Droit Public Économique - 230720 - 105748
Droit Public Économique - 230720 - 105748
Droit Public Économique - 230720 - 105748
Respect du Bob
Absence de spécificité :
Il appréhende à travers la notion (CH1) et par rapport aux sources et principes de la discipline
(CH2) .
Le DPE est la discipline qui est nait des politiques interventionnistes nationales et locales des
personnes publiques qui se
S1 : Identification du DPE
Le DPE est une discipline juridique qui fait l'objet d'un enseignement. Il convient
cependant de préciser que l'expression discipline juridique ne signifie pas qu'il s'agit d'une
branche autonome du droit. Pour bien situer la matière dans le contexte général d'évolution
des règles applicables à l'action des personnes publiques dans l'économie, procédons d'abord à
sa comparaison avec le droit public des affaires(P1), ensuite avec le droit public de la régulation
de l'économie (P2).
Le DPE étudie les instruments juridiques ( aspect institutionnel et normatif ) à l'œuvre dans
l'action publique en mati ère et leurs effets combinés ( règles de droit - activité économique).
Son objet d'étude reste l'action des personnes publiques au
niveau local, national ou supranationale et les marges de manœuvre que lui offre la r ègle de
droit qui l'encadre, la contraint ou lui serve d'instrument. Le Droit public des affaires quant à lui
couvre un domaine d'intervention plus vaste. Il renvoie au droit des relations entre
l'administration et les opérateurs économiques ( privé et public). Le DPA s appréhende par
rapport aux types de relations que l'état entretient avec les opérateurs économiques. De ces
relations , une certaine doctrine a dégagé trois positions de l'administration par rapport aux
opérateurs économiques qui découle sur trois corpus de règles qui forment la matière. La
première position de l'état est celle où il intervient comme autorité publique ( position
d'autorité : il imprime sa volonté) et réglemente, influence, oriente, dirige ou protège le marché
ainsi que ses acteurs. La
deuxième position, c'est lorsque l'état est lui-même fournisseur de Biens et de services en
raison de la présence d'un service public ( État prestataire) ou pour se procurer des ressources .
La troisième position, c'est lorsque l'état se trouve dans une position de collaborateur avec les
opérateurs économiques pour satisfaire un besoin d'intérêt général. Il est donc en position de
demandeur sur le marché. Chaque position de l'état par rapport aux opérateurs économiques
correspond à un ensemble de règles ( régime juridique). Le DPE, au sens strict regroupe les
deux premières situations : modalités d'administration de l'économie et droit des entreprises
publiques. Entre les deux disciplines, il existe donc une différence du point de vue de leur
champ d'intervention qui ne cache pas également ma distinction concernant la manière dont
chacune d'elle appréhende son objet. Pour autant, loin de constituer une entrave au
développement des deux disciplines, cette diversité d'approche est considérée comme une
source d'enrichissement mutuel.
dissipé du fait de la tendance générale à la régulation qui sous-tend l'ensemble des activités et
actions des personnes publiques ( régulation : mécanisme de correction des défaillances du
marché, 2022 - Régulation transversale : Haut conseil de la concurrence). La régulation dont il
est question ici ne renvoie ni aux mécanismes de correction des défaillances du marché ou un
encadrement concurrentiel de certains secteurs économiques. Il s'agit plutôt de la démarche
pragmatique et globale consistant à poursuivre un objectif déterminé par l'utilisation
généralement combinée de méthodes choisies parmi une palette d'instruments variés en
fonction d'un calcul d'efficacité optimale de l'activité économique globale ( par le biais d'une
régulation sectorielle ).
Pour le professeur Colson, les règles du DPE renferment aussi bien les modalités de gestion
directe ( régie ) d'une activité économique par une personne publique le contrôle ou l'influence
( ZES ) que cette personne exerce sur l'action ou sur la
relation existante entre différents agents économiques, qu'ils soient publics ou privés. Pour P
Delvolvé, il faut plutôt parler du droit public de l'économie, c'est à dire un droit applicable aux
diverses matières économiques ( droit privé et droit public ). Pour lui, l'objet essentiel du DPE
est constitué par les interventions de l'état dans l'économie. Le DP de l'économie est aussi le
droit applicable aux interventions des personnes publiques dans l'économie et aux organes de
ces interventions.POUR LE professeur G Hibreph, le DPE n'est en réalité rien d'autre que la
connaissance des mécanismes juridiques par lesquels les personnes publiques tentent de
modifier le comportement naturel des agents économiques (finalité). Pour Jean Kerninom, le
DPE est l'expression d'une volonté de canaliser le jeu du marché à travers l'incitation et la
prospective. Pour
A.S Mefchériakkoff, le DPE renvoie à la volonté de l'état de modifier le jeu normal des relations
économiques. Pour Didier Trichet, l'accent doit être mis sur l'intervention de la puissance
publique faisant référence au pouvoir d'action et d'intervention dont dispose l'état accompagné
des prérogatives de puissance publique ( moyens ). Pour Raphaël Roni et Cyrille Linotte, le DPE
renvoie à la mise en œuvre par les voies de droit de la politique économique des personnes
administratives.
De la diversité de ces approches découle une conception qui peut être qualifiée de
synthétique en regroupant certains éléments et critères mis en avant par la doctrine. C'est ainsi
qu'il est possible de définir le DPE comme consistant à la mise en œuvre par des voies de droit
de la politique économique des personnes
publiques. Pour des considérations d'ordre pédagogique, les composants de cette définition
mérite une clarification. La mise en œuvre des voies de droit montre d'abord le caractère
purement juridique de la discipline qui ne revient pas seulement à analyser des faits
économiques.Ensuite l'expression voies de droit permet de dépasser le simple cadre des règles
applicables et met l'accent sur la variété des procédures juridiques. Cette diversité des
procédures juridiques s'étend non seulement à l'étendue du clavier des procédures juridiques
utilisées , mais aussi à la nature de l'entité juridique ( protéiforme). Le terme politique
économique met l'accent sur les éléments matériels formalistes et fonctionnels de la discipline.
L'expression personnes publiques renvoie aux auteurs des actes juridiques ou la conception
organique de
la matière. Elle recouvre l'intervention qui est assurée par les personnes publiques en vue de
l'intérêt économique général. Cependant, malgré me consensus qu'elle dégage, cette
conception, avec l'évolution de la discipline, présente des limites. Il s'agit de la non prise en
compte des nouveaux modes d'action comme la Régulation.
Comprendre les caractères du DPE nécessite un détour dans le droit public en général et sur le
AD en particulier. Au sein du DP, c'est le AD qui s'intéresse le plus au DPE. Les organes exerçant
les missions économiques et les organes assumant les fonctions d'administration générale
présentent, pour l'essentiel, les mêmes traits de caractère. Il n'est d'ailleurs pas
réglementation ne cache guère la différence des traits de caractère entre les deux
disciplines( DPE-AD ). Si le DAG, qui est essentiellement jurisprudentiel, est caractérisé par son
autonomie et sa particularité au regard des autres branches du DP, il en est autrement pour le
DPE. Les traits pour caractériser le DPE sont :son absence de spécificité et une réelle originalité.
Le premier trait de caractère se manifeste par la difficile émergence de règles propres à la
matière, à commencer par des principes constitutionnels propres à la discipline. Face à cette
situation, c'est le principe de l'unité du DP qui s'applique. En effet, ni le législateur ( défaut de
définition des entreprises publiques), ni le juge, ni la doctrine n'ont saisi les différentes
opportunités pour dégager des règles de fond spécifiques à la discipline. C'est ainsi
constitue un véritablement bouleversement qui n'a pas été prévu ( CE : 11 janvier 1964
ministère de l'agriculture c/ Simone ). C'est à travers cette inflexion, cette adaptation des règles
du AD qui, au contact de certaines situations,que se manifeste l'originalité du DPE. Face à ce
nouveau constat, il se pose la question de l'autonomie du DPE. Aujourd'hui, l'inexistence des
trois conditions cumulatives nécessaires à l'autonomie d'une discipline que sont un champ
spécifique, des règles propres et une juridiction spéciale, pour l'essentiel de la doctrine, le DPE
est loin d'être autonome. Il consiste seulement à la réunion d'éléments épars de matières
préexistantes seulement appliquées avec quelques adaptations à l'économie.
du DPE
L'INTERVENTIONNISME des personnes publiques dans l'économie se fait sur la base des
mécanismes juridiques que sont les sources du DPE(1) et les principes qui l'a régie (S2).
Le DPE, à l'image des autres disciplines juridiques, est constituée d'abord de règles issues de la
législation nationale. Sur ce plan, il n'existe aucune différence entre les règles du DPG et les
règles du DPE. Les sources internes du DPE sont
devoirs comme le droit de travailler, celui d'obtenir un emploi, celui de la grève, celui de ne pas
être lésé dans son travail du fait de sa croyance ou par ses origines. Ces principes ne
s'appliquent pas spécifiquement à l'action économique publique, mais trouvent néanmoins à
s'appliquer pour limiter ses actions ( invivable par les les particuliers).
Pour la seconde catégorie, son émergence est favorisée par le développement de
l’interventionnisme économique . Parmi les première règles en la matière, on peut noter la
consécration de la protection de la propriété privée qui découle des articles 2 et 17 de la
DUDHC de 1789. Les constitutions des États modernes se sont fortement imprégnées de cette
déclaration et font apparaître de véritables dispositions d'ordre économique. Dans cell3
sénégalaise, on peut citer l'article 6
qui institue le CESE, l'article 8 également qui garantit à tous les citoyens les droits économiques
et sociaux. Parmi ces droits, nous avons la liberté d'entreprendre et le droit de propriété qui
sont les reprises de grands texte ayant de véritable portée économique.
En dehors des sources constructionn3ll3s, il y a les sources de nature législative.
La place de la loi dans le domaine économique a toujours été déterminante. En effet, c'est le
législateur qui apporte des limites aux activités des particuliers. La loi réglemente la production
et le commerce, mais également une profession. C'est elle qui institue un monopole ( de droit :
Senelec : possibilité de sous-traitance / monopole de fait ). Cette assise législative en matière de
DPE est confortée par la constitution qui dispose que : la loi fixe les règles qui
Ces sources renvoient pour l'essentiel aux règles issues des relations économiques
internationales et aux règles du droit
communautaire.
En ce qui concerne les premières, elles découlent du droit des traités internationaux
s'appliquant en premier lieu à des échanges économiques. Ces formes de convention, qualifiées
de traités de commerce, sont celles qui, à côté des traités relatifs aux organisations
internationales et des traités engageant les finances de l'Etat, mentionnaient par l'article 53 de
la constitution française de 58. Ces derniers permettant aux parties signataires de se consentir
des avantages mutuels : réduire les droits de douane dans leurs échanges, assouplir, abolir les
contingentements, réglementer le dumping ou encore s'entendre sur des politiques de
subvention d'aide à l'exportation pour certains produits. Les REI reposent sur un certain
nombre de principes variables selon la géographie et le profil
économiques des différents partenaires : stricte égalité de traitement entre pays développés,
inégalité compensatoire possible notamment entre ces derniers et les pays en voie de
développement. Ces principes sont prévus par la charte des devoirs et droits économiques de
l'Etat du CES des Nations unies du 14 décembre 1974. Établis pour améliorer le fonctionnement
du système économique international, cette charte assure la garantie du principe de la
souveraineté économique permanente de chaque État parti sur ses ressources naturelles et des
activités économiques. Le principe de la souveraineté économique des États est à la base du
principe de territorialité qui empêche un état d"édicter des mesures économiques attentatoires
aux personnes hors du territoire national. Il en est de même du principe d'égalité régulièrement
mentionné dans les conventions internationales et susceptibles d'avoir des incidences sur les
droits nationaux. C'est sous la base de ces principes, sous la pression de nouveaux types
d'échanges et sous l'influence des affrontements économiques entre les nations nanties et pays
en développement que le Droit international économique a connu ces dernières les
controverses propres à son renouvellement. C'est pour cette raison que le Pr Paul Reuter
affirmait que " le Droit économique international est cette partie du droit international qui a
pour objet de régler les problèmes juridiques relatifs à la production, à la consommation et à la
circulation des richesses" ( Cours , IHEI 1952-53 ). À la base de l'émergence du DIE, nous avons
des organisations internationales, telle que l'OMC qui a été mise en place suite
aux accords de Marrakech de 1994 en remplacement du GATT dont la vocation est de faire
prévaloir la liberté des échanges, la non discrimination et la réciprocité dans le commerce
international. Quant à L'OMC, elle est une sorte de forum de négociation qui a pour mission
essentielle la promotion des échanges internationaux. Selon D. CARREAU et Julliarp "le DIE
s'occupe à la fois de la création internationale des richesses, de leur mobilité et de leur
financement". Les règles que l'OMC édictent concernent le commerce des marchandises, mais
également celui des services. L'organisation intervient en amont pour favoriser la négociation
et l'édiction de règles multilatérales propices à la libéralisation des échanges. Elle intervient en
aval par le biais d'un organe de règlement des différents. D'autres OEI
ont également un rôle important dans ce domaine , c'est le cas de la Conférence des NU sur le
commerce et le développement ( CNUCD : pas sûr du sigle ) qui est un organe
intergouvernementale permanent créé par l'AG des NU depuis 1964. Cette 'institution aide les
pays à augmenter leurs résultats économiques, sociaux et environnementaux. Au-delà des
analyses et des recommandations politiques sur mesure, elle cherche également à élaborer des
normes mondiales qui régissent les prêts et les emprunts souverains responsables, les
investissements, l'esprit d'entreprise, la concurrence, la protection des consommateurs et les
règles commerciales. En outre, nous avons le FMI qui, en grande partie, assure la gestion du
système monétaire international. Son organisation repose sur
une structure beaucoup plus rigide et possède des pouvoirs d'intervention et de contrôle
directes . Son rôle est double : assurer la stabilité, l'égalité, la sécurité et la multiplication des
échanges internationaux.
En dehors du DIE, le droit communautaire occupe une place de choix dans les sources du DPE.
En Europe, les règles du droit communautaire revêtent une importance toute particulière, tant
en raison de leur contenu qu'en raison de leur effet. En effet, le droit de l'union européenne est
non exclusivement, mais principalement un droit économique. Son objectif essentiel est
l'organisation du marché commun européen selon des principes libéraux à l'intérieur et de
préférence communautaire à l'égard de l'extérieur. Du coup, ce droit s'affirme de plus en plus
comme source du DPE. Sa
violation est sanctionnée par juge du contentieux économique. Son action dans
l'harmonisation des politiques économiques assure le respect des règles de la concurrence et
l'équilibre du marché. Pour autant, son caractère très libéral peut occasionner des
dysfonctionnements pour les avancés nationales dans les pays comme la France dont l'action
des pouvoirs dans l'économie est encore forte. On distingue le droit communautaire ordinaire
du droit communautaire dérivé. Le premier corps de règles repose sur les nombreux traités
auxquels sont partis les États membres : Traité de Paris du 18 avril 1951 sur la CECA ; Les traités
de Rome du 25 mars 1957 créant la CEE et la CEEA ( ATOM ). Il se compose de divers actes
normatifs ou non : règlement, décision, directive, recommandation ou simple avis. La spécificité
du droit communautaire par
rapport au droit international qui prône le principe de la réciprocité, c'est son application
immédiate dans tous les tous États membres de l'union européenne. La CJCE s'est prononcé en
faveur de l'applicabilité directe du droit originaire. Les traités sont créateurs de droits et
d'obligations pour les Etats et personnes morales physiques à la seule condition que les normes
se suffisent à elles-mêmes. Il n'est pas besoin d'actes complémentaires d'exécution ( 5 fevier
1963 Van gend en Loos). Le droit dérivé, qu'il s'agisse de règlements communautaires ou de
directives bénéficient de l'applicabilité directe selon des modalités spécifiques. Les règlements
sont obligatoires dans tous leurs éléments, directement applicables dès leur publication au
journal officiel de l'union européenne. Les directives ne sont
obligatoires qu'en tant que résultats à atteindre. Les États conservent la liberté des moyens à
mettre en œuvre pour les respecter. En l'absence d'une réglementation nationale de
transposition, le CE a longtemps considéré qu'un particulier ne pouvait s'en prévaloir devant lui
( CE Ass 22 décembre 1978 ministre de l'intérieur c/ Cohn-Ben-Dit ). Sa jurisprudence a
récemment évolué. Il reconnaît désormais qu’une directive européenne même non transposée
peut être invoquée par un justiciable ( CE Ass 30 octobre 2009 Perreiq ).
Dans le même sillage que L'UE, les États ouest africains, pour assurer la promotion de
l'intégration, ont placé la règle de droit au centre de leurs préoccupations. C'est dans ce cadre
que pour le Sénégal également, une bonne partie de sa législation économique interne provient
du droit secrété par l'UEMOA. En tant que source du DPE et moteur de l'intégration
économique de la sous-région, l'importance de ce droit ne fait plus de doute. Les directives n
04/2005/CM/UEMOA portant procédures de passation , d'exécution et de règlement des
marchés publics et des délégations des services publics dans l'UEMOA ( Organes de régulation :
ARMP ) n 05/2004/CM/UEMOA PORTANT contrôle et régulation des marchés publics et des
délégations de SP dans l'union qui irriguent des pans entiers du DPE sénégalais en sont une
parfaite illustration. C'est pour cette raison qu'une promotion ainsi qu'une vulgarisation du
droit communautaire dans son espace d'application est considérée par une certaine doctrine
comme une urgence absolue ou comme une nécessité impérieuse ( Pr Alioune Sall
). Dans cette perspective, le droit communautaire fait de plus en plus l'objet de diffusion dans
le milieu universitaire par le biais de stratégies d'enseignements variées et morcelées, mais
qualifiées de lentes et parcellaires par certains. De ce fait, le juge national, en raison de sa
proximité avec les autorités administratives et politiques, joue un rôle déterminant pour la
pénétration des règles communautaires dans la vie quotidienne des citoyens. À ce sujet, la
décision du CC du Sénégal de 1993 est un signe éloquent de vulgarisation par voie
juridictionnelle des normes africaines d'intégration. Dans cette décision, le CC SN affirme que le
peuple sénégalais, soucieux de préparer l'unité des États de l'Afrique et d'assurer les
perspectives que comporte cette unité, conscient de la nécessité d'une unité politique,
culturelle, économique et
A : Le droit de propriété
C'est un principe classique avec une origine libérale.Il est antérieur à l'apparition de la
dimension économique du DPE (?). Son objectif est de limiter l'action de la puissance publique
dans l'économie. Il est consacré par la DDHC de 1789. Sa valeur constitionnelle est rappelée par
la DC du CC relative aux nationalisations de 82. Il s'agit d'une protection de la propriété privée,
tant du point de vue de son caractère que du point de vue des garanties données à ses titulaires
pour son exercice.
B : Le PLCI
Il s'agit d'un principe qui protège l'initiative privée contre la concurrence des personnes
publiques en matière économique. Il se manifeste par une limitation des possibilités
d'intervention des PP dans l'économie. La LCI est consacrée par le décret d'Allarde des 2 et 17
mars 1791, art 7. Il sera libre :" à toute personne de faire telle négoce ou d'exercer telle
profession à métier qu'elletrouvera bon, mais elle sera tenue de se pourvoir au paravant d'une
patente, d'en acquitter le prix suivant les taux ci-après déterminés et de se conformer aux
règlements de police qui sont et ... ". Elle est confirmée par la loi Chapelier des 14 et 17 juin
1791 qui supprime les corporations ( liberté dans le choix, liberté dans l'exercice). La valeur
juridique de ce principe à fait l'objet d'acceptions différentes par la jurisprudence. La valeur
C : Le principe d'égalité
Il présente, avec celui de LCI, un certain nombre de similitudes. Il consiste au fait que l'action
régulatrice de la puissance publique ne doit pas comporter de discriminations entre les
opérateurs économiques, qu'ils soient publics ou privés. Il est un principe constitutionnel dans
le domaine économique. C'est un principe écrit quand il renvoie à l'égalité devant la loi. Il se
concrétise en sous principes : égalité d'accès des usagers aux SP, égalité de traitement, égalité
d'accès à la fonction publique, égalité devant les charges publiques. Dans les autres domaines, il
s'applique même sans
qu'un texte ne le prévoit.
En matière économique, sa consécration apparaît nettement à travers la DC du 16 janvier
1982 relative aux nationalisations en France. En la matière, le CC a précisé que le principe
s'applique entre les personnes morales et entre les personnes physiques. Cependant, sa valeur
constitionnelle n'empêche pas au conseil d'y apporter des limites. En effet, ce principe d'égalité
n'est pas Absolu. La loi peut établir des règles non identiques à l'égard de catégories de
personnes n'étant pas dans la même situation.Ensuite, le principe doit céder l'intérêt général.
La jurisprudence reconnaît donc des tempéraments au principe d'égalité dans des conditions
qui, lorsqu'elles sont réunies, permettent, soit d'écarter l'égalité, soit d'estimer qu'elle n'est pas
rompue. Le juge administratif admet qu'un motif
d'intérêt général puisse justifier une rupture d'égalité ( CE 09 mars 1951 Soc des concerts du
conservatoire ).
L'IG économique peut viser l'objectif très large de bon fonctionnement de l'économie ou, de
manière plus restrictive, celui d'un marché en particulier (ex : interdiction d'importation de
l'oignon). L'IGE peut aussi le résultat d'une opération de Conciliation de se divers composantes (