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Résumé du PAR
Projet de création d’une cimenterie d’une capacité de
production de 600 000 tonnes de ciment par an à
Muganza,
District de Rusizi, Province de l’Ouest, Rwanda
Juillet 2010
L’usine de la CIMERWA produit actuellement près de 70 000 tpa de clinker, soit 100 000
tonnes de ciment par an, en utilisant le procédé par voie humide. Au Rwanda, la demande locale de
ciment s’est accrue ces dernières années, passant, selon les estimations, à plus de 270 000 tonnes
par an, tandis que la demande émanant des pays voisins (Sud de l’Ouganda, Burundi et Est de la
RDC) est d’environ 100 000 tpa en moyenne. Pour faire face à la demande du marché, la CIMERWA
envisage donc d’accroître sa capacité de production pour la porter à 600 000 tonnes par an et ce, en
créant une nouvelle usine ultramoderne de production du ciment par procédé sec.
La topographie du site du projet et de ses environs comprend des plaines, des montagnes
o
et des vallées. La zone est située sur la fiche de lever topographique n 38 (Echelle 1/50 000). Les
coordonnées et l’altitude du site de la nouvelle usine sont les suivantes :
o
Coordonnées : Latitude : 2 36’23” Sud
o
Longitude : 29 1’02” Est
Altitude : 1 071 m au-dessus du niveau moyen de la mer
La cimenterie devrait fabriquer tant du ciment Portland ordinaire (OPC) que du ciment
Portland pouzzolanique (PPC) et ce, conformément à la norme rwandaise RS EAS 18-1:2004 et à la
norme européenne EN197-1:2000. L’OPC comprendra 95 % de clinker et 5 % de gypse, tandis que le
PPC contiendra 65 % de clinker, 30 % de pouzzolane et 5 % de gypse.
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
Site de l’usine
L’actuelle cimenterie est située dans la Cellule (village) de Shara (un village) dans le
secteur Muganza. La nouvelle usine sera adjacente à l’ancienne, et sera construite sur l’actuelle
argilière de 13 hectares (ha) appartenant à la CIMERWA. La société est déjà propriétaire de l’espace
requis pour l’implantation de la nouvelle usine, d’autant plus qu’il fait partie de l’ancienne carrière. De
nouvelles acquisitions de terres ne sont donc pas nécessaires pour la construction de la nouvelle
usine. Certains individus se sont néanmoins installés aux alentours de la zone. Dans le cadre des
efforts que déploie la CIMERWA en vue de sécuriser les pourtours de l’usine et de préserver
l’environnement, la société a acquis des terres dans la zone tampon de la nouvelle usine, qui s’étend
sur 6,2 ha.
La nouvelle carrière d’argiles est située à 2 km du site de l’usine et s’étend sur plus de 16,2
ha, dont 2,97 ha sont prévus pour la voie d’accès à la carrière. 90 propriétaires fonciers sont
concernés par cette opération d’acquisition.
3. RESPONSABILITÉ ORGANISATIONNELLE
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
province. Les questions foncières et d’expropriation sont supervisées par les autorités des
administrations locales et, plus particulièrement, les autorités des secteurs, lesquelles rendent compte
aux autorités des districts par le biais du Bureau des questions foncières.
Aux termes de la Loi sur l’expropriation, le projet de la CIMERWA est considéré comme
étant d’intérêt public. C’est ainsi que les définitions suivantes ont été retenues, s’agissant des
organismes compétents, des procédures et droits des personnes expropriées et des personnes
expropriant pour motifs d’intérêt public :
Le site retenu pour réinstaller les propriétaires des terres qui ont été acquises, a été
arpenté par la CIMERWA qui a tracé une route pour y accéder. Les autres services publics seront
fournis par les autorités des secteurs, la fourniture des services publics étant un monopole de l’État.
Le processus de réinstallation fait l’objet de suivi par les autorités des secteurs compétentes. Il est
proposé de confier le suivi et l’établissement de rapports à une Commission conjointe
CIMERWA/Autorités sectorielles, comprenant des représentants des personnes affectées par le projet
(PAP).
4. PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE
Diverses parties prenantes ont été consultées à maintes reprises, aux niveaux national et
local, concernant le projet de construction de la cimenterie de Muganza,
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
Deux audiences publiques officielles ont été organisées par la Division des opérations
et des services commerciaux du Conseil du développement du Rwanda (RDB-BOS)
et par l’Office de gestion environnementale du Rwanda (REMA).
La première audience publique s’est tenue à Kigali le 21 juillet 2009. Y ont pris part le
RDB, le REMA, le Bureau des normes du Rwanda (RBS), l’OGMR, le MINICOM, le MININFRA,
ELECTROGAZ (aujourd’hui RECO-RWASCO), des ONG, des organisations de médias, des employés
de la CIMERWA, ESIA Consultants, etc. La consultation publique de Kigali a souligné la nécessité de
recueillir l’avis des autorités techniques publiques et privées, susceptibles d’apporter une contribution
concrète à la revue de la conception du projet.
Une deuxième audience a été organisée par le RDB-BOS/REMA le 23 juillet 2009, sur
l’actuel site de la cimenterie de la CIMERWA à Muganza. Y ont participé des représentants de la
presse écrite locale, d’ONG, d’institutions publiques, de l’administration locale, notamment le Maire
adjoint en charge de affaires économiques du district de Rusizi, les Secrétaires exécutifs des secteurs
Gitambi, Gikundamvura et Muganza, des représentants de la Police nationale et de l’Armée, des
représentants d’organisations religieuses, notamment de l’Église catholique romaine, de la
communauté musulmane, des Églises méthodiste et anglicane, des PAP, etc.
Une discussion en groupe de réflexion a également été organisée durant les études
EIES avec les principaux acteurs parmi la population locale, dont certains employés
de la CIMERWA.
Au cours des réunions publiques sur l’expropriation, la population locale a salué le projet et
exprimé sa satisfaction quant au processus d’expropriation que la CIMERWA mettait en œuvre.
Les populations ont souhaité pouvoir continuer de travailler sur les terres jusqu’à
l’achèvement du processus d’indemnisation.
La CIMERWA a accepté de laisser les PAP cultiver leurs terres même après paiement
des compensations et ce, jusqu’à ce que les terres soient effectivement requises pour
la construction ou pour l’exploitation minière.
Certaines communautés locales ont exprimé des préoccupations quant aux tombes se
trouvant sur les terres, la loi ne prévoyant aucune disposition concernant leur
indemnisation.
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
La CIMERWA a accepté d’évaluer le travail réalisé sur les tombes et a versé aux
populations des compensations appropriées. La CIMERWA leur accordera également
du temps pour transférer ces tombes à un cimetière public.
5. ÉTUDES SOCIOÉCONOMIQUES
Une étude socioéconomique détaillée a été réalisée concernant le site du projet et ce, à 10
km à la ronde. Le profil socioéconomique de la zone est décrit ci-après.
Démographie : L’usine et les sites miniers font partie des secteurs Muganza et Nyakabuye
dans le district de Rusizi, et du secteur Gisenyi dans le district de Rubavu. La zone tampon (dans un
rayon de 10 km autour de l’usine et des sites miniers) relève partiellement de six secteurs, à savoir :
Muganza, Gikundamvura, Bugarama, Nyakabuye, Rwimbogo et Gitambi.
Les 6 secteurs situés à 10 km à la ronde, comptent au total 116 954 habitants (Rapport du
district en date du 3 décembre 2008). En 2007, le nombre total de maisons dans ces 6 secteurs était
de 17 133, selon les estimations.
Certains autochtones sont employés par la CIMERWA, les centres de santé, les
établissements scolaires, les institutions financières telles que COGEBANK, et les institutions de
microfinancement, les ONG (telles que PREPAF, CARITAS, Fonds mondial), etc. L’on trouve
également dans la zone des kiosques et de petits centres commerciaux.
L’élevage porte essentiellement sur les porcins, les caprins, les ovins, les bovins, la
volaille. Depuis que le Rwanda met en œuvre une « Politique nationale de zéro-pâturage », les
animaux se nourrissent d’herbes, de déchets de riz, etc. Les maladies animales qui sévissent dans la
zone sont : la verminose, la grippe aviaire, le « Muryamo y’ingurube », l’« Indwara ziterwa
n’uburondwe ». Il n’existe pas de centre vétérinaire dans la zone.
Établissements scolaires : La zone compte peu d’établissements scolaires. Dans les six
secteurs de la zone faisant l’objet de l’étude, il existe en tout et pour tout 29 écoles primaires, 11
établissements de premier cycle et 4 établissements secondaires. La plupart des établissements
offrent des possibilités d’études jusqu’aux niveaux primaire et intermédiaire. Muganza possède deux
établissements secondaires, l’un, dans le secteur Bugarama et l’autre, dans le secteur Rwimbogo.
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
Le taux d’alphabétisation est visiblement plus élevé dans le secteur Muganza où est
implantée l’usine de la CIMERWA, que dans les autres secteurs. C’est le secteur Muganza qui
compte le plus d’habitants titulaires d’un diplôme universitaire et aussi une proportion plus élevée
d’habitants de niveau secondaire.
Superficie moyenne des propriétés foncières : Dans la zone du projet, la terre est une
ressource rare et elle est, par ailleurs, très fragmentée. Une majorité, soit 53 % des personnes
interrogées, possèdent des terres d’une superficie comprise entre 0 et 0,2 ha, soit moins que la
moyenne nationale qui est de 0,4 ha. Peu de ménages possèdent des propriétés de plus de 2 ha.
Centre de santé de la CIMERWA : Depuis 1984, la CIMERWA a mis en service sur le site
de l’usine, un centre de santé qui comprend : une pharmacie, 14 lits d’hôpital et un laboratoire doté de
personnel qualifié. Ce centre de santé est à la disposition du personnel de l’usine et de leurs familles,
ainsi que des populations vivant dans les environs des secteurs Muganza, Gitambi, Bugarama,
Nyakabuye, et Gikundamvura.
Le centre de santé est utilisé par les communautés locales qui bénéficient de frais de
consultation subventionnés mais achètent les médicaments à prix coûtant. Le centre de santé assure
1 200 à 1 500 consultations par mois, 70 % des patients étant des membres des communautés
locales, les employés de la CIMERWA et leurs familles n’en représentant que 30 %. Les rapports
mensuels des visites médicales sont adressés au gouvernement. Des vaccinations sont organisées
au Centre avec des vaccins fournis par le gouvernement. Des services de planification familiale y sont
également offerts.
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
o
la Loi N 18/2007 du 19/04/2007 portant « Expropriation dans l’intérêt public » publiée
dans le numéro spécial du Journal officiel du 21/5/2007, qui régit l’expropriation au
Rwanda ;
o
la Loi organique N 04/2005 du 08/04/2005 qui définit les modalités de protection, de
conservation et de promotion de l’environnement au Rwanda ;
o
la Loi organique N 08/2005 du 14/07/2005 portant utilisation et gestion des terres au
Rwanda ;
7. ÉLIGIBILITÉ
Les personnes considérées comme étant affectées par le projet et qui, à ce titre, doivent
être indemnisées et réinstallées, sont celles résidant ou possédant des actifs sur le site de 6,2 ha
prévu pour la nouvelle usine et sur les 16,2 ha que couvre l’argilière.
Tous les détenteurs d’actes juridiques concernant les terres ou actifs situés dans la zone
d’acquisition ont été considérés comme des PAP qui, à ce titre, doivent être indemnisées. En outre,
en l’absence de titres comme c’est souvent le cas dans les zones rurales, le propriétaire devra fournir
une preuve de son droit de possession, conformément à l’article 18 de la Loi N°18/2007 du 19/4/2007
portant expropriation dans l’intérêt public, qui reconnaît également le témoignage des voisins comme
étant une preuve de propriété.
Le droit de propriété foncière est confirmé par : un contrat d’achat, une preuve écrite de
donation, un legs ou une succession, une déclaration ou un document de l’administration locale, un
acte de justice ou le témoignage apporté par des voisins dans ce sens. « Ménage de la zone
d’expropriation » désigne toute personne/organisation ou association, possédant auparavant un
bâtiment/une terre, des cultures/arbres ou d’autres actifs dans la zone à acquérir, et qui a bénéficié
d’une compensation pour les actifs perdus. Dans la zone concernée, une famille compte en moyenne
7 membres.
Date limite : Le 8 février 2009, date à laquelle le processus d’identification des PAP et de
leurs actifs a pris fin, a été considéré comme date butoir pour l’identification et l’inventaire des actifs.
Le paiement des compensations s’est déroulé en deux temps et s’est achevé le 8 juin 2009.
L’indemnisation des PAP est totalement terminée.
Avant l’acquisition des terres, le site de la nouvelle usine était quasiment inhabité, tandis
que la zone de l’argilière était une zone en grande partie cultivée. Actuellement, on y cultive du maïs,
du haricot, du manioc, de la banane, etc. Les terres prévues pour la réinstallation sont également
propres à l’agriculture et de fertilité équivalente, ce qui permet d’utiliser des pratiques agricoles
similaires. La CIMERWA a par ailleurs autorisé les PAP à continuer de cultiver les terres qui leur ont
déjà été rachetées jusqu’à ce que démarrent la construction de la nouvelle usine et l’exploitation de
l’argilière. Il est en outre prévu, pour la réinstallation, un terrain de 50 ha – bien plus que les 22,4 ha
qui ont été acquis.
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
Ladite Commission a été créée le 8 octobre 2008 au cours d’une réunion à laquelle ont pris
part les parties prenantes des agglomérations de Kabarore, de Busasamana et de Gakenke dans la
cellule de Shara, celles du secteur Muganza, ainsi que celles de Runanira et de Kabonabose dans la
cellule de Nkangabashi, secteur Gitambi. Les représentants des autorités politiques et administratives
locales des secteurs Muganza et Gitambi, et trois représentants de la CIMERWA étaient également
membres de la Commission. Les parties concernées sont représentées au sein de la Commission par
8 membres choisis par la population, 4 chefs d’agglomération, le coordonnateur de la cellule Shara, le
Secrétaire exécutif du secteur Muganza, l’ingénieur agronome du secteur Gitambi et 3 représentants
de la CIMERWA.
La Commission avait pour mission de : délimiter toutes les zones que devait utiliser le
projet sur les sites dont des habitants devaient être expropriés ; identifier et de dénombrer l’ensemble
des actifs de chaque ménage ou personne vivant à l’intérieur des limites de ces sites ; déterminer la
valeur monétaire de chaque actif, y compris des arbres fruitiers et d’ornement appartenant à chaque
ménage ou personne, en vertu de la loi ; négocier la valeur monétaire des terres avec la CIMERWA;
consulter les individus ou institutions rompus aux questions de droit et de procédure ; et présenter
régulièrement des rapports d’avancement aux populations et institutions concernées.
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
site de la nouvelle usine, tandis que 90 ménages en possèdent à l’intérieur du site de la nouvelle
argilière.
Évaluation des arbres : Des compensations ont également été versées par la CIMERWA
pour les arbres poussant dans la zone acquise. La Commission d’expropriation a fixé le taux
d’indemnisation des arbres en s’alignant sur ceux applicables pour la ville de Kigali, lesquels sont
largement supérieurs aux taux des zones rurales, valables pour le secteur Muganza. L’indemnisation
des arbres est fonction de l’espèce et de l’âge, les vieux arbres étant plus prisés. La CIMERWA a
versé des compensations pour 4 788 arbres sur le site de l’usine et 5 130 arbres dans la zone de
l’argilière.
Évaluation des autres actifs : Les propriétaires ont été indemnisés non seulement pour
les terres, les arbres, les cultures, etc., mais aussi pour les habitations et ce, en fonction du type de
construction et de ses composants, notamment : toitures à isolation, toitures en feuilles de tôle sur
charpente en bois, toitures en plaques rigides sur charpente en bois, fondation en blocaille et béton,
etc.
Les questions liées aux considérations de sexe ont été prises en compte dans tous les
aspects des activités de réinstallation, notamment dans la composition de la Commission
d’expropriation qui compte parmi ses membres, des femmes. Ces dernières ont également été
conviées à toutes les réunions sur l’expropriation et la réinstallation.
Pour éviter que des conflits n’éclatent à l’issue de l’expropriation, la CIMERWA a insisté
pour que les PAP viennent en couples confirmer les actifs faisant l’objet d’expropriation et que les
indemnisations leur soient versées sur des comptes bancaires joints. Il en a été ainsi afin de s’assurer
que toutes les femmes comprennent bien le processus et y consentent. Les femmes au foyer étant
généralement très affectées par les expropriations qui touchent aux moyens de subsistance des PAP,
il importe qu’elles aient conscience des implications du processus et qu’elles soient assurées que
l’indemnisation et la réinstallation seront effectives.
Il a été tenu compte, lors de la conception des autres mesures relatives à la réinstallation
et de l’élaboration du Plan de développement socioéconomique de la CIMERWA, des rôles et priorités
socioculturels des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables.
Tous les biens acquis par la CIMERWA l’ont été par consentement et les indemnisations
ont été déterminées à l’issue de négociations directes avec les propriétaires. Il n’y aura donc
quasiment pas de conflits. Toutefois, la Loi N° 18/ 2007 sur l’« Expropriation dans l’intérêt public »,
publiée dans le N° spécial du Journal officiel du 2 1/5/2007 » stipule en son article 26 que toute
personne qui ne serait pas satisfaite de la valeur déterminée pour sa terre peut en appeler à la
Commission foncière de niveau immédiatement supérieur.
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
La loi prévoit que toute personne affectée, qui ne serait pas satisfaite de la valeur attribuée
à sa terre, devra proposer une valeur de remplacement déterminée par un expert agréé par la loi ou
par le bureau d’enquêtes, en qualité de professionnels de la vérification des valeurs engagés par elle.
Si la Commission rejette la valeur de remplacement, l’intéressé peut en appeler à la Commission
foncière de niveau immédiatement supérieur dans un délai de 15 jours ouvrables au plus. Celle-ci
devra à son tour prendre une décision dans les 30 jours suivant l’appel. Si la personne concernée
n’est toujours pas satisfaite de la décision de la Commission foncière, elle peut porter l’affaire devant
un tribunal compétent.
Une fois les propositions de sites de réinstallation reçues, les populations déplacées se
sont concertées, puis ont échangé avec les autorités et la CIMERWA. Elles ont ensuite évalué ces
sites en fonction des équipements disponibles, avant de faire leur choix. Les communautés des sites
d’accueil ont également été consultées dans le cadre de ce processus et n’ont émis aucune objection
particulière quant’ à l’acceptation des PAP dans le site de réinstallation choisi.
Kankuba, dans le secteur Gitambi, a finalement été retenu en raison de son paysage, mais
aussi de son potentiel de branchement rapide et économique au réseau électrique et à l’eau,
comparativement aux autres sites. En outre, Kankuba est le prolongement d’un autre établissement
humain assez développé. Il se trouve par ailleurs à proximité d’un dispensaire médical et d’une école
secondaire.
Kankuba est une terre arable/cultivable aux caractéristiques analogues à celles du site du
projet et ce, d’autant qu’ils sont tous deux dans la même zone, généralement fertile. En termes de
superficie totale, le site de réinstallation de Kankuba est beaucoup plus vaste (50 ha) que le terrain
acquis par la CIMERWA sur les deux sites (22,4 ha).
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
terres en échange de leurs titres fonciers. Ceux-ci deviendront ainsi les nouveaux propriétaires et
s’installeront sur le site prévu pour leur réinstallation.
les intéressés sont autorisés à continuer de cultiver leurs terres même après leur
acquisition par la CIMERWA et le paiement intégral des indemnisations et ce,
jusqu’au démarrage de la construction de l’usine ou l’exploitation de l’argilière ;
les intéressés sont autorisés, dans la mesure du possible, à emporter avec eux tous
les matériaux de leurs logements : portes, feuilles de tôle, fenêtres, bois, etc. ;
les intéressés ont été invités à inscrire leurs enfants à l’école primaire de la
CIMERWA, aux conditions d’admission en vigueur.
Les branchements d’eau et d’électricité seront réalisés par RECO (la Société d’électricité
du Rwanda) et RWASCO (la Société d’eau et d’assainissement du Rwanda), qui sont des monopoles
d’État. Les personnes à réinstaller ne devront subir aucune augmentation de prix, ni autres frais
supplémentaires pour leur branchement au réseau national.
La zone tampon de l’usine, d’une superficie de 6,2 ha, et les actifs qui s’y trouvent ont déjà
fait l’objet d’acquisition. Pour le site de l’usine, des terres ont été achetées à 114 ménages. Sur ces
114 ménages, seuls trois (3) ont perdu la totalité de leurs terres, les 111 autres n’en ayant perdu
qu’une partie. Le montant total et définitif de l’indemnisation versée par la CIMERWA aux 114
propriétaires de terres ou d’actifs à l’intérieur de la zone acquise pour l’usine, a été de 413 247 646
RWF.
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
La CIMERWA a déjà acquis à l’intérieur de la zone choisie pour la nouvelle argilière, 16,2
ha de terres ou d’actifs, dont 2,97 ha ont été consacrés à la route d’accès. Le nombre de propriétaires
concernés par cette opération est de 90. Le montant de la compensation versée pour l’acquisition de
l’argilière est de 241 941 194 RWF.
Le processus d’attribution des parcelles est en cours. Les parcelles sont toujours en cours d’attribution
aux PAP.
Les détails, par section, des actifs acquis et des compensations versées sont présentés ci-
après.
Indemnisations
Acquisition de
No. total de
de
de
d’arbres
de
maisons
maisons
arbres
pour
pour
pour
les terres (en
Indemnisation
Indemnisation
Indemnisation
propriétaires
propriétaires
propriétaires
indemnisées
indemnisés
indemnisés
indemnisés
indemnisés
terres (ha)
maisons
d’arbres
fonciers
versées
versée
versée
versée
(RWF)
(RWF)
(RWF)
RWF)
Total
No.
No.
No.
No.
les
les
de
1 Site de 6,2 114 77 242 310 96 84 290 461 641 4 788 107 45 543 695 413 247 646
l’usine
2 Carrière 16,2 90 168 417 965 49 43 49 673 653 5 130 85 23 849 576 241 941 194
d’argile
s
Total 22,4 204 245 660 275 145 127 340 135 294 9 918 192 69 393 271 655 188 840
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
La CIMERWA a achevé toutes les activités d’acquisition de terres et elle a déjà payé
toutes les indemnités. La réinstallation des PAP qui ont perdu leurs terres/actifs se poursuit et des
terres ont déjà été attribuées, sur le site de réinstallation à Kankuba, à près de 177 ménages sur les
204 concernés. Le calendrier de mise en œuvre des activités liées à l’acquisition de terres et à la
réinstallation est présenté ci-après.
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
Le suivi du Plan d’action de réinstallation (PAR) comprendra des volets tant internes
qu’externes.
SUIVI INTERNE
Suivi des personnes vulnérables : Cette activité sera axée sur le suivi des plus
vulnérables parmi les personnes réinstallées, notamment les ménages dirigés par une femme, les
invalides, les personnes extrêmement pauvres, les handicapés et les paysans sans terres.
SUIVI EXTERNE
Un Vérificateur social externe qualifié, rompu aux questions de réinstallation, sera engagé
par la CIMERWA pour réaliser une revue annuelle, afin de déterminer la conformité aux règlements
du Rwanda, aux exigences de la BAD et au PGES.
La revue évaluera par ailleurs la conformité à d’autres mesures visant à atténuer les
impacts sociaux, telles qu’elles sont présentées dans l’EIES et le PGES. Les rapports externes de
suivi seront établis par l’expert en suivi et soumis aux bailleurs de fonds et aux responsables du
projet.
L’audit identifiera par ailleurs toute mesure corrective, susceptible d’atténuer les impacts
négatifs du programme.
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Résumé PAR : Projet de cimenterie de la CIMERWA, au Rwanda
L’audit sera fondé sur l’évaluation propre du Vérificateur, les enquêtes, les consultations
avec les PAP et les rapports de suivi interne et externe.
CONTACTS:
CIMERWA
Fiacre G. Birasa, CEO, Rwanda Investment Group (RIG), UTC Building, 5th Floor, P.B. 2876 Kigali Rwanda,
f.birasa@rig.co.rw, Tel: + 250 (0) 252 500 288/9, www.rig.co.rw
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