Analyse 5
Analyse 5
Analyse 5
(b) Montrer que l'on peut avoir l'égalité avec x 6= 0 et y 6= 0. Exercice 6 [ 00459 ] [Correction]
Désormais la norme est euclidienne. Pour A = (ai,j ) ∈ Mn (R) on pose
(c) Montrer que pour tous x, y ∈ E n
X
!1/2
√ kAk = a2i,j .
2 max kx + yk, kx − yk .
kxk + kyk ≤ i,j=1
√ Montrer que k · k est une norme matricielle i.e. que c'est une norme sur Mn (R)
(d) Peut-on améliorer la constante 2 ? vériant
∀A, B ∈ Mn (R), kABk ≤ kAkkBk.
n
X Montrer que `1 (N, K) est un K-espace vectoriel et que l'on y dénit une norme par
kAk = sup |ai,j |.
1≤i≤n j=1 l'application
+∞
X
kuk1 = |un |.
(a) Montrer que k · k est une norme d'algèbre sur Mn (C).
n=0
(b) Montrer que si λ est valeur propre de A alors |λ| ≤ kAk.
Montrer que L2 (I, K) est un K-espace vectoriel et que Exercice 18 [ 00470 ] [Correction]
1/2 On norme l'espace B(N, R) des suites bornées par la norme inni notée k · k∞ .
Pour x ∈ B(N, R), on note ∆x la suite de terme général
Z
f (t)2 dt
kf k2 =
I
∆x(n) = x(n + 1) − x(n)
y dénit une norme.
puis on forme F = ∆x x ∈ B(N, R) .
kXk = max |xi | Soit E l'espace des fonctions bornées de [−1 ; 1] vers R normé par
1≤i≤n
kf k∞ = sup f (x).
et on note S l'ensemble formé des colonnes de Mn,1 (R) de norme égale à 1. x∈[−1;1]
Exercice 16 [ 03272 ][Correction] (a) Montrer que k · k∞ est plus ne que k · k1 et k · k2 mais qu'elle n'équivaut ni à
On norme l'espace B(N, R) des suites bornées par la norme innie notée k · k∞ . l'une, ni à l'autre.
Déterminer la distance de la suite e constante égale à 1 au sous-espace vectoriel C0 (b) Comparer k · k1 et k · k2 .
des suites réelles convergeant vers 0.
(a) Montrer que N1 , N2 et N3 sont des normes sur E . Exercice 25 [ 00469 ] [Correction]
(b) Comparer N1 et N2 d'une part, N1 et N3 d'autre part. On note `1 (N, R) l'espace des suites réelles sommables. Cet espace est normé par
+∞
X
kuk1 = |un |.
Exercice 22 [ 00465 ] [Correction] n=0
Soient E = C 1 ([0 ; 1], R) et N : E → R+ dénie par (a) Soit u ∈ `1 (N, R). Montrer que u est bornée.
s Cela permet d'introduire la norme k · k∞ dénie par
Z 1
N (f ) = f 2 (0) + f 02 (t) dt. kuk∞ = sup|un |.
n∈N
0
Comparer k · k1 et k · k∞ .
(a) Montrer que N dénit une norme sur E . (b) Soit u ∈ `1 (N, R). Montrer que u est de carré sommable
(b) Comparer N et k · k∞ . Cela permet d'introduire la norme k · k2 dénie par
+∞
!1/2
X
kuk2 = 2
un .
Exercice 23 [ 00473 ] [Correction] n=0
Sur R[X] on dénit N1 et N2 par :
Comparer k · k1 et k · k2 .
+∞
X
P (0) et N2 (P ) = sup P (t).
(k)
N1 (P ) =
t∈[−1,1]
Exercice 26 [ 03265 ] [Correction]
k=0 On note B(N, R) l'espace des suites réelles bornées normé par k · k∞ .
(a) Montrer que N1 et N2 sont deux normes sur R[X]. (a) Soit a = (an ) une suite réelle. Former une condition nécessaire et susante
sur la suite a pour que l'application
(b) Étudier la convergence pour l'une et l'autre norme de la suite de terme
général +∞
X
1 Na : x 7→ an |xn |
Pn = X n . n=0
n
(c) Les normes N1 et N2 sont-elles équivalentes ? dénit une norme sur B(N, R).
(b) Comparer Na et k · k∞ .
Exercice 24 [Correction]
[ 00468 ] Exercice 27 [ 00039 ] [Correction]
On note R l'ensemble des suites réelles nulles à partir d'un certain rang.
(N) On note E l'espace des suites réelles bornées u = (un )n∈N telles que u0 = 0.
On dénit des normes k · k1 , k · k2 et k · k∞ sur R(N) en posant (a) Montrer que
+∞ +∞
!1/2 N∞ (u) = sup|un | et N (u) = sup|un+1 − un |
X X n∈N n∈N
kuk1 = |un |, kuk2 = u2n et kuk∞ = sup|un |.
n=0 n=0 n∈N dénissent des normes sur l'espace E .
(b) Montrer que
(a) Comparer k · k1 et k · k∞ . N (u) ≤ 2N∞ (u) pour tout u ∈ E .
(b) Comparer k · k1 et k · k2 . Déterminer une suite non nulle telle qu'il y ait égalité.
(c) Montrer que ces deux normes ne sont pas équivalentes.
N1 (f ) = kf k∞0
et N2 (f ) = kf + f k∞ . 0
(a) Montrer que k · kϕ est une norme sur E
(b) Montrer que si ϕ1 et ϕ2 sont deux applications strictement positives de E +
(a) Montrer que N1 et N2 dénissent des normes sur E .
alors les normes associées sont équivalentes.
(b) Montrer que N2 est dominée par N1 . (c) Les normes k · kx et k · kx2 sont elles équivalentes ?
(c) En exploitant l'identité
f (x) = e−x
Z x
f (t) + f 0 (t) et dt
Équivalence de normes en dimension nie
0
Exercice 32 [ 00458 ] [Correction]
montrer que N1 est dominée par N2 . Soit N une norme sur Mn (R). Montrer qu'il existe c > 0 tel que
d
(a) Montrer que X
Pn = ak,n X k .
N : f 7→ kf + f 00 k∞ k=0
Na (x, y) Na (x, y) Aq = In .
inf et sup .
(x,y)6=0 Nb (x, y) (x,y)6=0 Nb (x, y) (a) Que dire de A ∈ Eq telle que 1 est seule valeur propre de A ?
(b) Montrer que In est un point isolé de Eq .
Suites de vecteurs
Exercice 42 [ 03925 ] [Correction]
Exercice 36 [Correction]
[ 03143 ] Soit A ∈ Mn (R) une matrice antisymétrique telle que la suite (Ak )k∈N converge
Soient A, B ∈ Mp (R). On suppose vers B dans Mn (R).
Que dire de B ?
(AB)n → Op .
On note α le plus petit coecient de la matrice A et, étant donné X ∈ Mn,1 (R),
Ak −−−−−→ P et B k −−−−−→ Q. on note min(X) et max(X) le plus petit et le plus grand coecient de la colonne
k→+∞ k→+∞
X.
On suppose que les matrices A et B commutent. Montrer que les matrices P et Q (a) On suppose que les coecients de Y ∈ Mn,1 (R) sont tous positifs, établir
commutent. min(AY ) ≥ α max(Y ).
(b) Soit X ∈ Mn,1 (R) et Y = X − min(X)U avec U la colonne de hauteur n
Exercice 38 [ 00471 ] [Correction]
dont tous les coecients valent 1. Montrer
Soit (An ) une suite de matrices inversibles de Mp (K). min(AX) ≥ d max(X)+(1−d) min(X) puis max(AX) ≤ d min(X)+(1−d) max(X).
On suppose
En déduire que les suites min(Ap X) p∈N et max(Ap X) p∈N sont adjacentes.
An → A et A−1
n → B.
Montrer que A est inversible et déterminer son inverse. (c) Établir que la suite (Ap )p∈N converge et déterminer le rang de sa limite.
Séries de vecteurs
Exercice 44 [ 02728 ] [Correction]
Soit M ∈ Mn (C). Montrer l'équivalence de :
(i) toute valeur propre de M est de module strictement inférieur à 1 ;
(ii) la suite (M k ) tend vers 0 ;
(iii) la série de terme général M k converge.
(a) Unicité: Si deux polynômes sont solutions, leur diérence s'annule sur [−1 ; 1] Exercice 5 : [énoncé]
et correspond donc au polynôme nul. Ce sont les normes usuelles associées à la base canonique sur Mn,p (K).
Existence: On peut raisonner par récurrence double en introduisant
p=0
2p kABk = 2
ai,k bk,j .
i,j=1 k=1
1. Car on a choisi les αk dans l'intervalle ouvert lorsque cela est possible. ainsi la matrice A est nulle.
Or n X
n n X
n n n n
X X X X X
n X
X n n X
X n |ai,k bk,j | ≤ |ai,k ||bk,j | = |ai,k | |bk,j | ≤ |ai,k |kBk ≤ kAkkBk
|ai,k bk,j | ≤ |ai,k ||bk,j | j=1 k=1 k=1 j=1 k=1 j=1 k=1
j=1 k=1 k=1 j=1
n n donc
kABk ≤ kAkkBk.
X X
= |ai,k | |bk,j |
k=1 j=1
n (b) Soit λ ∈ Sp(A), il existe X 6= 0, AX = λX .
En notant x1 , . . . , xn les éléments de la colonne X (non tous nuls) on a
X
≤ |ai,k |kBk
k=1 n
X
≤ kAkkBk ∀i ∈ {1, . . . , n}, λxi = ai,j xj .
j=1
donc
kABk ≤ kAkkBk. Considérons i ∈ {1, . . . , n} tel que |xi | = max1≤j≤n |xj | =
6 0.
donc
n
X
|λ| ≤ |ai,j | ≤ kAk.
j=1
Exercice 9 : [énoncé]
Si kxk∞ = 0 alors x = 0 et kxkp = 0 donc
kxk∞ = lim kxkp .
p→+∞
immédiate : N (x) ≤ 2kxk∞ . Soit f ∈ L1 (I, K). Si kf k1 = 0 alors I f (t) dt = 0 or |f | est continue et positive
R
Aussi |x1 | ≤ 2N (x) et puisque |x2 | ≤ |x1 + x2 | + |x1 | on a aussi |x2 | ≤ 2N (x). sur I d'intérieur non vide donc f = 0̃.
On en déduit kxk∞ ≤ 2N (x). Soit λ ∈ K et f ∈ L1 (I, K).
Z
kλf k1 = |λ|f (t) dt = |λ|kf k1 .
Exercice 12 : [énoncé] I
`1 (N, K) ⊂ KN et KN est un K-espace vectoriel.
(0)n∈N ∈ `1 (K). Soient f, g ∈ L1 (I, K)
Pour λ, µ ∈ K et u, v ∈ `1 (N, K), Z
kf + gk1 ≤ f (t) + g(t) dt = kf k1 + kgk1
(λu + µv)n ≤ |λ||un | + |µ||vn |.
I
λu + µv ∈ `1 (N, K)
Exercice 14 : [énoncé]
`1 (N, K) est un sous-espace vectoriel de KN , c'est donc un K-espace vectoriel. L2 (I, K) ⊂ C(I, K) et C(I, K) est un K-espace vectoriel.
L'application k · k1 : `1 (N, K) → R+ P
est bien dénie. 0 ∈ L2 (I, K).
+∞
Soit u ∈ `1 (N, K). Si kuk1 = 0 alors n=0 |un | = 0 donc pour tout n ∈ N, |un | = 0 Soit λ ∈ K et f ∈ L2 (I, K). Pour tout t ∈ I .
et par suite u = 0.
Soit λ ∈ K et u ∈ `1 (N, K) (λf )(t)2 = |λ|2 f (t)2
+∞ +∞ +∞
X X X donc par comparaison λf ∈ L2 (I, K).
kλuk1 = |λun | = |λ||un | = |λ| |un | = |λ|kuk1 . Soit f, g ∈ L2 (I, K). Pour tout t ∈ I
n=0 n=0 n=0
2
Soit u, v ∈ `1 (N, K) (f +g)(t)2 ≤ f (t)+g(t) = f (t)2 +2f (t)g(t)+g(t)2 ≤ 2 f (t)2 +g(t)2
+∞ +∞ +∞ +∞
X X X X car 2ab ≤ a2 + b2
ku + vk1 = |un + vn | ≤ |un | + |vn | = |un | + |vn | = kuk1 + kvk1 .
Par comparaison de fonctions positives f + g ∈ L2 (I, K).
n=0 n=0 n=0 n=0
Finalement L2 (I, K) est un sous-espace vectoriel de C(I, K) et c'est donc un
K-espace vectoriel.
Exercice 13 : [énoncé] L'application k · k2 : L2 (I, K) → R+ est bien dénie.
2
Soit f ∈ L2 (I, K). Si kf k2 = 0 alors I f (t) dt = 0 or |f |2 est continue et positive
R
L1 (I, K) ⊂ C(I, K) et C(I, K) est un K-espace vectoriel.
0̃ ∈ L1 (I, K). sur I d'intérieur non vide donc
Soit λ, µ ∈ K et f, g ∈ L1 (I, K). 2
Pour tout t ∈ I , ∀t ∈ I, f (t) = 0
(λf + µg)(t) ≤ |λ|f (t) + |µ|g(t)
puis f = 0̃.
donc par comparaison de fonctions positives λf + µg ∈ L1 (I, K). Soit λ ∈ K et f ∈ L2 (I, K).
Finalement L1 (I, K) est un sous-espace vectoriel de C(I, K) et c'est donc un
K-espace vectoriel.
Z 2
2
|λ|2 f (t) dt = |λ|kf k2 .
L'application k · k1 : L1 (I, K) → R+ est bien dénie. kλf k2 =
I
Soit f, g ∈ L2 (I, K). (c) L'application N est bien dénie à valeurs dans R+ en vertu de ce qui précède.
Z Z Si N (A) = 0 alors pour tout X ∈ Mn,1 (R), on a kAXk = 0. En particulier,
2
kf + gk22 ≤ f (t) + g(t) dt = kf k22 + 2 f (t)g(t) dt + kgk22 . en prenant des colonnes X élémentaires, on obtient que chaque colonne de A
I I est nulle.
Par l'inégalité de Cauchy-Schwarz, pour f, g : [a ; b] → R continue par morceaux, N (λA) = sup kλAXk = sup |λ|kAXk = |λ| sup kAXk = |λ|.
X∈S X∈S X∈S
Z b Z b 1/2 Z b 1/2
f (t)2 dt 2
. Enn
f (t)g(t) dt ≤ g(t) dt
a a a
N (A + B) = sup
(A + B)X
Ici 1/2 Z b 1/2 X∈S
Z b Z b
f (t)2 dt g(t)2 dt ≤ kf k2 kgk2 .
f (t)g(t) dt ≤ ≤ sup kAX + BXk
a a a X∈S
|` + 1| ≤ kx − uk∞ . On en déduit
2 ≤ 1 + g(0) + 1 − g(0) ≤ 2kf − gk∞
On en duite
et donc
1 + ` 1 − ` 1 1 ≤ kf − gk∞ .
≤ |1 + `| + |1 − `| ≤ kx − uk∞ .
|1| = +
2 2 2
Finalement 1 ≤ d(f, F ) puis d(f, F ) = 1.
On en déduit
d(u, C) ≥ 1
et donc d(u, C) = 1. Exercice 20 : [énoncé]
(a)
Z 1
Exercice 18 : [énoncé] kf k1 ≤ kf k∞ ≤ kf k∞
Puisque 0 ∈ F , d(e, F ) ≤ d(e, 0) = 1. 0
En raisonnant par l'absurde montrons d(e, F ) = 1 en supposant d(e, F ) < 1. et
Il existe alors unesuite x ∈ B(N, R) vériant k∆x − ek∞ = ρ avec ρ < 1.
Z 1 1/2
Pour tout k ∈ N, ∆x(k) − 1 ≤ ρ donc ∆x(k) ≥ 1 − ρ.
kf k2 ≤ kf k2∞ ≤ kf k∞ .
0
En sommant ces inégalités pour k allant de 0 à n − 1, on obtient
x(n) − x(0) ≥ n(1 − ρ) et donc x → +∞. Posons fn (x) = xn , kfn k∞ = 1 alors que kfn k1 = n+1
1
→ 0 et
Ceci contredit x ∈ B(N, R) et permet de conclure. kfn k2 = √2n+1 → 0. Les normes ne sont donc pas équivalentes.
1
donc +∞
X +∞
X
Q (0) = N1 (P ) + N1 (Q).
(k) (k)
kf k1 ≤ kf k2 . = P (0) +
k=0 k=0
√ √
Pour fn (x) = 2n + 1xn , kfn k2 = 1 et kfn k1 = 2n+1
n+1 → 0, les normes ne
sont donc pas équivalentes. +∞ +∞
X X
P (0) = |λ|N1 (P ).
(k) (k)
N1 (λP ) = λP (0) = |λ|
k=0 k=0
Exercice 21 : [énoncé]
(a) Sans dicultés. N1 (P ) = 0 =⇒ ∀k ∈ Z, P (k) (0) = 0
(b) On a N1 (f ) ≤ N2 (f ) car or
+∞
X P (k) (0)
x P = Xk
Z
f (t) dt ≤ f (0) + |x| sup |f 0 |
0 k!
f (x) ≤ f (0) +
k=0
0 [−1;1]
et donc P = 0.
et sans dicultés on a aussi N3 (f ) ≤ 2N1 (f ). Finalement, N1 est une norme.
Posons
fn (x) = xn . N2 (P + Q) = sup P (t) + Q(t) ≤ sup P (t) + Q(t)
t∈[−1;1] t∈[−1;1]
On a N1 (fn ) = 1, N2 (fn ) = n et N3 (fn ) = n+1
2
. ≤ sup P (t) + sup Q(t) = N2 (P ) + N2 (Q).
On en déduit que les normes N1 et N2 d'une part, N1 et N3 d'autre part, ne t∈[−1;1] t∈[−1;1]
sont pas équivalentes.
N2 (λP ) = sup λP (t) = sup |λ|P (t) = |λ| sup P (t) = |λ|N2 (P ).
t∈[−1;1] t∈[−1;1] t∈[−1;1]
Exercice 22 : [énoncé]
R1
(a) Posons ϕ(f, g) = f (0)g(0) + 0 f 0 (t)g 0 (t) dt. ϕ est une forme bilinéaire N2 (P ) = 0 =⇒ ∀t ∈ [−1 ; 1], P (t) = 0
symétrique, ϕ(f, f ) ≥ 0 et si ϕ(f, f ) = 0 alors f (0) = 0 et pour tout t ∈ [0 ; 1], et par innité de racines P = 0.
f 0 (t) = 0 donc f = 0. ϕ est donc un produit scalaire et N apparaît comme
étant la norme associée. (b) La suite n1 X n converge vers 0 pour N2 mais n'est pas bornée et donc
√
R x 0 n∈N
(b) Pour tout x ∈ [0 ; 1], f (x) ≤ f (0) + 0 f (t) dt ≤ 2N (f ), donc
diverge pour N1 .
√ √
kf k∞ ≤ 2N (f ).Pour f (x) = sin(nxπ), kf k∞ = 1 et N (f ) = nπ/ 2 → +∞. (c) Les normes ne peuvent être équivalentes car sinon les suites convergeant pour
Les deux normes ne sont donc pas équivalentes. l'une des normes convergerait pour l'autre.
!2 On en déduit
+∞
X +∞
X N (u) ≤ 2N∞ (u).
kuk22 = |un |2 ≤ |un | = kuk21 .
n=0 n=0 La suite u dénie par u0 = 0 et un = (−1)n pour n ≥ 1 est une suite non
nulle pour laquelle il y a égalité.
Ainsi k · k2 ≤ k · k1 .
Soit u
N dénie par u
N (c) Considérons la suite u(p) dénie par
n =
1 si n
√< N et un = 0 sinon. u ∈ ` (R).
N N 1
On a Exercice 29 : [énoncé]
u(p) ∈ E, N∞ (u(p) ) = p et N (u(p) ) = 1. Pour tout f, g ∈ E et tout λ ∈ R, il est clair que Ni (f + g) ≤ Ni (f ) + Ni (g) et que
Ni (λf ) = λNi (f ).
On en déduit que les normes N et N∞ ne sont pas équivalentes car
Supposons N1 (f ) = 0, on a alors supx∈[0;1] f (x) = 0 donc f = 0.
Puisque 0
f (x) ≤ f (x) + f 0 (x) + f (x)
Exercice 30 : [énoncé]
on obtient 0 (a) L'application N : E → R+ est bien dénie et on vérie aisément
f (x) ≤ 2N2 (f ) N (λf ) = |λ|N (f ) et N (f + g) ≤ N (f ) + N (g).
Supposons maintenant N (f ) = 0, la fonction f est alors solution de
et nalement
l'équation diérentielle y 00 + y = 0 vériant les conditions initiales
N1 (f ) ≤ 2N2 (f ).
y(0) = y 0 (0) = 0 ce qui entraîne f = 0.
Finalement N est une norme sur E .
où ϕ est nulle, la fonction f s'annule. Or ϕ ne s'annule qu'un nombre ni de a aussi lieu pour la norme N et donc (Pn ) converge uniformément vers P sur
fois, donc par un argument de continuité, f s'annule aussi en ces points et le segment [a ; b]. Au passage, on en déduit que f = P .
nalement f = 0̃. (ii) =⇒ (iii) Si la suite (Pn ) converge uniformément sur tout segment vers
Les propriétés kλf kϕ = |λ|kf kϕ et kf + gkϕ ≤ kf kϕ + kgkϕ sont immédiates. une fonction f , elle converge aussi simplement vers f et l'étude ci-dessus
montre que f est un polynôme. En introduisant la norme innie relative aux
(b) Considérons la fonction ϕ2 /ϕ1 . Cette fonction est dénie et continue sur le
coecients polynomiaux :
segment [0 ; 1], elle y est donc bornée et il existe M ∈ R+ vériant
∀x ∈ [0 ; 1], ϕ2 (x) ≤ M ϕ1 (x). On en déduit k · kϕ1 ≤ M k · kϕ2 . Ainsi k · kϕ1 est
a0 + · · · + ad X d
= max |ak |
dominée par k · kϕ2 et par un argument symétrique k · kϕ2 est dominée par ∞ 0≤k≤d
k · k ϕ1 .
l'équivalence de norme permet d'établir que les coecients de Pn convergent
(c) On a facilement k · kx2 ≤ k · kx . vers les coecients respectifs de f .
Pour fn (x) = (1 − x)n , on a après étude des variations des fonction (iii) =⇒ (i) immédiat.
x 7→ x(1 − x)n et x 7→ x2 (1 − x)n
n
e−1
1 1
kfn kx = 1− ∼ Exercice 34 : [énoncé]
n+1 n+1 n
Soient a0 , . . . , aN des réels deux à deux distincts. Considérons la fonction
et 2 n polynôme P de degré inférieur à N vériant
e−2
2 2
kfn kx2 = 1− ∼
n+2 n+2 n2 ∀k ∈ {0, . . . , N }, P (ak ) = f (ak ).
donc il n'existe pas de constante M ≥ 0 telle que k · kx ≤ M k · kx2 . Les deux Sur l'espace RN [X], on peut introduire la norme donnée par
normes k · kx et k · kx2 ne sont pas équivalentes.
N (Q) = max Q(ak ).
0≤k≤N
Pour cette norme, on peut armer que la suite (Pn ) converge vers P . Or l'espace Exercice 36 : [énoncé]
RN [X] est de dimension nie, toutes les normes y sont donc équivalentes. La Il sut d'observer
convergence de (Pn ) vers P a donc aussi lieu pour les normes données par (BA)n+1 = B(AB)n A → Op .
Exercice 37 : [énoncé]
t∈[a;b]
La suite (Pn ) converge vers P sur tout segment de R et donc converge simplement Puisque les matrices A et B commutent, il en est de même des matrices Ak et B k .
vers P . Par unicité de la limite simple, la fonction f est égale à P . En passant à la limite la relation
Ak B k = B k Ak
Exercice 35 : [énoncé] on obtient
(a) Na (1, 1) et Na (1, −1) doivent exister et être strictement positifs. Cela fournit P Q = QP .
les conditions nécessaires 2a + 2 > 0 et 2 − 2a > 0 d'où a ∈ ]−1 ; 1[. Montrons
que cette condition est susante.
Supposons a ∈ ]−1 ; 1[ 0 et considérons ϕ : R2 × R2 → R dénie par Exercice 38 : [énoncé]
ϕ (x, y), (x , y ) = xx + yy + axy + ayx0 .
0 0 0 0 On a
L'application ϕ est une forme bilinéaire symétrique sur R2 et pour n = Ip .
An A−1
(x, y) 6= (0, 0), ϕ (x,y), (x, y) ≥ 1 − |a| (x + y ) > 0 en vertu de
2 2
En passant cette relation à la limite on obtient
|2axy| ≤ |a| x2 + y 2 . Ainsi ϕ est un produit scalaire sur R2 et Na est la
norme euclidienne associée. AB = Ip .
(b) Le cas a = b est immédiat. Quitte à échanger, on peut désormais supposer
Par le théorème d'inversibilité, on peut armer que A est inversible et
a < b.
Par homogénéité, on peut limiter l'étude de N a (x,y)
Nb (x,y) au couple A−1 = B .
(x, y) = (cos t, sin t) avec t ∈ ]−π/2 ; π/2].
Posons 2
Na (cos t, sin t) 1 + a sin 2t Exercice 39 : [énoncé]
f (t) = = .
Nb (cos t, sin t) 1 + b sin 2t A2n → B et A2n = An × An → B 2 donc B = B 2 et B est une matrice de
On a projection.
(a − b) cos(2t)
f 0 (t) = 2 .
(1 + b sin 2t)2
Les variations de f sont faciles et les extremums de f (t) sont en t = −π/4 et Exercice 40 : [énoncé]
t = π/4. Ils valent 1−a Posons r = rg A∞ .
1−b et 1+b .
1+a
(b) Par l'absurde, supposons qu'il existe une suite (Ap ) d'éléments de Eq \ {In } (b) Par construction, la colonne Y est à coecients positifs. Aussi, on vérie
vériant AU = U car les lignes de A sont de sommes constantes égales à 1. On a donc
Ap → In .
min(AY ) ≥ α max(Y )
Par continuité de la trace
tr Ap → n. avec
Or la trace de Ap est la somme de ses valeurs propres, celles-ci ne sont pas
min(AY ) = min AX − min(X)U = min(AX) − min(X)
toutes égales à 1 et sont racines q ème de l'unité donc
et
2π
max(Y ) = max X − min(X)U = max(X) − min(X)
Re(tr Ap ) ≤ (n − 1) + cos .
q
ce qui donne après réorganisation des termes
Cette majoration est incompatible avec la propriété tr Ap → n.
min(AX) ≥ α max(X) + (1 − α) min(X).
Exercice 42 : [énoncé] Pour obtenir la seconde comparaison, on peut reprendre ce qui précède à
D'une part partir de Y = max(X)U − X ou bien employer ce qui suit :
t
(Ak ) → t B
Par passage à l'opposé min(−X) = − max(X) et
et d'autre part max(−X) = − min(X).
t
(Ak ) = (−1)k Ak
En appliquant le résultat précédent à la colonne −X , il vient après échange
de sorte que des min et des max et renversement de la comparaison
t
(A2p ) = (−1)2p A2p → B
et max(AX) ≤ α min(X) + (1 − α) max(X).
t
(A 2p+1
) = (−1) 2p+1
A 2p+1
→ −B .
(c) Soit p ∈ N. En appliquant les comparaisons qui précèdent à la colonne Ap X ,
Par unicité de la limite, on obtient on obtient
Cette comparaison valant pour tout indice i, il vient et, par une récurrence immédiate,
min(AY ) ≥ α max(Y ). 0 ≤ max(Ap X) − min(Ap X) ≤ (1 − 2α)p max(AX) − min(AX) .
Pm
Or 1 − 2α ∈ [0 ; 1[ car les coecients de A sont strictement positifs et la (iii) =⇒ (i) Soit λ ∈ Sp(M ) et X
Pm6= 0 tel que M X = λX . Puisque k=0 M
k
n
somme de ceux-ci sur chaque ligne vaut 1 ce qui oblige nα ≤ 1. La suite converge quand rg C ≥ r, on a k=0 M X converge, puis k=0 λ X converge et
k k
P
géométrique (1 − 2α)p est donc de limite nulle et, par comparaison, on donc |λ| < 1 (car X 6= 0).
conclut que la diérence des deux suites max(A X) p∈N et min(A X) p∈N
p p
Cette limite est de rang au plus 1 car ses lignes sont toutes identiques, elle est
même de rang exactement 1 car ce n'est pas la matrice nulle. En eet,
AU = U donne Ap U = U puis, à la limite, A∞ U = U .
Exercice 44 : [énoncé]
(i) =⇒ (ii) Le plus simple est sans doute d'utiliser la décomposition de Dunford :
M = D + N avec D diagonalisable et N nilpotente commutant entre elles. Par la
formule du binôme de Newton, on peut calculer M k et tronquer la somme par la
nilpotence de N , on parvient alors à une somme nie de termes qui tendent vers 0
par croissance comparée.
n Une autre méthode, techniquement plus lourde, consiste
o
à introduire ρk` = max (M k )1,`+1 , . . . , (M k )n−`,n qui majorent les coecients