Chapitre 01 Partie 01 Les Étude de Circulation
Chapitre 01 Partie 01 Les Étude de Circulation
Chapitre 01 Partie 01 Les Étude de Circulation
Vocabulaire à connaitre
Transit - Echange - Trafic local
Lors des études de trafic, on distingue en fonction de l’origine et de la destination des véhicules les catégories
suivantes :
le Trafic de Transit: origine et destination en dehors de la zone étudiée, il est susceptible d’être intéressé par
certains aménagements tels qu’une déviation par exemple;
le Trafic d’échange : origine et destination sont à l’intérieur de la zone étudiée, l’autre à l’extérieur;
le Trafic local interne: qui se déplace à l’intérieur de la zone étudiée.
Mais, en tout état de cause, la démarche doit être adoptée au type de problème étudié.
2 LE DECOUPAGE :
On procède au découpage suivant :
La population.
Le trafic Moyen Journalier Annuel (T.M.J.A) égal au trafic total de l’année divisé par le nombre
I
de jour ; on l’exprime en véhicules/jour.
Les trafics aux heures de pointe : Le trafic n’est pas constant tout au long de la journée. II
existe des périodes plus ou moins creuses et bien souvent, notamment en milieu urbain et périurbain,
deux pointes bien marquées, principalement liées aux déplacements domicile /travail, une le matin,
l’autre le soir, que l’on appelle respectivement Heure de Pointe du Matin (H.P.M) et Heure Pointe du
Soir (H.P.S).
On en utilise également d’autres, moins couramment pour exprimer les variations de trafic qui
peuvent se produire sur une semaine, par exemple :
Le trafic Journalier de Fin de Semaine qui peut exprimer une augmentation de trafic liée au
départ en week-end ou aux déplacements effectués pour les achats etc.
Le trafic Journalier Moyen d’Eté en général calculé sur les mois de juillet et août qui exprime
une pointe liée aux migrations estivales (vacances).
Qui s’ajoutent à celles que l’enquêteur peut relever directement tel que le type de véhicule. Cette
méthode :
• Nécessite la possibilité d’arrêter et de stocker des véhicules sans danger,
• Implique de bien choisir les questions en fonction des besoins de l’étude,
• Présente les limites des méthodes par sondages.
Bien qu’elles apparaissent simples à exécutez, elles demandent beaucoup de préparation et il est
nécessaire de procéder à un minimum de formation des enquêteurs.
Plutôt que de déplacer un enquêteur au domicile des ménages, on peut aussi adresser un
questionnaire par courrier, ce qui donne à l’usager plus de souplesse dans l’établissement de sa
réponse mais tous ne répondent pas (en général de 10 à 20% de réponses).
Cette forme d’enquête est utilisée lorsque l’on veut s'adresser à certaines catégories
socioprofessionnelles bien précises par exemple des entreprises de transport.
Enfin lors du dépouillement des enquêtes, il convient de pondérer les résultats pour tenir compte des
trafics importants que peuvent générer certaines structures (zones industrielles, commerciales, de
loisirs, de gare de transports en commun) en procédant à une analyse spécifique de l’activité
considérée et de ses incidences sur les déplacements.
a) La durée du trajet
Elément essentiel pour l’usager, la durée du trajet par les différents itinéraires possibles doit être
estimée lors de l’étude de trafic. On s’intéresse également a la régularité de cette durée d’un jour d
l’autre (les incertitudes sur un trajet domicile / travail sont, par exemple, très mal acceptées).
La détermination des vitesses pratiquées peut se faire par la méthode dite véhicule flottant, qui
consiste à mesurer le temps de parcours d’un véhicule léger qui adapte sa progression à celle du flot
de véhicules tout en respectant le code de la route. La mesure doit bien sur être effectuée sur une
période représentative.
A partir du découpage du réseau, en tronçon homogènes vis-à-vis des vitesses pratiquées, on peut
déterminer des temps de parcours qui sont utilisés pour l’affectation des trafics
Pour une route bidirectionnelle à deux voies, ces seuils se caractérisent de la manière suivante :
•Le seuil de gêne notable (50% du temps passé en peloton). Le choix de la vitesse commence à
être conditionné par l’importance du trafic et le confort de conduite en est affecté.
Le confort de conduite est une notion subjective qui intègre de nombreux paramètres :
c) La sécurité
Bien que prise en compte de manière très subjective et variable par l’usager, une notion en permet
l’appréciation objective : le taux d'accidents.
La capacité d’une route est le flux horaire maximum de véhicules qui peut passer en un point
ou s’écouler sur une section de route uniforme pendant un temps donne (en général 1/4 heure).
La capacité pratique est le débit horaire moyen à saturation (congestion significative) c’est le
seuil de trafic horaire au-delà duquel le plus petit incident risque d’entrainer la formation du
bouchons
La capacité dépend des distances de sécurité (ce qui intègre le temps de réaction des conducteurs
variables d'une route à l’autre - le type d’usagers habitues ou non ci l’itinéraire ~ les conditions
météorologiques - les caractéristiques géométriques de la route ...)
Les intervalles de sécurité les plus courts (donc les capacités les plus élevées) sont observés en
milieu urbain pour des vitesses proches de 50km/h. Sur les autoroutes urbaines on observe des
pointes de 2 200 UVP/H par voie.
En rase campagne, les intervalles de sécurité sont plus longs donc les capacités sont les plus
réduites. Sur les routes à deux voies bidirectionnelles, d’autres éléments réduisent le débit qui
peut être écoule normalement : trafic en sens inverse, accotements non dégages, hétérogénéité
du trafic ... Des caractéristiques transversales (profil en travers) réduites, par exemple largeur de
voies inférieure à 3,50 m ou absence d’accotement diminuent la capacité des voies.
En milieu urbain, l’influence de la largeur des voies commence à se faire sentir au dessous de 3 m.
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La capacité théorique pour des conditions normales de trafic prend les valeurs moyennes ci-
dessous :
Route à 2 voies de 3,50 m : 1500 à 2000 uvp/h,
Route à 3 voies de 3,50 m : 2400 à 3200 uvp/h,
Route à chaussées séparées : 1500 à 1800 uvp/h/sens.
IV. CONCLUSION
En conclusion, si les études de trafic sont un élément essentiel qui doit être préalable à tout projet
de réalisation ou d’aménagement d’infrastructure de transport, il faut bien avoir présent à l'esprit
leurs limites : en effet, il s’agit d’effectuer des prévisions à un horizon assez éloigné (10 ans, 15 ans
voire d'avantage) et ces valeurs résultent notamment de facteurs socio-économiques sur lesquels
l’ingénieur de circulation n'a pas prise, ainsi que des comportements psychologiques.
Même si la précision des études de trafic se doit d’être examinée avec une grande prudence, la
connaissance prévisionnelle du trafic conditionne le choix du profil en travers d’une route ou
autoroute, détermine le dimensionnement de la structure de chaussée et oriente sur les techniques
d’entretien des chaussées. Ces études de circulation apportent ainsi un éclairage intéressant sur la
rentabilité d’opérations routières.