on site les dates
suivantes :
Les engrais.
Ces derniers sont quasi totalement destinés à l’exportation. Le phosphate utilisé aux
trois complexes est sous deux formes ; Sous sa forme brute (humide) provenant de
Benguerir pour se décharger à MPII et Phosphate sec directement envoyé à MC et MPI, ce
dernier provient de Youssoufia.
Aussi, la compagnie industrielle de Safi (CIS) possède des halls et des bacs de stockage
des différents éléments finaux produits par chaque complexe.
E- Chiffres clés :
La part de marché du groupe OCP dans le phosphate sous toutes formes en 2005
s’élève à 30,7 %, ce qui maintient le Maroc au premier rang mondial des exportateurs de
phosphate sous toutes formes.
L’Office Chérifien des Phosphates (OCP) vient d’annoncer que le groupe a pu réaliser,
à fin août 2009, un chiffre d’affaires de 1,5 milliard de dollars (11,6 milliards de dirhams),
c’est 75 % du chiffre d’affaires prévisionnel pour toute l’année 2009.
Emploie plus de 19874 personnes et contribue à hauteur de 15 à 20 % aux entrées de
devises et de 2 à 5 % aux investissements engagés au Maroc avec un programme
d’investissement de 4 milliards de dirhams d’ici 2015.
Répartition de la production du groupe OCP dans le marché :
Engrais : La part de marché du groupe OCP dans les engrais en 2005 s’élève à 9,5 %.
La part de marché du groupe OCP, premier exportateur mondial, dans les exportations
mondiales de phosphate s’est ainsi améliorée en passant de 38,3 % en 2004 à 43,5 % en
2005.
Atelier sulfurique.
Atelier phosphorique
A. Atelier sulfurique :
B. Atelier phosphorique :
L’attaque filtration : Le phosphate broyé est attaqué par l’acide sulfurique concentré à
98,5 % et l’acide phosphorique moyen (18 à 22 % de P2O5) en milieux aqueux.
Le mélange donne une bouillie. La filtration de cette bouillie consiste à séparer l’acide
phosphorique 30 % P2O5 du phosphongypse. Le produit est ensuite stocké dans des bacs.
P2O5
Concentration P2O5
54 %
30%
C. Atelier FFS :
Son rôle est l’alimentation du complexe en différentes qualités d’eau. Cet atelier contient
une station de pompage d’eau de mer qui dispose de 4 pompes, de débit unitaire de 6000
m3/h. Une station d’épuration assurant le traitement de l’eau de mer et de sa livraison aux
différents consommateurs du complexe, il est utilisé dans le refroidissement d’acide
sulfurique, dans les condenseurs principaux à la sortie des turboalternateurs.
E. Atelier énergie :
C’est la centrale thermique ou le groupe alternateurs qui alimente le réseau MPI, il permet
de fournir une tension de 60 kV et une puissance de 12 MVA.
A. Présentation :
Sous le pilotage du chef matériels « Mr. Boujnah » les services électriques du CIS veillent à
ce que l’alimentation électrique des complexes chimiques de Safi (MPI, MPII et MC) reste
dans les bonnes conditions afin de répondre aux besoins nécessaire pour l’entraînement
des équipements de production.
Dans ce chapitre on va donner une description de chacun de ces trois types, ensuite on
va calculer la puissance d’utilisation maximale des différents postes de Poste haute
tension:
Depuis les différentes centrales de production distribution et enfin on va traiter les pertes
I. PRESENTATION GENERALE :
L’utilisation d’une très haute tension et d’une haute tension en lignes de transport n’est pas
dissipation importante d’énergie sous forme de chaleur par effet Joule selon l’illustre
lignes de transport. C’est ainsi et pour des raisons économique car non seulement cela
influence le prix des câbles, mais aussi des pylônes qui devront être d’autant plus
résistants que la masse linéique des câbles électriques, l’ONE adopte des tensions
Chaque sous station est constituées de deux Systèmes de jeu de barre dont l’un est
alimenté par le groupe turboalternateur et l’autre par un transformateur 60/6.3 KV. Ces trois
sous stations sont continuellement reliées par un couplage longitudinal avec limiteur de
courant. Les ateliers sont alimentés par ces trois stations via des liaisons en câbles ou en
Le poste 23EF22 : qui desserve des consommateurs MT de la centrale ainsi que les
deux lignes sulfuriques A et B en BT moyennant des transformateurs MT/BT (6
KV/500).
Le poste 23EF28 qui est partagé en deux parties liées par un disjoncteur
longitudinale dont une tranche peut être alimenté en cas de besoin, par un groupe
diesel de 2MW. Il alimente la quatrième ligne sulfurique et les équipements MT de la
quatrième ligne à la centrale électrique.
Le poste 23EF30
Lors de l’absence d’alimentation dans les postes de distribution, un moteur diesel démarre
et entraine en rotation un alternateur qui fournit de l’électricité à ces postes. Ce groupe
électrogène est mis à l’essai une fois par semaine. Sa puissance maximale est 4400 KW,
leur intérêt est de :
Secourir les agitateurs des bacs de digestion et de cristallisation au phosphorique
pour éviter tout colmatage possible du gypse qu’y est à l’intérieur.
Assurer l’éclairage dans le complexe et secourir les pompes alimentaires du
sulfurique.
B. la centrale thermique :
les usines de Maroc Phosphore de SAFI et limiter ainsi, l’approvisionnement de l’ONE, une
liaison électrique 60KV a été réalisée entre MPI et MPII. Ainsi, afin de faire bénéficier MC
de l’excès d’énergie des autres usines, une liaison doit être envisagée entre MC et les deux
autres usines MPI & MPII pour combler à la fois aux pénuries d’énergie électrique, et afin
redémarrage, perturbation des cadences des lignes de production, facture trop lourde…).
Ainsi, plusieurs variantes d’interconnexion sont envisageables. Pour ces variantes qui
présentent des avantages et des inconvénients l’une par rapport aux autres, on doit choisir
- Contraintes sur les équipements existants : la tenue des équipements existants aux
nouvelles puissances de courts circuits.
D‘après les résultats du premier chapitre, il est fastidieux et important d’avoir une
interconnexion entre les trois complexes afin de pouvoir combler le déficit d’énergie
électrique entre les trois complexes. Trois variantes se présentent ; la première concerne
l’interconnexion en triangle des trois complexes c'est-à-dire ajouter deux liaison, une entre
Arrivée ONE
JDB 60KV
Maroc Phosphore I Câble Existant
Liaison Projetée
Avantages :
- Plus de sécurité pour les trois réseaux en terme de continuité de service: en effet, en
cas d’indisponibilité d’une liaison entre complexes, on ne sera pas obligé de céder l’énergie
électrique à l’ONE et de la ré acheter par l’autre complexe (le prix de vente est beaucoup
plus faible que le prix d’achat, différence de 44%).
Inconvénients :
- Investissement double : on sera obligé d’équiper quatre cellules HT (au niveau de
chaque cellule ; il faudra prévoir un disjoncteur tripolaire, trois sectionneurs, trois combinés
de mesure, trois extrémité de câble, des isolateurs) et tiré six câbles (3×1.8Km+3×3Km),
ainsi que la construction d’une nouvelle cellule HT à MC. Aussi, l’opportunité de la liaison
entre MC et MPII n’est justifiée qu’en cas d’incident grave au niveau du jeu de barres de
MPI, et dans ce cas les deux complexes MC et MPII échangeront l’énergie électrique entre
eux sans passer par l’ONE.
JDB 60KV
Maroc Phosphore I
Avantages :
Inconvénients :
JDB 60KV
Maroc Phosphore I
Avantages :
- Avantageuse aussi par rapport à la première de point de vue économique.
Deux cellules HT au lieu de quatre.
Inconvénients :
- En cas d’indisponibilité de la liaison entre MPI et MPII, pas de moyen pour véhiculer
l’excédent de MPI et MPII sera piloté du réseau ONE.
- Le poste 60KV de Maroc Chimie est constitué de quatre cellules HT (deux cellules
arrivées et deux cellules départ transformateur). Pour l’interconnexion on va se servir de
l’ancienne cellule arrivée ONE (ligne n° 78 qui desservie auparavant la ville de SAFI).
- Le poste 60KV de Maroc Phosphore I est constitué par six cellules HT (deux arrivées
et trois cellules départs transformateurs plus une cellule de mesure). Pour l’interconnexion
de MPI avec MC, on se servira de l’ancienne cellule arrivée ONE (cellule qui desservie le
complexe MPI avant la construction de MPII).
- Le poste 60KV de Maroc Phosphore II est constitué de six cellules HT (trois
cellules arrivées et deux cellules transformatrices plus une cellule de mesure). Pour
- Un départ transformateur,
vont abriter les cellules HT sont regroupés dans les tableaux suivants :
Disjoncteur tripolaire
à coupure dans le 4 2 2
SF6.
3×800A PDC 1600MVA
Combiné de mesure :
- TP :
60.000/√3/100/√3
4 2 2
200VA cl=0.5
- TC : 200-400/5-5-5-
5A
50VA
Sectionneur tripolaire
3×800A 4 2 2
Traversées murales 12 6 6
Éclateurs pour
traversées 12 6 6
Une première lecture du tableau montre que l’investissement pour la 1ére variante,
sera le double que pour la 2éme et la 3éme
Aussi, on cas d’une interconnexion éventuelle entre (MC&MPII) et (MC&MPI)
nécessitera la construction au niveau de Maroc Chimie d’une nouvelle cellule HT, ce qui
Continuité de service
Économique
1ére Variante
+ +++ 2
2ème Variante
+++ ++
1
3ème Variante
++ +
3
plus avantageuse par rapport aux deux autres. En effet, elle présente un coût moindre que
les deux autres, et une fiabilité d’alimentation maximale pour chaque complexe (deux
Lorsque un élément du réseau : machine, transformateur, ligne…, est le siège d’un court-
circuit ou d’un défaut d’isolement, il est indispensable de le mettre le plus rapidement
possible hors tension afin de limiter les dégâts que peuvent causer l’arc ou les courants de
défaut et d’éviter les répercussions que le maintien d’un court-circuit aurait sur le
fonctionnement général du réseau : en particulier sa stabilité.
Ainsi, pour ce faire on doit disposer de deux données essentielles :
- le courant minimal des courants de défaut, correspondant au défaut biphasé au point le
plus éloigné du tronçon protégé.
- le courant de défaut maximal résultant lors d’un défaut triphasé juste au pied du dispositif
de protection.
Notons qu’on peut toujours se ramener au seul calcul du courant de défaut triphasé, le
courant biphasé s’en déduit facilement. En effet, un défaut biphasé éloigné électriquement
des machines synchrones entraîne un courant un courant égal en amplitude à √3/2 fois le
La mise hors circuit automatique d’un élément devenu défectueux est confiée aux
systèmes de protection. Ces systèmes comportent essentiellement :
Les réducteurs de mesure : Les grandeurs qui vont servir à alimenter les relais de
protection sont choisies parmi les courants ou les tensions.
La continuité de service.
Rapidité : Les systèmes de protection doivent fonctionner dans des temps aussi
court que possible, afin de limiter les dégâts dus aux arcs et aux courants de court-
circuit.
Fiabilité : Elle exprime le degré de confiance que l’on peut apporter à un matériel, les
protections doivent fonctionner à coup sûr quand un défaut survient.
𝑉i − 𝑉j
𝐼i − 𝐼j
RAPPORT DE STAGE Page 32
Apparition des composantes inverses et homopolaires (tension et courant).
Différence de phase ou d’amplitude entre le courant d’entrée et le courant de sortie
d’un élément du réseau affecté par un défaut.
Ces critères sont à la base de toute une série de systèmes de protection.
A. Protection ampérométrique :
compris généralement entre 0.3s et 0.4s. Ce délai correspond au temps entre le début
à faire empêcher le déclenchement d’un disjoncteur aval qui voit aussi le défaut.
Elle consiste à comparer phase par phase le courant de l’élément à protéger en utilisant un
montage sensible à la différence des courants à l’entrée et la sortie. Cette différence est
détectée par un circuit auxiliaire reliant les deux extrémités de l’élément à protéger, pour le
cas des trois complexes on a le relais RN22 siemens. Ce circuit est généralement constitué
par des fils pilotes lorsque les distances sont courtes (jeux de barres, transformateurs,
générateurs), lorsqu’elles sont longues (une ligne par exemple), on utilise la ligne elle-
même comme fils pilote, en superposant au courant de travail à 50HZ des courants de
Les relais de mesure des protections doivent détecter tous les défauts d’isolement
et de court-circuit survenant sur la partie du réseau qu’ils doivent surveiller. Ils doivent
présenter la plus grande sensibilité possible sans risque de fonctionnement intempestif.
En principe, lorsque des protections sont placées en cascade, la sélection de
l’élément du réseau en défaut s’effectue par le temps. La sélection ampèremétrique n’étant
pas totale.
Lorsque des protections sont placées en cascade, la protection amont constitue un
secours pour la protection aval. Cependant, compte tenu de la limite inférieure du réglage,
le secours peut ne pas être assuré d’une façon totale.
La valeur de réglage à adopter résulte d’un compromis entre les risques de
anormales.
La protection contre les surcharges étant assurée en générale par des relais
thermiques.
peuvent ne pas être pris en compte. Pour de telles situations, on prévoit en général des
modifications de réglage.
Il doit toutefois être choisie supérieur à l’intensité du courant admissible dans le départ
qui doit tenir compte :
Du calibre des TC s’ils sont bien dimensionnés.
câble).
le départ.
Normalement les conditions suivantes sont réalisées.
Ib < I câble <InTC < 0.8Iccb
Les fonctions de protection seront réalisées par des relais ou des appareils
multifonctions comme le SEPAM.
Les relais de protection comparent en permanence les grandeurs électriques des
réseaux (courant, tension, fréquence, puissance, impédance,…) à des valeurs
prédéterminées et qui donnent automatiquement des ordres d’action (généralement
ouverture d’un disjoncteur) ou une alarme lorsque la grandeur surveillée dépasse un seuil
prédéterminé.
Le rôle des relais est de détecter tout phénomène anormal pouvant se produire sur un
circuit électrique tel que courts circuits, variation de la tension, défauts dans les
machines,…
- La phase du courant par rapport à la tension de polarisation est dans une fourchette,
appelée zone de déclenchement.
La zone de déclenchement de la protection est un demi-plan. Ce demi-plan est défini
par un angle caractéristique θ angle entre la perpendiculaire à la droite limite entre ces
- La protection P3 elle aussi est activée (le courant circule dans le sens de sa détection) et
provoque le déclenchement du disjoncteur D3.
Ainsi, le défaut est isolé et les deux complexes restent toujours alimentés et connectés
au réseau ONE.
Pour détecter le sens du courant, il faut connaître φcc, le déphasage entre la tension et
le courant de court circuit.
La protection directionnelle en P2 et en P3 voit un courant de court circuit circulant du
jeu de barres du complexe, dont est installée la protection, vers le jeu de barres de l’autre
complexe. Donc la puissance active vue par la protection est négative pour les deux relais
P2 et P3.
𝜋 3𝜋
≤ 𝜑𝑐𝑐, 𝑝1, 𝑝2 ≤ 𝑒𝑡 𝐶𝑂𝑆(𝜑𝑐𝑐, 𝑝2, 𝑝3) ≤ 0
2 2
Pour déterminer ce déphasage, il faut comparer le courant d’une phase par rapport à
est la tension composée entre les phases 2 et 3, c’est à dire la tension perpendiculaire au
- lors d’un court-circuit biphasé entre les phases 1 et 2, la tension U12 est très faible voire
même nulle si le défaut est proche de la protection. De même, lors d’un court-circuit entre
les phases 1 et 3, la tension U13 peut être très faible, il faut donc prendre la tension
composée U32 pour être sûr d’avoir une amplitude de tension suffisante. Par même
raisonnement, la tension U21 est la tension de polarisation pour le courant sur la phase 3.
Deuxième exemple de court-circuit sur réseau extérieur .
3- Protection différentielle :
Le principe de la protection différentielle consiste à comparer deux courants d’une
même phase qui normalement sont égaux. Si le courant qui rentre dans la zone protégée
n’est pas égal au courant sortant de cette zone, la différence des courants des extrémités
Cette protection permet de surveiller une zone bien délimitée par deux jeux de
réducteurs de courant (ou transformateurs de courant) : elle est auto sélective et peut donc
être instantanée. En effet, le courant mesuré dans la branche différentielle est proche de
zéro en régime normal ou lorsque le défaut est à l’extérieur de la zone ; il est proportionnel
au courant de défaut lorsque celui-ci est à l’intérieur de la zone protégée.
La mise en œuvre de ce type de protection impose aussi certaines contraintes :
Un TC –Transformateur de Courant‟ par phase à chaque extrémité de la zone contrôlée.
liaison entre Maroc chimie et Maroc phosphore I avant l’intervention de la protection max. I
23EF21-5 et l’arrivée transfo 23EB17. Donc un défaut franc affectant le moteur et dont la
valeur est supérieur à 850A et inférieur à 3KA va entraîner le déclenchement des départs
Seuils Nouveaux
actuels Seuils
Départ moteur 85A/2 85A/2
26PP11 3000A/0,05 800A/0,05
Départ 850A/0,8 850A/0,8
23EF21-5 1500A/0,05 1500A/0,05
Arrivé 1200A/1 1200A/1
Transformateur 6000A/0 ,05 6000A/0,05
23EB17
Couplage 12KA/1,6 12KA/1,6
Transversal 30KA/0 ,05 30KA/0 ,05
GTA 21EC21 2400A/5 2400A/5
La même démarche a été faite pour les autres équipements (transformateur MT/BT, les
moteurs MT).
A. Introduction :
Éviter les détériorations de matériel (un court-circuit triphasé sur un jeu de barres
moyenne tension peut faire fondre jusqu’à 50 kg de cuivre en 1 seconde ;
- la température de l’arc peut dépasser en son centre 10000 °C),
- protéger les installations voisines (par exemple, réduire les tensions induites (Dans
les circuits proches).
Pour atteindre ces objectifs, un système de protection doit avoir des qualités de
rapidité, sélectivité et fiabilité.
Cependant, il faut être conscient des limites de la protection : les défauts doivent tout
d’abord se produire pour qu’elle agisse.
La protection ne peut donc empêcher les perturbations ; elle ne peut que limiter leurs
effets et leur durée. De plus, le choix d’une protection est souvent un compromis technico-
économique entre la sécurité et la disponibilité de l’alimentation en énergie électrique.
L’étude des protections d’un réseau se décompose en 2 étapes distinctes :
Le relais de protection SEPAM est un relais performant pour la protection des réseaux
de distribution et les postes HT/MT. Il se présente en 4 séries :
SEPAM SERIE 10 : pour les applications simples.4 entrée logique, 7 sorties à relais,
1 port de communication.
SEPAM SERIE 20 : pour les applications usuelles 10 E/S, 8 sorties relais, 1 port
communication Modbus.
SEPAM SERIE 40 : pour les applications exigeantes 10 entrées logiques, 8 sorties à
relais, éditeur d’équations logiques, 1 port de communication Modbus, 16 entrées
sondes de température
SEPAM SERIE 80 : pour les applications personnalisées (grands sites industriels)
43 entrées logiques, 23 sortis à relais, éditeur d’équations logiques, 2 ports de
communication Modbus, 16 entrées sondes, cartouche mémoire amovible, pile pour
conservation des historiques, IHM de commande locale, logiciel de programmation
Logipam.
SEPAM 2000 :
C’est le premier qui existe dans le marché pour les applications exigeantes, 16 entrée et 10
sorties ce nombre n’est pas fixe grâce à la possibilité d’utiliser des carte d’extension, leur
existence dans le marché est disparu à cause de l’encombrement.
Il réalise toutes ces fonctions de façon globale c’est-à-dire que l’ensemble des appareils et
dispositifs généralement situés dans le caisson de contrôle d’une cellule MT est remplacé
par un seul dispositif effectuant :
- Protections.
- Mesures.
- commande et surveillance : mettant en œuvre les protections et les entrées logiques, pour
activer les sorties de déclenchement, d’enclenchement, et l’affichage des signalisations.
E. Interface homme-machine :
Voyants d'états :
on indique que le Sepam 2000 est sous tension,
déroulement en boucle. Une pression sur la touche permet l'accès à la mesure suivante.
touche clear :
Cette touche efface la valeur mémorisée affichée (remise à zéro) des :
- Maximètres de courant IM1, IM2, IM3.
Informations mémorisées,
Prise console :
Cette prise permet de raccorder la console TSM 2001 ou l'adaptateur ACE 900 au kit SFT
ECM / ECMD : cartes entrées courant (I1, I2, I3, Io) pour TC.
ECA : carte entrées courant (I1, I2, I3) pour capteur CSP.
Raccordement de 3 TP :
Ce schéma ne permet pas la mesure de la tension résiduelle par somme des 3 tensions
phases.
Chaine de protection
Grâce au relais SEPAM 2000 on va assurer tous les mesures et protection nécessaire,
on doit alors configurer le SEPAM sur plusieurs paramètres pour que notre transformateur
fonctionne dans les bonnes conditions Il est nécessaire de le protéger efficacement contre
tous les défauts susceptibles de l’endommager, qu’ils soient d’origine interne ou externe.
On va profiter de l’option de supervision qui nous facilite la tache et la continuité de
service.
ou plusieurs charges.
Interne : il s’agit d’un défaut entre conducteurs de phases différentes ou d’un défaut
entre spires du même enroulement. L’arc de défaut dégrade le bobinage du
transformateur et peut entraîner un incendie. Dans un transformateur à huile, l’arc
provoque l’émission de gaz de décomposition ; si le défaut est faible, il y a un petit
dégagement gazeux, et l’accumulation de gaz devient dangereuse.
Un court-circuit violent provoque des dégâts très importants qui peuvent détruire
le bobinage mais aussi la cuve en répandant l’huile enflammée.
Externe : il s’agit d’un défaut entre phases dans les liaisons en aval. Le courant
de court-circuit aval provoque dans le transformateur des efforts électrodynamiques
susceptibles d’affecter mécaniquement les bobinages et d’évoluer ensuite sous
sorme de défaut interne.
éviter qui peuvent provoquer une défaillance pour notre transformateur qui suit la norme
d’ANSI :
Caractéristique du transformateur
Température d’alarme T = 45 °
Température de déclenchement T = 60 °
Il s’agit de l’arrêt brusque de la rotation pour une cause quelconque liée à la mécanique
entraînée. Le moteur absorbe le courant de démarrage et reste bloqué à vitesse nulle. Il n’y
a plus de ventilation et l’échauffement est très rapide.
La perte de charge :
vide du moteur, ce qui n’a pas de conséq uence néfaste directe pour le moteur. Par contre, la
pompe elle-même se détériore rapidement.
- Soit par protection à image thermique (ANSI 49RMS) ; l’image thermique fait intervenir
l’échauffement dû au courant,
Perte d’alimentation :
Elle est détectée par une protection directionnelle de puissance active (ANSI 32P).
Baisse de tension :
Elle est surveillée par une protection à minimum de tension directe temporisée (ANSI
27D).
Les réglages du seuil de tension et de la temporisation sont déterminés pour être sélectifs
avec les protections de court-circuit du réseau et pour tolérer les chutes de tension
normales, par exemple lors du démarrage d’un moteur. Cette protection peut être
commune à plusieurs moteurs au niveau d’un tableau.
Déséquilibre :
La protection est assurée par une détection de la composante inverse du courant à
temps dépendant ou indépendant (ANSI 46).
Le sens de rotation des phases est détecté par la mesure de maximum de composante
inverse de tension (ANSI 47).
Réalimentation :
La rémanence du moteur est détectée par une protection à minimum de tension
rémanente (ANSI 27R) qui autorise la réalimentation en dessous d’un seuil de tension.
Configuration du SEPAM2000 pour protection moteur MT :
D’après le guide de protection de la société Schneider on va déterminer les défauts à
éviter qui peuvent provoquer une défaillance pour notre transformateur qui suit la norme
d’ANSI :
Caractéristique du moteur
Tension d’alimentation V = 6 KV
Température ambiante T = 50 °
B. La commande du disjoncteur MT :
Le réarmement est dont l’objectif de préparer le ressort à l’état arrêt, lorsque cette
étape est faite on peut mettre le disjoncteur dont la position enclenchement. Anti-pompage
est pour sécuriser notre disjoncteur contre leur défaillance à l’aide d’un contact de maintien
C.Réglage - signalisation :
Lorsque le moteur se trouve dans état arrêt on alimente une résistance avec 220V, qui