Rapport Final de La Gouvernance D'entreprise
Rapport Final de La Gouvernance D'entreprise
Rapport Final de La Gouvernance D'entreprise
Master 2
Programme : Management financier
Année universitaire 2022-2023
Plan du rapport :
Introduction
Conclusion
Introduction :
INTRODUCTION
Dans les dernières années, avec les scandales financiers ayant perturbé le monde des affaires
comme Enron, Worldcom, Vivendi Universal, Parmalat, etc. , et ayant provoqué une crise de
confiance de la part de l’ensemble des parties prenantes des entreprises, ont suscité un grand débat
théorique, de nature diverses, pour privilégier le mode de fonctionnement des entreprises et
stabiliser les structures de gouvernance
Ces scandales financiers ont contribué à placer la gouvernance au cœur de la gestion des
organisations. Ils ont accéléré le rythme des initiatives nationales et internationales. Plusieurs
rapports, études, directives et pratiques sont apparus sur la scène internationale. Par exemples, les
changements au niveau législatif (Loi Sarbanes-Oxley aux États-Unis) et les principes et règles
édictés ou proposés par divers organismes réglementaires (Principes de l’OCDE, La banque
mondiale, Rapport Dey au Canada, Rapport Cadbury et Green bury en Angleterre, Rapport
Treadway aux États-Unis), sans oublier les pressions exercées par les investisseurs institutionnels
(Gregory, 2001; Shleifer et Vishny, 1997; Vinten, 1998) et la publication d'une multitude de codes
et de directives de la corporate governance partout dans le monde qui proposent divers mécanismes
internes et externes visant à renforcer et améliorer la gouvernance d’entreprise et son application
ainsi que la performance organisationnelle.
D'où la problématique suivante: Quels sont les défis de la gouvernance d'entreprise au Maroc ?
La gouvernance d’entreprise est un terme qui revêt plusieurs aspects et peut avoir plusieurs
définitions. Ces dernières sont fondées sur la base de deux courants théoriques pionniers :
Le courant « cognitif » et le courant « disciplinaire » traitant de l’approche actionnariale et
l’approche partenariale.
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En revanche, le courant disciplinaire s’appuie sur une vision contractuelle qui considère l’entreprise
comme un « nœud de contrats » régissant la relation de l’entreprise avec ses différentes partenaires,
où la création de la valeur se base sur la discipline des dirigeants en les contraignant à agir
conformément aux intérêts des actionnaires ou l'ensemble des parties prenantes de l’entreprise.
Pour répondre à notre problématique, nous allons présenter dans la première partie de ce rapport, les
définitions de la gouvernance d’entreprise, ses principes et les mécanismes de la gouvernance ainsi
que les théories de l’approche actionnariale (Théorie d’agence et théorie des coûts de transaction)
ainsi que mettre l’accent sur les principales mécanismes de la gouvernance proposés par ces
théories .Dans la 2 ème partie , nous essayerons de présenter l’évolution de la gouvernance
d’entreprise au Maroc et le rôle de la CGEM pour instaurer les règles de la bonne gouvernance et
les défis confrontés.
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Partie 1 : Cadre conceptuel et théorique de la gouvernance d’entreprise
Chapitre 1 : Définitions, mécanismes et principes.
Rapport Cadbury, 1992 : une définition sobre laissant libre cours à l’interprétation « La
gouvernance est le système par lequel les sociétés sont dirigées et contrôlées. »
Selon Charreaux, 1997 : une définition centrée sur la limitation des pouvoirs des dirigeants
« Le gouvernement des entreprises recouvre l’ensemble des mécanismes organisationnels qui ont
pour effet de délimiter les pouvoirs et d’influencer les décisions des dirigeants, autrement dit, qui
gouvernent leur conduite et définissent leur espace discrétionnaire. »
Pour Shleifer et Vishny, 1997 : une définition axée sur la maximisation de la valeur actionnariale
« Ensemble des mécanismes qui garantissent aux différents bailleurs de fonds un retour sur
investissement, en évitant une appropriation de valeur excessive par le dirigeant et les actionnaires
dominants. »
L’OCDE, 1999 donne une définition large et consensuelle « La gouvernance d’entreprise
désigne l’ensemble des relations entre la direction d’une entreprise, son conseil d’administration,
ses actionnaires et les diverses autres parties prenantes. La gouvernance d’entreprise fournit
également le cadre au sein duquel sont fixés les objectifs de l’entreprise et définit les moyens à
mettre en œuvre pour les atteindre et pour surveiller les performances. »
Le Cercle des économistes : une définition intégrant l’aspect comportemental
« Il s’agit des moyens mis en œuvre pour s’assurer que les décisions de l’entreprise, ses actifs et les
comportements de ses dirigeants et salariés vont bien dans le sens des objectifs de l’entreprise. »
Pierre-Yves Gomez, 2009 : une définition complète introduisant l’idée de pérennité « La
gouvernance d’entreprise est un ensemble de dispositions légales, réglementaires ou pratiques qui
délimite l’étendue du pouvoir et des responsabilités de ceux qui sont chargés d’orienter durablement
l’entreprise. »
D’après Roland Pérez, 2009 : une définition saisissante et forte « La gouvernance, c’est en
quelque sorte le management du management, un métamanagement. »
Cette définition pose clairement le problème du contrôle des mandataires sociaux et des conditions
dans lesquelles ils exercent leurs mandats.
2- Les principes de la gouvernance
L'OCDE et La commission de l’Union européenne retiennent des principes fondamentaux qui
guident la gouvernance et lui permettent permettent d’atteindre le niveau d’une bonne
gouvernance.
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- La participation.
-Droits et traitement équitable des actionnaires, et principales
fonctions des détenteurs du capital .
- La responsabilité.
-Rôle des différentes parties prenantes dans la gouvernance
d’entreprise
- L’efficacité.
-Transparence et diffusion de l’information -La cohérence.
-Responsabilités du conseil d’administration
Les travaux de Williamson, Charreaux (1996), ont proposé de classer les mécanismes de
gouvernance en fonction de deux critères, leur degré de spécificité et leur degré d’intentionnalité :
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Chapitre II : Les théories principales de la gouvernance d’entreprise .
La théorie d’agence domine les travaux sur la gouvernance d’entreprise. Cette théorie est apparue
par l’intuition, formulée dès les années 1930 par Berle et Means (1932), d’une crise des conflits
d’intérêts et des problèmes de contrôle, liés à l’ouverture du capital des très grandes
entreprises américaines. Partant de l’intuition de Berle et Means, Jensen et Meckling (1976) ont
ensuite construit un modèle plus formalisé, permettant de comprendre comment résoudre le
problème de séparation entre la fonction de propriété (les actionnaires) et la fonction de direction
(les dirigeants n’étant pas forcément actionnaires) et de comprendre la façon dont certains
mécanismes de gouvernance, en agissant sur la relation entre dirigeants et investisseurs, sont
susceptibles d’ améliorer la création de valeur pour les actionnaires. Du fait notamment d’une
divergence d’intérêts et d’une asymétrie d’information, cette séparation peut engendrer une relation
conflictuelle potentielle entre le principal (les actionnaires) et son agent (les dirigeants) (Berle &
Means, 1932; Morris, 1964; Jensen & Meckling, 1976). Les actionnaires cherchent à maximiser la
valeur de leur firme tandis que les dirigeants peuvent poursuivre d’autres objectifs (tels que
l’augmentation de leur richesse personnelle ou leur prestige) (Baumol, 1959; Morris, 1964;
Williamson, 1964; Galbraith, 1967). Cette divergence d’objectif entre les dirigeants et les
actionnaires peut entraîner des divergences dans les décisions sur l’orientation stratégique de la
firme (Baysinger, Kosnik et Turk, 1991). La théorie de l’agence, propose des solutions pour aligner
les intérêts des dirigeants sur ceux des actionnaires en décriant les causes de ces conflits d’intérêts
et en expliquant la relation conflictuelle entre eux appelée "relation d'agence". Cette relation est
définie par Jensen &Meckling comme « un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le
principal) engagent une autre personne (l’agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque
qui implique une délégation d’un certain pouvoir de décision à l’agent ».Selon ces deux auteurs, la
principale cause de ces conflits d'agence est "l’asymétrie d’information", vu la limite d'accessibilité
à l’information pour toutes les parties prenantes.
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du CA, ce qui diminue aussi l’influence du dirigeant sur le CA (Fama, 1980; Fama et Jensen, 1983;
Muth et Donaldson, 1998). De plus, la taille du CA est susceptible d’influencer l’efficacité de son
fonctionnement. Certains auteurs pensent que l’augmentation de la taille du CA permet d’améliorer
la fonction de contrôle (Chaganti, Mahajan, et Sharma, 1985; Lehn, Sukesh et Zhao, 2009). Au
contraire, d’autres auteurs sont en faveur d’un Conseil d’administration réduit pour mieux assurer le
contrôle.
L'incitation financière : la participation des dirigeants dans le capital de l'entreprise afin de les
motiver à fournir des efforts pour créer la richesse et conjuguer dans tous les temps la valeur.
La forme de rémunération incitative : la rémunération des dirigeants doit être proportionnelle
avec l'effort à fournir dans leur travail et elle est l’encouragement pour faire des efforts
supplémentaires dans le domaine de la création de la valeur;
Tout conflit d’intérêt conduit à l'apparition d'un coût supplémentaire qui sera supporté par
l'ensemble des parties prenantes et conduira par la suite à un crash de l'entreprise.
2-Théorie des coûts de transaction
Le terme des coûts de transaction a émergé en 1937 par Ronald Coase (qui avait introduit le concept
de coûts de transaction dans l’article The Nature of the Firm en 1937). Coast a apporté l’une des
bases de la pensée des sciences de l’organisation .Pour lui, la minimisation des coûts de
fonctionnement d’une organisation contribue d’une maniéré très significative à son efficacité .Ces
coûts sont appelés les coûts de transaction.
Dans cette théorie, l'entreprise est une forme d'organisation alternative au marché, et le choix
s'effectue en opposant le prix d'achat et les coûts de transaction (externes) que suscite le marché,
aux coûts de production et de transaction (internes) que crée l'entreprise en son sein.
Le choix entre marché et firme dépendra donc de la comparaison entre les coûts de transaction et les
coûts d'organisation interne .O .Williamson a proposé que les entreprises existent parce qu'elles
peuvent réduire les coûts de transaction par rapport à des échanges sur des marchés ouverts. Il a
également identifié deux types de coûts de transaction :
-Les coûts de recherche et de négociation
-Les coûts d'opportunisme.
O. Williamson décrit au final trois formes d’organisation, ou « modes de gouvernance »:
le marché, entendu ici au sens classique de système de fixation des prix.
la firme ou « hiérarchie », est à l’opposé le type d’organisation supérieur quand les produits sont
différenciés ou nouveaux .
les formes hybrides, entre le marché et la firme, qui sont nombreuses : accords de sous-traitance,
contrats d’exportation, accords de franchise ou de marque,....Dans ces formes de gouvernance
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complexes, l’analyse en terme de coûts de transactions devient un outil pour analyser le
mécanisme de l’externalisation
Le Maroc a choisi de s’inspirer des pratiques de gouvernance des économies développées tout en
les rapportant à la situation particulière du Royaume. Le code de pratiques de gouvernance des
entreprises de l’OCDE publié en 1999 et révisé en 2004 était la référence la plus pertinente sur
laquelle le code marocain de bonnes pratiques de gouvernance s’est aligné. Afin de fournir le Code
Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance des Entreprises qui a été publié en 2008, le Maroc
s'est engagé dans une série de réformes à savoir :
-Réformes législatives et réglementaires : Le Maroc a adopté plusieurs réformes législatives
visant à renforcer la gouvernance d'entreprise tels que :
Le Code des sociétés commerciales a été révisé pour promouvoir la transparence, les droits des
actionnaires et la responsabilité des dirigeants. La réglementation de la Bourse de Casablanca a été
renforcée pour améliorer les obligations de divulgation d'informations des entreprises cotées .Ainsi,
que la promotion des normes internationales, le Maroc s'est engagé à aligner ses pratiques de
gouvernance sur les normes internationales. Il a adopté les principes de gouvernance de l'OCDE
(Organisation de Coopération et de Développement Économiques) et s'est engagé à respecter les
recommandations du G20 concernant la transparence et la responsabilité des entreprises.
-Renforcement des organes de gouvernance : La prise de conscience de l'importance des organes
de gouvernance a conduit à des améliorations dans leur fonctionnement. Les entreprises marocaines
sont tenues de mettre en place des organes de gouvernance, tels que le Conseil d'Administration
(CA) et le Comité d'Audit. Le CA est renforcé par l’augmentation des administrateurs indépendants,
par la diversification des compétences et en favorisant la représentation des femmes. Ce conseil est
chargé de prendre les décisions stratégiques, de superviser la gestion et d'assurer le respect des
intérêts des actionnaires. Le Comité d'Audit est responsable de la vérification des comptes et du
contrôle interne.
-Renforcement des mécanismes de contrôle et d'audit : Les mécanismes de contrôle et d'audit
ont été renforcés pour assurer une meilleure surveillance des entreprises. Les commissaires aux
comptes ont vu leurs pouvoirs étendus et leur indépendance renforcée.
-Sensibilisation et formation : Une sensibilisation accrue à l'importance de la gouvernance
d'entreprise a été observée au Maroc. Les entreprises, les acteurs institutionnels et les organisations
professionnelles ont multiplié les initiatives de sensibilisation et de formation pour promouvoir les
bonnes pratiques de gouvernance auprès des dirigeants d'entreprises.
-Implication des parties prenantes : telles que les investisseurs, les régulateurs et les organisations
de la société civile, se sont engagées davantage dans la promotion de la gouvernance d'entreprise.
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2- CGEM et la gouvernance d’entreprise au Maroc
La gouvernance d'entreprise est une question importante pour la CGEM, car elle est essentielle pour
le développement durable des entreprises et de l'économie marocaine. La CGEM a donc développé
une approche de la gouvernance d'entreprise pour les entreprises marocaines, basée sur les
meilleures principes et pratiques internationales et adaptée aux spécificités du contexte marocain tel
que:
-Comités spécialisés : Elle encourage les entreprises à créer des comités spécialisés, tels que le
comité d'audit, le comité de nomination et de rémunération pour aider le conseil d’administration à
prendre des décisions efficaces.
-Transparence : Elle encourage les entreprises à communiquer de manière transparente avec les
parties prenantes, notamment en publiant des rapports annuels, des comptes rendus de réunions et
des informations sur les performances de l'entreprise.
-Responsabilité : Elle encourage les entreprises à être responsables de leurs actions et à rendre
compte de leurs performances, notamment envers les actionnaires et les autres parties prenantes.
-Participation des actionnaires : Elle encourage les entreprises à favoriser la participation des
actionnaires dans la prise de décisions importantes, notamment en organisant des assemblées
générales annuelles et en leur donnant accès à des informations pertinentes.
-Éthique et intégrité : Elle encourage les entreprises à adopter des pratiques éthiques et intègres
dans toutes leurs activités, en luttant contre la corruption et en respectant les normes de
gouvernance .
Aussi, la CGEM encourage la mise en place de la gouvernance d'entreprise pour les sociétés
marocaines de plusieurs manières à travers:
Assistance technique : La CGEM offre une assistance technique aux entreprises marocaines
pour les aider à mettre en place des mécanismes de gouvernance d'entreprise à travers l’assistance à
élaborer des chartes de gouvernance, à former les membres du conseil d'administration et à mettre
en place des comités spécialisés.
Promotion des bonnes pratiques Elle organise notamment des événements annuels pour
récompenser les entreprises qui ont mis en place des mécanismes de gouvernance efficaces et qui
ont amélioré leur performance.
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Plaidoyer auprès des autorités : La CGEM plaide auprès des autorités marocaines pour
promouvoir la gouvernance d'entreprise. Elle vise à convaincre les autorités de l'importance de la
gouvernance d'entreprise pour la croissance économique et la stabilité financière, et à encourager
l'adoption de normes et de réglementations favorables à la gouvernance d'entreprise.
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Le Maroc peut renforcer sa gouvernance d'entreprise et confronter ces défis en mettant en œuvre les
améliorations suivantes :
Renforcer le pouvoir des institutions réglementaires ;
Obliger la conformité aux codes de gouvernance pour les sociétés cotées en bourse ;
Renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance ;
Accroître la protection des droits des actionnaires ;
Réduire l'influence politique et de promouvoir une culture de responsabilité et d'éthique.
Aussi, d’autres mesures peuvent être bénéfiques également pour confronter les défis de
gouvernance au Maroc, comme la menace d'une publicité négative, une atteinte à la réputation et
d'une stigmatisation sociale peut empêcher les entreprises et leurs responsables d'adopter des
comportements contraires à l'éthique et aux bonnes pratiques du gouvernement de l'entreprise.
Conclusion
La gouvernance d'entreprise au Maroc fait face à plusieurs défis importants. Ces défis sont liés à la
structure et à la culture des entreprises ainsi qu'au contexte économique et juridique du pays.
Premièrement, le Maroc fait face à des défis en ce qui concerne la transparence et la divulgation
d'informations, ce qui limite la confiance des investisseurs et du public. Il est donc essentiel de
renforcer les normes de transparence et de responsabilité pour promouvoir une gouvernance
d'entreprise solide.
Aussi, la séparation entre la propriété et la gestion constitue un autre défi. Il est nécessaire de
promouvoir une plus grande participation des administrateurs indépendants et de renforcer les
compétences en matière de gouvernance au sein des entreprises.
Enfin, la culture d'entreprise peut être un obstacle à une gouvernance efficace. Certaines entreprises
marocaines accordent encore une importance excessive à la prise de décision centralisée, la loyauté
envers les actionnaires majoritaire, au détriment des intérêts des actionnaires minoritaires. Il est
essentiel de promouvoir une culture d'entreprise axée sur la transparence, l'éthique et la
responsabilité.
Aussi, le contexte économique et juridique du Maroc peut également constituer un défi pour la
gouvernance d'entreprise. Des réformes législatives sont nécessaires pour renforcer le cadre
réglementaire et promouvoir une meilleure protection des droits des actionnaires et des
investisseurs.
En somme, la gouvernance d'entreprise au Maroc est confrontée à des défis importants liés à la
transparence, à la séparation entre la propriété et la gestion, à la culture d'entreprise et au contexte
économique et juridique. Cependant, ces défis peuvent être surmontés grâce à des réformes
législatives, à l'adoption de pratiques de gouvernance solides et à une sensibilisation accrue à
l'importance de la gouvernance d'entreprise pour la croissance et la stabilité des entreprises
marocaines.
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Bibliographie :
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-Le Tian. C & Venard, B, (2012) , « Pour une approche contingente de la gouvernance.
Management international » , International Management et Gestion
Internacional.Volume16,Numéro2,p . 25–38.
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