Corrigé TD 2 Algèbre 3
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Corrigé Série 2
Exercice 1:
Solutions.
1. Soient 𝛼 ∈ 𝐾 et (𝑥1 , 𝑥2 ), (𝑦1 , 𝑦2 ) ∈ 𝐸1 × 𝐸2 alors
𝑓 (𝛼(𝑥1 , 𝑥2 ) + (𝑦1 , 𝑦2 )) = 𝑓 (𝛼𝑥1 + 𝑦1 , 𝛼𝑥2 + 𝑦2 )
= (𝛼𝑥1 + 𝑦1 ) + (𝛼𝑥2 + 𝑦2 )
= 𝛼(𝑥1 + 𝑥2 ) + (𝑦1 + 𝑦2 ) ( car E est un e.v.)
= 𝛼𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) + 𝑓 (𝑦1 , 𝑦2 )
2. On a
𝐼𝑚𝑓 = {𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) / 𝑥1 ∈ 𝐸1 , 𝑥2 ∈ 𝐸2 }
= {𝑥1 + 𝑥2 / 𝑥1 ∈ 𝐸1 , 𝑥2 ∈ 𝐸2 }
= 𝐸1 + 𝐸2
Donc 𝑓 est surjectif si, et seulement si, 𝐼𝑚𝑓 = 𝐸, si et seulement si 𝐸 = 𝐸1 + 𝐸2 .
3. On a
𝐾𝑒𝑟𝑓 = {(𝑥1 , 𝑥2 ) ∈ 𝐸1 × 𝐸2 / 𝑥1 + 𝑥2 = 0}
= {(𝑥1 , 𝑥2 ) ∈ 𝐸1 × 𝐸2 / 𝑥1 = −𝑥2 }
= {(𝑥, −𝑥) / 𝑥 ∈ 𝐸1 ∩ 𝐸2 }
Donc
𝑓 est injective ⇔ 𝐾𝑒𝑟𝑓 = {0}
⇔ 𝐸1 ∩ 𝐸2 = {0}
4.
𝑓 est un isomorphisme ⇔ 𝑓 est bijectif
⇔ 𝑓 injective et surjective
⇔ 𝐸 = 𝐸1 ⨁︁ + 𝐸2 et 𝐸1 ∩ 𝐸2 = {0}
⇔ 𝐸 = 𝐸1 𝐸2
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Exercice 2:
Solutions.
1. Montrons que 𝑓 est linéaire.
Soient 𝛼 ∈ R et (𝑥, 𝑦, 𝑧), (𝑥′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) ∈ R3 .
2. ∙ 𝐾𝑒𝑟(𝑓 ) :
On a 𝐾𝑒𝑟(𝑓 ) = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ R3 / 𝑓 (𝑥, 𝑦, 𝑧) = (0, 0)}
ainsi
(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ 𝐾𝑒𝑟(𝑓 ) ⇐⇒ (𝑥 + 𝑦, 𝑥 − 𝑧) = (0, 0)
{︂
𝑥 = −𝑦
⇐⇒
𝑥=𝑧
Ainsi on a :
𝐾𝑒𝑟(𝑓 ) = {(𝑥, −𝑥, 𝑥) ∈ R3 / 𝑥 ∈ R}
= {𝑥 (1, −1, 1) / 𝑥 ∈ R}
= 𝑉 𝑒𝑐𝑡 (1, −1, 1) .
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Puisque (1, −1, 1) ̸= 0 alors le système {(1, −1, 1)} est libre et ainsi c’est une base de
𝐾𝑒𝑟(𝑓 ).
∙ 𝐼𝑚(𝑓 ) :
On a dim 𝐼𝑚(𝑓 ) = dim R3 − dim 𝐾𝑒𝑟(𝑓 ) = 3 − 1 = 2. Aussi, on sait que
{𝑓 (1, 0, 0), 𝑓 (0, 1, 0), 𝑓 (0, 0, 1)} est un système générateur de 𝐼𝑚(𝑓 ), avec
Il suffit de choisir deux vecteurs libres du système {(1, 1), (1, 0), (0, −1)}, soit {(1, 0), (0, −1)}.
En effet, pour tous 𝛼, 𝛽 ∈ R, si 𝛼(1, 0) + 𝛽(0, −1) = (0, 0) alors 𝛼 = 𝛽 = 0.
3. ∙ 𝐾𝑒𝑟(𝑔) :
On a 𝐾𝑒𝑟(𝑔) = {(𝑥, 𝑦) ∈ R2 / 𝑔(𝑥, 𝑦) = (0, 0, 0)}
ainsi
(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐾𝑒𝑟(𝑔) ⇐⇒ (𝑥 + 2𝑦, 3𝑥 − 𝑦, 𝑥 + 𝑦) = (0, 0, 0)
⎧
⎨ 𝑥 + 2𝑦 = 0
⇐⇒ 3𝑥 − 𝑦 = 0
𝑥+𝑦 =0
⎩
⎧
⎨ 𝑥 = −2𝑦
⇐⇒ −7𝑦 = 0
𝑥 = −𝑦
⎩
{︂
𝑥=0
⇐⇒
𝑦=0
𝑔(1, 0) = (1, 3, 1)
𝑔(0, 1) = (2, −1, 1) .
Exercice 3:
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Solutions.
′ ′ ′
1. Soient 𝛼 ∈ 𝐾, (𝑥, 𝑦, 𝑧), (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 ) ∈ 𝐸. On a
′ ′ ′
(F) = 𝑓 (𝛼(𝑥, 𝑦, 𝑧) + (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 ))
′ ′ ′
= 𝑓 (𝛼𝑥 + 𝑥 , 𝛼𝑦 + 𝑦 , 𝛼𝑧 + 𝑧 )
′ ′ ′ ′ ′ ′
= ((𝛼𝑥 + 𝑥 ) + (𝛼𝑦 + 𝑦 ) + (𝛼𝑧 + 𝑧 ), 3(𝛼𝑥 + 𝑥 ) + (𝛼𝑦 + 𝑦 ) + (𝛼𝑧 + 𝑧 ),
′ ′
(𝛼𝑦 + 𝑦 ) + (𝛼𝑧 + 𝑧 ))
′ ′ ′ ′ ′ ′ ′ ′
= (𝛼(𝑥 + 𝑦 + 𝑧) + (𝑥 + 𝑦 + 𝑧 ), 𝛼(3𝑥 + 𝑦 + 𝑧) + (3𝑥 + 𝑦 + 𝑧 ), 𝛼(𝑦 + 𝑧) + (𝑦 + 𝑧 ))
′ ′ ′ ′ ′ ′ ′ ′
= 𝛼(𝑥 + 𝑦 + 𝑧, 3𝑥 + 𝑦 + 𝑧, 𝑦 + 𝑧) + (𝑥 + 𝑦 + 𝑧 , 3𝑥 + 𝑦 + 𝑧 , 𝑦 + 𝑧 )
′ ′ ′
= 𝛼𝑓 (𝑥, 𝑦, 𝑧) + 𝑓 (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 )
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Exercice 4:
𝑓 : R3 −→ R3
(𝑥, 𝑦, 𝑧) ↦−→ (𝑧 − 𝑦, 𝑧 − 𝑥, 𝑧)
Solutions.
1. Soit 𝛼 ∈ R et (𝑥, 𝑦, 𝑧), (𝑥′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) ∈ R3 on a :
′ ′ ′
𝑓 𝛼(𝑥, 𝑦, 𝑧) + (𝑥′ , 𝑦 ′ , 𝑧 ′ ) =
(︀ )︀
𝑓 (𝛼𝑥 + 𝑥 , 𝛼𝑦 + 𝑦 , 𝛼𝑧 + 𝑧 )
′ ′ ′ ′ ′
= ((𝛼𝑧 + 𝑧 ) − (𝛼𝑦 + 𝑦 ), (𝛼𝑧 + 𝑧 ) − (𝛼𝑥 + 𝑥 ), 𝛼𝑧 + 𝑧 )
′ ′ ′ ′ ′
= (𝛼(𝑧 − 𝑦) + (𝑧 − 𝑦 ), 𝛼(𝑧 − 𝑥) + (𝑧 − 𝑥 ), 𝛼𝑧 + 𝑧 )
= 𝛼(𝑧 − 𝑦, 𝑧 − 𝑥, 𝑧) + (𝑧 ′ − 𝑦 ′ , 𝑧 ′ − 𝑥′ , 𝑧 ′ )
′ ′ ′
= 𝛼𝑓 (𝑥, 𝑦, 𝑧) + 𝑓 (𝑥 , 𝑦 , 𝑧 )
𝑓 − 𝑖𝑑 : R3 −→ R3
(𝑥, 𝑦, 𝑧) ↦−→ (−𝑥 − 𝑦 + 𝑧, −𝑥 − 𝑦 + 𝑧, 0)
𝑓 + 𝑖𝑑 : R3 −→ R3
(𝑥, 𝑦, 𝑧) ↦−→ (𝑥 − 𝑦 + 𝑧, −𝑥 + 𝑦 + 𝑧, 2𝑧).
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D’où le résultat.
Exercice 5:
𝑒 = 𝑥 + 𝑔(𝑥).
Solutions.
Soit 𝑥 une solution de l’équation 𝐸. Puisque 𝑔 est une application linéaire, alors
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et par suite
𝑔 2 (𝑒) = 𝑔(𝑔(𝑥) + 𝑔 2 (𝑥)) = 𝑔 2 (𝑥) + 𝑔 3 (𝑥).
Du fait que 𝑔 3 = 𝜃, on déduit que
𝑔 2 (𝑒) = 𝑔 2 (𝑥).
Or
Donc,
𝑔(𝑥) = 𝑔(𝑒) − 𝑔 2 (𝑒).
Dès lors on a :
𝑥 = 𝑒 − 𝑔(𝑥)
= 𝑒 − 𝑔(𝑒) − 𝑔 2 (𝑒)
(︀ )︀
= 𝑒 − 𝑔(𝑒) + 𝑔 2 (𝑒).
𝑆 = {𝑒 − 𝑔(𝑒) + 𝑔 2 (𝑒) }.
Exercice 6:
Soient 𝐸 un 𝐾-e. v. et 𝑢 ∈ ℒ(𝐸).
Partie A :
1. Montrer 𝐾𝑒𝑟(𝑢) ⊆ 𝐾𝑒𝑟(𝑢2 ) et 𝐼𝑚(𝑢2 ) ⊆ 𝐼𝑚(𝑢).
2. Montrer que 𝐾𝑒𝑟(𝑢) = 𝐾𝑒𝑟(𝑢2 ) ⇔ 𝐼𝑚(𝑢) ∩ 𝐾𝑒𝑟(𝑢) = {0𝐸 }.
3. Montrer que 𝐼𝑚(𝑢2 ) = 𝐼𝑚(𝑢) ⇔ 𝐸 = 𝐼𝑚(𝑢) + 𝐾𝑒𝑟(𝑢).
4. En déduire que si 𝐸 est de dimension finie alors les trois assertions suivantes sont
équivalentes :
(a) 𝐾𝑒𝑟(𝑢2 ) ⊆ 𝐾𝑒𝑟(𝑢)
(b) 𝐼𝑚(𝑢) ⊆ 𝐼𝑚(𝑢2 )
⨁︁
(c) 𝐸 = 𝐼𝑚(𝑢) 𝐾𝑒𝑟(𝑢)
Partie B : Soit 𝑝 ∈ ℒ(𝐸). 𝑝 est dit projecteur de 𝐸 si 𝑝2 = 𝑝.
Soit 𝑝 un projecteur de 𝐸.
⨁︁
1. Montrer que 𝐸 = 𝐼𝑚(𝑝) 𝐾𝑒𝑟(𝑝).
⨁︁
2. Déduire que 𝐸 = 𝐾𝑒𝑟(𝑝 − 𝑖𝑑𝐸 ) 𝐾𝑒𝑟(𝑝).
3. Déduire que si 𝑑𝑖𝑚𝐸 = 𝑛 est finie ( avec 𝑛 ̸= 0) , alors il existe une base 𝐵 = (𝑒𝑖 )1≤𝑖≤𝑛
telle que pour tout 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛, 𝑝(𝑒𝑖 ) = 0 ou 𝑝(𝑒𝑖 ) = 𝑒𝑖 .
4. On suppose qu’il existe 𝑥0 ∈ 𝐸 tel que 𝑝(𝑥0 ) ̸= 𝑥0 . Montrer que 𝑝 n’est pas inversible.
5. Démontrer que, 𝑝𝑜𝑢 = 𝑢𝑜𝑝 si, et seulement si, 𝐾𝑒𝑟(𝑝) et 𝐼𝑚(𝑝) sont sables par 𝑢
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Solutions.
Partie A :
1.
𝑥 ∈ 𝐾𝑒𝑟(𝑢) ⇔ 𝑢(𝑥) = 0𝐸
⇒ 𝑢2 (𝑥) = 𝑢(0𝐸 ) = 0𝐸
⇒ 𝑥 ∈ 𝐾𝑒𝑟(𝑢2 )
Ce qui montre que 𝐾𝑒𝑟(𝑢) ⊆ 𝐾𝑒𝑟(𝑢2 ).
𝑦 ∈ 𝐼𝑚(𝑢2 ) ⇔ ∃𝑥 ∈ 𝐸 𝑡𝑞 𝑢2 (𝑥) = 𝑦
⇒ 𝑦 = 𝑢(𝑧) avec 𝑧 = 𝑢(𝑥)
⇒ 𝑦 ∈ 𝐼𝑚(𝑢)
Ce qui montre que 𝐼𝑚(𝑢2 ) ⊆ 𝐼𝑚(𝑢).
2. =⇒) : Supposons que 𝐾𝑒𝑟(𝑢) = 𝐾𝑒𝑟(𝑢2 ). Montrons que 𝐼𝑚(𝑢) ∩ 𝐾𝑒𝑟(𝑢) = {0𝐸 }.
{︂
∃𝑧 ∈ 𝐸 𝑡𝑞 𝑥 = 𝑢(𝑧)
𝑥 ∈ 𝐼𝑚(𝑢) ∩ 𝐾𝑒𝑟(𝑢) ⇒
{︂ 𝑢(𝑥) = 0𝐸
∃𝑧 ∈ 𝐸 𝑡𝑞 𝑥 = 𝑢(𝑧)
⇒
𝑢2 (𝑧) = 𝑢(𝑥) = 0𝐸
⇒ 𝑧 ∈ 𝐾𝑒𝑟(𝑢2 ) = 𝐾𝑒𝑟(𝑢)
⇒ 𝑥 = 𝑢(𝑧) = 0𝐸
𝑥 ∈ 𝐼𝑚(𝑢) ⇒ ∃𝑎 ∈ 𝐸 𝑡𝑞 𝑥 = 𝑢(𝑎)
⇒ ∃𝑢(𝑦) ∈ 𝐼𝑚(𝑢), ∃𝑧 ∈ 𝐾𝑒𝑟(𝑢) 𝑡𝑞 𝑎 = 𝑢(𝑦) + 𝑧 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑢(𝑢(𝑦) + 𝑧)
⇒ 𝑥 = 𝑢2 (𝑦) + 𝑢(𝑧) = 𝑢2 (𝑦)
⇒ 𝑥 ∈ 𝐼𝑚(𝑢2 )
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5. Supposons que 𝑝𝑜𝑢 = 𝑢𝑜𝑝 et montrons que 𝑢(𝐾𝑒𝑟(𝑝)) ⊆ 𝐾𝑒𝑟(𝑝) et 𝑢(𝐼𝑚(𝑝)) ⊆ 𝐼𝑚(𝑝).
Exercice 7.
Soient 𝐸 un K-espace vectoriel et 𝑓 un endomorphisme de 𝐸. Pour 𝑘 entier naturel donné, on
pose 𝑁𝑘 = 𝐾𝑒𝑟(𝑓 𝑘 ) et 𝐼𝑘 = 𝐼𝑚(𝑓 𝑘 ) (avec la convention 𝑓 0 = 𝐼𝑑𝐸 ).
1. Montrer que : ∀𝑘 ∈ N, (𝑁𝑘 ⊂ 𝑁𝑘+1 𝑒𝑡 𝐼𝑘+1 ⊂ 𝐼𝑘 ).
2. Montrer que : ∀𝑘 ∈ N, (𝑁𝑘 = 𝑁𝑘+1 =⇒ 𝑁𝑘+1 = 𝑁𝑘+2 ).
b) Montrer que 𝑝 ≤ 𝑛.
4. Montrer que : {︃
𝑘 < 𝑝 ⇒ 𝐼𝑘 % 𝐼𝑘+1
𝑒𝑡 𝑘 ≥ 𝑝 ⇒ 𝐼𝑘 = 𝐼𝑘+1 .
5. Soit 𝑑𝑘 = dim 𝐼𝑘 . Montrer que la suite (𝑑𝑘 − 𝑑𝑘+1 )𝑘∈N est décroissante (en d’autres
termes la suite des images itérées décroı̂t de moins en moins vite ou aussi les noyaux itérées
croı̂t de moins en moins vite).
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Solutions.
1. Soient 𝑘 un entier naturel et 𝑥 un élément de 𝐸. On a :
𝑥 ∈ 𝑁𝑘 =⇒ 𝑓 𝑘 (𝑥) = 0
=⇒ 𝑓 (𝑓 𝑘 (𝑥)) = 0
=⇒ 𝑓 𝑘+1 (𝑥) = 0
=⇒ 𝑥 ∈ 𝑁𝑘+1 .
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Exercice 8.
Soit 𝐸 un K-espace vectoriel de dimension finie notée 𝑛. Soit 𝑢 un endomorphisme de 𝐸.
On dit que 𝑢 est nilpotent si ∃𝑘 ∈ N* tel que 𝑢𝑘 = 𝜃 et on appelle alors indice de nilpotence de
𝑢 le plus petit de ces entiers 𝑘.
Par exemple, le seul endomorphisme 𝑢, nilpotent d’indice 1 est l’endomorphisme nul.
1. Soit 𝑢 un endomorphisme nilpotent d’indice 𝑝. Montrer qu’il existe un vecteur 𝑥0 de 𝐸 tel
que la famille (𝑥0 , 𝑢(𝑥0 ), · · · , 𝑢𝑝−1 (𝑥0 )) soit libre.
2. Soit 𝑢 un endomorphisme nilpotent. Montrer que 𝑢𝑛 = 𝜃.
3. On suppose dans cette question que 𝑢 est nilpotent d’indice 𝑛 exactement. Déterminer
𝑟𝑔(𝑢).
Solutions.
1. Soit 𝑝 ∈ N* l’indice de nilpotence de 𝑢.
Par définition, 𝑢𝑝−1 ̸= 𝜃 et plus généralement, pour 1 ≤ 𝑘 ≤ 𝑝 − 1, 𝑢𝑘 ̸= 𝜃 car si 𝑢𝑘 = 𝜃
alors 𝑢𝑝−1 = 𝑢𝑘 ∘ 𝑢𝑝−1−𝑘 = 𝜃 ce qui n’est pas le cas.
Puisque 𝑢𝑝−1 ̸= 𝜃, il existe au moins un vecteur 𝑥0 tel que 𝑢𝑝−1 (𝑥0 ) ̸= 0 et en particulier
𝑥0 ̸= 0. Montrons que la famille (𝑢𝑘 (𝑥0 ))0≤𝑘≤𝑝−1 est libre.
Soit (𝜆𝑘 )0≤𝑘≤𝑝−1 ∈ K𝑝 tel que :
𝑝−1
∑︁
𝜆𝑘 𝑢𝑘 (𝑥0 ) = 0.
𝑘=0
Supposons par l’absurde qu’au moins un des coefficients 𝜆𝑘 ne soit pas nul. Soit 𝑖 = 𝑀 𝑖𝑛 {𝑘 ∈
[[0, 𝑝 − 1]] / 𝜆𝑘 ̸= 0}.
𝑝−1
∑︁ 𝑝−1
∑︁
𝜆𝑘 𝑢𝑘 (𝑥0 ) = 0 =⇒ 𝜆𝑘 𝑢𝑘 (𝑥0 ) = 0
𝑘=0 𝑘=𝑖
𝑝−1
∑︁
𝑝−1−𝑖
=⇒ 𝑢 ( 𝜆𝑘 𝑢𝑘 (𝑥0 ) ) = 0
𝑘=𝑖
𝑝−1
∑︁
=⇒ 𝜆𝑘 𝑢𝑝−1−𝑖+𝑘 (𝑥0 ) = 0
𝑘=𝑖
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ce qui contredit la définition de 𝑖. Donc tous les coefficients 𝜆𝑘 sont nuls et on a montré que la
famille (𝑢𝑘 (𝑥0 ))0≤𝑘≤𝑝−1 est libre.
3. On applique l’exercice précédent. Puisque 𝑢𝑛−1 ̸= 𝜃, on a 𝑁𝑛−1 $ 𝑁𝑛 . Par suite, les inclusions
𝑁0 ⊂ 𝑁1 ⊂ ... ⊂ 𝑁𝑛 = 𝐸 sont toutes strictes et donc,
Pour 𝑘 ∈ [[0, 𝑛]], notons 𝑑𝑘 est la dimension de 𝑁𝑘 . Par récurrence, pour 𝑘 ∈ [[0, 𝑛 − 1]], on
a 𝑑𝑘 ≥ 𝑘.
Mais si de plus, pour un certain indice 𝑖 élément de [[1, 𝑛 − 1]], on a 𝑑𝑖 = dim 𝑁𝑖 > 𝑖, alors,
par récurrence, pour 𝑖 ≤ 𝑘 ≤ 𝑛, on a 𝑑𝑘 > 𝑘 et en particulier 𝑑𝑛 > 𝑛 ce qui n’est pas le cas.
Donc,
∀𝑘 ∈ [[0, 𝑛]], dim 𝑁𝑘 = 𝑘.
D’après le théorème du rang, ∀𝑘 ∈ [[0, 𝑛]], 𝑟𝑔(𝑢𝑘 ) = 𝑛 − 𝑘, et en particulier 𝑟𝑔(𝑢) = 𝑛 − 1.
Exercice 9
7:
⎛ ⎞
1 1 1
Soit 𝐴 = 𝐼3 + 𝐵, où 𝐵 = ⎝ 1 1 1 ⎠ et 𝐼3 est la matrice identité d’ordre 3.
1 1 1
1. Calculer 𝐴2 et 𝐴3 .
2. Montrer par récurrence que 𝐵 𝑛 est un multiple de 𝐵.
3. En déduire 𝐴𝑛 .
Solutions.
1. On calcule 𝐴2 et 𝐴3 :
On a : ⎛ ⎞
2 1 1
𝐴 = 𝐼3 + 𝐵 = ⎝ 1 2 1 ⎠ .
1 1 2
Donc, ⎛ ⎞⎛ ⎞ ⎛ ⎞
2 1 1 2 1 1 6 5 5
𝐴2 = ⎝ 1 2 1 ⎠ ⎝ 1 2 1 ⎠ = ⎝ 5 6 5 ⎠
1 1 2 1 1 2 5 5 6
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et ⎛ ⎞⎛ ⎞ ⎛ ⎞
6 5 5 2 1 1 22 21 21
𝐴3 = 𝐴2 𝐴 = ⎝ 5 6 5 ⎠ ⎝ 1 2 1 ⎠ = ⎝ 21 22 21 ⎠
5 5 6 1 1 2 21 21 22
2. On a 𝐵 2 = 3𝐵 et 𝐵 3 = 9𝐵 = 32 𝐵. Montrons par récurrence que 𝐵 𝑛 = 3𝑛−1 𝐵.
Supposons que 𝐵 𝑛 = 3𝑛−1 𝐵 pour un certain 𝑛 ∈ N* et montrons que 𝐵 𝑛+1 = 3𝑛 𝐵.
𝐵 𝑛+1 = 𝐵𝑛𝐵
= 3𝑛−1 𝐵.𝐵
= 3𝑛−1 𝐵 2
= 3𝑛 𝐵
D’où, ∀𝑛 ∈ N* , 𝐵 𝑛 = 3𝑛−1 𝐵.
3. 𝐴𝑛 = (𝐼3 + 𝐵)𝑛 . Comme 𝐼3 𝐵 = 𝐵𝐼3 , la formule de binôme de Newton est applicable.
𝑛
∑︁ 𝑛
∑︁ 𝑛
∑︁
𝑛
𝐴 = 𝐶𝑛𝑘 𝐵 𝑘 (𝐼3 )𝑛−𝑘 = 𝐶𝑛𝑘 𝐵 𝑘 = 𝐼3 + 𝐶𝑛𝑘 3𝑘−1 𝐵
𝑘=0 𝑘=0 𝑘=1
𝑛 𝑛
)︂ (︃ ∑︁
(︂ )︃
∑︁ 1
= 𝐼3 + 𝐶𝑛𝑘 3𝑘 3−1 𝐵 = 𝐼3 + 𝐵 𝐶𝑛𝑘 3𝑘 1𝑛−𝑘
𝑘=1
3 𝑘=1
𝑛
)︂ (︃ ∑︁
(︂ )︃
1
= 𝐼3 + 𝐵 𝐶𝑛𝑘 3𝑘 1𝑛−𝑘 + 1 − 1
3 𝑘=1
𝑛
)︂ (︃ ∑︁
(︂ )︃
1
= 𝐼3 + 𝐵 𝐶𝑛𝑘 3𝑘 1𝑛−𝑘 −1
3 𝑘=0
1 4𝑛 − 1
= 𝐼3 + 𝐵[(3 + 1)𝑛 − 1] = 𝐼3 + 𝐵.
3 3
Exercice 10
8:
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Solutions.
1. On a :
⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
𝑎 𝑏 𝑐 1 0 0 0 1 0 0 0 1
⎝ 3𝑐 𝑎 − 3𝑐 𝑏 ⎠ = 𝑎 ⎝ 0 1 0 ⎠ + 𝑏 ⎝ 0 0 1 ⎠ + 𝑐 ⎝ 3 −3 0 ⎠ .
3𝑏 3𝑐 − 3𝑏 𝑎 − 3𝑐 0 0 1 3 −3 0 0 3 −3
⎛⎞ ⎛ ⎞
0 1 0 0 0 1
Donc, 𝑀 = 𝑎𝐼3 + 𝑏𝐽 + 𝑐𝐾 où 𝐽 = ⎝ 0 0 1 ⎠ et 𝐾 = ⎝ 3 −3 0 ⎠.
3 −3 0 0 3 −3
La matrice 𝐽 appartient à 𝐸 pour 𝑎 = 0, 𝑏 = 1 et 𝑐 = 0. De même pour 𝐾 pour 𝑎 = 0,
𝑏 = 0 et 𝑐 = 1.
2. 𝐸 est un sous espace vectoriel de ℳ3 (R) car c’est un groupe pour l’addition matricielle et il
est stable par loi externe, c’est à dire que pour tout 𝛼 ∈ R et toute matrice 𝑀 (𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ 𝐸,
𝛼𝑀 (𝑎, 𝑏, 𝑐) = 𝑀 (𝛼𝑎, 𝛼𝑏, 𝛼𝑐) ∈ 𝐸.
Il est facile de voir que le système générateur de 𝐸, {𝐼3 , 𝐽, 𝐾}, est un système libre donc 𝐸
est de dimension 3.
⎛ ⎞⎛ ⎞ ⎛ ⎞
0 1 0 0 1 0 0 0 1
3. 𝐽 2 = ⎝ 0 0 1 ⎠ ⎝ 0 0 1 ⎠ = ⎝ 3 −3 0 ⎠ = 𝐾
3 −3 0 3 −3 0 0 3 −3
⎛ ⎞⎛ ⎞ ⎛ ⎞
0 1 0 0 0 1 3 −3 0
𝐽 𝐾 = ⎝ 0 0 1 ⎠ ⎝ 3 −3 0 ⎠ = ⎝ 0 3 −3 ⎠
3 −3 0 0 3 −3 −9 9 3
= 3(𝐼3 − 𝐽 )
⎛ ⎞⎛ ⎞ ⎛ ⎞
0 0 1 0 0 1 0 3 −3
𝐾 2 = ⎝ 3 −3 0 ⎠ ⎝ 3 −3 0 ⎠ = ⎝ −9 9 3 ⎠
0 3 −3 0 3 −3 9 −18 9
= 3(𝐽 − 𝐾).
Remarquer que 𝐽 𝐾 = 𝐾𝐽 .
4. 𝐸 est un sous-groupe de 𝑀3 (R) pour l’addition et on a : 𝐼3 ∈ 𝐸.
Soient 𝑀 et 𝑁 deux matrices de 𝐸.
Ils existent 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑎′ , 𝑏′ , 𝑐′ des éléments de R tels que 𝑀 = 𝑎𝐼3 + 𝑏𝐽 + 𝑐𝐾 et 𝑁 =
𝑎′ 𝐼3 + 𝑏′ 𝐽 + 𝑐′ 𝐾.
𝑀 𝑁 = (𝑎𝐼3 + 𝑏𝐽 + 𝑐𝐾)(𝑎′ 𝐼3 + 𝑏′ 𝐽 + 𝑐′ 𝐾)
= 𝑎𝑎′ 𝐼3 + 𝑎𝑏′ 𝐽 + 𝑎𝑐′ 𝐾 + 𝑏𝑎′ 𝐽 + 𝑏𝑏′ 𝐽 2 + 𝑏𝑐′ 𝐽 𝐾 + 𝑐𝑎′ 𝐾 + 𝑐𝑏′ 𝐾𝐽 + 𝑐𝑐′ 𝐾 2
= 𝑎𝑎′ 𝐼3 + 𝑎𝑏′ 𝐽 + 𝑎𝑐′ 𝐾 + 𝑏𝑎′ 𝐽 + 𝑏𝑏′ 𝐾 + 3𝑏𝑐′ (𝐼3 − 𝐽 ) + 𝑐𝑎′ 𝐾+
3𝑐𝑏′ (𝐼3 − 𝐽 ) + 3𝑐𝑐′ (𝐽 − 𝐾)
= (𝑎𝑎′ + 3𝑏𝑐′ + 3𝑐𝑏′ )𝐼3 + (𝑎𝑏′ + 𝑏𝑎′ − 3𝑏𝑐′ − 3𝑐𝑏′ + 3𝑐𝑐′ )𝐽 +
(𝑎𝑐′ + 𝑏𝑏′ + 𝑐𝑎′ − 3𝑐𝑐′ )𝐾.
On voit bien que 𝑀 𝑁 ∈ 𝐸 de plus 𝑀 𝑁 = 𝑁 𝑀 (du fait que 𝐾𝐽 = 𝐽 𝐾). D’où 𝐸 muni de
l’addition et de la multiplication des matrices est un sous anneau commutatif de ℳ3 (R).
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Exercice 11
9:
Solutions.
1. On cherche la forme à lignes échelonnées de la matrice 𝐴.
⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
1 1 2 𝐿2 − 𝐿1 1 1 2 1 1 2
𝐴 = ⎝ 1 2 1 ⎠ 𝐿3 − 2𝐿1 ⎝ 0 1 −1 ⎠ 𝐿3 + 𝐿2 ⎝ 0 1 −1 ⎠
2 1 1 ∼ 0 −1 −3 ∼ 0 0 −4
Donc, 𝑟𝑔(𝐴) = 3 =l’ordre de 𝐴, d’où 𝐴 est inversible.
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Faculté des Sciences Dhar El Mahraz Algèbre 3
Département de Mathématiques AU : 2020-2021
Donc,
1 1 3
⎛ ⎞
⎜ −4 −
4 4
⎟
⎜ ⎟ ⎛ ⎞
−1 −1 3
⎜ ⎟
⎜ 1 3 1 ⎟ 1
𝐴−1 =⎜ − − ⎟ = ⎝ −1 3 −1 ⎠
⎜ ⎟
⎜ 4
⎜ 4 4 ⎟
⎟ 4 3 −1 −1
⎜ ⎟
⎝ 3 1 1 ⎠
− −
4 4 4
⎛ ⎞
0 1 2 1 0 0
On considère la matrice élargie (𝐵|𝐼3 ) = ⎝ 1 1 2 0 1 0 ⎠.
0 2 3 0 0 1
On a : ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
0 1 2 1 0 0 1 1 2 0 1 0
(𝐵|𝐼3 ) = ⎝ 1 1 2 0 1 0 ⎠ 𝐿12 ⎝ 0 1 2 1 0 0 ⎠
0 2 3 0 0 1 ∼ 0 2 3 0 0 1
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
1 1 2 0 1 0 1 1 2 0 1 0
𝐿3 − 2𝐿2 ⎝ 0 1 2 1 0 0 ⎠ (−1)𝐿3 ⎝ 0 1 2 1 0 0 ⎠
∼ 0 0 −1 −2 0 1 ∼ 0 0 1 2 0 −1
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
𝐿1 − 2𝐿3 1 1 0 −4 1 2 1 0 0 −1 1 0
𝐿2 − 2𝐿3 ⎝ 0 1 0 −3 0 2 ⎠ 𝐿1 − 𝐿2 ⎝ 0 1 0 −3 0 2 ⎠
∼ 0 0 1 2 0 −1 ∼ 0 0 1 2 0 −1
D’où, ⎛ ⎞
−1 1 0
𝐵 −1 = ⎝ −3 0 2 ⎠ .
2 0 −1
12
Exercice 10:
⎧
⎨ 𝑥 − 3𝑦 + 𝑧 = 1
𝑆3 : 2𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = −1
𝑥 + 11𝑦 − 5𝑧 = 5
⎩
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Solutions.
La matrice du système 𝑆1 : ⎛ ⎞
1 1
𝐴 = ⎝ 2 1 ⎠.
1 2
Sa matrice élargie :
⎛ ⎞
1 1 0
(𝐴|𝑏) = ⎝ 2 1 1 ⎠ .
1 2 −1
Cherchons les rangs de 𝐴 et (𝐴|𝑏).
⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
1 1 0 𝐿2 − 2𝐿1 1 1 0 1 1 0
(𝐴|𝑏) = ⎝ 2 1 1 ⎠ 𝐿3 − 𝐿1 ⎝ 0 −1 1 ⎠ 𝐿3 + 𝐿2 ⎝ 0 −1 1 ⎠
1 2 −1 ∼ 0 1 −1 ∼ 0 0 0
Alors, 𝑟𝑔(𝐴|𝑏) = 𝑟𝑔(𝐴) = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′ 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑠 = 2 donc le système admet une unique solution.
La matrice du système 𝑆2 : ⎛ ⎞
3 1 0
𝐴 = ⎝ 6 2 1 ⎠.
9 3 7
Sa matrice élargie : ⎛ ⎞
3 1 0 0
(𝐴|𝑏) = ⎝ 6 2 1 2 ⎠ .
9 3 7 14
Cherchons les rangs de 𝐴 et (𝐴|𝑏).
⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
3 1 0 0 𝐿2 − 2𝐿1 3 1 0 0 3 1 0 0
(𝐴|𝑏) = ⎝ 6 2 1 2 ⎠ 𝐿3 − 3𝐿1 ⎝ 0 0 1 2 ⎠ 𝐿3 − 7𝐿2 ⎝ 0 0 1 2 ⎠
9 3 7 14 ∼ 0 0 7 14 ∼ 0 0 0 0
Alors, 𝑟𝑔(𝐴|𝑏) = 𝑟𝑔(𝐴) = 2 < 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′ 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑠 = 3 donc le système 𝑆2 admet une infinité
de solutions.
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⎛ ⎞ ⎛ 1 ⎞
3 1 0 0 1 0 0
1 3
(𝐴|𝑏) ∼ 0 0 1 2 𝐿1 ⎝ 0
⎝ ⎠ ⎜ ⎟
3 0 1 2 ⎠
0 0 0 0 ∼ 0 0 0 0
On obtient le système équivalent :
⎧ ⎧
1 1
𝑥+ 𝑦=0 𝑥=− 𝑦
⎨ ⎨
3 ⇔
⎩ 𝑧=2 ⎩ 𝑧=2 3
La matrice du système 𝑆3 : ⎛ ⎞
1 −3 1
𝐴 = ⎝ 2 1 −1 ⎠ .
1 11 −5
Sa matrice élargie : ⎛ ⎞
1 −3 1 1
(𝐴|𝑏) = ⎝ 2 1 −1 −1 ⎠ .
1 11 −5 5
Cherchons les rangs de 𝐴 et (𝐴|𝑏).
⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
1 −3 1 1 𝐿2 − 2𝐿1 1 −3 1 1 1 −3 1 1
(𝐴|𝑏) = ⎝ 2 1 −1 −1 ⎠ 𝐿3 − 𝐿1 ⎝ 0 7 −3 −3 ⎠ 𝐿3 − 2𝐿2 ⎝ 0 7 −3 −3 ⎠
1 11 −5 5 ∼ 0 14 −6 4 ∼ 0 0 0 10
Alors, 𝑟𝑔(𝐴) < 𝑟𝑔(𝐴|𝑏) donc le système 𝑆3 n’admet pas de solution.
𝑆 = ∅.
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