Cours GESTION BUDGETAIRE ET PREVISIONNELLE PDF
Cours GESTION BUDGETAIRE ET PREVISIONNELLE PDF
Cours GESTION BUDGETAIRE ET PREVISIONNELLE PDF
com
Plan du cours
Chapitre 1 : introduction à la gestion budgétaire
Chapitre 2 : la gestion budgétaire des ventes
Chapitre 3 : la gestion budgétaire de la production
Chapitre 4 : la gestion budgétaire des approvisionnements
Chapitre 5 : la gestion budgétaire des ressources humaines
et des autres charges
Chapitre 6 : les gestion budgétaire des investissements
Chapitre 7 : le budget de trésorerie et les états prévisionnels
Chapitre 1 : introduction à la
gestion budgétaire
Définition et objectifs de la gestion
budgétaire
La procédure budgétaire
La hiérarchie budgétaire
Le cycle budgétaire
Chapitre 2 : la gestion budgétaire des
ventes
Le programme de production
la budgétisation de la production
Chapitre 4 : la gestion budgétaire des
approvisionnements
Le plan de financement
Chapitre 7 : le budget de trésorerie et
les états de synthèse prévisionnels
Le budget de trésorerie
établir des
prévisions et
comparer aux
résultats.
3. Définition
technique de gestion
pour définir à l'entreprise
des objectif et les
moyens nécessaires.
4. Définition
Définition de synthèse
.
Budget :
Budgétisation : définition
des objectifs et des moyens
propres à les atteindre.
5. Terminologie
Prévision
Ecart
la différence entre la
réalisation et la prévision.
5. Terminologie
Entreprises Entreprises
industrielles commerciales
1. Budget des ventes. 1. Budget commercial.
2. Budget de 2. Budget des achats.
production.
3. Budget des 3. Budget des charges.
approvisionnements.
4. Budget des charges. 4. Budget des investissements.
5. Budget des 5. Budget de trésorerie.
investissements.
6. Budget de trésorerie
Chapitre 2 :
système budgétaire
PLAN DU COURS
01
02
03
système budgétaire
Le système budgétaire est un
instrument du contrôle de gestion,
il est constitué par les différents
programmes d'actions ou budgets
établis en termes de quantités, de
valeurs et de délais.
41
SYSTÈME BUDGÉTAIRE.
Les phases du système budgétaire.
Prévision
Budgétisation
Contrôle
A/ la prévision
Elle s’appuie sur des données internes (capacité,
rendement) et externe (marché, prix des
matières…)
Elle nécessite l’étude des données antérieures à
des fins d’extrapolation, et l’étude de nouvelles
hypothèses (mise en œuvre d’outils
mathématiques de gestion)
SYSTÈME BUDGÉTAIRE
1. les phases du système budgétaire
B/ budgétisation
Les budgets se présente sous la forme de tableaux
de chiffres. Ils sont établis selon le cadre
organisationnel de l’entreprise. (Centres de coûts,
de recettes, de profit, d’investissement). Ils
traduisent l’engagement de chaque responsable
devant la direction de l’entreprise.
La période budgétaire est généralement de 6 mois
à un an au plus tard. Un découpage en périodes
plus courtes est souvent opéré.
SYSTÈME BUDGÉTAIRE
1. les phases du système budgétaire
C/ le contrôle
il s’agit :de dégager des écarts prévisions –
réalisations
d’utiliser ces connaissances pour corriger la gestion et
éventuellement ajuster les prévisions antérieures.
De dégager des responsabilités, ce qui entraine les
nécessités suivantes : - associer les responsables aux
prévisions - vérifier l’adéquation des moyens accordés -
obtenir l’adhésion des hommes
- adapter le cadre de l’étude à la structure par fonctions
de l’entreprise.
45
SYSTÈME BUDGÉTAIRE
Prévoir
Contrôler Décider
Exécuter Programmer
LES ÉTAPES DE LA PROCÉDURE BUDGÉTAIRE
52
3.Classification des budgets
Budgets
Budget des
approvisionnements
Bilan prévisionnel
Budget des charges
4. HIÉRARCHIE ET INTERDÉPENDANCE
List //
DES BUDGETS
54
4. Hiérarchie et interdépendance des budgets
60
List // Section 1 : La prévision des ventes
61
Objectif à atteindre
Prévision des ventes :
en volume : c'est le programme des ventes
et en valeur : c'est le budget des ventes
prévision des frais commerciaux associés aux ventes.
x xy y n
x y nx y
a i 1 i i
n
a i 1
x
i1
x 2
ou
i
x
n
2
n x 2
i 1
b y ax
méthodes quantitatives
1.1- La prévision fondée sur l’hypothèse d’une tendance linéaire
des ventes : L'ajustement linéaire par la méthode des moindres
carrés:
Exercice
xi yi
1 300
2 330
3 320
4 315
5 355
6 370
Yi b x a
Donc, les deux premières colonnes préparatoires aux calculs seront :
xi Yi = Log yi
1 6,875
2 26,96
3 77,11
4 190,625
5 455
6 1016,66
1500
1000
500
0
0 5 10 15
Tri me stre s
Exemple
Les ventes aux particuliers de la société
Amjeune sont ainsi détaillées sur les trois
dernières années :
T1 T2 T3 T4
T1 T2 T3 T4
N-2 140 160 210 150
N-1 180 200 250 190
N 220 240 290 230
Exercice
Les ventes trimestrielles du produit A sont les
suivantes au cours des 4 derniers exercices :
N-3 N-2 N-1 N
T1 524 532 556 660
T2 378 418 426 482
T3 354 378 394 434
T4 636 692 716 724
400
350
300
250 Série1
200
150
100
1 2 3 4
50 5 6 7
8 9 10
11 12
0
Budget des ventes : Méthode des
coefficients saisonniers:Modèle additif
1ère étape : Effectuer une représentation graphique de la série chronologique
2ème étape : Rechercher la tendance générale des ventes passées y’i = ax + b
par ajustement linéaire. Le coefficient de corrélation sera très faible puisqu’il
existe des variations saisonnières.
3ème étape : Remplacer toutes les périodes passées yi dans la droite de
régression pour rechercher les valeurs ajustées par la droite y’i.
4ème étape : Déterminer les coefficients saisonniers :
C= yi - y’i
5ème étape : Déterminer les ventes ajustées prévisionnelles à l’aide de la
droite de tendance
y’i = ax + b
6ème étape : « Re-saisonnaliser » les ventes ajustées prévisionnelles par les
coefficients saisonniers correspondant (qui est la moyenne des coefficients
saisonniers de la période) afin de déterminer les ventes futures : yi = y’i +
CSi
Budget des ventes : Méthode des
coefficients saisonniers:Modèle additif
Exemple
Tr 1 Tr 2 Tr 3 Tr 4
500
450
400
350
300
Série1
250
200
150
100
50
0 1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11
12
Budget des ventes : Méthode des coefficients
saisonniers:Modèle multiplicatif
La méthode consiste à :
déterminer la droite des moindres carrés qui ajuste la série
chronologique, soit en utilisant directement les données,
soit en ayant établi une nouvelle série à partir des MMC de
rang n ;
calculer les valeurs ajustées correspondantes aux valeurs
observées ;
rapporter les valeurs observées aux valeurs ajustées et
obtenir ainsi les indices saisonniers ;
calculer les coefficients saisonniers en faisant la moyenne
des indices saisonniers pour la période choisie.
Remarque
L’étude des séries chronologiques reposant
sur les méthodes décrites ci-dessus suppose
que :
les années à venir connaîtront la même tendance
générale que les années passées ;
le poids des observations est le même quelle que
soit leur ancienneté ;
l’environnement est relativement stable.
D’où le recours par certains gestionnaires à
une autre méthode : le lissage exponentiel.
D- le lissage exponentiel
Cette méthode se base aussi sur la moyenne des observations
passées mais en les pondérant.
r=
Cov(x,y)
σ(x)x σ(y)
Une bonne corrélation linéaire commence à r = 0,8.
si des doutes persistent, il faut calculer, pour chaque fonction
d’ajustement retenue, la somme des carrés des résidus définie comme
suit :
Σ (yi – yi’)2
Et choisir la fonction pour laquelle cette expression est minimum.
III- le budget général des ventes
La budgétisation des ventes doit être aussi fine que possible en vue
d’obtenir des prévisions selon différents critères : chronologique ;
géographique ; par type de clientèle ; par canaux de distribution.
Budget des ventes
Vendeur A Vendeur B
Produit X
Produit Y
Produit Z
III- le budget général des ventes
a. Budgétisation des ventes
exemple
Soit les prévisions des ventes de trois produits A,B et C établis par une
entreprise au Maroc et en étranger.
Les ventes au Maroc :
Travail à faire :
Présenter le Budget des ventes par produit.
Présenter le Budget des ventes par périodes.
Présenter le Budget des ventes par produit et par période en un seul
document.
III- budget des ventes par produit
a. Budgétisation des ventes
Par produit
produit A trimestre1 trimestre2 trimestre3 trimestre4 TOT R
M 700 800 1000 900 3400
E 400 500 700 600 2200
TOT S 1100 1300 1700 1500 5600
Par trimestre
trimestre1 M E TOT Pdt trimestre2 M E TOT Pdt
A 700 800 1000 900 400 500 700 600 1100 1300 1700 1500 5600
B 1200 1500 1600 1400 700 900 1000 1400 1900 2400 2600 2800 9700
C 3800 4500 5400 4600 2000 2600 3300 4600 5800 7100 8700 9200 30800
TOT S 5700 6800 8000 6900 3100 4000 5000 6600 8800 10800 13000 13500 46100
Formulation et synthèse :
quantités prix Chiffre d'affaires
réelle QR PR CAR
prévue QP PP CAP
Ecart sur quantité MO = (quantité réelle MO – quantité préétablie MO) x Cout Budgété
Q pMO UOMO xQR
Ecart du cout global = (Cout réel unitaire – Cout budgété unitaire) x quantités réelles
Formulation et synthèse :
quantités Cout
réelle QR CR
prévue QP CP
L’écart sur volume regroupe deux aspects dont l’évolution peut être contradictoire:
l’augmentation des ventes peut provenir d’une meilleure implantation sur le
marché mais elle peut être réalisée sans respecter la composition des ventes
prévues. D’où la nécessité de décomposer l’écart sur volume.
Un chiffre d'affaire est constitué de deux composantes : prix et quantité dont les
influences doivent être analysés, c'est l'objet de la décomposition de premier
niveau.
III- le budget des ventes
L’analyse de l’écart sur chiffre d’affaire
Décomposition de l’écart sur volume
Ecart sur volume Ecart sur volume global (1) Ecart sur compositio n des ventes (2)
162 767 - 102765
60002
(1). Ecart sur volume global ( Qté réelle – Qté budgétée ) * Prix moyen budgété
(8500 – 7400) * 147,97 162 767 (Favorable )
COUT REE DE LA
ecart FAV
PRODUCTION cout péetabli ecart DFV
Mousse polyester 18288 7x102x25=17850 438
Tissu Kevlar 71340 4x102x148=60384 10956
Fibre de verre 17360 8x102x21=17136 224
Resine polyster 8888 4x102x44=2244 728
Gel coat 2288 0,5x102x44=2244 44
peinture décorative 760 0,1x102x76=775,20 15,2
MO decoupe confection 37800 16x102x20=32640 5160
MO peinture 5850 3x102x18=5508 342
162574 144697,2 17892 15,2
2. Calculez l’écart sur volume de production de cet atelier pour Novembre
Volume réel : 102
Volume prévu : 108
Ecart sur volume : – 6 x 1 418,60 (Cout budgeté unitaire) = – 8 511,60
III- le budget des ventes
exercices sur l’analyse de l’écart
3. Analyse les écarts
Quantités Cout
Qté réelle Cout réel écart Ecart sur
adaptées budgeté Ecart total
consommé Unitaire global Volume
au CPU Unitaire
410m² 174dh 408m² 148dh 10956
410m² 174dh 148dh 10660
410m² 408m² 148dh 296
analyse écart/tissu Kevlar
coût réel 71 340 et coût préétabli 60 384
(410m² * 174 ) - (408 m² * 148 ) 10 956 défavorable
Écart sur coût (174 – 148 ) * 410m² 10660 défavorable
Écart sur quantité (410 m² – (4 m² x 102)) x 148 296 défavorable
III- le budget des ventes
exercices sur l’analyse de l’écart
Écart sur Main d’oeuvre découpe confection
Ecart total quantité réel * MO réel * CUR - quantité réel * MO prevu * CUP
(MO réel * CUR - MO prevu * CUP) * quantité réel
(17.64 * 21 - 16 * 20) *102
37 800 - 32 640 5 160 (défavorable)
Écart sur coût : (21 – 20) *1 800 1 800 défavorable
Écart sur quantité : (1800 – (102 x 16)) 20 3 360 défavorable
III- le budget des ventes
exercices sur l’analyse de l’écart
a. l’écart sur CA
Ecart sur CA CA réel - CA budgété (prévu) 1799 x102 - 1660 x108 4218
L' écart total peut être divisé en :
Ecart sur prix (prix réel - prix budgété) * Quantité réelle
(1799 - 1660) x 102 14178
Ecart sur Volume (Quantité réelle - Quantité budgété) * Prix budgété
(102 - 108)x1660 - 9960
Ecart sur CA E/prix E/ Volume 14178 – 9960 4218
b - l’ écart sur marge totale sur les cout preetablis, puis décomposez cet écart en deux sous écarts?
Écarts total de marge (E/M) MR - MP
E/M (Pr ix réel - Cout Unitaire Budgeté) * Qr - ( Pix Budgeté - Cout Unita ire Budgeté) * Qb
(1 799 – 1 418,60) x 102 - (1 660 – 1 418,60) x 108
12729,6 favorable
( NUMOB * CUB ) 144697,2
Cout Unitaire Budgeté 1 418,60
Qréel 102
Écart sur volume (Qr - Qb)( Pr ix réel - Cout Unita ire Budgeté)
(102 – 108) (1 660 – 1 418,60) - 1448,4 défavorable
Écart sur marge unitaire (380,40 - 241,40 ) x 102 14178 favorable
La gestion budgétaire
de la production
Démarche à suivre
Programme de production
Budget de production
Démarche à suivre
Établir le programme directeur de production:
programmation linéaire et gestion des goulots
d'étranglement
La programmation linéaire
3. Rechercher l’optimum
exemple
Un atelier fabrique 2 modèles X et Y, le produit X ne peut être vendu à plus de 400 exemplaires,
le produit Y ne peut être vendu à plus de 600 exemplaires. Pour fabriquer X il faut 3 heures de
main d’œuvre, et 2 heures pour Y, en sachant que l’entreprise ne dispose que de 1800 heures de
main d’œuvre.
La marge sur coût variable réalisée sur la vente d’un X est de 30 €, de la vente d’un Y est de 50 €.
Question
Quelle est la combinaison productive qui permet de maximiser la marge sur coût variable ?
La définition du programme linéaire est la suivante :
Contraintes techniques : la production d’un X consomme 3 heures de main d’œuvre, la
production d’un Y consomme 2 heures. La capacité de cet atelier est limité à 1 800 heures d’où
inéquation suivante : 3x + 2y ≤ 1 800,
Contraintes de marché : il n’est pas possible de vendre pour le produit X plus de 400 unités et
pour le produit Y plus de 600 unités d’où les inéquations suivantes :
x ≤ 400 et y ≤ 600,
Contraintes logiques : les quantités produites ne peuvent pas être négatives d’où les
inéquations suivantes : x ≥ 0 et y ≥ 0,
Fonction économique à maximiser : MAX B = 30x + 50y c’est l’objectif à atteindre.
La fonction économique
Exemple :Une entreprise fabrique deux
types de pièces, A et B, chacune dégageant
respectivement une marge sur cout variable
(M/CV) unitaire de 950 et 600 dhs. Si X1
exprime les quantités produites et vendues
de pièces A et X2 celles de pièces B, la
fonction économique serait :
et X1≥0 et X2 ≥0
Les méthodes de résolution
Résolution graphique
Méthode énumérative
Algorithme du simplexe
La résolution graphique
Il faut :
1. construire un repère cartésien représentant
l’ensemble des solutions possibles
160
140
120
100
Montage
A B
X2
80
Découpe
60
C X2
40 Zone d’acceptabilité
20 ABCD
D
0
0 20 40 60 80 100 120
X1
optimisation
Z = 950 X1 + 600 X2
tracer la droite représentant la fonction d’optimisation, ensuite faire glisser la droite la plus loin
possible de l’origine par des translations parallèles jusqu’à obtention du dernier point
d’intersection avec l’ensemble des solutions réalisables.
160
140
Montage
120
100
Découpe
80
X2
60
C X2
40
20
0 Fonction
économique
0 20 40 60 80 100 120
X1
4X1+3X2 400
Contraintes de marché
Le marché du produit A est évalué à 70 unités
soit X1 70
Remarque: on rajoute toujours les contraintes
implicites relatives aux quantités qui doivent être
positives:
X1≥0 et X2 ≥0
Quantités produites
heure Marge sur Cout V Marge sur Q optimale à
Cout V horaire produire
X1 4 950 237,5 70
X2 3 600 200 40
Cd 400
4X1+3X2 400h
X1 70 unité pdte
70 x 4=280h
120/3=40 (unité de X2)
•90500 = 950x70+600x40
Application 1
3 produits X, Y et Z doivent être usinés dans 2 ateliers A1 et A2. le
temps (exprimé en h) nécessaire à l'usinage de chacun d'eux dans les
ateliers est le suivant :
X Y Z
A1 1 3 2
A2 1 2 5
Les temps de chargement de chacun des postes de travail sont de
2000 h par an dans l'atelier A1 et de 2100 h dans l'atelier A2. Il faut
compter 10% pour les temps de réglage et de changement d'outil
pendant lesquels les machines ne sont pas en état de marche.
Le nombre maximum de postes utilisables est de 20 pour A1 et 18 pour
A2.
Le budget des ventes prévoit 7000X, 6000Y et 4000Z
Les M/CV unitaires respectives de X, Y et Z sont de : 150, 320 et 400
Ajustement :
Calcul de capacité
X1= 0.41*34020 = 13948h
X2= 0.35*34020 = 11907h
X3 = 0.24 * 34020 = 8165h
X1 =6106
X2= 5234
X3= 3489
correction
Ajustement
28786 34020
Capacités disponibles 36000 34020
Excédent de capacité 7214 heures 0
Taux de chargement 80% 100%
Goulot d'étranglement et choix
des produits :
Les programmes précédents ont été obtenus sans référence aux coûts et
aux marges générées par produits. La gestion optimale d'un goulot
d'étranglement ne peut s'effectuer hors des éléments de prix.
Suite de l'exemple : le contrôleur de gestion vous fournit les
renseignements suivants :
Il vous demande d'établir le programme de production qui génère la plus
grande marge totale.
X Y Z
Ordre de fabrication 2 1 3
II- Budget de production
Calculer les besoins en composants et en
charges : le Management des Ressources de
Production
.
Le plan industriel et commercial
Son objectif est de définir l'activité de l'entreprise par familles de
produits de façon à réaliser l'adéquation entre la charge induite par les
besoins commerciaux et la capacité de l'entreprise ;
Il formalise l'échéancier des ventes, des stocks et de la production
pour une période qui varie en fonction du cycle de production (Les
délais concernés sont le mois et même le trimestre) ;
Il s'appuie sur la relation :
Production prévisionnelle = ventes prévisionnelles + niveau de stock
désiré - niveau de stock actuel ;
Le plan industriel et commercial est établi conjointement par les
directions commerciale, industrielle et logistique, c'est un plan
stratégique pour l'entreprise.
Le plan industriel et commercial
Exemple de PIC pour une famille de produits, l'unité étant le K€ :
Calcul du stock au mois de mars (fin mars les valeurs de production et de vente sont connues).
stock février = stock janvier + production février– ventes février
=460 + 980-1020 = 420
stock mars = stock fév. + production mars – ventes mars
=420 + 980-1020 = 380
Si par exemple, l'objectif est de ne pas descendre en dessous d'un seuil de sécurité de 500 K€, il faudra
fixer des objectifs de production pour les mois suivants de façon à obtenir ce stock de sécurité.
Mais pour que le PIC que l'on s'est fixé soit réaliste, il faut qu'il y ait équilibre entre charge et capacité ; si
c'est le cas comme pour l'exemple précédent, il faudra augmenter la production pour conserver l'objectif
de stock.
Il faut vérifier que la capacité de l'entreprise est suffisante.
Plan Directeur de Production
Semaines 1 2 3 4 5 6
Prévisions de ventes 20 30 40 40 30 50
Commandes fermes 45 20 5
Semaines 1 2 3 4 5 6
Prévisions de ventes 20 30 40 40 30 50
Commandes fermes 45 20 5
prévisionnel disponible= 140 60 10 65 25 95 45
PDP fin 100 100
PDP debut 100 100
Le programme directeur de
production
Explication du tableau :
• Il démarre à la date du jour
• Il nous reste un stock de départ de 140 mais comme il existe un stock de
sécurité de 15, le stock disponible est donc de 125
• Pour obtenir le prévisionnel en fin de période 1 :
125 – 20 (prévisions de vente) – 45 (commandes fermes) = 60
• Lorsque l'on arrive à la période 3 :
10 – 40 –05 = - 35
On arrive donc à un manque, il faut donc absolument produire.
Comme les lots de production sont de cents pièces le PDP (de fin) sera donc
de 100 en semaine 3 mais comme le délai d'obtention est de 1 semaine le
PDP de début se trouvera en semaine 2.
Il reste donc en semaine comme prévisionnel disponible 100(PDP) -35 =65.
Les besoins net
Notion de besoins dépendants
Les besoins indépendants sont des produits finis ou des pièces de rechange que
l'entreprise vend à ses clients.
Les besoins dépendants sont calculés à partir des besoins indépendants, ce sont des
.
sous-ensembles, composants, matières premières qui font partie des produits finis
Les besoins net
Lorsque la demande est régulière, nous avons vu que les méthodes classiques de
gestion des stocks étaient bien adaptées ; cependant l'exemple suivant montre que
même si la demande est régulière, les demandes en fabrication peuvent être très
irrégulières (du fait du lotissement), alors a fortiori lorsque les demandes sont
irrégulières.
Le lotissement ou groupement par lots consiste à fabriquer des articles par lots, de
façon à minimiser les temps et donc les coûts de réglage.
Afin de simplifier l'exemple on supposera que les délais de fabrication sont nuls et
qu'il n'y a pas de besoins indépendants mais aussi que le groupement par lots est
différent suivant les composants (ce qui est courant).
Considérons deux produits finis A, B. A est réalisé avec 2 X et un Y, B est composé de
deux Y.
X et Y sont chacun réalisés avec un L.
La demande de A et de B est régulière mais la production de L est tout à fait
irrégulière
Les besoins net
Les besoins net
Nous avons vu aussi que pour assurer un taux de service client satisfaisant, il fallait
mettre en place un stock de sécurité permettant de compenser les variations
aléatoires de la demande mais aussi des délais de livraison (ou de fabrication pour
les en cours).
Supposons qu'un produit soit composé de 5 sous-ensembles, chaque sous-ensemble
de 5 composants et que le taux de service de chaque composant soit de 95%, c'est-
à-dire que le composant est livré en temps 95 fois sur 100.
Calculons le pourcentage de chances pour que le sous-ensemble soit monté avec
ses composants (il faut que tous les composants soient présents pour réaliser le
montage).
Pmse = (0.95)5 = 77,38%
Calculons maintenant le pourcentage de chances pour que le produit soit monté.
Pmp = (0,7738)5 = 27,74%
Autrement dit, il n'y a même pas une chance sur trois pour que le produit soit monté
ce qui est inconcevable.
Aussi lorsque l'on utilise la méthode MRP on prend en compte la nomenclature et les
besoins réels ce qui permet de réajuster en permanence le stock.
Les besoins net
Remarque
en ce qui concerne les composants de faible
valeur (visserie, joints etc.) ils ne sont pas en
général intégrés dans les calculs MRP car les
coûts de gestion engendrés par MRP
dépassent les coûts de stockage, mais ils
sont donc achetés avec un stock de sécurité
important de façon à ne jamais être en
rupture de stock.
Les besoins nets
Le calcul des besoins nets permet, à partir des besoins bruts en produits finis déterminés
avec le PDP, de déterminer des ordres proposés.
Cette méthode est le cœur de MRP, elle existait dans MRP0.
Ces ordres proposés sont des lancements en fabrication ou des approvisionnements
prévisionnels.
Pour réaliser ce calcul, il est nécessaire d'obtenir :
• les nomenclatures permettant d'obtenir les composants de chaque produit,
• les délais d'obtention (fabrication, assemblage, approvisionnement),
• les produits en stock ou en cours de fabrication,
• les tailles de lots de fabrication ainsi que la valeur du stock de sécurité.
Obtenir toutes ces informations implique :
• une prévision des ventes la plus précise possible,
• la connaissance de l'état des stocks et des en-cours,
• la connaissance des gammes de fabrication avec les délais d'obtention d'un
composant, d'un niveau de nomenclature au niveau supérieur (ce délai comprend le
temps de fabrication et de livraison),
• la connaissance des nomenclatures de chaque produit.
Les besoins nets
Exemple de nomenclature :
Pour réaliser le produit fini PF, il faut assembler deux sous-ensembles SE1 avec un sous-
ensemble SE2,
• Le sous-ensemble SE2 est lui-même fabriqué à partir de quatre composants C2 et d'un produit
P2, ce dernier est obtenu avec deux mètres de matière M2 et 3 composants C2 etc.
Remarque
Lorsqu'un composant apparaît à plusieurs niveaux de nomenclatures tel que C2, on doit le placer au
niveau le plus bas.
Il peut exister, dans la nomenclature, des sous-ensembles fantômes qui sont de vrais sous-
ensembles, mais qui pour des raisons de procédés de fabrication ne sont pas pris en compte.
Les besoins nets
Exemple de nomenclature :
Supposons une machine qui fabrique des composants de deux types A et B et qui
réalise aussi l'assemblage de ces deux composants pour en faire un composé C.
C sera un composant fantôme car il n'y a pas de délai de fabrication ou de montage
entre la fabrication de A et B et le montage de C.
Les besoins nets
Les besoins nets
application
Pour le produit fini PF, on supposera que le stock disponible est de 600, le
lot économique de lancement de 500 et la durée d'obtention d'une
semaine.
Les besoins bruts sont extraits du PDP.
1 2 3 4 5
BB 200 300 300 400 500
Les besoins nets
application
Pour le produit fini PF, on supposera que le stock disponible est de 600, le lot
économique de lancement de 500 et la durée d'obtention d'une semaine.
Les besoins bruts sont extraits du PDP.
1 2 3 4 5
BB 200 300 300 400 500
Ordre lancés
Stocks prévisionnels 600 400 100 300 400 400
BN - 400 -100 200 100 100
Ordre Fin période 500 500 500
Ordre debut période 500 500 500
Travail à faire
1- Calculer le coût de production préétabli pour la production normale.
2- Établir la fiche du coût unitaire standard en faisant apparaître les
charges fixes et les charges variables du produit.
Les notions de budget standard et de
budget flexible
Le budget standard est établi pour un niveau d'activité "normale"
Par définition, les deux budgets sont identiques pour l'activité normale :
An
Les notions de budget standard et de
budget flexible
Budget Flexible pour l’activité réelle : BF = CVPuo x AR + CF = 11,03x 4600+ 64 900 = 115638
Analyse des écarts
Le rôle du contrôle de gestion dans le calcul et l’analyse
des écarts sur coûts consiste :
à comparer les coûts constatés aux coûts standards
pour mettre en évidence les écarts significatifs,
à rechercher les causes de ces écarts,
1,75x1900 2x2000
Coût total R Coût total B Écart Nature de l’écart
Matière première
4,3x1900
159315 160000 -685 favorable
Main d’oeuvre
315875 360000 -44125 favorable
Total
4x2000
475190 520000 -44810 favorable
Les écarts sur charges
directes
Ecart sur volume d’activité
Matière première
7600 8000 20 -8000 défavorable
Main d’oeuvre
3800 4000 90 -18000 favorable
Ecart économique
PR 1900
Q P_MP Q B_MP x 8000 x 7600
P _B 2000
PR 1900
Q P_MO Q B_MO x 4000 x 3800
PB 2000
Les écarts sur charges
directes
Décomposition de l’écart économique
Ecart total = Coût réel total – Cout prévisionnel total : ARCR - ASCS
Ecart sur volume
d’activité :
Ecart économique : ARCR - APCS
APCS - ASCS
Ecart sur coût Ecart sur imputation rationnelle des Ecart sur rendement
variable : charges fixes (écart sur activité):
CS x (AR –AP)
AR x (CVR– CVS) (AS – AR) x Cp
Question : Vous calculez les écarts sur coût variable, sur imputation rationnelle
des charges fixes et sur rendement concernant cet atelier.
Les écarts sur charges
indirectes
ECART TOTAL
AP CS AS CS Écart
Atelier 1
4968 26,71 4140 26,71 22115,88
AP =4140x12000/10000
Ecart sur volume d’activité = 4968 x 26,71- 4140 x 26,71 est défavorable
Les écarts sur charges
indirectes
Ecart économique
Ecart économique
AR CR AP CS Écart
Atelier 1
4600 27,55 4968 26,71 -5965,28
Atelier 1
4140 4600 15,68 -7212,8 favorable
Stock maximum
Stock actif
Le stock minimum
Niveau le plus bas du stock déclenchant la passation de commande
lorsqu’il est atteint. Il permet de couvrir la consommation durant le délai
d’approvisionnement (date d’émission de la commande et date de livraison
de l’article).
Le stock maximum
C’est le niveau maximal, le plafond de stock à ne pas dépasser pour un article donné.
Il est à définir selon vos propres critères, par exemple emplacement disponible dans
les stocks, coûts d’achat, etc.…
Le stock de sécurité
C’est une quantité d’un article qui, en plus du stock minimum, est gardée
dans le magasin afin de pallier les ruptures de stock. C’est un stock
« dormant » qui doit être reconstitué dès lors qu’il est entamé afin qu’il
puisse jouer son rôle.
Le stock de couverture
C’est un Indicateur qui mesure selon les sorties quotidiennes et du niveau des stocks, le nombre
de jours de consommation auxquels le niveau de stock actuel peut faire face.
Calcul de la couverture journalière de stock = Valeur moyenne des stocks / Coût des ventes
journalier moyen
Le stock d’alerte
C’est le niveau de stock prédéfini par le gestionnaire, supérieur au stock de sécurité
qui déclenche le réapprovisionnement. Il est égal à Stock minimum + Stock de
sécurité.
Le stock actif
C'est la quantité de produits qui entre en stock à chaque livraison et
qui est consommée (C).
A B
Stock maximum
Écoulement
réel
Écoulement
théorique
Stock actif
(quantité
consommée)
Stock d’alerte
O C
Stock de sécurité
Temps
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Les coûts liés au stock
Coût d'achat des
articles stockés
Coût de
Coût total du stock passation des
commandes
Coût de gestion
du stock
Coût de
possession du
stock
La gestion administrative des
stocks
Son but :
Déterminer les références qui feront l'objet d'un
suivi rigoureux
Deux méthodes :
La méthode des 20/80
La méthode ABC
La méthode des 20/80
Principe
2ème étape :
Construction d'un tableau dans lequel
les références sont classées en partant de celle générant
le coût le plus élevé au coût le plus faible (par ordre
décroissant) ;
on calcule le % cumulé de la valeur totale ;
on calcule le % cumulé du nombre de références.
Correction
Mois Février Mars Avril Mai
Prévision en quantités 60 190 110 20
Stock de sécurité 30 95 55 10
Besoin début mois 90 285 165 30
Stock initial 30 30 95 55
livraison 60 255 70 00
Stock après livraison 90 285 165 55
Stock final 30 (sécurité) 95 55 35
Date de livraison 1 février 1 Mars 1 Avril
Date de commande 15 janvier 15 février 15 Mars
L’approvisionnement se fait a
date variable et quantité fixe
Aussi connue sous le nom de « méthode du point de commande », celle-ci
consiste à définir, pour les articles concernés, un niveau de stock minimum,
qui permet à la fois de déclancher la commande en quantité fixe (lot
économique), mais aussi de couvrir les besoins durant le délai de livraison
(délai allant de la date de déclenchement de commande à la date de
livraison). Cette technique est essentiellement adaptée pour les articles très
coûteux et dont les consommations sont peu régulière.
Avantages : la commande par lot économique permet de faire une meilleure
optimisation des approvisionnements. Des calculs bien faits évitent de
lourdes immobilisations financières.
N° de la semaine 9 10 11 12
Prévision en qté 15 10 18 15
L’approvisionnement se fait à dates
variables (périodicité variable) et quantité
fixe (lot économique)
Correction
Mois 9 10 11 12
Prévision en qté 15 10 18 15
Stock de sécurité 10 10 10 10
Besoin début mois 25 20 28 25
Stock d’alerte 25 20 28 25
Stock initial 8 23 13 10
livraison 30 00 15 15
Stock après livraison 38 23 28 25
Stock final 23 13 10 10
Date de livraison lundi du 9 lundi du 11 lundi du 12
Date de commande lundi du8 lundi du 10 lundi du 11
(15)
La minimisation des coûts liés aux stocks.
Le modèle de Wilson
Présentation du problème
Remarque :
P our :
Q = q u a n t it é a n n u e ll e c o n s o m m é e
q = l o t é c o n o m iq u e
N = n o m b re d e c o m m a n d e s N = Q /q
P = le p r ix u n it a ir e d u b i e n
T = t a u x d e p o s s e s s io n d u s t o c k
C L= c o û t d e p a s s a t io n d ’ u n e c o m m a n d e
2xQxC L
L a q u a n t it é o p t im a l e q =
PxT
L e n o m b r e o p t im a l d e c o m m a n d e N = Q / q
N = Q xP xT
2 xC L
Modèle de Wilson sans
pénurie à tarif unique
CS CL
Q
CT ( N ) xpxt NxC L
2N
dCT Q
xpxt C L
dN 2N 2
dCT
0
dN
Q
xpxt C L 0
2N 2
Q
xpxt C L
2N 2
Q
N2 xpxt
2C L
Q
N* xpxt
2C L
C *t
N*
2C L
C Cs
N* *
2 CL
Modèle de Wilson sans pénurie à tarif unique
CS CL
q q Q
CT ( q ) xpxt NxC L xpxt xC L
2 2 q
dCT qxpxt Q
2
xC L
dq 2 q
dCT
0
dq
pxt Q
2 xC L 0
2 q
pxt Q
2 xC L
2 q
2 xQ
q2 xC L
pxt
2 xQ
q* xC L
pxt
Application
On vous fournit les informations suivantes
concernant un produit Z :
Prix achat unitaire = 4 500DH
Coût de passation d'une commande = 1 800DH
Demande annuelle = 7 200 produits
Coût de stockage = 10% annuel du prix d'achat d'un
produit
Travail à faire
Calculez la quantité optimale à commander.
Calculez le nombre de commandes à passer et en déduire
le coût global de passation des commandes
Corrigé
2 xQ
q *
xC L
pxt
14400
q *
x 1800
4500 x 0 ,1
25920000
q *
450
q *
240
Q
N
q
7200
N
240
N 30
CG L 1 800x 30
CG L 54000
Application
Nombre de commandes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Coût de lancement 60 120 180 240 300 360 420 480 540 600 660 720
Coût de possession 2 160 1 080 720 540 432 360 308,57 270 240 216 196,36 180
Coût de stockage 2 220 1 200 900 780 732 720 728,57 750 780 816 856,36 900
Modèle de Wilson sans
pénurie à tarif dégressif
L'entreprise bénéficie de remises à partir de
certains niveaux de commandes
Travail à faire :
Déterminez la quantité économique optimale à commander.
Application 1
correction
2 x100000
q
*
x1500
12 x0,1
q1* 15811
100000
N 6
15811
CT 12 x0,1x15811 1500 x6
CT 27973,2
Q p t CL q N CT
1 100 000 12 0,1 1 500 15811 6 27973,2
2 100 000 11,6 0,1 1 500 16082 6 27655,12
3 100 000 11,2 0,1 1 500 16366 6 27329,92
4 100 000 10,9 0,1 1 500 16590 6 27083,1
Application 2
La consommation annuelle de la matière M1 est de
12000 unités. Le coût de lancement d'une commande
est de 200DH et le taux de possession du stock est
évalué à 12%.
Le fournisseur propose les conditions de prix suivantes :
P=42DH pour des commandes inférieures ou égale
900 unités
P=40DH pour des commandes comprises entre 900
et 1200
P= 38DH pour des commandes supérieures ou égales
à 1200
Déterminer la quantité optimale à commander
Corrigé Application 2
Q p t CL q N CT
Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc
Consomm
750 675 750 150 300 1125 600 0 1500 1200 900 1050
ations
C Cs
N x
2 CL
9000 9 x0,08
N x
2 90
N 36
N 6
Janvier : le stock final (…….) est égal au stock initial (…….) moins les consommations du
mois (…).
Février : le stock initial étant le stock final de janvier, le stock final par différence avec les
consommations est égal à 0, il y a donc rupture fin février. Sachant que le stock de sécurité
correspond à 15 jours de consommation, il convient d’être réapprovisionné le 15 février. La
date de livraison étant déterminée, il convient de tenir compte du délai de
réapprovisionnement d’un mois pour fixer la date de commande. Dés lors, une livraison de
1500 unités sera effectuée le 15 février. A cette date, vous détenez un stock de sécurité de
15 jours de consommation et la nouvelle livraison. En fin de mois, le stock final est donc
modifié, il est de 1500 unités.
Juin : le stock initial est de 300 unités, les consommations du mois sont de 1125 unités, on
va être en rupture ce mois. Il convient donc de déterminer la date de rupture c'est-à-dire la
date à partir de laquelle le stock du mois ne couvrira plus les consommations (par
simplification, nous considérons que les consommations sont régulières courant du mois
et que les mois sont de 30 jours).
La date de rupture est égal à (stock initial / Consommation du mois) * 30 jours
Date de rupture courant juin = (300/1125) * 30 = 8 juin
A partir de cette date, il convient de déterminer la date de livraison en tenant compte de
l’impératif de 15 jours de sécurité, c'est-à-dire 8 juin moins 15 jours : le 23 mai. Au mois de
mai, le stock final est rectifié : 1800 unités. La commande un mois avant la livraison : le 23
avril.
Corrigé de l’exercice sur Budgétisation par
quantités constantes (suite)
Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc
Stock initial 1425 675 1500 750 600 1800 675 75 1575 1575 1875 975
Consommations 750 675 750 150 300 1125 600 0 1500 1200 900 1050
Stock final 675 1500 750 600 1800 675 75 1575 1575 1875 975 1425
1500=((675 - 675)+1500
exercice sur Budgétisation par périodes
constantes
Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc
Stock initial 1425 675 900 150 1425 1125 600 0 2700? 1200 1950 1050
Consommations 750 675 750 150 300 1125 600 0 1500 1200 900 1050
Date de
commande
15-janv 15-mars 15-mai 15-juil 15-sept
Point méthode:
Calculer les structures professionnelles en N et N+1 en %;
calculer le salaire moyen global de N en supposant que
seule la structure professionnelle change;
Calculer les MS dans les deux cas en pondérant par les
effectifs de N+1
L'effet structure : exemple
Structure professionnelle en N et N+1
Ouvriers Techniciens
N 50% 50%
N+1 5/11 6/11
Calcul du salaire moyen global pondéré par les structures
professionnelles de :
N, il est de : (11x0,5)+(15x0,5)=13
N+1, il est de : (11x5/11)+(15x6/11)=13,182
Calcul des MS correspondantes:
MS0=13 x 11=143
MS1=13,182 x 11=145
Effet technicité=145/143=1,0139 soit une augmentation de
1,39% due à l'évolution de la technicité dans l'entreprise.
Compléments
On vérifie que l'évolution globale de la MS
est la conjugaison des 4 effets calculés soit :
1,5654 = 1,375 x 1,1 x 1,0207 x 1,0139
ouvriers techniciens
31 décembre N
ouvriers techniciens
ancienneté <15ans 15 à 25 ans >25ans <15ans 15 à 25 ans >25ans
effectifs 50 50 10 20 25 15
Effet niveau
Décision d’investir
(ou de désinvestir)
Étude de rentabilité
Sélection du financement
Programmation
Budget
Le choix de l’investissement
t0 t1 t2 t3 t4 tn
temps
-I0 F1 F2 F3 F4 Fn flux
Total
mensuel 2000 1000 5000 2000 1000 5000 200 800 1100 900 500 4500
Total annuel
2000 6000 3000 5000 3500 4500
LE BUDGET DE
TRESORERIE
Principes
Le budget de trésorerie retrace les
encaissements et les décaissements
Il résulte des autres budgets
Il doit tenir compte des décalages
Il doit dégager le solde mensuel de trésorerie
par la différence entre les encaissements et
les décaissements
La budgétisation
En règle générale, et en fonction de
l’importance des opérations, on établit:
Un budget des encaissements;
Un budget des décaissements;
Un budget de TVA en raison des décalages liés
au calcul et au paiement de cette taxe
Le tout sera enfin regroupé dans le budget de
trésorerie
La budgétisation
Budget des ventes
Budget de Trésorerie
L’équilibrage du budget de
trésorerie
L’entreprise doit éviter les impasses de
trésorerie (conjoncturelles et structurelles) en
choisissant la solution la moins coûteuse;
Le Fonds de dividendes.
Roulement • Augmenter les emprunts et les comptes
courants d’associés.
•Réduire l’actif • Reporter certains investissements.
immobilisé • Recourir au crédit bail.
Sur ventes
Total 1 Encaissements
Décaissements
Sur achats
Sur Investissements
Sur IS et TVA
Total 2 Décaissements
Avril 380000
Mai 450000
Juin 440000
Paiement par fournisseur : 20% au comptant, le reste à 30 jours
Immobilisation
Un matériel d’une valeur de 150000 HT; paiement : 60% en avril, le reste en juin.
Autres charges
Les salaires s’élèvent à 65000 par moi et sont payé le dernier jour de chaque mois. Les charges sociales s’élèvent à
46% du montant des salaires et sont payés dans les 15 premiers jours du mois suivant.
Impôts sur les bénéfices
Paiement du 2eme acompte de 12000
Paiement du solde N-1 : 35000 (paiement en date limite).
Extrait de la balance au 31/03/N
1. fournisseur : 226440 payable moitie en avril, moitié en mai
2. Clients ; 185930, dont 112000 payables en avril et le reste en mai.
3. Sécurité sociale :.28000
4. TVA à décaisser : 4752 .
5. Disponibles : 255152
Budget des ventes
Vente
Avril : 630000 HT
Mai : 820000
Juin : 780000
Les clients règlent 40% au comptant et le solde à 60
jours
Avril 380000
Mai 450000
Juin 440000
Paiement au fournisseur : 20% au comptant, le reste à 30 jours
budget d'achat
moi Montant HT Avril Mai Juin dette
Avril 380000 91200 364800 0
Mai 450000 108000 432000 0
Juin 440000 105600 422400
Toutaux 91200 472800 537600 422400
budget des salaires
Autres charges
Les salaires s’élèvent à 65000 par moi et sont payé le dernier jour de
chaque mois. Les charges sociales s’élèvent à 46% du montant des
salaires et sont payés dans les 15 premiers jours du mois suivant.