TFC Mbumba Nguz Ok Fin
TFC Mbumba Nguz Ok Fin
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« Tout comme mes ancêtres plantaient pour moi avant que je ne sois
né, de même, je plante pour ceux qui viendront après moi. »
Ancien texte sacré hébreux
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DEDICACE
Grâce à Dieu tout puissant, nous dédions ce modeste travail à toutes les personnes qui
nous ont aidé de près ou de loin à sa réalisation ; plus particulièrement :
A mes très chers parents, Honoré NGUZ et Joséphine MUJING ; tout notre respect et
affection en témoignage de leur soutien, sacrifice, patience, ainsi que pour leurs
conseils et orientations dans notre vie.
A nos très chères sœurs, KAMIN NGUZ, Françoise TSHIFUK, Alphonsine NGOIE,
Francine NKUNG, Chatty MUFUK, Behine KAT.
A tous nos fidèles ami (e)s, Francis MWEMA, Manassé TAMBWE, Phiné NSENGA,
Franck KABILA, Miguel MBUYA, Concilia KAMANDE…, pour nous avoir aidé et
Soutenu tout le long de nos études universitaires.
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REMERCIEMENTS
Aucun travail ne s'accomplit dans la solitude. Tout d’abord, nous remercions Dieu le
tout puissant de nous avoir donné le privilège et la chance d’étudier et de suivre le chemin de
la science et de la connaissance.
Aussi trouvons-nous normal que figurent en début d'un ouvrage, notamment d'un
travail de fin de cycle, des remerciements adressés à ceux qui nous ont aidé, concouru à sa
réalisation.
Nous remercions vivement et sincèrement notre Directeur Ir civ J.P MWAMBA
NGOY, pour son soutien, ses conseils, ainsi que pour l'inspiration, l'aide et le temps qu'il a
bien voulu nous consacrer et sans qui, ce travail n'aurait jamais vu le jour.
Nous avons eu l’honneur et une grande chance d’être entourés par les membres de
direction de la mine de la société GECAMINE/LIKASI. Nous tenons donc à remercier de tout
cœur tous les travailleurs de la mine de KAMATANDA, en particulier l’Ir civ Arsène
MWASHI, Mr MUKUNA, Mr KAPENDA, Mr MUTEBA, Mr LUKUSA. Nous tenons à
remercier aussi les personnes qui auront contribuées de près ou de loin à l'élaboration de ce
travail.
Enfin, nous sommes reconnaissants à tous nos enseignants de l’ISTA KZI et
l'ensemble du personnel de la section géologie et mines qui ont contribué à notre formation et
à toute personne qui nous a appris une lettre ou une phrase qu'ils trouvent ici un petit fruit de
leurs sueurs.
Nous n’oublions pas de remercier nos compagnons de lutte, Christian SUMPA, Prince
KILAMBO, Fabien KAKUDJI, Marcel FWANA, Jonathan TSHIHAMBA, Falonne
KYALWE, Rodrigue BANZA, Ruben MBUYA, Auxillia KASONG, Judin ILUNGA, etc.
pour la vie estudiantine d’ensemble, de leur collaboration et esprit de conquête.
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INTRODUCTION GENERALE
Dans les cours d’introduction à l’exploitation des mines, nous avons vu que le minerai
doit quitter la mine pour la destination qui peut être soit un remblai sur la plateforme
d’alimentation, soit la trémie d’alimentation de l’usine pour les différents traitements
chimiques ou métallurgiques ou un remblai à minerais. Pour se faire il y a deux opérations
fondamentales qui sont : le chargement et le transport.
Ces deux opérations occupent une place importante dans les mines à ciel ouvert ou
dans les carrières du fait du coût très élevé pour leur réalisation quotidienne, vu que tous les
projets miniers sont évalués par la quantité de minerais transportée qui est également appelée
production de la mine.
Ainsi dans notre travail nous nous focaliserons sur les engins de chargement dans une
mine à ciel ouvert. Nous aurons à étaler une théorie sur les engins de chargement (pelles) en
général et celle retrouvée dans la mine à ciel ouvert de KAMATANDA en particulier et aussi
déterminer sa performance et son coefficient de remplissage partant des données récoltées
dans la mine.
Voilà pour nous l’intérêt de traiter ce sujet sous cette facette « CONTRIBUTION A
LA DETERMINATION DU COEFFICIENT DE REMPLISSAGE DE GODET D´UN
ENGIN DE CHARGEMENT DANS UNE MINE A CIEL OUVERT, cas de la pelle
KOMATSU PC850SE dans la mine à ciel ouvert de KAMATANDA ».
Comme tout travail scientifique doit être structuré et articulé selon son schéma logique
et intellectuel, notre travail n’échappera pas à cette règle. Ainsi notre travail est subdivisé en
trois grands chapitres précédé d’une introduction, pour enfin déboucher à une conclusion.
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CHAP I. GENERALITES SUR LA MINE A CIEL OUVERT DE
KAMATANDA
I.1 INTRODUCTION
L’identification d’un projet minier consiste à le situer dans le temps et dans l’espace ;
il convient de donner sa position géographique et disposer des informations géologiques qui
décrivent les conditions naturelles du gisement (géométrique, hydrogéologique et la qualité de
la roche encaissante) afin de placer de limites spatio- temporelles.
Une production du cuivre qui s’élevait à 376000 tonnes en 1990 décroit jusqu’à 29800
tonnes en 1991 ; et en 1994, la production officielle n’est plus que de 32412 tonnes.
La mine de Kamatanda est l’une des mines de la Gécamines, cette mine de cuivre avait
été découverte en 1901 par les prospecteurs de Tanganyika Company Limited « TCL » en
sigle et fût exploité par des indigènes. Ce n’est qu’en 1923 que commence une première
prospection qui prend fin au début de 1925, elle était menée par Emile RICAET qui fit une
étude descriptive des affleurements minéralisés. NH DOORMICH (Juin 1924) apporte des
grandes limites entre les formations observées, mais malheureusement, il ne parvient pas à
préciser la structure de Kamatanda. En Octobre 1925, il donne un rapport dans lequel on parle
de la série de Neriga Silicifiée et qu’on doit probablement situer en dessous du sous – groupe
des mines qu’aujourd’hui, il s’agit des formations de la Dipeta. En 1963, l’exploitation est
brutalement suspendue et c’est au tour de François Armand d’élaborer la carte géographique
de Panda/Likasi au 1/20000, il se voit limité par le manque d’affleurement dans la zone de
Kamatanda, mais il parvient quand même à en donner les grands contours parmi lesquels on
reconnaît la faible circulaire entourant les formations du Roan ; il avance une hypothèse
extrusive pour la mise en place du Roan.
Les étudiants de l’Institut National des Mines passeront à leur tour plusieurs années
après et ont adopté les arguments avancés par François ARMAND. Mikhaloff N. (1975)
mena une étude de prospection géochimique et arriva à étendre la zone de recherche et de
prospection du Roan à Kamatanda.
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Après, cette mine a été le siège d’une exploitation artisanale jusqu’en 2003 quand la
Gécamines l’a reprise en sa charge et a signé un contrat avec la Société FONDAF lui confiant
la sous-traitance de l’extraction et du transport des minerais de la mine vers Kambove. Depuis
2017, cette mine est sous-traitée par une Société Chinoise qui a construit une usine de
concentration gravimétrique sur place pour le traitement des minerais riches et à moyenne
teneur et les minerais pauvres seront transportés vers le heap leaching de Shituru.
Une prospection complémentaire par sondage doit cependant être entreprise pour
l’estimation finale du gisement dans sa partie profonde et ses alentours en vue de convertir ses
réserves possibles en réserves certaines
Le complexe de base : Il s’agit d’après NGOY (1992) d’un socle granito gneissique
métamorphique plissé et affecté par une activité de type magmatique.
Le Kibarien : Il consiste en un ensemble de Meta-sédiments très épais (10000 mètres)
plus ou moins métamorphique recoupés par des granites accompagnés de pegmatites
minéralisés en cassitérite, colombo – tantalite et wolframite.
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Le Katanguien : Vu l’importance que revêt le Katanguien dans la suite de notre étude,
nous allons nous appesantir sur ce seul super – groupe.
I.4.2 Katanguien
Le Katanguien consiste en une succession de sédiments déposés durant la période qui a
séparé l’orogenèse Kibarienne de l’orogenèse Lufilienne. Ces sédiments katanguiens se sont
déposés entre 880 et 500 Ma et leur extension couvre une grande partie de la Zambie jusqu’au
Katanga.
Dans cette dernière, les formations du précambrien (le complexe de base, le Kibarien et
le Katanguien) deviennent des Super Groupes, les Super Groupes deviennent des groupes
(Roan, Nguba et Kundelungu pour le Katanguien) et les anciens groupes sont nommés sous –
groupes (RAT, Mines, Dipeta, Mwasha, Likasi, Monwezi, Kalule, Kiubo et Plateaux).
Le groupe de Kundelungu ;
Le groupe de Nguba ;
Le groupe de Roan.
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Figure I.3: Stratigraphie du système Katanguien (cailteux 2010)
Le paragraphe ci – dessous est une brève description du groupe de Roan beaucoup plus
concerné par cette étude.
Le groupe de Roan
Il s’agit d’un ensemble de dolomies plus ou moins siliceuses et de pelites ou arénites à
ciment dolomitique, déposé probablement dans un milieu lagunaire. Son épaisseur totale
pourrait dépasser 1500 mètres. Il est mal connu car des brèches micro - gréseuses
interrompent la succession des sédiments le long de quelques horizons bien déterminés,
parallèlement à la stratification (François, 2006).
Ce groupe est subdivisé en quatre sous – groupes se succédant de bas en haut comme ci-
après :
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Le sous-groupe de roches argileuses et talqueuses (R1)
Ce sous-groupe est constitué des roches argilo-talqueuses appelées communément RAT.
Cet ensemble est une formation tendre, toujours tétanisée et parcourue par de nombreuses
failles qui y interrompent la continuité des couches à sa base.
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Tableau I.1:Stratigraphie du super groupe Katanguien au Katanga (cailteux et Kampunzu)
(1995)
Super Sous-
Groupe Formation Lithologie
Groupe groupe
Biano
Arkoses rouges ; poudingues, grès argileux et shales.
(Ku 3)
Grès argileux, shales plus ou moins gréseux,
Ku 2.2
Kiubo oligistifères
(Ku 2) Grès fins et shales avec intercalations des lits de grès
Kundelungu
Ku 2.1
fins feldspathiques
Siltites dolomitiques et shales ;
Ku 1.3
Calcaire oolitique rose à gris
Grès argilo-dolomitiques très micacés, oligistifères.
Kalule
Calcaire oolithique, avec bancs de macigno, shale et
(Ku 1) Ku 1.2
grès fins micacés
Dolomie rose à grise
Ku 1.1 Mixtite (Petit conglomérat)
Mines Kambove
Dolomies à laminations stromatholitique et talqueuse,
(R 2) (R 2.3,
Siltites dolomitiques
CMN)
Shales Shale dolomitique, shale carboné, dolomies
Dolomitiqu occasionnelles, grès et arkoses
es
Shale dolomitique, dolomies quartzeuses au sommet
(SD, R 2.2)
Kamoto Dolomie stromatholitique avec intercalation des shales
(R 2.1) (RSC)
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Dolomie stratifiée et dolomies laminée litée siliceuses
(RSF)
Siltites dolomitiques (RAT grises)
Siltites dolomitiques massive, roses, hématitifères et
R 1.3
chloriteuses
RAT Siltites chloritiques roses à lilas, grès vers le bas,
R 1.2
(R 1) dolomie stromatolique au sommet
R 1.1 Siltites dolomitiques rouges pourpres, hématitifères
Des émersions plus ou moins locales sont probables. La zone du Katanga méridional a
été affectée par trois cycles successifs d’orogenèses. La zone du Katanga méridional a été
affectée par trois cycles successifs d’orogenèses. Un premier cycle affectant le système
antékibarien, un second cycle, le système Kibarien qui s’est manifesté immédiatement en
bordure du système antékibarien et un troisième cycle Kundelunguien (ou Lufilien).
L’orogenèse lufilienne est la plus jeune des trois. Les terrains du Katanga, on subit les
effets intenses de cette orogenèse. Cette orogenèse s’est déroulée en plusieurs épisodes
échelonnées en 600 et 500 Ma que François appelle phase Kolwezienne, phase
Kundelunguienne et phase Monwezienne.
Il est à noter que le Katanga a subi dans sa moitié un plissement très fort, les dépôts ont
été faillés, divers volumes ont été poussé et ont chevauché les autres. Ses structures ont la
forme d’un arc dit lufilien (cuprifère), s’étendant sur une longueur de 500 Km et sur une
largeur d’une centaine de Kilomètres.
Cet arc plissé a une concavité tournée vers le Sud d’où est venue la poussée orogénique.
Il est amorcé dans le Copperbelt zambien, zone ou affleure le soubassement sous forme du
massif de Sabwe et de différents massifs plus petits comme les massifs de Konkela, de
Mokambo et de Luina.
Le Nord Katanga, qui n’a pas échappé à cette orogenèse et qui a été plissé en
anticlinal.
Le Sud Katanga, qui était le siège d’une tectonique intense.
Au Sud du Katanga, le Katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la
concavité est tournée vers le Sud. Le Roan est remonté de la profondeur et a été extrudé sur le
Kundelungu.
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Il a été plissé, chevauché, voire charrié puis disloqué en plusieurs mégas – fragments de
dimension variables (écailles).
I.4.4 Minéralisation
Au Katanga, il existe des gites aurifères, stannifères, uranifères et cuprifères qui sont
étroitement liés aux divers cycles orogéniques. La minéralisation aurifère se situe dans la
partie supérieure du système antékibarien alors que la minéralisation du système de Kibarien.
Elle se trouve surtout là où les couches Kibarienne ont une grande épaisseur pour la
minéralisation cuprifère, il y a lieu d’en distinguer deux sortes : La minéralisation cupro –
zincifère d’origine filonienne (postlufilienne : type Kipushi) et la minéralisation cupro –
stratiforme et diagénétique, lié au groupe de Roan (type sous – groupe de mines).
L’écaille orienté N70°E est longue de 650 mètres et les couches minéralisés plongent
subverticalement jusqu’à une profondeur de 120 m (Niveau 1125). Elle est entourée de
brèches argilo – talqueuses et est accolé au Kundelungu inferieur au Sud.
La moitié ouest de l’écaille constitue le gisement proprement dit qui s’étend sur une
distance de 300 mètres.
La moitié Est de l’écaille 350 mètres est stérile en surface des remblais stériles
recouvrent l’écaille dans sa partie centrale.
I.5.2 Minéralisation
Sur le plan minéralogique, le gisement de Kamatanda est constitué en OBI et OBS qui
forme un ore body continue au moins jusqu’à une profondeur de 40 mètres incluant les RSF,
RSC, SDB, BOMZ et déborde localement en D. Strate, RAT grises, SDS, brèche. Elle est
constituée principalement en malachite, il y a très peu de silicates. Des teneurs de 0,6 à 0,8%
Co sont observés dans le BOMZ.
Une minéralisation oxydée a été mise en évidence récemment dans deux poches
d’altération du CMN de base. La poche Est longue de 100 à 120 mètres et large de 30 à 40
mètres, contient une minéralisation à 4% Cu et 0,2% Co jusqu’à une profondeur de 50 mètres.
La poche Ouest, distant de 50 mètres est moins étendue et contient un minerai d’un teneur
d’environ 2% Cu.
La géologie de surface du gisement de Kamatanda montre que les CMN qui ne sont pas
pris sont aussi minéralisés (teneur cuivre plus ou moins 3%, teneur cobalt plus ou moins
0,4%) pour préciser ces informations, il faudrait compléter des sondages de prospection pour
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reconnaître ce gisement dans sa partie profonde afin de planifier les phases ultérieures
d’exploitation.
Les mouvements relatifs entre la série des mines et la série de Mwasha et entre les trois
faisceaux de la série des mines ont donné lieu à des brèches, en même temps, les faisceaux et
parfois assises ont été cisaillés en écailles. Le faisceau II qui contient les minéralisations a été
mécaniquement plus résistant que les faisceaux encaissants. En se disloquant en écaillés, il a
donné lieu facilement à des fractures ouvertes ; c’est à des telles fractures qu’est lié la
présence de l’uranium et de ses sulfures accompagnateurs.
Par contre les disséminations cupro-cobaltifères qui sont d’une remarquable uniformité
sur des grandes ne paraissent pas en relation génétique avec les occidents de la sorte. La faille
de Kamatanda n’est pas manière mais elle n’a apporté que des minéraux secondaires donc la
tectonique n’a aidé qu’à remonter les formations contenant la minéralisation près de la
surface, ainsi la minéralisation paraît antérieure à l’époque du charriage, chevauchement,
plissement pour les gisements stratiformes.
I.5.4 La stratigraphie
Les terrains rencontrés dans la zone du gisement sont de deux types :
Kundelungu : Plus jeune qui forme la couverture dans toute la région, il est constitué
des schistes dirigés grossièrement E – W.
Le Roan moyen ou « série des mines » plus ancien que le Kundelungu, apparaît à
certains endroits grâce aux accidents tectoniques qui ont favorisé sa mise au jour. Il est
constitué essentiellement des dolomies et des schistes gréso-dolomitique. Sur la route
d’accès, on descend graduellement dans l’échelle stratigraphique jusqu’au
Kundelungu inferieur près de la mine. Le Kundelungu supérieur d’une largeur de 1100
mètres environs, est suivi du Kundelungu inferieur K1.2 jusqu’aux environs de la mine
de Kamatanda vers le Sud, vient ensuite le Roan moyen et le Kundelungu inferieur
K1.3.
La mine de Kamatanda est dans le flanc Sud de l’anticlinal de Kapolowe dans une
poche du Roan extrusif. Cette poche est entourée de part et d’autre par le Kundelungu
inferieur. Le Roan extrusif affleure sous forme d’une surface ovoïde longue de 3400 mètres
environ dans la direction Est – Nord Est et large de plus ou moins 1200 mètres. Il est constitué
outre la série des mines, par des roches micro-gréseuses plus ou moins bréchiées (RGS et
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RAT dans lesquelles nagent des débris de dolomies silicifiées souvent ferrugineux). Ce flanc
de l’anticlinal est affecté par une faille dirigée N60W. L’extrémité Sud – Est de la faille
correspond à l’écaille du Roan moyen qui est remonté par extrusion à la surface. C’est un
paquet du Roan qui s’est glissé le long de la faille en progressant vers le haut.
I.5.6 La morphologie
Le gisement est du type stratiforme et se situe le long d’une faille. Il est d’âge
précambrien comme tous les gisements appartenant à la série des mines Katanguienne. C’est
une écaille de la série des mines dirigée grossièrement N60°E. Les pendages sont dirigés vers
le Nord, cependant dans la partie Ouest de la faille, les couches plongent vers le Sud. Mais ce
phénomène ne se limite qu’aux assises inferieures au Nord des RSC.
I.5.7 Hydrographie
Au Sud-Katanga, les cours d’eau jaillissent dans les formations gréseuses et
dolomitiques. Leur direction et leur sens d’écoulement sont influencés tant par la litho-
stratigraphie que par la structure des formations traversées. Le secteur d’étude est parcouru
par plusieurs rivières qui appartiennent dans leur ensemble au bassin hydrographique de la
Lufira qui est un affluent du fleuve Congo ; il s’agit notamment de la rivière Likasi,
Kaponona, Kamatanda, Kikula qui sont les affluents de Buluo et de Mura, Kampompi, Konji
qui sont quant à elles affluents de Panda. En ce qui concerne le polygone minier de
Kamatanda, il est dominé par la rivière Kamatanda qui passe non loin de la mine.
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CHAP.II
Dans les mines et carrières, le chargement a pour objet de prendre les produits
abattus au front de taille au moyen des engins de chargement et les mettre dans les engins de
transport.
L’opération de chargement présente l’un des postes clés dans le prix de revient des
matériaux et également l’une des opérations importantes dans l’exploitation des mines et
carrières car la production en dépend.
C’est une opération très délicate dans l’exploitation minière et son organisation
demeure un outil à maitriser dans le processus minier et exige que chaque exploitant ait des
idées précises sur les performances techniques de chaque catégorie d’engins utilisés au cours
de l’opération de chargement. Cette connaissance facilite l’entretien et la réparation de ces
engins. Elle permet en plus d’améliorer les conditions de travail, afin d’adapter les machines
aux travaux de chargement à exécuter. Ceci entraine une augmentation des performances et la
durée de vie de ces engins de production.
Le chantier de chargement est parmi ceux qui ont un impact fort sur la production dans
une mine à ciel ouvert.
La pelle doit être dans une position telle que l’angle de giration effectué soit inférieur
à 90° ; qu’il s’agisse d’une pelle en butte ou en fouille, cette condition reste valable et
indispensable.
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La manœuvre consiste à placer les camions au plus près de l'abattage de telle façon que
le godet, en position de déchargement se trouve au centre de gravité de la benne du
camion.
Par rapport au tas en cours de chargement, la pelle se placera perpendiculairement et à
une distance égale à 2 fois le rayon du godet. Le chargement côté gauche est celle qui
mérite le mieux parce que les conducteurs des camions ont un contact visuel permanent
sur les manœuvres de l’opérateur de pelle. Afin de réduire les temps improductifs au
chargement des camions, on peut alterner les chargements à gauche et à droite de la
pelle.
II.3.1. Généralité
Le fonctionnement de la mine à ciel ouvert est conçu et organisé autour des engins
choisis pour le chargement des matériaux abattues. Considéré comme les équipements
principaux de la chaine technologique de l’exploitation minière à ciel ouvert, les engins de
chargement déterminent le niveau de la production de la mine.
On notera la tendance des entreprises minières à augmenter considérablement la capacité des
matériels de chargement.
Parmi les engins de chargement utilisés dans les mines à ciel ouvert, on distingue deux
types fondamentaux, selon leur mode de fonctionnement ou de travail ;
Nous avons :
Les excavateurs à godets multiples ou Les engins travaillant d’une manière continue,
c’est-à-dire toutes les opérations du cycle de travail sont effectuées simultanément,
entre autres : les sauterelles, haveuses, …
Les excavateurs à godet unique ou Les engins travaillant d’une manière cyclique et qui
exécutent les opérations du cycle de travail successivement ; entre autres : les pelles,
chargeuses, …
Les engins de chargement utilisés dans la mine à ciel ouvert de KAMATANDA sont les
excavateurs à godet unique.
Un bâti fixe : il est directement monté soit sur chenilles, soit sur pneus assurant ainsi la
mobilité de la pelle ;
Un bâti mobile : c’est le châssis supérieur sur lequel sont installé le moteur, l’organe
de travail et de commande, la cabine de l’opérateur et le treuil sur lequel s’enroule les
câbles de manœuvres.
Un organe de travail : il est constitué d’un godet, d’un bras aussi appelé stick, et d’une
flèche s’articulant sur le bâti tournant.
Plusieurs modèles standards avec des puissances de 500 à 800 kW permettent de charger des
matériaux de densité et de granulométrie variables avec des godets de 15 à 30 m 3. Dans ces
conditions les temps de cycle évoluent de 0,42 à 0,60 minute avec une disponibilité qui atteint
fréquemment 90%. Ces machines de construction lourde ont des durées de vie qui peuvent
dépasser 20 ans. Les grosses pelles à câbles sur chaînes sont généralement électriques. Elles
chargent dans les bennes ou dans les trémies mobiles d'alimentation de convoyeurs à bandes
avec ou sans concassage primaire. Les très grosses machines, avec la capacité de godet de 30
m3 et plus sont montées sur patins
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Figure II.1: pelle à câble ou pelle mécanique
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II.3.3.3. Méthode de chargement par les pelles hydrauliques
Pour réduire le temps d'immobilisation des matériels de transport, il faut analyser la
meilleure méthode de chargement.
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Figures II.3.2: Règles de chargement en rétro
Dans la mine à ciel ouvert de KAMATANDA on utilise les pelles hydrauliques pour le
chargement des matériaux dans les camions.
En ce qui concerne notre travail, l’étude se portera sur la pelle KOMATSU pc 850 SE.
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Figure II.4 : Pelle hydraulique KOMATSU PC850SE dans la mine à ciel ouvert de
Kamatanda
a. Description
La pelle est constituée de deux grandes parties principales dont :
La partie fixe composée de :
Un châssis ;
Une couronne de giration.
et la partie tournante composée de :
une cabine de l’opérateur ;
une cabine de machinerie ;
un équipement de travail.
d. Caractéristiques techniques
Les caractéristiques techniques de la pelle KOMATSU PC850SE sont reprises dans
les tableaux ci-dessous :
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Figure II.5: Dimensions de la pelle KOMATSU PC850
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facteurs qui l’influencent ; dont ceux découlant des conditions extérieures de l’engin minier
et ceux découlant des caractéristiques même de l’engin.
Ainsi, d’une manière générale, sans tenir compte des déplacements de l’engin en
cours d’excavation, le débit ou la productivité horaire ou effective en place est exprimé par :
1. Productivité de la pelle
La productivité théorique de la pelle est donnée par l’expression suivante :
3600×Cg×Kr
D '=
tcy [m3/h]
Avec :
Avec :
Tcy : temps de cycle pelle ; Tga : temps de giration aller ; Tgr : temps de giration retour ;
Td : temps de déversement ; tr : temps de remplissage du godet.
II.3.3.5. Le godet
Un godet est un élément mécanique en acier, fixé à l’extrémité du bras d’une pelle
mécanique ou hydraulique, sur la chaine d’une dragline ou sur une chargeuse.
Il a un bord denté qui lui permet de pénétrer et d’arracher les matériaux plus facilement. Il
permet principalement le creusement et le chargement.
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A. Choix du Godet
Les godets larges sont généralement utilisés pour les matériaux faciles à creuser ;
tandis que les modèles étroits et courts sont favorables dans les matériaux résistants.
D’autres facteurs peuvent influencer le choix du godet :
Type de matériaux excavés,
Largeur de la tranchée,
Dimensions des caissons,
Ces facteurs nécessitent de conserver une couche de matériau protectrice (donc type de godet
choisi pour ne pas remanier ou « abimer » le sol en place).
La nature du sol à excaver a également une incidence sur le volume de remplissage du
godet. Pour les sols granulaires, le godet sera rempli à 100% de sa capacité.
Pour les sols argileux et organiques, le godet sera rempli à environ 95%. Tandis que
pour les débris rocheux et les blocs de rocher, il le sera respectivement d’environ 85% et 70%.
C. Le Remplissage du godet
Le remplissage du godet est traduit par un coefficient de remplissage Kr. Il représente le
volume réel des matériaux que peut contenir le godet de la pelle par rapport à la capacité
nominale du godet donnée par le constructeur.
La granulométrie des produits est fonction de l’efficacité du minage ; c’est-à-dire, une
roche mal explosée présente une grande granulométrie et une roche bien explosée présente
une granulométrie fine.
Vrc
Kr = Cg
Avec :
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a. Heures théoriques ou possibles, HP
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont mis à la disposition de la
division de l’exploitation. Autrement dit, le total d’heures garanties par la division de
Maintenance a l’Exploitation pour la réalisation de la production planifiée. Elles sont
décomposées en deux classes d’heures :
Heures de marche, HMAR pendant lesquelles le moteur de l’engin tourne (en marche)
Heures d’improductivités ou de chômage, HCHO pendant ces heures le moteur de
l’engin est à l’arrêt
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ISTA/Kolwezi
HMAD=HMAR + HCHO
D’utilisation effective, HUE qui sont les heures effectivement presté par l’engin
De pertes, HPER sont les heures pendant lesquelles l’engin se trouve en situation
d’attente moteur en marche (ex : temps d’attente chargement).
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins qui sont mis à la disposition de
l’exploitation ne travaillent pas à la production. Il s’agit par exemple des heures de :
Changement de poste.
Attente poste.
Minage.
Déplacement des engins d’un chantier à l’autre.
Ravitaillement en carburant.
Autres arrêts divers indépendants de l’état de l’engin.
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ISTA/Kolwezi
Elles représentent les heures pendant lesquelles les engins ne sont sous la
responsabilité directe ni de l’exploitation, ni de la maintenance. Dans cette classe d’heures,
nous considérons les heures de réserve qui sont les heures gérées par la direction du siège en
cas de surabondance de la flotte d’engins. Les engins de réserve sont localisés à la
maintenance.
C’est le rapport entre les heures de mise à disposition et les heures possibles.
HMAD
CMAD=
HP
C’est le rapport entre les heures d’utilisation effective de l’engin et les heures de mise à disposition.
HUE
CUE=
HMAD
HUE
∗HMAD
HMAD
CUA=CUE∗CMD =
HP
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HUE
CUA=
HP
Ainsi, le coefficient d’utilisation absolu est le rapport entre les heures d’utilisation
effective de l’engin et les heures possibles pendant une période de référence considérée.
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ISTA/Kolwezi
CHAP.III
Les principaux paramètres retenus dans ce chapitre sont le temps de cycle, le temps de
chargement d’un camion, le volume réel de godet de la pelle et le volume réel du bac du
camion. Tous ces paramètres sont nécessaires à la détermination du coefficient de remplissage
et à l’évaluation de la productivité des bennes, des pelles et celle de la mine à ciel ouvert.
III.2.1. Introduction
La détermination des temps de cycle de la pelle se fera par chronométrage.
Ainsi, dans le but de rapprocher le temps de cycle moyen partant des différents temps de
cycle, nous ferons recourt à quelques notions statistiques.
10
K =1+ log n
3
Avec :
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n : nombre effectif d’observations ;
d= Xmax - Xmin
3) Amplitude
Elle représente la longueur d’une classe.
Elle est donnée par l’expression suivante :
d
a = k−1
6) Fréquence absolue
C’est le nombre de répétitions d’une donnée chiffrée dans une masse des données
appelées les statistiques (masse des données brutes récoltées sur terrain). Elle est représentée
par ni
Ainsi, dans notre travail nous aurons à utiliser la moyenne pondérée, qui est le paramètre de
position.
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n
Xi = ∑
¿ . Xi
i=1
N
III.2.3. Chronométrage
Le chronométrage consiste au mesurage des temps de différentes opérations effectuées
par la pelle au cours de leur cycle. Ce chronométrage des temps sera en seconde.
Ainsi, par rapport à l’expression du temps de cycle de pelle mise ci-haut ; les résultats
des chronométrages des temps de cycle de la pelle ainsi effectués dans la mine de Kamatanda,
sont repris dans le tableau suivant :
10
K =1+ log 32
3
=6,017 ≈6 classes
L’étendu de la population
d = Xmax- Xmin
=10,77-5,08
=5,69
Amplitude
d
a=
k−1
5 ,69
= =1, 138
6−1
Limite supérieure de la série
a
Ls = Xmax+
2
1,138
= 10,77+
2
=11,339
Limite inférieure de série
a
Li = Xmin -
2
1,138
= 5,08-
2
=4,511
N° LRC Xi Ni NiXi
1 [4,511−5,649[ 5,08 1 5,08
2 [5,649−6,787[ 6.218 5 31,09
3 [6,787−7,925[ 7,356 9 66,204
4 [7,925−9,063[ 8,494 11 93,434
5 [9,063−10,201[ 9,632 4 38,528
6 [10,201−11,339[ 10,77 2 21,54
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ISTA/Kolwezi
N=32 NiXi=255,876
Moyenne pondérée
6
1 255,876
X= ¿ ∑ NiXi= =7.996 ≈8sec
i=1 32
Le temps de remplissage godet moyen est de 8 secondes.
10
K =1+ log 32
3
=6,017 ≈6 classes
L’étendu de la population
d = Xmax- Xmin
=8,81-4,12
=4,69
Amplitude
d
a=
k−1
4 ,69
= = 0,938
6−1
Limite supérieure de la série
a
Ls = Xmax+
2
0,938
= 8,81+
2
=9,279
Limite inférieure de série
a
Li = Xmin -
2
0,938
= 4,12-
2
=3,651
N° LRC Xi Ni NiXi
1 [3,651−4,589[ 4,12 3 12,36
2 [4,589−5,527[ 5,058 3 15,174
3 [5,527−6,465[ 5,996 6 35,976
4 [6,465−7,403[ 6,934 11 76,274
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ISTA/Kolwezi
5 [7,403−8,341[ 7,872 7 55,104
6 [8,341−9,279[ 8,81 2 17,62
N=32 NiXi=212,508
Moyenne pondérée
6
1 212,508
X= ¿ ∑ NiXi= =6.64 ≈7sec
i=1 32
Le temps de giration aller est de 7secondes
10
K =1+ log 32
3
=6,017 ≈6 classes
L’étendu de la population
d = Xmax- Xmin
=6,08-3,06
=3,02
Amplitude
d
a=
k−1
3 ,02
= =0,604
6−1
Limite supérieure de la série
a
Ls = Xmax+
2
0,604
= 6,08+
2
=6,382
Limite inférieure de série
a
Li = Xmin -
2
0,604
= 3,06-
2
=2,758
N° LRC Xi Ni NiXi
1 [2,758−3,362[ 3,06 5 15,3
2 [3,362−3,966[ 3,664 4 14,656
3 [3,966−4,57[ 4,268 7 29,876
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ISTA/Kolwezi
4 [4,57−5,174[ 4,872 10 48,72
5 [5,174−5,778[ 5,476 3 16,428
6 [5,778−6,382[ 6,08 3 18,24
N=32 NiXi=143,22
Moyenne pondérée
6
1 143 ,22
X= ¿ ∑ NiXi= =4.48 ≈5sec
i=1 32
Le temps de déversement moyen est de 5 secondes.
10
K =1+ log 32
3
=6,017 ≈6 classes
L’étendu de la population
d = Xmax- Xmin
=9,02-4,83
=4,19
Amplitude
d
a=
k−1
4 ,19
= = 0,838
6−1
Limite supérieure de la série
a
Ls = Xmax+
2
0,838
= 9,02+
2
=9,439
Limite inférieure de série
a
Li = Xmin -
2
0,838
= 4,83-
2
=4,411
N° LRC Xi Ni NiXi
1 [4,411−5,249[ 4,83 3 14,49
2 [5,249−6,087[ 5,668 7 39,676
3 [6,078−6,925[ 6,506 12 78,072
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ISTA/Kolwezi
4 [6,925−7,763[ 7,344 8 58,752
5 [7,763−8,601[ 8,182 1 8,182
6 [8,601−9,439[ 9,02 1 9,02
N=32 NiXi=208,192
Moyenne pondérée
6
1 208,192
X= ¿ ∑ NiXi= =6.506 ≈7sec
i=1 32
Le temps de giration retour est de 7secondes
Le nombre de godets pour le chargement d’un camion est donné par l’expression
suivante :
Cb× Krb
Ng= Cg× Krg
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ISTA/Kolwezi
11 8
12 6
13 7
14 7
15 8
16 8
17 6
18 7
19 7
20 8
21 6
22 7
23 6
24 8
25 6
26 7
27 7
28 8
29 6
30 7
31 7
32 10
a) Nombre de classes
10
K= 1+ log 32
3
10
= 1+ log 32= 6.017 ≈ 6 classes
3
b) Etendu de la population
d=Xmax-Xmin
d =10 - 6 = 4
d) Etendu de travail
d*=a×K
d=0,8×6= 4,8
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ISTA/Kolwezi
e) Limite inférieure et supérieure
a
Li=Xmin-
2
0,8
Li=6-
2
=5,6
a
Ls=Xmax+
2
0,8
Ls=10+
2
=10,4
N° LRC Xi Ni NiXi
1 [5,6−6,4[ 6 7 42
2 [6,4−7,2[ 6,8 15 102
3 [7,2−8[ 7,6 0 0
4 [8−8,8[ 8,4 9 75,6
5 [8,8−9,6[ 9,2 0 0
6 [9,6−10,4[ 10 1 10
N=32 NiXi = 229,6
Moyenne pondérée
6
1 229 ,6
X= ¿ ∑ NiXi= = 7,175 ≈7godet
i=1 32
Le nombre de godets pour charger un camion est de 7godets
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III.3. DETERMINATION DU COEFFICIENT DE REMPLISSAGE D’UN
GODET
Il peut arriver que l’on ait besoin de connaître les dimensions, surfaces ou volumes
d’objets quelconques ; et cela quand il n’est pas facile, ou même tout à fait impossible,
d’effectuer des mesures directes, il faut alors procéder à des calculs.
Par exemple, il peut se présenter des cas où il est nécessaire de connaître la longueur,
la largeur ou la hauteur d’un remblai ; la section ou le volume d’un godet d’une pelle ou du
bac d’une benne...
En général, il s’agit de problèmes que l’on peut résoudre rapidement en appliquant une
formule appropriée de géométrie.
Nous trouverons donc dans cette notion d’aide-mémoire les formules de géométrie
ayant une application pratique en génie civil ou en mine.
( π r 2) +(π r ₁ 2) d
V= ×h r=
2 2
d₁
r₁=
2
h
V= [b (2. a+a₁) + b1 (2. a₁+a)]
6
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III.3.2 Détermination du coefficient de remplissage de godet partant des tas déposés par
le godet
A Kamatanda nous rencontrons deux types de terrain :
I. Catégorie 2D
Ce sont des terrains relativement tendres mais qui possèdent une certaine cohésion
telle qu’une excavation à la pelle nécessite qu’ils soient ébranlés d’abord par une faible
charge d’explosif.
On distingue :
Les calcaires à minéraux noirs (CMN) plus ou moins altérés.
Les roches gréseuses supérieures (RGS) semi – dures
Les schistes dolomitiques supérieurs (SDS) noirs ou gris
Les schistes dolomitiques de base (SDB) altérés
Les RAT altérées mais compactes
II. Catégorie 3 et 3D
Ce genre de terrain est généralement dur et demande un tir d’abattage avec une charge
relativement élevée. Ce sont :
Les roches siliceuses cellulaires (RSC) altérées
Les RAT dolomitiques
Les SDB et les SDS dolomitiques
Les roches siliceuses feuilletées (RSF) dolomitiques
Les RGS dolomitiques
Les CMN homogènes
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d 3 ,08
d=3,08m r = =
2 2
= 1,54m
d₁=0,38m
d ₁ 0 ,38
r₁= ¿ = 0,19m
2 2
h=1,41m
V= ×h
( π r ₁2 ) +(π r ₂2 )
2
Le volume excavé par le godet dans le terrain 2D (terrain tendre) est de 5,33m³.
Connaissant la capacité nominale du godet de la pelle KOMATSU PC850SE, le coefficient de
remplissage sera donné par la formule :
Cap .reel du godet 5 ,33
Krg = cap . nominal godet = 4 , 5 =1,18
d 2 ,53
d=2,53m r= = =1,265m
2 2
d ₁ 0 , 92
d₁=0,92m r₁= =0,46m
2 2
h=1,13m
( π r 2) +(π r ₁ 2)
V= ×h
2
( 3 ,14 ×1,2652 ) +(3 ,14 ×0 , 46 2)
V= ×1,13=3,21m³
2
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Figures III.2 :mesures des distances des tas des produits après bennage
a=7,22m
a₁=1,80m
b=3,07m
b₁=2,58m
h=2,82
h
V= [b (2. a+a₁) + b₁ (2. a₁+a)]
6
2 ,82
V= [3,07 (2×7,22+1,80) + 2,58 (2×1,80+7,22)] = 36,55m³
6
Connaissant la capacité nominale de la benne qui est de 31m³, le coefficient de remplissage de
la benne sera donné par la formule :
Partant de la formule nous permettant de déterminer le nombre de godets, nous pouvons donc
tirer le coefficient de remplissage de godet.
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Cb× Krb Cb× Krb
Ng= Cg× Krg ==> Krg=
Cg× Ng
31× 1, 18
Krg= 4 ,5 × 7 = 1,16
a=5,80m
a₁=2,68m
b=4,18m
b₁=1,58m
h=1,65
h
V= [b (2. a+a₁) + b₁ (2. a₁+a)]
6
1, 65
V= [4,18 (2×5,80+2,68) + 1,58 (2×2,68+5,80)] = 21,26 m³
6
Cb× Krb
Ng =
Cg× Krg
Cb× Krb
==>Krg=
Cg× Ng
31× 0 , 69
Krg= = 0,68
4 , 5× 7
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ISTA/Kolwezi
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle qui a porté sur la détermination du
coefficient de remplissage de godet d’un engin de chargement dans une mine à ciel ouvert.
Pour arriver au terme de notre travail nous nous sommes proposés d’évaluer le
coefficient de remplissage partant de la capacité de godet de l’engin de chargement et de la
benne de l’engin de transport et cela selon les types de terrain rencontré in-situ.
Avant de déterminer le coefficient de remplissage, nous avons d’abord évalué la
performance de l’engin de chargement où nous avons eu à déterminer son temps de cycle, sa
durée de chargement et le nombre de godets nécessaires pour remplir un engin de transport. Et
enfin nous avons évalué les coefficients de remplissage selon les différents terrains rencontrés
dans la mine à ciel ouvert de Kamatanda.
Ainsi donc, nous avons compris que le coefficient de remplissage varie selon les types
de terrains et est influencé par le minage. Lorsque le minage n’a pas été efficace le coefficient
sera faible et cela aura un impact fort sur la productivité de la mine.
A Kamatanda nous avons constaté que la charge explosive utilisée dans le terrain T2D
est la même utilisée dans les terrains T3 et T3D ; d’où la variation exagérée du coefficient de
remplissage. De ce fait, ce travail permettra à la Gécamines Kamatanda de bien faire le suivie
de l’opération de la fragmentation pour éviter la présence de gros bloc après le minage dans
les différents terrains.
Ce travail n’a pas un caractère exhaustif. Nous n’avons pas la prétention d’être complet
et nous sommes conscients de ne pas épuisés toute la matière sur ce sujet si important que
complexe ; c’est pour autant que nous restons ouverts aux critiques, remarques et suggestions
de toute personne qui exploitera ce travail, par ailleurs, il reste une base pour l’exploitant en
vue d’accroître la productivité.
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.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Sylvain DUCHET, Formules d'aires et de volumes - http://epsilon.free.fr, 2000.
III. COURS
1. Prof KAMULETE MUDIANGA N, 2010. Cours d’exploitation des mines à ciel
ouvert I. Université de Lubumbashi, Faculté Polytechnique, Département des mines.
2. Prof KAMULETE MUDIANGA N, 2013. Cours de projets des mines à ciel ouvert.
Université de Lubumbashi, Faculté Polytechnique, Département des mines.
3. Jean Pierre MWAMBA NGOY, Cours de projet des mines à ciel ouvert, ISTA Kzi,
2019
4. LUMBWE K., 2016. Cours de probabilité statistique 2eme Graduat. Institut Supérieur
des Techniques Appliquées de Kolwezi.
5. Mario Robillard, 2016. Cours de travaux de génie civil, module 5 : équipements et
méthodes de construction. Ecole de Technologie Supérieure.
IV. MEMOIRE
1. Arsène MWASHI MULUMBA, « l’impact technico – économique de la
fragmentation sur la productivité d’un chantier » (cas du massif 1/MIBA), UNILU
2003 – 2004
2. Nesrine MAROUF, Etude des paramètres d`exploitation à ciel ouvert de la mine de
Rouina (Ain Defla), UNIVERSITE ABDERRAHMANE MIRA - BEJAI 2014-2015.
3. MESSINA SALOMON Hubert, Estimation de la production des principaux engins de
terrassement, 1990-1991
V. TFC
Page | 46
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1. MUTOMBO KATSHIZA Papy, Contribution à l’étude de la détermination du
coefficient de foisonnement des matériaux (cas de la mine à ciel ouvert de T17), ISTA
KOLWEZI
2. Christian SUMPA NGOSA, Etude comparative des rendements de la chargeuse CAT
992K et de la pelle CAT 374F à l’alimentation des minerais : cas de la mine à ciel
ouvert Fungurume, ISTA KOLWEZI 2019-2020.
3. David KATSHUNGA TSHAMBI, Optimisation des opérations de chargement et de
transport de la mine à ciel ouvert de Kabolela Sud (Cas de l’entreprise BOSS
MINING), ISTA KOLWEZI 2014-2015.
s
EPIGRAPHE...............................................................................................................................I
DEDICACE................................................................................................................................II
REMERCIEMENTS.................................................................................................................III
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................1
CHAP I. GENERALITES SUR LA MINE A CIEL OUVERT DE KAMATANDA................2
I.1 INTRODUCTION.............................................................................................................2
I.2 HISTORIQUE GENERALE.............................................................................................2
I.3. SITUATION GEOGRAPHIQUE.....................................................................................3
I.3.1. Localisation du site....................................................................................................3
I.3.2. Relief, Climat et végétation........................................................................................3
I.4. GEOLOGIE DU KATANGA...........................................................................................4
I.4.1 Formation précambriennes..........................................................................................4
I.4.2 Katanguien..................................................................................................................5
I.4.3 Tectonique du Katanga...............................................................................................9
I.4.4 Minéralisation...........................................................................................................10
I.5 CADRE GEOLOGIQUE.................................................................................................10
I.5.1 Géologie locale..........................................................................................................10
I.5.2 Minéralisation...........................................................................................................10
I.5.3 Influence de la tectonique sur la minéralisation........................................................11
I.5.4 La stratigraphie..........................................................................................................11
I.5.5 La lithologie locale....................................................................................................12
I.5.6 La morphologie.........................................................................................................12
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I.5.7 Hydrographie...........................................................................................................12
CHAP.II NOTIONS GENERALES SUR LE CHARGEMENT..............................................13
II.1 INTRODUCTION..........................................................................................................13
II.2. CHANTIER DE CHARGEMENT...............................................................................13
II.3. LES ENGINS DE CHARGEMENT............................................................................14
II.3.1. Généralité...............................................................................................................14
II.3.2. Choix de l’engin.....................................................................................................14
II.3.3. Les pelles...............................................................................................................15
II.4. HEURES DE PRESTATION DES ENGINS MINIERS (KAMULETE, 2011)...........25
4.1. Classes d’heures.........................................................................................................25
II.5. COEFFICIENTS DES DIFFERENTES HEURES DE PRESTATION DES ENGINS
DE CHARGEMENT (KAMULETE, 2011).........................................................................28
1. Coefficient de mise à disposition, CMAD....................................................................28
2. Coefficient d’utilisation effective, CUE........................................................................28
3. Coefficient d’utilisation absolu, CUA...........................................................................28
CHAP.III...................................................................................................................................30
DETERMINATION DU COEFFICIENT DE REMPLISSAGE DE GODET DE LA PELLE
KOMATSU PC850SE..............................................................................................................30
III.1. INTRODUCTION........................................................................................................30
III.2. DETERMINATION DU TEMPS DE CYCLE DE LA PELLE..................................30
III.2.1. Introduction...........................................................................................................30
III.2.2. Quelques notions statistiques................................................................................30
III.2.3. Chronométrage......................................................................................................31
III.2.4 Détermination du nombre moyen de godets...........................................................36
III.2.5 La durée de chargement d’un camion....................................................................39
III.3. DETERMINATION DU COEFFICIENT DE REMPLISSAGE D’UN GODET.......39
III.3.1 Notion de géométrie sur les calculs des volumes...................................................39
III.3.2 Détermination du coefficient de remplissage de godet partant des tas déposés par
le godet..............................................................................................................................40
III.3.3 Détermination du coefficient de remplissage de godet partant du volume de la
benne..................................................................................................................................42
CONCLUSION.........................................................................................................................43
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................44
Table des matières.....................................................................................................................45
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