BLAISEMUT
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EPIGRAPHE
Arthur LAFFER
P a g e | II
Réévaluation technico-économique du chargement et du transport dans la mise en œuvre du projet
1060 de la mine de l’Etoile/ CHEMAF 2019-2020
DEDICACE
AVANT-PROPOS
Aujourd’hui nous voici arrivés à terme de notre premier cycle d’étude d’ingénieur à
la faculté polytechnique de l’Université de Lubumbashi dans le département de Mines et
Grands Travaux, ceci couronné par un diplôme de licence. Il est de notre devoir de pouvoir
remercier tous ceux qui ont contribué à notre formation d’une manière matérielle, morale,
financière en vue de réaliser ce travail.
Nous ne pouvions pas nous taire pour tous les bienfaits que nous avions été
bénéficiaire tout au long de notre cursus universitaire.
Tous nos sentiments de gratitude au corps professoral et scientifique de la faculté
polytechnique en général et en particulier celui du département de Mines pour sa disponibilité,
et surtout son dévouement à notre égard enfin que nous ayons une connaissance requise dans
notre domaine.
Ces mêmes sentiments sont adressés au Professeur Freddy BOKWALA, chef de
département, à l’assistant Heribert MUTONKOLE, Secrétaire du département.
Nos remerciements adressés au Professeur, Docteur, Ingénieur Jimmy KALENGA
KAUNDE KASONGO d’avoir accepté de diriger ce travail.
Nos remerciements adressés spécialement au Chef de travaux l’Ingénieur Séraphin
KILUBA NSENGA, par ses précieux conseils, ses orientations, ses remarques directes et
pertinentes, son soutien sans faille, sa patience et ses encouragements qui nous ont permis de
mener à terme ce travail malgré ses multiples occupations a accepté de nous codiriger.
A toute la famille MUTAMBA , Dafrose MUTAMBA , Guy MUTAMBA, Huguette
MUTAMBA, Rosita MUTAMBA, Kevin MUTAMBA, Narcisse MUTAMBA, Jacques
MPINDA, Larissa MUTAMBA, Ruphin MUTAMBA, Kesney MUTAMBA, Arnold
MUTAMBA et à tous mes amis(es), de près ou de loin qui ont eu une pensée merveilleuse à notre
égard dans la formation intégrale de ma personne entre autres le Master Abel NKUBA et
l’ingénieur Kevin KAMULETE sans oublié mes Coaches Jordy MBELE et Shekinah
MABIKA qui cessent de fournir des efforts psychiques, spirituels pour que je puisse
extérioriser les meilleurs de moi-même.
A tous mes collègues de promotion, à tous mes amis et connaissances dont leurs noms
ne figurent pas ci-haut, qui d’une manière ou d’une autre nous ont été très utiles, qu’ils trouvent
Figure I-1 : Localisation de la mine de l'Etoile sur la carte du grand Katanga ………….5
Figure I-2: La mine de l'Etoile et son extension…………………………………...………..6
Figure I-3: Carte métallogénique du Grand Katanga……………………………...………7
Figure I-4. Carte de la lithologie du Katanga……….……………………………………..14
Figure I-5: Modèle géologique du gisement de CHEMAF………………………………..15
Figure II-1 : Pelle hydraulique ……………………………………………………………..22
Figure II-2 : La chargeuse frontale …..……………………………………………………24
Figure II-3 : les images des engins de transport à la mine de l’Etoile… ………………..26
Tableaux IV-2: Calcul de l’annuité de différents engins avec les heures d’activité de 7665
heures/an……………………………………………………………………………………...50
RESUME
Dans le budget d’un projet d’une exploitation à ciel ouvert, 40 à 50% de coûts sont
alloués au transport et au déplacement des matériaux, ainsi ne pas tenir compte de l’impact de
ces dépenses sur les recettes de l’entreprise serait préjudiciable à cette dernière, d’où la
nécessité de notre travail qui traite sur la réévaluation technico-économique du chargement et
du transport dans la mise en œuvre du Projet 1060 de la mine de l’Etoile/CHEMAF, les
détails sur le contrat entre l’entreprise CHEMAF et la sous-traitance MCK ne nous ont pas été
fournis et ceci peut faire l’objet d’un autre travail.
Traitant sur le projet 1060 de la mine de l’Etoile/ CHEMAF ; cette étude part de la
réception des données recueillies par l’entreprise, comme celles de la production annuelle qui
est 1052005,13 Ts ; la production journalière qui est de 2882,2055 Ts. Ainsi partant de ces
dernières nous avons pu déterminer le parc d’engins de chargement qui est de 3 pelles et le
parc d’engins de transport qui est de 13 bennes, ce qui nous permettra de réaliser la
production planifiée en amont. En évaluant économiquement le projet au taux d’actualisation
de 15% nous avons une valeur actuelle nette de 4285488230$ et un indice de profitabilité de
9,91 ; ce qui nous permet de déclaré que le projet est rentable.
INTRODUCTION
Partant de cette multiplicité de dépenses et des coûts liés à ces opérations, l’entreprise
CHEMAF a jugé nécessaire de rompre le partenariat avec la sous-traitance MCK qui était jadis en
charge du transport et du chargement pour pouvoir effectuer ces opérations elle-même avec ses
propres engins, ce qui a valu à l’entreprise de l’autonomie et l’a rendue maître de ces activités. Ce
qui nous a permis de traiter le sujet intitulé : « Réévaluation technico-économique
du chargement et du transport dans la mise en œuvre du projet 1060 de la mine de l’Etoile/
CHEMAF».
En ce qui nous concerne et pour collectionner les renseignements dont nous avons
jugé nécessaires dans l’élaboration de notre travail nous avons emprunté la technique
documentaire, la consultation des livres, des notes de cours, des travaux de fin d’études et des
catalogues spécialisés. Certaines données nous ont été donné par l’entreprise elle-même et
d’autres ne nous ont pas été fournies.
Ainsi, dans le but de répondre aux objectifs, le présent mémoire s’articule autour de
quatre chapitres hormis l’introduction et la conclusion :
Le premier chapitre présente les généralités sur la mine de l’Etoile/ CHEMAF,
qui porte essentiellement sur une brève historique de la mine, une localisation géographique,
une description de la géologie régionale, locale et la morphologie du gisement de l’Etoile.
Le deuxième chapitre va présenter les généralités sur le chargement et le
transport dans une mine à ciel ouvert
En 1911, une année seulement après sa création la mine de l’Étoile fournit les
minerais de la première coulée industrielle de cuivre ; elle revêt donc une dimension historique
très importante.
En 1913, les minerais du site de l’Etoile furent successivement rejoints par ceux de
KAMBOVE et de LUISHIA, puis de Likasi et de SHITURU en 1917. Si bien que la
production de cuivre grimpa de 10 000 t en 1914 à 27 000 t en 1917 (Fetter 1976).
En 1925, La mine de l’Étoile ferma ces portes, mais fut exploitée traditionnellement
par les méthodes de tranchées et des puits durant la période coloniale jusqu’en 1962 par
l’UMHK, qui était le principal hébergeur, et possédait plusieurs camps dont le camp de
l’Étoile, de la RUASHI et de Lubumbashi.
La société Chemicals of Africa (CHEMAF) s’installa vers les années 2002 et étant à
ses débuts, la société Chemicals of Africa achetait sa matière première exclusivement auprès
des dépositaires et des négociants.
Il est évident que l’exploitation minière soit toujours précédée d’une exploration
géologique en vue d’une connaissance fluide des ressources retrouvées, nous conduisant ainsi
à un ensemble des données géologiques, lequel nous permet de reconnaitre les propriétés
physico-mécaniques de notre gisement et de la roche encaissante, les différentes formations
rencontrées, les zones minéralisées et autres élément, grâce à ces données, nous pouvons
déterminer les teneurs et estimer le tonnage du gisement, la nature du minerai, les associations
minérales, la profondeur du gisement, les facteurs qui peuvent nous permettre de passer de la
ressource à la réserve minière. Ces facteurs peuvent nous permettre également d’élaborer une
étude technico-économique ou industrielle enfin de choisir rationnellement un mode
d’exploitation, une méthode d’exploitation et la limite d’exploitation celles-ci nous
permettrons une extraction minière efficiente jusqu’à l’épuisement de notre gisement.
Figure I-2. Localisation de la mine de l'Etoile sur la carte du grand Katanga (Openstreetmap,
2021)
La mine est située à 1285 m au-dessus du niveau de la mer de par son altitude 11º04’
à 11º38’ de latitude Sud et 26º29’ à 27º35’ de longitude Est en ce qui concerne les données
géographiques à part le gisement, le site contient aussi d’importants remblais à minerais et
rejets.
La concession minière de CHEMAF dispose dans son sein deux gisements qui sont
tous exploités à ciel ouvert :
La mine centrale de l’Etoile : gisement cupro-cobaltifère
La mine de l’extension / Etoile : gisement cobaltifère à l’arrêt pour le moment
a. Le complexe de base
Ubendien
Le Kibarien
Ce super groupe est constitué en général d'une alternance des formations terrigènes
micro-gréseuses et des formations carbonatées. Il est subdivisé en 4 groupes, à savoir :
Ce groupe est généralement constitué des grés fins argileux ou chloreux plus ou
moins dolomitiques, de teint lilas. Notons que la base de ce groupe n'est pas connue, On
l'assimile souvent aux formations gréso-conglomératiques observées dans le copper belt
zambien.
Ce super groupe est séparé du Roan par une diamictite, le groupe de Nguba est
essentiellement terrigène. Il ne recèle qu’un seul niveau de dolomie franche qui est la «
dolomie de Kakontwe, Cette dolomie s'observe uniquement dans la partie méridionale du
bassin katanguien (François, 1992).
Ce super groupe également terrigène contient cependant trois niveaux de dolomies et calcaires
à savoir :
La minéralisation est localisée dans toutes les formations c’est-à-dire elle s’étend
des brèches de RAT jusqu’aux RGS, les deux externes formations contiennent aussi des
enrichissements importants. Le cuivre et le cobalt rencontrés à la mine de l’Etoile se présente
sous forme de la malachite 2 3 ( ) 2, chrysocolle ( 3 ( 2 ) 2 pour le cuivre et l’hétérogénite (Co
OH) pour le cobalt. La figure ci-dessous présente la lithologie du grand Katanga (Mukonzo,
2009)
Le niveau topographique du site Etoile est assez plat et se situe entre les altitudes des
1235 et 1260 et le gisement est orienté suivant la direction NE-SW c’est-à-dire le flanc Nord
Est à Nord 50°20’ E et le flanc Sud est à S50°20’W et a une longueur (direction locale Est-
Ouest) de 1,5Km et une largeur (direction locale Nord-Sud) de 500m. La partie affleurant a
un pendage variant entre 60º et 90º par endroit et la partie cachée sous 1200 m, on a un
pendage allant de 20º à 30º vers le sud. La figure I-4 ci-dessous illustre le modèle géologique
du gisement de l’Etoile (Tshiama, 2013)
I.5 MINERALOGIE
Les minerais rencontrés à la mine de l’Etoile appartiennent à la série de Mines et la
minéralisation est de configuration subverticale et s’étend entre les altitudes 1250 et 970 soit
sous une profondeur de 280 m. Les minerais sont principalement des oxydés et de sulfurés de
cuivre et de cobalt contenant les minéraux classiques rencontrés dans les autres gites
cuprifères du Katanga Méridional.
2. Chrysocolle 3 (2 )2
6. Hétérogénite : Co O (OH)
b. Chrysocolle3 ( 2 ) 2
e. Hétérogénite : Co O (OH)
b. Digenite : Cu9 S5
c. Cuprite: 2
d. Chalcosine : 2
e. Bornite : 54
a. Chalcosine : 2
b. Bornite : 54
La répartition des minerais par catégorie est donnée dans les tableaux I-2 ci-dessous
:
Cuivre
1. Minerais valorisables
Cobalt
3. Minerais valorisables
Il est aussi à noter que la mine de l’Etoile occupe l’axe du troisième des plis qui
constitue l’arc plissé du Katanguien. L’axe sur lequel nous retrouvons un alignement des
gisements suivants : LUKUNI, LUISWISHI, RUASHI et ETOILE ou KALUKULUKU
a. Parmi les engins de chargement utilisés dans les mines à ciel ouvert, nous
retrouvons deux types fondamentaux selon leur mode de fonctionnement ou de travail
(Kamulete, 2010) :
-Les engins dont le fonctionnement s’effectue d’une manière cyclique, c'est-à-
dire les opérations élémentaires d’un cycle complet d’excavation et de chargement se
réalisent successive. Ce sont des excavateurs à godet unique
- Les engins dont le fonctionnement s’effectue d’une manière continue, c'est-à-dire
les opérations élémentaires d’un cycle complet d’excavation et de chargement y compris le
déplacement se réalisent simultanément. Ce sont des excavateurs à godets multiples (roue-
pelle, excavateurs à chaîne à godets)
b. Suivant l’ordre de prise de gradins, nous distinguons aussi deux modes
d’excavation, globale et sélective (Kamulete, 2010)
- L’excavation globale est la plus répandue dans les mines à ciel ouvert et se fait
généralement le long du gradin sans lotissement du front de travail en zone détachées,
autrement dit tous les types des roches des chantiers d’exploitation (minerais et stériles) sont
excavés et chargés dans le même matériel de transport
- L’excavation sélective est généralement utilisée dans les cas particuliers et
notamment là où il y a nécessité de séparer les minerais des stériles intercalaires. Cette
excavation se fait par des tranches ou zones détachées dont les dimensions sont déterminées
en fonction de la structure du gisement et de la teneur des minerais.
c. Selon l’emplacement de l’excavateur et du point de chargement, on distingue
trois schémas principaux de travaux d’excavation et de chargement (Kamulete, 2010) :
-L’excavateur se trouve au niveau inférieur du gradin à excaver, et est destiné à
travailler au-dessus du niveau sur lequel il repose, à ce moment-là, l’excavateur travaille en
butte (la pelle mécanique travaille généralement en butte)
A la mine de l’Etoile le chargement (excavation) des matériaux abattu (en place) est
effectué(e) par les pelles hydrauliques retro et les chargeuses sur pneus.
• La production envisagée
a. Le mode de travail
Nous signalons que sur ces engins que tous les mouvements qu’ils effectuent
s’obtiennent grâce aux vérins commandés par des pompes hydrauliques. Ces dernières sont à
débit variable avec régulation de pression. Leurs qualités spécifiques en font des engins
parfaitement adaptés au travail dans les mines à ciel ouvert. Ces pelles permettent une grande
précision pour l’attaque du front de travail lorsque celui-ci présente des couches
alternativement dures et tendres. Il est possible avec ces pelles de réaliser l’abattage sélectif
des parties tendres. Les parties durent tombent d’elles-mêmes une fois que le sous cavage est
effectué. Leur conception permet, en effet, de doter la machine de base de l’équipement
convenable exactement au procédé d’extraction souhaitée. La figure II.1 ci-dessous montre en
image une pelle hydraulique :
Les éléments qui permettent de faire le choix d’une chargeuse frontale sont
principalement :
• La capacité du godet
• La puissance et le poids de l’engin
• Le prix de l’engin
a. Le mode de travail
Le chargement des produits se fait par la pénétration du godet dans la masse abattue
lorsque la machine avance. C’est l’effort de traction de la machine qui assure la pénétration
du godet, puis ce dernier se referme tandis que la flèche monte. C’est cet équipement qui
assure le remplissage alors que l’essieu avant reste bien chargé. Après le remplissage du
godet, le bras de la chargeuse est levé à la position haute et le déplacement de l’engin
s’effectue en sens inverse à partir du front. Une chargeuse doit protéger son train de
roulement, c'est-à-dire ses pneus. Son conducteur doit toujours attaquer les matériaux à
charger au pied du tas ou du gradin et le godet à plat.
Quand la chargeuse quitte le front du chantier, son déplacement peut se faire dans
n’importe quel sens, le vidage du godet se réalise par son basculement avant.
La chargeuse attaque le gradin soit par son extrémité, soit du côté du front d’attaque
(le mode de travail le plus répandu).
La largeur d’une enlevure est déterminée en tenant compte de la distance de sécurité
entre la chargeuse et l’arête inférieure de talus. Cette distance varie entre 1.2 et 1.8 m.
Pratiquement, l’enlevure varie, suivant le modèle la chargeuse frontale, entre 5 et 15 m. La
figure II.2 ci-dessous montre en image une chargeuse frontale.
Les mines à ciel ouvert posent généralement le problème de transport très particulier
et cela pour plusieurs raisons :
- Les fonds des carrières et les points de déchargement des produits se déplacent de
manière continue dans les limites de la carrière et des terrils ou remblais à
minerais. Ce qui demande les ripages (déplacements latéraux et périodiques) des
voies ferrées ainsi que la reconstruction et l’entretien des routes.
- Les pentes considérables qu’il faut gravir en passant d’un gradin à l’autre dans un
espace assez limité.
- Un grand tonnage à déplacer.
D’une façon générale, on distingue les types et les modes de transport, les types de
transport déterminent l’itinéraire du matériel roulant, c’est ainsi que le transport du minerai et
du stérile peut se faire soit par les mêmes voies (transport dit du type concentré), soit par des
voies différentes (transport dit du type séparé ou dispersé).
- Les roches dures et semi dures ébranlées à l’explosif ou bien des roches meubles
et tendres moins humides.
Le tonnage à déplacer jusqu’à 10 millions de tonnes par an pour les camions dont la
capacité des bennes est inférieure à 70 tonnes. On peut aller jusqu’à 70 millions/an pour les
camions de plus de capacité (100 tonnes et plus).
Les camions, les tracteurs et les semi-remorques utilisés dans les mines à ciel ouvert
sont à moteur diesel ou diesel-électrique. Ils doivent être très robustes et souples. Les figures
II.3 présentent les images des engins de transport à la mine de l’Etoile
III.1 INTRODUCTION
L’organisation des travaux étant une partie très importante de la planification, celle-
ci jouant un rôle très capitale dans la conception d’un projet, en particulier dans un projet
minier où le développement et l’exploitation sont menés simultanément. Elle permet de
prévoir les moyens nécessaires à chaque instant et constitue aussi une base pour l’analyse de
rentabilité, elle se définit aussi comme étant l’ordonnancement dans le temps et dans l’espace
des tâches ou opérations minières concourant à la production minière en vue de respecter un
programme préétabli (Ngoy, 2019).
III.2 OBJECTIF
- A partir des moyens disponibles (engins miniers) arrive à établir un programme
d’exploitation compatible avec ces moyens.
- Partant d’un programme d’exploitation minière, parvenir à déterminer les
moyens nécessaires pour sa réalisation.
Le deuxième objectif étant celui qui nous intéresse dans notre travail et qui nous
permettra partant des réserves prouvées déterminer les moyens nécessaires avec lesquels nous
réaliserons la production planifiée.
: Nombre de jours ouvrables, les jours ouvrables dans une année sont au nombre
de 365
1.052.005,013
= = 2882,205515 ⁄
365
Selon la classification des heures par poste, pour la mine de l’Etoile elle est catégorisée en
deux, pour le poste du jour, 8 heures et pour le poste de nuit 4 heures, donc 2 postes.
[2]
è
=
b) Production horaire ( ℎ )
Selon la distribution des heures par poste nous pouvons calculer les prodcutions horaires avec la
formule suivante :
[3]
è
ℎ =
′
ℎ
Appliquons la formule N°8 pour trouver la production horaire du poste du jour qui
est de 8 heures et de la nuit qui est de 4 heures le tout suivant le nombre d’heures possible de
12 heures
2882,205515 × 8
ℎ = = 1921,47
2882,205515×4
ℎ = = 960,74
12
[4]
3
= 22,47
3600 . . 3600 .0,95 .0,75
globale, pour la capacité individuelle nous aurons à diviser par trois (Bilez, 2018), nous
3
aurons une capacité de 7 m ou 9 cuyd pour chaque pelle.
Nous allons à cet effet retenir les remblais au niveau ROM PAD suivant :
• Remblais POND (bassin) 3 (teneur : 4,5% Cu et 0,6 Co)
• Remblais POND (bassin) 4 (teneur : 3% Cu et 1% Co)
• Remblais POND (bassin) 6 (teneur : 2,5% Cu et 0,5 Co)
Avec
v : la teneur en Cuivre
V : la teneur en Cobalt
t : le tonnage et x = t1+t2+t3=
t1 + t2 + t3 = 100
[5]
Avec :
3
Cg : la capacité nominale du godet (m )
Kr : le coefficient de remplissage du godet
CUA : le coefficient d’utilisation absolue
tc : la durée moyenne du cycle de l’excavateur en secondes
f : le coefficient de foisonnement du matériau
Ainsi à la mine de l’Etoile, nous pouvons calculer cette distance comme suit :
3
Capacité de godet : 3m
Alors :
= 10,4 × [3600.3.1,02.0,75] − 0,5 = 355,42 ≈ 360
2 100.1,8
La distance critique où l’on doit placer les remblais à minerai afin de respecter la
capacité d’alimentation horaire de l’usine de traitement sera de 360m
[7]
: Heures de marche
a. Heures machines
Ce sont des heures que met un engin minier d’une certaine catégorie lorsque ce
dernier exécuté une tâche donnée.
Elles sont donc tributaires du travail à exécuter (cubage à excaver et déplacer) mais
aussi du rendement horaire théorique de l’engin de sa mise à disposition et de son utilisation
effective sur terrain.
[8]
Avec
: Rendement horaire théorique de l’engin ( 3⁄ℎ)
b. Heures de marche
C’est le délai imparti pour l’exécution d’in travail donné. Ce délai peut être par la
saturation d’une unité de traitement ou par un programme minier donné préalable (prévisions)
établi. On peut les définir par (Kamulete, 2010) :
= s ′é éé × × [9]
Pour l’exécution du projet minier, l’exploitant aura besoin des catégories d’engins
miniers : pelles, chargeuses, sondeuses camions ou bennes, bulldozers, niveleuses ou graders
et autres.
a. Engins de chargement
Ainsi les heures machines totales sont données par la somme des heures en minerai
et en stérile qui sera de 10488 Heures
Avec = 0,75 = 0,70
b. Engins de transport
On sait que la production annuelle d’une benne est donnée par l’expression
suivante (Kamulete, 2010) :
= ℎ × × [10]
3
Le cubage planifié est de 4248157,157 / qui est la somme du cubage minerai et du
cubage stérile ; alors en introduisant la distance standard, nous aurons un cubage a transporté
de :
3
= 4248157,157 × 2,49 = 10577911,32 /
VI.1 INTRODUCTION
Un investissement est une acquisition d’un capital en vue de l’obtention d’un revenu.
Au sens strict du terme, c’est un emploi du revenu se traduisant par une addition au
patrimoine de biens d’équipement. Déterminant la formation de capital et son affectation à la
production, il s’oppose à la consommation qui vise la satisfaction de besoins par destruction
de biens et services (Principes Economique, 2003).
Tout investissement est un risque qu’un entrepreneur engage dans une activité, ce risque
est irréversible et exige que l’on prenne des décisions stratégiques afin d’espérer réaliser un
bénéfice certain dans le futur malgré des dépenses au temps initial (Kamulete, 2010).
Le secteur minier étant souvent butté à des risques et incertitudes dues notamment à :
Dans cette partie de notre travail, nous avions à relever certains éléments de
décisions dont l’exploitant minier a besoin pour réaliser une réévaluation économique dans
notre projet d’exploitation mais aussi une étude de sensibilité de cette réévaluation.
Les investissements.
Les amortissements.
• Le taux d’actualisation
Il existe deux types de flux : le flux Brut et le Flux Net, le Flux Brut est les bénéfices
générés après avoir vendu des produits et le Flux Net est le montant restant après avoir payés
la taxation sur les bénéfices (impôts, taxes et autres).
Nous calculons les différentes valeurs de Flux bruts et nets sur toute la période de
notre mine de la manière suivante :
Pour évaluer les différents flux, nous avions utilisé différentes données, tels que :
Etant donné que la production annuelle de la mine est constante (minerai et stérile),
nous aurons un flux Brut généralement constant et nous procéderons comme suit :
: Teneur de cuivre
Autres coûts recueillis par l’entreprise et qui contribuent impérativement dans le coût
annuel d’extraction minière.
Coût de transport des concentrés =0,3 × 7 × 31590,09 = 66339,189 $ Avec une distance de KALUKULUKU à USOKE de 7 Km
Coût de transport des concentrés = 0,3 × 1 × 31590,09 = 9477,027 $
Ainsi, les dépenses annuelles d’extraction minière jusqu’à la mise sur le marché des
métaux vaudra
= 167188633,5 $
Avec
Pour notre cas nous allons retenir une taxation fixée à 30% sur les bénéfices. (Si le
Flux Brut est positif).
Pour le cas de la Mine de l’Etoile, nous allons considérer les investissements comme
étant les dépenses totales d’acquisition des engins nécessaires en vue de la réalisation de la
production planifiée. Le tableau IV-1 annonce le calcul des investissements initiaux comme
suit :
Les ressources passives financent les ressources actives composées des valeurs
immobilisées (investissements) et les valeurs circulantes constituées des valeurs d’exploitation ou
stock, valeurs réalisables et les valeurs disponibles. Ces deux valeurs sont en communication
grâce à un fond de roulement qui sécurise l’exploitation et a pour but d’activer les stocks et les
travaux en cours d’exécution. En ce qui concerne la mine de l’Etoile, le fond de roulement n’a pas
pu être déterminé par manque des données sur les moyens permanents de financement
• L’amortissement linéaire
• L’amortissement dégressif
• L’amortissement progressif
• L’amortissement proportionnel
Pour notre mine à ciel ouvert, nous retiendront l’amortissement linéaire et dont la
dotation d’amortissement se calcule par la relation suivante (Kamulete, 2010) :
= [14]
Avec
: L’amortissement linéaire
Où
Il sied de signaler que l’amortissement annuel est pareil à l’annuité de l’engin et les
heures d’activité de l’engin sont de 7 heures de travail pour un poste de 8h et 14 ans pour la
durée de notre projet. Le tableau IV-2 annonce le calcul de l’annuité de differents engins avec
les heures activités de 7665 heures /an :
Tableaux IV-2: Calcul de l’annuité (en année) de différents engins avec les
heures d’activité de 7665 heures/an
types de matériels Nombre Année 1 Année 2 Année3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7
Sondeuse
FLEXIROC
ATLAS COPCO 1 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9
Pelle DOSAN 114 1 12500 12500 12500 12500 12500 12500 12500
Bennes
SINOTRUCK 9 187500 187500 187500 187500 187500 187500 187500
HOWO
Dozer CAT D9N 2 81250 81250 81250 81250 81250 81250 81250
TOTAL 3977393 3977393 3977393 3977393 3977393 3977393 3977393
Tableaux IV-2: Calcul annuité(en année) de différents engins avec les heures
d’activité de 7665 heures/an
Sondeuse
FLEXIROC
ATLAS 1 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9 107142,9
COPCO
Bennes
SINOTRUCK 9 187500 187500 187500 187500 187500 187500 187500
HOWO
Ainsi l’annuité totale est estimée à 11.081.548$ pour toute la durée du projet 1060 de
la Mine de l’Etoile/CHEMAF.
: Investissement de l’élément j
: Nombre d’éléments.
La valeur actuelle Nette peut être calculée par l’expression suivante (Kamulete, 2010) :
[18]
Où
: Flux Net
: Temps
Si la est positive, cela veut dire que le projet est rentable ainsi :
• Les capitaux investis peuvent être récupérés par le flux des revenus des
investissements.
• Les mêmes flux générés permettent aussi de rembourser les fonds qui ont
permis de financer le projet.
+ 4 − 4 + 4 + 5 + 6
(1 + 0,15)
− + + − + −
+ − + + − +
− 9 + 9 + 10 − 10 + 10 − 10
(1 + 0,15) (1 (1
10 11 12 13 14
+ + + + +
(1
VAN = 4.285.488.230 $
La valeur actuelle nette est positive, donc le projet 1060 est toujours rentable
IV.6.2 INDICE DE PROFITABILITE
Il est défini comme le rapport de la valeur actuelle nette actualisée et du monta nt de
l’investissement ( ). Il peut s’exprimer par l’expression suivante (Kamulete, 2010) :
[19]
Avec
: Indice de profitabilité
Donc l’indice de profitabilité sera de 9,91 comme il est supérieur à 1 (profit est
rentable).
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui portait sur la réévaluation technico-
économique du chargement et du transport dans la mise en œuvre du projet 1060 de la
Mine de l’Etoile/ CHEMAF.
Ce travail a été un fruit de durs labeurs et surtout que nous avons été confrontés à des
difficultés qui n’ont pu permis une bonne obtention des données et de bien finir ce travail. Mais
nous avons pu réaliser par nos effort les quelques résultats satisfaisants à l’échelle académique.
Suivant l’objectif que nous sommes fixés, partant d’un programme d’exploitation
minière, parvenir à déterminer les moyens nécessaires pour sa réalisation, nous avions obtenu :
- Taux d’intérêt 15 %
- Valeur actuelle nette 4285488230$
- Indice de profitabilité 9,91
La variation des cours des métaux, des coûts d’extraction minière et métallurgique
peuvent rendre sensible le projet, soit positivement ou soit négativement.
Nous espérons que ce modeste travail apportera tant soi peu sa contribution aux
multiples efforts que ne cessent de déployer les exploitants de la mine de l’Etoile dans le but
de la maximisation des recettes.
La science n’étant pas statique, mais dynamique, nous pensons que d’autres
chercheurs pourront entreprendre les efforts similaires dans ce domaine afin de consolider nos
résultats. Néanmoins, ce travail si humble qu’il est, c’est un jalon placé sur la voie qui
conduit vers une réalisation effective et rationnelle de la production planifiée et d’une étude
de rentabilité.
Nous restons ouverts aux critiques et aux suggestions éventuelles des lecteurs et
collègues visant l’amélioration de ce travail.
EPIGRAPHE ............................................................................................................................... I
DEDICACE ............................................................................................................................... II
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... III
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. V
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ VI
RESUME ................................................................................................................................. VII
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
CHAP I : GENERALITES SUR LA MINE DE L’ETOILE/CHEMAF .................................... 3
I.1. HISTORIQUE SUR LA MINE DE L’ETOILE ......................................................... 3
I.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE ................................................................................. 4
I.2.1 Localisation ................................................................................................................ 4
I.3 CADRE GEOLOGIQUE ............................................................................................... 6
I.3.1 GEOLOGIE REGIONALE ......................................................................................... 6
I.3.2 Géologie locale ........................................................................................................ 12
I.4 MORPHOLOGIE DU GISEMENT ............................................................................ 14
I.5 MINERALOGIE ........................................................................................................... 15
I.6 RESERVES GEOLOGIQUES .................................................................................... 16
II.6.1. Zone supérieure ou zone oxydée (1250-1200) ....................................................... 16
II.6.2. Zone médiane ou zone des mixtes (1200-1060) ..................................................... 17
II.6.3. Zone inférieure ou zone sulfurée (1060-970) ........................................................ 17
CHAPITRE II : CHARGEMENT ET TRANSPORT DANS UNE MINE A CIEL OUVERT
.................................................................................................................................................. 20
II.1 GENERALITES SUR LE CHARGEMENT EN MINE A CIEL OUVERT ......... 20
II.1.1 LES PELLES HYDRAULIQUES ........................................................................... 21
II.1.2 LES CHARGEUSES FRONTALES ......................................................................... 22
II.2 LE TRANSPORT EN MINE A CIEL OUVERT ..................................................... 24
II.2.1 GENERALITES ........................................................................................................... 24
II.2.2 LES CAMIONS BENNES ........................................................................................ 25
CHAP III : ORGANISATION DES TRAVAUX DE PRODUCTION DANS LA MINE DE
L’ETOILE/CHEMAF .............................................................................................................. 27
III.1 INTRODUCTION ..................................................................................................... 27
III.2 OBJECTIF ................................................................................................................. 27
III.3 ORGANISATION DES TRAVAUX DE PRODUTION ........................................ 27
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. HOWARD L. (1992), Mining Handbook - 2nd Edition
2. REPUBLIQUE DDEMOCRATIQUE DU CONGO,(2017) Code minier révisé
3. THOMAS L. (2013), Principes économiques
4. WILLIAM H. MARC K. et MARTIN R. (2013)
Open_Pit_Mine_Planning_and_Design_3rd_Edition
C. COURS
1. KALENGA J. (2019) : Economie des minéraux. UNILU, Faculté
Polytechnique, Département des Mines
2. KAMULETE P. (2010) : Economie minière. Cours de Grade II, UNILU,
Faculté Polytechnique, Département des mines.
3. KAMULETE P. (2010) : Exploitation des mines à ciel ouvert. Cours de Grade
I, UNILU Faculté Polytechnique, Département des mines.
4. KAMULETE P. (2010) : Projets des mines à ciel ouvert. Cours de Grade II,
UNILU, Faculté Polytechnique, Département des mines.
5. MAKABU G. (2017) : Géologie générale et Pétrographie, Cours de Deuxième
bachelier, UNILU, Faculté Polytechnique, Département des Mines
6. MUHOTA K. (2019) : Exploitation des mines à ciel ouvert Module II, Cours
de Troisième bachelier, UNILU, Faculté Polytechnique, Département des Mines
7. NGOIE L. (2021) : Cours Compléments de géologie du Congo et
Métallogénie, Master 1, UNILU, Faculté Polytechnique, Département des mines.
8. NGOY B. (2019) : Exploitation des mines à ciel ouvert Module I, Cours de
Troisième bachelier, UNILU, Faculté Polytechnique, Département des Mines
D. SITES
1. www.mineinfo.com . Google. Consulté en Mars 2021
2. www.radiookapi.com . Google. Consulté en Mars 2021
3. www.lme.com . Google. Consulté en Février 202