Itineraire Technique Fruit Litchi
Itineraire Technique Fruit Litchi
Itineraire Technique Fruit Litchi
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La présente publication a été élaborée avec l’aide de l’Union européenne. Le contenu Programme PIP
de la publication relève de la seule responsabilité du PIP et du COLEACP et ne peut COLEACP
aucunement être considéré comme reflétant le point de vue de l’Union européenne. Rue du Trône, 130 - B-1050 Brussels - Belgium
Avril 2011 Tel.: +32 (0)2 508 10 90 - Fax: +32 (0)2 514 06 32
Document réalisé par le PIP avec la collaboration technique de:
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Avertissement
Le document « Guide de Bonnes Pratiques Phytosanitaires » (fruit ou légume) détaille toutes les pratiques phytosanitaires liées au fruit ou légume et
devant respecter les normes en matière de résidus des pesticides. Il propose essentiellement des substances actives soutenues par les fabricants des
Produits de protection des Plantes dans le cadre de la Directive Européenne 91/414 remplacée à partir du 14 juin 2011 par le Règlement 1107/2009.
Au stade actuel ces substances actives n’ont pas été testées en pays ACP par le PIP pour vérifier la conformité avec les LMR européennes. Les
informations données sur les substances actives proposée est donc dynamique et sera adaptée en continu selon les nouvelles informations que
rassemblera le PIP.
Il est évidemment entendu que seules les formulations légalement homologuées dans leur pays d’application sont autorisées à l’usage. Chaque
planteur aura donc le devoir de vérifier auprès de ses autorités réglementaires locales si le produit qu’il souhaite utiliser figure bien sur la liste des
produits homologués.
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Table des matières
1. PRINCIPAUX ENNEMIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
1.3 Apparition des ravageurs et maladies en fonction du stade phénologique de la plante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14
1.4. Importance par pays – périodes de l’année et conditions climatiques favorables aux ennemis de la culture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15
2.2. Cycle du ravageur ou de la maladie ; positionnement des méthodes de lutte et facteurs influençant son développement . . . . . . . . . . . . . .17
5. HOMOLOGATIONS EXISTANTES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
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1. Principaux ennemis
1. Principaux ennemis
1.1. Importance et impact sur la quantité et la qualité des fruits produits
Les informations données ci-dessous donnent la liste des principaux ravageurs et maladies qui seront abordés dans ce Guide. Dans cette partie, pour
chaque ravageur ou maladie sont donnés:
• le niveau d’importance économique observé généralement en pays ACP suivant l’échelle suivante: + = peu important, ++ = moyennement
important, +++ = important;
• les parties de la plante attaquées et la manière dont elles sont atteintes;
• le type de pertes occasionnées qui induisent au final toutes des réduction de rendement en fruit commercialisables donc des pertes d’entrées
financières. La présence des ravageurs et maladies peuvent induire des baisses de rendement par des pertes à différents niveaux. nombre de
plants par hectare réduit, nombre de fruits par plant réduit, taille des fruits réduite, qualité des fruits moindre.
INSECTES
Organes atteints Type de pertes
Importance Rameaux Nombre de Qualité des
Feuilles Inflorescences Fruits Taille des fruits
et tronc fruits /plant fruits à maturité
Cochenilles - Icerya seychellarum
Réduction par affaiblissement suite
Piquent la plante sur la face inférieure des feuilles, sur
+ à une photosynthèse réduite ou à un
les rameaux et les pédoncules ou hampes fructifères
dessèchement
Pucerons - Toxoptera aurantii
Réduction car les arbres sont
Se nourrissent
Peuvent sucer affaiblis par le grand nombre de pu-
essentiellement
+ également les cerons ou la présence de fumagine.
en piquant les
fleurs Chute de fleurs si inflorescences
jeunes pousses
atteintes
Mouches des fruits OQ - Ceratitis capitata, Ceratitis rosa, Bactrocera cucurbitae, Bactrocera dorsalis
Malgré le fait qu’elles peuvent déposer un grand nombre d’oeufs dans la chair du fruit, peu de larves apparaissent entre le moment de la ponte et
le moment de la consommation du fruit.
Piqûres
Larves entrent à
+ externes et chair
l’intérieur
endommagée
Thrips - Selenothrips rubrocinctus OQ, Heliothrips haemovoidalis, Frankliniella cephalica
Diminution
Larves et adultes rongent feuilles possible par
+
et/ou fleurs selon les espèces réduction de la
photosynthèse
Borer du tronc - Chlumetia transversa (= Salagena transversa)
Les larves se Réduction par
nourrissent de diminution du
++
l’écorce et du nombre de bran-
bois des arbres ches porteuses
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1. Principaux ennemis
INSECTES (SUITE)
Organes atteints Type de pertes
Importance Rameaux Nombre de Qualité des
Inflorescences Feuilles Fruits Taille des fruits
et tronc fruits /plant fruits à maturité
Chenille (Tordeuse du litchi) - Cryptophlebia peltastica et Cryptophlebia ombrodelta
Fruits non
Le chenille
commercialisa-
pénètre dans la
bles car piqués,
coque et provo-
taches brunes,
que une nécrose
exsudats de
qui constitue une
Réduction par sève.
++ porte d'entrée
chute des fruits Pertes supplé-
pour d'autres
mentaires si
parasites,
transport de
notamment des
fruits infestés
champignons et
et fruits sains
des drosophiles
mélangés
Charançon - Cratopus angustatus et Cratopus humeralis
Hampes florales Jusqu'à 10% des Dépréciation car
Jeunes fruits
++ et fructifères hampes florales rongés au stade
rongés
rongées attaquées jeune
ACARIENS
Organes atteints Type de pertes
Importance Rameaux Nombre de Qualité des
Feuilles Inflorescences Fruits Taille des fruits
et tronc fruits /plant fruits à maturité
Aceria litchii (Eriophyas) ou Erinose
En pépinière, les plants peuvent même mourir en cas de chute excessive des feuilles.
Les feuilles
atteintes ne se
Les bouts de développent pas
feuilles détruits normalement
Larves et adultes se développent sur la face inférieure ou les attaques et peuvent en
+++ des feuilles, sur les inflorescences et parfois sur les directes sur cas de fortes
fruits fleurs peuvent attaques tomber
empêcher la prématurément
nouaison et provoquer une
diminution de la
taille des fruits
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1. Principaux ennemis
MALADIES FONGIQUES
Organes atteints Type de pertes
Impor- Qualité des
Rameaux Nombre de fruits /
tance Feuilles Inflorescences Fruits Taille des fruits fruits à
et tronc plant
maturité
Anthracnose - Colletotrichum gloeosporioides
Pourriture des
++ Mycélium s’y développe
fruits
Post récolte - Alternaria sp., Aspergillus sp., Botryodiplodia sp. Penicillium sp., Rhizopus sp. et levures variées
Penicillium, Rhizopus
et Aspergillus pénètre
par des blessures à
la récolte ou après
Pourriture des
récolte
++ fruits
Botryodiplodia infecte
les fruits sur l’arbre,
par le pédoncule
coupé pendant ou
après récolte
ALGUES
Organes atteints Type de pertes
Impor- Qualité des
Rameaux Nombre de fruits /
tance Feuilles Inflorescences Fruits Taille des fruits fruits à
et tronc plant
maturité
Cephaleuros spp.
Ces algues peuvent être responsables d’une perte de vigueur des arbres.
Baisse possible suite à une perte de
Couverture par de spores micros-
+ vigueur des arbres en cas de forte
copiques de couleur rouille
infestation
VERTEBRES
Chauve-souris
Les fruits ou
++ Mangés par les chauves souris inflorescences sont Fruits abimés
mangés
MALADIES PHYSIOLOGIQUES
Brunissement après récolte
Brunissement
Modification physio- et craquelure
+++
logique après récolte de la coque
après récolte
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1. Principaux ennemis
Dans cette partie sont données des informations et des illustrations pour aider à l’identification des principaux ravageurs et maladies.
INSECTES
Cochenille - Icerya seychellarum
Elles peuvent infester les fruits, les feuilles, les tiges, les branches et le tronc. Lorsqu’elles sont nombreuses, elles entraînent le dessèchement
des feuilles et des rameaux. Généralement, à la place des piqûres, les feuilles présentent des taches jaunes. La fumagine est souvent associée à
l’infestation des cochenilles. Se développent sur la face inférieure des feuilles ou encore, (et c’est là où elle est le plus visible), sur les rameaux
et les pédoncules ou hampes fructifères.
Icerya seychellarum sur une feuille Icerya seychellarum sur une branche
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1. Principaux ennemis
Ceratitis rosa
Selenothrips rubrocinctus
Heliothrips haemovoidalis
Frankliniella cephalica
Thrips En Inde:
Dolicothrips indicius
Magalurothrips usitatus
Magalurothrips distalis
Ce sont de petits insectes, minces, fragiles, avec deux paires d’ailes largement frangées, au stade adulte. Les nymphes et les adultes grattent
l’épiderme des fleurs ou des feuilles et sucent la sève qui coule de la blessure. Les attaques des pointes des feuilles et des fleurs provoquent leur
enroulement et leur dessèchement. Certaines espèces de thrips attaquent les feuilles, d’autres les fleurs.
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1. Principaux ennemis
Adulte Chenille
Symptômes sur jeunes fruits Premiers symptômes des dommages causés sur un fruit
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1. Principaux ennemis
ACARIENS
Aceria litchii
Aceria litchii (Eriophyas) ou Erinose détruit les bouts de feuilles. Les feuilles atteintes ne se développent pas normalement et peuvent en cas de
fortes attaques tomber prématurément. En pépinière, les jeunes plants sont très sensibles. Ils peuvent même mourir en cas de chute excessive
des feuilles. Les oeufs, petits (0,04 mm de diamètre), ronds et de couleur blanchâtre, sont déposés sur des bourgeons foliaires débourrant. Les
nymphes apparaissent après 3-4 jours. Même à ce stade, ils restent petits (0,15-0,2 mm), transparents de couleur rose, avec deux paires de pattes
à l’extrémité antérieure du corps. Les nymphes et les adultes se trouvent généralement au côté de la base des pubescences sur le dessous des
feuilles. Ils provoquent des dégâts aux feuilles en perçant et en déchirant le tissu et en suçant la sève. Les symptômes typiques de la présence
d’Aceria litchii sont des tumeurs velouteuses, de couleur brune chocolat, sur la face inférieure des feuilles et les boucles des feuillettes. Dans
les premiers stades, des petits cratères bruns apparaissent en ligne avec les tumeurs. Quand ils se touchent, la pointe de la feuille s’enroule en
cylindre. Des cloques apparaissent sur le dessous des feuilles. Finalement des feuilles nécrosent et chutent. Entre-temps, le ravageur a migré vers
d’autres parties de l’arbre. L’attaque débute dans les parties basses de l’arbre en général pour remonter progressivement.
Aceria litchii sur les inflorescences Attaque sur la face inférieure des feuilles
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1. Principaux ennemis
Oligonychus thelytokus
MALADIES FONGIQUES
Antrachnose - Colletotrichum gloeosporioides
L’anthracnose est provoquée par Colletotrichum gloeosporiodes et attaque aussi bien les feuilles que les fruits, qui sont sensibles de la floraison à
la mi-croissance. La majorité de la pourriture sur fruit mature provient d’infection des petits fruits. Les petites taches se transforment en grosses
taches brunes, comme si le fruit était pourri. Enfin, un mycélium blanc apparaît sur les fruits durant le stockage.
Post récolte
Les agents pathogènes causant la pourriture incluent Alternaria sp., Aspergillus sp., Botryodiplodia sp., Rhizopus sp., Penicillium sp., Colletotrichum sp.
et des levures variées.
ALGUES
Cephaleuros spp.
Cephaleuros mycoides et Cephaleuros virescens, des parasites de plusieurs cultures fruitières, dont le litchi, se manifestent par des lésions
circulaires de couleur vert-gris sur les feuilles.
Ces algues peuvent également produire des spores microscopiques de couleur rouille à la surface des feuilles, leur donnant une apparence rouge.
En cas d'attaque sévère la substance couvre les branches principales.
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1. Principaux ennemis
VERTEBRES
Chauves-souris
Les chauves-souris provoquent des pertes directes en se nourrissant des fruits et des inflorescences, mais provoquent aussi des pertes indirectes
lorsqu’elles abîment les fruits. Les pertes peuvent être considérables car une chauve-souris frugivore peut manger son propre poids de fruit chaque
nuit alors que celles qui se nourrissent de nectar peuvent détruire plusieurs inflorescences à chaque passage.
MALADIES PHYSIOLOGIQUES
Brunissement après récolte
Le fruit laissé à la température ambiante évolue très rapidement. En 2 ou 3 jours, la coque brunit, puis se dessèche et devient craquante. La perte
de coloration provient de l'oxydation des pigments anthocyaniques. Le fruit est alors plus sensible à l'éclatement et à la contamination secondaire
par des champignons. Le brunissement peut aussi être lié à des phénomènes non enzymatiques (oxydation de Maillard), ceux-ci étant favorisés
par les attaques bactériennes et les lésions dues aux insectes, à la chaleur, au stress physiologique et à la présence d'éthylène.
Le tableau ci-dessous montre les stades de la culture où les ennemis de la culture sont potentiellement présents et les stades au cours desquels
leur présence peut induire le plus de pertes. Ceci afin de montrer que la présence d’un ravageur ou d’une maladie ou d’un agent pathogène n’est pas
toujours dommageable à la culture. C’est au cours de ces derniers stades qu’ils doivent être plus particulièrement suivis et maitrisés si nécessaire.
Colletotrichum gloeosporioides
Salagena sp., Chlumetia sp.
Cryptophlebia peltastica et
Cryptophlebia ombrodelta
Cratopus angustatus and
Mouches des fruits
Cratopus humeralis
Cephaleuros spp.
Chauve-souris
Cochenilles
Aceria litchii
Pucerons
Thrips
Croissance
10 – 12 semaines
végétative
Arrêt végétatif 12 - 14 semaines
Floraison 8-10 semaines
Nouaison 4-6 semaines
Grossissement
8 - 10 semaines
du fruit
Maturité 4 semaines
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1. Principaux ennemis
1.4. Importance par pays – périodes de l’année et conditions climatiques favorables aux ennemis de la culture
Faute d’informations précises sur la dynamique des populations des ravageurs et maladies du litchi seule l’importance relative par pays est donnée
dans ce Guide.
Légende:
0 = pas de dégâts
x = présent dans le pays mais importance non connue
+ = dégâts généralement peu importants
++ = dégâts pouvant être moyennement importants
+++ = dégâts pouvant être importants
/ = pas d’information disponible
N.B. L’inventaire des ravageurs et maladies n’étant pas réalisé de manière exhaustive dans tous les pays. Il se peut donc que le ravageur soit présent
mais qu’il n’ait jamais été observé dans le pays sur la culture car ne causant pas de dégâts importants.
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1. Principaux ennemis
Oligonychus thelytokus
Conditions favorables. Pas d’information disponible.
Madagascar: x Mauritius: / Mozambique: /
Colletotrichum gleosporioides
Conditions favorables. Pathogène favorisé par une forte humidité (arrosage, rosée) et des températures aux environs de 20° C
Madagascar: + Mauritius: / Mozambique: /
Maladies post récolte
Conditions favorables. Chaleur, humidité et manque de ventilation.
Madagascar: / Mauritius: / Mozambique: /
Cephaleuros spp.
Conditions favorables. En région très humide.
Madagascar: + Mauritius: / Mozambique: /
Chauve-souris
Conditions favorables. Le niveau des dégâts peut varier considérablement d’une région à l’autre et est généralement plus important pendant l’été
lorsque les femelles allaitent leurs petits.
Madagascar: / Mauritius: +++ Mozambique: /
Brunissement après récolte
Conditions favorables. Pas d’information disponible.
Madagascar: +++ Mauritius: +++ Mozambique: +++
Généralités sur la lutte contre les ravageurs et les maladies des plantes:
Les arbres fruitiers sont sujets à des attaques de très nombreux ravageurs et maladies, dont certaines sont très graves, puisqu'elles peuvent conduire
à la mort de l'arbre, et certaines sont difficiles à contrôler.
Bien que des nombreux parasites s'attaquent au litchi, peu d’entre eux provoquent des dégâts très sérieux. Le litchi étant très sensible à un bon
nombre d'insecticides, de fongicides et d’adjuvants, il est préconisé, chaque fois que cela peut se faire, de ne pas utiliser de Produits de Protection
des Plantes (PPP) pour le contrôle des ravageurs et maladies. Les PPP restent un des moyens incontournable pour lutter contre certains ravageurs et
certaines maladies, mais ils seront utilisés à côté d’autres méthodes telles que l’utilisation de variétés résistantes ou que les méthodes culturales.
C’est ainsi que le travail du sol après la récolte permet de détruire une partie des ravageurs dont un des stades de développement se déroule dans le sol. La
destruction des bois de taille et organes tombés à terre permet également de réduire les sources d’infestation de certains ravageurs et maladies.
La protection sanitaire des arbres met en jeu un ensemble de techniques, toutes indispensables:
– sélection sanitaire du matériel végétal (variété et porte-greffe sains) ;
– choix de la variété et du porte-greffe (peu sensibles aux maladies) ;
– choix du site (environnement défavorable aux maladies) ;
– utilisation de PPP: elle n'intervient qu'en dernier recours.
P16
2. Principales méthodes de lutte
Dans le cas d'une utilisation de PPP, les meilleurs résultats seront obtenus par la démarche suivante:
– identifier correctement la maladie ou le ravageur à combattre ;
– estimer l'importance de l'attaque (notion de seuil de tolérance) pour savoir s'il est nécessaire de traiter ou non ;
– choisir le bon produit, le plus sélectif possible afin de préserver l'action bénéfique des auxiliaires présents sur le verger (abeilles, coccinelles,
chrysopes, etc...). De même, en cas d’application en période de floraison, des produits respectant les insectes pollinisateurs seront choisis ;
– l'efficacité d'un traitement dépend au moins autant de sa bonne répartition - litrage de la bouillie, dosage de la matière active, qualité de la
pulvérisation - que de l'efficacité propre du produit utilisé ;
– seuls des produits homologués sur la culture et pour un usage précis seront sélectionnés.
Remarques: on constate une accoutumance (résistance) des parasites aux produits que l'on utilise pour les combattre. Pour éviter la perte d'efficacité
qui s'ensuit, on doit utiliser successivement, pour combattre un même parasite, des produits de familles chimiques différentes, même s'ils n'ont
pas tous le même niveau d'efficacité. Ceci est particulièrement vrais lors d’applications répétées de produits phytosanitaires pour lutter contre des
ravageurs à cycle court, dont les générations sont nombreuses et rapprochées (pucerons, thrips, acariens).
2.2. Cycle du ravageur ou de la maladie; positionnement des méthodes de lutte et facteurs influençant son développement
Ci-après sont indiquées, par rapport aux stades de développement de chaque ravageur ou maladie, les méthodes de lutte applicables et les effets des
facteurs naturels autres que ceux climatiques indiqués dans la partie 1.4. de ce guide. Ensuite est indiqué le positionnement des méthodes de lutte
par rapport au cycle de développement de la plante.
Remarque importante: les illustrations des cycles représentent les différents stades de développement mais les illustrations ne peuvent en aucun cas
servir d’outil d’identification des ravageurs ou maladies. Pour l’identification se rapporter à la partie 1.2. de ce guide.
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2. Principales méthodes de lutte
Les fourmis protègent les cochenilles contre leurs prédateurs naturels. Lutter contre les
fourmis permet donc de réduire, indirectement, la population de cochenilles.
Adulte
Larves L1
Application d’huile blanche en
fin d’après-midi
(pour éviter les brûlures)
Pendant le cycle de production, dès l’apparition des cochenille, aux stades sensibles de la plante
– Traitements à base d'huiles appliquées à haut volume (actions asphyxiantes sur les L1). La période d'intervention se situe au moment des
essaimages des larves L1 qui sont le seul stade sensible de l'insecte aux traitements car non protégés par le bouclier.
– Des prédateurs (Rodolia cardinalis par exemple) sont efficaces contre tous les stades de cette cochenille.
– Des parasites, comme Cryptochetum monophlebi, sont utilisés également pour réduire la population des cochenilles.
P18
2. Principales méthodes de lutte
Un examen régulier des plantes est nécessaire pour déceler l’apparition du ravageur
Pour diminuer l’impact des traitements insecticides sur les insectes auxiliaires
(coccinelles, syrphes), le choix d’insecticides spécifiques est à privilégier.
Voile anti-insecte
sur jeunes plantules Pour la lutte à tous les stades:
(pépinière) – Des refuges naturels pour encourager les
ennemis naturels, p.ex. les coléoptères et
Plantes répulsives pour les syrphes, Aphidius
éloigner les adultes de – Utilisation d’insecticides sélectifs
la culture – Ennemis naturels: hyménoptères para-
sites, prédateurs (coccinelles, syrphes,
chrysopes)
Elimination des plantes – Lutter contre les fourmis dans le verger, car
hôtes voisines du verger elles perturberont les activités des ennemis
naturels
A la préparation du terrain
– Eliminer les plantes hôtes et planter des refuges naturels pour les auxiliaires autour du verger.
En pépinière
– Les jeunes plants en pépinière sont vulnérables aux attaques des pucerons. L’élimination des plantes hôtes des alentours de la pépinière est conseillée.
– Traitements avec insecticide sélectif dès l’apparition de l’attaque sur jeunes plantes.
– Protéger les jeunes plants par des voiles anti-insectes.
Au verger
– Traitements avec un insecticide sélectif dès l’apparition de l’attaque, pendant les périodes de croissance végétatives.
– Certaines plantes sont réputées éloigner les pucerons (notamment: oeillets d’inde, … ) ; elles peuvent être planter à proximité des cultures.
– Installer des pièges jaunes pour capturer les formes ailées.
– Lutter contre les fourmis.
P19
2. Principales méthodes de lutte
Le schéma ci-dessus décrit le cycle de vie des mouches de fruits dans les manguiers (identique pour les litchi).
Comme toutes les mouches, elles subissent une métamorphose complète. La femelle pond ses œufs en grappes sous la peau du fruit presque mûr.
Elles ont besoin de protéines pendant la période de la ponte. Les œufs éclosent 2 à 5 jours plus tard. Après avoir passé entre 9 et 15 jours à l’intérieur
du fruit, les asticots (troisième stade larvaire) le quittent et, une fois sous terre, se transforment en pupes, pour devenir ensuite des mouches adultes.
Au verger
P20
2. Principales méthodes de lutte
THRIPS
Positionnement des méthodes de lutte par rapport au cycle de développement du ravageur
Au verger
P21
2. Principales méthodes de lutte
Au verger
Tout au long de l'année, mais principalement sur des arbres ayant peu de vigueur
– La surveillance des jeunes plantes permet de déceler les premières attaques qui ne nécessitent généralement, et seulement en cas d’infestation
significative, qu’une seule application d’insecticide.
– Un verger correctement tenu et en bonne santé est rarement atteint par ces lépidoptères. Le ramassage des bois de taille est le moyen le plus
sur d'éviter les infections.
– Lorsque les galeries sont repérées, elles sont bouchées avec un coton imprégné de pétrole qui permettra de tuer la chenille avant qu'elle ne
poursuive ses dégâts. Les branches ceinturées seront coupées et brûlées.
– La lutte par application de PPP est très difficile du fait de la position des chenilles.
P22
2. Principales méthodes de lutte
CRYPTOPHLEBIA SPP.
Positionnement des méthodes de lutte par rapport au cycle de développement du ravageur
1 à 2 semaines 1 semaine
Ramasser et
détruire les Oeuf
fruits tombés
2 à 4 semaines 4 à 8 semaines
Application
d’insecticides
Au verger
Dès que le fruit a atteint la taille d'un petit pois, et ce jusqu'à la récolte.
– Les fruits tombés seront ramassés et brûlés.
– Application d’insecticides lorsque 5 % des panicules ont des fruits formés jusqu’à 20 jours avant la récolte.
– Les panicules peuvent être protégées par des sacs en papier.
P23
2. Principales méthodes de lutte
Nymphe Oeuf
Au verger
Eviter les associations culturales avec les autres plantes hôtes.
P24
2. Principales méthodes de lutte
L’acarien est véhiculé et dispersé dans les vergers par le vent, les oiseaux et autres animaux.
Une inspection minutieuse du dessous des feuilles permet de détecter les débuts d’infestation.
En cas d’applications répétées, il est recommandé d’alterner des substances actives à mode d’action différent
pour limiter l’apparition de résistance.
Les mesures de contrôle doivent être préventives, puisqu'une fois l'acarien présent il est difficile de le détruire.
Il est recommandé de prendre des marcottes pour la pépinière sur des arbres sains et indemnes.
Adulte
Pour contrôler tous les stades
– Favoriser et diffuser des ennemis naturels tels que les araignées
prédatrices.
– Appliquer des acaricides spécifiques afin de contrôler les larves,
nymphes et adultes (certains sont aussi ovicides).
– Arracher et détruire immédiatement les parties infestées afin
Larves Oeuf d’éviter l’augmentation de ces populations dans les vergers.
(plusieurs stades)
Au verger
– Les parties infestées par les acariens doivent être enlevées et brûlées.
– La population des acariens peut être limitée par application d’acaricides lorsque les acariens migrent des anciennes feuilles vers les jeunes feuilles.
– Il existe de nombreuses espèces prédatrices de ce ravageur, en particulier chez les Phytoseidae.
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2. Principales méthodes de lutte
Les agents pathogènes causant la pourriture incluent Alternaria sp., Aspergillus sp., Botryodiplodia sp., Colletotrichum sp. et des levures variées.
Le tableau sommaire ci-dessous indique le degré d’efficacité de diverses mesures protectrices, les sources d’inoculum et les conditions propices à
l’apparition et au développement de champignons.
Tableau sommaire des principaux champignons responsables de la pourriture après récolte: sources et dissémination de l’inoculum, conditions propi-
ces aux infections et à leur développement et efficacité des mesures protectrices
récolte consciencieuse
interne à la récolte
débris, sol, fruits
fleurs, branches
précipitations
préventive
internal
< 24°C
< 24°C
externe
feuilles
vent
-: non applicable; + peu important; ++: relativement important; +++ très important; ? lien inconnu
P26
2. Principales méthodes de lutte
En pépinière
– Dans les régions caractérisées par une saison sèche de moins de deux à quatre mois avant la floraison, seules des variétés non sensibles doivent
être sélectionnées.
Dans le verger
A la plantation
– Sélectionner de jeunes plants issus de pépinières où les plants ont été gardés indemnes de maladies.
– Espacer suffisamment les plants pour favoriser la circulation de l’air.
– Éviter la présence de plantes hôtes telles que les agrumes, les bananiers, les papayers, les avocatiers, les caféiers et les anacardiers à proximité
de la plantation.
De manière régulière
– Une bonne ventilation du verger joue un rôle très important dans la lutte contre l’anthracnose. Les feuilles et les branches mortes doivent par
conséquent être élaguées régulièrement. Un bon équilibre nutritif est également très important, surtout au niveau de l’azote.
– Limiter par élagage la hauteur des litchis pour que les traitements phytosanitaires fassent effet sur l’ensemble du feuillage.
– Ramasser régulièrement et brûler les organes morts ou nécrosés jonchant le sol (restes d’inflorescences, branches sèches, feuilles mortes, y
compris feuilles des jeunes plants,…).
Avant la floraison
– La floraison est une phase très sensible. Il est donc essentiel d’élaguer toutes les parties infectées par l’anthracnose (nécrosées).
Après la récolte
– Manipuler les fruits avec soin pendant et après la récolte: la moindre blessure infligée à l’épiderme pendant la récolte, le conditionnement ou le
transport peut favoriser la réactivation d’infections latentes, voire provoquer une nouvelle infection causée par les spores présentes sur le fruit
pendant la saison des pluies.
– La conservation des litchis à basse température et sous atmosphère contrôlée contribue à réduire les pertes dues à la pourriture après récolte.
– Pratiquer un élagage efficace dès la fin de la récolte pour que le sol du verger puisse recevoir les rayons du soleil.
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2. Principales méthodes de lutte
CHAUVES-SOURIS ET OISEAUX
– Le litchi mûr est une nourriture favorite de plusieurs espèces d'oiseaux, certaines chauves-souris et même des écureuils. Les oiseaux les ap-
précient tellement qu'ils les mangent même verts.
– La méthode de contrôle la plus utilisée est de couvrir les arbres avec un filet, ou encore, comme pour un nombre d'autre parasites, la meilleure
solution est l'ensachage des grappes de fruits.
– L’utilisation nocturne de générateurs d’ultrason en combinaison avec des projecteurs lumineux puissants permet également de lutter efficace-
ment contre les chauves-souris.
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2. Principales méthodes de lutte
Des ennemis naturels comme certaines coccinelles, les chrysopes et les larves de syrphes peuvent jouer le rôle d’auxiliaires, prévenir et limiter les
explosions de population de certains ravageurs. Les insecticides à large spectre devraient donc être évités autant que possible.
Il faudra privilégier le choix de substances actives sélectives, quand elles sont disponibles, pour préserver les auxiliaires.
Cochenilles
Lutte biologique: les cochenilles ont de nombreux ennemis naturels efficaces: hyménoptères parasites, coccinelles... mais sont protégées contre ces
ennemis par les fourmis. Une lutte biologique contre les cochenilles implique d'interdire l'accès des arbres aux fourmis. Cela peut se faire en disposant
une poudre insecticide autour du pied ou même en induisant les troncs de peinture blanche.
Parasitoïdes:
- Cryptochetum grandicorne, attaque les nymphes, au Japon, en Inde, au Pakistan et en Israël.
- Cryptochetum monophlebi, attaque les nymphes à Madagascar et aux îles Maurice (introduit).
- Euryischia indica, attaque nymphes et adultes en Inde.
Prédateurs:
- Rodolia cardinalis, attaque les œufs, les nymphes et les adultes en de nombreuses régions (Australie (introduit), Japon, Samoa, Iles Cook, Fiji,
Polynésie Française, Guam, Nouvelle Calédonie, Vanuatu, Seychelles).
- Rodolia chermisinia, attaque les oeufs aux îles Maurice et à l’île de la Réunion.
- Rodolia limbatus, attaque les oeufs au Japon.
Pucerons
Des ennemis naturels comme certaines coccinelles, les chrysopes et les larves de syrphes se nourrissent de pucerons. Des micro-hyménoptères
pondent dans les larves de pucerons. La larve de la guêpe grandit à l'intérieur du puceron vivant et sort finalement, laissant une « coquille » vide,
dorée ou brune derrière elle. Des moisissures peuvent aussi infecter les pucerons, réduisant fortement leur population.
Thrips
La plupart des insecticides conventionnels semblent stimuler la population des thrips, probablement en éliminant des prédateurs qui, autrement, les
contrôleraient. Les insecticides à large spectre devraient être évités autant que possible. Il faut de préférence utiliser des substances actives sélectives
quand elles sont disponibles pour préserver les ennemis naturels, comme Orius spp.
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3. Monitoring de l’état phytosanitaire de la culture et seuils d’intervention
On suggère qu’il y ait un passage dans les vergers, pour contrôler l’apparition des ravageurs, des maladies, mais aussi des auxiliaires, au moins deux fois
par semaine. Il vaut mieux choisir une application localisée si cela est possible, et n’appliquer une pulvérisation complète qu’en cas de nécessité.
Maladie ou
Quand? Fréquence Où? Comment? Échantillonnage
ravageur combattu
Pièges (phéromo-
Dés la maturité des Pièges à l’ombre du
Mouches des fruits Hebdomadaire nes ou attractifs
fruits couvert
alimentaires)
- Tapoter l’extrémité
des branches au-
- Inflorescences – 10 arbres mar-
- Pépinière dessus d’un drap
Thrips Mensuelle - Face inférieure des qués par bloc
- Verger blanc
feuilles (1 ha)
- Pièges jaunes
collants
Avant et après la - 10 arbres marqués
Anthracnose Hebdomadaire Fleurs et fruits
récolte par bloc (1 ha)
- 20 arbres marqués
Erinose L’été et l’automne Hebdomadaire Feuilles Contrôle visuel
par bloc (1 ha)
Seuils d’intervention:
En règle générale, les seuils d’intervention sont déterminés en fonction des espèces de ravageurs présentes et des conditions locales, ce qui entraîne
des variations entre les pays, voire entre les sites de production. Ils n’ont généralement pas encore été établis pour le litchi.
Un contrôle minutieux reste toutefois souhaitable, car l’évolution des populations de ravageurs doit être surveillée. Il est très utile de connaître et
d’analyser les fluctuations de densité de population et d’intervenir en cas d’accroissement soudain.
Il est conseillé d’augmenter la fréquence de contrôle lorsque les conditions sont propices au développement des ravageurs et maladies.
Chaque visite de contrôle doit être effectuée par le même opérateur, qui complètera un formulaire de contrôle pour chacune de ses inspections.
Le contrôle de l’évolution des populations de ravageurs et maladies est tout particulièrement important pendant la période d’induction florale, trois ou
quatre semaines après la floraison et ensuite toutes les trois semaines.
Un contrôle efficace doit être basé sur les spécificités des insectes et des maladies concernés.
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4. Substances actives et recommandations de traitements
Nouaison à grossis-
Intervalle entre ap-
plications en jours
sement fruit
active
croissance
Période de
Dose g/ha
bourgeons
Pépinière
Floraison
Récolte
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4. Substances actives et recommandations de traitements
applications en jours
Nombre applications
Nouaison à grossis-
Dormance des
Substance active
DAR en jours
sement fruit
croissance
Période de
Dose g/ha
bourgeons
Pépinière
Floraison
Récolte
Hydrolisat de
Protéines + / / / *
malathion
Hydrolisat de
Protéines + / / / *
deltaméthrine
Hydrolisat de
Protéines + / / / *
spinosad
Paraphéromone
Pièges sexuels attirant et tuant les mâles
+ fipronil
Hydrolisat de
Protéines + Utilisé dans pièges protéiniques
malathion
/ éléments de la BPA non disponibles * normalement pas de résidus, donc par de DAR, si le traitement ne touche pas les fruits
Thrips
Stratégie: Les traitements ciblent les stades nymphes et adultes.
BPA recommandées Période d’application proposée
Intervalle entre applica-
Période de croissance
Nouaison à grossisse-
Nombre applications
Substance active
Dormance des
tions en jours
DAR en jours
Dose g/ha
bourgeons
ment fruit
Pépinière
Floraison
Récolte
Pyréthrines / / / /
• Les plantes qui ont un effet répulsif naturel sur les thrips sont la citronnelle, l’ail et le pyrèthre:
• Le pyrèthre, extrait de feuilles de Chrysanthemum cinerariaefolium est produit principalement à une altitude supérieure à 1600 m.
• Des pulvérisations de savon tueront les thrips. Le traitement a besoin d’être répété deux fois en une semaine.
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4. Substances actives et recommandations de traitements
Nouaison à grossissement
Période de croissance
Nombre applications
DAR en jours
Dose g/ha
Pépinière
Floraison
Récolte
fruit
Dilution
Carbaryl 2 14 /
de 0,2 %
/ éléments de la BPA non disponibles
Période de croissance
Nouaison à grossisse-
Nombre applications
Dormance des
tions en jours
DAR en jours
Dose g/ha
bourgeons
ment fruit
Pépinière
Floraison
Récolte
Carbaryl 150 / / 20
Diméthoate 30 / / 20
Azinphos-méthyl 45 / / 20
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4. Substances actives et recommandations de traitements
Période de croissance
Nouaison à grossisse-
Nombre applications
Dormance des
tions en jours
DAR en jours
Dose g/ha
bourgeons
ment fruit
Pépinière
Floraison
Récolte
Applica-
Carbofuran 600 / / / tion
au sol
Méthomyl 350 / / /
Substance active
Fruit après récolte
DAR en jours
Dose g/ha
Pépinière
Floraison
en jours
Récolte
Soufre 7500 / / 14
Dicofol 500 / / 15
– En Australie, trois applications de diméthoate ou de souffre mouillable toute les deux à trois semaines, pendant les périodes d’apparition et de
croissance des nouvelles feuilles, permet de réguler ce ravageur.
– En Chine l’utilisation de dichlorvos, diméthoate, dicofol, chlorpyriphos, ométhoate et d’isocarbophos est recommandée.
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5. Homologations existantes
Nouaison à grossissement
Période de croissance
Nombre applications
tions en jours
DAR en jours
Dose g/ha
Pépinière
Floraison
Récolte
fruit
Mancozèbe 1,600 14
Hydroxide de
2,500 3à4 14 2
cuivre
Thiophanate-
1,200 3
méthyl
/ éléments de la BPA non disponibles
Nouaison à grossissement
Pépinière
Floraison
en jours
Récolte
fruit
250 /
Hydroxide de
100 litres 3à4 30 2
cuivre
d’eau
/ éléments de la BPA non disponibles
5. Homologations existantes
Pas d’homologations spécifiques au litchi connues en pays ACP.
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6. Réglementation européenne et résidus des pesticides
Avertissement: Les informations données dans ce tableau sont susceptibles de modifications suite aux Directives à venir de la Commission européenne.
Pour pouvoir exporter des litchis vers l’UE, il est nécessaire de se conformer, entre autre, à la réglementation concernant les LMR (limites maximales
de résidus) en vigueur au sein de l’UE. Le soufre (sous forme SO2) utilisé comme traitement post-récolte sur le litchi est considéré comme un « additif
alimentaire » ; la directive n° 95/2/CE correspondante est disponible sur le site Internet de SANCO à l’adresse suivante :
http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:1995L0002:20060815:FR:PDF.
Cette directive a été amendée par la directive 2006/52/CE également disponible sur le site Internet de SANCO à l’adresse suivante :
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2006:204:0010:0022:FR:PDF
La LMR de l’UE pour le SO2 sur le litchi est fixée par cette directive à 10 mg/kg dans la partie comestible du fruit (la pulpe).
Pour qu’un Produit de Protection des Plantes puisse être commercialisé en UE, sa substance active doit être autorisée par la Commission européenne.
La Directive 91/414/CEE fournit une liste exhaustive (Annexe I) de substances actives pouvant être incorporées dans les produits phytopharmaceu-
tiques. Cette Directive et ses modifications sont disponibles sur http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31991L0414:FR:NOT.
Le statut des substances actives peut être vérifié sur le site http://ec.europa.eu/sanco_pesticides/public/index.cfm.
Le règlement (CE) n° 1107/2009 concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques.
http://europa.eu/legislation_summaries/food_safety/plant_health_checks/sa0016_fr.htm remplace la Directive 91/414/CEE à partir du 14 juin
2011.
Il est à noter que la non autorisation d’une substance active en UE ne constitue pas une interdiction d’utilisation en pays ACP pour des denrées
alimentaires destinées à l’Europe, pourvu que le résidu soit conforme à la LMR UE.
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6. Réglementation européenne et résidus des pesticides
Les quantités de résidus de pesticide se trouvant dans les aliments doivent être sans danger pour les consommateurs et rester les plus faibles possible.
La limite maximale de résidus (LMR) est la concentration maximale de résidus de pesticide légalement tolérée dans ou sur des denrées alimentaires
ou des aliments pour animaux.
Suite au Règlement (CE) n° 396/2005 des LMRs Communautaires harmonisées on été établies.
La Commission européenne (CE) fixe des LMR d’application pour les denrées alimentaires commercialisées sur les territoires des pays de l’UE qu’elles
soient produites en UE ou par des pays tiers.
L’annexe I du Règlement contient la liste de cultures (Règlement (CE) 178/2006) sur lesquelles des LMRs sont attribuées, les annexes II et III
contiennent les LMR : Les LMR temporaires se trouvent dans l’annexe III, les LMR définitives dans l’annexe II. La liste des substances pour lesquelles
une LMR n’est pas nécessaire est en annexe IV (Règlements (CE) 149/2008. Lorsqu’il n’existe pas de LMR spécifique pour une substance/culture,
une LMR par défaut fixée à 0,01 mg/kg est d’application.
En établissant une LMR l’Union Européenne prend en considération la LMR Codex pour autant que celle-ci soit attribuée pour les mêmes pratiques
agricoles et passe le calcul du risque alimentaire. Lorsqu'une LMR du Codex appropriée existe, la tolérance à l'importation sera fixée à ce niveau.
Les LMR UE harmonisées sont entrées en vigueur le 1er septembre 2008 et sont publiées dans la base de données des LMR sur le site web de la
Commission http://ec.europa.eu/sanco_pesticides/public/index.cfm
Consulter également la fiche d’information « Nouvelles les résidus de pesticides dans les denrées alimentaires » http://ec.europa.eu/food/plant/
protection/pesticides/explanation_pesticide_residues_fr.pdf
Les pays ACP n’ayant pas de propres LMR fixées reconnaissent généralement les LMRs Codex pour les denrées alimentaires commercialisées dans
leur pays.
La Commission du Codex Alimentarius a été créée en 1961 par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisa-
tion Mondiale de la Santé (OMS), avec l'objectif d'élaborer un code international alimentaire et des normes alimentaires. L’admission à la Commission
du Codex Alimentarius est ouverte à tous les Etats membres et Membres associés de la FAO et l'OMS. Plus de 180 pays et la Communauté européenne
sont membres de la Commission du Codex Alimentarius.
P37
Annexes
Le Comité mixte FAO / OMS sur les résidus de pesticides (JMPR) ne fait pas officiellement partie de la structure du Codex Alimentarius Commission,
mais ces experts fournissent des conseils scientifiques indépendants à la Commission du Codex et son Comité de spécialistes sur les résidus de
pesticides pour l'établissement de limites maximales de résidus Codex (LMR Codex) pour les pesticides. Ces LMR sont reconnues par la plupart des
pays membres et largement utilisées, surtout par les pays qui n'ont pas de propre système d'évaluation et de fixation des LMR.
Annexes
1. Références et documents utiles
ANONYMOUS (1985). An album of Guangdong litchi varieties in full colour. Guangdong Province Scientific Technology Commission.
APPERT JEAN, DEUSE J. (1982) Les ravageurs des cultures vivrières et maraîchères sous les tropiques, Techniques agricoles et productions
tropicales. 420 p.
BAILLY R. (1980) Guide pratique de défense des cultures. Reconnaissance des ennemis, notions de protection des cultures. ACTA, 418 p.
BOVEY R. (1979) La défense des plantes cultivées. Traité pratique de phytopathologie et de zoologie agricole. Ed. Payot Lausanne, 864 p.
DEUSE J. et LAVABRE E.M. (1979) Le désherbage des cultures sous les tropiques, Techniques agricoles et productions tropicales. 312 p.
FABRE F., RYCKEWAERT P., DUYCK P.F., CHIROLEU F. and DUILICI S. (2003) Comparison of the efficacy of different food attractants and their
concentration for melon fly. J. Econ. Entomol. 96 (1): 231-238
FRÖHLICH G. & RODEWALD W. (1970) Pests and diseases of tropical crops and their control. Pergamon press, 342 p.
GROFF GW (1921). The lychee and longan. Orange Judd Company, New York.
HILL, D. (1975). Agricultural insect pests of the tropics and their control. Cambridge Univ. Press, Cambridge. 516 p.
MENZEL, C.M. (1983). The control of floral initiation in lychee: a review. Scientia Horticulturae, 21: 201-215.
MENZEL CM (1984). The pattern and control of reproductive growth in lychee: a review. Scientia Horticulturae, 22: 333-345.
MENZEL CM, SIMPSON DR (1986). Description and performance of major lychee cultivars in subtropical Queensland. Queensland Agricultural
Journal, 112: 125-136.
MENZEL CM, SIMPSON DR (1987). Lychee nutrition: a review. Scientia Horticulturae, 31: 195-224.
MENZEL CM ET AL. (1988). The lychee in Australia. Queensland Agricultural Journal, 114: 19-27.
P38
Annexes
http://www.uga.edu/vegetable/aphids.html
http://plant-disease.ippc.orst.edu/ (Plant disease control – Oregon state university)
http://www.ceris.purdue.edu/napis/pests/index.html
http://www.inra.fr/Internet/Produits/HYPPZ/ravageur.htm
http://www.hort.uconn.edu/ipm/general/misc/contents.htm
http://perso.wanadoo.fr/claude.declert/
http://res2.agr.ca/stjean/publication/web/aphidinae8_f.htm
http://www.infoagro.com/frutas/frutas_tropicales/litchi.htm
http://www.ctht.org/litchi.php
http://www.rbgsyd.nsw.gov.au/science/hot_science_topics/Soilborne_plant_diseases/Vietnam_template3/Disease_Complexes
http://www.fao.org/docrep/005/ac681e/ac681e00.htm#Contents
http://litchidemadagascar.com/litchi_action_plan.php
http://www.hort.purdue.edu/newcrop/morton/lychee.html
http://www.capetrib.com.au/lychee.htm
http://www.crfg.org/pubs/ff/lychee.html
http://www.patentstorm.us/patents/6093433-description.html
http://edis.ifas.ufl.edu/MG051
http://www.lycheesonline.com
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ITINÉRAIRES TECHNIQUES
Ananas Cayenne (Ananas comosus)
Ananas MD2 (Ananas comosus)
Avocat (Persea americana)
Fruit de la passion (Passiflora edulis)
Gombo (Abelmoschus esculentus)
Haricot vert (Phaseolus vulgaris)
Mangue (Mangifera indica)
Papaye (Carica papaya)
Pois (Pisum sativum)
Tomate cerise (Lycopersicon esculentum)