Physio Nerv 1 FMPR PDF
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1
PLAN
1ère parie
2
CHAPITRE 1 :RAPPELS
ANATOMO-FONCTIONNELS DE
L’ORGANISATION DU SYSTÈME
NERVEUX
3
PLAN
Chapitre 1 : Organisation anatomo-fonctionnelle du SN
des récepteurs
4
Chapitre 1 : Organisation anatomo-fonctionnelle
du SN
PLAN
I. Introduction
B. Organisation Physiologique
5
Chapitre 1 : Organisation anatomo-fonctionnelle
du SN
PLAN
I. Introduction
B. Organisation Physiologique
6
I- Introduction
• Le système nerveux est le centre d'intégration et de
traitement des données. C'est le siège des émotions, de la
pensée, de la conscience et participe au maintien de
l'homéostasie.
Il remplit trois fonctions liées à:
• La réception de stimuli,
• transport de l'information sensorielle,
• L’intégration et à la réponse à ces stimuli.
7
Chapitre 1 : Organisation anatomo-fonctionnelle
du SN
PLAN
I. Introduction
B. Organisation Physiologique
8
Encéphale Système nerveux Moelle épinière
central (SNC)
Système nerveux
Voies afférentes Voies efférentes
périphérique (SNP)
B. Organisation Physiologique
11
1- Le Système Nerveux Central : SNC
Télencéphale
Diencéphale
Mésencéphale
Pont de Varole
(protubérance)
Bulbe
rachidien
Moelle Cervelet
12
= Tronc cérébral épinière
SYSTEME NERVEUX CENTRAL
Moelle Encéphale
épinière
(colonne (boîte
vertébrale) crânienne)
Tronc Cervelet
cérébral Cerveau
Ce sont des centres d’intégration, qui analysent les informations sensorielles afin de
donner des réponses motrices basées sur l’expérience, les réflexes….
13
Chapitre 1 : Organisation anatomo-fonctionnelle
du SN
PLAN
I. Introduction
B. Organisation Physiologique
14
2- Le système nerveux périphérique
Parasympathique + Sympathique SNP autonome
Nerfs crâniens
Nerfs rachidiens
SNP somatique
15
Le SNP est composé de nerfs crâniens et de nerfs spinaux ou
rachidiens.
16
Les voies motrices du SNP se subdivisent en:
17
Chapitre 1 : Organisation anatomo-fonctionnelle
du SN
PLAN
I. Introduction
B. Organisation Physiologique
18
19
B-Organisation physiologique du système nerveux
1- Un système nerveux sensitif: permet la détection des modifications
internes et externes par les récepteurs sensoriels. Les informations
peuvent être d’origine:
Extéroceptive milieu extérieur
Intéroceptive milieu intérieur
Proprioceptive muscle, articulation
2- Un système nerveux intégratif: SNC
Centre de décision où arrivent les informations sensitives et où
sont élaborées des commandes motrices
3- Un système nerveux moteur: à fonction motrice, il envoie un signal à
l’effecteur
SNP somatique SN de la vie de relation
SNP autonome SN de la vie végétative 20
PLAN
Chapitre 1 : Organisation anatomo-fonctionnelle du SN
des récepteurs
21
CHAPITRE 2 :
PRINCIPES DE
FONCTIONNEMENT D’UNE
CELLULE NERVEUSE
22
Chapitre 2 : Principes de fonctionnement d’une cellule nerveuse
A. Neurones l’influx
neuronale myélinisés
nerveuses
23
Chapitre 2 : Principes de fonctionnement d’une cellule nerveuse
A. Neurones
24
Figure 1: structure du neurone
25
I- Les cellules du système nerveux
A. Neurones
Le neurone est l’unité fonctionnelle du SNC (100 milliards de
neurones dans le cerveau) . Il est très spécialisé pour recevoir,
intégrer et transmettre l’information. Les neurones sont
agencés en réseaux et comportent :
- Les dendrites : qui reçoivent les signaux d’entrée et les
transmettent vers la région d’intégration du neurone. Ils
augmentent la surface des neurones et leur permettent de
communiquer avec beaucoup d’autres. 26
Le corps cellulaire : est le centre de
contrôle du neurone
L’axone : transporte les signaux destinés récepteur
Zone
aux cellules cibles. Gâchette
Zone
Gâchette
Le cône axonique ou segment initial ou ou cône
axonique
collet = point de départ de l’axone.
Zone gâchette = zone où nait l’influx
nerveux
Dans les neurones moteurs et
interneurones, le cône axonique = la zone
gâchette. Neurone Neurone
sensoriel moteur
Dans les neurones sensoriels, la zone
gâchette est adjacente au récepteur.
27
Chapitre 2 : Principes de fonctionnement d’une cellule nerveuse
A. Neurones
A- Polarité
B- Excitabilité
28
Exemple de cellules gliales : les
astrocytes
29
B. Les cellules gliales
30
CELLULES GLIALES DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL
A. Neurones
A- Polarité
B- Excitabilité
33
C- Classification des neurones
axone
dendrite
Fig
2:
A un court prolongement qui se subdivise en deux : une dendrite et un axone
Ex : neurones de la racine dorsale de la ME
34
b- neurone multipolaire:
nombreuses dendrites, un seul axone :
ex : les neurones pyramidaux (cortex cérébral).
axo dendr
ne ites
Fig
c- neurone
3 bipolaire :
une dendrite et un axone de part et d’autre du corps cellulaire, ex : les interneurones
dendri axon
te e
Fig 4 35
2- Classification selon le type d’axone
On distingue les axones myélinisés et axones non myélinisés
myéline
Fig 5
36
2-1/ Axones myélinisés:
Dans le SNC :
La myéline est formée à partir des
oligodendrocytes.
37
Dans les nerfs périphériques
La myéline est formée par l’enroulement de la membrane des cellules de
Schwann autour de l’axone.
Fig 7
38
- Dans ces axones, de longs segments emballées de plusieurs
couches de membrane (gaine de myéline) alternent avec des petits
segments de membrane sans myéline – les nœuds de Ranvier -
39
- La gaine de myéline forme une paroi à résistance élevée qui
empêche le passage de l’influx. L’influx nerveux ne peut passer que
d’un nœud de Ranvier à l’autre : conduction de type saltatoire (par
saut).
Sens du courant
Fig. : conduction de proche en proche 41
41
3- Classification des neurones selon leur fonction
42
Figure 10 : Classification des neurones selon leur fonction
vers
L’effecteur
Corne antérieure
Coupe Transversale de la Influx nerveux efférent ou moteur
moelle épinière
Neurone efférent ou moteur
43
Chapitre 2 : Principes de fonctionnement d’une cellule nerveuse
A. Neurones
A- Polarité
B- Excitabilité
44
D - structure de la membrane plasmique neuronale
La membrane plasmique est faite d’une bicouche de phospholipides entre lesquels se
trouvent des protéines membranaires à fonctions spécialisées: enzymes, pompe
ionique, récepteur ou canal ionique. Elle sépare les milieux intra et extracellulaires.
A. Neurones
A- Polarité
B- Excitabilité
46
II- Propriétés électriques de la fibre nerveuse
A- Polarité:
Elle correspond à l’existence, au repos, d’une différence de potentiel (ddp) entre le
milieu intra et extracellulaire: l’intérieur étant chargé négativement, l’extérieur
positivement, la cellule est dite polarisée.
1- mise en évidence
Au repos,
Dans l’axone géant de calmar, et selon l’emplacement des µélectrodes, la
mesure de la ddp donne les résultats suivants:
En A la ddp entre 2 points extracellulaires A et B = 0.
En B la ddp entre 2 points l’un extra et l’autre intracellulaire donne une ddp = -
80 mV.
L’intérieur de la cellule est négatif par rapport à l’extérieur, cette ddp =
potentiel membranaire de repos.
47
A B voltmètre
++ + +
--------------
LIC
LEC axone
mV A
0
B
48
2- origine de la ddp de repos:
C1 (LIC) C2 (LEC)
A - +
A - +
gradient électrique
gradient de concentration
A - + +
A - + A -
Explication:
Soit 2 solutions:
* C1, C2 électriquement neutres,
* C1 plus concentré que C2. (C1>C2)
* Suivant le gradient de concentration, les cations vont passer de C1 vers C2 (du milieu
le plus cc vers moins cc).
* Le compartiment 1 devient chargé négativement
* Le compartiment 2, chargé positivement,
* Il s’établit alors une différence de potentiel et un gradient électrique.
50
Les cations du C2, attirés par la charge négative du C1 vont à leur tour migrer du C2
vers C1. Ceci va se poursuivre jusqu’à un point d’équilibre entre le gradient chimique
de concentration et le gradient électrique.
Le potentiel de membrane pour lequel les 2 flux sont équivalents mais de sens
opposé est appelé potentiel d’équilibre pour un ion donné, noté Eion.
• F = Faraday Ainsi: mV
EK+ = - 94 mV
ECl- = - 70 mV 51
3- mécanisme ionique à l’origine du potentiel de repos
Dans toutes les cellules, la répartition des ions de part de la membrane est
inégale.
K+ 140** 5
Na+ 14 140**
Cl- 14 147
Ca++ 10-4 1
52
Ce sont les canaux qui contrôlent la perméabilité membranaire aux ions.
particuliers :
neurones sensoriels,
neurotransmetteurs..
Na+ Na+
Na+ Na+
Pompe
Na+ K+
K+ K+ Flux passifs
Flux actifs
K+ K+
56
DONC, pour résumer, les facteurs à l’origine de
la polarité membranaire du neurone sont :
Citer les 4 facteurs :
Chapitre 2 : Principes de fonctionnement d’une cellule nerveuse
A. Neurones
A- Polarité
B- Excitabilité
58
B- Excitabilité
59
1- conditions d’efficacité d’un stimulus :
Notion de « Seuil d’excitation » et de
« Potentiels infraliminaires aigus »
Intensité suffisante ou
Intensité insuffisante
efficace atteint le seuil
< seuil d’excitation
d’excitation « -55 mV »
PA
60
• Les potentiels infraliminaires aigus sont des potentiels locaux ou
• Ils se produisent dans les dendrites et les corps cellulaires et sont dits
61
2- Le potentiel d’action PA
Temps (ms)
Schéma du potentiel d’action
62
a- Description du PA:
La dépolarisation:
Phase ascendante apparaissant à partir d’un seuil critique de - 50 mV. Brusque
(durée: 1 ms) et ample avec inversion de polarité de - 50 à + 40 mV
La repolarisation:
Phase descendante du PA, rapide 1 à 2 ms, le potentiel de membrane revient à son
niveau initial.
L’hyperpolarisation tardive:
A la fin de la phase descendante, le potentiel de membrane atteint une valeur
plus négative que celle du PR.
Retour au Potentiel de Repos PR:
Phase relativement lente (quelques ms) .
63
b- caractéristiques du PA
64
b2- Le PA est propageable:
Tandis que les potentiels locaux ne se propagent pas et montrent une atténuation
66
3- Mécanismes membranaires à l’origine du PA
67
3- Mécanismes membranaires à l’origine du PA
*la dépolarisation:
est due à l'ouverture de canaux Na+ voltage dépendants, ce qui entraîne une entrée
brutale de Na+: l’intérieur de la cellule devient positif et l’extérieur négatif .
*la repolarisation:
due à l’inactivation graduelle des canaux Na+
puis avec un certain délai, ouverture des canaux K+ voltage dépendants .
68
*l'hyperpolarisation:
Inactivation lente des canaux K+ : le K+ continue à sortir, l’intérieur
devient encore plus négatif que l’extérieur.
69
- Notion de conductance ionique
La conductance (g) est l’étude de la cinétique des flux ioniques par rapport à la
perméabilité membranaire. La conductance de sodium gNa+ augmente durant la
phase de dépolarisation, celle du potassium gK+ augmente durant la
repolarisation.
71
4- Excitabilité cellulaire et périodes réfractaires
72
b- La période réfractaire relative :
73
Excitabilité cellulaire et périodes réfractaires
Tps
(ms(ms)
Tps
)
74
c- Intérêt de la période réfractaire :
75
III. Conduction de l’influx nerveux
76
III- Conduction de l’influx nerveux
A- Mécanisme de la propagation de l’influx
rétrogade).
dépolarisation.
78
III. Conduction de l’influx nerveux
79
B- Conduction dans les axones myélinisés
Dans ce type d’axones, la membrane est isolée du liquide extracellulaire par les
couches de myéline, sauf aux niveau des nœuds de Ranvier où la membrane est
en contact directe avec le liquide extracellulaire. Dans ce cas, un PA au niveau
d’un nœud de Ranvier réalise son circuit local avec le prochain nœud de Ranvier.
Le PA saute d’un nœud de Ranvier à l’autre on parle de conduction saltatoire.
80
III. Conduction de l’influx nerveux
81
C- Conduction dans les axones non myélinisés:
Sens du courant
83
IV. Classification des fibres nerveuses :
84
III. Conduction de l’influx nerveux
85
V. Fonction des principales fibres nerveuses :
86
CHAPITRE 3 :
PRINCIPES DE LA
COMMUNICATION NERVEUSE:
LES SYNAPSES
87
PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
NERVEUSE: LES SYNAPSES
I. Définition
V. Jonction neuromusculaire
88
PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
NERVEUSE: LES SYNAPSES
89
I. Définition et propriétés générales
La cellule nerveuse qui donne naissance à l’influx nerveux est appelée neurone
pré-synaptique et la cellule cible est appelée cellule post-synaptique.
90
Exemple de synapses ds le SNC
91
PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
NERVEUSE: LES SYNAPSES
I. Définition
II. Les différents types de synapses
A. Les synapses électriques
B. Les synapses chimiques
C. schéma général de la transmission synaptique
D. Les synapses excitatrices et inhibitrices
93
PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
NERVEUSE: LES SYNAPSES
I. Définition
II. Les différents types de synapses
A. Les synapses électriques
B. Les synapses chimiques : description
C. schéma général de la transmission
synaptique
D. Les synapses excitatrices et inhibitrices
95
PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
NERVEUSE: LES SYNAPSES
I. Définition
II. Les différents types de synapses
A. Les synapses électriques
B. Les synapses chimiques
C. Mode d’action de la synapse chimique
D. Mode d’action des synapses excitatrices et inhibitrices
. …
Ca++
. …
. …
NT
Na+
PA
Récepteur
Canal Na+
Elément post synaptique
PPSE
Na+
100
1- Caractéristiques du Potentiel Post Synaptique (PPS)
101
Le stimulus S1< S2 <S3. Seul S3 provoque une dépolarisation qui atteint le seuil du neurone.
2. Effet de la sommation des PPS:
Un neurone peut recevoir à la fois des PPSE et PPSI, exemple du
motoneurone:
1) S’il y a plus de PPSE que de PPSI, le neurone moteur est dépolarisé au-delà
du seuil et il y a naissance d’un PA.
2) S’il y a plus de PPSI que de PPSE, la dépolarisation du motoneurone
n’atteint pas le seuil et il n’y a pas de naissance de PA.
103
a- Sommation temporelle:
Un stimulus d’intensité inférieure au seuil ou infra-liminaire appliqué à un même
axone peut provoquer une réponse (PA) s’il intervient immédiatement après un
autre stimulus infraliminaire par effet de sommation temporelle des PPSE .
PA
mV
seuil critique
tps ms
0 20 40 60
104
b. La sommation spatiale :
105
D- Mode d’action des synapses excitatrice et inhibitrice
1- Synapse excitatrice
Dans le cas d’une synapse excitatrice, le neurotransmetteur libéré par l’élément
pré-synaptique provoque la dépolarisation post-synaptique sous l’effet du PPSE.
Le PPSE résulte de l’ouverture des canaux Na+ chimio dépendants et d’une
augmentation de la perméabilité au Na+.
PA
PPSE
Sommation spatiotemporelle
106
2- Synapse inhibitrice
Dans le cas d‘une synapse inhibitrice, le neurotransmetteur provoque une
hyperpolarisation de la membrane post synaptique sous l’effet du PPSI. Le PPSI
résulte de :
L’ouverture des canaux Cl- ou K+ chimio dépendants et de
L’augmentation du flux entrant d’ ions Cl- ou de
L’augmentation du flux sortant de K+
On assiste donc à une inhibition de la transmission de l’influx
K+
PPSI
107
PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
NERVEUSE: LES SYNAPSES
I. Définition
II. Les différents types de synapses
108
III. Intégration du signal au niveau du système nerveux autonome
109
PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
NERVEUSE: LES SYNAPSES
I. Définition
II. Les différents types de synapses
110
B. Caractéristiques de la synapse du SNA
Sur la cellule post ganglionnaire convergent plusieurs cellules préganglionnaires.
L’effet en post ganglionnaire dépend du nombre des fibres stimulées en
préganglionnaire (voir tableau) .
En préganglionnaire, le neuromédiateur est de nature cholinergique :
112
IV. Intégration du signal au niveau du SNC
La convergence
113
A- les synapses excitatrices du SNC
Elles obéissent aux phénomènes de la sommation spatiale et temporelle
où un même élément pré synaptique stimulé de façon répétitive produit
des PA.
114
1- inhibition post synaptique
a- inhibition post synaptique directe
115
Inhibition post synaptique
116
b- inhibition post synaptique indirecte
117
PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
NERVEUSE: LES SYNAPSES
I. Définition
II. Les différents types de synapses
III. Les synapses du SNA : ganglion sympathique
118
2- inhibition pré synaptique
Par l’intervention d'un processus qui réduit la quantité de neurotransmetteur
libérée par la terminaison présynaptique d'une synapse excitatrice.
120
PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
NERVEUSE: LES SYNAPSES
I. Définition
V. Jonction neuromusculaire
121
V- Jonction neuromusculaire
1- description:
• Synapse simple
122
123
- Plaque motrice : zone de contact entre la fibre nerveuse et la fibre
musculaire, elle est riche en noyaux, mitochondries et comporte de
nombreux plis constituant l’ appareil sous neural. Chez les
mammifères il existe une seule plaque motrice/fibre musculaire
124
2- fonctionnement de la jonction neuromusculaire
Pathologie :
La myasthénie est une maladie autoimmune, qui se manifeste par une
fatigabilité anormale à l'effort. Elle se caractérise par une diminution
du nombre de récepteurs post-synaptiques à l'acétylcholine liée à
l’existence d’anticorps anti-récepteurs à l’ACH. La myasthénie
primitive se caractérise, elle, par déficit congénital en Ach
126
PRINCIPES DE LA COMMUNICATION
NERVEUSE: LES SYNAPSES
I. Définition
V. Jonction neuromusculaire
127
VII. Les neuromédiateurs
128
Les principaux neuromédiateurs du système nerveux : (voir tableau) :
Neurotransmetteur Récepteurs Fonction physio
GABAB 129
Monoamines
Dopamine (DA) D1A, D1B, D2, D3, D4 Contrôle motricité,
motivation, récompense
131
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
1. base anatomique des récepteurs
2. bases fonctionnelles
IV. Le codage de la durée du stimulus
1. les récepteurs à adaptation nulle ou lente
2. les récepteurs à adaptation rapide
3. les récepteurs d'abord phasiques puis toniques
V. Etude des nocicepteurs
VI. Les mécanorécepteurs musculaires
VII- Les récepteurs vestibulaires
132
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
1. base anatomique des récepteurs
2. bases fonctionnelles
IV. Le codage de la durée du stimulus
1. les récepteurs à adaptation nulle ou lente : R toniques
2. les récepteurs à adaptation rapide : R cinétiques ou phasiques
3. les récepteurs d'abord phasiques puis toniques
134
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
1. base anatomique des récepteurs
2. bases fonctionnelles
IV. Le codage de la durée du stimulus
1. les récepteurs à adaptation nulle ou lente : R toniques
2. les récepteurs à adaptation rapide : R cinétiques ou phasiques
3. les récepteurs d'abord phasiques puis toniques
138
Récepteur de la douleur Mécanorécepteur
de type I ou disque de Corpuscule
Merkel Tactile de Meissner
épiderme
derme
Mécanorécepteur
de type II ou corpuscule de
Rufini Corpuscule lamellaire
De Pacini
139
Les différents récepteurs cutanés
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
1. bases anatomiques des récepteurs
2. bases fonctionnelles
IV. Le codage de la durée du stimulus
1. les récepteurs à adaptation nulle ou lente : R toniques
2. les récepteurs à adaptation rapide : R cinétiques ou phasiques
3. les récepteurs d'abord phasiques puis toniques
141
a- Le site transducteur (T)
Le stimulus en agissant sur le récepteur crée une variation de
potentiel membranaire : potentiel de récepteur (PR) pouvant être
une dépolarisation ou hyperpolarisation dont le décours et
l'amplitude sont fonctions des variables du stimulus (intensité, ..).
b- Le site générateur
C’est un site membranaire plus ou moins éloigné du site
transducteur où le PR y produit 1 dépolarisation secondaire
appelée potentiel générateur PG qui génère des PA dès qu’il atteint
un seuil critique
142
c- Les potentiels récepteur et générateur
récepteur.
143
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
144
IV. LE CODAGE DE LA DURÉE DU STIMULUS
1. Notion d’adaptation:
145
146
2- les récepteurs à adaptation nulle ou lente : R toniques
Ex: R liés à la douleur, à la position du corps. Ils sont importants dans la
communication des renseignements qui concernent les condition stables du
corps. Ce sont des récepteurs toniques ou statiques.
147
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
IV. Le codage de la durée du stimulus
V. Etude des nocicepteurs
A. Définitions
B. Mécanisme d’activation des nocicepteurs
C. Voie sensorielle de la nociception
D. Contrôle segmentaire ou Gate Control
E. Contrôle supra-segmentaire de la douleur
VI. Les mécanorécepteurs musculaires
VII- Les récepteurs vestibulaires
148
V . ETUDE DES NOCICEPTEURS
A. Définitions:
1. Définition de la Douleur :
"Sensation désagréable et une expérience émotionnelle en réponse
à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans des
termes évoquant une telle lésion".
D’après l’Association Internationale pour l’Etude de la Douleur
un stimulus est dit nociceptif lorsqu'il est capable de produire une
lésion tissulaire.
2- Nocicepteur
Récepteur préférentiellement sensible à un stimulus nociceptif : Ce
sont en général des terminaisons nerveuses libres.
149
nociception
Manifestations nerveuses
liées à un stimulus Cortex sensoriels douleur
nocicepteur primaires
apprentissage
Thalamus
Tronc cérébral
Neurones
Contrôles
nocicepteur Sensoriels
descendants
primaires
Moelle épinière
Manifestations motrices
Réflexe d’évitement Végétatives réflexes
150
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
IV. Le codage de la durée du stimulus
V. Etude des nocicepteurs
A. Définitions
B. Mécanisme d’activation des nocicepteurs
C. Voie sensorielle de la nociception
D. Contrôle segmentaire ou Gate Control
E. Contrôle supra-segmentaire de la douleur
VI. Les mécanorécepteurs musculaires
VII- Les récepteurs vestibulaires
151
B. Mécanisme d’activation des nocicepteurs
On distingue :
ostéoarticulaire, musculo-tendineuse…)
substance P (SP).
152
La SP stimule au niveau de multiples cibles (capillaires,
153
1 : conduction normale
de l’influx nerveux 1
2 : réflexe d’axone
*substance P:
neuropeptide algogène
présent dans le ganglion
rachidien.
155
C. Voie sensorielle de la nociception
voie spino-thalamique cortex
3
2
1
156
1- les types de fibres sensitives nociceptives
les fibres Aδ (v = 4-30 m/s)
. Faiblement myélinisées
. 1 – 5 µm de diamètre
. Douleur rapide localisée type piqûre
158
D. Contrôle segmentaire ou « Gate control »:
159
•La stimulation électrique des fibres cutanées myélinisées de gros
161
Figure 4: schéma des voies du contrôle segmentaire de la douleur
162
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
IV. Le codage de la durée du stimulus
V. Etude des nocicepteurs
A. Définitions
B. Mécanisme d’activation des nocicepteurs
C. Voie sensorielle de la nociception
D. Contrôle segmentaire ou Gate Control
E. Contrôle supra-segmentaire de la douleur
VI. Les mécanorécepteurs musculaires
VII- Les récepteurs vestibulaires
163
E. Contrôle supra segmentaire de la douleur
Origine: Dans le tronc cérébral
La substance réticulée du TC possède plusieurs systèmes
dont un qui est sérotoninergique: le noyau du raphé
enképhalines
164
•Une stimulation centrale portée au niveau de la SGPA*
(mésencéphale) ou dans le noyau raphé (bulbe) diminue la
réponse des neurones spino-thalamiques à une stimulation
nociceptive.
sérotonine
Contrôle
supra-segmentaire
de la douleur Moelle épinière
Enképhalines
Analgésie: blocage de la
transmission de la douleur
166
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
IV. Le codage de la durée du stimulus
V. Etude des nocicepteurs
VI- Les récepteurs vestibulaires
A. Les organes otolithiques
1. structure de l’épithélium sensoriel : la macule
2. mise en jeu des organes otolithiques
VII. Les mécanorécepteurs musculaires
167
168
Labyrinthe osseux
(périlymphe)
Labyrinthe membraneux
antérieur (endolymphe)
Ampoule du canal semi circulaire
Canaux
Semi postérieur
circulaire
latéral
utricule saccule
cochlée
vestibule
Canal cochléaire
Ampoule du canal
semi circulaire
L’oreille interne
169
170
Les organes otolithiques:
L’oreille interne ou labyrinthe est formée d’un système complexe de canaux. Elle
comporte trois canaux semi-circulaires, le vestibule, et la cochlée (récepteurs de
l’audition).
Les récepteurs de l’équilibre forment l’appareil vestibulaire et les récepteurs
vestibulaires sont de deux types: les organes otolithiques et les organes
ampullaires.
171
1- structure des organes otolithiques :
Les organes otolithiques renferment le
saccule et l’utricule :
- saccule: sac ovoïde dont la paroi interne
verticale est recouverte d’un épithélium
sensoriel: la macule sacculaire
- utricule: sac ovoïde dont la paroi interne
horizontale est recouverte d’un épithélium
sensoriel: la macule utriculaire
172
Otolithes
Membrane otolithique
Kinocil
Cellules ciliées
Cellule de soutien
Membrane basale
Nerf vestibulaire
Epithélium sensoriel : Organisation des macules sacculaire et utriculaire
173
2- Structure de l’épithélium sensoriel : la macule
177
Capsule
178
● Le FNM possède deux régions :
• Une région centrale non-contractile
• 2 régions polaires contractiles
• Innervation sensitive du FNM
179
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
IV. Le codage de la durée du stimulus
180
2- Mise en jeu du fuseau neuromusculaire
Tout mouvement qui va augmenter la longueur du muscle, va
également étirer le centre des fibres intrafusales. Cet étirement stimule
les fibres sensitives afférentes (Ia) qui transmettent des influx nerveux
à la moelle épinière. Ces influx déclenchent des potentiels d'action
post-synaptiques au niveau des motoneurones alpha. Il en résulte une
contraction musculaire réflexe, ce qui prévient les déchirures liées à
l’allongement du muscle par ce réflexe d’étirement.
181
182
PLAN
I. Généralités
II. Classement des récepteurs selon leur stimulus spécifique
III. Propriétés générales des systèmes sensoriels
IV. Le codage de la durée du stimulus
185
CHAPITRE 5
LES REFLEXES SPINAUX OU
MEDULLAIRES
186
LES REFLEXES SPINAUX OU MEDULLAIRES
187
LES REFLEXES SPINAUX OU MEDULLAIRES
188
189
190
I. Organisation anatomique de la moelle épinière
A. Moelle épinière
La moelle épinière est un cordon blanc de 1 cm de diam et de 50 cm
de longueur, et se termine au niveau de L2. De la ME émergent 31
paires de nerfs rachidiens. En coupe transversale la ME montre au
centre la substance grise, en forme de H et en périphérie, la
substance blanche.
La substance blanche renferme les prolongements myélinisés des
neurones. La substance grise renferme les corps cellulaires des
neurones et les interneurones.
191
B. Les neurones de la moelle épinière :
1. Les motoneurones
192
motoneurones alpha et gamma
193
a- Les motoneurones α (alpha)
Cellules multipolaires et de grande taille (30 à 70 µ x 100 µ)
et à grande vitesse de conduction V = 60m/s. les
motoneurones alpha qui innervent un même muscle sont
regroupés constituant les noyaux moteurs.
b- Les motoneurones gamma
Neurone fusimoteur, leur axone a un diamètre inférieur à
celui du motoneurone alpha : 5 à 6µ, v = 30m/s. Ils innervent
les myofibrilles du fuseau neuromoteur (FNM) et règlent la
sensibilité des récepteurs intrafusoriaux.
194
2. Les interneurones
interneurone
Motoneurones
Cellule de Renshaw
(IN)
195
Cellules de petite taille. Leur nombre est 30 fois supérieur à celui des
motoneurones alpha. Ils sont très excitables et reçoivent les signaux
moteurs et sensitifs.
La cellule de Renshaw est un interneurone inhibiteur qui contrôle la
fréquence de décharge des motoneurones alpha.
La strychnine, la toxine du tétanos inhibe cette auto régulation et
entraine des convulsions tonico-cloniques (contractions musculaires
rapides, produisant de grands mouvements).
196
LES REFLEXES SPINAUX OU MEDULLAIRES
197
II. Fonctions de la ME
La moelle épinière a deux fonctions principales:
• Acheminer les influx afférents et efférents entre le SNC et le
reste du corps
• et produire des réflexes médullaires.
En plus de son rôle dans le contrôle de la DLR
Il existe deux sortes de réflexes:
- Réflexes somatiques ou spinaux activant des muscles
squelettiques.
- Réflexes autonomes ou viscéraux activant des effecteurs
viscéraux (muscles lisses, cardiaque, glandes).
198
LES REFLEXES SPINAUX OU MEDULLAIRES
199
III. Etudes des Réflexes somatiques
A. Définitions
1- définition du réflexe
201
Moelle
épinière
202
Un réflexe peut être
Monosynaptique, ne comporte que 2 neurones
Polysynaptique, fait intervenir des interneurones
203
LES REFLEXES SPINAUX OU MEDULLAIRES
204
B- Etude du réflexe myotatique:
205
206
2. Distribution et rôle du réflexe myotatique
Le réflexe myotatique existe au niveau de tous les muscles de
moelle épinière.
207
3- Application clinique: Le réflexe rotulien
La percussion du tendon rotulien
avec un marteau à réflexes étire
dans un premier temps le muscle
quadriceps ; puis stimule les FNM
ce qui provoque la contraction
réflexe du muscle quadriceps.
209
C- Les réflexes associés au réflexe myotatique
1- Réflexe de facilitation des synergistes
Les muscles synergistes sont des muscles qui ont la même
action que celle des muscles homonymes.
Les axones des fibres Ia émettent des collatérales qui vont faire
synapse avec les motoneurones α des muscles synergistes.
La stimulation des fibres Ia active les motoneurones α des
synergistes.
Leur potentiel de membrane augmente suffisamment pour
entraîner un PPSE mais pas assez pour engendrer un PA.
Le muscle synergiste ne se contracte pas mais devient plus
excitable.
210
ME
Neurone Ia
211
LES REFLEXES SPINAUX OU MEDULLAIRES
212
2- Les réflexes d’inhibition des antagonistes
Dans le réflexe myotatique, la stimulation des fibres Ia active,
par l’intermédiaire d’ une de ses collatérales, des interneurones
inhibiteurs qui inhibent les motoneurones alpha des muscles
antgonites. Le rôle de ce réflexe est de supprimer l’opposition
fonctionnelle des muscles fléchisseurs et extenseurs entre eux.
ME
Neurone Ia (FNM du muscle étiré
213
réflexes d’inhibition des antagonistes
214
LES REFLEXES SPINAUX OU MEDULLAIRES
215
D. Le réflexe myotatique inverse
1- Rôle du réflexe myotatique inverse
Ce réflexe traduit le relâchement et l’allongement du muscle en
réaction à sa contraction. ll est mis en jeu par les récepteurs
sensoriels proprioceptifs situés dans les tendons appelés les
organes tendineux de Golgi (OTG).
Il joue un rôle protecteur pour l'appareil locomoteur et plus
particulièrement lorsque le mouvement atteint les limites
mécaniques de l'articulation, évitant ainsi l’arrachement tendineux
et la déchirure ligamentaire et permet l’exécution harmonieuse
d’un programme moteur comme la marche.
216
.
FNM et les fibres musculaires
ordinaires sont parallèles :
FNM renseigne sur la longueur
du muscle.
OTG sont en série avec les fibres
musculaires et renseignent le
SN sur la tension du muscle et
sur sa force de contraction.
217
2.Mise en jeu du réflexe myotatique inverse
Dans le cas de port d’une charge trop lourde, la contraction du
muscle actif stimule l’OTG en série avec lui. Ce dernier, envoie un
signal afférent, via les fibres Ib. Au niveau de la ME, les fibres Ib
stimulent un interneurone inhibiteur des motoneurones alpha du
muscle en activité provoquant son relâchement, et stimulent les
motoneurones alpha du muscle antagoniste produisant sa
contraction.
218
219
LES REFLEXES SPINAUX OU MEDULLAIRES
220
E. Réflexes extéroceptifs à point de départ cutané
1. Réflexe ipsilatéral de flexion
221
2. Le réflexe d’extension croisée
222
223
LES REFLEXES SPINAUX OU MEDULLAIRES
224
IV. Contrôle supraspinal des réflexes
225
Exploration clinique des réflexes
Type de réflexe Centre nerveux résultats
exploré
Réflexe bicipital C5, C6 contraction du
biceps et flexion
du coude.
226
Type de réflexe Centre nerveux résultats
exploré
Réflexe rotulien L3, L4 Contraction du
quadriceps et
extension du
genou
227
CHAPITRE 6
PHYSIOLOGIE
DU MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE:
TISSU EXCITABLE
228
Le muscle striée squelettique : tissu excitable
I. Structure
A. la fibre musculaire
B. l’ultrastructure
C. le sarcomère
D. le système tubulaire
II. Réponse musculaire à l’excitation
A. Couplage excitation-contraction
B. Les différents types de contractions musculaires
C. Effets de la sommation des secousses musculaires
D. Relation Tension-Longueur
E. Relation Force-vitesse
229
Le muscle striée squelettique : tissu excitable
I. Structure
A. la fibre musculaire
B. l’ultrastructure
C. le sarcomère
D. le système tubulaire
III. Réponse musculaire à l’excitation
A. Couplage excitation-contraction
B. Les différents types de contractions musculaires
C. Effets de la sommation des secousses musculaires
D. Relation Tension-Longueur
E. Relation Force-vitesse
230
I. . Structure
Le muscle strié squelettique est l'organe effecteur de la motricité somatique, qui regroupe
l'ensemble des fonctions permettant à un organisme de se déplacer ou d'interagir avec son
milieu en mobilisant les pièces de son squelette. Il ya environ 600 muscles squelettiques
dans l’organisme.
Muscle squelettique constitué de quelques dizaines à quelques milliers de fibres
musculaires, de 10 à 100 µm de diamètre et de plusieurs centimètres de longueur.
231
Fig 1 : structure du muscle squelettique
232
Le muscle striée squelettique : tissu excitable
I. Structure
A. la fibre musculaire
B. l’ultrastructure
C. le sarcomère
D. le système tubulaire
III. Réponse musculaire à l’excitation
A. Couplage excitation-contraction
B. Les différents types de contractions musculaires
C. Effets de la sommation des secousses musculaires
D. Relation Tension-Longueur
E. Relation Force-vitesse
233
Fig 2 : structure des fibres musculaires squelettiques 234
A- la fibre musculaire:
235
Le muscle striée squelettique : tissu excitable
I. Structure
A. la fibre musculaire
B. l’ultrastructure
C. le sarcomère
D. le système tubulaire
III. Réponse musculaire à l’excitation
A. Couplage excitation-contraction
B. Les différents types de contractions musculaires
C. Effets de la sommation des secousses musculaires
D. Relation Tension-Longueur
E. Relation Force-vitesse
236
237
B- Ultra structure
Bande I Bande A Bande I
strie Z strie Z
Bande H
Actine
Myosine
238
B- Ultra structure
Le muscle strié est dit "strié" en raison de son aspect au microscope optique :
une bande sombre bande A ou anisotrope alterne avec une bande I plus claire
isotrope.
La strie Z :ligne étroite et sombre coupe transversalement chaque bande I
La bande H : zone plus claire, partage la bande A en son milieu.
Cette striation est due à la présence de filaments contractiles d'actine et de
myosine, disposés longitudinalement.
239
Le muscle striée squelettique : tissu excitable
I. Structure
A. la fibre musculaire
B. l’ultrastructure
C. le sarcomère
D. le système tubulaire
III. Réponse musculaire à l’excitation
A. Couplage excitation-contraction
B. Les différents types de contractions musculaires
C. Effets de la sommation des secousses musculaires
D. Relation Tension-Longueur
E. Relation Force-vitesse
240
C- Le sarcomère
241
a. Filaments fins :
- L’actine composés de monomères d'une protéine=
disposés en une double chaîne en hélice
- 2 protéines : la tropomyosine et la troponine.
242
b.Filaments épais :
243
Le muscle striée squelettique : tissu excitable
I. Structure
A. la fibre musculaire
B. l’ultrastructure
C. le sarcomère
D. le système tubulaire
III. Réponse musculaire à l’excitation
A. Couplage excitation-contraction
B. Les différents types de contractions musculaires
C. Effets de la sommation des secousses musculaires
D. Relation Tension-Longueur
E. Relation Force-vitesse
244
D- Rôle du réticulum sarcoplasmique
Tubule T conduisant
Les PA à l’intérieur de la fibre sarcolemme actine myosine
246
II. Réponse musculaire à l’excitation
248
Couplage excitation-contraction
249
- La rigidité cadavérique
Après la mort, [Ca2+] cytosolique augmente par fuite des citernes latérales et
tissus.
250
Le muscle striée squelettique : tissu excitable
I. Structure
A. la fibre musculaire
B. l’ultrastructure
C. le sarcomère
D. le système tubulaire
II. Réponse musculaire à l’excitation
A. Couplage excitation-contraction
B. Les différents types de contractions musculaires
C. Effets de la sommation des secousses musculaires
D. Relation Tension-Longueur
E. Relation Force-vitesse
251
B- Les différents types de contractions
1. La contraction isométrique est une contraction qui crée de la force sans mouvement. Dans
ce cas, le muscle développe une tension, sans se raccourcir, par allongement des tendons. Il y
a formation des ponts actine-myosine mais sans glissement. Ce phénomène est actif et
consomme de l’énergie, c’est le cas du soulèvement d’un objet lourd sans bouger.
252
2. La contraction isotonique :
253
Le muscle striée squelettique : tissu excitable
I. Structure
A. la fibre musculaire
B. l’ultrastructure
C. le sarcomère
D. le système tubulaire
A. Couplage excitation-contraction
254
C. Effets de la sommation des
secousses musculaires
1. Réponse du muscle à une seule
excitation: la secousse musculaire
Un potentiel d’action musculaire génère
caractérisée par :
couplage excitation-contraction,
255
•Une phase de contraction de 25 à
257
si la 2ème stimulation atteint le muscle en phase de contraction
la réponse est 1 seule secousse d'amplitude double de la normale
comme si le muscle a reçu une seule excitation d'intensité double : la
sommation est totale : fusion complète des deux secousses
258
3-3/ Réponse du muscle à une série d’ excitations
rapprochées
3-3-1/ Tétanos
imparfait
stimulation d’un petit nombre d'unités motrices produit une faible force de
contraction musculaire.
261