Printemps - Des - Peuples Cours4
Printemps - Des - Peuples Cours4
Printemps - Des - Peuples Cours4
nationale (1815-1871)
1
c/ L’unité contre la France ................................................................................. 12
d/ Bismarck maître de l’Europe ......................................................................... 13
3/ Les Balkans, contre les Turcs et pour la liberté ................................................ 13
Conclusion ................................................................................................................ 14
2
Introduction
Congrès de Vienne de 1815 a défini des frontières aux Empires et aux États. Ce
congrès est antirévolutionnaire, mais la révolution a véhiculé des germes en Europe
qui se développent et s’épanouissent.
Germe du nationalisme : regrouper les peuples entre eux, bâtir des États nations.
Transcender les frontières.
Germe du libéralisme : renverser toute autorité naturelle pour établir une nouvelle
autorité.
3
Septembre 1814-juin 1815 : congrès de Vienne. Refaire l’Europe après la révolution
et les chevauchés de Napoléon.
b/ Restaurer la légitimité
Retour des souverains légitimes. Retour aux principes politiques antérieurs à
la révolution. Mais les idées révolutionnaires ne sont pas mortes et combattent
toujours.
c/ Maintenir l’équilibre
Équilibre entre les 5 grandes puissances. Créer et maintenir des principautés dans
les zones de conflit.
2/ L’Europe de la Sainte-Alliance
4
a/ Préserver la paix
26 septembre 1815 : alliance entre la Russie, l’Autriche et la Prusse. Traité qui
doit permettre de sauvegarder l’ordre de Vienne.
S’allier pour éviter que les révolutions ne repartent. Traumatisé par
l’expérience révolutionnaire. Faire un nouvel ordre européen (cf. Traité de Versailles
et procès de Nuremberg).
b/ Se préserver de la révolution
Peur des révolutions amène une censure qui n’existait pas autrefois. Contrôle des
théâtres, de la littérature, de la musique et de la presse. Cette censure renforce les
idées libérales en justifiant leur programme.
3/ L’Europe du libéralisme
Libéralisme et patriotisme.
Coups de force, attentats, militent pour la liberté de la presse. Caricatures et
attaques contre les régimes.
5
1802 : René, Chateaubriand.
Lamartine et Schiller.
Montrer les sentiments, parler de soi. Refus des règles du classicisme, notamment
les 3 unités.
Culte du moi, du rêve, de la nature sauvage (le sublime). Culte des pays lointains :
orientalisme. Byron soutient l’indépendance de la Grèce, où il meurt.
Attrait pour le Moyen Age : invention du terme, invention du gothique. Créer des
légendes nationales : Walter Scott, Ivanhoé (1819). Roman historique.
1/ La révolution de 1830
Débute à Paris (les 3 glorieuses, 27-29 juillet 1830). Chute de Charles X. pas de
république, arrivée de Louis-Philippe 1er. Veut établir une monarchie constitutionnelle
libérale.
Charles X refuse de tirer sur la foule.
Drapeau tricolore, élargissement du suffrage censitaire : les bourgeois ont plus de
pouvoir.
6
4 octobre 1830 : indépendance de la Belgique contre les Hollandais. Mouvement
lancé par les francs-maçons et la bourgeoisie libérale.
Italie : insurrection à Modène, à Parme et dans les États du Pape (qui doit partir) au
début de 1831. Les rois reprennent les choses en main.
Essor des usines et des industries. Essor d’une nouvelle catégorie sociale, les
ouvriers, différentes des paysans. Peu nombreux en nombre, minoritaire, mais
présent dans les villes, donc dans les lieux de pouvoir.
Que faire des ouvriers ? Comment les intégrer dans le mouvement libéral ou
les maintenir dans l’ordre étatique ?
7
Idée que tous doivent avoir le droit de vote : suffrage universel. Ne plait pas aux
bourgeois libéraux qui craignent cette nouvelle classe.
Naissance du socialisme, qui veut refonder la société.
8
Défaite contre l’Autriche : rétablissement des monarchies.
Principe des nationalités contre les principes de Vienne. L’ordre de 1815 s’effondre
au profit de l’ordre de 1848. Fin de l’ancienne génération.
Pas de front commun des révolutionnaires, les révolutions de 1848 sont des
échecs, même si quelques gouvernements sont renversés et quelques libertés
concédées.
9
III/ Les unités nationales
a/ L’idée du Risorgimento
Napoléon III soutient unité italienne. Dans sa jeunesse a aidé les libéraux, carbonari.
Il faut chasser les Autrichiens du nord, or l’armée italienne ne peut pas le faire,
trouver un soutien à l’étranger.
Unité est la volonté de la bourgeoisie du nord : créer un État unifié pour augmenter le
commerce et les débouchés et trouver de la main d’œuvre peu onéreuse dans le
sud.
b/ L’aide de la France
Napoléon III veut aider les Piémontais à se renforcer, mais veut maintenir
l’indépendance du pape et des Bourbons.
Juillet 1859 : entrevue de Plombières entre Cavour et Napoléon III.
Juin 1859 : (4 juin) Magenta et (24 juin) Solferino, victoire française contre Autriche.
Mais l’empereur arrête là, armistice de Villafranca en juillet. Ne pas rompre avec
l’Autriche. Piémont prend la Lombardie mais pas la Vénétie. Napoléon III ne veut pas
d’une unité italienne.
Cavour suscite des rébellions dans les principautés : Parme, Modène, Toscnae. Les
souverains sont chassés et les États intégrés au Piémont.
Napoléon III n’intervient pas en échange de Nice et de la Savoie. (1860).
10
Cavour a peur de la république. Son armée traverse l’Italie pour l’empêcher de
progresser. Annexion du royaume de Naples et des États pontificaux, sauf la région
de Rome (zouaves pontificaux).
Faire des Italiens : imposer l’italien (florentin) comme langue nationale (Pinocchio, +
pizza Margarita).
a/ L’unité économique
1834 : Zollverein. Union douanière des États allemands pour faciliter le commerce.
Roi de Prusse veut faire l’unité autour de lui, pour cela doit lutter contre l’Autriche.
Bismarck (1815-1898) est le chancelier qui fait l’unité autour de lui. (1862).
Réorganise l’armée pour lancer l’unité par la conquête.
Allier les princes entre eux et s’appuyer sur les junkers et l’aristocratie prussienne.
11
Envahie le Holstein pour dénoncer la mauvaise administration autrichienne.
Autriche déclare la guerre à la Prusse, bataille de Sadowa (1866) victoire de la
Prusse. Immense surprise.
[La guerre se règle encore par des batailles : une bataille et la guerre s’arrête. Très
différent avec la 1GM].
Bismarck veut regrouper les États du sud dans cette confédération. Pour cela il faut
trouver un ennemi commun, ce sera la France.
Bavière, Bade et Wurtemberg opposés à l’unité, ont peur du militarisme prussien.
États du sud sont intégrés à l’Allemagne. Unité s’est faite par la guerre.
12
d/ Bismarck maître de l’Europe
France humiliée est une source de conflit, Bismarck craint que le pays ne veuille une
revanche.
Les États européens renoncent à utiliser la force pour régler leurs contentieux
territoriaux (sauf la France). Les modifications ne peuvent donc se faire qu’hors
d’Europe. L’Allemagne est la grande force conciliatrice et la garante de la paix.
13
Autriche veut éviter l’essor des nationalités, car craint que cela se fasse contre elle.
Veut contrôler les mers chaudes.
Russie veut contrôler les détroits.
Angleterre veut empêcher que la Russie contrôle les détroits. Sauvegarde de
l’empire des Indes.
Conclusion
L’ordre de Vienne de 1815 est bâti sur la défaite de Napoléon et l’inquiétude face aux
idées révolutionnaires.
Faire une Europe des couronnes et de ‘équilibre, accorder des réformes pour éviter
les révolutions.
Mais cet ordre a du mal à tenir face aux nationalismes et au libéralisme. Émeutes de
1822, révolutions de 1830 et 1848. Instabilité des gouvernements, surtout en France,
qui ne sort pas de la révolution.
Faire l’unité des peuples autour d’un État (Prusse, Piémont). En 1878 il y a une
nouvelle Europe, avec le début de l’aventure coloniale et la prédominance de
l’Allemagne.
Éviter la guerre, maintenir la paix pour ne pas bouleverser l’ordre européen. Un ordre
qui est bouleversé par la 1GM qui reprend les idées révolutionnaires.
14