Pathologie Non Tumeurale Des Glandes Salivaires
Pathologie Non Tumeurale Des Glandes Salivaires
Pathologie Non Tumeurale Des Glandes Salivaires
22-057-B-10
Toute référence à cet article doit porter la mention : Auriol M et Le Charpentier Y. Pathologie non tumorale des glandes salivaires. Anatomie pathologique. Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris,
tous droits réservés), Stomatologie, 22-057-B-10, 2001, 9 p.
22-057-B-10 Pathologie non tumorale des glandes salivaires. Anatomie pathologique Stomatologie
1 Hétérotopie salivaire cervicale. À droite, dilatation kystique du canal excréteur. À 2 Inflammation à cytomégalovirus (parotide). Inclusions basophiles dans les cellu-
gauche, parenchyme salivaire. Hématoxyline-éosine × 70. les épithéliales d’un canal excréteur. Hématoxyline-éosine × 240.
– Atrésie canalaire. Elle peut intéresser un ou plusieurs canaux – Infections bactériennes à pyogènes source de sialadénite chronique non
excréteurs principaux. Elle est source de kystes rétentionnels. spécifique. Elles surviennent dans les mêmes circonstances que les
précédentes, auxquelles elles succèdent parfois. Un aspect
– Polykystose dysgénétique. Décrite par Seifert [32], intéressant presque
pseudotumoral clinique et/ou macroscopique peut être observé. À
exclusivement les parotides (une ou deux), tuméfiées, de l’enfant ou
l’histologie, aux lésions de sialadénite chronique non spécifique
de l’adulte, elle n’est pas associée à une polykystose rénale,
s’associent des microabcès parenchymateux ou des bouchons
hépatique ou pancréatique dont on suppose qu’elle partage
purulents intracanalaires qui seuls permettent, avec la constatation
néanmoins la physiopathologie (trouble du développement du
d’amas bactériens, d’évoquer une étiologie infectieuse.
système canalaire excréteur). L’anomalie intéresse ici les canaux
intercalaires qui sont très dilatés, réalisant des kystes visibles en – Tuberculose. Intéressant la parotide ou la sous-maxillaire, elle est
tomodensitométrie ou en sialographie. Au microscope, est réalisé un devenue exceptionnelle. On admet qu’elle naît le plus souvent dans
aspect en « rayon de miel », partiel ou total. Les cavités, souvent un ganglion intra- ou juxtaglandulaire. Lorsqu’elle est purement
comblées par des microlithes, sont bordées par un épithélium en folliculaire (sans nécrose caséeuse), elle est impossible à distinguer
règle cubique et basophile, plus rarement de type apocrine. La au microscope d’une sarcoïdose.
réaction inflammatoire est inconstante et toujours modérée.
– Sialectasies (congénitales parotidiennes). Il s’agit d’ectasies INFECTIONS VIRALES
canalaires, réalisant des boules bien visibles à la sialographie, se
continuant et alternant avec un système canalaire d’aspect normal. Les plus fréquentes sont les oreillons et l’infection à cytomégalovirus
Elles contiennent un matériel épais à l’origine de poussées de (CMV).
sialadénite. – Oreillons. L’atteinte parotidienne, bilatérale mais asymétrique, est
volontiers révélatrice de cette infection à paramyxovirus, qui, par
l’intermédiaire d’une virémie, peut toucher de nombreux autres
Pathologie infectieuse tissus ou organes (pancréas, gonades, système nerveux central). Au
microscope, c’est l’infiltrat inflammatoire interstitiel qui domine, fait
Il s’agit avant tout d’infections bactériennes ou virales. de lymphocytes et de plasmocytes interacineux ou péricanalaires. Il
s’y associe des lésions de nécrose épithéliale (cellules acineuses ou
canalaires) à type de dégranulation (acini) et de vacuolisation
INFECTIONS BACTÉRIENNES cytoplasmique avec pycnose nucléaire, mais sans corps d’inclusion
de type viral.
– Infections bactériennes aiguës à germes communs (pyogènes) [28]. Elles
touchent essentiellement la parotide, plus rarement la sous- – Infection à CMV. Quelle qu’en soit la forme clinique (prénatale,
maxillaire. Les germes atteignent le parenchyme salivaire par voie néonatale, infantile ou de l’adulte, volontiers chez des sujets
vasculaire (septicémie) ou par voie canalaire ascendante à partir de immunodéprimés [32] ), la localisation du virus au niveau du
la cavité buccale, surtout lorsque existe une chute importante et parenchyme salivaire est possible, avec parfois élimination dans la
brutale du flux salivaire (collapsus, coma, suites opératoires, prise salive de cellules caractéristiques. Histologiquement, aux lésions
médicamenteuse, cachexie). Une cause locale est parfois incriminée inflammatoires chroniques, non spécifiques (infiltrats
et notamment une anomalie fonctionnelle ou organique de l’appareil lymphoplasmocytaires interstitiels), s’associent, au niveau des
excréteur. Les germes en cause sont le plus souvent le staphylocoque cellules épithéliales des acini et surtout des canaux excréteurs, des
doré et le streptocoque du groupe A. L’étude au microscope images hautement évocatrices de l’infection à CMV : cytomégalie,
objective une inflammation exsudative, parfois suppurée volumineuses inclusions (fig 2) intranucléaires acidophiles entourées
(microabcès parenchymateux), centrée par des canaux excréteurs d’un halo clair, inclusions cytoplasmiques plus petites et basophiles.
dilatés contenant du pus et des amas bactériens. Faute d’un Si nécessaire, le diagnostic peut être confirmé par immuno-
traitement médical précoce, elle aboutit à la formation d’un abcès histochimie sur coupes tissulaires.
conduisant à la fistulisation en l’absence d’excision chirurgicale.
– Actinomycose. Elle peut atteindre la parotide ou la sous-maxillaire
à partir d’un foyer de voisinage, notamment gingival, lui-même à Lithiase et conséquences
point de départ dentaire. D’aspect macroscopique pseudotumoral
ou évocateur (fistule à grains jaunes), elle est identifiée aisément Très fréquente, elle frappe surtout les glandes salivaires principales
grâce à l’histologie (grains actinomycosiques) et la culture. mais peut également être observée au niveau des glandes salivaires
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6 Hyperplasie lymphoïde kystique (parotide. Patient à virus de l’immunodéficience 8 Lésion lymphoépithéliale bénigne. Îlot épimyoépithélial. Hématoxyline-éosine
humaine positif). Large cavité kystique à droite. Petite cavité à gauche. Tissu lymphoïde × 150.
détruisant la glande. Hématoxyline-éosine × 150.
– Sialadénites auto-immunes. Elles sont responsables de plusieurs
cadres nosologiques :
– la lésion lymphoépithéliale bénigne est observée dans les
glandes salivaires principales (parotide 85 % des cas, sous-
maxillaire 15 %). Histologiquement, elle est définie par
l’association à une sialadénite chronique lymphocytaire d’îlots
épimyoépithéliaux (fig 8) [14] caractéristiques : foyers ronds ou
ovoïdes associant cellules épithéliales et myoépithéliales en plages
syncitiales dissociées par un lacis intercellulaire de matériel
membranoïde. Cette lésion, isolée ou parfois associée à un
syndrome de Gougerot-Sjögren, est susceptible de se transformer
en lymphome du type MALT (mucosae associated lymphoid
tissue) [21] ;
– le syndrome de Mikulicz ne diffère de la précédente lésion que
par son atteinte pluriglandulaire, parotidienne et sous-maxillaire.
Il a le même substratum anatomique, sauf dans de rares cas où
l’étude histologique révèle une sarcoïdose ;
– le syndrome de Gougerot-Sjögren, qu’il soit primitif ou
secondaire, se traduit dans les glandes salivaires, par une
7 Hyperplasie lymphoïde kystique (parotide. Patient à virus de l’immunodéficience infiltration lymphocytaire d’intensité variable.
humaine positif). Canal kystique avec métaplasie malpighienne partielle de
l’épithélium. Lymphocytes en périphérie. Hématoxyline-éosine × 240.
Parmi les critères diagnostiques cliniques et histologiques [36-38] du
syndrome, figure la biopsie des glandes salivaires. Celle-ci n’est plus
– un parenchyme, siège de lésions de sialadénite myoépithéliale guère pratiquée dans les glandes salivaires principales (en raison
identiques à celles observées au cours des sialadénites des risques notamment de fistule et, pour la parotide, de lésion
auto-immunes ; nerveuse), si l’on excepte la biopsie de la glande sublinguale [1] d’une
– un tissu lymphoïde hyperplasique revêtant le même aspect que grande innocuité et d’une grande sensibilité du fait de l’importance
celui observé au niveau des adénomégalies des sujets VIH positifs du volume de parenchyme ramené.
lors de l’hyperplasie lymphoïde « atypique » : gros follicules En pratique, une biopsie à visée diagnostique ne porte donc le plus
secondaires dépourvus de cellules du manteau, riches en cellules souvent que sur les glandes salivaires accessoires : ce sont
réticulaires dendritiques qui contiennent du virus [24] et pénétrés essentiellement les glandes labiales inférieures qui sont prélevées,
par des traînées de T lymphocytes CD8+ responsables d’une par excision chirurgicale après incision de la muqueuse selon la
folliculolyse avec importante réaction macrophagique. technique de Daniels [13].
L’histogenèse de cette curieuse lésion prête à discussion. Pour Le critère diagnostique, classique mais toujours valable car fiable et
certains, elle se développerait aux dépens d’inclusions épithéliales relativement spécifique, quoique à la sensibilité insuffisante, est le
intraganglionnaires. Pour d’autres, il s’agirait de l’évolution score de Chisholm et Mason [6].
particulière, sur un mode kystique, d’une variété de sialadénite Degré densité de lymphocytes par 4 mm2 de surface de tissu
auto-immunitaire. salivaire :
– 0 : nulle ;
Sialadénites allergiques – 1 : infiltrat léger (sans focus) ;
et auto-immunes – 2 : infiltrat modéré, moins d’un focus ;
– Sialadénites allergiques [33]. Quoique rares, les allergènes en cause – 3 : un focus ;
sont très variés (pollens, métaux lourds, médicaments, surtout – 4 : plus d’un focus (focus = amas de 50 lymphocytes ou plus)
phénylbutazone et furantoïne) et atteignent le parenchyme salivaire (fig 9, 10).
soit par voie hématogène, soit par voie canalaire. Les images La barre diagnostique est représentée par le degré 3 : au moins un
histologiques, obtenues grâce à des modèles expérimentaux, sont focus par 4 mm2 de surface glandulaire examinée. Ce score n’intègre
celles d’une sialadénite aiguë où l’on pourrait noter la présence de pas d’éventuelles altérations épithéliales associées, au demeurant
polynucléaires éosinophiles. inconstantes.
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9 Syndrome de Gougerot-Sjögren (glande salivaire accessoire). Plusieurs nodules 11 Sarcoïdose (parotide). Nombreux follicules épithélioïdes sans nécrose.
lymphoïdes dans une glande caractérisant un degré 4 de Chisholm et Mason. Hématoxyline-éosine × 140.
Sarcoïdose [20]
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12 Sarcoïdose (glande salivaire accessoire). Follicules épithélioïdes avec une cellule 14 Amylose (glande salivaire accessoire). Nombreux dépôts colorés par le rouge
géante en haut. Hématoxyline-éosine × 60. Congo × 60.
13 Amylose (biopsie de glande salivaire accessoire). Dépôts faiblement éosinophiles 15 Amylose (glande salivaire accessoire). Dépôts biréfringents après coloration par le
autour d’un canal excréteur et dans l’interstitium de la glande avec raréfaction des rouge Congo et étude en lumière polarisée × 250.
acini. Hématoxyline-éosine × 60.
l’étude ultrastructurale objective de nombreux cristaux
spécificité de près de 100 % et une sensibilité de 85 % à 90 %, égales d’hydroxyapatite dans le cytoplasme des cellules acineuses et dans
à celles des autres sites biopsiques (notamment rectal). Les dépôts le mucus présent dans la lumière des acini et des canaux. Au plan
sont d’intensité variable (fig 13), tantôt majeure à type de de l’histologie standard, les lésions sont maximales au niveau des
pseudosclérose avec atrophie acineuse secondaire, tantôt minime, sous-maxillaires et des sublinguales. L’image de base est représentée
risquant alors d’être méconnus. Ils sont interstitiels (interacineux par la distension des lumières des acini et des canaux excréteurs par
et/ou péritubuleux) et/ou vasculaires. Le rouge Congo (fig 14, 15), un mucus dense, parfois disposé en strates concentriques (aspect en
la thioflavine T, l’anticorps anticomposé P (sur coupes à congélation) « pelure d’oignon »). Il s’y associe une atrophie plus ou moins
viennent authentifier la nature amyloïde des dépôts que d’autres intense des acini et une fibrose collagène non inflammatoire.
anticorps, pour la plupart également utilisables seulement sur
coupes à congélation, viendront « typer » (anti-K et k pour les
amyloses AL, anti-SA pour les amyloses AA également utilisables Lésions iatrogènes des glandes
sur coupes en paraffine), antitransthyrétrine pour les amyloses
périodiques et familiales.
salivaires
– Radiations ionisantes [10]. Il s’agit d’un problème non négligeable
en pratique clinique étant donné la fréquence des irradiations
Affections métaboliques cervicofaciales délivrées à diverses variétés de tumeurs malignes.
Les aspects lésionnels ont pu être précisés essentiellement grâce à
– Hémochromatose. Elle peut être à l’origine d’une surcharge ferrique des données expérimentales. Les lésions précoces associent des
au niveau du cytoplasme des cellules des acini glandulaires séreux, lésions vasculaires exsudatives communes à tous les tissus (nécrose
ou muqueux, bien objectivée par la coloration de Perls. fibrinoïde, thrombi, œdème périvasculaire riche en protéines) et des
– Mucoviscidose [15]. Elle s’accompagne de lésions de la plupart des lésions parenchymateuses portant sur les cellules « nobles » (des
glandes exocrines (pancréas, glandes salivaires, glandes sudoripares, acini ou des canaux striés) qui présentent un cytoplasme dégranulé,
glandes bronchiques). Les glandes muqueuses ou mixtes sécrètent peu coloré et un noyau pycnotique. Lorsque les lésions de nécrose
un mucus anormal, épais, anormalement riche en sodium, en ne sont pas massives, une régénération peut survenir, après la phase
calcium et en phosphore mais qui, malgré cela, n’aboutit guère à la de détersion, à partir des canaux intercalaires. Elle aboutit, après un
formation de calculs macroscopiques, sauf au niveau des glandes stade d’hyperplasie ductulaire durant de quelques semaines à
sous-maxillaires qui sont souvent volumineuses. En revanche, quelques mois, à une régénération d’aspect variable : parfaite,
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16 Sialadénite chronique postradique (glande sous-maxillaire). Atrophie de la glande 17 Sialadénose parotidienne. Acini séreux avec cellules à cytoplasme très granuleux.
avec persistance de quelques canaux. Infiltrats inflammatoires associés. Hématoxyline- Hématoxyline-éosine × 160.
éosine × 60.
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