1.3.1 Atorvastatin SPC, Labeling and Package Leaflet BE-Belgium
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1 Atorvastatin
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1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Comprimés à 10 mg: blancs, ronds, légèrement convexes, à bords biseautés avec diamètre de 6 mm.
Comprimés à 20 mg: blancs, ronds, légèrement convexes, à bords biseautés avec diamètre de 8 mm.
Comprimés à 40 mg: blancs, ronds, légèrement convexes, à bords biseautés avec diamètre de 10 mm.
4. DONNÉES CLINIQUES
Hypercholestérolémie
Atorvastatin HCS est indiqué en complément d’un régime alimentaire adapté pour diminuer des taux
élevés de cholestérol total, de cholestérol LDL (LDL-C), d’apolipoprotéine B et de triglycérides, chez
les adultes, adolescents et enfants âgés de 10 ans ou plus présentant une hypercholestérolémie primaire
familiale hétérozygote ou une hyperlipidémie combinée (mixte) (de type IIa, IIb selon la classification
de Fredrickson), lorsque la réponse au régime alimentaire seul ou à d’autres mesures non-
pharmacologiques est inadéquate.
Atorvastatin HCS est également indiqué pour diminuer les taux de LDL-C et de cholestérol total chez
l’adulte présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote, en association à d’autres
traitements hypolipidémiants (tel que l’aphérèse du LDL-C) ou en cas d’indisponibilité de ce type de
traitement.
Prévention des événements cardiovasculaires chez les patients adultes considérés à risque élevé de
survenue d’un premier événement cardiovasculaire (voir rubrique 5.1), en association aux traitements
correctifs des autres facteurs à risque.
Posologie
Avant de commencer un traitement par Atorvastatin HCS, le patient devra suivre un régime
alimentaire hypocholestérolémiant standard; ce régime sera ensuite continué pendant la durée du
traitement par Atorvastatin HCS.
La posologie devra être adaptée en fonction des taux initiaux de LDL cholestérol, de l’objectif et de la
réponse au traitement de chaque patient.
La posologie initiale est de 10 mg une fois par jour. L’adaptation posologique devra se faire en
respectant un intervalle minimum de 4 semaines. La posologie maximale est de 80 mg par jour une
fois par jour.
Une dose de 10 mg d’Atorvastatin HCS en prise unique est suffisante chez la majorité des patients. Un
effet thérapeutique est observé après deux semaines de traitement, l’effet maximum étant atteint après
4 semaines de traitement. L’effet se maintient en cas de traitement prolongé.
Le traitement sera débuté par une prise quotidienne de 10 mg d’Atorvastatin HCS. La posologie sera
ensuite adaptée de manière individuelle toutes les 4 semaines jusqu’à 40 mg par jour. La posologie
peut être augmentée jusqu’à 80 mg par jour. Un chélateur des acides biliaires peut être prescrit en
association à une posologie de 40 mg d’atorvastatine par jour.
Dans les études de prévention primaire, une posologie de 10 mg par jour a été utilisée. Des posologies
plus élevées peuvent s’avérer nécessaires afin d’atteindre les objectifs de LDL cholestérol fixés par les
recommandations en vigueur.
Atorvastatin HCS doit-être utilisé avec précaution chez les patients présentant une insuffisance
hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2). Atorvastatin HCS est contre-indiqué chez les patients présentant
une pathologie hépatique évolutive.
Chez les patients âgés de plus de 70 ans traités aux doses recommandées, l’efficacité et la sécurité
d’emploi sont identiques à celles observées dans la population générale.
Population pédiatrique
Hypercholestérolémie:
L’utilisation en pédiatrie doit être réservée aux spécialistes et les patients doivent être réévalués de
manière régulière afin d’évaluer les progrès.
Chez les patients âgés de 10 ans et plus qui présentent une hypercholestérolémie familiale
hétérozygote, la dose initiale recommandée d’atorvastatine est de 10 mg par jour (voir rubrique 5.1).
La dose peut être augmentée à 80 mg par jour, en fonction de la réponse et de la tolérance. Les doses
doivent être individualisées en fonction de l’objectif recommandé du traitement. Les ajustements
doivent s’effectuer en respectant des intervalles d’au moins 4 semaines. L'augmentation posologie à
80 mg par jour est étayée par des données d’études menées chez des adultes, ainsi que par des données
cliniques limitées issues d'études menées auprès d'enfants atteints d’hypercholestérolémie familiale
hétérozygote (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Il existe des données limitées, issues d’études ouvertes, sur la sécurité et l’efficacité chez les enfants
âgés de 6 à 10 ans atteints d’une hypercholestérolémie familiale hétérozygote. L’atorvastatine n’est
pas indiquée dans le traitement des patients âgés de moins de 10 ans. Les données actuellement
disponibles sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation sur la
posologie ne peut être donnée.
D’autres formes pharmaceutiques/dosages peuvent être plus appropriés pour cette population.
Chez les patients prenant les agents antiviraux de l'hépatite C elbasvir/grazoprévir ou létermovir pour
la prophylaxie des infections au cytomégalovirus en concomitance avec l'atorvastatine, la dose
d'atorvastatine ne doit pas dépasser 20 mg/jour (voir rubriques 4.4 et 4.5).
L'utilisation d'atorvastatine n'est pas recommandée chez les patients prenant du létermovir en
association avec la ciclosporine (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Mode d’administration
4.3. Contre-indications
Effets hépatiques
Des épreuves fonctionnelles hépatiques doivent être réalisées avant le début du traitement, lors de
l’adaptation posologique puis de manière régulière, ainsi qu’en cas de survenue de signes ou
symptômes évocateurs d’une altération hépatique. En cas d’élévation du taux sérique des
transaminases, une surveillance s’impose jusqu’à normalisation. En cas d’augmentation persistante des
transaminases dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale, Atorvastatin HCS devra être
diminuée ou arrêtée (voir rubrique 4.8).
Atorvastatin HCS doit être utilisé avec prudence chez les patients consommant des quantités
importantes d’alcool et/ou ayant des antécédents d’affection hépatique.
Préventions des AVC par diminution agressive des taux de cholestérol (Etude SPARCL)
Dans une analyse a posteriori réalisée dans des sous-groupes de patients ayant fait un AVC ou un
accident ischémique transitoire (AIT) récent mais ne présentant pas d’insuffisance coronarienne, une
fréquence plus élevée d’AVC hémorragique a été observée chez les patients traités par 80 mg
d’atorvastatine par rapport aux patients sous placebo. Ce risque élevé est particulièrement observé
chez des patients ayant fait un AVC hémorragique ou un infarctus lacunaire au début de l’étude. Chez
les patients ayant un antécédent d’AVC hémorragique ou d’infarctus lacunaire, la balance
bénéfice/risque de l’atorvastatine 80 mg est incertaine. En conséquence, le risque potentiel de
survenue d’AVC hémorragique devra être soigneusement évalué avant toute initiation de traitement
(voir rubrique 5.1).
Effets musculaires
L’atorvastatine, comme les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, peut dans de rares cas affecter
les muscles squelettiques et entraîner des myalgies, des myosites et des myopathies. Ces atteintes
musculaires peuvent rarement évoluer vers une rhabdomyolyse potentiellement mortelle caractérisée
par des taux élevés de CPK (> 10 fois la LSN), une myoglobinémie et une myoglobinurie pouvant
évoluer vers une insuffisance rénale.
De très rares cas de myopathie nécrosante à médiation immunitaire ont été signalés pendant ou après
un traitement par certaines statines. Sur le plan clinique, la myopathie nécrosante à médiation
immunitaire se caractérise par une faiblesse musculaire proximale persistante et une augmentation de
la concentration sérique en creatinine kinase, qui persistent malgré l’arrêt des statines, un anticorps
anti-HMG-CoA réductase positif et une amélioration par des agents immunosuppresseurs.
L’atorvastatine doit être prescrite avec prudence chez les patients présentant des facteurs prédisposant
à une rhabdomyolyse. Avant de débuter un traitement par une statine, le taux de créatine
phosphokinase (CPK) doit être mesuré dans les situations suivantes:
- Insuffisance rénale;
- Hypothyroïdie;
Dans ces situations une évaluation régulière du bénéfice/risque du traitement ainsi qu’une surveillance
du patient au plan clinique sont recommandées.
Si le taux initial de CPK est significativement élevé (> 5 fois la LSN), le traitement ne sera pas
instauré.
La mesure de la créatine phosphokinase (CPK) ne doit pas être effectuée après un exercice physique
important ni en présence d’autres facteurs susceptibles d’en augmenter le taux. L’interprétation des
résultats étant difficile dans ces cas. En cas d’élévation significative de la CPK (> 5 fois la LSN) avant
le traitement, un contrôle sera effectué systématiquement 5 à 7 jours plus tard pour confirmer les
résultats.
Pendant le traitement
- Il est recommandé de demander aux patients de signaler rapidement toute douleur musculaire
inexpliquée, crampe ou faiblesse musculaire, en particulier si elles s’accompagnent de malaise
ou de fièvre.
- Si ces symptômes apparaissent alors qu'un patient est sous traitement, un dosage de la CPK doit
être effectué. Si le taux de CPK est significativement élevé (> 5 fois la LSN), le traitement doit
être interrompu.
- Si ces symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne quotidienne, l’arrêt du
traitement doit être envisagé même si le taux de CPK est < 5 fois la LSN.
- Si les symptômes disparaissent et que le taux de CPK redevient normal, la réintroduction de
l’atorvastatine ou d’une autre statine à la dose la plus faible peut être envisagée sous
surveillance étroite.
- Le traitement par atorvastatine doit être interrompu en cas d’élévation cliniquement significative
du taux de CPK (> 10 fois la LSN), ou de diagnostic ou de suspicion de rhabdomyolyse.
Atorvastatin HCS ne doit pas être co-administré avec des formulations systémiques d'acide fusidique
ou dans les 7 jours suivant l'arrêt du traitement à l'acide fusidique. Chez les patients où l'utilisation
d'acide fusidique systémique est considérée comme essentielle, le traitement aux statines doit être
interrompu pendant toute la durée du traitement par l'acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyse (y
compris certains décès) ont été rapportés chez des patients recevant de l'acide fusidique et des statines
en association (voir rubrique 4.5). Il doit être conseillé au patient de consulter immédiatement un
médecin s'il présente des symptômes de faiblesse musculaire, de douleur ou de sensibilité.
Le traitement aux statines peut être réintroduit sept jours après la dernière dose d'acide fusidique.
Dans des circonstances exceptionnelles, où de l'acide fusidique systémique prolongé est nécessaire,
par exemple pour le traitement d'infections sévères, la nécessité d'une co-administration de
Atorvastatin HCS et d'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous étroite
surveillance médicale.
Population pédiatrique
Aucun effet cliniquement significatif sur la croissance et la maturation sexuelle n’a été observé dans
une étude de 3 ans basée sur l’évaluation de la maturation et du développement globaux, l’évaluation
du stade de Tanner et la mesure de la taille et du poids (voir rubrique 4.8).
Pneumopathies interstitielles
Des cas exceptionnels de pneumopathies interstitielles ont été rapportés lors de la prise de certaines
statines, en particulier en cas de traitement à long terme (voir rubrique 4.8). Les symptômes se
caractérisent par une dyspnée, une toux non productive, et une altération de l’état de santé général
(fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, le
traitement par statine doit être interrompu.
Diabète
Certaines données suggèrent que les statines ont un effet hyperglycémiant de classe, et que chez
certains patients à risque élevé de développer un diabète, elles peuvent induire une hyperglycémie
nécessitant un traitement. Ce risque, toutefois, est compensé par la réduction du risque vasculaire sous
statine et ne devrait donc pas être une raison d’arrêter le traitement par statine. Les patients à risque
(glycémie à jeun de 5,6 à 6,9 mmol/l, IMC>30 kg/m², triglycérides élevés, hypertension) doivent être
surveillés sur les plans clinique et biochimique conformément aux recommandations nationales.
Excipients
Lactose
Atorvastatin HCS contient du lactose. Les patients présentant les troubles héréditaires rares que sont
l’intolérance au galactose, le déficit total en lactase et le syndrome de malabsorption du glucose et du
galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c.-à-d. qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
Inhibiteurs du CYP3A4
Les inhibiteurs modérés du CYP3A4 (tels que érythromycine, diltiazem, vérapamil et le fluconazole)
peuvent augmenter les concentrations plasmatiques d’atorvastatine (voir Tableau 1). Une majoration
du risque de myopathie a été observée lors de l’administration concomitante d’érythromycine et de
statines. Aucune étude d’interaction évaluant les effets de l’amiodarone ou du vérapamil sur
l’atorvastatine n’a été réalisée. L’amiodarone et le vérapamil étant tous deux connus pour inhiber
l’activité du CYP3A4, leur association avec l’atorvastatine peut entrainer une augmentation de
l’exposition à l’atorvastatine. C’est pourquoi, une dose initiale plus faible d’atorvastatine doit être
prescrite et une surveillance clinique adéquate du patient doit être mise en place. Une surveillance
clinique appropriée est recommandée après l’initiation du traitement ou après à une adaptation
posologique de l’inhibiteur du CYP3A4.
Inducteurs du CYP3A4
L'utilisation d'atorvastatine n'est pas recommandée chez les patients prenant du létermovir en
association avec la ciclosporine (voir rubrique 4.4).
Un traitement par les fibrates seuls est parfois associé à des événements musculaires, telles que les
rhabdomyolyses. Le risque de survenue de ces événements peut être augmenté en cas d’utilisation
concomitante d’un dérivé de l’acide fibrique et d’atorvastatine. Si l’association s’avère nécessaire, une
dose d’atorvastatine plus faible pour atteindre l’objectif thérapeutique doit être utilisée et le patient
doit faire l’objet d’un suivi approprié (voir rubrique 4.4).
Ézétimibe
L’ézétimibe seul est associé à des événements musculaires, telles que des rhabdomyolyses. Le risque
de survenue de ces événements peut ainsi être augmenté en cas de traitement concomitant par
ézétimibe et atorvastatine. Une surveillance clinique adéquate de ces patients est recommandée.
Colestipol
Acide fusidique
Si un traitement par l'acide fusidique systémique est nécessaire, le traitement par l'atorvastatine doit
être interrompu pendant toute la durée du traitement par l'acide fusidique (voir rubrique 4.4).
Colchicine
Bien qu’aucune étude d’interaction entre l’atorvastatine et la colchicine n’ait été réalisée, des cas de
myopathie ont été rapportés lors de l’administration concomitante d’atorvastatine et de colchicine. La
prudence est donc nécessaire lorsque l’atorvastatine est prescrite en même temps que la colchicines.
Digoxine
À l’état d’équilibre les concentrations plasmatiques de digoxine sont légèrement augmentées lors de
l’administration concomitante de doses répétées de digoxine et de 10 mg d'atorvastatine. Les patients
traités par digoxine doivent être surveillés de façon adéquate.
Contraceptifs oraux
Warfarine
Dans une étude clinique conduite chez des patients recevant un traitement chronique de warfarine,
l’administration concomitante de 80 mg par jour d’atorvastatine et de warfarine a induit une légère
diminution, d’environ 1,7 secondes, du temps de prothrombine au cours des 4 premiers jours du
traitement, ce temps se normalisant dans les 15 premiers jours du traitement par atorvastatine.
Bien que seulement de très rares cas d’interactions anticoagulantes cliniquement significatives aient
été rapportés, le temps de prothrombine doit être déterminé avant de débuter le traitement par
atorvastatine chez les patients recevant des anticoagulants dérivés de la coumarine, puis au début du
traitement à une fréquence suffisante pour s’assurer qu’aucune modification significative du temps de
prothrombine n’apparaît. Dès que la stabilité du temps de prothrombine est atteinte, le temps de
prothrombine pourra être suivi à la fréquence habituellement pratiquée chez les patients traités par
anticoagulants dérivés de la coumarine. Si la dose d’atorvastatine est modifiée ou le traitement
interrompu, la même procédure doit être répétée. Le traitement par atorvastatine n’a pas été associé à
des saignements ou des modifications du temps de prothrombine chez les patients ne recevant pas
d’anticoagulants.
Population pédiatrique
Les études d’interactions médicamenteuses n’ont été réalisées que chez l’adulte. L’importance des
interactions dans la population pédiatrique n’est pas connue. Les interactions mentionnées ci-dessus
chez l’adulte et les précautions d’emploi de la rubrique 4.4 doivent être prises en compte pour la
population pédiatrique.
posologiques.
Erythromycine 500 mg QID, 10 mg, DU 1,33 Une dose maximale plus faible
pendant 7 jours et une surveillance clinique de
ces patients sont
recommandées.
Amlodipine 10 mg, dose 80 mg, DU 1,18 Aucune recommandation
unique spécifique.
Cimétidine 300 mg, QID, 10 mg OD 1,00 Aucune recommandation
pendant 2 semaines pendant spécifique.
2 semaines
Colestipol 10 g BID, pendant 40 mg OD, 0,74** Aucune recommandation
24 semaines pendant 8 spécifique.
semaines
Suspension antiacide 10 mg OD 0,66 Aucune recommandation
composée d’hydroxydes de pendant 15 jours spécifique.
magnésium et d’aluminium, 30
ml QID, pendant 17 jours
Éfavirenz 600 mg OD, pendant 10 mg 0,59 Aucune recommandation
14 jours pendant 3 jours spécifique.
Rifampine 600 mg OD 40 mg, DU 1,12 Si la co-administration ne peut
pendant 7 jours (en co- être évitée, l’administration
administration) simultanée d’atorvastatine et de
Rifampine 600 mg OD, 40 mg, DU 0,20 rifampine est recommandée,
pendant 5 jours (en doses associée à une surveillance
séparées) clinique.
Gemfibrozil 600 mg BID, 40 mg, DU 1,35 Une dose initiale plus faible et
7 jours une surveillance clinique de ces
patients sont recommandées.
Fénofibrate 160 mg OD, 40 mg, DU 1,03 Une dose initiale plus faible et
pendant 7 jours une surveillance clinique de ces
patients sont recommandées.
Bocéprévir 800 mg TID, 40 mg, DU 2,3 Une dose initiale plus faible et
pendant 7 jours une surveillance clinique de ces
patients sont recommandées. La
dose d'atorvastatine ne doit pas
dépasser 20 mg par jour
pendant la période de co-
administration du bocéprévir.
Les femmes en âge d’avoir des enfants doivent utiliser des mesures contraceptives fiables pendant le
traitement (voir rubrique 4.3).
Grossesse
Atorvastatin HCS est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.3). La sécurité d’emploi de
l’atorvastatine n’a pas été établie chez la femme enceinte. Aucun essai clinique contrôlé n’a été réalisé
chez des femmes enceintes traitées par atorvastatine. Suite à une exposition intra-utérine à des
inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, des anomalies congénitales ont rarement été rapportées. Les
études chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Un traitement de la mère par l’atorvastatine peut réduire le taux fœtal du mévalonate, qui est un
précurseur de la biosynthèse du cholestérol. L’athérosclérose est un processus chronique, et
l'interruption d'un médicament hypolipémiant pendant une grossesse devrait généralement avoir peu
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Allaitement
L’excrétion de l’atorvastatine ou de ses métabolites actifs dans le lait maternel n’est pas établie. Chez
le rat, les concentrations plasmatiques d’atorvastatine et de ses métabolites sont similaires à celles
retrouvées dans le lait (voir rubrique 5.3). En raison de la possibilité d’effets indésirables graves, les
femmes traitées par Atorvastatin HCS ne doivent pas allaiter leur nourrisson (voir rubrique 4.3).
L’atorvastatine est contre-indiquée pendant l’allaitement (voir rubrique 4.3).
Fertilité
Aucun effet de l’atorvastatine sur la fertilité n‘a été mise en évidence lors d’études conduites chez
l’animal mâle ou femelle l (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Atorvastatin HCS a un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines.
Les études cliniques contrôlées ayant comparé l’effet de l’atorvastatine à un placebo chez 16 066
patients (8 755 patients traités par atorvastatine; 7 311 patients recevant un placebo) traités pendant
une durée moyenne de 53 semaines, 5,2 % des patients traités par atorvastatine ont arrêté le traitement
en raison d’effets indésirables, contre 4,0 % des patients recevant un placebo.
Les effets indésirables présentés ci-après observés avec l'atorvastatine sont issues d'études cliniques et
de l'importante expérience acquise depuis la commercialisation du produit.
Les fréquences estimées des effets indésirables sont classées selon la convention suivante: fréquent
(≥ 1/100, < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100); rare (≥ 1/10000, < 1/1 000); très rare (< 1/10000),
fréquence indeterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations:
Fréquent: nasopharyngite.
Affections psychiatriques:
Peu fréquent: cauchemars, insomnie.
Affections oculaires:
Peu fréquent: vision floue.
Rare: troubles visuels.
Affections gastro-intestinales:
Fréquent: constipation, flatulences, dyspepsie, nausées, diarrhée.
Peu fréquent: vomissements, douleur abdominales hautes et basses, éructation, pancréatite.
Affections hépatobiliaires:
Peu fréquent: hépatite.
Rare: cholestase.
Très rare: insuffisance hépatique.
Investigations:
Fréquent: anomalies des tests de la fonction hépatique, augmentation du taux sanguin de la créatine
phosphokinase.
Peu fréquent: leucocyturie.
Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, des augmentations du taux sérique des
transaminases ont été rapportées chez des patients recevant Atorvastatin HCS. Ces modifications ont
été habituellement légères et transitoires et n'ont pas nécessité d’interruption du traitement. Des
augmentations cliniquement significatives (> 3 fois la limite supérieure de la normale) du taux des
transaminases sériques ont été observées chez 0,8 % des patients traités par Atorvastatin HCS. Ces
augmentations étaient dose-dépendantes et réversibles chez tous les patients.
Une augmentation du taux sérique de la créatine phosphokinase (CPK) de plus de trois fois la limite
supérieure de la normale a été observée chez 2,5 % des patients sous atorvastatine, proportion
similaire à celle observée avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase au cours d’études
cliniques. Des taux sériques supérieurs à dix fois la limite supérieure de la normale ont été constatés
chez 0,4 % des patients traités par l’atorvastatine (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Les patients pédiatriques âgés de 10 à 17 ans traités par atorvastatine ont présenté un profil d’effets
indésirables généralement similaire à celui observé chez les patients traités par placebo ; les effets
indésirables les plus fréquemment observés dans les deux groupes, indépendamment de l’évaluation
du lien de causalité, étaient les infections. Aucun effet cliniquement significatif sur la croissance et la
maturation sexuelle n’a été observé dans une étude de 3 ans basée sur l’évaluation de la maturation et
du développement globaux, l’évaluation du stade de Tanner et la mesure de la taille et du poids. Le
profil de sécurité et de tolérance chez les patients pédiatriques était similaire au profil de sécurité
connu de l'atorvastatine chez les patients adultes.
La base de données de sécurité clinique inclut des données de sécurité portant sur 520 patients
pédiatriques ayant reçu de l’atorvastatine, dont 7 patients de moins de 6 ans, 121 patients âgés de 6 à
9 ans et 392 patients âgés de 10 à 17 ans. Sur la base des données disponibles, la fréquence, le type et
la sévérité des effets indésirables chez l’enfant sont similaires à ceux observés chez l’adulte.
Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines:
- Troubles sexuels.
- Dépression.
- Cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, particulièrement au cours d’un traitement à
long terme (voir rubrique 4.4).
- Diabète: la fréquence dépend de la présence ou non de facteurs de risque (glycémie à jeun
≥5,6 mmol/l, IMC>30 kg/m², triglycérides élevés, antécédents d’hypertension).
4.9. Surdosage
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Il n’existe pas de traitement spécifique d’un surdosage en Atorvastatin HCS. En cas de surdosage, le
traitement doit-être symptomatique et des mesures d’accompagnement adaptées doivent être mises en
œuvre selon les besoins. La fonction hépatique et les taux des CPK doivent être contrôlés. En raison
de l’importance de la liaison de l’atorvastatine aux protéines plasmatiques, l’hémodialyse ne devrait
pas significativement augmenter la clairance de l’atorvastatine.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
Mécanisme d’action
Effets pharmacodynamiques
L’atorvastatine diminue la synthèse des LDL et le nombre des particules de LDL. Elle entraîne une
augmentation importante et prolongée de l'activité des récepteurs des LDL ainsi qu’une amélioration
qualitative des particules de LDL circulantes. L’atorvastatine réduit efficacement le LDL-C chez les
patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote, une population habituellement
résistante aux autres médicaments hypolipémiants.
Une étude de dose-réponse a montré que l’atorvastatine réduit les concentrations de cholestérol total
(30 % à 46 %), de -LDL- C (41 % à 61 %), de l’apolipoprotéine B (34 % à 50 %) et des triglycérides
(14 % à 33 %) et augmentait celles du HDL-C et de l’apolipoprotéine A1. Ces résultats sont également
observés chez des patients présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote, une
hypercholestérolémie non familiale ou une hyperlipidémie mixte, ainsi que chez les patients présentant
un diabète non insulinodépendant.
Une étude multicentrique en ouvert d’utilisation compassionnelle d’une durée de huit semaines avec
une phase d’extension optionnelle d’une durée variable a été réalisée chez 335 patients, 89 étaient
atteints d’une hypercholestérolémie familiale homozygote. Chez ces 89 patients, la diminution
moyenne en pourcentage du LDL-C a été d’environ 20 %. L’atorvastatine a été administrée à des
doses allant jusqu’à 80 mg/jour.
Athérosclérose
L’étude REVERSAL (Reversing Atherosclerosis with Aggressive Lipid- Lowering Study), a étudié
l’effet sur l’athérosclérose coronaire d’un traitement hypolipémiant intensif par 80 mg d’atorvastatine
à celui d’un traitement hypolipémiant standard par 40 mg de pravastatine évaluée par échographie
intravasculaire (IVUS) réalisée au cours d’une angiographie chez des patients atteints de
coronaropathie. Dans cet essai multicentrique en double aveugle, randomisé et contrôlé, une IVUS a
été réalisée à l’inclusion et 18 mois après chez 502 patients. Aucune progression de l’athérosclérose
n’a été observée dans le groupe atorvastatine (n = 253).
La modification du volume athéromateux total en pourcentage (médiane) par rapport à la valeur basale
(critère principal de l’étude) a été de -0,4 % (p = 0,98) dans le groupe atorvastatine et de +2,7 % (p =
0,001) dans le groupe pravastatine (n = 249). L’effet obtenu dans le groupe atorvastatine
comparativement à celui obtenu dans le groupe pravastatine est significatif (p = 0,02). Cette étude
n’avait pas pour objectif d’étudier l’effet d’'un traitement hypolipémiant intensif sur la survenue des
événements cardiovasculaires (tels que le recours à la revascularisation, la survenue des infarctus du
myocarde non fatals, ou les décès d’origine coronarienne).
Dans le groupe atorvastatine, le taux moyen de LDL-C a été réduit à 2,04 ± 0,8 mmol/l (78,9 ± 30
mg/dl) par rapport à la valeur basale de 3,89 ± 0,7 mmol/l (150 ± 28 mg/dl). Dans le groupe
pravastatine, le taux moyen de LDL-C a été réduit à 2,85 ± 0,7 mmol/l (110 ± 26 mg/dl) par rapport à
la valeur basale de 3,89 ± 0,7 mmol/l (150 ± 26 mg/dl) (p < 0,0001). L’atorvastatine a également
significativement réduit le taux moyen de cholestérol total de 34,1 % (groupe pravastatine: -18,4 %, p
< 0,0001), les taux moyens de triglycérides de 20 % (groupe pravastatine: -6,8 %, p < 0,0009) et les
taux moyens d’apolipoprotéine B de 39,1 % (groupe pravastatine: -22,0 %, p < 0,0001).
L’atorvastatine a augmenté le taux moyen de HDL-C de 2,9 % (groupe pravastatine: +5,6 %, p = NS).
Une réduction moyenne de 36,4 % du taux de PCR a été observée dans le groupe atorvastatine, contre
une réduction de 5,2 % dans le groupe pravastatine (p < 0,0001).
Les résultats de l’étude ont été obtenus avec le dosage à 80 mg et ne peuvent donc pas être extrapolés
aux dosages plus faibles.
Les profils de sécurité d’emploi et de tolérance ont été similaires entre les deux groupes de traitement.
Cette étude n’avait pas pour objectif d’évaluer l'effet d'un traitement hypolipémiant intensif sur la
survenue des événements cardiovasculaires majeurs. La relation entre les résultats d’imagerie obtenus
dans cette étude et l’efficacité clinique en termes de prévention primaire et secondaire des événements
cardiovasculaires n’est pas établie.
Le profil de la sécurité d’emploi de l’atorvastatine au cours de l’étude MIRACL était cohérent avec
celui décrit à la rubrique 4.8.
L'effet de l'atorvastatine sur les événements coronaires mortels et non mortels a été évalué dans une
étude randomisée, en double aveugle contrôlée versus placebo, « The Anglo-Scandinavian Cardiac
Outcomes Trial Lipid Lowering Arm » (ASCOT-LLA), chez des patients hypertendus âgés de 40 à 79
ans, sans antécédent d'infarctus du myocarde ni d'angor traité, et présentaient des taux de CT ≤ 6,5
mmol/l (251 mg/dl). Tous les patients présentaient au moins 3 des facteurs de risque cardiovasculaire
prédéfinis suivants: sexe masculin, âge (≥ 55 ans), tabagisme, diabète, antécédent de coronaropathie
chez un parent du premier degré, CT/HDL-C > 6, artériopathie périphérique, hypertrophie
ventriculaire gauche, antécédent d'accident vasculaire cérébral, anomalie électrocardiographique
spécifique, protéinurie/albuminurie. Tous les patients inclus n’étaient pas considérés comme
présentant un risque élevé de premier événement cardiovasculaire.
Les patients recevaient un traitement antihypertenseur à base d’amlodipine ou d’aténolol associé soit à
10 mg/jour d’atorvastatine (n = 5 168) soit à un placebo (n = 5 137).
Nb.
Réduction du Réduction du
d’événements
Événement risque relatif risque Valeur de p
(atorvastatine
(%) absolu1 (%)
vs placebo)
Décès d’origine coronaire et 36 % 100 vs 154 1,1 % 0,0005
infarctus du myocarde non
fatals
3,3 ans.
La diminution de la mortalité totale et cardiovasculaire n'était pas significative (185 versus 212
événements, p=0,17 et 74 versus 82 événements, p=0,51). Des analyses en sous-groupes en fonction
du sexe (81% d'hommes, 19% de femmes) ont montré un bénéfice de l'atorvastatine chez les hommes
mais pas chez les femmes; ceci pouvant être expliqué peut être par le faible nombre d'évènement dans
le groupe des femmes. La mortalité totale et cardiovasculaire était numériquement plus élevée dans le
groupe des femmes (38 versus 30 et 17 versus 12), mais sans atteindre la significativité statistique.
Une interaction significative en fonction du traitement antihypertenseurs initial a été observée.
L'atorvastatine diminue le nombre de « décès d'origine coronaire et IDM non fatal » (critère principal)
chez les patients traités par amlodipine (HR 0,47 (0,32-0,69), p=0,00008), contrairement à ceux traités
L'effet de l'atorvastatine a également été évalué sur les événements cardiovasculaires mortels et non
mortels dans l'étude Collaborative Atorvastatin Diabètes Study (CARDS). Il s'agit d'une étude
randomisée, en double aveugle, multicentrique, contrôlée versus placebo réalisée chez des patients
atteints de diabète de type 2, âgés de 40 à 75 ans, sans antécédents de maladies cardiovasculaires,
présentant un taux de LDL-C ≤ 4,14 mmol/l (160 mg/dl) et un taux de TG ≤ 6,78 mmol/l (600 mg/dl).
Tous les patients avaient au moins 1 des facteurs de risque cardiovasculaire suivants: hypertension,
tabagisme, rétinopathie, microalbuminurie ou macroalbuminurie.
Les patients recevaient soit 10 mg d'atorvastatine par jour (n=1428) soit un placebo (n=1410) pendant
une période moyenne de 3,9 ans.
Nb.
Réduction du Réduction du
d’événements
Evénement risque relatif risque Valeur de p
(atorvastatine
(%) absolu1 (%)
vs placebo)
Événements cardiovasculaires 37 % 83 vs 127 3,2 % 0,0010
majeurs (IDM aigu fatal et non
fatal, IDM asymptomatique,
décès d’origine coronaire aigue,
angor instable, PAC, ACTP,
revascularisation, AVC)
Aucune différence de l’effet du traitement n’a été observée en fonction du sexe ou de l’âge des
patients ou du taux de C-LDL à l’inclusion. Une tendance favorable a été observée sur la mortalité (82
décès dans le groupe placebo versus 61 dans le groupe atorvastatine, p = 0,0592).
Dans l'étude SPARCL (Stroke Prevention by Aggressive Reduction in Cholesterol Levels), l'effet de
80 mg d'atorvastatine ou d'un placebo sur la récidive des AVC a été évalué chez 4 731 patients ayant
présenté un AVC ou un accident ischémique transitoire (AIT) au cours de 6 mois précédents et sans
antécédents de cardiopathie coronarienne. 60% des patients était des hommes, âgés de 21 à 92 ans (âge
moyen: 63 ans) ayant des taux initiaux de LDL cholestérol de 133 mg/dl (3,4 mmol/l). Le taux moyen
de LDL-C était de 73 mg/dl (1,9 mmol/l) sous atorvastatine et de 129 mg/dl (3,3 mmol/l) sous
placebo. La durée moyenne du suivi était de 4,9 ans.
0,72-1,00; p=0,05) ou de 0,84 (IC à 95%: 0,71-0,99; p=0,03) après ajustement en fonction des valeurs
initiales. Le taux de mortalité (toutes causes confondues) était de 9,1% (216/2 365) chez les patients
traités à atorvastatine versus 8,9% (211/2 366) chez les patients traités par placebo.
Une analyse réalisée a postériori a montré que 80 mg d'atorvastatine diminuait la fréquence des
accidents ischémiques de 9,2% (218/2365) versus 11,6 % (274/2366) sous placebo (p=0,01), et
augmentait la fréquence des AVC hémorragiques de 2,3 % (55/2 365) versus 1,4 % (33/2 366) sous
placebo (p=0,02).
- Le risque d'AVC hémorragique était plus élevé chez les patients inclus ayant des antécédents
d'AVC hémorragiques (7/45 sous atorvastatine versus 2/48 sous placebo), soit un risque relatif
de 4,06 (Intervalle de Confiance à 95% ou IC 95%: 0,84-19,57). Le risque d'AVC ischémique
était similaire dans les deux groupes (3/45 sous atorvastatine versus 2/48 sous placebo), soit un
risque relatif de 1,64 (IC 95 %: 0,27-9,82).
- Le risque d'AVC hémorragique était plus élevé chez les patients inclus ayant des antécédents
d'infarctus lacunaire (20/708 sous atorvastatine versus 4/701 sous placebo), soit un risque relatif
de 4.99 (IC 95 %: 1,71-14,61). Le risque d'AVC ischémique était plus faible chez ces patients
(79/708 sous atorvastatine versus 102/701 sous placebo); soit un risque relatif de 0,76 (IC 95%:
0,57-1,02).Il est possible que le risque net d'AVC soit augmenté chez les patients ayant un
antécédent d'infarctus lacunaire et recevant une dose d'atorvastatine de 80 mg/jour.
Le taux de mortalité (toutes causes confondues) était de 15,6% (7/45) sous atorvastatine versus 10,4%
(5/48) dans le sous-groupe de patients ayant un antécédent d'AVC hémorragique; ce taux était de
10,9% (77/708) sous atorvastatine versus 9,1% (64/701) sous placebo dans le sous-groupe de patients
ayant un antécédent d'infarctus lacunaire.
Population pédiatrique
La dose initiale d'atorvastatine était de 5 mg par jour sous forme de comprimé à croquer dans la
Cohorte A et de 10 mg par jour sous forme de comprimé dans la Cohorte B. La dose d'atorvastatine
pouvait être doublée si le sujet n'atteignait pas le taux cible de LDL-C < 3,35 mmol/L à la Semaine 4
et si l'atorvastatine était bien tolérée.
Les valeurs moyennes de LDL-C, Chol-T, VLDL-C et Apo B étaient diminuées à la Semaine 2 chez
tous les sujets. Pour les sujets chez qui la dose a été doublée, une diminution supplémentaire a été
observée dès 2 semaines, lors de la première mesure suivant l'augmentation de dose. Les pourcentages
moyens de diminution des paramètres lipidiques ont été similaires dans les deux cohortes, que les
sujets soient restés à leur dose initiale ou qu'ils aient eu leur dose initiale doublée. A la Semaine 8, en
moyenne, les pourcentages de modification par rapport aux taux initiaux de LDL-C et de Chol-T
étaient d'environ 40 % et 30 % respectivement, quelle que soit la dose.
Une deuxième étude ouverte, à bras unique a inclus 271 enfants de sexe masculin et féminin atteints
de HeFH et âgés de 6 à 15 ans, qui ont été traités par atorvastatine pendant une durée maximale de
trois ans. Pour pouvoir être inclus dans l’étude, les patients devaient présenter une HeFH confirmée et
un taux initial de LDL-C ≥ 4 mmol/l (environ 152 mg/dl). Cette étude incluait 139 enfants présentant
un stade de développement Tanner I (la plupart âgés de 6 à 10 ans). La posologie d’atorvastatine (une
fois par jour) a été instaurée à 5 mg (comprimé à croquer) chez les enfants âgés de moins de 10 ans.
Chez les enfants âgés de 10 ans et plus, l'atorvastatine a été instaurée à la posologie de 10 mg (une fois
par jour). Tous les enfants ont pu recevoir des doses plus élevées afin d'atteindre la valeur cible de
< 3,35 mmol/l de LDL-C. La dose pondérée moyenne administrée chez les enfants âgés de 6 à 9 ans
était de 19,6 mg, et de 23,9 mg chez les enfants âgés de 10 ans et plus.
La valeur de LDL-C initiale moyenne (+/- ET) était de 6,12 (1,26) mmol/l, ce qui équivalait à environ
233 (48) mg/dl. Se référer au tableau 3 pour les résultats définitifs.
Les données n’ont mis en évidence aucun effet du médicament sur tous les paramètres de croissance et
de développement (à savoir taille, poids, IMC, stade de Tanner, évaluation par l’investigateur de la
maturation et du développement globaux) chez les sujets pédiatriques et adolescents atteints de HeFH
et traités par atorvastatine au cours de l'étude de 3 ans. Aucun effet du médicament, tel qu’évalué par
l’investigateur, n'a été relevé en termes de taille, de poids, d’IMC par âge ou par sexe pour chaque
visite.
TABLEAU 3 Effets hypolipémiants de l’atorvastatine chez les filles et les garçons adolescents
présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote (mmol/l)
Moment de N CT (ET) LDL-C HDL-C (ET) TG (ET) Apo B (ET)#
l'évaluation (ET)
A 271 7,86(1,30) 6,12(1,26) 1,314(0,2663) 0,93(0,47) 1,42(0,28)**
l’inclusion
Mois 30 206 4,95(0,77)** 3,25(0,67) 1,327(0,2796) 0,79(0,38)** 0,90(0,17)**
Mois 36/FT 240 5,12(0,86) 3,45(0,81) 1,308(0,2739) 0,78(0,41) 0,93(0,20)***
CT= cholestérol total ; LDL-C = cholestérol à lipoprotéines de basse densité ; HDL-C = cholestérol à
lipoprotéines de haute densité ; TG = triglycérides ; Apo B = apolipoprotéine B ; « Mois 36/FT »
incluait les données de la visite finale pour les sujets ayant arrêté leur participation avant l'échéance
prévue du mois 36, ainsi que les données complètes sur 36 mois pour les sujets ayant achevé les
36 mois de participation ; “*”= N du Mois 30 pour ce paramètre était 207 ; “**”= N initial pour ce
paramètre était 270 ; “***” = N du Mois 36/FT pour ce paramètre était 243; “#”=g/l pour l’Apo B.
Dans une étude en double aveugle contrôlée contre placebo, suivie par une phase en ouvert, 187
garçons et filles post-ménarchie, âgés de 10 à 17 ans (âge moyen 14,1 ans) présentant une
hypercholestérolémie familiale hétérozygote (HF) ou une hypercholestérolémie sévère ont été
randomisés et ont reçu soit de l'atorvastatine (n=140) soit un placebo (n=47) pendant 26 semaines puis
ont tous reçu de l'atorvastatine pendant 26 semaines. La dose d'atorvastatine (une fois par jour) était de
10 mg pendant les 4 premières semaines puis a été augmentée à 20 mg si le taux de LDL-C était >
3,36 mmol/l. L'atorvastatine a réduit significativement les taux plasmatiques de Chol-T, LDL-C,
triglycérides, et apolipoprotéine B au cours de la phase en double aveugle de 26 semaines. La valeur
moyenne du LDL-C atteinte était de 3,38 mmol/l (intervalle: 1,81 - 6,26 mmol/l) dans le groupe
atorvastatine et de 5,91 mmol/l (intervalle: 3,93 - 9,96 mmol/l) dans le groupe placebo durant la phase
en double aveugle de 26 semaines.
Une étude pédiatrique supplémentaire évaluant l'atorvastatine versus colestipol chez des patients
Une étude d'usage compassionnel chez des patients atteints d'une hypercholestérolémie sévère
(incluant l'hypercholestérolémie homozygote) a inclus 46 patients pédiatriques traités avec de
l'atorvastatine, la dose était adaptée en fonction de la réponse (certains sujets ont reçu 80 mg
d'atorvastatine par jour). L'étude a duré 3 ans: Le LDL-cholestérol a été diminué de 36 %.
L'efficacité à long terme d'un traitement par atorvastatine pendant l'enfance afin de réduire la
morbidité et la mortalité à l'âge adulte n'a pas été établie.
L'Agence Européenne du Médicament a levé l'obligation de soumettre les résultats d'études avec de
l'atorvastatine chez des enfants âgés de 0 à moins de 6 ans dans le traitement de l'hypercholestérolémie
hétérozygote et chez les enfants âgés de 0 à moins de 18 ans dans le traitement de
l'hypercholestérolémie familiale homozygote, de l'hypercholestérolémie mixte, de
l'hypercholestérolémie primaire et de la prévention des événements cardiovasculaires (voir rubrique
4.2 pour les informations relatives à l'utilisation pédiatrique).
Absorption
Après administration orale, l'atorvastatine est rapidement absorbée, les concentrations plasmiques
maximales (Cmax ) étant atteintes en 1 à 2 heures. L’importance de l'absorption de l'atorvastatine est
dose-dépendante. Après administration orale, la biodisponibilité des comprimés pelliculés
d'atorvastatine est de 95% à 99% en comparaison à une solution orale. La biodisponibilité absolue de
l'atorvastatine est d'environ 12%; la biodisponibilité systémique de l'activité inhibitrice de l'HMG-CoA
réductase étant d'environ 30%. La faible biodisponibilité systémique est due à la clairance dans la
muqueuse gastro-intestinale précédant le passage systémique et à l'effet de premier passage hépatique.
Distribution
Biotransformation
L’atorvastatine est métabolisée par le cytochrome P450 3A4 en dérivés ortho- et parahydroxylés et en
divers produits de bêta-oxydation. En plus d’autres voies métaboliques, ces produits sont
ultérieurement métabolisés par glucuronidation. L’inhibition in vitro de l’HMG-CoA réductase par les
métabolites ortho- et parahydroxylés est similaire à celle de l’atorvastatine. Environ 70 % de l’activité
circulante inhibitrice de l’HMG-CoA réductase est attribuée aux métabolites actifs.
Elimination
L’atorvastatine est principalement éliminée par voie biliaire après métabolisme hépatique et/ou extra-
hépatique. Cependant, l’atorvastatine ne semble pas subir un cycle entéro-hépatique important. La
demi-vie d’élimination plasmatique moyenne de l'atorvastatine est d’environ 14 heures chez l’homme.
La demi-vie de l'activité d'inhibition de l'HMG-CoA réductase est d'environ 20 à 30 heures en raison
de la contribution des métabolites actifs.
polypeptide 1B1 (OATP1B1) et 1B3 (OATP1B3) transporteur. Les métabolites de l'atorvastatine sont
des substrats de l'OATP1B1. L'atorvastatine est également identifiée comme substrat de la protéine de
résistance multi-médicamenteuse (MDR1) et de la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP)
des transporteurs d'efflux, ce qui pourrait limiter l'absorption intestinale et la clairance biliaire de
l'atorvastatine.
Populations spéciales
Sujet âgé: les concentrations plasmatiques d’atorvastatine et de ses métabolites actifs sont plus élevées
chez le sujet âgé sain que chez l’adulte jeune sain; les effets sur les paramètres lipidiques étant
cependant comparables à ceux observés chez des patients plus jeunes.
Population pédiatrique: Dans une étude en ouvert de 8 semaines, des patients pédiatriques (âgés de 6
à 17 ans) étant au stade 1 de Tanner (N=15) ou à un stade de Tanner ≥ 2 (N=24), atteints
d'hypercholestérolémie familiale hétérozygote et présentant un LDL-C initial ≥ 4 mmol/L, ont été
traités respectivement avec 5 ou 10 mg d'atorvastatine sous forme de comprimé à croquer ou 10 ou 20
mg d'atorvastatine sous forme de comprimé pelliculé, une fois par jour. Le poids corporel a été la seule
covariable significative dans le modèle pharmacocinétique de la population de l'atorvastatine. La
clairance apparente après administration orale de l'atorvastatine chez les sujets pédiatriques est
apparue similaire à celle des adultes après mise à l'échelle allométrique par le poids corporel. Une
diminution constante du LDL-C et du Chol-T a été observée quelle que soit l'exposition à
l'atorvastatine et à l'o-hydroxyatorvastatine.
Sexe: les concentrations d’atorvastatine et de ses métabolites actifs sont différentes entre les femmes et
les hommes (chez les femmes: C max environ 20% plus élevée et ASC environ 10% plus basse). Ces
différences n’ont pas de significativité clinique, aucune différence significative d’effet sur les
paramètres lipidiques étant observée entre les hommes et les femmes.
Insuffisance rénale: l’insuffisance rénale n’a pas d’influence sur les concentrations plasmatiques ou
sur l‘effet de l’atorvastatine et de ses métabolites actifs sur les paramètres lipidiques.
Aucun effet mutagène ou clastogène potentiel n’a été observé avec l’atorvastatine dans 4 tests in vitro
et 1 test in vivo. L’atorvastatine n’a pas montré d’effet carcinogène chez le rat, mais de fortes doses
chez la souris (conduisant à une SSC0-24h 6 à 11 fois supérieure à celle observée chez l’homme aux
doses recommandées les plus élevées) ont été associées à des adénomes hépatocellulaires chez les
mâles et à des carcinomes hépatocellulaires chez les femelles.
Il a été montré lors d’études chez l’animal que les inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase peuvent
affecter le développement de l’embryon ou du fœtus. Chez le rat, le lapin et le chien, l’atorvastatine
n’a exercé aucun effet sur la fécondité et n’a pas été tératogène mais une toxicité fœtale a été observée
chez le rat et le lapin à des doses toxiques pour les mères. Un retard du développement des portées et
une réduction de la survie postnatale ont été observés au cours d’expositions à une dose élevée
d'atorvastatine chez la rate. Des données ont indiqué un transfert transplacentaire chez la rate. Les
concentrations de l’atorvastatine dans le plasma et le lait ont été similaires chez la rate. On ne sait pas
si l’atorvastatine ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
Noyau:
Hydroxyde de sodium
Laurylsulfate de sodium
Hydroxypropylcellulose
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Croscarmellose sodée
Crospovidone
Stéarate de magnésium
Pelliculage:
Polyvinylalcool
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 3000
Talc
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
2 ans
Plaquette (feuille OPA/alu/PVC - feuille d’alu): 4, 7, 10, 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 84, 90, 98 et 100
comprimés pelliculés dans une boîte.