!!! PSS 2eme Semestre Clara
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!!! PSS 2eme Semestre Clara
Modulateurs ou obstacles au
raisonnement et à la décision ->
A : appréciation
R : recommendation
Les 2 types de savoir permettent ensemble de comprendre les mécanismes physiopathologiques + donner un
sens à la maladie : dépasser l’atteinte
1
Les représentations vont influencer : la manière de faire face à la maladie et ses conséquences, l’adhérence
thérapeutique et relation med-mal -> devrait influencer processus de
décision
Il ne suffit pas d’écouter le patient pour respecter son autonomie : il
faut trouver ses représentations et l’aider à être autonome et pour
ça on doit idéalement connaître son patient et combien d’aide il a
besoin pour être autonome
Naissance : score Apgar (fait à 1min, 5min, 10min) d’adaptation, mesure plusieurs aspects bb, ceux nés en
césarienne mettent + de temps à optimiser le score
8-9-10 très bon score (respiration, tonus, coeur, réaction, coloration)
Jaunisse : anticorps maman attaquent GR du bb, lyse massive, plus de bilirubine -> TTT à lumière bleue (1-
2 jours) qui la clive -> pas grave et assez fréquent
2e mois :
BB commence à dormir +, écoute et babille (areuh) : mvmts bucco-linguaux, diminution coliques, montre
colère par cris, premiers vaccins : penta ou hexavalents, pneumocoques -> pour l’aider à constituer son
propre SI (vers 6 moins, bb n’a plus de SI, plus d’anticorps maternels), intersubjectivité primaire
sourire social, refus limité (ferme les yeux, tourne tête), regarde les visages, essaye imiter exp
2
4e mois : Maman a tendance à vouloir surcompenser car a repris travail
BB : phase orale -> proto-conversation (4-7mois) ! avec bulles, cris, etc, met tout à la bouche, souvent assis,
cuillière, vie en collectivité, commence à ê malade car va à la crèche, 2e dose de vaccins + souvent mmt des
premières éruptions cutanées (dermatite atopique)
il différencie entre les différents proches, déplaisir et plaisir plus exprimés, “social referencing” (4 -7
mois) : regarde parent pour être rassuré
6e mois :
BB : diversification alimentaire, diminution allaitement, rit beaucoup ! fait ses nuits de 12h, préhension
active palmaire ! prend les choses avec ses palmes, il ne doit plus loucher ! sinon strabisme -> test des
reflets lumineux
8-9 mois capacités : reconnaît étranger ou pas, angoisse inconnu, montre clairement frustration, début
intersubjectivité secondaire (se met à la place de l’autre), on ajoute éléments à communication ≠
intersubjectivité primaire : je suis là on intéragit (avant)
9e-12e mois :
BB : se déplace, interpelle, babole (lalation = dada, papa, mama), 4 repas comme parents, permanence de
l’objet (ou 18 mois) ! peur de l’étranger, mtn il prend avec la pince ! on commence à lui brosser les dents
(fluor pour éviter caries), prévention des accidents, on commence à lui mettre des limites, il les comprend,
varicelle, 1e vaccin ROR, pointage proto-déclaratif, self esteem (sensible éloge et reproches), angoisse de
séparation // plus de mobilité
15e-18e mois :
- grimpe, jargonne, phrases + musicales, qlq mots, veut manger seul, grimpe partout, comprend la
signalisation de l’objet : à quoi servent les objets, permanance de l’objet, assemble des pièces, attention
conjointe (début 10-12 m) ! il partage ses actions : triangulation moi-objet-autrui -> attention passive
(écoute ce qu’on dit) + attention active (amène ce qui l’intéresse) ! très important sinon autisme
méthylation et stress : on voit que chez les enfants exposés à stress précoce, méthylation de certaines zones
du cerveau
myélinisation : à la naissance seulement auditif et visuel. 2 premières années surtout tractus moteur qui se
myélinise -> mvmts plus fins
croissance du cerveau est aussi due aux expériences que l'enfant fait -> augmente cognition, l’enfant va
utiliser toutes les stimulations pour dev cerveau et va augmenter les synapses. Les enfants vont mimiquer la
stimulation externe apprenne et se développe par écoute et regard.
Si enfant délaissé bonne maturation pas possible, car pas assez de stimulation, pas assez de soins
(alimentation : prot, fer, calories)
Les grandes croissances cérébrales se font entre 0-3 ans et 10-12 ans. A 6 ans 95% du développement
du cerveau fait. A l’adolescence maturation des syst pré-existants (apparition de maladies psy)
enfant grandit, apprend se confronte, apprend progressiv. à vivre avec absence attente pour réalité
3
Stress et traumas = expo à expériences traumatiques pdt enfance est cause majeure de maladie mentale ->
pt être trauma ou négligeance
1) Hippocampe et axe de stress : hippo est structure impliquée ds mémoire, bcp récepteurs aux
glucocorticoïdes qui vont ê toxiques pour hippo si trop stimulés -> atrophie !
+ hippo liée à régulation du cortisol donc cercle vicieux
2) Sys limbique : amygdale réagit à menace et active réponse au stress « fight ou flight », si trop
stress, devient hypersensible -> hypervigilance
3) Sys de récompense : aire tegmentale et noyau accumbens : noyau responsable de la motivation
nécessaire au renforcement des comportements utiles pour survie de l’espèce : nutrition, reprodution
-> hyporéactifs lors traumas
Dernières régions à maturer : fonctions complexes de régulation du comportement -> affectées par trauma et
stress chronique -> rédu volume cérébral lien direct précocité et durée du trauma
Parentalité = Processus intra-psychique qui accompagne le fait de devenir parent et qui permet de se sentir ê
le parent de cet enfant -> nouvelles adaptations psycho-biologiques, pas parce que a enfant que se sent
parent -> PAS D’INSTINCT MATERNEL
- identification à l’image de ses propres parents + projections d’aspects infantiles
- extraordinaire sollicitude pour bb = préocupation maternelle primaire (Winnicott) : maman se replie sur
elle-même et son bb -> bb en a besoin, maman aussi
- dépression périnatale (13% mamans, 10% papas, 1 parent sur 8) -> un des facteurs majeurs, l’accès à la
parentalité
Attachement = système de comportement qui s’active lorsque l’enfant est soumis à un stress et qu’il s’est
éloigné de sa figure d’attachement
-> enfant va mettre en place stratégies pour faire revenir la figure d’attachement
-> une fois que l’enfant est à nouveau sécurisé, système d’attachement désactivé et système d’exploration
prend le dessus
Types d’attachement :
- sécure : enfants qui vont bien
- insécure : évitant > ambivalent > désorganisé
-> désorganisé est pathologique et prédicteur de psychopathologies chez enfant, les autres encore
« normaux »
Signe patho
- visage froid, immobile, absent ou triste
- contact visuel fuyant
- corps immobile figé, quelle que soit la situation
- geste d’auto-stimulation constant et sans plaisir
- réaction ralentie ou absente
- pleurs casi constants ou absence de vocalisations même si douloureux
- absence de plaisir dans contact avec le bb
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-> Révolte face à cette « autorité » biologique
- A l'extrémité du spectre : Anorexie mentale ; Conduites automutilatoires ; Conduites suicidaires
Dysharmonie physiologique : ado exposé à grands changements et états affectifs intenses sans avoir maturité
cognitive pour réguler ces affects
vision du corps : environ 65% d’insatisfait dans les 13-16 ans -> peut induire comportements dangereux
demandes d’aides formulées par ado : stress, déprime, vie sentimentale
59% jeune auraient pas consulté pour contraception si parents avaient du savoir
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Faut faire dépistage systématique HEADSSS : Home, Education, Activities, Drinking/Drugs, Sex, Safety,
Suicide
Espérance de vie moyenne : nombre moyen d’années que pvt espérer vivre personnes d’une classe d’âge
donnée EPSI : espérance de vie moyenne en bonne santé ou EVAS : esp vie ajustée en fonction état de
santé => 2 sont nb d’années qu’une personne pt vivre en bonne santé en moyenne
-> résultat paradoxal des progrès de la médecine : augmenter durée vie totale + rapidement que augmenter
durée de vie en bonne santé
Vieillissement résulte effet génétique et environnementaux; état de santé résulte des effets du vieillissement,
des effets additifs de précédentes maladies, actuelles, chroniques ou aïgues
- Gout et odorat : on préfère sucré, capacité discriminative pour salé diminue, chgmt comportement
alimentaire, seuil de perception odeurs diminue (déjà à partir 20 ans), anosmie (perte odorat) totale chez
près de 15% des plus de 80, moins bonne discrimination odeurs gaz et brûlé, moins bonne stimulation
olfactive appétit
=> PREVENTION DE LA SOUS-NUTRITION (jusquà 60% des personnes âgées) (att anorexie)
- Ouie : presbyacousie diminue dès 50 ans, 50% après 80, d’abord fréquences aigues
-> meilleur TTT : appareillage -> att isolement
- Vue : diminution : seuil visuel, champ visuel (diminue 15% à 70), acuité visuelle
- Toucher : diminution sensibilité (surtout MI), pas modif par rapport douleur (majorée par autres patho :
diabète (neuropathie, alcool, médic)
- Peau : dim synthèse élastine, aug élastase (vieil. peau + si diabète)
- Sys locomoteur : proportion eau diminue, masse maigre dim, masse grasse aug, taille dim
- Muscles : sarcopénie (dimi masse maigre -> baisse force)
- Respi : Déplacement centre gravité vers avant, équilibre précaire, cyphose apparaît qui peut gener respi.
Surface alvéolaire diminue, diminution du recul élastique, réduction nb cils ds bronches, baisse efficacité
mécanisme toux
- Cartilage : dégénère absorbe moins chocs
- SCV : réduction taille et nb c cardiaques, perte progressive force musculaire cœur, dimi VE, valves +
rigides, + formation plaques fibreuses -> Aug P artérielle !! rigidité des parois ++, ++ aug résistance vasc
périphérique. FC : constante au repos, mais rétablissement FC après exercice est + long;
- Cerveau : dimi volume, nb neurones, capacité transmission, déclin flux sanguin cérébral, réduction
consommation O2
- Syst gastro-intestinal : salive + épaisse, perd son efficacicé, muqueuse buccale moins vasularisée,
diminution sécrétion HCL, pepsine diminue, baisse lipase, diminution absoption générale
- Syst immuno : dim réponses aux vaccins, dim sensibilité aux
antibios
- Syst uri : plus incontinence et infections urinaires
Besoins physiologiques importants : dormir et se reposer, réduction
de l'activité physique et une réduction du métabolisme basal, boire et
manger, diminution syst immu
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Fragilité = Vieillissement => 100% centenaires sont fragiles
-> processus physiopathologiques du vieillissement sont indissociables de ceux de la fragilité MAIS fragilité
permet d’intégrer l’hétérogénéité de la population âgée, la notion d’âge physiologique
Vulnérabilité : degré avec lequel une population, un individu ou une organisation est capable d’anticiper,
de s’adapter, de résister et de sortir des impacts des catastrophes
-> svt utilisé comme outil de description des personnes défavorisées au sens large
-> concept à orientation prospective (prédiction d’un risque, visée préventive)
-> utile et mesurable uniquement lorsque liée à une perte mesurable
-> graduelle, produit d’un ensemble de risques distincts mais liés
-> 2 aspects : externe, choc et stress ; interne, absence de
défenses
Les personnes âgées n’ont pas + de troubles psychiques que les jeunes, ont moins peur de la mort, se
réfèrent davantage à la spiritualité mais pas nécessairement à la pratique religieuse
Vieillissement réussi : niveau de santé physique, sentiment de réussite, possibilités absence d’abus de
substances et dépression avant 50 ans
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Maladies chroniques progressent avec l’âge : ≈20% de la
population >50 ans atteints de maladies chroniques multiples -
> coûts élevés: coûts directs > 51 milliards de francs en 2011
Douleur chronique :
Une douleur, quelque soit son intensité, sa localisation et ses mécanismes physiopathologiques est chronique
lorsqu’elle :
- persiste au-delà du temps normal de réparation d'un tissus (environ 3 mois)
- ne répond pas aux traitements antalgiques classiques bien conduits
- provoque une détérioration significative des capacités fonctionnelles et émotionnelles du patient
Le contenu et la forme de la notice d’information sont réglés par des conditions légales strictes
Littératie en santé: la capacité des individus à obtenir, à lire, à comprendre, à évaluer et à utiliser
l’information médicale pour prendre prendre soin de leur santé, prendre des décisions et suivre un traitement,
souvent patient pas capacité de comprendre (en Suisse 10% pas capable)
Les principales difficultés: la compréhension et l'évaluation des informations concernant la prévention des
maladies; estimation des avantages et inconvénients d'un traitement et décision quand demander un
deuxième avis médical -> pour aider on ne doit pas utiliser de jargon médical
L’autonomie des patients pour prendre en charge une maladie chronique nécessite l’acquisition des
compétences d’auto-soins et d’adaptation -> processus dynamique qui doit être adapté aux compétences
en santé de chaque patient + demande une collaboration étroite dans le long terme entre les patients, leur
proches et les professionnels de la santé.
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Internet est une aide efficace selon la compétence en informatique de chaque
patient, mais ne remplace pas (encore?) la prise en charge en face-à-face
Patient partenaire
Du modèle paternaliste (faire du
bien à) Au modèle participatif
(faire selon et avec le patient) En
passant par modèle informatif
Partage du travail & des responsabilités e.g. collaboration entre personnels de la santé, suivi de gestion (case
management) Médecine fondée sur des preuves, Fournir les données aux équipes & patients -> patient
connaît mieux sa maladie que le médecin !!
Vieillissement de la population
Transition démographique : dimin mortalité, aug espé de vie, dimi fertilité, aug proportion âgées
Indicateurs :
- Espérance de vie à la naissance
- Age maximal au décès
- Age modal au décès (âge au décès le plus
fréquent dans une population, durant une
période donnée)
- Taux de centenaires
- Indicateurs de régimes de mortalité :
Rectangularisation de la courbe de survie
(mesurant la proportion de survivants jusqu’à un âge
avancé et l’intervalle de temps pendant lequel ils
décèdent).
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• Les déterminants sociaux du cancer sont nombreux et influencent les causes, la prévention, le dépistage,
la qualité des soins et l’impact de la maladie
• Ils doivent être reconnus par les professionnels de la santé et faire partie de la politique globale (sanitaire,
sociale, économique, environnementale, etc.)
• Considérer le patient dans sa globalité sociale
• Les inégalités sociales en est une manifestation importantes
• Ces inégalités d’accès à la prévention et aux soins sont en profond désaccord avec les droits humains
• La responsabilité incombe plus à la société qu’à l’individu
• Elles sont d’autant moins acceptables qu’elles pourraient être évitées
• Reconnaître les facteurs de risque (notamment professionnels et environnementaux)
• Etablir un bilan social systématique au même titre que d’autres facteurs pronostiques
• Faciliter l’accès au support social auquel les personnes ont droit
• Œuvrer pour une politique sociale
1/3 homme aura un cancer (Prostate, poumon, colon-rectum) et 1/4 femme (Sein, colon-rectum, poumon).
On s’attend à une aug de 75% des cancers notamment dans les pays en voie de dev avec déplacement du
mode de vie occidental
Tabagisme explique 30% des cancers —> mais lobbys qui protègent le business
Alcool 5% des cancers, alimentation-obesité 15-30% des cancers, Fruits et légumes sont des facteurs de
protection -> mais pesticides …, Exposition aux UV: 1% des cancers, Agents infectieux: 2% des cancers,
Médicaments, traitements : 1% des cancers, Professions: 10% des cancers, Pollution atmosphérique 10% des
cancers du poumon (plus les particules en susp sont petites (moins de PM10) plus le cancer se fait
profondément dans les alvéoles plus c’est dangereux) et les
modulateurs endocriniens
pays à revenu faible ont tendance à présenter maladie chronique plus jeune
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DALY= Disability Adjusted Life Years:
Mesure la perte de qualité de vie liée à la santé (0= santé parfaite; 1 = mort). Mesure mortalité
précoce & incapacités liées aux invalidités -> = YLD (année avec disability) + YLL (années
perdues)
Il existe des facteurs individuels, des facteurs liés au type de maladie et des facteurs liés au système de soins.
La chronicité modifie les relations malade- système de soins
PSS 8 Droit
Les ecclésiastiques, avocats, ... médecins, dentistes, pharmaciens, sages-femmes, ainsi que leurs auxiliaires,
qui auront révélé un secret à eux confié en vertu de leur profession ou dont ils avaient eu connaissance dans
l’exercice de celle-ci, seront, sur plainte, punis de d’un emprisonnement de trois ans au plus ou d’une
peine pécuniaire. (même après que plus dans le métier) -> CP art.321
Etendue du secret :
•L’ensemble des informations relevées lors d’une prise en charge
•Transmission à toute autre personne y compris un autre médecin
•Auxiliaires du médecin
•Persiste après la mort du patient
Communication possible :
•Au sein d’une équipe
•Lors d’un transfert d’un médecin à l’autre, consenti par le malade
La Constitution règle le jeu des compétences en matière de législation entre la Confédération et les cantons :
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1. Elle attribue à la Confédération les domaines dans lesquels celle-ci peut légiférer.
2. Les cantons sont libres d’édicter des réglementations dans les domaines qui ne sont pas réservés à la
Confédération.
3. Lorsque des législations fédérales et cantonales coexistent, le droit fédéral PRIME sur le droit cantonal
qui lui est contraire.
Ordre juridique suisse : La Constitution fédérale garantit certains droits fondamentaux à toute personne:
Art. 10: droit à la vie et la liberté personnelle
Art. 13: droit au respect de sa vie privée = d’être protégé contre l’emploi abusif des données la concernant.
Autres exs gérés par constitution: LF sur les produits thérapeutiques, LF sur les épidémies, sur la
radioprotection, sur la procréation médicalement assistée, sur la recherche sur les c souches, LF sur la
transplantation
Droit fédéral :
• Code pénal : secret professionnel, IVG, faux CM, homicide par négligence
• Code civil : droit des personnes (discernement par ex; faculté d’agir raisonnablement), droit de la famille
(mariage, filiation) capacité de discernement, mise sous tutelle, filiation, hospitalisation non-
volontaire
• Lois fédérales: Épidémies, procréation médicalement assistée, stérilisation,
stupéfiants, circulation routière, analyse génétique humaine => « SPACES »
Code pénal suisse : Enonce les actes réprimés par la loi (infractions: crimes ou
délits) / Fixe les sanctions à appliquer aux auteurs des infractions: peine pécuniaire,
peine privative de liberté... (ex pour irresponsabilité et responsabilité restreinte dû
incapacité de discernement)
Droit cantonal : Loi sur la santé : Ancienne loi concernant la privation de liberté à des fins d’assistance
(K1 24) ; Ancienne loi sur la commission de surveillance des professions de la santé...(K3 03)
Droit aux soins qu’exige son état de santé. Droit d’être informé. Choix libre et éclairé ; Accès au dossier
médical. Directives anticipées ; Prélèvement d’organes et transplantation. Recherche biomédicale
Le médecin doit être autorisé à pratiquer:
- diplôme fédéral ou équivalent
- droit de pratique accordé par l’autorité cantonale
- exigence de formation post-graduée et continue.
Acte ‘médical’ = acte ILLICITE → CONDAMNABLE sur le plan pénal
Pour sortir de cette impasse, il est nécessaire de faire appel à un mécanisme : LE CONSENTEMENT → en
donnant son accord, le patient légitime l’acte que le médecin effectue sur sa personne, l’acte devient alors
LICITE au regard de la loi. Consentement révocable à tout moment
Doit être capable de discernement. Le non-respect du devoir d’information est à la base de la majorité des
procédures judiciaires à l’encontre des praticiens à l’heure actuelle.
L’information doit porter sur: le diagnostic, le pronostic, le traitement (nature, déroulement, durée,
avantages et inconvénients), l’existence de traitements alternatifs, le coût (prise en charge par l’assurance
maladie), la conduite thérapeutique. Devoir d’information = obligation légale du médecin
Il existe trois cas de figure dans lesquels la divulgation de l’information couverte par le secret médical sans
le consentement n’est pas punissable :
1. La loi exige la divulgation (obligatoire)
2. La loi autorise la divulgation (facultatif)
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3. Une autorité supérieure lève le secret professionnel
La jurisprudence : le droit évolue par les interprétations données par les tribunaux.
Le principe de l’hiérarchie normative s’applique à la jurisprudence comme aux lois.
Droit à la liberté: l’hospitalisation non volontaire n’est permise par la loi que si certains critères sont
remplis : Urgence, Traitement psychiatrique hospitalier indiqué, Danger pour la patiente ou pour autrui
analyse génomique prénatale : autorisation de faire test ne peut être divulguée que s’il existe ttt précoce ou
mesures prophylactique. Conseil génétique obligatoire qui doit être non directif et penser au bien de la
famille et non de l’intérêt général. Aborde risque récurrence et transmission (devrait se faire avec arbre
généalogique)
Culture influence tous les éléments du langage -> « La langue est une manifestation de l’identité
culturelle, et tous les apprenants, par la langue qu’ils parlent, portent en eux les éléments visibles et
invisibles d’une culture donnée» La langue façonne les idées de ceux qui la parlent: les mots sont des formes
sociales qui structurent le vécu
Les patients allophones : sont plus souvent hospitalisés, ont des séjours hospitaliers plus longs, reçoivent
moins de médicaments antalgiques, subissent plus d’examens diagnostiques inutiles, comprennent moins
bien les soins qu’ils reçoivent, adhèrent moins bien aux traitements et aux recommandations de suivi, sont
moins satisfaits de leurs soins, ont un plus grand risque d’être victime d’erreurs médicales
Les interprètes ad hoc (pas professionnel) posent un risque pour la qualité des soins : absence de
neutralité, impact émotionnel pour l’interprète, impact sur la relation parent-enfant qui traduit, pas de
garantie de la confidentialité, collaborateurs bilingues : peut créer tensions ou conflits avec leur équipe et
travail principal, qualité moindre de la traduction => risque plus important d’erreur de traduction -> vrais
traducteurs améliorent tout !
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Littéracie : Aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite (et orale) dans la vie courante, à la
maison, au travail, et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses
connaissances et ses capacités Ecouter/parler, Lecture/écriture, Calcul (numératie)
Faible littéracie en santé : Conséquences cliniques : accès restreint aux programmes de prévention et de
dépistage, comportements à risques plus fréquents, diagnostics plus tardifs, moindre adhésion thérapeutique,
plus mauvais contrôles des maladies chroniques, moins bon usage du système de santé -> popu à risque
faible niveau social, âgé, pauvre, faible éducation
CH : 45% litératie qui pose problème, 9% insuffisante
Que pouvons-nous mettre en place pour améliorer la qualité de vie des patients ?
-Lieu de vie, lieu de décès
-Introduction d’une antibiothérapie
-Retrait de la nutrition et/ou l’hydratation artificielle
-Mise en place d’une sédation palliative
Les professionnels :
• Bienfaisance: l’obligation d’agir pour le bien-être des autres
• Non-malfaisance: l’obligation de ne pas faire de mal aux autres.
• Justice distributive: l’obligation de traiter les cas égaux de la même façon
Directives anticipées : toutes personnes capables de discernement peut dét des directives anticipées et dire
quelle mesures doivent être prises si perte de capacité. Elle eut également désigner une personne
responsable de décider en son nom
Médecin doit respecter les directives anticipées sauf si doute sérieux que sont pas les siennes, dans ce cas-là
doit consigner la raison pour laquelle a pas suivi les directives
Suicide assisté :
Incitation et assistance au suicide : Celui qui, poussé par un mobile égoïste, aura incité une personne au
suicide, ou lui aura prêté assistance en vue du suicide, sera, si le suicide a été consommé ou tenté, puni d’une
peine privative de liberté de 5 ans ou + d’une peine pécuniaire -> cet article n’a pas été écrit pour le contexte
médical
-> les associations soutenant l’assistance au suicide s’appuient sur « poussé par un mobile égoïste » -> 1,2%
des décès en Suisse : très très peu (même si médias en parlent énormément)
Concrètement que faire ? Identifier les patients, Évaluer leurs valeurs, leurs besoins, Construire ensemble un
plan de soins commun, Travailler en interprofessionnalité, Essayer d’anticiper,Inclure, soutenir les proches,
Et surtout penser à sa propre finitude, à nos valeurs.....
on cherche à pallier à la baisse de vigilance grâce à la technologie par : prescription informatisée, dossier
médical, aide à la décision
défis démographique peuvent être aidés grâce à techno car on peut essayer de faire plus de soins à domicile
et moins de gaspillage
Les émotions ont un grd influence sur la santé -> directement (dépression, stress) ou indirectement
(observance thérapeutique, comportements à risque)
Stress : effets importants sur réponse d’adaptation de notre corps aux sollicitations de l’environnement ->
stress intense : modifs de tension artérielles ou d’autres équilibres physiologiques, survenue infarctus
- perte d’un proche augmente risque de décès et état dépressif aug les complications
- séparation affective un des stress les plus intenses chez l’humain
- Les expériences émotionnelles précoces pvt induire des vulnérabilités ultérieures -> svt modulées par
facteurs génétiques de vulnérabilité biographie affective importante !
- La santé est un processus dynamique d’adaptation et d’ajustement -> modulé par des facteurs
émotionnels
- Le passage entre un état de santé et un état de maladie correspond à une rupture d’équilibre d’un système
complexe, la « balance santé-maladie »
- Les facteurs émotionnels, modulent la capacité à maintenir un état de santé et également la récupération
d’une maladie
Recours aux soins -> avant de choisir de consulter -> déjà long processus
1) Perception, évaluation
2) Evaluation des symptomes
3) Attributions, représentation, sens (modèles de croyances en santé)
4) Manière de faire face en fonction de nombreux déterminants (internes et externes) ex. influences de
l’entourage
Résultat : Demande de soins – ou non – et si oui, Quand ? Comment ? Et vers quel type de thérapeute?
Réponses possibles du patient
• Solutions personnelles; Soins, Automédication (adéquate ou parfois non); Conseils sur les sites internet
• Selon les patients: Consultations au moindre problème ou banalisation excessive, voire négligence avec
retards de consultation
• Selon la confiance dans les médecins/ la médecine : évitement des soins, consultations fragmentées,
utilisation de systèmes « impersonnels »: médecins « online » (favorisé par certaines assurances maladie)
• Renoncement aux soins car trop coûteux (temps, argent, déplacement, accueil)
• Consultations chez généraliste, spécialiste, aux urgences
• Ou (souvent Et) chez thérapeutes de médecine complémentaire
Globalisation, inégalités sociales en santé = relation entre le niveau de santé de plusieurs personnes, de
groupes de population ou de pays, et leur niveau social
La probabilité pour un enfant de mourir avant l’âge de un an est deux à trois fois plus
grande aux USA qu’en Suède ou au Japon
3 groupes remarquables :
- riches sont ceux en meilleure santé // pays pauvres mais niveau d’organisation de la santé sociale est bon
-> peu d’inégalités -> bonne espérance de vie
- pays pauvres où très mauvaises conditions de santé
∆ Il ne suffit pas d’ê un pays riche pour ê un pays égalitaire ! USA : très inégalitaire
Accord GATS : accord fondateur de l’OMC : permet commerce transfrontalier des services
-> favorise commerce ds domaine de la santé, circulation des services, des patients et des professionnels de
santé -> affaiblit le rôle de l’Etat régulateur
=> contribue à remodeler les systèmes de santé et creuse les inégalités de santé !
Nouvelles réalités démographiques : m chroniques plus de 60% de toutes les causes de mortalité.
Durée de vie sans incapacité n’augmente presque plus, c’est la durée de vie avec incapacité qui augmente !
résultat de l’amélioration de la prise en charge thérapeutique : aug cout
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Progrès constat de la médecine, demande des patients est plus forte, systèmes publics ont plus de mal à
répondre à la demande -> privatisation des soins ou recherche d’offres moins chères dans d’autres pays.
Professionnels de la santé sont en nombre insuffisants et concentrés dans les villes
Marché globalisé de la santé : besoins de santé sont au Nord, ressources pour y répondre sont au Sud
( ex professionnels de santé moins chers)
« Brain drain » : on « vole » des cerveaux à d’autres pays pour répondre aux insuffisances des systèmes de
santé des pays riches (Afrique se vide de ses médecines, Asie exporte ses infirmières)
« La connaissance des causes de la maladie dépend de l’art d’interroger les malades ou les assistants »
3 aptitudes nécessaires à un jugement éclairé : curiosité, aptitude à la rélfexion, goût de l’investigation
large
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