MR 83712
MR 83712
MR 83712
SHERBROOKE
Faculté de génie
Mémoire de maîtrise
François LEMAY
Charles-Philippe LAMARCHE
Stoyan STOYANOFF
IU Canada
Published Héritage
Branch
Archives Canada
Direction du
Patrimoine de l'édition
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Canada
RÉSUMÉ
RÉSUMÉ
Depuis le milieu des années 90, avec la revalorisation des déplacements urbains par la marche et le vélo, les
passerelles piétonnières sont fortement en demande dans nos villes. Étant également très convoitées par les
architectes et les artistes pour exprimer leurs idées, ces structures deviennent de plus en plus élancées, légères,
flexibles et dotées de fréquences propres qui peuvent facilement être mises en résonance par la marche
normale des piétons. Les premiers ouvrages ayant manifesté ces problèmes de façon remarquable sont la
passerelle du Millénium à Londres et la passerelle de Solferino à Paris qui ont dû être fermées suite à leur
inauguration en raison de vibrations latérales excessives.
Ces structures ambitieuses créent donc de nouveaux défis qui ne sont pas adéquatement considérés dans
plusieurs codes de pratique, et ce, en raison d'un mauvais contrôle des vibrations induites par des charges de
groupes et de foules de piétons. De plus, les piétons ont tendance à se synchroniser au mouvement latéral de la
structure, ce qui résulte en des mouvements forts qui compromettent grandement le confort des usagers.
L'objet de ce projet de recherche vise à mieux définir et à caractériser le chargement des groupes et des foules
de piétons sur les passerelles piétonnières afin de permettre une meilleure compréhension et un meilleur
contrôle des vibrations de ces structures dès leur phase de conception. Pour ce faire, les vibrations induites par
des chargements de groupes et de foules de piétons ont été mesurées sur trois structures existantes soit deux
travées indépendantes de la Passerelle de Sherbrooke et le pont du Cosmos à Montréal. Les critères de confort
et les niveaux de vibration prédits selon différentes normes ont aussi été calculés pour ces trois structures.
Également, un programme a été créé afin de simuler des groupes ou des foules de piétons de taille variable
circulant sur une passerelle piétonnière et de calculer la réponse de la structure selon différents paramètres.
Des simulations numériques de chargement de 1piéton, de groupes et de foules de piétons ont été effectuées
à l'aide de ce programme sur les trois structures à l'étude afin de simuler les vibrations induites par les piétons.
Différents modèles de chargements piétonniers ont été utilisés. Finalement, une comparaison des différents
niveaux de vibration mesurés, calculés et simulés permet une caractérisation du chargement piétonnier et de
l'influence du nombre de piétons dans le chargement sur la réponse de la structure, et ce, tant pour les
vibrations verticales que latérales de la structure.
Ce projet aura pour résultat de fournir une meilleure définition du chargement piétonnier et d'assurer ainsi un
meilleur contrôle des vibrations des passerelles piétonnières dès les phases de conception de la structure. Ainsi,
ce projet favorisera le développement des passerelles piétonnières et permettra aux architectes et artistes une
plus grande liberté pour l'édification de ces sculptures urbaines sans compromettre le confort des usagers, tout
en limitant les coûts par un meilleur contrôle des vibrations.
Mots-clés : Passerelle piétonnière, chargement piétonnier, groupe de piétons, foule de piétons, vibration
induite par piétons, vibration ambiante, simulation numérique
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
Ce projet de recherche a été réalisé sous la direction du professeur Frédéric Légeron du département de génie
civil de l'Université de Sherbrpoke, auquel je tiens à exprimer mes plus sincères remerciements pour l'attention
et l'encadrement fourni tout au long de ce projet ainsi que pour avoir fait naître en mois une passion pour la
dynamique des structures. Je tiens également à remercier le professeur Charles-Philippe Lamarche pour l'aide
et les conseils apportés dans le domaine des essais dynamiques sous vibrations ambiantes.
Les essais de ce projet ont été réalisés avec l'aide de l'assistant de recherche Marc Demers que je tiens à
remercier ainsi que Frédéric Turcotte et Daniel Breton pour leur support technique tout au long du projet.
Ce projet n'aurait pas été possible sans le support de la Ville de Montréal et la Société du parc Jean-Drapeau
pour la réalisation des essais sur le pont du Cosmos. Ainsi, je tiens à remercier Mme Lyse Renaud et M. Marc
Sarrazin de la Division ponts et tunnels de la Ville de Montréal pour m'avoir permis d'effectuer mes essais sur le
pont du Cosmos ainsi que M. Léopold Boire de la Société du parc Jean-Drapeau pour m'avoir permis d'accéder
au pont du Cosmos pendant le Grand Prix du Canada de Formule 1.
Je tiens aussi à remercier M. Yves Lemire de la Division des infrastructures de transport et de la construction de
la Ville de Sherbrooke pour m'avoir permis d'effectuer mes essais sur la passerelle de Sherbrooke ainsi qu'à
l'équipe du spectacle Omaterra pour m'avoir permis de réaliser mes essais sur la passerelle de Sherbrooke lors
de la première représentation de leur spectacle.
Ce projet de recherche a également nécessité la contribution de plusieurs piétons volontaires pour réaliser les
essais de groupes de piétons sur la passerelle de Sherbrooke. Ainsi, je tiens à remercier les étudiants de
l'Université de Sherbrooke qui ont accepté de participer à mes essais : Frédéric Bergeron, Audrey Bilodeau,
Jonathan Bolduc, Stéphanie-Kim Bonneville, Mathieu Boutin, Julien Desjardins, Chanel Desrochers, Christian
Dulude, Annie Dumoulin, Ferawati Gani, Alexandre Leclerc, Jean-François Lussier, Alexandre Malo, Anthony
Ponge, Julie Roby, Fanny Seminaro, Julie Therrien-Truchon et quelques autres dont j'oublie le nom,
également, un remerciement tout spécial à Annie Dumoulin qui a eu la patience de relire ce mémoire pour y
déceler les erreurs d'orthographe et typographiques.
Le soutien financier a été fourni par le CRSNG que je tiens également à remercier tout comme l'Université de
Sherbrooke pour m'avoir permis une telle expérience.
Finalement, merci à ma famille et à mes amis pour leur encouragement et leur compréhension. J'aimerais tout
particulièrement remercier ma copine Annie pour son indispensable support moral et son inépuisable source de
motivation.
ii
TABLE DES MATIÈRES
1 INTRODUCTION -1-
3 STRUCTURES À L'ÉTUDE - 22 -
4.1 Méthodologie - 28 -
4.4.2 Résultats - 48 -
iv
TABLE DES MATIÈRES
v
TABLE DES MATIÈRES
8 CONCLUSION -135-
vi
TABLE DES MATIÈRES
A.3.2 Influence d'une structure flexible sur les paramètres de la charge piétonne -179 -
A.3.3 Influence des piétons sur les propriétés dynamiques de la structure -180 -
A.3.3.1 Influence des piétons sur les fréquences naturelles de la structure -180 -
vii
TABLE DES MATIÈRES
viii
TABLE DES MATIÈRES
ix
LISTE DES FIGURES
Figure 2.1 : Forces périodiques produites par la marche d'un piéton dans la direction verticale, latérale
et longitudinale [Zivanovic et al., 2005] -11 -
Figure 2.3 : Amortissement structural en fonction du niveau d'accélération [Byers et ai., 2004 ;
Stoyanoff et al., 2007] .'. -19 -
Figure 2.4 : Étapes de vérification du comportement dynamique d'une passerelle [HIVOSS, 2008a] - 20 -
Figure 3.6 : Coupe transversale type du pont du Cosmos [Ville de Montréal, 2002] - 26 -
Figure 4.1 : Exemple de spectre de Fourier sous forme relative de la passerelle de Sherbrooke sous
vibrations ambiantes -29 -
Figure 4.2 : Photographies du système d'acquisition (gauche) et d'un accéiéromètre triaxial (droite) lors
des essais de vibrations ambiantes - 31-
Figure 4.3 : Exemple d'historique d'accélération et du spectre de Fourier (sous forme relative) d'un des
points de lecture de la passerelle de Sherbrooke avant l'application du filtre (a et b) et après
l'application du filtre (c et d) - 34 -
Figure 4.4 : Exemple d'historique d'accélération et du spectre de Fourier (sous forme relative) d'un
point du pont du Cosmos avant l'application du filtre (a et b) et après l'application du filtre (c et d) - 34 -
Figure 4.5 : Schéma des neuf configurations d'accéléromètres lors de l'essai sous vibrations ambiantes
de la travée principale de la passerelle de Sherbrooke - 37 -
x
LISTE DES FIGURES
Figure 4.6 : Historiques et spectres d'accélération des 9 points de lecture dans la direction verticale du
côté gauche de la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous vibrations ambiantes - 38 -
Figure 4.7 : Historiques et spectres d'accélération des 9 points de lecture dans la direction verticale du
côté droit de la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous vibrations ambiantes - 39 -
Figure 4.8 : Historiques et spectres d'accélération des 9 points de lecture dans la direction transversale
de la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous vibrations ambiantes -40 -
Figure 4.9 : Modes, fréquences propres et taux d'amortissement mesurés sur la passerelle de
Sherbrooke lors de l'essai sous vibrations ambiantes (BLEU : direction verticale côté gauche ;
VERT : direction verticale côté droit ; ROUGE : direction transversale ; NOIR : déformée modale
théorique) -42-
Figure 4.10: Comparaison des fréquences propres et des taux d'amortissement obtenus lors du
présent projet de recherche ainsi que par d'autres chercheurs sur la passerelle de Sherbrooke à
l'aide d'essais sous vibrations ambiantes -43 -
Figure 4.11: Configuration de l'essai sous vibrations ambiantes de la travée d'approche de la passerelle
de Sherbrooke -44-
Figure 4.12 : Historiques et spectres d'accélération des différents points de lecture de la travée
d'approche de la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous vibrations ambiantes - 46 -
Figure 4.13 : Modes, fréquences propres et taux d'amortissement mesurés sur la travée d'approche de
la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous vibrations ambiantes (BLEU : direction verticale
côté droit ; VERT : direction verticale côté gauche ; ROUGE : direction transversale ; NOIR :
déformée modale théorique) -46 -
Figure 4.14 : Schéma des 16 configurations d'accéléromètres lors de l'essai sous vibrations ambiantes
du pont du Cosmos - 47 -
Figure 4.15 : Modes, fréquences propres et taux d'amortissement mesurés sur le pont du Cosmos lors
de l'essai sous vibrations ambiantes (BLEU : direction verticale référencée par rapport au côté
droit ; VERT : direction verticale référencée par rapport au côté gauche ; NOIR : déformée
modale théorique) -48 -
Figure 4.16 : Historiques et spectres d'accélération des points de lecture dans la direction verticale du
côté droit du pont du Cosmos lors de l'essai sous vibrations ambiantes - 49 -
Figure 4.17 : Historiques et spectres d'accélération des points de lecture dans la direction transversale
du côté droit du pont du Cosmos lors de l'essai sous vibrations ambiantes -50 -
Figure 5.1 : Photographies du système d'acquisition (gauche) et d'un accéléromètre uniaxial (droite)
lors des essais sous chargement piétonnier - 53 -
Figure 5.2 : Photographies de la caméra vidéo utilisée lors des essais sous foule de piétons sur le pont
du Cosmos (gauche) et sur la passerelle de Sherbrooke (droite) - 53 -
Figure 5.3 : Exemple d'extraits de l'historique d'accélération (a et b) et du spectre de Fourier (c) d'un
des signaux de réponse de la passerelle de Sherbrooke sans application de filtre -55 -
LISTE DES FIGURES
Figure 5.4 : Exemple d'extraits de l'historique d'accélération (a et b) et du spectre de Fourier (c) d'un
des signaux de réponse de la passerelle de Sherbrooke après l'application d'un filtre passe-bande
de l à 3 5 Hz -55-
< Figure 5.5 : Exemple d'extraits de l'historique d'accélération (a et b) et du spectre de Fourier (c) d'un
des signaux de réponse de la passerelle de Sherbrooke après l'application d'un filtre passe-bande
d e l à 2 0 Hz -55-
Figure 5.6 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du
côté droit de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8 piétons en marche
normale -62-
Figure 5.7 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du
côté droit de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche
normale - -63 -
Figure 5.8 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du
côté droit de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide
et forcée et en sautillement - 64 -
Figure 5.9 : Accélération RMS en fonction du nombre de piétons à mi-portée (a) et au quart de la
portée (b) de la travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de
Sherbrooke lors des essais sous chargement de groupes de piétons - 65 -
Figure 5.10 : Accélération MAX en fonction du nombre de piétons à mi-portée (a) et au quart de la
portée (b) de la travée principale et à mi-portée dç la travée d'approche (c) de la passerelle de
Sherbrooke lors des essais sous chargement de groupes de piétons - 66 -
Figure 5.11 : Vitesse de déplacement moyenne des piétons, nombre total de piétons ayant traversé la
passerelle, débit* de piétons, nombre de piétons sur la passerelle, et densité des piétons sur la
passerelle de Sherbrooke en fonction du temps lors de l'essai sous chargement de foule de
piétons - 68 -
Figure 5.12 : Historiques et spectres d'accélération des 4 signaux verticaux et des 2 signaux
transversaux acquisitionnés sur la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous chargement de
foule de piétons - 70 -
Figure 5.13 : Historiques et spectres d'accélération des 2 signaux verticaux acquisitionnés à mi-portée
de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous chargement de foule
d e piétons -70-
Figure 5.14 : Accélération RMS en fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de la
portée (b) de la travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de
Sherbrooke lors de l'essai sous chargement de foule de piétons - 72 -
Figure 5.15 : Accélération MAX en fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de la
portée (b) de la travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de
Sherbrooke lors de l'essai sous chargement de foule de piétons - 73 -
Figure 5.16 : Accélération RMS en fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de la
portée (b) de la travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de
Sherbrooke lors des essais sous chargement de groupes et de foule de piétons - 75 -
xii
USTE DES FIGURES
Figure 5.17 : Accélération MAX en fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de la
portée (b) de la travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de
Sherbrooke lors des essais sous chargement d e groupes e t de foule d e piétons -76 -
Figure 5.18 : Photographies des accéléromètres lors des essais sous chargement piétonnier sur le pont
du Cosmos - 79 -
Figure 5.19 : Photographies du pont du cosmos sous circulation régulière (a) et lors du Grand Prix de
Formule l(b) -80-
Figure 5.20 : Vitesse de déplacement moyenne des piétons, nombre total de piétons ayant traversé le
pont, débit de piétons, nombre de piétons sur le pont, et densité des piétons sur le pont du
Cosmos en fonction d u temps lors d e l'essai sous chargement d e foule de piétons d u 1 2 juin 2 0 1 1 -82 -
Figure 5.21 : Vitesse de déplacement moyenne des piétons, nombre total de piétons ayant traversé le
pont, débit de piétons, nombre de piétons sur le pont, et densité des piétons sur le pont du
Cosmos e n fonction d u temps lors d e l'essai sous chargement de foule d e piétons d u 1 3 juin 2 0 1 1 -83 -
Figure 5.22 : Exemples de captures d'écran réalisées sur la bande vidéo des essais sous chargement de
foule de piétons du pont du Cosmos correspondant à des densités de piétons de 1,15 pers./m2 (a),
de 1,0 pers./m2 (b), de 0,8 pers./m2 (c), de 0,6 pers./m2 (d), de 0,4 pers./m2 (e) et de 0,2 pers./m2
(f) -84-
Figure 5.23 : Vue en plan de l'extrémité ouest du pont du Cosmos et du champ de vision de la caméra
vidéo - 84 -
Figure 5.24 : Historiques et spectres d'accélération des 6 signaux verticaux et des 2 signaux
transversaux acquisitionnés sur le pont du Cosmos lors de l'essai sous chargement de foule de
piétons du 12 juin de 14hll à 14h41 - 87 -
Figure 5.25 : Historiques et spectres d'accélération des 6 signaux verticaux et des 2 signaux
transversaux acquisitionnés sur le pont du Cosmos lors de l'essai sous chargement de foule de
piétons du 13 juin de 13h40 à 14h40 - 88 -
Figure 5.26 : Historiques et spectres d'accélération des 6 signaux verticaux et des 2 signaux
transversaux acquisitionnés sur le pont du Cosmos lors de l'essai sous chargement de foule de
piétons d u 1 3 juin d e 1 4 h 4 5 à 1 5 h l 5 -89-
Figure 5.27 : Accélération RMS (a) et MAX (b) en fonction du nombre de piétons à la mi-portée de la
travée centrale du pont du Cosmos lors des essais sous chargement de foule de piétons (12 juin et
13 juin) -91-
Figure 5.28 : Accélération RMS (a) et MAX (b) en fonction du nombre de piétons à la mi-portée de la
travée intermédiaire du pont du Cosmos lors des essais sous chargement de foule de piétons (12
juin e t 13 juin) -92 -
Figure 5.29 : Accélération RMS (a) et MAX (b) en fonction du nombre de piétons à la mi-portée de la
travée de rive du pont du Cosmos lors des essais sous chargement de foule de piétons (12 juin et
1 3 juin) -93-
Figure 5.30 : Fréquences propres et amortissement modal obtenus lors des essais sous vibrations
ambiantes et lors des essais sous chargement piétonnier sur la passerelle de Sherbrooke - 97 -
LISTE DES FIGURES
Figure 5.31: Fréquences propres et amortissement modal obtenus lors des essais sous vibrations
ambiantes et lors des essais sous chargement piétonnier sur la travée d'approche de la passerelle
d e Sherbrooke -97-
Figure 5.32 : Fréquences propres et amortissement modal obtenus lors des essais sous vibrations
ambiantes et lors des essais sous chargement piétonnier sur le pont du Cosmos -97 -
Figure 6.1 : Valeurs MAX des niveaux d'accélération mesurés lors des différents essais sous chargement
piétonnier (bandes noires), valeurs des niveaux d'accélération maximums calculés selon
différentes normes (bandes de couleurs) et valeurs des critères de confort selon différentes
normes (traits pointillés) pour la travée principale de la passerelle de Sherbrooke dans la direction
verticale (a) et transversale (b) -106 -
Figure 6.2 : Valeurs MAX des niveaux d'accélération mesurés lors des différents essais sous chargement
piétonnier (bandes noires), valeurs des niveaux d'accélération maximums calculés selon
différentes normes (bandes de couleurs) et valeurs des critères de confort selon différentes
normes (traits pointillés) pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke dans la
direction verticale -106 -
Figure 6.3 : Valeurs MAX des niveaux d'accélération mesurés lors des essais sous chargement
piétonnier (bandes noires), valeurs des niveaux d'accélération maximums calculés selon
différentes normes (bandes de couleurs) et valeurs des critères de confort selon différentes
normes (traits pointillés) pour le pont du Cosmos dans la direction verticale -106 -
Figure 7.1 : Évolution du nombre de piétons et de la densité des piétons en fonction du temps sur la
passerelle de Sherbrooke avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./m2 -119 -
Figure 7.2 : Évolution des propriétés modales de la structure en fonction du temps sur la passerelle de
Sherbrooke avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./m2 -119 -
Figure 7.6 : Enveloppe des valeurs MAX et RMS du chargement et de la réponse en déplacement,
vitesse et accélération en chaque point de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./m2 -121 -
Figure 7.7 : Charges totales en fonction du temps en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
obtenues lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons
de 1pers./m2 -122 -
Figure 7.8 : Spectres normalisés du chargement en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
obtenus lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons
de 1pers./m2 -122 -
LISTE DES FIGURES
Figure 7.9 : Réponses en déplacement en fonction du temps en chacun des points de la passerelle de
Sherbrooke obtenues lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une
foule de piétons de1pers./m2 -123 -
Figure 7.10 : Spectres normalisés de réponse en déplacement en chacun des points de la passerelle de
Sherbrooke obtenus lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule
de piétons de 1pers./m2 -123 -
Figure 7.11: Réponses en vitesse en fonction du temps en chacun des points de la passerelle de
Sherbrooke obtenues lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une
foule de piétons de 1pers./m2 -124 -
Figure 7.12 : Spectres normalisés de réponse en vitesse en chacun des points de la passerelle de
Sherbrooke obtenus lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule
de piétons de 1pers./m2 -124 -
Figure 7.13 : Réponses en accélération en fonction du temps en chacun des points de la passerelle de
Sherbrooke obtenues lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une
foule de piétons de 1pers./m2 -125 -
Figure 7.14 : Spectres normalisés de réponse en accélération en chacun des points de la passerelle de
Sherbrooke obtenus lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule
de piétons de 1pers./m2 -125 -
Figure 7.15 : Valeurs moyennes (RMS) et maximales (MAX) des niveaux d'accélération verticaux
mesurées lors des essais sous chargement piétonnier et obtenues à l'aide des quatre modèles de
chargement piétonnier dans le programme PASREL en fonction de la densité de piétons pour la
passerelle de Sherbrooke j -127 -
Figure 7.16 : Valeurs moyennes (RMS) et maximales (MAX) des niveaux d'accélération transversaux
mesurées lors des essais sous chargement piétonnier et obtenues avec le modèle de Bachmann et
al. dans le programme PASREL en fonction de la densité de piétons pour la passerelle de
Sherbrooke -127 -
Figure 7.17 : Valeurs moyennes (RMS) et maximales (MAX) des niveaux d'accélération verticaux
mesurées lors des essais sous chargement piétonnier et obtenues à l'aide des quatre modèles de
chargement piétonnier dans le programme PASREL en fonction de la densité de piétons pour la
travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke -128 -
Figure 7.18 : Valeurs moyennes (RMS) et maximales (MAX) des niveaux d'accélération transversaux
obtenues avec le modèle de Bachmann et al. dans le programme PASREL en fonction de la densité
de piétons pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke -128 -
Figure 7.19 : Valeurs moyennes (RMS) et maximales (MAX) des niveaux d'accélération verticaux
mesurées lors des essais sous chargement piétonnier et obtenues à l'aide des quatre modèles de
chargement piétonnier dans le programme PASREL en fonction de la densité de piétons pour le
pont du Cosmos -129 -
Figure 7.20 : Corrélation entre le nombre de piétons et les niveaux d'accélération verticaux moyens
(RMS) et maximums (MAX) obtenus avec le programme PASREL pour la passerelle de Sherbrooke -132 -
Figure 7.21 : Corrélation entre le nombre de piétons et les niveaux d'accélération latéraux moyens
(RMS) et maximums (MAX) obtenus avec le programme PASREL pour la passerelle de Sherbrooke -132 -
xv
LISTE DES FIGURES
Figure 7.22 : Corrélation entre le nombre de piétons et les niveaux d'accélération verticaux moyens
(RMS) et maximums (MAX) obtenus avec le programme PASREL pour la travée d'approche de la
passerelle de Sherbrooke -133 -
Figure 7.23 : Corrélation entre le nombre de piétons et les niveaux d'accélération latéraux moyens
(RMS) et maximums (MAX) obtenus avec le programme PASREL pour la travée d'approche de la
passerelle de Sherbrooke -133 -
Figure 7.24 : Corrélation entre le nombre de piétons et les niveaux d'accélération verticaux moyens
(RMS) et maximums (MAX) obtenus avec le programme PASREL pour le pont du Cosmos -134 -
Figure A.1 : Oscillation latérale du centre de gravité d'un piéton lors de la marche (Nakamura et Fujino,
2002] -142-
Figure A.2 : Forces produites par le pas d'un piéton dans la direction (a) verticale, (b) latérale et (c)
longitudinale [Andriacchi et al., 1977] -143 -
Figure A.3 : Forces périodiques produites par les pas d'un piéton dans la direction verticale, latérale et
longitudinale [Zivanovic et al., 2005] -144 -
Figure A.4 : Distribution normale de la fréquence de pas pour une marche normale [Matsumoto et al.,
1972] 145 -
Figure A.5 : Composantes harmoniques de la charge produite par la marche d'un piéton dans la
direction (a) verticale, (b) latérale et (c) longitudinale (Bachmann et Ammann, 1987] -146 -
Figure A.6 : Facteurs de charge dynamique (ou "DLF" pour "dynamic load factor") des quatre premières
harmoniques de la charge produite par la marche d'un piéton [Kerr, 1998] -148 -
Figure A.7 : Synthèse des facteurs de charge dynamique (ou "DLF" pour "dynamic load factor") des
quatre premières harmoniques de la charge produite par la marche d'un piéton selon différents
auteurs [Young, 2001] -148 -
Figure A.8 : Densité spectrale de puissance (ou "ASD" pour "auto-spectral density") de la charge
piétonne {Eriksson, 1994] -150 -
Figure A.9 : Force verticale typique produite par le pas d'un coureur et par le pas d'un marcheur
[Gabraith et Barton 1970] -151-
Figure A.10 : Force verticale typique produite par le pas pour différente vitesse de marche et de course
[Wheeler, 1982] -152 -
Figure A.11 : Influence de la fréquence de pas sur la longueur de pas, sur la vitesse de déplacement, sur
l'amplitude de la force de pas et sur le temps de contact avec le sol [Wheeler, 1982] -152 -
Figure A.12 : Influence de la fréquence de pas sur les facteurs de charge dynamique (ou "correction
coefficient") et sur la vitesse de déplacement (Yoneda, 2002] -153 -
Figure A.13 : Facteurs de charge dynamique (ou "DLF" pour "dynamic load factor") des quatre
premières harmoniques pour la charge périodique produite par (a) la marche, (b) la course et (c)
les sauts [Rainer et al., 1988] -153 -
xvi
USTE DES FIGURES
Figure A.14 : Corrélation entre (a) la fréquence de pas et la vitesse de marche des piétons ainsi que (b)
l'écart-type de la fréquence de pas et la vitesse de marche des piétons [Butz et al., 2008] -154 -
Figure A.15 : Facteurs de charge dynamique (ou "DLF" pour "dynamic load factor") du premier
harmonique de la charge piétonne en fonction dti nombre de piétons et de la fréquence de
marche [Ebrahimpour et al., 1996a) -155 -
Figure A.16 : Coefficient réducteur ^ pour une charge de groupe de joggeurs [Butz et al., 2008] -156 -
Figure A.17 : Relation entre la capacité de la passerelle, la densité des piétons et leur vitesse de marche
[Schlaich, 2002] -157-
Figure A.18 : Corrélation entre la vitesse de déplacement et la densité des piétons [Butz et al., 2008] -157 -
Figure A.19 : Comparaison entre le modèle de charge de Dallard et le modèle de charge de Nakamura
[Hauksson, 2005] -162 -
Figure A.20 : Étude paramétrique du modèle de charge proposé par Nakamura : Effet de la masse de la
passerelle, de l'amortissement de la passerelle, de la densité des piétons et du pourcentage de
synchronisation sur la réponse de la passerelle [Hauksson, 2005] -162 -
Figure A.21 : (a) Piéton traversant la passerelle expérimentale, (b) supports avec ressorts horizontaux
pour vibration latérale, (c) cellules de charge et (d) supports avec ressorts verticaux pour vibration
verticale [Butz et al., 2008] -163 -
Figure A.22 : Charges induites par les piétons dans la direction verticale et latérale selon le modèle de
charge "step by step" [Butz et al., 2008] : -164 -
Figure A.23 : Paramètres de la force verticale produite par le pas d'un piéton [Butz et al., 2008] -164 -
Figure A.24 : Force verticale produite par le pas d'un piéton pour différentes fréquences de pas selon le
modèle de charge "step by step" [Butz et al., 2008] -164 -
Figure A.25 : Facteur de charge dynamique [a ou DLF) de la composante latérale de la force produite
par un piéton et facteur de charge dynamique rectangulaire équivalent [Butz et al., 2008] -165 -
Figure A.27 : Coefficients réducteur ^pour une charge de foule de piétons [HIVOSS, 2008a] -166 -
Figure A.28 : Degré de synchronisation D s en fonction du nombre de piétons N p [Stoyanoff et al., 2007]....-169 -
Figure A.29 : (a) Probabilité de synchronisation D^av) en fonction de l'accélération de la structure (b)
Facteur de coordination N' pour des groupes de 10 piétons ou moins [Grundmann et al., 1993] -174 -
Figure A.31 : (a) Amplitude de la force latérale modale par personne (b) Force latérale par personne en
fonction de la vitesse latérale du tablier de la passerelle [Dallard et al., 2001a] -177 -
xvii
LISTE DES FIGURES
Figure A.32 : (a) Facteur de charge dynamique (DIF) du premier harmonique et (b) probabilité
d'occurrence du phénomène de synchronisation avec la structure pour un seul piéton circulant
sur une plate-forme en fonction de l'amplitude des déplacements latéraux de la plate-forme et de
la fréquence [Dallard et al., 2001a; Zivanovic et al., 2005] -178 -
Figure A.33 : Taux d'amortissement structural en fonction du niveau d'accélération (Essai en vibration
verticale forcée à 2,34 Hz de l'l-235 Pedestrian Bridge, Des Moines, lowa)[Byers et al., 2004 ;
Stoyanoff et al., 2007} -181 -
Figure A.35 : Impulsion de pas suggérée dans le code canadien CSA-S6-06 (CSA, 2006] -184 -
Figure A.36 : Facteur de configuration K suggéré dans le code canadien CSA-S6-06 [CSA, 2006] -185 -
Figure A.37 : Facteur d'amplification dynamique y/ suggéré dans le code canadien CSA-S6-06 [CSA,
2006] : -185-
Figure A.38 : Coefficient réducteur (/pour le calcul de l'accélération (a) verticale et (b) latérale [CEN,
1995:2004] -186-
Figure A.39 : Niveau d'accélération verticale admissible selon (a) différentes normes internationales et
(b) différentes études de confort [Butz et al., 2008] -188 -
Figure A.40 : Niveau d'accélération latérale admissible selon (a) différentes normes internationales et
(b) différentes études de confort [Butz et al., 2008] -190 -
Figure E.l : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté
gauche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1 à 8 piétons en marche
normale -240-
Figure E.2 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté
gauche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche
normale - 241 -
Figure E.3 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté
gauche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et
forcée et en sautillement - 242 -
Figure E.4 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit
de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8 piétons en marche normale - 243 -
Figure E.5 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit
de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche normale - 244 -
Figure E.6 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit
de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée
et en sautillement ; - 245 -
Figure E.10 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du
côté gauche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8 piétons en marche
normale -249-
Figure E.ll : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du
côté gauche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en
marche normale - 250 -
Figure E.12 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans ia direction verticale du
côté gauche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche
rapide et forcée et en sautillement - 251 -
Figure E.13 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du
côté droit de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1 à 8 piétons en marche
normale -252-
Figure E.14 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du
côté droit de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche
normale - 253 -
Figure E.15 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du
côté droit de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide
et forcée et en sautillement - 254 -
Figure E.16 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction transversale
de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8 piétons en marche normale - 255 -
Figure E.17 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction transversale
de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche normale -256 -
Figure E.18 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction transversale
de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée
et en sautillement - 257 -
Figure E.19 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticaledu côté
gauche de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8
piétons en marche normale - 258 -
Figure E.20 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté
gauche de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à
20 piétons en marche normale - 259 -
Figure E.21 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté
gauche de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de
piétons en marche rapide et forcéé et en sautillement - 260 -
xix
LISTE DES FIGURES
Figure E.22 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit
de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8 piétons
en marche normale - 261-
Figure E.23 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit
de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20
piétons en marche normale - 262 -
Figure E.24 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit
de la travée d'approche de la passerelle dè Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en
marche rapide et forcée et en sautillement - 263 -
Figure F.l : Facteurs de charge dynamique normalisés des cinq sous-harmoniques (colonne de gauche)
et des cinq harmoniques (colonne de droite) -273 -
Figure F.2 : Évolution du nombre de piétons et de la densité des piétons sur la passerelle en fonction du
temps au cours de la simulation numérique - 287 -
Figure F.3 : Évolution des propriétés modales de la structure avec piétons en fonction du temps, soit les
masses modales, les amortissements modaux, les fréquences propres et les charges modales - 288 -
Figure F.4 : Évolution des propriétés modales de la structure avec piétons en fonction du temps, soit la
masse modale, l'amortissement modal, la fréquence propre et la charge modale de chacun des
modes de la structure - 288 -
Figure F.6 : Enveloppe des valeurs maximales (MAX) et efficaces (RMS) du chargement et de la réponse
en déplacement, en vitesse et en accélération en chacun des points de la structure - 289 -
Figure F.7 : Évolution des masses modales de la structure avec piétons en fonction du temps - 290 -
Figure F.8 : Évolution des amortissements modaux de la structure avec piétons en fonction du temps - 290-
Figure F.9 : Évolution des fréquences propres de la structure avec piétons en fonction du temps - 291 -
Figure F.ll : Charges totales en fonction du temps en chacun des points de la structure -292 -
Figure F.12 : Spectres normalisés du chargement en chacun des points de la structure - 292 -
Figure F.13 : Réponses en déplacement en fonction du temps en chacun des points de la structure - 293 -
Figure F.14 : Spectres normalisés de réponse en déplacement en chacun des points de la structure - 293 -
Figure F.15 : Réponses en vitesse en fonction du temps en chacun des points de la structure - 294 -
Figure F.16 : Spectres normalisés de réponse en vitesse en chacun des points de la structure - 294 -
Figure F.17 : Réponses en accélération en fonction du temps en chacun des points de la structure - 295 -
xx
LISTE DES FIGURES
Figure F.18 : Spectres normalisés de réponse en accélération en chacun des points de la structure - 295 -
Figure H.l : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Blanchard pour une série de piétons seuls - 322 -
Figure H.2 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 0,25 pers./m2 - 323 -
Figure H.3 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2 -323 -
Figure H.4 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2 -324 -
Figure H.5 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2 - 324 -
Figure H.6 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Bachmann pour une série de piétons seuls - 325 -
Figure H.7 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,25 pers./m2 - 326 -
Figure H.8 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2 - 326 -
Figure H.9 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2 -327 -
Figure H.10 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2 - 327 -
Figure H.11 : Historiques d'accélération latérale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Bachmann pour une série de piétons seuls -328 -
Figure H.13 : Historiques d'accélération latérale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2 - 329 -
Figure H.14 : Historiques d'accélération latérale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2 -330 -
Figure H.15 : Historiques d'accélération latérale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2 - 330 -
Figure H.16 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Butz pour une série de piétons seuls - 331-
Figure H.17 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Butz pour une foule de piétons de 0,25 pers./m2 -332 -
LISTE DES FIGURES
Figure H.18 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Butz pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2 - 332 -
Figure H.19 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Butz pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2 -333 -
Figure H.20 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Butz pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2 - 333 -
Figure H.21 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Zivanovic pour une série de piétons seuls - 334 -
Figure H.22 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,25 pers./m2 -335 -
Figure H.23 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2 - 335 -
Figure H.24 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Zivanovic pour une foulç de piétons de 0,75 pers./m2 -336 -
Figure H.25 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
avec le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2 - 336 -
Figure H.51 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Blanchard pour une série de piétons seuls - 352 -
Figure H.52 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 0,25 pers./m2 -353 -
Figure H.53 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2 - 353 -
xxiii
LISTE DES FIGURES
Figure H.54 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2 -354 -
Figure H.55 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2 - 354 -
Figure H.56 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Bachmann pour une série de piétons seuls -355 -
Figure H.57 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,25 pers./m2 - 356 -
Figure H.58 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2 - 356 -
Figure H.59 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2 - 357 -
Figure H.60 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2 - 357 -
Figure H.61 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Butz pour une série de piétons seuls - 358 -
Figure H.62 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Butz pour une foule de piétons de 0,25 pers./m2 -359 -
Figure H.63 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Butz pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2 - 359 -
Figure H.64 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Butz pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2 - 360 -
Figure H.65 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Butz pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2 - 360 -
Figure H.66 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Zivanovic pour une série de piétons seuls -361 -
Figure H.67 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,25 pers./m2 - 362 -
Figure H.68 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2 - 362 -
Figure H.69 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2 - 363 -
Figure H.70 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du
Cosmos avec le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2 - 363 -
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 2.1: Taux d'amortissement £ recommandé pour les conditions de services des passerelles
piétonnières [Bachmann et al., 1995b ; SETRA, 2006 ; HIVOSS, 2008a ; CSA, 2006 ; CEN, 1991:2003
;C E N , 1 9 9 5 : 2 0 0 4 ] -9-
Tableau 2.2 : Facteurs de charge dynamique pour la marche d'un piéton selon différents auteurs
[Pimentele et al., 2001; Hauksson, 2005 ; Zivanovic et al., 2005 ; Zivanovic et al., 2007] -12 -
Tableau 2.3 : Niveau d'accélération verticale admissible selon différentes normes internationales [Butz
et al., 2008] -21-
Tableau 2.4 : Niveau d'accélération latérale admissible selon différentes normes internationales [Butz
et al., 2008] -21-
Tableau 4.1: Comparaison des fréqu'entes propres et des taux d'amortissement obtenus lors du
présent projet de recherche ainsi que par d'autres chercheurs sur la passerelle de Sherbrooke à
l'aide d'essais sous vibrations ambiantes - 42 -
Tableau 4.2 : Fréquences propres et taux d'amortissement associés aux différents modes des trois
structures à l'étude obtenus lors des essais sous vibrations ambiantes - 51-
Tableau 5.1: Données expérimentales des essais sous chargement de groupes de piétons sur la
passerelle de Sherbrooke - 60 -
Tableau 5.2 : Valeur de l'exposant à appliqué au nombre de piétons (Np) dans l'équation de corrélation
entre le niveau de vibration de la passerelle de Sherbrooke et le nombre de piétons circulant
dessus -74-
Tableau 5.3 : Valeurs maximales (MAX) et moyennes (RMS) des niveaux d'accélération mesurés lors des
essais sous chargement piétonnier en chacun des points de lecture des deux travées de la
passerelle de Sherbrooke dans la direction verticale (a„) et transversale [ah) pour différents types
d e chargement -78-
Tableau 5.4 : Valeur de la pente de l'équation de corrélation entre le niveau de vibration (RMS et MAX)
et la densité des piétons pour chacun des points du pont du Cosmos dans la direction verticale et
transversale lors des essais de foule - 90 -
Tableau 5.5 : Valeurs maximales (MAX) et moyennes (RMS) des niveaux d'accélération mesurés lors des
essais sous chargement de foule de piétons en chacun des points de lecture du pont du Cosmos
dans la direction verticale (av) et transversale (ah) pour différentes plages de densité de piétons - 94 -
xxv
USTE DES TABLEAUX
Tableau 5.6 : Comparaison des fréquences propres associées aux différents modes obtenus lors des
essais sous vibrations ambiantes et lors des essais sous chargement piétonnier pour différentes
densités de piétons (0,1 pers./m2 pour les deux travées de la passerelle de Sherbrooke et 0,5
pers./m2 et 1,0 pers./m2 pour le pont du Cosmos) - 96 -
Tableau 5.7 : Comparaison des taux d'amortissement associés aux différents modes obtenus lors des
essais sous vibrations ambiantes et lors des essais sous chargement piétonnier pour différentes
densités de piétons (0,1 pers./m2 pour les deux travées de la passerelle de Sherbrooke et 0,5
pers./m2 et 1,0 pers./m1pour le pont du Cosmos) - 96 -
Tableau 6.1 : Valeurs maximales des niveaux d'accélération (MAX) mesurés lors des différents essais
sous chargement piétonnier, valeurs des niveaux d'accélération maximums calculés selon
différentes normes et valeurs des critères de confort selon différentes normes pour chacune des
trois structures dans la direction verticale (o„) et transversale (o/,) -105 -
Tableau 7.1: Définition des paramètres des quatre modèles de chargement piétonnier utilisés dans le
programme PASREL, soit le modèle de charge harmonique de (Blanchard et al., 1977], les modèles
de charge périodique (multi-harmonique) de [Bachmann et al., 1995] et de [Butz et al., 2008] ainsi
qu'un modèle probabiliste de charge périodique [Zivanovic et al., 2007] -116 -
Tableau 7.2 : Valeurs maximales (MAX) et moyennes (RMS) des niveaux d'accélération mesurées lors
des différents essais sous chargement piétonnier et obtenues à l'aide des quatre modèles de
chargement piétonnier du programme PASREL pour chacune des trois structures dans la direction
verticale (av) et transversale [ah) -126 -
Tableau 7.3 : Valeur de l'exposant à appliqué au nombre de piétons (A/p) dans l'équation de corrélation
entre le niveau de vibration des structures et le nombre de piétons obtenue à partir des
simulations numériques -134 -
Tableau A.l : Taux d'amortissement £ recommandé pour les conditions de services des passerelles
piétonnières [Bachmann et al., 1995b ; SETRA, 2006 ; HIVOSS, 2008a ; CSA, 2006 ; CEN, 1991:2003
; CEN, 1995:2004] ; ...... -141-
Tableau A.2 : Facteurs de charge dynamique pour la marche d'un piéton selon différents auteurs
[Pimentele et al., 2001; Hauksson, 2005 ; Zivanovic et al., 2005 ; Zivanovic et al., 2007] -149 -
Tableau A.3 : Facteurs de charge dynamique pour la course d'un piéton selon différents auteurs
[Zivanovic et al., 2005] -153 -
Tableau A.4 : Définition des classes de trafic de piétons pour les passerelles piétonnières [Butz et al.,
2008 ; HIVOSS, 2008a] -158 -
Tableau A.5 : Coefficient ^ en fonction du coefficient de variation de la fréquence de pas des piétons
H et du taux d'amortissement de la structure $ [Butz et al., 2008] -160 -
Tableau A.7 : Propriétés des "piétons numériques " du modèle de charge "step by step" pour la
composante latérale des forces produites par les pas des piétons [Butz et al., 2008] -166 -
Tableau A.8 : Constante pour les accélérations verticales du modèle de charge spectrale [HIVOSS,
2008a] -168 -
xxvi
LISTE DES TABLEAUX
Tableau A.9 : Constante pour les accélérations latérales du modèle de charge spectrale [HIVOSS,
2008a] -168-
Tableau A.10 : Constante pour la masse modale verticale dans le modèle de charge spectrale [HIVOSS,
2008a] -168-
Tableau A.ll : Constante pour la masse modale latérale dans le modèle de charge spectrale [HIVOSS,
2008a] -168-
Tableau A.12 :Taux d'amortissement pour les fortes vibrations [HIVOSS, 2008a] -170-
Tableau A.13 : Facteurs de charge dynamique pour les charges de vandalisme selon différents auteurs
[Zivanovic et al., 2005] -171 -
Tableau A.14 : Niveau d'accélération verticale admissible selon différentes normes internationales
[Butz et al., 2008] -189-
Tableau A.15 : Niveau d'accélération verticale admissible selon différentes études de confort [Butz et
al., 2008] -189-
Tableau A.16 : Niveau d'accélération latérale admissible selon différentes normes internationales [Butz
et al., 2008] -191-
Tableau A.17 : Niveau d'accélération latérale admissible selon différentes études de confort [Butz et al.,
2008] -191-
Tableau A.18 : Définition des classes de confort pour les passerelles piétonnières [Butz et al., 2008 ;
HIVOSS, 2008a] -191-
xxvii
LISTE DES SYMBOLES
' a„ i Amplitude maximale de l'accélération verticale de la structure produite par un seul piéton
Ds Degré de synchronisation entre les piétons (ou probabilité de synchronisation entre les piétons)
Asm» Degré de synchronisation minimum entre les piétons (avec une importante foule de piétons)
Dsmax Degré de synchronisation maximum entre les piétons (avec de petits groupes de piétons)
fp„ Fréquence de pas moyenne des piétons dans un groupe ou une foule
xxviii
LISTE DES SYMBOLES
K,95% Facteur de pic (fractile 95* %) servant à transformer l'écart type cr0 en valeur caractéristique
keq Coefficient d'équivalence entre Np piétons aléatoires et A" piétons équivalents parfaitement synchronisés
K Facteur de configuration de la passerelle / Facteur de réduction pour une charge non stationnaire
lp Longueur de pas
N' Facteur de coordination : nombre de piétons synchronisés équivalent *NP piétons aléatoires (N'= Ds x Np)
xxix
USTE DES SYMBOLES
t Temps
Vp<m Vitesse de déplacement moyenne des piétons dans un groupe ou une foule
xxx
LISTE DES SYMBOLES
M Intervalle de temps
<Pp Angle de phase dans l'expression du chargement d'un piéton lors de son entrée sur la passerelle
y/h Coefficient réducteur pour la composante latérale tenant compte de la probabilité d'une fréquence
d'excitation égale à celle du mode latéral considéré
p. Coefficient réducteur pour la composante verticale tenant compte de la probabilité d'une fréquence de
pas égale à celle du mode vertical considéré
xxxi
CHAPITRE 1 INTRODUCTION
CHAPITRE 1
INTRODUCTION
Les passerelles piétonnières sont fortement en demande dans nos villes afin d'améliorer la sécurité et le confort
des piétons et des cyclistes. En effet, depuis le milieu des années 90 avec la revalorisation des déplacements
urbains par la marche et le vélo, la plupart des grandes villes ont vu une multiplication du nombre de leurs
passerelles piétonnières.
Par ailleurs, nous assistons présentement à un important développement artistique des passerelles piétonnes
qui relèvent dorénavant plus de l'œuvre d'art que de leur fonction première. En effet, ces structures sont
soumises à des charges beaucoup plus faibles que les ponts routiers et les ponts-rails et sont donc devenues des
champs convoités par les architectes et les artistes pour exprimer leurs idées. La tendance va donc vers des
structures de plus grande portée, plus minces, plus ambitieuses, plus flexibles et dotées de fréquences propres
qui sont facilement mises en résonance par la marche normale des piétons. En outre, l'utilisation de matériaux
plus perfectionnés et plus résistants, de méthodes de construction plus légères, de capacités d'amortissement
plus faibles ainsi que de calculs de résistance plus précis permet dorénavant de concevoir et de construire des
passerelles plus élancées, plus légères et dotées de sections transversales plus petites.
Ainsi, les passerelles piétonnières deviennent plus sensibles aux charges dynamiques et posent dorénavant des
problèmes de vibrations induites par la marche des piétons, et plus particulièrement par la marche de groupes
et de foules de piétons. Il est à noter que ces problèmes de vibrations sont présents pour tous types de
structures de passerelle, soit les passerelles haubanées, suspendues ou sur poutres, ainsi que pour tous types
Les premiers ouvrages ayant manifesté ces problèmes de façon remarquable sont la passerelle du Millénium à
Londres et la passerelle de Solferino à Paris qui ont été inaugurées à la fin des années 90. Lors de leur
inauguration, la vibration latérale excessive inattendue induite par la marche des piétons a conduit à la
-1-
CHAPITRE 1 INTRODUCTION
fermeture de ces deux passerelles, afin d'apporter des correctifs sous forme de dispositifs de contrôle passif des
La passerelle du Millénium de Londres (figure 1.1) est le cas de vibration excessive induite par les piétons qui a
retenu le plus l'attention au cours des dernières années. Il s'agit d'une passerelle suspendue d'une longueur de
325 m divisée en trois portées, soit la portée nord de 81 m, la portée centrale de 144 m et la portée sud de
100 m. Le jour de son inauguration, le 10 juin 2000, entre 80 000 et 100 000 piétons ont traversé cette
passerelle avec une densité maximum estimée entre 1,3 et 1,5 pers./m2 [Dallard et al., 2001a].
En raison de la synchronisation de la charge latérale des piétons avec les vibrations de la structure,
d'importantes vibrations horizontales ont alors été ressenties et enregistrées sur la portée centrale, à une
fréquence d'environ 0,8 Hz, ainsi que sur la portée sud, à des fréquences d'environ 0,5 Hz (l,r mode latéral) et
d'environ 0,9 Hz (2* mode latéral) [Hauksson, 2005]. Des niveaux d'accélération latérale de 0,20 à 0,25 g ont été
enregistrés sur la portée centrale, ce qui correspond à un déplacement latéral d'une amplitude de 70 mm
[Zivanovic et al., 2005]. Ainsi, le 12 juin 2000, soit deux jours après son ouverture, la passerelle a dû être fermée
afin d'enquêter sur les causes des vibrations et afin de trouver des solutions [Dallard et al., 2001b].
Une combinaison des facteurs suivants a été identifiée comme étant à l'origine de la vibration latérale excessive
de la structure : des fréquences propres latérales coïncidant avec les fréquences latérales d'excitation de la
marche des piétons, de faibles masses modales, une faible rigidité latérale, un faible amortissement et une
St.
V-
X
-2-
CHAPITRE 1 INTRODUCTION
La passerelle de Solferino à Paris (figure 1.2) est un autre cas de passerelle qui a dû être fermée immédiatement
après son ouverture en raison de mouvements latéraux excessifs et inattendus induits par la marche des
piétons. Il s'agit d'une passerelle en arche, construite en acier et constituée d'une seule potée de 106 m. Le jour
de son inauguration, le 15 décembre 1999, d'importantes vibrations latérales ont été ressenties et enregistrées
à une fréquence d'environ 0,81Hz, ce qui a nécessité la fermeture de la passerelle et la mise en oeuvre de
1.2 Problématique
Lors de la conception d'une passerelle piétonnière, la problématique réside davantage dans le contrôle des
états limites de service (vibration) et non dans le contrôle des états limites ultimes (résistance) de la structure.
En effet, même si l'on peut craindre des effets de fatigue de la structure à long terme, c'est généralement le
confort des usagers (un état limite de service) qui dicte la prise en compte immédiate des phénomènes de
vibration (Bachmann et al., 1987 ; Pimentel et al., 1999]. Les êtres humains sont très sensibles à des niveaux de
vibration d'amplitude aussi faible que 0,001 mm [Pretlove et Rainer, 1995]. De plus, sous de fortes vibrations,
l'utilisation des passerelles par les piétons et les cyclistes est compromise. Selon les différents codes qui
régissent la conception des passerelles piétonnières, tel que le Code canadien sur le calcul des ponts : CSA-S6-06
[CSA, 2006], on doit utiliser une méthode de calcul approuvée pour assurer que les vibrations susceptibles de
survenir en condition normale d'utilisation ne constituent pas une source d'inconfort ou de préoccupation pour
Or, les passerelles piétonnières sont présentement confrontées à des problèmes de vibrations, particulièrement
latéralement, lorsqu'elles sont soumises à des charges de groupes ou de foules de piétons. En effet, tel que
-3-
CHAPITRE 1 INTRODUCTION
mentionné précédemment, le développement artistique poussé des passerelles au cours des dernières années
a fait en sorte qu'elles sont maintenant plus élancées, plus légères et plus flexibles. Ceci a pour conséquence de
réduire la rigidité, la masse et l'amortissement de ces structures et de leur procurer des fréquences propres
plus faibles et plus sensibles aux charges dynamiques produites par la marche des piétons. Ainsi, plusieurs
passerelles ont des fréquences propres qui coïncident avec les fréquences dominantes de la marche des piétons
et elles peuvent donc potentiellement poser des problèmes de vibrations excessives sous des charges de
piétons, et tout particulièrement, des problèmes de vibrations latérales sous des charges de foules de piétons.
Or, les codes de conception qui régissent la vérification des états limites de service de vibration des passerelles
piétonnières comportent d'importantes lacunes. En effet, très peu d'entre elles considèrent des charges de
groupes et de foules de piétons, c'est-à-dire que le chargement d'un seul piéton est pris en considération pour
calculer le niveau de vibration de la passerelle. De plus, un modèle simplifié (une seule harmonique) et
invariable (sans variabilité intra-sujet et inter-sujet) de la charge piétonne est utilisé et seul le premier mode de
Par ailleurs, aucun code ne contient des clauses qui expliquent et prédisent les effets du mouvement latéral des
passerelles [Blekherman, 2007]. De plus, les modèles de charges proposés dans les normes ne sont pas
adéquats pour détecter la vulnérabilité des passerelles aux vibrations horizontales induites par les piétons
[Hauksson, 2005].
La problématique est donc une mauvaise compréhension et un mauvais contrôle des vibrations des passerelles
piétonnières soumises à des charges de groupes et de foules de piétons, ce qui compromet grandement le
De nombreuses recherches ont permis de mieux comprendre la mise en vibration de ces structures ainsi que
leur comportement dynamique (voir section 2.1 et annexe A.l), mais aucune méthode claire et acceptée de
tous n'est encore disponible. C'est que le chargement n'est pas encore bien défini et que l'influence du nombre
de piétons, dans des groupes ou des foules de piétons, sur la réponse dynamique de la structure est encore mal
De plus, l'interaction entre les piétons et la structure est également encore mal définie (voir section 2.3 et
annexe A.3). En effet, les piétons ont tendance à se synchroniser au mouvement de la structure, ce qui résulte
d'une passerelle sur ces propriétés dynamiques (tel que l'amortissement) et sur les propriétés de la charge
piétonne est encore mal connue. En somme, les concepteurs de passerelles piétonnières sont confrontés à de
nouveaux défis qui ne sont actuellement pas adéquatement considérés dans les codes de conception (voir
-4-
CHAPITRE 1 INTRODUCTION
Tel que mentionné précédemment, la problématique étant un mauvais contrôle des vibrations des passerelles
piétonnières soumises à des charges de groupes et de foules de piétons, le présent projet de recherche portera
sur l'étude de la vibration des passerelles piétonnières induites par des chargements de groupes et de foules de
piétons.
l'effet des charges de groupes et de foules de piétons sur la réponse dynamique des passerelles et d'y
déterminer l'influence du nombre de piétons. Il sera ensuite pertinent de vérifier si les réponses mesurées,
calculées et simulées se situent à l'intérieur des limites de conforts jugées acceptables par les usagers, et ce,
afin d'enrichir la base de données expérimentale sur le sujet des vibrations des passerelles piétonnières sous
chargement piétonnier. Pour ce faire, des essais de mesures de vibrations, des calculs de valeurs de conception
et des simulations numériques seront effectués sur trois structures distinctes, soit :
la passerelle de Sherbrooke;
L'objet de ce projet de recherche est de mieux définir et de caractériser le chargement des groupes et des
•i
foules de piétons sur les passerelles piétonnières afin de permettre une meilleure compréhension et un
meilleur contrôle des vibrations de ces structures dès leur conception, et ainsi assurer le confort et la sécurité
des usagers. Pour ce faire, le projet de recherche sera orienté autour des quatre objectifs spécifiques suivants :
mesurer les vibrations induites par des chargements de groupes et de foules de piétons sur les trois
structures à l'étude;
calculer selon différentes normes les critères de confort et les niveaux de vibration prédits pour des
simuler numériquement les vibrations induites par des modèles de chargement de groupes et de
Ce projet aura pour résultat de fournir une meilleure définition du chargement piétonnier pour la conception
des passerelles piétonnières. Cela permettra de tenir compte du nombre de piétons, de la synchronisation des
piétons avec la structure ainsi que de la variation de l'amortissement selon le niveau de chargement. Ainsi, un
meilleur contrôle des vibrations des passerelles sera possible dès les phases de conception de la structure et
Ultimement, étant donné que les concepteurs auront une meilleure compréhension de la charge piétonne ainsi
qu'un meilleur contrôle des vibrations des passerelles piétonnières, les coûts de construction des passerelles
pourront être amoindris. De plus, les différentes interventions de correction et de réhabilitation qui sont
présentement nécessaires pour pallier aux problèmes de vibrations latérales des passerelles, ainsi que les
différents dispositifs d'atténuation des vibrations latérales qui sont actuellement intégrés à ces structures ne
seront plus nécessaires. Il sera possible d'assurer la stabilité dynamique de l'ouvrage sans avoir à la réhabiliter.
Finalement, un meilleur contrôle des vibrations des passerelles piétonnières favorisera le développement des
passerelles piétonnières et permettra aux architectes et artistes une plus grande liberté (moins de restriction
sur la rigidité) pour l'édification de ces sculptures urbaines sans compromettre le confort des usagers.
Le présent document est divisé en six chapitres principaux. Le chapitre 2 présente une revue de la littérature
portant sur la vibration des passerelles piétonnières et sur le chargement piétonnier. Au chapitre 3, une brève
présentation et description des trois structures à l'étude et de leurs propriétés géométriques et physiques est
effectuée. Le chapitre 4 présente l'évaluation des propriétés dynamiques des trois structures à l'étude à l'aide
d'essais dynamiques sous vibrations ambiantes. Le chapitre 5 présente les différents essais de mesure des
vibrations induites par des chargements de groupes et de foules de piétons sur les trois structures à l'étude et
les résultats qui en découlent. Le chapitre 6 présente la détermination, selon différentes normes, des critères de
confort et des niveaux de vibration prédits pour des chargements de groupes et de foules de piétons sur les
trois structures à l'étude. Une comparaison des résultats avec les niveaux de vibration mesurés sous
chargement piétonnier au chapitre 5 y est également effectuée. Le chapitre 7 présente les simulations
numériques des vibrations induites par différents modèles de chargement de groupes et de foules de piétons
sur les trois structures à l'étude. Une comparaison des résultats avec les niveaux de vibration mesurés sous
chargement piétonnier au chapitre 5 y est également effectuée. Enfin, le chapitre 8 présente les conclusions
quant aux résultats et aux contributions de ce projet de recherche ainsi que quelques recommandations.
CHAPITRE 2 ÉTAT DE l'ART
CHAPITRE 2
ÉTAT DE L'ART
De nombreux projets de recherche et d'essais ont été réalisés sur la vibration des passerelles piétonnières
induite par le chargement piétonnier. Cependant, la plupart d'entre eux ont porté sur les vibrations verticales et
très peu d'entre eux ont été effectués avec des groupes ou des foules de piétons. Ainsi, ce projet de recherche
porte sur l'étude des vibrations verticales et latérales des passerelles piétonnières induites par des chargements
Puisque la littérature disponible sur ce sujet de recherche est à la fois très vaste et complexe, une recherche
bibliographique détaillée a été effectuée sur le sujet et est présentée à l'Annexe A. Ce chapitre constitue donc
un simple résumé de cette recherche bibliographique, qui est subdivisé en quatre sections. D'abord, le cadre de
référence sera présenté, soit la théorie de la dynamique des structures appliquée aux passerelles piétonnières.
Ensuite, une revue de la littérature portant sur le chargement piétonnier sera présentée, soit la définition et les
modèles de charges dynamiques induites par la marche ou la course d'un piéton, de groupes de piétons ou de
foules de piétons. Ensuite, les différents phénomènes d'interaction entre les piétons et les passerelles seront
présentés, soit la synchronisation latérale des piétons et la variation des propriétés dynamiques de la structure
et de la charge piétonne lors de la vibration d'une passerelle piétonnière. Finalement, les différents critères de
conception et de confort suggérés par les différentes normes de conception pour les passerelles piétonnières
seront présentés.
L'étude du comportement dynamique des passerelles piétonnières repose sur la théorie de la dynamique des
structures. La dynamique des structures décrit le comportement d'une structure soumise à une charge externe
p(t), telle que la marche des piétons, qui est fonction du temps. Cette charge dynamique, ainsi que les
distributions de la masse, de la rigidité et de l'amortissement de la structure, doivent être connues afin de
-7-
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
calculer la réponse dynamique de la structure à l'aide de l'équation du mouvement [Humar, 1990 ; Clough et
où m est la masse, c est la constante d'amortissement et k est la rigidité du système dynamique alors que u(l)
est le déplacement, ù{i) est la vitesse et ii(t) est l'accélération de la structure. Les relations suivantes
permettent de déterminer la fréquence angulaire propre <a, la fréquence propre / ainsi que le taux
C c
Taux d'amortissement : Ç= = —j= (2.3)
2ma> 2-Jkm
La réponse dynamique d'une structure peut être obtenue en résolvant directement l'équation du mouvement
pour un système à un seul degré de liberté. Pour un système à plusieurs degrés de liberté l'équation du
mouvement peut être résolue à l'aide de la méthode des éléments finis ou à l'aide du principe de superposition
modale qui permet de considérer l'équation du mouvement d'un système à plusieurs degrés de liberté comme
une superposition d'équations indépendantes de système élémentaire (un seul degré de liberté). Les propriétés
du système dynamique y sont définies pour chacun des modes i de la structure, soit fa le vecteur des modes de
la structure, f les fréquences propres des modes de la structure, co, les fréquences propres angulaires des
modes de la structure, £ les taux d'amortissement modaux de la structure et m, les masses modales de la
structure. Cependant, lorsqu'un mode domine, comme c'est souvent le cas avec les passerelles piétonnières, la
réponse peut être calculée assez précisément en utilisant une équation découplée à un seul degré de liberté
pour le ou les modes appropriés [Zivanovic et al., 2005]. Les différentes méthodes de résolution de l'équation
du mouvement pour les passerelles piétonnières sont présentées plus en détail en annexe à la section A.l.
Avec l'une ou l'autre des méthodes présentées ci-haut, il est important de bien déterminer les propriétés
dynamiques du système soit la masse, la rigidité et l'amortissement. Plusieurs recherches ont permis de mieux
connaître ces propriétés dynamiques et de proposer des méthodes de calcul et d'estimation, tout
particulièrement pour l'amortissement qui, parmi les trois paramètres, est le plus incertain. Cependant, ce
paramètre devient extrêmement important lorsque la résonance est atteinte en service, comme c'est le cas
pour les passerelles piétonnières [Zivanovic et al., 2005]. Puisqu'il existe plusieurs mécanismes de dissipation de
l'énergie (amortissement) dans une structure et que ces mécanismes sont souvent très difficiles à évaluer, à
quantifier et à modéliser, en pratique, l'amortissement est mesuré via l'amortissement modal en définissant un
taux d'amortissement distinct £ pour chacun des modes. Plusieurs méthodes d'estimation du taux
-8-
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
et al., 2005]. Il existe d'ailleurs une importante littérature portant sur les essais dynamiques des passerelles
piétonnières et sur les mesures d'amortissement qui peuvent en être tirées [Eyre, 1976 ; Hudson, 1977 ; Eyre et
Tilly, 1977 ; Abdel-Ghaffar, 1978 ; Rainer, 1979 ; Rainer et Pernica, 1979 ; Buckland et al., 1979 ; Brownjohn et
al., 1987 ; Severn et al., 1988 ; Gardner-Morse et Huston, 1993 ; Pimentel, 1997 ; Pavic et al, 2002a ; Pavic et
Reynolds, 2002b ; Pavic et al., 2002c]. D'après ces essais, un grand éventail de valeurs d'amortissement des
modes horizontaux, verticaux et de torsion de différentes passerelles piétonnières ont été obtenues. Un résumé
des taux d'amortissement typiques suggérés par différents chercheurs et par différentes normes pour différents
Tableau 2.1: Taux d'amortissement £ recommandé pour les conditions de services des passerelles piétonnières
[Bachmann et al., 1995b ; SETRA, 2006 ;HIVOSS, 2008a ; CSA, 2006 ; CEN, 1991:2003 ; CEN, 1995:2004)
Parmi les différentes sollicitations auxquelles une passerelle peut être exposée, la charge produite par le pas
des piétons est la plus importante source de vibration. Cette charge piétonne peut être assimilée à une charge
périodique et possède des composantes dans les trois directions, soit verticale, latérale et longitudinale
[Bachmann et al., 1987], Parmi ces trois composantes, c'est la composante verticale qui, en raison de sa plus
grande amplitude et de sa problématique plus apparente, a fait l'objet du plus grand nombre d'études dans le
passé et qui régit présentement la conception des passerelles [Dallard et ai., 2001b ; Zivanovic et al., 2005].
Cependant, de plus en plus de passerelles présentent des problèmes de vibration latérale et encore très peu
d'études sur les forces horizontales induites par les piétons ont été réalisées et, de plus, elles ont
-9-
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
De façon générale, les fréquences de la composante verticale ainsi que de la composante longitudinale sont
égales à la fréquence de pas des piétons [fp) tandis que la fréquence de la composante latérale correspond à la
moitié de la fréquence de pas (^/2) [Nakamura et Fujino, 2002]. La fréquence de pas moyenne des piétons lfp)
est environ de deux pas par seconde (2 Hz) [Matsumoto et al., 1972 ; Matsumoto et al., 1978] et se situe entre
1,4 Hz pour une marche lente et 2,4 Hz pour une marche rapide [Bachmann et al., 1995a], ce qui correspond
donc à une plage de fréquence d'excitation de 1,4 - 2,4 Hz dans la direction verticale et de 0,7 -1,2 Hz dans la
direction horizontale [Matsumoto et al., 1972 ; Bachmann et ai., 1995a ; Dallard et al., 2001b ; Pimentel et
al., 2001 ; Bachmann, 2002 ; Zivanovic et al., 2005]. La longueur de pas moyenne des piétons (lp) peut être
estimée à 0,75 m, tandis que la vitesse de déplacement moyenne des piétons (v,) peut être estimée à 1,5 m/s à
l'aide de l'équation :
v,-V, 12.4)
La longueur de pas maximale des piétons peut être estimée à 0,9 m, tandis que la vitesse maximale des piétons
peut être estimée à 2,5 m/s. Finalement, le poids moyen d'un piéton (w,,) peut être estimé à 700 N [Blanchard
et al., 1977; Pimentel et al., 2001; CSA, 2006 ; Butz et al., 2008].
Les forces induites par les pas lors de la marche (section A.2.1) ou de la course (section A.2.2) de piétons ont
" grandement été étudiées en considérant le cas d'un seul piéton. En effet, les paramètres permettant de définir
les charges de pas d'un piéton sont maintenant bien connus et caractérisés, et ce, malgré leur nature aléatoire.
Une définition des forces verticales, latérales et longitudinales produites par le pas d'un piéton est présentée en
annexe a la Figure A.2 et à la Figure A.10 [Harper et al., 1961 ; Harper, 1962 ; Galbraith et Barton, 1970 ;
Andriacchi et al., 1977 ; Blanchard et al., 1977 ; Ohlsson, 1982 ; Wheeler, 1982 ; Kerr, 1998 ; Cross, 1999]. Une
définition des charges périodiques produites verticalement, latéralement et longitudinalement par la marche
(série de pas) d'un piéton est présentée en annexe à la Figure A.3 et reproduite à la Figure 2.1 ci-dessous
[Skorecki, 1966 ; Blanchard et al., 1977 ; Rainer et al., 1988 ; Ebrahimpour et al., 1994 ; Ebrahimpour et al.,
Différentes relations entre la fréquence de pas, la longueur de pas, la vitesse de déplacement et l'amplitude de
la force ont été étudiées [Galbraith et Barton, 1970 ; Wheeler, 1981; Wheeler, 1982 ; Kerr, 1998 ; Young, 2001;
Bertram et al., 2001; Massani et al., 2002 ; Butz et al., 2008] et sont présentées en annexe à la Figure A.6, à la
Figure A.7, à la Figure A.ll, à la Figure A.12, à la Figure A.13 et à la Figure A.14. De façon générale, il a été
déterminé qu'avec une augmentation de la fréquence de pas, l'amplitude de la force, la longueur de pas et la
vitesse de déplacement augmentent alors que le temps de contact avec le sol diminue.
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
g800
! g 480
teftfoM
kraKudmri
-160
time|s|
Figure 2.1: Forces périodiques produites par la marche d'un piéton dans la direction verticale, latérale et longitudinale
[Zivanovic et al., 2005]
Différents modèles ont été développés afin de modéliser la charge produite par les pas d'un seul piéton.
D'abord, pour la marche (section A.2.1.1) ainsi que pour la course (section A.2.2.1) d'un piéton, un modèle de
charge périodique permet d'exprimer, à l'aide des séries de Fourier, la charge piétonne verticale pj,t) et latérale
prfj) comme une série de charges harmoniques. Chaque harmonique y est définie à l'aide d'un facteur de
charge dynamique, la fréquence de l'harmonique fondamentale est égale à la fréquence de pas des piétons fp et
les fréquences des harmoniques supérieures sont des multiples de cette fréquence fondamentale (Rainer et
Pernica, 1986 ; Bachmann et al., 1995a ; Zivanovic et al., 2005 ; Butz et al., 2008] :
h
Composante latérale : Ph(') = wp ^a„hsm{7tnfpt-q>nh) (2.6)
où wp est le poids du piéton (700 N), a„ sont les facteurs de charge dynamique (ou coefficient de Fourier) de la
n' harmonique,^ est la fréquence de pas du piéton (Hz), t est le temps (s), % sont les angles de phase de la rf
harmonique qui représentent le retard ou l'avance de la rf harmonique par rapport à la fonction sinus standard
et h est le nombre total d'harmoniques contribuantes, c'est-à-dire qui caractérisent la force d'excitation dans la
plage de fréquence d'intérêt [Zivanovic et al., 2005]. L'expression de la charge piétonne à l'aide du modèle de
charge périodique repose donc sur la détermination des différents facteurs de charge dynamique a„, ce qui a
été réalisé par plusieurs chercheurs [Blanchard et al., 1977 ; Kajikawa et Kobori, 1977 ; Rainer et Pernica, 1986 ;
Bachmann et Ammann, 1987 ; Rainer et al. 1988 ; Pernica, 1990 ; Bachmann et al., 1995a ; Ebrahimpour et al.,
-11-
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
1996a ; Kerr, 1998 ; Ellis, 2000 ; Young, 2001 ; Yoneda, 2002 ; Butz et al., 2008]. Les valeurs des différents
facteurs de charge dynamique suggérées par ces chercheurs sont présentées en annexe au Tableau A.2 et
reproduit au Tableau 2.2 ci-dessous pour la marche piétonne ainsi qu'au Tableau A.3 pour la course. Il est à
noter que pratiquement tous les essais et mesures de la charge produite par la marche ou la course d'un piéton
ont été réalisés sur des surfaces très rigides. Cependant, il semble exister une interaction entre le corps humain
et les structures de faible fréquence propre, comme les passerelles piétonnières, qui ferait en sorte de diminuer
considérablement les facteurs de charge dynamique [Pimentel, 1997], Cette interaction entre la flexibilité d'une
Tableau 2.2 ; Facteurs de charge dynamique pour la marche d'un piéton selon différents auteurs [Pimentele et al., 2001 ;
Hauksson, 2005 ; Zivanovic et al., 2005 ; Zivanovic et ai., 2007]
Facteurs de charge dynamique
Auteurs Direction Commentaires ai a» a* a>
[Blanchard et al., 1977] Verticale à 1,8 Hz (pour fréquence S 4 Hz 0,257
Cssais sur tapis roulant et facteur de réduction pour
fréquence entre 4 et 5 Hz)
[Bachmann et al., 1987] Verticale à2,0Hz(pi»0; pi » n/2 et p» = n/2) 0,4 0,1 0,1
Travaux antirieurs à 2,4 Hz 0,5
[Bachmann et al., 1987] Verticale à 2,0 Hz (p, = 0 ; <h • n/2 et = n/2) 0,37 0,10 0,12 0,04 0,08
Reportés parSchube Latérale à 2,0 Hz (n » 0; » n/2 et » n/2) 0,039 0,010 0,043 0,012 0,015
LongitU- à 2,0 Hz (sous-harmoniques : 0,204 0,083
dinale <*vj * 0,037 ; asti - 0,026 ; Oyï ' 0,024)
[Bachmann et al., 1995a] Verticale à 2,0 Hz (fn = 0 ; = n/2 et ^ = n/2) 0,4 0,1 0,1
à 2,4 Hz 0,5
Latérale à 2,0Hz(pi«0; ft«n/2etf^ = n/2) 0,1 0,0 0,1
Longitu- à 2,0 Hz 0,2 0,1
dinale (sous-harmonique : ai/j - 0,1)
(Kerr, 1998] Verticale ai est fonction de la fréquence de pas -0,2649/1+l,3206/' 0,07 0,06 0,05 0,03
Valeurs moyennes de 40 sujets (voir Figure A.6) -1,7597/+0,7613 (oj* 0,030) (a, = 0,020) (a, = 0,020) (<r, *0,015)
et 1000 enregistrements Valeur moyenne pour les harmoniques
supérieurs (avec écart-type o)
[Young, 2001] Verticale Valeur moyenne (voir équation A. 17 0,37(/-0,95) S 0,5 0,054+0,0044/ 0,02640,0050/ 0,010+0,0051/
Valeurs moyennes reportées pour valeurs i25 * de chance de
dépassement)
-12-
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
Afin de tenir compte de la variabilité intra-sujet et du fait que la marche humaine n'est pas parfaitement
périodique, un modèle de charge dynamique aléatoire doit être considéré pour représenter les charges
produites par la marche d'un piéton. Le modèle demeure un modèle périodique, mais exprime certains
paramètres de la charge piétonne, tels que la vitesse du piéton, sa fréquence de pas, son poids et les facteurs
de charge dynamique, comme étant des variables aléatoires dont la nature statistique doit être considérée à
l'aide d'une fonction de distribution probabiliste. Bien que ce type de modèle a largement été étudié pour les
charges produites par les activités humaines dans un bâtiment [Ebrahimpour et Sack, 1989a ; Ebrahimpour et
al., 1989b ; Ebrahimpour et al., 1991 ; Ebrahimpour et Sack, 1992], encore très peu d'études ont été conduites
avec le modèle de charge dynamique aléatoire pour les charges produites par la marche d'un piéton sur les
Un modèle de charge dans le domaine fréquentiel permet d'étudier le contenu fréquentiel de la charge
piétonne. Ce modèle suggère que la marche n'est pas parfaitement périodique et ne peut pas être fidèlement
décrite par les facteurs de charge dynamique des modèles dans le domaine temporel [Eriksson, 1994].
Par rapport à un chargement d'un seul piéton, un chargement de groupes de piétons (section A.2.3) est
caractérisé par le nombre de piétons sur la passerelle Np tandis qu'un chargement de foule (section A.2.4) est
caractérisé par la densité de piétons sur la passerelle dp qui peut être obtenue à l'aide de la relation :
N a
d p ~ T J ~7 ~ " <27>
bL bvp
où b est la largeur effective du tablier, L est la longueur de la passerelle, qp est le débit moyen des piétons sur la
passerelle et vp est la vitesse de marche des piétons. Pour une foule de piétons circulant sur une passerelle
piétonnière, il est possible d'atteindre une densité de 1,6 à 1,8 pers./m2. Cependant, il a été déterminé qu'une
densité maximale de 1,0 pers./m2 est une valeur beaucoup plus probable et réaliste [Bachmann et Ammann,
1987]. Différentes relations entre la densité des piétons et leur vitesse de marche ont été déterminées et sont
présentées en annexe à la Figure A.17 et à la Figure A.18 [Schlaich, 2002 ; Butz et al., 2008]. Une classification
du chargement piétonnier en différentes classes de trafic et en fonction des densités de piétons a récemment
été suggérée [Butz et al., 2008 ; HIVOSS, 2008a]. Ces classes de trafic sont présentées en annexe au Tableau A.4
et permettent de définir en fonction de la densité de piétons, la vitesse moyenne de marche des piétons vpm, la
fréquence de pas moyenne des piétons fpm ainsi que l'écart type de leur fréquence de pas af.
Peu de recherches ont été effectuées sur les forces induites des groupes et des foules de piétons. Les différents
modèles jusqu'à maintenant proposés afin de définir les charges de groupes et de foules de piétons sont pour la
plupart de simples extensions des modèles de charge d'un seul piéton et ne représente pas la réalité.
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
Un modèle de charge périodique permet de tenir compte du nombre de piétons Np ou de la densité de piétons
dp sur la passerelle en multipliant les équations 2.5 et 2.6 (la charge périodique d'un piéton) par un facteur de
coordination N' qui correspond au nombre de piétons parfaitement synchronisés équivalent à Np piétons
aléatoires. Un modèle linéaire, qui assume que les piétons arrivent sur la passerelle suivant une distribution
selon la loi de Poisson et que l'angle de phase suit une distribution complètement aléatoire, a d'abord été
où T0 est le temps nécessaire pour traverser la passerelle, Ds- 20 % est le degré de synchronisation des piétons
dans une foule [Fujino et al., 1993] et S est la surface chargée du tablier de la passerelle. Pour différents niveaux
de synchronisation des piétons, le facteur de coordination N' varie linéairement entre les valeurs des équations
2.8 et 2.9 selon le degré de synchronisation. Ces modèles linéaires sont cependant très loin de la réalité puisque
l'effet du nombre de piétons et de leur synchronisation sur la réponse dynamique d'une passerelle est
fortement non linéaire. Par ailleurs, des études ont démontré que les facteurs de charge dynamique (de chaque
individu) dans un groupe de plusieurs personnes tendent à diminuer lorsque le nombre d'individus dans le
groupe augmente (Figure A.15) [Pernica, 1990 ; Ebrahimpour et al., 1996a]. Ceci semble donc indiquer que la
synchronisation des piétons diminue avec l'augmentation du nombre d'individus dans un groupe. De plus, les
dynamique de la structure. Il apparaît donc nécessaire d'obtenir davantage de données expérimentales sur la
synchronisation des piétons afin de raffiner l'expression des facteurs de coordination de foules et de groupes de
piétons [Légeron et al., 2000]. Le phénomène de synchronisation des piétons sera abordé à la section 2.3. Par
ailleurs, des essais réalisés sur une passerelle expérimentale ont montré que l'effet d'un groupe de deux piétons
ou de trois joggeurs est pratiquement équivalent à l'effet d'un seul piéton ou d'un seul joggeur [Butz et al., 2008
; Ellis, 2000 ; Ellis, 2003]. En fait, l'excitation résultant d'un petit groupe de piétons est fortement affectée par
un décalage de fréquence de pas ou de phase entre les piétons [Butz et al., 2008].
Le modèle de charge dynamique aléatoire présenté ci-haut pour un piéton peut être adapté aux charges de
groupes et de foules de piétons en considérant la variabilité inter-sujet des trois paramètres suivant : la
fréquence de pas, la longueur de pas et l'amplitude de la force de marche (qui dépend du poids des piétons)
[Zivanovic et al., 2007]. La distribution probabiliste du temps de délai entre les pas des différents piétons doit
également être prise en considération [Zivanovic et al, 2005]. Les effets d'une foule de Np piétons "aléatoires"
ont récemment été analysés à l'aide d'une approche probabiliste [Butz et al., 2008]. Il a été considéré que la
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
fréquence de pas des piétons suit une distribution normale alors que leur déphasage suit une distribution
uniforme. Ainsi, le facteur de coordination pour une foule de Np piétons, correspondant à un nombre équivalent
et idéalisé de N' piétons parfaitement synchronisés à la fréquence naturelle de la structure et causant les
mêmes effets sur la structure qu'une foule de Np piétons aléatoires, a été défini ainsi [Butz et al., 2008] :
où 5 est le taux d'amortissement modal de la structure et k,q est un coefficient d'équivalence entre Np piétons
déterminé à l'aide des Tableau A.5 et Tableau A.6. Il est cependant important de noter que ce modèle ne tient
pas compte des différents phénomènes d'interaction entre les piétons et la structure présentés à la section 2.3.
Des modèles de charge harmonique simple sont présentés en annexe à la section A.2.3.3 et à la section A.2.4.5.
Ces modèles tiennent compte du nombre de piétons Np ou de la densité de piétons dp sur la passerelle en
appliquant un coefficient réducteur (défini en annexe à la Figure A.16 et à la Figure A.27) au nombre équivalent
de piétons N'. Ce dernier est défini selon les équations [SETRA, 2006 ; Butz et al., 2008; HIVOSS, 2008a] :
Des modèles de charge latérale tenant compte du phénomène de synchronisation entre les piétons et la
structure ont récemment été proposés afin d'étudier et d'expliquer la vibration latérale des passerelles
piétonnières sous des charges de groupes ou de foule de piétons. Suite à des essais réalisés sur la passerelle du
Millénium, un modèle a été proposé en considérant que la charge dynamique latérale produite par les pas de
chacun des piétons, ph(t), est proportionnelle à la vitesse latérale de la passerelle [Dallard et al., 2001a] :
où kD (Ns/m) est un coefficient de force latérale qui dépend des caractéristiques de la passerelle et ù(t) est la
vitesse latérale de la passerelle. Selon ce modèle de charge, puisque la charge piétonne latérale est
proportionnelle à la vitesse de la passerelle, les piétons agissent comme des amortisseurs négatifs (ou des
amplificateurs) augmentant la réponse de la structure. Donc, pour que l'amortissement net du système
demeure positif et ainsi éviter que se produise le phénomène de synchronisation entre les piétons et la
structure, le nombre limite de piétons Wœ*-/») suivants a été déterminé [Dallard et al., 2001a] :
où £ est le taux d'amortissement modal, fi est la fréquence naturelle latérale et m est la masse modale de la
passerelle. Ce modèle est raisonnablement simple mais la réponse y tend rapidement vers l'infini lorsque la
force latérale est plus grande que la force d'amortissement. Afin de palier à cette lacune, un second modèle de
charge latérale à été proposé afin que, lorsque la force latérale est plus grande que la force d'amortissement, la
réponse de la passerelle n'augmente pas infiniment, mais est plutôt limitée à un certain niveau [Nakamura et
Fujino, 2002 ; Nakamura, 2004]. En effet, lorsque la vitesse de la structure devient plus importante, les piétons
ressentent un inconfort et une insécurité et réduisent leur vitesse de marche ou arrêtent de marcher,
Récemment, des essais réalisés sur une plate-forme expérimentale ont permis de définir un modèle de charge
de pas qui définit le chargement d'un piéton comme une série de forces verticales (de forme courbe à deux
sommets définie en fonction de différents paramètres) et latérales (de forme rectangulaire définie à l'aide d'un
facteur de charge dynamique équivalent) variant dans le temps et dans l'espace, tel que présenté en annexe à
la Figure A.22, à la Figure A.23, à la Figure A.24 et à la Figure A.25 [Butz et al., 2008]. Ce modèle a par la suite
été validé à l'aide de multiples simulations numériques sur des modèles de passerelles existantes et dont le
comportement dynamique réel a déjà été étudié et mesuré, tel que la passerelle du Millénium et la passerelle
de Solferino. La synchronisation latérale des piétons avec les vibrations de la structure a été prise en
considérations dans ce modèle à l'aide des paramètres définis en annexe au Tableau A.7 [Butz et al., 2008].
Un modèle de charge spectrale a également été proposé afin d'obtenir directement la réponse du système, soit
l'amplitude maximale de l'accélération de la structure dans la direction verticale a» et dans la direction latérale
définie par le produit d'un facteur de pic (Tableau A.8 pour les accélérations verticales et Tableau A.9
pour les accélérations latérales) et d'un écart-type d'accélération <x0 (Équation A.50) [Butz et al., 2008 ; HIVOSS,
2008a]. Les deux coefficients ont été dérivés à partir de simulations Monte Carlo basées sur des simulations
numériques par pas de temps de divers flots de piétons sur diverses géométries de passerelles. Le résultat est
une équation empirique donnant la variance de l'accélération [Butz et al, 2008; HIVOSS, 2008a].
Récemment, des efforts ont été faits afin de quantifier les vibrations induites par les piétons sur les passerelles
en utilisant les bases de la théorie de l'ingénierie du vent (où la vitesse du vent est équivalente au nombre de
piétons). Il semble qu'il existe une similitude entre les vibrations induites par les piétons et le phénomène de
"vortex-shedding" des vibrations induites par le vent sur un pont de longue portée [Stoyanoff et al., 2007].
Ainsi, une expression du facteur de coordination N' et du degré de synchronisation Ds de Np piétons a été
suggérée à partir de la théorie du "vortex-shedding" [Stoyanoff et al., 2002 ; Stoyanoff et al., 2007] :
(2.18)
où Avmax est le degré de synchronisation maximum entre les piétons qui est atteint avec de petits groupes (une
Les charges de vandalisme (sauts, sautillements ou balancement latéral) se produisent lorsqu'une ou plusieurs
personnes tentent délibérément de faire vibrer excessivement ou d'endommager une passerelle (résonance
forcée). Pour ce type de charges, les critères de conception sont basés uniquement sur la conservation de
l'intégrité structurale de la passerelle et non sur les critères de confort. Une définition de la charge de
vandalisme est présentée en annexe à la section A.2.5 et un modèle périodique, en annexe à la section A.2.5.1.
Il est largement accepté que les gens marchant dans une foule synchronisent inconsciemment leurs pas entre
eux en raison de l'espace disponible restreint sur le tablier de la passerelle et de la possibilité qu'ils ont de se
voir entre eux [Zivanovic et al., 2005]. De plus, sur une structure à mouvement perceptible (telle qu'une
passerelle), l'amplification des forces produites par la marche des piétons ne découle pas seulement de la
synchronisation entre les piétons, mais également de la synchronisation entre les piétons et la structure. En
effet, bien que plusieurs études [Pernica, 1990 ; Ebrahimpour et al., 1996a] tendent à montrer que la
synchronisation des piétons diminue avec l'augmentation du nombre d'individus dans un groupe (voir Figure
A.15 en annexe), il semble se produire, à partir d'un certain nombre de piétons, un phénomène très marqué de
synchronisation des piétons avec la structure, c'est-à-dire que les piétons adaptent leurs pas avec la vibration
de la structure. Ce phénomène de synchronisation des piétons marchant en groupe ou en foule n'a été
découvert que tout récemment et n'est donc pas encore très bien compris [Hauksson, 2005]. Les problèmes de
d'interaction entre les piétons et la structure [Dallard et al., 2001a ; Dallard et al., 2001b].
La synchronisation d'une foule de piétons avec les vibrations verticales d'une structure est beaucoup moins
probable et problématique que dans la direction latérale et n'a d'ailleurs jamais été observée de façon marquée
sur une passerelle [Butz et al., 2008]. Cependant, dans la direction latérale une importante synchronisation peut
se produire avec des structures de fréquences naturelles près de 1Hz, et ce, en raison de la nature de la marche
humaine et de la volonté des piétons à maintenir l'équilibre de leur corps sur une surface se déplaçant
latéralement [Zivanovic et al., 2005]. En effet, bien que les gens dans une foule ne marchent pas initialement en
phase, lorsqu'ils perçoivent une vibration latérale, plusieurs ont tendance à se stabiliser en marchant en phase
avec les vibrations latérales qu'ils ressentent, ce qui résulte en la mise en résonance des vibrations latérales de
la structure [Dallard et al., 2001a ; Nakamura et Fujino, 2002 ; Willford, 2002 ; Hauksson, 2005 ; Zivanovic et al,
2005 ; CSA, 2006]. Des essais réalisés sur la passerelle du Millénium ont permis de démontrer que le
phénomène de synchronisation latérale entre les piétons et la structure est fortement non linéaire [Dallard et
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
al., 2001a ; Dallard et al., 2001b]. En effet, tel qu'illustré à la figure 2.2, sous un certain nombre critique de
piétons, la passerelle reste stable latéralement, mais passé ce seuil critique, les piétons tendent à synchroniser
leurs pas avec les mouvements latéraux de la structure et la passerelle se met à vibrer latéralement de façon
marquée. Il a été montré que le seuil critique d'apparition du phénomène de synchronisation latérale (alock.,„)
correspond à une accélération latérale d'environ 0,1 m/s2 [Fitzpatrick et al., 2001 ; Dallard et al., 2001b]. Cette
valeur a été confirmée à l'aide de simulations numériques sur un modèle de charge spectrale [Butz et al., 2008]
(voir section A.2.4.6 en annexe) ainsi qu'à partir d'essais sur la passerelle de Solferino en France, où une valeur
de 0,10 à 0,15 m/s1 a été suggérée [Butz et al., 2008]. Des simulations numériques ont permis de déterminer
qu'un degré de synchronisation entre les piétons Ds de 20 à 30 % est nécessaire afin d'atteindre ce seuil
d'accélération [Butz et al., 2008]. Également, tel qu'exprimé à l'équation 2.17, un seuil critique de nombre de
piétons (Nuxt.ù,) pour le déclenchement du phénomène de synchronisation a été suggéré [Dallard et al., 2001a].
Cependant, il n'existe toujours aucun modèle clair et accepté de tous capable d'expliquer la vibration latérale
excessive des passerelles piétonnières ainsi que le phénomène de synchronisation latérale. Davantage
North Spart
100 T" 200
80- 150
60-
100
o 40-
• 50 f
I 20- a
g 0- h 0 ?
<0
-20.
f
1 -40 -
-60- latéral acc«l«ralion
nuinbar of p*op)«
•80 -
-100-
"355 455" ~S3ô SScT 1000 12bO 1400 1600
time (s)
Figure 2.2 : Accélération latérale de la passerelle du Millénium en fonction du nombre de piétons [Dallard et al.,2001b]
Il semble que le style de marche d'un piéton soit différent sur une passerelle par rapport à celui sur un plancher
rigide, et ce, en partie parce que les passerelles sont généralement beaucoup plus longues et étroites, mais
également parce qu'elles sont plus flexibles. Il a été observé que les facteurs de charge dynamique obtenus lors
d'essais et d'analyses sur des passerelles piétonnières sont considérablement plus faibles que ceux présentés
dans ia littérature, qui ont été obtenus sur des surfaces rigides [Pimentel, 1997]. Cependant, très peu de
recherches ont encore été effectuées sur ce type d'interaction (voir section A.3.2 pour plus d'information).
Il a été observé lors d'essais sur des passerelles piétonnières soumises à des flots de piétons que les fréquences
naturelles de la structure diminuaient (en raison de l'augmentation de la masse modale) et que le niveau
d'amortissement augmentait avec le niveau de vibration. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette variation de
-18-
CHAPITRE Z ÉTAT DE l'ART
l'amortissement : les piétons pourraient agir comme des pendules amortisseurs ou la structure pourrait voir son
amortissement interne augmenter avec le niveau d'effort. Des études ont démontré qu'une personne, en
circulation ou non sur la passerelle, tend à amortir les vibrations produites par les autres usagers (par une
augmentation de la masse et de l'amortissement du système dynamique) (Allen, 1974 ; Ohlsson, 1982 ; Ellis et
Ji, 1997 ; Sachse, 2002]. Le corps humain se comporte comme un système dynamique dissipatif, rattaché au
système principal (la structure), qui peut être caractérisé par une méthode biodynamique, par une méthode de
dynamique structurelle ou par une combinaison de ces deux méthodes [Ji, 2000]. Par ailleurs, tel que présenté à
la figure 2.3, il a été observé que le taux d'amortissement structural d'une passerelle augmentait en fonction du
niveau de vibration. En effet, des amplitudes de vibration élevées provoquent davantage de frottement entre
les éléments structuraux et non structuraux et les appuis. En somme, l'existence de phénomènes d'interaction
entre les piétons et les propriétés dynamiques des passerelles a été démontrée par plusieurs recherches, mais
très peu d'entres elles permettent de quantifier précisément le phénomène. De plus, pratiquement toutes les
recherches ont porté sur la vibration verticale des passerelles et l'information sur l'interaction possible entre les
piétons et les caractéristiques dynamiques des passerelles dans la direction latérale est encore très rare
[Zivanovic et al., 2005]. Davantage d'information sur ce type d'interaction est présentée à la section A.3.3.
0.8
£ 06
|
f 0.4
0.2
0 2 4 6 8 10
Amplitude (%g)
Figure 2.3 : Amortissement structural en fonction du niveau d'accélération [Byers et al., 2004 ; Stoyanoff et al., 2007]
Puisque c'est généralement le confort des usagers (un état limite de service) qui dicte la prise en compte des
phénomènes de vibration et qui contrôle la conception des passerelles piétonnières, une démarche similaire à
celle schématisée à la figure 2.4 doit être réalisée lors de la conception d'une passerelle, soit une analyse du
comportement dynamique de la passerelle (calcul de la réponse) et une comparaison avec les critères de
confort (niveau dé vibration admissible). De façon générale, cette vérification est nécessaire si une des
fréquences propres f de la structure est inférieure à 5 Hz pour les vibrations verticales et à 2,5 Hz pour les
vibrations latérales et de torsion [CSA, 2006 ; BSI, 1978 ; CEN, 1990:2002 ; CEN, 1995:2004 ; ISO, 2005].
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
Etapes de dimenslonnement :
Est-ce que la passerelle répondra aux critères de Lien* dans ce document
confort lorsqu'elle vibrera ?
i m Section A.1
Etape 1 : Evaluation des fréquences propres
Section A.3.3.1
*
Etape 2 : Vérification de la plage critique de fréquence propre Section A.4.1
oui
Fin
i
Etape 4 : Evaluation des paramètres Section A.1,2
d'amortissement structural SectkmA.3.3.2
1 Vérifier
Etape 5 : Evaluation de l'accélération max. am SeetMttA.2.1 A.2.2 K13 AJ.4
pour chaque situation de projet Section A.4.2
1
Etape 6 : Vérification des critères pour la
synchronisation forcée transversale : Section A.3.1.2
»mmm < «tedrin ?
Etape 7 : Vérification du niveau de confort : Section A.4.3
»mmL < ? Tétaeo/U»
Figure 2.4 : Étapes de vérification du comportement dynamique d'une passerelle [HIVOSS, 2008a]
Différentes normes fournissent des méthodes (simplifiées ou générales) pour le calcul du niveau de vibration
d'une passerelle piétonnière tels que le Code canadien sur le calcul des ponts CAN/CSA-S6-06 [CSA, 2006], le
British Standards on the Design and Spécification of Steel, Concrete and Composite Bridges BS 5400 [BSI, 1978],
le Steel design guide sériés no. 11 Floor vibrations due to human activity [AISC, 1997] et les différents Eurocodes
EN 1992-2 [CEN, 1992 :2005], EN 1993-2 [CEN, 1993:2006], EN 1994-2 [CEN, 1994:2005] et EN 1995-2 [CEN,
1995:2004], Pour les vibrations verticales, de façon générale, les critères de conception qui régissent
dans plusieurs codes, le nombre de piétons n'est pas pris en considération (un seul piéton considéré);
-20-
CHAPITRE 2 ÉTAT DE L'ART
Pour les vibrations latérales, pratiquement aucun code ne contient de clauses qui expliquent et prédisent les
effets du mouvement latéral des passerelles. L'Eurocode 5-2 fournit une méthode simplifiée tandis que le code
canadien CSA-S6-06 recommande simplement que les passerelles soient conçues de façon à ce que leur
fréquence fondamentale latérale soit inférieure à 0,5 Hz ou supérieure à 1,3 Hz, ou qu'une stratégie
Les critères de conforts suggérés par les différentes normes pour les passerelles piétonnières prennent la forme
d'un seuil d'accélération jugé acceptable par les usagers et sont présentés au tableau 2.3 pour les vibrations
verticales et au tableau 2.4 pour les vibrations latérales. Ces niveaux d'accélération admissibles sont très
différents d'une norme à l'autre et sont fonctions de la fréquence de vibration de la structure. Ils se situent aux
environs de 0,6 m/s2 pour les vibrations verticales et aux environs de 0,3 m/s2 pour les vibrations horizontales.
Tableau 2.3 : Niveau d'accélération verticale admissible selon différentes normes internationales [Butz et al., 2008]
Normes [m/s2] <W [m/s2] Commentaires
®/v = 2Hz
Code canadien CSA-S6-06 [CSA, 2006] 0,25 (/v)0-74 0,43 / = fréquence fondamentale de la passerelle
Code britannique BS 5400 [BSI, 1978] 0,50 (/y)0'5 0,71 /• = fréquence fondamentale de la passerelle
(selon [Blanchard et al., 1977]) Pour/. <5 Hz
Tableau 2.4 : Niveau d'accélération latérale admissible selon différentes normes internationales [Butz et al., 2008]
Normes t>k.cr* [m/s2] [m/s2] Commentaires
9/k a1Hz
Eurocode 1-2 [CEN, 1991:2003] Min [0,14(/*)°'s;0,15) 0,14 Pour/» = 0,5 à 1,5 Hz
Pour / = 1,5 à 2,5 Hz vérif. dépend des cas
-21-
CHAPITRE 3 STRUCTURES À L'ÉTUDE
CHAPITRE 3
STRUCTURES À L'ÉTUDE
Dans le cadre de ce projet de recherche, des essais dynamiques sous vibrations ambiantes (chapitre 4) et sous
chargement piétonnier (chapitre 5) ainsi qu'une vérification des valeurs de conception (chapitre 6) et des
simulations numériques (chapitre 7) ont été effectués sur trois structures distinctes, soit :
La passerelle de Sherbrooke (figure 3.1) est une passerelle cyclo-pédestre de 60 m de long qui enjambe la
rivière Magog près de son confluent avec la rivière St-François dans le centre-ville de Sherbrooke. Construite en
1997, elle est la première passerelle à mettre en œuvre un béton de poudres réactives fibré et un béton de
poudres réactives non fibré confiné, sans renforcement passif [Aitcin et Richard, 1996].
-22-
CHAPITRE 3 STRUCTURES A L'ÉTUDE
La passerelle de Sherbrooke a été conçue en 6 sections de treillis préfabriqués en usine de 10,0 m de long par
3,3 m de large et de 3,0 m de haut et assemblées par post-tension suivant un arc de 326 m de rayon. Tel
qu'illustré à la figure 3.2, la membrure supérieure du treillis est constituée du tablier et de nervures
longitudinales (deux de 300 x 200 mm et deux de 150 x 70 mm). Le tablier est une dalle en béton de poudres
réactives fibré (200 MPa) de 30 mm d'épaisseur. La dalle est précontrainte transversalement dans des nervures
de 70 mm de profond à tous les 1,25 m. La membrure inférieure est constituée de deux sections précontraintes
de 380 x 320 mm. Les membrures diagonales sont en béton de poudres réactives confiné à l'intérieur de tubes à
paroi mince (2 mm) en acier inoxydable de 150 mm de diamètre. Le confinement du béton de poudres réactives
par les tubes en acier permet d'atteindre des résistances à la compression de 350 MPa [Aitcin et al., 1998].
À partir de la figure 3.2, la masse linéaire de la structure a été estimée à 1500 kg/m, ce qui correspond à une
masse totale de 90 000 kg pour les 60 m de portée de la passerelle. Ces valeurs coïncident avec l'estimation
réalisée lors de la conception de la passerelle, soit 450 kg/m2 [Aitcin et al., 1998]. Le tablier a une largeur totale
de 3,3 m mais en raison des gardes corps, la largeur effective disponible pour la circulation piétonne est
de 3,0 m. Lors de la conception de la passerelle, la fréquence du premier mode de la structure avait été estimée
-23-
CHAPITRE 3 STRUCTURES À L'ÉTUDE
La travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke (figure 3.3) est une passerelle cyclo-pédestre de 14,6 m de
long située à l'extrémité nord de la passerelle de Sherbrooke. La travée d'approche et la travée principale de la
passerelle de Sherbrooke sont deux structures indépendantes, c'est-à-dire qu'il est possible de considérer
La travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke est constituée d'une section monolithique en béton tel
qu'illustré à la figure 3.4. Le tablier est constitué d'une dalle de 3,3 m de large par de 125 mm d'épaisseur dotée
de deux nervures de 650 mm de profond. L'aire totale de cette section est de 0,628 m2, ce qui correspond à une
masse linéaire de 1500 kg/m et une masse totale de 22 000 kg pour les 14,6 m de long de la passerelle. Tout
comme pour la travée principale, le tablier de la travée d'approche a une largeur totale de 3,3 m mais en raison
des gardes corps, la largeur effective disponible pour la circulation piétonne est de 3,0 m.
33M
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| Ig5 | |.lg5.|
-24-
CHAPITRE 3 STRUCTURES A L'ÉTUDE
Le pont du Cosmos (figure 3.5) est un pont routier et cyclo-pédestre de 205 m de long qui enjambe le Chenal Le
Moyne (fleuve St-Laurent) et relie l'île Ste-Hélène (rive ouest) à l'île Notre-Dame (rive est) près du centre ville
de Montréal. Ce pont comporte en temps normal deux voies de circulation routière et une voie
piétonne/cyclable.
Le pont du Cosmos est constitué de 5 travées de 41 m reposant sur des piles en béton ceinturé d'acier.
Construit originellement avec un tablier en bois en 1967 à l'occasion de l'Expo 67, ce pont a subi d'importantes
réfections en 1976 afin de le doter d'un tablier composite acier-béton constitué d'une dalle en béton de
175 mm d'épaisseur et d'un caisson en acier de 1,5 m de haut par 4,7 m de large dans sa partie supérieure et
-25-
CHAPITRE 3 STRUCTURES A L'ÉTUDE
Le pont du Cosmos est l'un des deux seuls ponts permettant d'accéder à l'île Notre-Dame où se trouve le circuit
Gilles Villeneuve qui accueille annuellement le Grand Prix du Canada de Formule 1. Pendant les trois jours que
dure cet événement, ce pont est temporairement réservé à la circulation piétonne et environ 60 % des 350 000
spectateurs empruntent ce pont pour assister aux diverses courses du Grand Prix du Canada de Formule 1, ce
qui permet d'assurer un important flot de piétons pour réaliser des essais sous chargement de foule de piétons.
La figure 3.6 présente une coupe transversale type du pont du Cosmos lors des derniers travaux de réfection
réalisés sur le pont [Ville de Montréal, 2002]. La largeur totale de l'ouvrage est de 10,1 m mais la largeur
disponible pour la circulation sur le tablier est de 9,2 m, soit 7,1m pour les deux voies routières et 2,1m pour la
voie piétonne/cyclable.
À partir des plans de construction [Ville de Montréal, 1976] et de réfection [Ville de Montréal, 1976] du tablier,
la masse linéaire de la structure a été estimée à 1726 kg/m d'acier, 5935 kg/m de béton et 773 kg/m de
revêtement bitumineux, ce qui permet d'estimer la masse linéaire totale à 8500 kg/m et la masse totale à
« titunHfv* tttm
ftrmut «flUMMUlC 01
tm} *wti à «haix
OÔÔ
Figure 3.6 : Coupe transversale type du pont du Cosmos [Ville de Montréal, 2002]
-26-
CHAPITRE 3 STRUCTURES À l'ÉTUOE
Le tableau 3.1 présente pour chacune des trois structures à l'étude un résumé des différentes propriétés
géométriques et physiques qui ont été utiles pour le présent projet, soit la longueur totale de l'ouvrage (LM), la
longueur de la ou des portées (L), la largeur totale du tablier la largeur effective du tablier (largeur
disponible pour circulation piétonne) (b), la masse linéaire ( m ) et la masse totale (m) de l'ouvrage.
-
Masse linéaire (kg/m) 1500 1500 8500
-27-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
CHAPITRE 4
Dans le cadre de ce projet, des essais dynamiques sous vibrations ambiantes ont d'abord été effectués afin
d'évaluer les propriétés dynamiques des trois structures à l'étude, soit la passerelle de Sherbrooke et sa travée
d'approche ainsi que le pont du Cosmos à Montréal. Ces propriétés dynamiques sont nécessaires afin de
piétonniers (chapitre 7). Les propriétés retenues lors de chaque essai dynamique sous vibration ambiante
correspondent aux paramètres clés qui gouvernent le comportement dynamique d'une structure, soit :
4.1 Méthodologie
Afin de présenter la méthodologie des essais sous vibrations ambiantes, il est d'abord nécessaire de présenter
les concepts théoriques nécessaires pour évaluer les propriétés dynamiques d'une structure à l'aide d'essais
sous vibrations ambiantes. Ensuite, la méthode expérimentale utilisée sera présentée et finalement le
traitement effectué sur les données résultant des essais sera expliqué.
Les essais sous vibration ambiante utilisent les charges ambiantes agissant sur la structure comme charges
d'entrées, en supposant que leur contenu de fréquence est à peu près constant dans la plage de fréquence
intéressante (bruit blanc). Les propriétés dynamiques d'une structure ainsi testées peuvent donc être évaluées
dans le domaine fréquentiel, c'est-à-dire à l'aide du spectre de Fourier du signal de réponse de la structure sous
vibration ambiante.
-28-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
Le spectre de Fourier (ou densité spectrale) livre des informations sur le contenu fréquentiel d'un signal. On le
nomme également spectre d'amplitude de Fourier puisqu'il correspond à la norme de la transformée de Fourier
présente un exemple de spectre de Fourier d'une structure sous vibrations ambiantes. Il est à noter que
l'amplitude de Fourier y est présentée de façon relative. La transformée de Fourier d'un signal y{t), tel que
l'historique de réponse d'une structure, est définie comme suit [Paultre, 2005] :
r(«)=r.K(/)e-""df (4.1)
J —<0
La transformée de Fourier est réversible, c'est-à-dire qu'il est possible de revenir à un signal dans le domaine
En substituant la fréquence angulaire a par 2nf dans ces deux équations, l'expression de la transformée de
, ( 0 = r r (/)e-d/ (4.4)
J —X)
la transformée de Fourier exprimée sous sa forme exponentielle à l'équation 4.3 peut être séparée en ses
1.0
0.8
0.6
a 0.4
0.2
0.0,
Fréquence (Hz)
Figure 4.1: Exemple de spectre de Fourier sous forme relative de la passerelle de Sherbrooke sous vibrations ambiantes
-29-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
Finalement, tel que défini précédemment, le spectre de Fourier (ou densité spectrale) est défini comme étant
égale à la norme de la transformée de Fourier, c'est-à-dire la racine carrée de la somme des carrés des parties
Lors d'essais sous vibration ambiante, dans le cas où aucune force harmonique et/ou bruit non gaussien
d'amplitude appréciable n'affecte la structure, les fréquences de résonance sont les plus énergétiques du
spectre de Fourier. On identifie donc les fréquences propres par inspection des pics directement sur le spectre
[Lamarche, 2005].
Les coordonnées modales associées à une fréquence propre de la structure peuvent être estimées en filtrant le
contenu fréquentiel du signal de la réponse de la structure afin de ne conserver que les fréquences aux environs
de la fréquence propre en question et en effectuant ensuite le rapport entre ce signal filtré (déplacement,
vitesse ou accélération) de chacun des points de mesures et celui d'un point de référence de la structure, soit :
(4.8)
Le taux d'amortissement associé à chacun des modes de la structure peut être estimé directement à partir des
pics sur le spectre de Fourier à l'aide de la méthode de l'acuité de résonance appelée en anglais "half-power
bandwidth method". Cette méthode repose sur le fait que l'acuité de la courbe de réponse en fréquence (du
spectre de Fourier) dépend du taux d'amortissement. Ce taux d'amortissement est déterminé dans la méthode
de l'acuité de résonance pour chacun des modes selon l'équation suivante [Clough et Penzien, 1993] :
6 Ja
(4.9)
" U+/.1
où fa et/4 sont les deux valeurs des fréquences pour lesquelles l'amplitude de Fourier est égale à 1/V2 fois
l'amplitude maximum du pic correspondant au mode pour lequel l'amortissement est calculé.
-30-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
4.1.2.1 Instrumentation
Lors des essais sous vibrations ambiantes, l'accélération verticale et horizontale (transversale) des structures a
été mesurée à l'aide d'accéléromètres uniaxiaux et triaxiaux, et ce, en plusieurs points du tablier de chacune
des structures à l'étude. Un total de quatre accéléromètres uniaxiaux (0,5 -10 000 Hz) de type piézoélectrique
ICP fabriqué par PCB Pîezotronics (modèle T352C33) ont pu être utilisés afin de mesurer les vibrations verticales
tandis qu'un total de deux accéléromètres triaxiaux (0,5 - 3000 Hz) de type piézoélectrique ICP fabriqué par PCB
Pîezotronics (modèle T356A17) ont pu être utilisés afin de mesurer les vibrations dans les directions verticale et
transversale des structures. Ainsi, un maximum de huit canaux ont été nécessaires pour l'acquisition des
données lors des différents essais. L'acquisition des données a donc été effectuée à l'aide d'un module de
conditionnement de signal dynamique à huit canaux fabriqué par lOtech (modèle WBK18) couplé à un système
d'acquisition de données, permettant un taux d'acquisition de 1MHz, fabriqué par lOtech (modèle WaveBook
516E). Les accéléromètres ont été reliés au système d'acquisition de données à l'aide de câbles coaxiaux
RG-58U de longueur 20 m, 30 m, 75 m ou 120 m. Enfin, le logiciel WaveView a été utilisé afin de visualiser et
d'enregistrer les signaux sur un ordinateur portatif [WaveView, 2003]. Des photographies du système
d'acquisition de données et d'un des accéléromètres utilisés lors des essais sont présentées à la figure 4.2.
Afin d'assurer une parfaite mise à niveau des accéléromètres sur le tablier des structures, des bases nivelantes
ont été fabriquées avec une plaque d'acier de 25 mm d'épaisseur ajustable en hauteur en trois points à l'aide
de boulons, tel qu'illustré à la figure 4.2. Ces bases nivelantes permettent également une meilleure
transmissibilité des vibrations entre la structure et les accéléromètres puisqu'elles procurent une surface lisse
et uniforme pour la fixation des accéléromètres et que les extrémités des boulons en contact avec le tablier de
Figure 4.2 : Photographies du système d'acquisition (gauche) et d'un accéiéromètre triaxial (droite) lors des essais de
vibrations ambiantes
CHAPITRE 4 ESSAIS SCHJS VIBRATIONS AMBIANTES
En chacun des points de mesure, un total de 65 536 valeurs d'accélération ont été mesurées et acquisitionées.
Ce nombre de valeurs correspond à la seizième puissance entière de 2, soit 216, ce qui permettra de simplifier et
d'optimiser le traitement des données. Les données ont été acquisitionnées à un taux de 200 Hz, ce qui résulte
en une résolution fréquentielle de 0,00305 Hz (fréquence d'acquisition divisée par le nombre de données) et
De plus, avec un total de 65 536 données et une fréquence d'acquisition de 200 Hz, il en résulte en une durée
d'acquisition de 327,68 secondes, soit un peu plus de 5 minutes. Par ailleurs, la durée d'acquisition optimale est
liée au nombre de cycle enregistré correspondant à la période fondamentale de la structure étudiée. Plus la
période fondamentale d'une structure est élevée, plus le temps d'acquisition doit être long pour atteindre le
nombre de cycles de vibration désiré. Lors d'essais sous vibrations ambiantes, le temps d'acquisition minimum
nécessaire à l'obtention de résultats de qualité satisfaisante se situe entre 500 et 1000 fois la période
fondamentale de vibration de la structure [Lamarche, 2005]. Or, dans le cas des structures à l'étude, la période
fondamentale n'excédera pas la demi-seconde (ce qui sera vérifié ultérieurement). Ainsi, un temps d'acquisition
de 327,68 secondes correspond à un minimum de 655 fois la période fondamentale de vibration de la structure,
Les essais sous vibrations ambiantes nécessitent généralement plusieurs configurations différentes de capteurs
lors d'un même essai. Ceci est dû au fait que le nombre de capteurs disponibles lors d'un essai est dans la
plupart des cas inférieur à la quantité de mesures prévues sur la structure. Cest donc la quantité de capteurs
De plus, lors d'essais sur des structures de grandes envergures comme le pont du Cosmos et la passerelle de
Sherbrooke, les longueurs de câblage nécessaire pour relier les différents points de mesure au système
d'emmêlement des câbles lors des changements de configuration des capteurs. Il est donc préférable de limiter
le nombre de capteurs utilisés pour chaque configuration, ce qui a évidemment pour résultat d'augmenter le
nombre de configurations nécessaires pour couvrir tous les points de mesures prévues sur la structure.
Par ailleurs, d'une configuration à l'autre, il est nécessaire de conserver un point de lecture fixe dans chacune
des deux directions, soit verticalement et transversalement. Ainsi, lors des différents essais de vibrations
ambiantes réalisés, un accéléromètre triaxial a été utilisé comme signal de référence (vertical et transversal)
pour les différentes configurations de capteurs et ainsi permettre de relier tous les points de mesures d'une
structure entre eux. La position de ce capteur de référence doit être optimisée afin de minimiser les erreurs de
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
mise à l'échelle nécessaire pour pouvoir lier les données issues d'une configuration de capteurs à une autre. Il
faut donc éviter de placer un capteur de référence dans une zone nodale afin d'éviter une division par une
Les différentes configurations de capteurs adoptés lors des essais sous vibrations ambiantes sur chacune des
Finalement, il est à noter que les essais sous vibrations ambiantes de chacune des trois structures à l'étude ont
été réalisés sous des conditions météorologiques similaires, c'est-à-dire lors de journées ensoleillées avec de
Le traitement des différents signaux acquisitionnés lors des essais sous vibrations ambiantes a été réalisé à
l'aide de Python, un langage de programmation placé sous licence libre et conçu pour optimiser la productivité
des programmeurs tout en offrant des outils de haut niveau et une syntaxe simple à utiliser. Le code utilisé pour
le traitement des signaux des essais sous vibrations ambiantes est présenté à l'Annexe B.
Les signaux acquisitionnés en chacun des points des structures doivent être filtrés afin d'éliminer les très basses
fréquences ainsi que les hautes fréquences présentes dans les signaux. Un exemple de l'application de ce filtre
est illustré à la figure 4.3 pour un des points de lecture de la passerelle de Sherbrooke et à la figure 4.4 pour un
des points de lecture du pont du Cosmos à Montréal. À la figure 4.3 (a) et à la figure 4.4 (a), le signal brut (avant
l'application du filtre) mesuré par les accéléromètres présente une importante dérivation du signal dans le
temps. Cette dérivation s'effectue à des fréquences très faibles, soit inférieures à 1Hz comme l'illustre le
spectre de Fourier du signal brut de la figure 4.3 (b) et la figure 4.4 (b). Cette dérivation du signal en basse
fréquence est faussement générée par les accéléromètres étant donnée la déficience du type d'accéléromètre
utilisé pour de très faibles fréquences. En effet, pour des fréquences inférieures à 1 Hz, un accéléromètre
piézoélectrique tel que ceux utilisés se retrouve en dehors de sa plage de fréquences. D'ailleurs, il a été observé
que cette dérivation du signal était beaucoup plus marquée avec les accéléromètres uniaxiaux, lesquelles ont
une plage de fréquences beaucoup plus élevée (0,5 -10 000 Hz) que les accéléromètres triaxiaux (0,5-
3000 Hz). Ainsi, afin d'éliminer cette dérivation du signal, un filtre numérique à réponse impulsionnelle infinie
(IIR) de type elliptique de 40 dB a été appliqué pour les fréquences inférieures à 1Hz sur tous les signaux
mesurés. Il est à noter que ce filtre a été appliqué de manière graduelle entre 1Hz et 0,5 Hz, soit sur un très
faible intervalle de fréquence afin de ne pas altérer les premiers modes des différentes structures.
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
I10
I 0.8
150 200 10 15 20 25 30 35 40 45 50
léfnps (t) Frequcoc* (Hz)
150 200
Itmpc (») Fr*qu*rve« (Hz)
Figure 4.3 : Exemple d'historique d'accélération et du spectre de Fourier (sous forme relative) d'un des points de lecture
de la passerelle de Sherbrooke avant l'application du filtre (a et b) et après l'application du filtre (c et d)
Sansflttr»
* 1.0
i 0.8
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| 0.6
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0.2
I
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150 200 20 25 30
Htmps (s) Ftk|IWOC« (HZ)
150 200 20 25 30
ifcmps <i) Fr*qu«nc« (Hz)
Figure 4.4 : Exemple d'historique d'accélération et du spectre de Fourier (sous forme relative) d'un point du pont du
Cosmos avant l'application du filtre (a et b) et après l'application du filtre (c et d)
Quant à elle, la définition des paramètres du filtre des hautes fréquences à appliquer aux signaux de chacun des
essais a été effectuée par inspection des spectres de Fourier des différents signaux bruts, par exemple, celui de
la figure 4.3 (b) pour la passerelle de Sherbrooke et celui de la figure 4.4 (b) pour le pont du Cosmos. Ainsi, il a
été observé sur chacun de ces spectres qu'au-delà d'une certaine fréquence il n'y a plus de mode de vibration
excité clairement et qu'il n'y a que du bruit. Pour la passerelle de Sherbrooke, ainsi que pour sa travée
d'approche, cette fréquence se situe aux environs de 35 Hz (figure 4.3 (b)) tandis que pour le pont du Cosmos,
cette-fréquence se situe aux environs de 20 Hz (figure 4.4 (b)). Ainsi, afin d'éliminer un maximum de bruit dans
-34-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
les signaux, un filtre numérique à réponse impulsionnelle infinie (IIR) de type elliptique de 40 dB a été appliqué
pour les fréquences supérieures à 35 Hz sur les signaux mesurés lors des essais sur la passerelle de Sherbrooke
(et sa travée d'approche) et pour les fréquences supérieures à 20 Hz sur les signaux mesurés lors des essais sur
le pont du Cosmos. Il est à noter que ce filtre a été appliqué de manière graduelle sur une plage de fréquence
assez large (10 Hz) afin de minimiser les pertes dans la bande passante. Ainsi, avec l'utilisation de ces filtres, la
perte maximale dans la bande passante a pu être limitée à des valeurs comprises entre 0,01 dB et 0,001 dB. Un
exemple de signal filtré et de son spectre de Fourier est présenté à la figure 4.3 (c) et (d) pour la passerelle de
Finalement, certaines valeurs aberrantes étaient présentes sporadiquement à l'intérieur de certains signaux et
ont dû être éliminées, ou du moins atténuées. Ces valeurs aberrantes prennent la forme de pics excessifs dans
l'historique d'accélération et ont été identifiées en effectuant un balayage du signal. Lors de ce balayage, toutes
valeurs supérieures à 5 fois la moyenne des maximums évalués toutes les 0,5 seconde ont été atténuées de
façon à ne pas excéder 5 fois la moyenne des maximums. Le fait de filtrer ces valeurs aberrantes n'a
pratiquement aucun effet sur les spectres de Fourier et n'affecte donc pas la méthode d'identification des
propriétés dynamiques d'une structure présentée à la section 4.1.1. Cependant, ce filtre de valeurs aberrantes
sera d'une plus grande nécessité lors du traitement des données des essais sous chargement piétonnier
(chapitre 5). C'est donc simplement par souci d'uniformité entre les différents types d'essais que ce filtre de
valeurs aberrantes a été utilisé lors du traitement des signaux des essais sous vibrations ambiantes.
Les signaux obtenus lors des différentes prises de mesures d'un même essai ont été uniformisés entre eux en
effectuant une mise à l'échelle des signaux dans le domaine temporel de façon à ce que la valeur
efficace (également appelée valeur RMS, de l'anglais "Root Mean Square", ou moyenne quadratique) du signal
de référence de chaque configuration de capteurs soit égale. Ainsi, tous les signaux dans la direction verticale
d'une configuration donnée ont été uniformisés à l'aide d'un facteur vertical de mise à l'échelle tandis que tous
les signaux dans la direction horizontale (transversale) d'une configuration donnée ont été uniformisés à l'aide
d'un facteur horizontal de mise à l'échelle. La valeur RMS d'un signal ><0 est définie comme étant la racine
(4.10)
Ainsi, dans le cas d'un signal comportant n valeurs {yv yït la valeur RMS du signal est donnée par :
(4.11)
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
Tout d'abord, les différents signaux dans le domaine temporel sont segmentés en 16 intervalles identiques de
4096 données (20,48 secondes). Le spectre de Fourier (ou densité spectrale) de chacun des signaux pourra donc
être obtenu en effectuant la moyenne de chacun des 16 sous spectres de Fourier du signal, et ce, avec une
résolution fréquentielle de 0,0488 Hz (fréquence d'acquisition divisée par le nombre de données). Connaissant
la résolution fréquentielle ainsi que la limite fréquentielle (fréquence de Nyquist = 100 Hz) du spectre de Fourier
des différents signaux, la séquence de fréquences d'échantillonnage de la transformée de Fourier des différents
signaux est générée. Ceci permet de référencer dans le domaine fréquentiel les amplitudes de Fourier qui
Le spectre de Fourier des signaux de chacun des points de lecture a été obtenu en effectuant une transformée
de Fourier sur séquence de données réelles à l'aide d'un algorithme de transformée de Fourier rapide
(numpy.fft.rfft) du module Numpy de Python. Les amplitudes de Fourier, soit la racine carrée de la somme des
carrés de la partie réelle et imaginaire de la transformée de Fourier, sont ensuite référencées par rapport aux
fréquences d'échantillonnage afin d'obtenir les graphiques des spectres de Fourier des signaux.
Tel qu'expliqué à la section 4.1.1.2, on identifie les fréquences propres par inspection des pics directement sur
le spectre de Fourier. Ainsi, les fréquences propres potentielles ont été identifiées en effectuant un balayage
des maximas du spectre de Fourier de chacun des signaux. La détermination des déformées modales permettra
ultérieurement de valider si les fréquences propres obtenues correspondent bel et bien à un mode. Tel
qu'expliqué à la section 4.1.1.4, le taux d'amortissement associé à chacun des modes de la structure a été
estimé directement à partir des pics sur le spectre de Fourier à l'aide de la méthode de l'acuité de résonance.
Afin d'estimer les coordonnées modales associées à une fréquence propre, les signaux ont d'abord été filtrés à
l'aide d'un filtre numérique à réponse impulsionnelle infinie (IIR) de type elliptique de 30 dB autour de la
fréquence propre à l'étude. La bande passante a été définie de manière graduelle à partir de i 0,25 Hz autour
de la fréquence propre à l'étude jusqu'à ± 0,50 Hz autour de la fréquence propre à l'étude. Le rapport entre le
signal ainsi filtré de chacun des points de mesure et celui du point de référence (identiquement filtré) est
ensuite effectué tel qu'expliqué à la section 4.1.1.3. Ceci permet d'obtenir les coordonnées modales de chacun
des points de la structure pour la fréquence propre à l'étude. Enfin, la déformée modale de la structure est
obtenue en effectuant la moyenne dans le temps de ces coordonnées modales. Il est à noter qu'en effectuant
ces rapports, des divisions par une quantité infinitésimale peuvent se produire et ainsi générer des valeurs
aberrantes très importantes. Ces valéurs aberrantes ont été identifiées et filtrées en effectuant un balayage du
signal à deux reprises. Lors de chacun de ces balayages, toutes valeurs supérieures à 100 fois la valeur moyenne
des 65 536 données ont été atténuées de façon à ne pas excéder 100 fois cette valeur moyenne.
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
L'essai sous vibrations ambiantes de la passerelle de Sherbrooke a eu lieu le 2 juin 2010 en fin d'avant-midi. Lors
de l'essai, un très léger flot de piétons (inférieur à un piéton par minute dans chacune des directions) circulait
de façon naturelle sur l'ouvrage. Ce flot n'étant pas suffisant pour garantir une sollicitation ambiante constante,
un chargement piétonnier aléatoire a été ajouté. Ainsi, lors de l'essai, deux individus ont circulé
continuellement sur la passerelle en adoptant différentes formes de marche tout en tentant de marcher de
manière totalement désynchronisée. Cette directive a été donnée afin d'éviter d'avoir un niveau énergétique
élevé pour une fréquence spécifique et pour exciter autant de modes que possible.
L'accélération verticale et horizontale (transversale) de la passerelle a été mesurée à tous les intervalles de
7,5 m, ce qui correspond à un total de 9 points de lecture sur les 60 m que mesure la passerelle (voir figure 4.5).
L'accélération verticafe a été mesurée de chaque côté de la passerelle afin de détecter les modes de torsion. Un
accéléromètre triaxial a été utilisé afin de mesurer les vibrations du côté gauche dans la direction verticale et
horizontale tandis qu'un accéléromètre uniaxial a été utilisé pour mesurer les vibrations du côté droit dans la
direction verticale. Ainsi, neuf configurations d'accéléromètres ont été réalisées successivement afin de couvrir
la totalité des 18 points de lectures verticaux et des 9 points de lecture transversaux. L'accéléromètre triaxial de
référence, permettant de référencer verticalement et transversalement les 9 configurations entre elles, a été
passerelle et est donc en dehors des zones nodales des principaux modes de la structure.
Nord 25 m Sud
W—W • WWZTT • *¥ •—
Accéléromètre triaxial
Figure 4.5 : Schéma des neuf configurations d'accéléromètres lors de fessai sous vibrations ambiantes de la travée
principale de la passerelle de Sherbrooke
4.2.2 Résultats
Les graphiques des signaux d'accélération en fonction du temps, ainsi que leur spectre de Fourier respectif, en
chacun des neuf points de mesure de l'essai sous vibrations ambiantes sont présentés à la figure 4.6 pour la
direction verticale du côté gauche de la structure, à la figure 4.7 pour la direction verticale du côté droit de la
-37-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
0.4 . . . . . . .
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Figure 4.6 : Historiques et spectres d'accélération des 9 points de lecture dans ta direction verticale du côté gauche de la
passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous vibrations ambiantes
-38-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
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Figure 4.7 : Historiques et spectres d'accélération des 9 points de lecture dans la direction verticale du côté droit de la
passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous vibrations ambiantes
-39-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
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-0 3 *MS-g 006a m/%7 7 j MAX -00649mm ï
-0.4
04 lecture gejicfte..Dtreqjtorv(fnia j.60.0 m
03
02
01
-0.2
-0.3 ftMS - BDP41m/»2 7 i MAX « 0MS* m*?
-0 4 150 250 300 10 15 20
Temps (s) Fréquence (Hz)
Figure 4.8 : Historiques et spectres d'accélération des 9 points de lecture dans la direction transversale de la passerelle de
Sherbrooke lors de Cessai sous vibrations ambiantes
- 40 -
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
Les fréquences propres correspondant aux différents modes identifiés sur la structure ont été indiquées sur les
spectres de Fourier à l'aide d'un trait pointillé. La simple observation des différents spectres de Fourier en
fonction de la localisation sur la passerelle laisse d'ailleurs entrevoir l'aspect de la déformée modale (zones
Comme on peut le constater à la figure 4.7, les trois dernières mesures de l'accéléromètre uniaxlal utilisé lors de
l'essai sous vibrations ambiantes sont erronées et ne comporte rien d'autre que du bruit. Ceci peut s'expliquer
par le fait que lors des dernières prises de mesures, l'accéléromètre a pu se décoller de la base nivelante sur
lequel il était fixé. Cette absence de données pour la deuxième moitié du côté droit de la passerelle dans la
direction verticale n'empêche cependant aucunement l'identification des propriétés dynamiques de la structure
puisque ce capteur vertical n'a pour but que de détecter les modes de torsion. Ainsi, les coordonnées modales
de la deuxième moitié du côté droit de la passerelle ont été obtenues par symétrie (symétrie directe pour les
modes impairs et symétrie inversée pour les modes pairs) à partir des résultats de la première moitié.
Les résultats de l'essai sous vibrations ambiantes (fréquences propres, déformées modales et amortissement)
sont présentés à la figure 4.9. La déformée modale dans la direction verticale du côté gauche de la structure y
est tracée en bleu tandis que celle du côté droit y est tracée en vert. Une opposition entre ces deux courbes
signifie la présence d'un mode de torsion. Quant à elle, la déformée modale dans la direction transversale de la
structure y est tracée en rouge. Chacun des points expérimentaux (coordonnées modales) ont été portés sur le
graphique dans leur couleur respective et une courbe d'interpolation polynomiale a été tracée à partir de
chacune des séries de points afin de visualiser la déformée modale. Pour les six premiers modes, soit les quatre
premiers modes verticaux (2,34 Hz, 7,32 Hz, 12,9 Hz et 18,0 Hz), le premier mode en torsion (4,20 Hz) ainsi que
le mode horizontal (1,28 Hz), les modes théoriques ont également été tracés en noir à l'aide de l'équation :
(4.12)
afin de visualiser la fiabilité des résultats. Pour ces modes, dont les fréquences propres sont toutes inférieures à
20 Hz, les courbes expérimentales des modes épousent pratiquement parfaitement les modes théoriques.
Cependant, pour les modes supérieurs, la précision de l'estimation de la déformée modale diminue rapidement
tout comme la précision de l'amortissement, et ce, tout particulièrement pour le 6* (23,1 Hz) et le T (24,2 Hz)
mode vertical.
Le tableau 4.1 ainsi que la figure 4.10 présente une comparaison entre les résultats (fréquences propres et taux
d'amortissement) obtenus lors du présent essai sous vibrations ambiantes et ceux obtenus par d'autres
chercheurs sur la passerelle de Sherbrooke [Berton et al., 2010 ; Paultre et al., 2000]. La comparaison des
résultats des différents chercheurs démontre une bonne fiabilité des résultats obtenus lors de l'essai sous
Figure 4.9 :Modes, fréquences propres et taux d'amortissement mesurés sur la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai
sous vibrations ambiantes (BLEU : direction verticale côté gauche ; VERT : direction verticale côté droit ; ROUGE :
direction transversale ; NOIR : déformée modale théorique)
Tableau 4.1: Comparaison des fréquences propres et des taux d'amortissement obtenus lors du présent projet de
recherche ainsi que par d'autres chercheurs sur la passerelle de Sherbrookeil'aide d'essais sous vibrations ambiantes
Mode Fréquence propre, f (Ht) Amortissement modal, & (H)
Résultats Bertonetal., Paultre et al., Résultats Berton et al., Paultre et al.,
Type de mode /
obtenus 2010 2000 obtenus 2010 2000
6 23,1 - - 0,3 - -
7 24,2 - - 0/» - -
2 - 10,7 - - 0,7 -
-42-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
4,0
• [Lemay, 2010] • [Lemay, 2010]
-3,0
*
12,5
I 2,0
1
I1'5
1,0
0,5
0,0 llil h k i I L it
VI V2 V3 V4 V5 V6 V7 T1 T2 H1 H2 VI V2 V3 V4 V5 V6 V7 T1 T2 H1 H2
Mode Mode
Figure 4.10 : Comparaison des fréquences propres et des taux d'amortissement obtenus lors du présent projet de
recherche ainsi que par d'autres chercheurs sur la passerelle de Sherbrooke à l'aide d'essais sous vibrations ambiantes
Pour les essais réalisés en 1998 par Paultre et al., une méthode d'identification de propriétés dynamiques
similaire à celle utilisée dans le présent projet a été utilisée, soit une technique de base dans le domaine
fréquentiel (BFD) pour identifier les fréquences et les modes combinée avec la méthode de l'acuité de
résonance pour estimer l'amortissement [Paultre et al., 1998]. Pour les essais réalisés en 2010 par Berton et al.,
une approche plus rigoureuse a été utilisée pour identifier les propriétés dynamiques de la structure, soit une
méthode de décomposition dans le domaine fréquentiel (FDD) [Berton et al., 2010]. Dans un cas comme dans
l'autre, la méthode expérimentale est similaire à celle utilisée dans le cadre du présent projet de recherche.
Au niveau des fréquences propres, la comparaison entre les résultats obtenus lors des différents essais sous
vibrations ambiantes présentés au tableau 4.1 ainsi qu'à la figure 4.10 montre une excellente concordance. Les
écarts entre les fréquences propres obtenues dans le cadre du présent projet de recherche et celles des autres
chercheurs sont en tout temps inférieurs à 2,5 %. Par ailleurs, le tableau 4.1 ainsi que la figure 4.10 indiquent
également que les essais réalisés en 2010 par Berton et al. ont permis d'identifier un deuxième mode horizontal
(10,7 Hz), ce qui n'a pas été possible à partir des essais réalisés dans le cadre du présent projet de recherche. En
effet, il s'agit d'un mode très peu énergétique de la structure, comme il est possible de le constater avec
l'absence de pic visible aux environs de la fréquence de 10,7 Hz sur les spectres de Fourier de la Figure 4.8.
Au niveau des taux d'amortissement estimés à partir des différents essais présentés au tableau 4.1 ainsi qu'à la
figure 4.10, il est important de souligner le caractère beaucoup plus incertain dans l'évaluation de cette
propriété dynamique. Ainsi, il est normal d'observer des écarts plus importants entre les taux d'amortissement
des différents essais. Cependant, l'écart entre les taux d'amortissement obtenus dans le cadre du présent projet
de recherche et ceux obtenus en 2010 par Berton et al. se limite à 0,2%, excepté pour le mode de flexion
horizontal où l'écart est de 0,8 %, ce qui est tout de même jugé acceptable pour des valeurs d'amortissement.
-43-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
Finalement, il est important de noter que seuls les six premiers modes, soit les modes pour lesquels les
propriétés dynamiques ont pu être précisément identifiées et pour lesquels la déformée modale théorique a
été tracée à la figure 4.9, seront pris en considération ultérieurement lors des simulations numériques de
chargement piétonnier (chapitre 7). Ces six premiers modes (4 verticaux, 1 horizontal et 1 en torsion)
correspondent aux modes dont les fréquences propres sont inférieures à environ 20 Hz. Cest d'ailleurs cette
valeur de 20 Hz qui sera utilisée comme fréquence supérieure de coupure du filtre dans le traitement des
signaux des différents essais sous chargement piétonnier (chapitre 5). De plus, comme le montre le tableau 4.1
ainsi que la figure 4.10, les essais sous vibrations ambiantes réalisés sur la passerelle de Sherbrooke par d'autres
L'essai sous vibrations ambiantes de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke a eu lieu le 23 juillet
2010 en milieu d'après-midi. Lors de l'essai, aucun trafic piétonnier naturel ne circulait sur l'ouvrage. Ainsi, afin
de garantir une sollicitation ambiante constante, un chargement piétonnier aléatoire a été ajouté sur la
structure. En effet, tout comme lors de l'essai sur la passerelle de Sherbrooke, deux individus ont circulé
continuellement sur la passerelle en adoptant différentes formes de marche tout en tentant de marcher de
manière totalement désynchronisée. Cette directive a été donnée afin d'éviter d'avoir un niveau énergétique
élevé pour une fréquence spécifique et pour exciter autant de modes que possible.
L'accélération verticale et horizontale (transversale) de la passerelle a été mesurée à tous les intervalles de
3,65 m, ce qui, en considérant les appuis fixes, correspond à un total de 3 points de lecture sur les 14,6 m que
mesure la structure (voir figure 4.11). L'accélération verticale a été mesurée de chaque côté de la passerelle afin
de détecter les modes de torsion. Ainsi, les mesures sous vibrations ambiantes ont pu être prises en effectuant
une seule configuration de six capteurs, soit deux triaxiaux et quatre uniaxiaux, ce qui correspond à six points de
Nord Sud
1H m <•
<i> iH <*>
j#j^Accéléromètre triaxial
Figure 4.11: Configuration de l'essai sous vibrations ambiantes de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke
-44-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
4.3.2 Résultats
Les graphiques des signaux d'accélération en fonction du temps, ainsi que leur spectre de Fourier respectif, en
chacun des points de mesures de l'essai sous vibrations ambiantes sont présentés à la figure 4.12. Les
fréquences propres correspondant aux différents modes identifiés sur la structure ont été indiquées sur les
La simple observation des différents spectres de Fourier en fonction de la localisation sur la passerelle laisse
d'ailleurs entrevoir l'aspect de la déformée modale (zones nodales) associée à chacune des fréquences propres.
Par exemple, pour le mode correspondant à la fréquence propre de 22,8 Hz, il est évident que le point situé à
mi-portée de la structure correspond à un nœud et que ce mode sera vraisemblablement le deuxième mode en
Les résultats de l'essai sous vibrations ambiantes de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke, soit
les fréquences propres, les déformées modales et les taux d'amortissement des modes de la structure sont
présentés à la figure 4.13. La déformée modale dans la direction verticale du côté droit de la structure est
tracée en bleu tandis que celle du côté gauche est tracée en vert. Une opposition entre ces deux courbes
signifie la présence d'un mode de torsion. Quant à elle, la déformée modale dans la direction transversale de la
structure est tracée en rouge. Chacun des points expérimentaux (coordonnées modales) ont été portés sur le
graphique dans leur couleur respective et une courbe d'interpolation polynomiale a été tracée à partir de
La déformée modale théorique correspondant à chacun des modes a également été tracée en noir à l'aide de
l'équation 4.12 afin de visualiser la fiabilité des résultats. Les courbes expérimentales des déformées modales
épousent de manière acceptable les courbes théoriques, à l'exception de la déformée du deuxième mode en
flexion verticale (22,8 Hz) obtenue pour le côté gauche (couleur verte). Ceci n'est cependant pas problématique
puisque, tel qu'expliqué précédemment pour les résultats de la travée principale de la passerelle de
Sherbrooke, seuls les modes dont les fréquences propres sont inférieures à 20 Hz seront pris en considération
Finalement, au niveau des taux d'amortissement estimés, malgré le caractère beaucoup plus incertain de
l'estimation de cette propriété dynamique, les valeurs obtenues rencontrent les plages de valeurs typiques
d'amortissement recommandées pour ce type de structure en béton, tel que présenté au tableau 2.1 de ce
document.
-45-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
0 0104 m/»2
WfS-MWf"*» "VT?
Dwfçtton vWttçBhi -1/4 port— (çwçht) - 3.6S m
J| j 1 1 "T 1
20 1: i :
1
in
5
RMS - Ç.OÇH nviî hW MU* "toi i i J. -
ISO 200 to 25 20
"temps (s) Fréquence (Hz)
Figure 4.12: Historiques et spectres d'accélération des différents points de lecture de la travée d'approche de la
passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous vibrations ambiantes
Figure 4.13 : Modes, fréquences propres et taux d'amortissement mesurés sur la travée d'approche de la passerelle de
Sherbrooke lors de l'essai sous vibrations ambiantes (BLEU : direction verticale côté droit ; VERT : direction verticale côté
gauche ; ROUGE : direction transversale ; NOIR : déformée modale théorique)
-46-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
L'essai sous vibrations ambiantes du pont du Cosmos a eu lieu le 6 juin 2010 en début d'après-midi. Lors de
l'essai, un léger flot de piétons circulait sur l'ouvrage en plus d'une circulation routière lourde en raison des
préparatifs pour le Grand Prix du Canada de Formule 1. Cette circulation routière en elle seule était plus que
suffisante pour exciter les différents modes de la structure. En effet, divers types de machineries et de véhicules
circulaient en continu sur l'ouvrage, ce qui excitait les premiers modes de la structure (basse fréquence). De
plus, au centre de l'ouvrage, les véhicules devaient passer sur un protecteur de câble qui avait, été posé à cet
endroit afin de protéger un des câbles servant à l'acquisition des données. Le passage des véhicules sur cette
saillie générait des vibrations de haute fréquence qui excitait les modes supérieurs de la structure.
L'accélération verticale et tansversale du pont a été mesurée à tous les intervalles d'environ 13,7 m, soit un
total de 16 points de lecture sur les 205 m que mesure le pont (voir figure 4.14). Un accéléromètre triaxial a été
successivement positionné en chacun de ces points de lecture du côté droit de la structure afin de mesurer les
chacun de ces points de lecture, un accéléromètre triaxial de référence a été positionné du côté droit du pont à
92,5 m de l'extrémité ouest du pont, ce qui correspond environ au quart de la portée centrale du pont et est
donc en dehors des zones nodales des principaux modes de la structure. Les longueurs de câblage disponibles
lors de l'essai ne permettaient pas de mesurer l'accélération verticale des deux côtés de la structure
simultanément. Ainsi, afin de détecter les modes de torsion, un deuxième accéléromètre de référence a été
positionné du côté gauche du pont également à 92,5 m de l'extrémité ouest du pont. Lors du traitement des
données pour l'identification des modes, les signaux verticaux des différents points de mesure ont donc été
référencés dans un premier temps par rapport au signal de référence droit et dans un deuxième temps par
rapport au signal de référence gauche, ce qui est équivalent à avoir une lecture gauche et une lecture droite
pour chacun des points de la structure et ainsi permettre de déceler les modes de torsion.
Ou»»l 92.5 m
lUf
95.7 m
18
s»Accéléromètre triaxial
Figure 4.14 : Schéma des 16 configurations d'accéléromètres lors de Cessai sous vibrations ambiantes du pont du Cosmos
-47-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
4.4.2 Résultats
Les graphiques des signaux d'accélération en fonction du temps, ainsi que leur spectre de Fourier respectif, en
chacun des points de l'essai sous vibrations ambiantes sont présentés à la figure 4.16 (direction verticale) et à la
figure 4.17 (direction transversale). Les fréquences propres des modes verticaux identifiés ont été indiquées sur
les spectres de Fourier à l'aide d'un trait pointillé (figure 4.16) tandis qu'aucun mode horizontal n'a pu être
identifié (figure 4.17). Seuls les premiers modes verticaux (fréquences inférieures à 7 Hz) ont été identifiés
puisque le nombre de points de mesures sur la structure était insuffisant pour de déceler adéquatement les
modes supérieurs. De plus, la proximité fréquentielle des différents modes complique leur identification.
Les résultats de l'essai sous vibrations ambiantes du pont du Cosmos, soit les fréquences propres, les modes et
les taux d'amortissement, sont présentés à la figure 4.15. La déformée modale dans la direction verticale
référencée par rapport au côté droit de la structure est tracée en bleu tandis que celle référencée par rapport
au côté gauche est tracée en vert. Une opposition entre ces deux courbes signifie la présence d'un mode de
torsion. Chacun des points expérimentaux (coordonnées modales) ont été portés sur le graphique dans leur
couleur respective et reliés entre eux à l'aide d'une droite afin de visualiser la déformée modale. Une déformée
modale "théorique" correspondant à chacun des modes a également été évaluée à partir des courbes
expérimentales et tracée en noir afin de visualiser la fiabilité des résultats et de permettre ultérieurement
l'utilisation de cette propriété dynamique dans des simulations numériques (chapitre 7). Étant donné le nombre
limité de points de mesure sur chacune des portées de la structure, les courbes expérimentales des déformées
modales épousent de manière acceptable les courbes théoriques des six modes identifiés.
Figure 4.15 : Modes, fréquences propres et taux d'amortissement mesurés sur le pont du Cosmos lors de fessai sous
vibrations ambiantes (BLEU : direction verticale référencée par rapport au côté droit ; VERT : direction verticale
référencée par rapport au côté gauche ; NOIR : déformée modale théorique)
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
Figure 4.16 : Historiques et spectres d'accélération des points de lecture dans la direction verticale du cftté droit du pont
du Cosmos lors de l'essai sous vibrations ambiantes
-49-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
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Figure 4.17 : Historiques et spectres d'accélération des points de lecture dans la direction transversale du cdté droit du
pont du Cosmos lors de Cessai sous vibrations ambiantes
-50-
CHAPITRE 4 ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
Le tableau 4.2 présente une synthèse des résultats des essais sous vibrations ambiantes, soit les fréquences
propres et les taux d'amortissement des différents modes de chacune des trois structures à l'étude. Tel
qu'expliqué précédemment, il est à noter que pour la passerelle de Sherbrooke, bien que tous les modes
identifiés aient été présentés dans le tableau 4.2, seuls les six premiers modes de la travée principale et les trois
premiers modes de la travée d'approche seront pris en considération lors des simulations numériques de
chargement piétonnier (chapitre 7), ce qui correspond aux modes dont les fréquences propres sont inférieures
à environ 20 Hz. Cest d'ailleurs cette valeur de 20 Hz qui sera utilisée comme fréquence supérieure de coupure
du filtre dans le traitement des signaux des différents essais sous chargement piétonnier (chapitre 5).
Finalement, il est important de mentionner que les propriétés dynamiques obtenues et présentées dans le
tableau 4.2 sont pour des structures très peu chargées. Il sera donc important de vérifier l'évolution des
propriétés dynamiques des structures lorsqu'elles seront chargées de piétons. Ceci sera effectué à la section
5.3.3 où les fréquences propres et l'amortissement des structures sous vibrations ambiantes seront comparés
Tableau 4.2 : Fréquences propres et taux d'amortissement associés aux différents modes des trois structures à l'étude
obtenus lors des essais sous vibrations ambiantes
6 23,1 0,33 - - - -
7 24,2 0.37 - - - -
2 18,9 0,34 - - - -
-51-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
CHAPITRE 5
Dans le cadre de ce projet, une seconde série d'essais dynamiques, mais cette fois sous chargement piétonnier,
a été effectuée sur les trois structures à l'étude, soit la passerelle de Sherbrooke et sa travée d'approche ainsi
que le pont du Cosmos à Montréal. Ces essais ont pour but de mesurer le comportement dynamique, c'est-à-
dire le niveau de vibration, de ces trois structures sous différents types de chargement piétonnier. Ces mesures
ont permis une comparaison avec les niveaux de vibration prédits par les normes (chapitre 6) et avec les
niveaux de vibration obtenus lors des simulations numériques de chargement piétonnier (chapitre 7). Les
différents types de chargements piétonniers testés peuvent être regroupés en deux catégories, soit :
5.1 Méthodologie
Cette section présentera les aspects communs de la méthode expérimentale et du traitement des données des
Lors des essais sous chargement piétonnier sur chacune des structures à l'étude, l'accélération verticale et
horizontale (transversale) des structures a été mesurée à l'aide d'accéléromètres uniaxiaux et triaxiaux à une
fréquence d'acquisition de 200 Hz. Quatre accéléromètres uniaxiaux (0,5 -10 000 Hz) de type piézoélectrique
ICP fabriqué par PCB Piezotronics (modèle T352C33) ont été utilisés afin de mesurer les vibrations verticales et
deux accéléromètres triaxiaux (0,5 - 3000 Hz) de type piézoélectrique ICP fabriqué par PCB Piezotronics (modèle
T356A17) ont été utilisés afin de mesurer les vibrations dans les directions verticale et transversale des
structures. Ainsi, un maximum de huit canaux ont été nécessaires pour l'acquisition des données lors des
-52-
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
différents essais. L'acquisition des données a donc été effectuée à l'aide d'un module de conditionnement de
signal dynamique à huit canaux fabriqué par lOtech (modèle WBK18) couplé à un système d'acquisition de
données, permettant une fréquence d'acquisition de 1MHz, fabriqué par lOtech (modèle WaveBook 516E). Les
accéléromètres ont été reliés au système d'acquisition à l'aide de câbles coaxiaux RG-58U de longueur 20 m,
30 m, 75 m ou 120 m. De telles longueurs de câble pouvant constituer une source d'atténuation des signaux,
ces câbles ont été préalablement testés et aucune atténuation notable n'a été observée dans le spectre de
fréquence d'intérêt pour le présent projet. Enfin, le logiciel WaveView a été utilisé afin de visualiser et
d'enregistrer les signaux sur un ordinateur portatif [WaveView, 2003]. Des photographies du système
d'acquisition ainsi que d'un des accéléromètres utilisés lors des essais sont présentées à la figure 5.1.
De plus, tout au long des essais sous charge de foule de piétons, un enregistrement vidéo du flot de piétons
circulant sur l'ouvrage a été pris à l'aide d'une caméra vidéo Sony Handycam (modèle HDR-SR5 40GB)
permettant jusqu'à 15 heures d'enregistrement vidéo en définition standard et une autonomie de 7 heures. Tel
qu'illustré à la figure 5.2, lors des essais sur le pont du Cosmos et sur la passerelle de Sherbrooke, la caméra
vidéo a été fixée dans le haut d'un lampadaire afin d'assurer une bonne prise de vue et a été protégée des
Figure S.l : Photographies du système d'acquisition (gauche) et d'un accétéromètre uniaxiai (droite) lors des essais sous
chargement piétonnier
Figure 5.2 :Photographies de la caméra vidéo utilisée lors des essais sous foule de piétons sur le pont du Cosmos (gauche)
et sur la passerelle de Sherbrooke (droite)
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Le traitement des différents signaux acquisitionnés lors des essais sous chargement piétonnier a été réalisé à
l'aide du langage de programmation Python. Le code utilisé est présenté à l'Annexe C pour les signaux sous
chargement de groupes de piétons et à l'Annexe D pour les signaux sous chargement de foule de piétons.
Les signaux obtenus lors des essais sous chargement piétonnier doivent être filtrés pour éliminer les très basses
ainsi que les hautes fréquences présentes dans les signaux. Afin d'uniformiser et de garantir une constance dans
le traitement des données, le même filtre a été appliqué pour chacun des essais sous chargement piétonnier
(groupe ou foule) réalisés sur chacune de trois structures. Il s'agit d'un filtre numérique à réponse
impulsionnelle infinie (IIR) passe-bande 1-20 Hz de type elliptique de 40 dB. Afin de visualiser les effets de ce
filtre, la figure 5.3 présente à titre d'exemple un signal brut (sans filtre) tandis que la figure 5.4 présente à titre
d'exemple un niveau de filtrage intermédiaire (passe-bande 1-35 HZ) de ce signal et finalement, la figure 5.5
présente à titre d'exemple le niveau de filtrage retenu (passe-bande 1-20 HZ) de ce même signal. Chacune de
ces figures présente un extrait de 100 secondes (a) et de 10 secondes (b) de l'historique du signal d'accélération
vertical mesuré au quart de la portée du côté droit de la passerelle de Sherbrooke ainsi que le spectre de
Fourier de ce signal (c). Les prochains paragraphes exposent les différentes raisons qui ont conduit vers
l'utilisation d'un filtre passe-bande 1-20 Hz sur l'ensemble des signaux des essais sous chargement piétonnier.
Pour les basses fréquences, tel qu'expliqué précédemment à la section 4.1.3.1, une dérivation du signai dans le
temps sous de basses fréquences est faussement générée par les accéléromètres étant donnée la déficience
des accéléromètres piézoélectrique pour les très faibles fréquences. Ainsi, afin d'éliminer cette dérivation du
signal, un filtre numérique à réponse impulsionnelle infinie (IIR) de type elliptique de 40 dB a été appliqué pour
les fréquences inférieures à 1 Hz sur tous les signaux mesurés (filtre passe-bande 1-20 Hz). Il est à noter que ce
filtre a été appliqué de manière graduelle entre 1Hz et 0,5 Hz, soit sur un très faible intervalle de fréquence afin
de ne pas altérer les signaux pour les fréquences correspondant aux premiers modes des différentes structures.
Pour les hautes fréquences, tel qu'expliqué à la section 4.1.3.1, une inspection des spectres des signaux permet
d'identifier une fréquence au-delà de laquelle il n'y a plus de mode de vibration suffisamment énergétique et
qu'il n'y a que du bruit. Il a été déterminé que pour le pont du Cosmos cette fréquence se situe aux environs de
20 Hz tandis que pour la passerelle de Sherbrooke, ainsi que pour sa travée d'approche, elle se situe aux
environs de 35 Hz. Ainsi, pour le pont du Cosmos, le fait de filtrer au-dessus de 20 Hz (passe-bande 1-20 Hz) ne
fait qu'éliminer un maximum de bruit et n'affecte en rien la fiabilité des résultats. Cependant, pour la passerelle
de Sherbrooke et sa travée d'approche, comme on peut le constater en comparant la figure 5.4 et figure 5.5, le
fait de filtrer au-dessus de 20 Hz modifie beaucoup le signal, ce qui peut apparaître quelque peu problématique.
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Sans filtra
Spectre g accélération
Spectre cfe déplacement
£ 0.8
Figure 5.3 : Exemple d'extraits de l'historique d'accélération (a et b) et du spectre de Fourier (c) d'un des signaux de
réponse de la passerelle de Sherbrooke sans application de filtre
Spectre d'acceferation
Spectre Oe déplacement
Figure 5.4 : Exemple d'extraits de l'historique d'accélération (a et b) et du spectre de Fourier (c) d'un des signaux de
réponse de la passerelle de Sherbrooke après l'application d'un filtre passe-bande de 1 à 35 Hz
Spectre d'accélération
Spectre de déplacement
20 » » 35
Fréquence (Hz}
(c)
Figure 5.5 : Exemple d'extraits de l'historique d'accélération (a et b) et du spectre de Fourier (c) d'un des signaux de
réponse de la passerelle de Sherbrooke après l'application d'un filtre passe-bande de 1 à 20 Hz
-55-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
En effet, pour la passerelle de Sherbrooke et sa travée d'approche, une certaine partie du contenu fréquentiel
des signaux d'accélération se retrouve à des fréquences comprise entre 20 Hz et 35 Hz, comme l'illustre le
spectre d'accélération (courbe bleue) de la figure 5.3 (c) et de la figure 5.4 (c). Cependant, il s'agit de fréquences
trop élevées pour être suffisamment perçues par les piétons. En effet, tel qu'expliqué au chapitre 2, le corps
humain n'est pas ou très peu sensible à des vibrations de hautes fréquences puisque les critères de perception
des vibrations et de confort (tableau 2.3 et tableau 2.4 et voir section A.4.3 pour plus de détails) sont pour des
fréquences bien en dessous de 20 Hz. De plus, le spectre de déplacement tracé en vert à la figure 5.3 (c) et à la
figure 5.4 (c) illustre bien pourquoi les fréquences supérieures sont pratiquement imperceptibles. En effet, pour
les fréquences supérieures à 20 Hz les pics du spectre d'accélération (courbe bleue) ne sont pratiquement pas
visibles sur le spectre de déplacement (courbe verte). Ainsi, il s'agit de vibrations de hautes fréquences pour
lesquelles l'amplitude en déplacement est trop faible pour être suffisamment perçue par les piétons. Il est à
noter que, bien qu'un spectre de déplacement et qu'un spectre d'accélération n'ont pas les même unités, ils
ont tout de même été portés sur un même graphique de manière relative pour fin de comparaison entre-eux.
Par ailleurs, des fréquences supérieures à 20 Hz sont trop élevées pour être excitées par la marche normale des
piétons. En effet, tel qu'expliqué à la section 2.2, le contenu fréquentiel du chargement piétonnier se situe bien
en dessous de 20 Hz puisque l'amplitude des différents harmoniques qui définissent le chargement piétonnier
diminue rapidement avec l'augmentation de leur fréquence. Ainsi, quel que soit le modèle de chargement
piétonnier considéré, la composition fréquentielle du chargement piétonnier n'est jamais définie et est
négligeable pour des fréquences au-delà de la cinquième harmonique (10 Hz).
Donc, afin d'éliminer un maximum de bruit dans les signaux, un filtre numérique à réponse impulsionnelle
infinie (IIR) de type elliptique de 40 dB a été appliqué pour les fréquences supérieures à 20 Hz sur tous les
signaux mesurés lors des essais réalisés sur chacune des trois structures à l'étude. Ce filtre a été appliqué de
manière graduelle sur une plage de fréquence assez large (6 Hz) afin de minimiser les pertes dans la bande
passante. Ainsi, avec ce filtre, la perte maximale dans la bande passante a pu être limitée à 0,01 dB.
Finalement, certaines valeurs aberrantes étaient présentes sporadiquement à l'intérieur de certains signaux et
ont dû être éliminées, ou du moins atténuées. Ces valeurs aberrantes prennent la forme de pics excessifs dans
l'historique d'accélération et ont été identifiées en effectuant un balayage du signal. Lors de ce balayage, toutes
valeurs supérieures à 1,5 fois la moyenne des maximums évalués toutes les 0,4 seconde (1,0 seconde pour le
pont du Cosmos) sur un intervalle de 4 secondes (100 secondes pour le pont du Cosmos) ont été atténuées de
façon à ne pas excéder 1,5 fois la moyenne des maximums. Les pics aberrants dans les différents signaux
d'accélération peuvent s'expliquer par de possibles impacts entre les différents objets transportés par les
piétons et le tablier ou les murets ou rampes de chaque côté des ouvrages. Par exemple, lors des essais au pont
du Cosmos, il a été observé que plusieurs piétons transportaient des objets quelque peu encombrants (glacière,
escabeau, etc.) pouvant potentiellement se heurter contre le tablier ou les murets du pont.
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Les valeurs maximales et efficaces (également appelée valeur RMS, de l'anglais "Root Mean Square",
ou moyenne quadratique) des différents signaux d'accélération mesurés lors des essais sous chargement
piétonnier ont été calculées pour les signaux entiers ainsi que pour des intervalles réguliers des signaux. La mise
en graphique de ces valeurs maximales et RMS par intervalles de temps permettra de visualiser l'enveloppe des
valeurs maximales et RMS d'un signal donné. En tout temps dans ce document, sur les différents graphiques de
l'historique d'accélération des signaux, l'enveloppe des valeurs maximales sera tracée en vert tandis que
Tel que défini précédemment à l'équation 4.10, la valeur RMS d'un signal est définie comme étant la racine
carrée du moment d'ordre deux du signal. Dans le cas d'un signal comportant n valeurs (yi, yi, y3, ..., y„), la
valeur RMS du signal est donnée par :
(5.1)
Tout d'abord, les différents signaux dans le domaine temporel sont segmentés en intervalles de 24 secondes
(4800 données). Le spectre de Fourier (ou densité spectrale) de chacun des signaux pourra donc être obtenu en
effectuant la moyenne de chacun des sous spectres de Fourier du signal, et ce, avec une résolution fréquentielle
de 0,0416 Hz (fréquence d'acquisition divisée, par le nombre de données). Connaissant la résolution
fréquentielle ainsi que la limite fréquentielle (fréquence de Nyquist = 100 Hz) du spectre de Fourier des
Le spectre d'amplitude de Fourier (ou densité spectrale) des signaux de chacun des points de lecture a été
obtenu en effectuant une transformée de Fourier discrète pour une séquence de données réelles à l'aide d'un
algorithme de transformée de Fourier rapide (numpy.fft.rfft) du module Numpy de Python. Les amplitudes de
Fourier, soit la racine carrée de la somme des carrés des parties réelle et imaginaire de la transformée de
Fourier, sont ensuite référencées par rapport aux fréquences d'échantillonnage afin d'obtenir les graphiques
des spectres d'amplitude de Fourier des différents signaux. Ces spectres permettront d'obtenir les propriétés
dynamiques des structures sous chargement piétonnier pour fin de comparaison avec celles obtenues sous
vibrations ambiantes (section 5.3.3).
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Les essais sous chargement piétonnier de la passerelle de Sherbrooke ont été effectués en deux temps. Les
essais sous circulation d'une foule de piétons ont été réalisés le soir du 14 juillet 2010 tandis que les essais sous
circulation de groupes de piétons ont été réalisés pendant la journée du 23 juillet 2010.
5.2.1 Instrumentation
Pour chacun des deux types d'essais sous chargement piétonnier (groupes et foule) réalisés sur la passerelle de
Sherbrooke, la structure a été instrumentée de façon identique. Pour la travée principale, un total de deux
accéléromètres uniaxiaux (côté gauche) et de deux accéléromètres trtaxiaux (côté droit) ont été utilisés afin de
mesurer les vibrations verticales ainsi que les vibrations transversales à la mi-portée (30 m) et au quart de la
portée (15 m) de l'ouvrage (à partir de l'extrémité nord de la passerelle), donc un total de 6 signaux. Pour la
travée d'approche, deux accéléromètres uniaxiaux ont été utilisés afin de mesurer les vibrations verticales de
Afin d'assurer une parfaite mise à niveâu des accéléromètres sur le tablier de la structure, les mêmes bases
nivelantes que celles utilisées lors des essais sous vibrations ambiantes (voir section 4.1.2.1) ont été utilisées.
Ces bases nivelantes permettent une meilleure transmissibilité des vibrations entre la structure et les
accéléromètres puisqu'elles procurent une surface lisse et uniforme pour la fixation des accéléromètres et que
les extrémités des boulons en contact avec le tablier de la structure ont été profilées en forme de pointe.
Finalement, afin de protéger les bases nivelantes et les accéléromètres, contre d'éventuels impacts avec les
pieds des piétons, une planche de bois a été fixée sur les rampes de la passerelle devant chaque accéléromètre.
Différents essais ont été réalisés sur la passerelle de Sherbrooke avec des groupes de taille variant entre 1et 20
piétons. Dans un premier temps, des groupes de personnes ont été formés et "lancés" sur la passerelle avec
comme directive de marcher normalement tout en restant groupés et de ne forcer aucun synchronisme.
Ensuite, des essais sous chargement piétonnier avec synchronisation forcée ont été réalisés.
Un total de 26 essais de passage de groupes de piétons sur la passerelle de Sherbrooke ont été réalisés. Lors de
chacun de ces essais, les informations suivantes ont été recueillies :
le type d'essai réalisé (marche normale, marche rapide, marche forcée ou sautillement);
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
To (60 m) le temps nécessaire pour traverser la travée principale de la passerelle (60 m);
«/>(«> m) le nombre de pas nécessaire à chacun des piétons pour franchir la travée principale (60 m).
7i> (i4,6 m) le temps nécessaire pour traverser la travée d'approche de la passerelle (14,6 m);
Ces informations sont présentées au tableau 5.1 pour les 26 essais de groupes de piétons réalisés.
Il est à noter que seuls les essais réalisés sous marche normale seront pris en considération ultérieurement lors
de la mise relation entre le nombre de piétons et de la réponse de la structure. Il a tout de même été jugé
pertinent d'effectuer d'autres types d'essai tel que des essais de marche rapide (non synchronisée), de marche
forcée (2,3 et 2,5 Hz) et de sautillement (2,1 et 2,3 Hz). Pour ces deux derniers types d'essais, soit la marche
forcée et le sautillement, un métronome a été utilisé afin de guider la synchronisation entre les gens.
Pour chacun des 26 groupes de piétons, la durée d'acquisition des signaux d'accélération de la structure était de
deux minutes, soit un temps amplement suffisant pour permettre aux différents groupes de traverser l'ouvrage.
L'acquisition des données était d'abord lancée et ensuite le signal de départ était donné au groupe afin qu'il
franchisse successivement la travée d'approche et la travée principale de la passerelle de Sherbrooke.
Tout d'abord, par inspection des signaux de chacun des essais, le temps correspondant à l'entrée du groupe de
piétons sur la passerelle a été déterminé. À partir de ce temps d'entrée (/,„) et du temps nécessaire pour
traverser la passerelle (T0) le temps de sortie {tml) de chacun des groupes de piétons a pu être calculé. Le calcul
des valeurs maximales et RMS du signal d'accélération ainsi que le calcul des spectres de Fourier ont donc été
effectués pour la portion de signal se situant entre t,„ et toul.
Tel qu'expliqué à la section 5.1.2.2, les valeurs maximales et RMS des signaux d'accélération ont également été
calculées pour des intervalles de temps réguliers afin de pouvoir visualiser graphiquement l'enveloppe des
valeurs maximales et RMS d'un signal donné en fonction du temps. Pour les essais de chargement de groupes
de piétons, l'intervalle de temps utilisé pour segmenter les signaux et ainsi calculer les valeurs maximales et
RMS en fonction du temps est de 1seconde.
CHAPITRES ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Tableau 5.1: Données expérimentales des essais sous chargement de groupes de piétons sur la passerelle de Sherbrooke
72 65
6R24 Normale 2 w . 93 im" 1,75
63 75
GR23 Normale 2 40,0 9,7 1,50 1,73
86 74 75
GR22 Normale A.. 40,4 9fl 1,49 134
71 77 79
6R01 Normale 4 40,0 9,7 1,50 1,89
79 78 75 76 77
GR21 Normal* S 41,7 10,1 1,44 1,85
81 78 87 73 75 75
GR20 Normale 6 40,5 9,8 1,48 1,93
GR17 Nûmrtte 11
-4->
w
> 83 ». .77 80 . 74 n 77 l£4 . 1,99
1 {fi»
m"
80 77 75 75 83 74 79 74
GR16 . Normale 11 38,4 9,4 1,56 2,00
78 75
? 76 76 76 77 78 80 76
3RSS 'U 7* 78 * Cl 7*1 V
1,54 137
1 79 73 77 74 75 73 76 79
GR14 Normale 13 39,2 9,5 1,53 1,92
77 70 74 76
79 79 79 78 81 82 82 78
GR11 - '. Nàsniéf ' 14 42,2 10,3 1,42 1,86
80 72 77 77 79
75 79 81 81 79 78 77 85
GR08 Normale 15 42,4 10,3 1,41 1,87
81 82 78 75 80 80
77 77 77 80 74 73 76 72
Normale 20 39,8 9,7 W1 1,90
72 78 80 77 74 81 70 70
65 71 70 68 67 67 72 68
GR05 Rapide 9 31,4 7,6 1,91 2,17
66
< >>
71 76 .64 75 75 62 69 70
GR12 14 Ï7A 6,8
64 71 72 7S 67 ;
231
Sautillement
GR13 14 H 2,10
' ,
Sautillement
GR10 16 • - - 2,30
(2,3 Hz)
* Le poids de ce piéton est d'environ 600 N, soit légèrement inférieur au poids moyen d'un piéton : 700 N (voir section 2.2)
-60-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
5.2.2.3 Résultats
Un exemple des résultats obtenus avec les essais sous chargement de groupes de piétons sur la passerelle de
Sherbrookes est mis en graphique à la figure 5.6 pour les groupes de 1à 8 personnes en marche normale, à la
figure 5.7 pour les groupes de 9 à 20 personnes en marche normale et à la figure 5.8 pour les groupes de
spectre de Fourier du signal d'accélération vertical au quart de la portée du côté droit de la travée principale de
la passerelle de Sherbrooke. Les graphiques des 5 autres signaux de la travée principale de la passerelle de
Sherbrooke sous chargement de groupes de piétons sont présentés à l'annexe E.l de ce document tandis que
ceux des 2 signaux de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke sont présentés à l'annexe E.2.
Sur chacun des graphiques de l'accélération en fonction du temps, l'historique du signal d'accélération est tracé
en bleu foncé lorsque le groupe de piétons est sur la passerelle, c'est-à-dire pour le segment de temps compris
entre tin et tout. Après que le groupe de piétons ait quitté la passerelle, l'historique du signal d'accélération est
plutôt tracé en bleu clair. L'enveloppe des valeurs maximales d'accélération est tracée en vert tandis que
l'enveloppe des valeurs RMS d'accélération est tracée en rouge. Finalement, sur chacun des graphiques, la
valeur maximale (MAX) et RMS du segment de signal compris entre t,„ et tou, est indiquée.
Pour les essais de groupes en marche normale, chacune des valeurs maximales (MAX) et RMS a ensuite été mise
en graphique en fonction du nombre de piétons de l'essai. La figure 5.9 présente les graphiques des valeurs
RMS des signaux d'accélération en fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de la portée (b)
de la travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de Sherbrooke lors des essais
sous chargement de groupes de piétons, tandis que la figure 5.10 présente les graphiques des valeurs
maximales (MAX) des signaux d'accélération en fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de
la portée (b) de la travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c).
Chacun de ces graphiques présente une corrélation entre le niveau de vibration de la structure et le nombre de
piétons, et ce, tant dans la direction verticale que transversale. Une courbe de tendance a été obtenue pour
chacune des séries de points à l'aide d'une fonction de puissance du nombre de piétons (N p ) :
(5.2)
où le coefficient multiplicateur a correspond à l'accélération produite par un seul piéton et a donc été remplacé
par av>l (direction verticale) ou ahj (direction horizontale). Cette substitution de la valeur numérique a dans les
équations des courbes de tendance par a„,i ou ah \ permet de considérer la tendance globale de tous les points
pour déterminer a„,i ou ahj\ et non seulement la valeur expérimentale obtenue avec un seul piéton (cette valeur
provenant d'un piéton qui n'est pas nécessairement représentatif du reste des groupes). Malgré le caractère
aléatoire du chargement piétonnier, ces équations présentent une bonne corrélation puisque le coefficient de
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
détermination (R ) est de 0,73 en moyenne dans la direction verticale et de 0,85 dans la direction transversale.
Cependant, pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke, soit à la figure 5.9 (c) et à la figure
5.10 (c), certains points s'écartent de la tendance générale. Ceci peut s'expliquer par le fait que chaque groupe
de piétons n'était pas constitué des mêmes personnes et que dans les groupes correspondant aux points
"aberrants" (groupes de 3, 6, 8 et 11personnes), il y avait une personne, possiblement dotée de soulier à talon
haut, dont les pas excitaient de façon marquée le premier mode vertical de la structure (6.35 Hz).
0.4 200
03 .1 p*rs, (marche normale) •
0.2 ISO
ai
ao 100
-o.i
-0 2 50
-03 RMS - ftOtî» W y MAX - OtfMèinft?
-04 0
a4 200
0.3 !
02 150
ai
0.0 100
-01
-0 2 50 1
-0.3 ftMS.nMMmM k MA».Omim*2 i
-04 0
a4 I I 200 1 H
0.3 -3p*n (mtreJte normale)
02 150
ai
ao 100
-01
-0.2 50
-0 43 WMS - Q 0!i70 lW.2 / MAX'- 0.lk)74 Mij
-0 0
g 0.4 -4-per%. (marchenormale) . 200
I a3
C- 02 150
g ai
•£ ao 100
g -o i
S -0.2 50
g "° 3 àfe - O.ASM mà'2 / MAX - nifliz JL
8 -0 4 0
200
5 -pars. (mvchenormal*).
150 -
100 --
50 -
?<??? < m qL- i
200
-e (mftrthA nomtawj
150
m 100
50
Q0a4»mA2 <1 MAX — O.lSOOm/M i 0
200
X
/ pifS/ (mWM nornUef
150
100
50
RMS - O.OMi m/»2 fi MAX 0 1142 m/s? 0 J L wMLm
-8-p«rs. (marche normale}
200 1 1 1
ISO
100
50
RWS • 0.0542 m/»2 0 .A i
xo
Temps (s) Fréquence (Hz)
Figure S.6 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du c6té droit de la
passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8 piétons en marche normale
-62-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
50 1
RMS - 0 0*60 mft2 /, MAX • 0.1704 m/»2 0 À.
0.4 200
a3 •lOpert: {rfcarcba normale)
02 ISO
ai
ao • 100
-o.i
-0.2 50
-0 3 BMS-B.MHmfta h MAX - 8.W1mfti i
-0.4 i _ 0 X 1
0.3 -llpert, <marcha normal*^
0.2 150
ai
ao 100
-01
-0.2 50
-0 3 RMS - 0 OWt
-0.4 /ï MAX- Oiiléùki 0 JL tfli i i.
04 200
0.3
0l2 150
01
00
^ :• 1
M 100
-0.1
-0.2 I 50
-0-3 RMS-O.MMm/M A MAX » 0 3077 m/*2 ,
-0 4 i »
0.4 200
0.3 .13 pars. ^marchenonmie).
02 150
0.1
ao 100
-o.i
-0.2 50 ft I
-0,3 8MS-0.044» m*2 h MAX » 0.1S68 m/s2 . ,JL. ,Jk_ -
-0.4 0
04 I I 200
0.3 -14 part. {marcha normale) -
0.2 150
0.1
0.0 100
-0 1
-02 50 1
-0.3 RMS-0 0610 A MAX - 0 M3B m*2
-04 0
i
1Spart. {marcha i
nonrtala}
200
150
50
0
200
150
IL 1
m»-[ v- 100
50 : 1 ! .
RMS - O.ÔfeOJ R1/S2 /, MAX-0M2Bm/»2 , 0
90 10 15
Ttemps (s) Fréquence (Hz)
Figure 5.7 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du côté droit de la
passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche normale
-63-
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
zo i i 1 i i r~ 2000
1.5
1.0 1500
0.5 i m m- - -
-
00 1000
-0.5
-1.0 500
-1.5
-2.0
RMS- 0.0912 m/*2 J MAX - 0t2915 m/s2i i -
0
2.0 ! ! ! ( ! ! 2000 1 Hr— 1f— • —
1.5
LO 1500
05
0.0 1000
""""
-0.5
-10 500
-1.5
-2.0
RMS » 0 1562 m*2 J MAX •» 0Î5482 m/s2 1 1 0 A
2-0 1 ) 1 ! \ T" 2000
1.5
1.0 1500
I
0.5 -
0.0 1000
-0.5
-10 500
-1.5
-2.0
RMS-0.313? nrtî ï MAX-110219^, i L_ 0
v 2000
-9-pcrs.- (n«reM r\*y
1500
5i 1000
i
V
1000
500 i
j m-wwMi 0 J
2.0 I 1 1 'I 2000 ! 1 !
15
10 1500
05
00 1000
-0.5
-1.0 500 . L
-15
-2.0 0
20000
pers. .(saut 2,3 Hz)
15000
10000
5000
40 60
0
ifemps (s) Fréquence (Hz)
Figure 5.8 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du côté droit de la
passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée et en sautillement
-64-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
0,10
• Travée principale - 54 portée - Direction verticale
0,09
• Travée principale - 54 portée - Direction horizontale
0,08
0,07
</> 0,06
S av=avAN°&
0,05 • R2 = 0,84
'O • • .—
2 0,04 •
•v • _ j-T—r7 •
0,03 * a* = aM/V>."
' $
0,02 R2 = 0,85
0,01 ~r »
r , a ' **
0,00
8 10 12 14 16 18 20 22
(a) Nombre de piétons, Np (pers.)
0,10
* Travée principale - 54 portée - Direction verticale
0,09
• Travée principale - 34 portée - Direction horizontale
0,08
Si
E. 0,07 Q
uv = Q N
"v.l *p
,
tA
S 0,06 R2 = 0,82
te
s 0,05
•
^—•
? 0,04 •
• •
• T >
#
0,03
0,02 i •
ah ~ ah,l Np°'37
R2 = 0,92
0,01 z%
0,00 ^-rr.î, ."..T. 7
8 10 12 14 16 18 20 22
(b) Nombre de piétons, Np (pers.)
0,18
« Travée d'approche - 54 portée - Direction verticale
0,16
t
4
a N 0,60
wv - uav,l, '"p
0,14 R2 = 0,57
0,12
•
:
<S) •
2 0,10
oc • • * •
c •
0 0,08 •
! 0,06 «
* X
1
1 0,04 ^ •
0,02
8 10 12 14 16 18 20 22
(C) Nombre de piétons, N. (pers.)
Figure S.9 : Accélération RMS en fonction du nombre de piétons à mi-portée (a) et au quart de la portée (b) de la travée
principale et imi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de Sherbrooke lors des essais sous chargement de
groupes de piétons
-65-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
0,30
« Travée principale -H portée - Direction verticale
• Travée principale - >4 portée - Direction horizontale
— 0,25
a <t - °v,i N ° n
S 0,20
« R2 = 0,82
S •
« #
| î
1 0,15 • — • •
i
S 0,10
• X
° h = °h,i N ™ 7
R2 = 0,74
0,05
A
1 •" •
.
——î— . : ,—
*•
s
0,00
6 8 10 12 14 16 18 20 22
(a) Nombre de piétons, Np (pers.)
0,30
• Travée principale - % portée - Direction verticale
0,25 • Travée principale - % portée - Direction horizontale s °v,l Nv ®»29
o
av o
'p
S
s
0,0
« •
•
«
• •
2
R = 0,66
•
•
!°'is • -
• 1
" • •
% • • *
s 0,10
: « °h = °h,i wP0'36
0,05 R2 = 0,89
0,00
8 10 12 14 16 18 20 22
(b) Nombre de piétons, Np (pers.)
I
3
S
c
o
•c
8 10 12 14 16 18 20 22
(C) Nombre de piétons, Np (pers.)
Figure 5.10 : Accélération MAX en fonction du nombre de piétons à mi-portée (a) et au quart de la portée (b) de la travée
principale et i mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de Sherbrooke lors des essais sous chargement de
groupes de piétons
-66-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Le seul paramètre demeurant dans les équations présentées sur les graphiques de la figure 5.9 et de la figure
5.10 est l'exposant appliqué au nombre de piétons, Np. La valeur moyenne de cet exposant est de 0,44 dans la
direction verticale et de 0,38 dans la direction transversale, ce qui est légèrement inférieur à la valeur de 0,5
fréquemment rencontré dans la littérature tel qu'exprimé à l'équation 2.8 au chapitre 2. Une comparaison plus
approfondie de la corrélation entre le niveau de vibration de la structure et le nombre de piétons sera effectuée
ultérieurement, soit à la section 5.2.4, afin de tenir compte de la totalité des résultats obtenus lors des essais
De façon générale, très peu de gens circulent sur la passerelle de Sherbrooke et la densité de piétons sur
l'ouvrage demeure bien en deçà de 0,1 pers./m2, ce qui est nettement insuffisant pour réaliser des essais sous
chargement de foule de piétons. Cependant, à partir du 14 juillet 2010, un événement d'envergure a lieu à
proximité de la passerelle : le spectacle Omaterra. Ce spectacle est présenté les soirs pendant la saison estivale
et, à la fin de chaque représentation, une quantité importante de spectateurs emprunte la passerelle de
Sherbrooke pour retourner à leur voiture. Le soir de la première représentation, soit le 14 juillet, a été choisi
pour réaliser les mesures de vibration de la passerelle de Sherbrooke afin d'avoir le plus grand achalandage.
Lors de cette représentation, 300 personnes des quelque 1000 spectateurs ont traversé la passerelle, ce qui a
permis d'atteindre une densité de piétons de près de 0,25 pers./m2 sur la travée principale et de 0,35 pers./m2
sur la travée d'approche.
À partir de la fin du spectacle, soit à 23h00, l'acquisition des signaux d'accélération de la structure et
l'enregistrement vidéo du flot de piétons ont été démarrés. L'acquisition des données et l'enregistrement vidéo
ont été effectués de façon continue jusqu'à la fin du passage du flot de piétons, soit à 23h30.
Tel que présenté graphiquement en fonction du temps à la figure 5.11, à tous les intervalles de 10 secondes, les
informations suivantes ont été calculées à partir de la bande vidéo :
-67-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Portée! principale
Portée; d'approche
Portéç principale
Portéç d'approche
8. 0,15
0,10
jLdBl:
23:10 23:15 23:20 23:25 23:30
Figure 5.11 ; Vitesse de déplacement moyenne des piétons, nombre total de piétons ayant traversé la passerelle, débit de
piétons, nombre de piétons sur la passerelle, et densité des piétons sur la passerelle de Sherbrooke en fonction du temps
lors de l'essai sous chargement de foule de piétons
-68-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
La vitesse de déplacement moyenne des piétons, vp, a été obtenue en calculant le temps nécessaire aux piétons
pour franchir une distance de 10 m, et ce, pour tous les intervalles de 10 secondes où il y avait présence de
piétons. Ensuite, le nombre de piétons traversant un point de référence sur la passerelle à été calculé pour
chaque intervalle de 10 secondes. Le nombre total de piétons ayant traversé la passerelle, Np („„„/> a été
directement déterminé en cumulant ce nombre de piétons pour chaque intervalle de 10 secondes. Connaissant
le nombre de piétons de chaque intervalle de 10 secondes et leur vitesse respective ainsi que la longueur de la
passerelle (60 m), il a été possible de déterminer le débit de piétons, qp, et le nombre de piétons, Np, sur
l'ensemble de la passerelle. Finalement, la densité des piétons, dp, a été calculée eh divisant Np par la superficie
Dans un premier temps, les valeurs maximales et RMS des signaux d'accélération ont été calculées pour
l'ensemble de chacun des 6 signaux d'accélération mesurés sur la passerelle de Sherbrooke. Également, tel
qu'expliqué précédemment à la section 5.1.2.2, les valeurs maximales et RMS des signaux d'accélération ont été
calculées pour des intervalles de temps réguliers afin de pouvoir visualiser graphiquement l'enveloppe des
valeurs maximale et RMS d'un signal donné en fonction du temps et de permettre la mise en relation des
valeurs maximales et RMS des signaux d'accélération en fonction du nombre de piétons. Ainsi, pour les essais
de chargement de foule de piétons, l'intervalle de temps utilisé pour segmenter les signaux et ainsi calculer les
valeurs maximales et RMS en fonction du temps est le même que celui utilisé pour le décompte des piétons,
soit 10 secondes.
5.2.3.4 Résultats
Les graphiques des 6 signaux d'accélération en fonction du temps de la passerelle de Sherbrooke sous
chargement de foule de piétons, ainsi que leur spectre de Fourier respectif, sont présentés à la figure 5.12. Les
deux signaux (gauche et droite) à mi-portée dans la direction verticale sont d'abord présentés. Ensuite, les deux
signaux (gauche et droite) au quart de la portée dans la direction verticale sont présentés et finalement les deux
signaux (mi-portée et quart de portée) dans la direction transversale sont présentés. Les graphiques des 2
signaux d'accélération (direction verticale à mi-portée du côté gauche et droit) en fonction du temps de la
travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke sous chargement de foule de piétons, ainsi que ses spectres
de Fourier respectifs, sont présentés à la figure S.13.
Sur chacun des graphiques de l'accélération en fonction du temps présentés à la figure 5.12 et à la figure 5.13,
l'historique du signal d'accélération est tracé en bleu foncé et l'enveloppe des valeurs maximales d'accélération
est tracée en vert tandis que l'enveloppe des valeurs RMS d'accélération est tracée en rouge. Finalement, sur
chacun de ces graphiques, la valeur maximale et RMS du signal est indiquée.
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
"tt-prann? t
04
Oweçtran lçtefal^ - l/2 p9rtee
03
02
ai
oo
-01
-0 2
-0 3
-0.4 RMS - 0.QO76 m/i2 / MAX - 0 663S m/ri
0.4
_Oir«ctlpn iitenri^ • 1/4 p^rtçe
0.3
02
ai
ao »n>ir i
-01
•O 2
-03
-04 RMS.0 0002 m/»2 / MAX • 0.0^45 m/»3
300 400 600 aoo IOOO 1200 1400 1600 1800
Ifemps (s) Fréquence (Hz)
Figure S.12 : Historiques et spectres d'accélération des 4 signaux verticaux et des 2 signaux transversaux acquisitionnés
sur la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous chargement de foule de piétons
40
Direction vtcOcwt -1/2 pprtcc (gayche)
as
30
25
20
15
¥
«
10
5
RUS • 0.0302 HÎA2 / W«-0.B0«I»M 0
8
40
Pfoçttcjn yfiMçj^« • y2 pfrtjM ithyte)
fi 36
i 30
25
20
15
10
S
W-MWWH I Ni"-"VU 0
70-
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Les valeurs maximales et RMS des signaux d'accélération pour chaque intervalle de 10 secondes ont ensuite été
mises en graphique en fonction du nombre de piétons présents sur la passerelle correspondant à chacun de ces
intervalles de 10 secondes. La figure 5.14 présente les graphiques des valeurs RMS des signaux d'accélération
en fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de la portée (b) de la travée principale et à mi-
portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous chargement de foule de
piétons tandis que la figure 5.15 présente les graphiques des valeurs maximales (MAX) des signaux
d'accélération en fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de la portée (b) de la travée
Chacun de ces graphiques présente une corrélation entre le niveau de vibration de la structure et le nombre de
piétons, et ce, tant dans la direction verticale que transversale. Tout comme pour les résultats des essais avec
groupes de piétons, une courbe de tendance a été obtenue pour chacune des séries de points à l'aide d'une
fonction puissance de la forme j[x) = axb où x correspond au nombre de piétons (Np) et où le coefficient
multiplicateur a correspond à l'accélération produite par un seul piéton et a donc été remplacé par av l ou ah ]
dépendamment s'il s'agit de la direction verticale ou transversale (horizontale). Cette substitution de la valeur
numérique a dans les équations des courbes de tendance par av l ou ahj permet de considérer la tendance
globale de tous les points pour déterminer a„,i ou (av,i et ahJ n'ayant pas été expérimentalement
déterminée de façon représentative du reste du chargement). Étant donné le caractère aléatoire du
chargement piétonnier, ces équations présentent de faibles corrélations puisque le coefficient de détermination
(R2) est en moyenne de 0,20 dans la direction verticale et de 0,41dans la direction transversale.
Ainsi, le seul paramètre demeurant dans les équations présentées sur les graphiques de la figure 5.14 et de la
figure 5.15 est l'exposant appliqué au nombre de piétons, Np. La valeur moyenne de cet exposant est de 0,29
dans la direction verticale et de 0,34 dans la direction transversale, ce qui est inférieur à la valeur de 0,5
fréquemment rencontré dans la littérature tel qu'exprimé à l'équation 2.8 au chapitre 2 de ce document. Une
comparaison plus approfondie de la corrélation entre le niveau de vibration de la structure et le nombre de
piétons sera effectuée ultérieurement; soit à la section 5.2.4, afin de tenir compte de la totalité des résultats
obtenus lors des essais sous chargement de groupes et de foule sur la passerelle de Sherbrooke.
Finalement, afin de comparer les niveaux de vibration mesurés lors des différents essais sous chargement
piétonnier avec les niveaux de vibration prédits par les différentes normes et leurs critères de confort suggérés
(chapitre 6) et avec les résultats des simulations numériques (chapitre 7), les niveaux d'accélération maximums
(MAX) et moyens (RMS) doivent être considérés. Ces niveaux de vibration maximums mesurés seront présentés
à la section 5.2.5. Par exemple, pour les essais sous chargement de foule de piétons, la valeur maximale (MAX)
du niveau de vibration est de 0,373 m/s2 dans la direction verticale et de 0,064 m/s2 dans la direction
transversale pour la travée principale de passerelle de Sherbrooke et de 0,291 m/s2 pour la travée d'approche
de la passerelle de Sherbrooke dans la direction verticale.
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIEft
0,10
» Travée principale - K portée - Direction verticale
0,09
• Travée principale - 54 portée - Direction horizontale
0,08
0,07
<A
s 0,06 Np0-20
ce R2 = 0,11
0,05 _tv
0 • • •* t«
1 0,04
0,03
=°ki Np0'40
0,02 R2 = 0,47
0,01 i''. •-
0,00
10 15 20 25 30 35 40 45
(a) Nombre de piétons, Np (pers.)
0,14
• Travée principale - 54 portée - Direction verticale
0,12 ; • Travée principale - 54 portée - Direction horizontale •
f 0,10 « *
t
</) = ov l A/p0'42
s 0,08 • • *
• « R2 = 0,42
••
• • « • S
•S 0,06
IS
« t:
| 0,04
°h = "M Np0-30
0,02 . * •
R2 = 0,42
-, -T i* •—
0,00 '• * 1' %
l •• 1 ' 1 l » » » • » . . « 1 , . , . 1 , « . <
10 15 20 25 30 35 40 45
(b) Nombre de piétons, Np (pers.)
0,14 -,
• Travée d'approche - 54 portée (Direction verticale)
0,12 -
0,10 - •
n
uv ~ n N
uv,l 'vp
0,08 -
R2 = 0,16
0 • : Y 1
0,06 - • «
1 1 t*. #
0,04 -
# • • t
« * *•
0,02 -
• t*
f !>.*• *
0,00 -1*ina""4 4 X t. ..1 k L.•U- i » » 1 l...â l , , ,i t i, * 1 1 i 4. 1 1 1 t 1
6 8 10 12 14 16
(C) Nombre de piétons, Np (pers.)
Figure 5.14 : Accélération RMS en fonction du nombre de piétons & la mi-portée (a) et au quart de la portée (b) de la
travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous chargement
de foule de piétons
-72-
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
0,40
• Travée principale»- H portée - Direction verticale
0,35 • Travée principale*- Vt portée - Direction horizontale
• A •
5 0-30
• •
•: • : • •
5 0,25 •
•. - Ov = Ov ,!/Vp6'16
1 0,20 t R2 = 0,05
• •
•
M .*• ;>•. t*
t * * —i—
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1 M5 — ^ 7» * * * * * * t : î t
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t* nt • • R2 = 0,47
0,05 4 * • • -, •»
—' i» **. lilV'WiCj !"• ' • ' '*•
L - ' î 1 "• •
0,00
10 15 20 25 30 35 40 45
(a) Nombre de piétons, Np (pers.)
°v = °v.l^p0'3"
R2 = 031
R2 = 0^29
10 15 20 25 30 35 40 45
(b) Nombre de piétons, Np (pers.)
S? 0,30
~ Q V,\ Wp°'28
R2#= 0,14
6 8 10 12 14 16
(C) Nombre de piétons, N„ (pers.)
Figure 5.15 : Accélération MAX en fonaion du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de la portée (b) de la
travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de Sherbrooke lors de l'essai sous chargement
de foule de piétons
-73-
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
La figure 5.16 présente les valeurs RMS et la figure 5.17 présente les valeurs MAX des signaux d'accélération en
fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de portée (b) de la travée principale et à mi-portée
de la travée d'approche (c) de la passerelle de Sherbrooke lors des essais sous chargement de groupes et de
foule de piétons, soit le jumelage de la figure 5.9 et de la figure 5.14 pour les valeurs RMS et la figure 5.10 et de
la figure 5.15 pour les valeurs MAX. Une démarche similaire à celle expliquée précédemment (sections 5.2.2.3
et 5.2.3.4) a permis de déterminer des équations du niveau de vibration de la structure en fonction du nombre
de piétons, équation dont le seul paramètre est.l'exposant appliqué au nombre de piétons, Np. Le tableau 5.2
présente les valeurs de cet exposant obtenues avec les chargements de groupes et de foule de piétons ainsi que
celles de la figure 5.16 et de la figure 5.17 (synthèse). On constate que, dans la direction verticale, les valeurs
sont très dispersées (de 0,16 à 0,6) autour de la valeur de 0,5 fréquemment rencontrée dans la littérature tel
qu'exprimé à l'équation 2.8 au chapitre 2 et que les valeurs obtenues avec les chargements de groupes de
piétons sont plus fiable étant donné leurs coefficients de détermination (R2) plus élevés. Ainsi, de façon
conservatrice, une valeur de 0,5 peut être retenue pour la direction verticale. Dans la direction transversale, on
constate que les valeurs sont un peu moins dispersées et qu'elle se situe de façon générale entre 0,3 et 0,4.
Ainsi, de façon conservatrice, une valeur de 0,4 peut être suggérée pour la direction transversale. Donc, les
équations suivantes peuvent être suggérées pour déterminer le niveau de vibration d'une passerelle sous
chargement piétonnier (av ou ah) en fonction du niveau de vibration produit par un seul piéton (aVi) ou ah i) :
(N ) p
\0,5
(5-3)
Tableau 5.2 : Valeur de l'exposant à appliqué au nombre de piétons {Np) dans l'équation de corrélation entre le niveau de
vibration de la passerelle de Sherbrooke et le nombre de piétons circulant dessus
MAX H portée 0,42 0,82 0,37 0,74 0,16 0,05 0,39 0,47 0,25 0,18 0,28 0,34
X portée 0,29 0,66 0,36 0,89 0,34 0,31 0,27 0,29 0,28 0,30 0,30 0,46
Approche 0,60 0,67 - 0,28 0,14 - - 0,43 0,33
Moyenne 0,44 0,72 0,37 0,82 0,26 0,17 0,33 0,38 0,32 0,27 0,29 0,40
MOY 0,44 0,73 0,38 0,85 0,29 0,20 0,34 0,41 0,35 0,31 0,32 0,48
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
0,10
« Travée principale - K portée - Direction verticale
0,09
• Travée principale • % portée - Direction horizontale
0,08 •
0,07 •
• ov = aVtlNpw
</) 0,06
S • RJ = 0,27
ce
0,05 1
§ : '«J al_ ~ • • «
V
2 0,04
<«
* • *
0,03
I 0,02 se?*
/t • •
$
•
• O
• •
• •
•
•
Wp0,36
a h = a h,l
R2 = 0,51
0,01 1 §
|1 " ' " " "
0,00
10 15 20 25 30 35 40 45
(a) Nombre de piétons, Np (pers.)
S 0,08 Ov = Ov,lWp°'37
R2 = 0.48
—«• f é t*
° h = °h,i WP°'35
R2 = 0,60
10 15 20 25 30 35 40 45
(b) Nombre de piétons, Np (pers.)
0,18
• Travée d'approche - VS portée (Direction verticale)
0,16
t
0,14 •
•
0,12
:
a.= a,AN„w
ist •
S 0,10 • R2 = 0,32
« • • t •
•
A .
# • •
0,08 •
• t $ |
|
0,06
0,04 • • ^
0,02 •
••
0,00 I I i < > i > i i i i < l i t i > « i • » 1 1 i 1 1 1 > t 1 1 1 t lt I I • t < i t,,*, .1 .t 4,..» 4 i t .
8 10 12 14 16 18 20 22
(c) Nombre de piétons, Np (pers.)
Figure 5.16 : Accélération RMS en fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de la portée (b) de ta
travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de Sherbrooke lors des essais sous
chargement de groupes et de foule de piétons
-75-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Q
uv — Q
uv,l N
,vp
^ |
•• * 'J t* ' »
t
• • ••
:;
| É •• *• °h = "m a/p0'28
(fit • . R2 = 0,34
•I.A'flt1! f •
10 15 20 25 30 35 40 45
(a) Nombre de piétons, Np (pers.)
a„ = a ,i WP0l2a
v
R2 = 0.30
f v* t
< • • • • * * * } * * t °h
3o Wpa3°
w
*5 't* \ • R2 = 0,46
1 T'.'.1 • * •'
10 15 20 25 30 35 40 45
(b) Nombre de piétons, Np (pers.)
0,50
« Travée d'approche - H portée (Direction verticale)
0,45 •
0,40
•
E 0,35 • t •
N 0,43
o V - wav,li '*p
5s 0,30 •
* *
•
R* = 0,33
0,25 * • :
c
O
ï 0,20 •
. : •. « • —
tï * -r* T ~ t *
0,15
0,10
: •%•£»+r - * " * * . •
•
•
:
^ •
i xfïy »•
•
0,05
0,00 • . . . . t . . . . » » • » . 1 »... 1 . » »
8 10 12 14 16 18 20 22
(c) Nombre de piétons, Np (pers.)
Figure 5.17 : Accélération MAX en fonction du nombre de piétons à la mi-portée (a) et au quart de la portée (b) de la
travée principale et à mi-portée de la travée d'approche (c) de la passerelle de Sherbrooke lors des essais sous
chargement de groupes et de foule de piétons
-76-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Le tableau 5.3 présente les valeurs moyennes (RMS) et les valeurs maximales (MAX) des niveaux d'accélération
mesurés lors des essais sous chargement piétonnier en chacun des points de lecture des deux travées de la
passerelle de Sherbrooke dans la direction verticale (a») et transversale (ah) pour différents types de
chargement.
Tel que défini et quantifié à la section précédente, il existe une influence du nombre de piétons sur le niveau de
vibration de la structure. En effet, les niveaux de vibration mesurés pour les groupes et les foules de piétons
sont beaucoup plus importants que ceux mesurés pour un seul piéton. Ceci démontre l'importance lors de la
conception d'une passerelle piétonnière de considérer des chargements de groupes et de foule de piétons et
non seulement un seul piéton comme c'est présentement le cas dans plusieurs codes régissant la conception
Pour la travée principale, on observe que la valeur maximale des niveaux de vibration MAX et RMS se produit
parfois à mi-portée (groupes de piétons en marche rapide, groupes de piétons en marche forcée, groupes de
piétons en sautillement et foule de piétons) et parfois au quart de la portée (1 piéton en marche normale,
groupes de piétons en marche normale et foule de piétons).
Une comparaison des niveaux d'accélération verticaux produits par les chargements de foule de piétons et de
groupes de piétons en marche normale permet de constater que le niveau de vibration maximum (MAX) se
produit avec le chargement de foule de piétons sur la travée principale de la passerelle tandis qu'il se produit
avec le chargement de groupe de piétons sur la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke. Il est à noter
que pour le chargement de groupes de piétons un nombre maximum de 20 piétons a été atteint (le même pour
les deux travées), tandis que pour le chargement de foule de piétons le nombre maximum de piétons est
d'environ 42 (0,23 pers./m1) sur la travée principale et d'environ 14 (0,32 pers./m2) sur la travée d'approche.
Sur la travée principale de la passerelle de Sherbrooke, pour des chargements de marche normale, les valeurs
maximales des niveaux de vibration MAX sont de 0,373 m/sz dans la direction verticale et de 0,064 m/s2 dans la
direction transversale et ont été atteintes sous le chargement de foule de piétons. D'autre part, les valeurs
maximales des niveaux de vibration RMS sont de 0,053 m/s2 dans la direction verticale et de 0,015 m/s2 dans la
direction transversale et ont été atteintes sous le chargement de groupes de piétons.
Sur la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke, pour des chargements de marche normale, la valeur
maximale des niveaux de vibration MAX dans la direction verticale est de 0,433 m/s2 et a été atteinte sous le
chargement de groupe de piétons. D'autre part, la valeur maximale des niveaux de vibration RMS dans la
direction verticale est de 0,154 m/s2 et a également été atteinte sous le chargement de groupe de piétons.
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Les différentes valeurs de niveaux de vibration présentées au tableau 5.3 seront comparées avec les niveaux de
vibration et les critères de confort suggérés par les différentes normes au chapitre 6 et avec les niveaux de
Tableau 5.3 : Valeurs maximales (MAX) et moyennes (RMS) des niveaux d'accélération mesurés lors des essais sous
chargement piétonnier en chacun des points de lecture des deux travées de la passerelle de Sherbrooke dans la direction
verticale (a„) et transversale (a*) pour différents types de chargement
Type de chargement de piétons Niveau d'accélération MAX et RMS mesuré sur la passerelle de Sherbrooke
sur la passerelle et localisation du
Direction verticale : av (m/s2) Direction trans.:
point de lecture du niveau de
vibration Côté gauche Côté droit Deux côtés a,, (m/s1)
Type chargement Localisation MAX RMS MAX RMS MAX RMS MAX RMS
1piéton (marche Tr. prin. (34 portée) 0,052 0,016 0,062 0,015 0,062 0,015 0,016 0,004
normale) Tr. prin. (X portée) 0,080 0,020 0,112 0,020 0,112 0,020 0,015 0,004
Travée principale (max) 0,112 0,020 0,016 0,004
Groupes de Tr. prin: (X portée) 0,190 * 0,048 0,177 0,047 0,190 0,048 0,060 0,015
piétons (marche .
normale) Tr. prin.(X portée) 0,267 0,267 Q.0S3 0,044 0,011
0,267
Groupes de Tr. prin. {X portée) 0,822 0,216 0,807 0,220 0,822 0,218 0,106 0,030
0,548 0,156 0,548, 0,094 0,027
la—- " !••'!•' .. ;•••
0,106 0,030
Groupes de Tr. prin. pi portée) 1,430 0,507. 1,437 0,513 1,437 0,510 0,271 0,069
fHétons (marche ^ 0^8 - ,1^1 0,359 1.022 03S8 0,151 0,048
Groupes de Tr. prin. (X portée) ' 6,1*% 1,698 5,533 1,708 6,181 1,703 0,195 0,035
piétons
(sautillement) -f • '• 4,648 1,178 0,179 0,031
6481 1,703 0,195 0,035
Foules de X portée (prin.) 0,313 0,033 0,373 0,034 0,373 0,034 0,054 0,008
piétons (0,25
pers./m1) X portée (prin.) 0,325 0,036 0,362 0,039 0,362 0,038 0,064 0,008
Travée principale (max) 0,373 0,038 0,064 0,008
-78
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Malgré le fait qu'il soit un pont routier, le pont du Cosmos a été judicieusement choisi pour y effectuer des
essais sous chargement piétonnier puisqu'à l'occasion du Grand Prix du Canada de Formule 1, une foule
colossale de piétons y circule et qu'il est assez rare de rencontrer de telles densités de foule sur une passerelle
piétonnière ou sur un pont. Des essais sous chargement de foule de piétons ont donc été réalisés sur le pont du
5.3.1 Instrumentation
Lors des essais sous chargement piétonnier réalisés sur le pont du Cosmos, les 6 accéléromètres disponibles ont
été utilisés afin de mesurer les vibrations de la structure, soit un total de 4 accéléromètres uniaxiaux et de 2
accéléromètres triaxiaux, donc un total de 8 signaux. Un accéléromètre uniaxial (côté gauche) et un
accéléromètre triaxial (côté droit) ont été positionnés à mi-portée de la première et de la deuxième travée du
pont afin de mesurer les vibrations verticales (de chaque côté) et transversales. Un accéléromètre uniaxial a été
positionné de chaque côté de la structure à mi-portée de la travée centrale (3e travée) afin de mesurer les
vibrations verticales de chaque côté. Cette configuration des accéléromètres a été retenue afin d'obtenir des
résultats sur le plus grand nombre de travées possible tout en considérant le fait que les dimensions
Étant donnée l'importance de l'achalandage sur le pont du Cosmos lors des essais sous chargement piétonnier,
les accéléromètres n'ont pas pu être installés directement sur le tablier. Ils ont donc été fixés sur les parois
extérieures des murets de béton de chaque côté de la structure tel qu'illustré à la figure 5.18. Ainsi positionnés,
les capteurs ne gênaient pas la circulation et n'étaient pas à portée de vue des piétons, ce qui minimisait le
risque de perturbation des capteurs et assurait leur sécurité. Les accéléromètres ont été fixés à l'aide d'une
cornière en aluminium mise au niveau et collée sur les parois de béton avec une résine époxyde à prise rapide.
Les capteurs ont été recouverts d'un petit boitier en tôle afin de les protéger des intempéries.
Figure S.18 :Photographies des accéléromètres lors des essais sous chargement piétonnier sur le pont du Cosmos
•79-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Tel qu'illustré à la figure 5.19 (a), avec ses deux voies routières (7,1 m) et sa voie piétonne/cyclable de
seulement 2,1 m, le pont du Cosmos est avant tout un pont routier. Cependant, tel qu'illustré à la figure
5.19 (b), lors du Grand Prix du Canada de Formule 1, ce pont est envahi d'une marée humaine et il devient un
pont piétonnier où circule environ 60 % des 350 000 personnes qui assistent au Grand Prix (en trois jours).
D'ailleurs, lors du Grand Prix du Canada de Formule 1de juin 2010, l'usage de la totalité du pont du Cosmos a
été exclusivement réservé à la circulation piétonne à deux reprises, soit le 12 juin pendant 54 heure (de 14hll à
14h41) et le 13 juin pendant près de 154 heure (de 13h40 à 15h06) afin de permettre l'évacuation dans l'ordre
d'un maximum de gens de l'île Notre-Dame vers l'île Sainte-Hélène suite aux courses de formule 1. Ainsi, nous
disposions d'un chargement constant de foule exceptionnellement dense pendant un total de près de 2 heures.
Le 12 juin, en 54 heure, près de 9000 personnes ont traversé le pont, ce qui a permis d'atteindre une densité de
piétons de près de 0,65 pers./m2. Le 13 juin, en 154 heure, près de 36 000 personnes ont traversé le pont, ce qui
L'enregistrement vidéo du flot de piétons a été effectué de façon continue pendant toute la durée des courses
de formule 1 et du temps nécessaire pour évacuer les spectateurs de l'événement. L'acquisition des signaux
d'accélération de la structure a été démarrée lorsque le flot de piétons commençait à évacuer le site, soit à
14hll le 12 juin et à 13h40 le 13 juin, ce qui correspond également au moment à partir duquel le flot de piétons
était maximum et où aucune circulation routière ne perturbait le flot de piétons (et les signaux). L'acquisition
des données a été effectuée en continu jusqu'à ce que le pont soit rouvert à la circulation routière, soit à 14h41
(a) (b)
Figure 5.19 :Photographies du pont du cosmos sous circulation régulière (a) et lors du Grand Prix de Formule 1 (b)
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Il est à noter que l'acquisition des signaux d'accélération de la structure a également été effectuée à plusieurs
autres moments pendant les trois jours du Grand Prix de Formule 1 mais que ces données n'ont pas été
utilisées pour le présent projet de recherche. En effet, ces données ont été jugées impertinentes étant donné
que la structure n'était alors que partiellement occupée par les piétons (1 ou 2 voies sur 3), que la circulation
routière perturbait grandement le flot de piétons ainsi que les vibrations de la structure et que le flot de piétons
était fréquemment interrompu (en amont du pont) ou mis à l'arrêt (en aval du pont) par les agents de sécurité.
Tel que présenté graphiquement en fonction du temps à ia figure 5.20 pour l'essai du 12 juin et à la figure 5.21
pour l'essai du 13 juin, les informations suivantes ont été calculées à tous les intervalles de 30 secondes à partir
de la bande vidéo :
La vitesse de déplacement moyenne des piétons, vp, a été obtenue en calculant le temps nécessaire aux piétons
pour franchir la distance comprise entre deux bollards de délimitation piétonne (6,2 m), et ce, pour chaque
intervalle de 30 secondes. De façon générale, comme le montre la figure 5.20 et la figure 5.21, la vitesse de
déplacement des piétons est plutôt constante dans le temps. Ainsi, une valeur moyenne de la vitesse de
déplacement des piétons a été calculée et sera utilisée pour calculer les autres informations (le nombre, le débit
et la densité de piétons). La valeur moyenne de la vitesse de déplacement des piétons (vpm) est de 1,27 m/s
pour l'essai du 12 juin et de 1,14 m/s pour l'essai du 13 juin.
Afin d'obtenir le nombre, le débit et la densité de piétons, un décompte des piétons par échantillonnage a dû
être effectué étant donné le très grand nombre de piétons. Une capture d'image a été effectuée sur la bande
vidéo toutes les 30secondes. La .figure 5.22 présente des exemples des captures d'écran réalisées
correspondant à différentes densités de piétons. Stir chacune des captures d'image, le nombre de piétons a été
déterminé en procédant à un décompte des têtes de piéton présentes dans le champ de vision de la caméra. La
superficie du tablier du pont se situant à l'intérieur du champ de vision de la caméra a été déterminée lors des
essais en procédant à un marquage des endroits où la tête des piétons quittait le champ de vision de la caméra.
Il a été déterminé que cette superficie est de 60 m2, soit 20 m2 dans la voie piétonne/cyclable, 30 m2 dans la
voie routière centrale et 10 m2 dans la voie routière d'extrémité, tel qu'illustré à la figure 5.23.
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Figure 5.20 : Vitesse de déplacement moyenne des piétons, nombre total de piétons ayant traversé le pont, débit de
piétons, nombre de piétons sur le pont, et densité des piétons sur le pont du Cosmos en fonction du temps lors de l'essai
sous chargement de foule de piétons du 12 juin 2011
-82-
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
40000
!30000
210000
— 1400
S 1200
1,2
; ' Densité totale
1,0
0,8 1 i! Densité effective
M i
i
1
!
i* iii iii
0,6 i t
A 1 fJ
0,4 ifyi* f
0,2 >
i i t i
0,0 -> i i i < i i i i 1 > i « > > > i i i -Xi iii ia.ju i t 11 t > • i t . i • t i < i * » i i » i i i i i i i i 1 i » « « i » i • i l i« • i1 » i i<
13:40 13:50 14:00 14:10 14:20 14:30 14:40 14:50 15:00 15:10
Figure 5.21: Vitesse de déplacement moyenne des piétons, nombre total de piétons ayant traversé le pont, débit de
piétons, nombre de piétons sur te pont, et densité des piétons sur le pont du Cosmos en fonction du temps lors de l'essai
sous chargement de foule de piétons du 13 juin 2011
-83-
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
(a) 1,15 pers./m2 (69 pers.) (b) 1,0 pers./m2 (60 pers.)
(c) 0,8 pers./m2 (48 pers.) (d) 0,6 pers./mJ (36 pers.)
(e) 0,4 pers./m2 (24 pers.) (f) 0,2 pers./m2 (12 pers.)
Figure 5.22: Exemples de captures d'écran réalisées sur la bande vidéo des essais sous chargement de foule de piétons du
pont du Cosmos correspondant à des densités de piétons de 1,15 pers./m1(a), de 1,0 pers./m1 (b), de 0,8 pers./m' (c), de
0,6 pers./m1(d), de 0,4 pers./m1 (e) et de 0,2 pers./m2 (f)
soooo
Figure 5.23: Vue en plan de l'extrémité ouest du pont du Cosmos et du champ de vision de la caméra vidéo
-84-
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Connaissant le nombre de piétons se trouvant sur une superficie de 60 m2 (A^m")) pour chaque intervalle de
30 secondes et la vitesse moyenne des piétons (vpm), il est possible d'estimer pour chaque intervalle de
30 secondes le nombre de piétons se trouvant sur la superficie du pont franchie par les piétons en 30 secondes :
fj = l^(30,) M (5 5)
P (30 s) £q p (60 m*) W"''
où 5(30 >) est la superficie du pont franchie par les piétons en 30 secondes et se calcul selon l'équation :
où â t est l'intervalle de temps, soit 30 secondes, b est la Jargeur effective du pont, soit 9,2 m et v p m est la
vitesse moyenne des piétons, soit 1,27 m/s pour l'essai du 12 juin et de 1,14 m/s pour l'essai du 13 juin. Ainsi, la
superficie du pont franchie par les piétons en 30 secondes est de 350 m2 pour l'essai du 12 juin et de 314 m2
Le nombre total de piétons ayant traversé le pont, Np (cumui), a été directement déterminé en cumulant le
Le nombre de piétons sur l'ensemble du pont, Np, a été calculé en cumulant les x nombre de piétons NpO0i) se
(5.7)
1
x=— (5.8)
^(301)
où b est la largeur effective du pont (9,2 m), L est la longueur du pont (205 m) et S(30 $> est la superficie du pont
franchie par les piétons en 30 secondes obtenue précédemment. Ainsi, x a pour valeur 5,38 pour l'essai du 12
Le débit de piétons du pont, qp, a été calculé en cumulant les x débits associés aux x nombres de piétons Np (30 ,)
(5.9)
î L
Finalement, fa densité des piétons, dp, a été calculée en divisant Np par la superficie totale du pont (1885 m2) :
'>•& ,510)
-85-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
La densité ainsi obtenue est une densité totale (ou globale) pour l'ensemble de la superficie du pont, peu
importe le nombre de voies occupées par les piétons. La densité effective, correspondant au nombre de
piétons, Np, divisé par la superficie du pont occupée par les piétons, a également été calculée. Tel qu'illustré à la
figure 5.20 et à la figure 5.21, lorsque la totalité du pont est occupée par les piétons, la courbe de la densité
totale et de la densité effective en fonction du temps sont identiques. Inversement, comme il peut être observé
à la figure 5.21 à partir de 15h06, une dissociation des courbes de ces deux densités indique le moment à partir
duquel une voie a été retirée pour la circulation piétonne et que le pont à été rouvert à la circulation routière.
Dans un premier temps, les valeurs maximales et RMS des signaux d'accélération ont été calculées pour
l'ensemble de chacun des 8 signaux d'accélération mesurés sur le pont du Cosmos. Également, tel qu'expliqué
précédemment à la section 5.1.2.2, les valeurs maximales et RMS des signaux d'accélération ont été calculées
pour des intervalles de temps réguliers afin de pouvoir visualiser graphiquement l'enveloppe des valeurs
maximale et RMS d'un signal donné en fonction du temps et de permettre la mise en relation des valeurs
maximales et RMS des signaux d'accélération en fonction de la densité de piétons. Ainsi, pour les essais de
chargement de foule de piétons, l'intervalle de temps utilisé pour segmenter les signaux et ainsi calculer les
valeurs maximales et RMS en fonction du temps est le même que celui utilisé pour le décompte des piétons,
soit 30 secondes.
5.3.2.4 Résultats
Les graphiques des 8 signaux d'accélération en fonction du temps du pont du Cosmos sous chargement de foule
de piétons, ainsi que leur spectre de Fourier respectif, sont présentés à la figure 5.24 pour l'essai du 12 juin de
14hll à 14h41, à la figure 5.25 pour l'essai du 13 juin de 13h40 à 14h40 et à la figure 5.26 pour l'essai du 13 juin
de 14h45 à 15hl5. Sur chacune de ces figures, les deux signaux (gauche et droite) de la travée centrale (3*
travée) dans la direction verticale sont d'abord présentés. Ensuite, les deux signaux (gauche et droite) de la
travée intermédiaire (2* travée) dans la direction verticale et les deux signaux (gauche et droite) de la travée de
rive (lar* travée) dans la direction verticale sont présentés. Finalement, les deux signaux (travée intermédiaire et
travée de rive) dans la direction transversale sont présentés. Tel que mentionné précédemment, tous les
Sur chacun des graphiques de l'accélération en fonction du temps présentés à la figure 5.24, à la figure 5.25 et
à la figure 5.26, l'historique du signal d'accélération est tracé en bleu foncé et l'enveloppe des valeurs
maximales d'accélération est tracée en vert tandis que l'enveloppe des valeurs RMS d'accélération est tracée en
rouge. Finalement, sur chacun de ces graphiques, la valeur maximale (MAX) et RMS du signal est indiquée.
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
1 » I
vecticele * Portee centrale {geocftej ;
I I I I 1 1
-Dtrectwn tateréle- -Portweinwrmrdwére
I 1 1 1 1
DteKtfonteterMe- - Porteed»tremlt&
Figure 5.24 : Historiques et spectres d'accélération des 6 signaux verticaux et des 2 signaux transversaux acquisitionnés
sur le pont du Cosmos lors de l'essai sous chargement de foule de piétons du12 juin de 14hll à 14H41
-87-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
MfjKrivia /
i-Oifrtiort vertical»;- tactee cfcfttrele (<ft»tte)
wh"VB
RMrarwdiai»
m&m
immi
verticale'-Portée Centrerait* <droite}
ftM27mflg ( HM PlIISAm*2
0.4 « 1 1 , , r j j
0 3 -Direction iaterala-* Poitee tnterwedi^e
0.2 - j | r
0.1 - ! ? : ? *
00 ppnfllMBVSiMMMWMHMH
-0.1 - : f f r :
-0.2 - > î :• r
Figure 5.25 : Historiques et spectres d'accélération des 6 signaux verticaux et des 2 signaux transversaux acquisitionnés
sur le pont du Cosmos lors de fessai sous chargement de foule de piétons du13 juin de 13h40 à 14h40
-88-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
! 1
Figure 5.26 : Historiques et spectres d'accélération des 6 signaux verticaux et des 2 signaux transversaux acquisitionnés
sur le pont du Cosmos lors de l'essai sous chargement de foule de piétons du 13 juin de 14h45 à 15hl5
-89-
CHAPITRE S ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Les valeurs MAX et RMS des signaux d'accélération pour chaque intervalle de 30 secondes ont ensuite été mises
en graphique en fonction de la densité totale (globale) de piétons présents sur le pont correspondant à chacun
de ces intervalles de 30 secondes. La figure 5.27 présente les graphiques des valeurs RMS (a) et MAX (b) des
signaux d'accélération en fonction du nombre de piétons à la mi-portée de la travée centrale. La figure 5.28
présente les graphiques des valeurs RMS (a) et MAX (b) des signaux d'accélération en fonction du nombre de
piétons à la mi-portée de la travée intermédiaire. La figure 5.29 présente les graphiques des valeurs RMS (a) et
MAX (b) des signaux d'accélération en fonction du nombre de piétons à la mi-portée de la travée de rive.
De façon générale, les séries de points présentées sur chacun de ces graphiques prennent la forme de plateaux
plus ou moins dispersés et ne présentent pratiquement pas de variation du niveau de vibration de la structure
en fonction du nombre de piétons, et ce, tant dans la direction verticale que transversale. Pour chacune de ces
séries de points, une courbe de tendance a été obtenue à l'aide d'une fonction linéaire de la forme/M = ax + b.
Étant donnée le caractère aléatoire du chargement piétonnier, ces équations présentes de faibles corrélations
puisque le coefficient de détermination (R2) est en moyenne de 0,019 (RMS) et 0,026 (MAX) dans la direction
verticale et de 0,384 (RMS) et 0,125 (MAX) dans la direction transversale. La pente de chacune de ces équations
représente la variation du niveau de vibration de la structure en fonction de la densité des piétons. Or, comme
le présente le tableau 5.4, les pentes des équations de chacune des séries de points sont pratiquement nulles et
ont pour valeur moyenne -0,001 (RMS) et 0,009 (MAX) dans la direction verticale et de 0,003 (RMS) et 0,008
(MAX) dans la direction transversale, ce qui est trop faible pour avoir un sens physique étant donné leur
coefficient de détermination (R2) relativement élevé. Ainsi, il peut être conclu que les essais sous chargement de
foule de piétons sur le pont du Cosmos ne présentent aucune corrélation entre le niveau de vibration de la
structure et le nombre de piétons, et ce, pour des densités de piétons allant de 0,20 pers./m2 à 1,05 pers./m2.
Tableau 5.4: Valeur de la pente de l'équation de corrélation entre le niveau de vibration (RMS et MAX) et la densité des
piétons pour chacun des points du pont du Cosmos dans la direction verticale et transversale lors des essais de foule
Type et localisation du Direction verticale Direction
niveau de vibration Côté gauche Côté droit Deux côtés transversale
Travée intermédiaire -0,001 0,003 0,000 0,001 -0,001 0,002 0,002 0,142
Travée de rive -0,005 0,035 -0,004 0,022 -0,005 0,029 0,004 0,626
Travée intermédiaire 0,008 0,021 0,013 0,050 0,011 0,036 0,005 0,041
Travée de rive 0,006 0,007 0,007 0,013 0,006 0,010 0,010 0,209
0,10
0,06
s
0,05 ' —* * * *
0,03
0,02
0,01
0,00
0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20
(a)
0,40
« Travée centrale - Direction verticale (côté gauche)
0,35
* Travée centrale - Direction verticale (côté droit)
0,30
a„ = 0,0143dp +0,212
R2 = 0,042
E 0,25
S
s
|0,20
I 0,15 o„= 0,0087dp + 0,18S
ï< R2 = 0,024
0,10
0,05
0,00
0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20
(b)
Figure 5.27 : Accélération RMS (a) et MAX (b) en fonction du nombre de piétons à la mi-portée de la travée centrale du
pont du Cosmos lors des essais sous chargement de foule de piétons (12 Juin et 13 juin)
-91-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
• • # av =~ -O.OOlOdp
°v "*U»vA/iU( + 0,044
= 0,003
' .' li ' "1*°
av = -0,0003dfl + 0,042
R2 = 0,001
o„ = 0,0022d„ +0,009
- RJ = 0,142
(a)
a„ = 0,0128rfp + 0,130
ah = 0,0054dp + 0,037 R1 = 0,050
"il RJ = 0,041
(b)
Figure 5.28 : Accélération RMS (a) et MAX (b) en fonction du nombre de piétons à la mi-portée de la travée intermédiaire
du pont du Cosmos lors des essais sous chargement de foule de piétons (12 juin et 13 juin)
-92-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
0,10
• Travée de rive - Direction verticale (côté gauche)
0,09
• Travée de rive - Direction verticale (côté droit)
0,08 - Travée de rive - Direction horizontale
0,07 t
•
</> 0,06
S *> o„ = -0,0039dp + 0,045
* R* = 0,022
ac
0,05
s •J
•• . : *V. .•
I 0,04
0,03
* o„ = -0,0051rfp + 0,045
0,02 • o#,= 0,0039dp + 0,006 R2 = 0,035
R2 = 0,626
0,01 - •«—1**•!#• IN •
0,00
0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20
(a)
0,40
• Travée de rive - Direction verticale (côté gauche)
0,35 • Travée de rive - Direction verticale (côté droit)
- Travée de rive - Direction horizontale
0,30
E 0,25
5
s
0,20
.1 f» ov = 0,0071rfp +0,132
2
0 V .I . 1 C * * ' . R =0013
0,15
i T * 1
1
0,10
i o,= 0,0055c/,, + 0,131
ah = 0,0102d„ + 0,027
R2 = 0,007
0,05 R2 = 0,209
0,00
0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20
(b)
Figure 5.29 : Accélération RMS (a) et MAX (b) en fonction du nombre de piétons à la mi-portée de la travée de rive du
pont du Cosmos lors des essais sous chargement de foule de piétons (12 juin et 13 juin)
-93-
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Le tableau 5.5 présente les valeurs moyennes (RMS) et les valeurs maximales (MAX) des niveaux d'accélération
mesurés lors des essais sous chargement de foule de piétons en chacun des points de lecture du pont du
Cosmos dans la direction verticale (av) et transversale (ah) pour différentes plages de densité de piétons. On
constate encore une fois qu'il n'y a pratiquement aucune variation du niveau de vibration de la structure en
fonction du nombre de piétons sur la structure. Il semble même que les niveaux de vibration maximums soient
atteints pour des densités de piétons de 0,75 pers./m2 dans la direction verticale, voir même 0,5 pers./m2 dans
la direction transversale. En effet, la valeur maximale des niveaux de vibration MAX dans la direction verticale
est de 0,262 m/s2 et a été mesurée pour une densité de piétons de 0,75 pers./m2 tandis que dans la direction
transversale elle est de 0,065 m/s2 et a été mesurée pour une densité de piétons de 0,5 pers./m2. D'autre part,
la valeur maximale des niveaux de vibration RMS dans la direction verticale est de 0,060 m/s2 et a été mesurée
pour une densité de piétons de 0,75 pers./m2 tandis que dans la direction transversale elle est de 0,011 m/s2 et
a été mesurée pour une densité de piétons de 0,75 pers./m2 et de 1,0 pers./m2.
Tableau 5.S : Valeurs maximales (MAX) et moyennes (RMS) des niveaux d'accélération mesurés lors des essais sous
chargement de foule de piétons en chacun des points de lecture du pont du Cosmos dans la direction verticale (a„) et
transversale (a*) pour différentes plages de densité de piétons
Travée intermédiaire 0,155 0,042 0,138 0,039 0,155 0,040 0,041 0,008
Travée de rive 0,147 0,041 0,146 0,041 0,147 0,041 0,034 0,007
Maximum 0,228 0,054 0,041 0,008
0,50 pers./m* Travée centrale 0,219 0,052 0,253 0,060 0,253 0,057 . .
Travée intermédiaire 0,179 0,044 0,163 0,042 0,179 0,043 0,065 0,010
Travée de rive 0,162 0,043 0,165 0,043 0,165 0,043 0,064 0,008
Maximum 0,253 0,057 0,065 0,010
0,75 pers./m1 Travée centrale 0,230 0,056 0,262 0,064 0,262 0,060 - -
Travée intermédiaire 0,198 0,049 0,182 0,046 0,198 0,048 0,059 0,011
Travée de rive 0,186 0,049 0,186 0,049 0,186 0,049 0,042 0,009
Maximum 0,262 0,060 0,059 0,011
1,00 pers./m* Travée centrale 0,219 0,053 0,253 0,061 0,253 0,057 _ -
Travée intermédiaire 0,176 0,042 0,167 0,040 0,176 0,041 0,051 0,011
Travée de rive 0,165 0,039 0,168 0,040 0,168 0,039 0,054 0,010
Maximum 0,253 0,0S7 0,054 0,011
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Tel qu'expliqué à la section 2.3 de ce document, les propriétés dynamiques d'une passerelle évoluent en
pouvant varier en fonction du chargement sont les fréquences propres et l'amortissement de la structure. De
façon générale, une augmentation de la densité de piétons sur une passerelle entraine une augmentation de la
masse modale, ce qui a pour résultat de diminuer les fréquences propres d'une structure. Quant à lui, le niveau
d'amortissement augmente avec le niveau de chargement et de vibration. Plusieurs raisons peuvent expliquer
cette variation : les piétons pourraient agir comme des pendules amortisseurs ou la structure pourrait voir son
Afin de vérifier et de quantifier ces relations, il apparaît pertinent de comparer les fréquences propres et
l'amortissement des trois structures étudiées sous chargement piétonnier avec les fréquences propres et les
taux d'amortissement obtenus au chapitre 4 pour les trois structures sous vibrations ambiantes. Pour ce faire,
les différents signaux obtenus lors des essais sous chargement de foule de piétons sur les trois structures ont
été traités de façon identique à ce qui avait été fait pour les essais sous vibrations ambiantes, c'est-à-dire que la
méthode présentée à la section 4.1.1 et la démarche présentée à la section 4.1.3 ont été fidèlement respectées.
Afin d'obtenir des résultats représentatifs d'un certain niveau de sollicitation, les signaux de vibration sous
charge de foule de piétons ont été tronqués. Ainsi, pour la passerelle de Sherbrooke, seules les 12 premières
minutes des signaux ont été conservées (23h00 à 23hl2), ce qui correspond à une densité de piétons moyenne
de 0,1 pers./m2, et ce, tant pour la travée d'approche que pour la travée principale (voir figure 5.11). Pour le
pont du Cosmos, deux segments de 20 minutes chacun ont été analysés. Le premier segment correspond à une
densité de piétons relativement constante autour de 1,0 pers./m2 entre 14h00 et 14h20 lors de l'essai du 13
juin (voir figure 5.21). Le deuxième segment correspond à une densité de piétons relativement constante
autour de 0,5 pers./m2 entre 14h20 et 14h40 lors de l'essai du 13 juin (voir figure 5.21).
Le tableau 5.6 et le tableau 5.7 présente respectivement les fréquences propres et les taux d'amortissement
des structures obtenues avec chargement piétonnier. Ces deux tableaux ainsi que la figure 5.30, la figure 5.31 et
la figure 5.32 permettent une comparaison avec les fréquences propres et les taux d'amortissement obtenus au
chapitre 4 sous vibrations ambiantes. De façon générale, les relations entre les propriétés dynamiques et le
niveau de chargement énoncées ci-haut, soit une diminution des fréquences propres et une augmentation de
l'amortissement, sont bien observées. La diminution des fréquences propres est dans tous les cas relativement
faible et est en moyenne de 1,2 % pour les densités de piétons de 0,1 pers./m2, de 4,3 % pour les densités de
piétons de 0,5 pers./m2 et de 4,5 % pour les densités de piétons de 1,0 pers./m2. Quant à elle, l'augmentation
de l'amortissement avec le niveau de sollicitation est beaucoup plus marquée, mais est toutefois plus
irrégulière, ce qui peut être attribué au caractère plus incertain de l'évaluation de cette propriété dynamique.
CHAPITRE 5 ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
Tableau 5.6 : Comparaison des fréquences propres associées aux différents modes obtenus lors des essais sous vibrations
ambiantes et lors des essais sous chargement piétonnier pour différentes densités de piétons (0,1pers./m2 pour les deux
travées de la passerelle de Sherbrooke et 0,5 pers./m* et 1,0 pers./m2pour le pont du Cosmos)
7 24,2 24,2 - - -
Tableau 5.7: Comparaison des taux d'amortissement associés aux différents modes obtenus lors des essais sous
vibrations ambiantes et lors des essais sous chargement piétonnier pour différentes densités de piétons (0,1 pers./m1
pour les deux travées de la passerelle de Sherbrooke et 0,5 pers./m' et 1,0 pers./m*pour le pont du Cosmos)
Type de mode i ambiant 0,1pers./m* ambiant 0,1pers./m* ambiant 0,5 pers./m* 1,0 pers./m*
7 0,37 0,56 - - - - -
-96-
CHAPITRES ESSAIS SOUS CHARGEMENT PIÉTONNIER
4,0
ambiant l ambiant
0,1 pers/m2 3,5 10,1 pers/m2 '
_ 3,0
|2'5
*
ï
l2'0
J»
1,0
0,5
i
0,0 11r r r r r in i
VI V2 V3 V4 V5 V6 V7 T1 T2 H1 VI V2 V3 V4 V5 V6 V7 T1 T2 H1
Mode Mode
Figure 5.30: Fréquences propres et amortissement modal obtenus lors des essais sous vibrations ambiantes et lors des
essais sous chargement piétonnier sur la passerelle de Sherbrooke
25 3,5
ambiant • ambiant
• 0,1 pers/m'
3,0
20
g 2<5
15 c
I g 2,0
9!
JS 15
10
I 1,0
0,5
0,0 d• M
VI V2
Mode
T1
z
m
Figure 5.31: Fréquences propres et amortissement modai obtenus lors des essais sous vibrations ambiantes et lors des
essais sous chargement piétonnier sur la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke
7,0
• ambiant • ambiant
• 0,5pers/mJ • 6,0 • 0,5pers/m:
• 1,0 pers/mJ • 1,0 pers/m:
x 5 * 5,0
..Il
"g
¥
I
a
« | 4,0
| 3,0
s
f 2 < 2,0 -
u.
1ni IIII in
l,u -_
0 MMJDn r»n L
VI V2 V3 V4 V5 T1 VI V2 V3 V4 V5 T1
Mode Mode
Figure 5.32 : Fréquences propres et amortissement modal Obtenus lors des essais sous vibrations ambiantes et lors des
essais sous chargement piétonnier sur le pont du Cosmos
-97-
CHAPITRE 6 VALEURS DE CONCEPTION DES NORMES
CHAPITRE 6
Connaissant les niveaux de vibration sous chargement de groupes et de foule de piétons de trois structures
distinctes, soit la passerelle de Sherbrooke et sa travée d'approche ainsi que le pont du Cosmos à Montréal, il
est maintenant intéressant de comparer ces niveaux de vibration mesurés avec les critères de confort suggérés
dans les normes et avec les niveaux de vibration prédits par les normes. La théorie ainsi que la méthodologie
permettant de calculer les critères de confort et les niveaux de vibration théoriques des passerelles
détails sur ce sujet sont également disponibles à l'annexe A.4 et seront nécessaires tout au long de ce chapitre.
Les différentes normes considérées pour calculer les valeurs de conception des structures à l'étude sont :
BS 5400 : British Standards on the Design and Spécification of Steel, Concrete and Composite Bridges
[BSI, 1978];
AISC Guide 11: Steel design guide sériés no. 11 : Floor vibrations due to human activity, [AISC, 1997];
Eurocode 1-2 : Actions sur les structures, Partie 2 Actions sur les ponts, dues au trafic [CEN, 1991:2003];
Eurocode 5-2 : Conception et calcul des structures bois, Partie 2 Ponts [CEN, 1995:2004].
la passerelle et une comparaison avec les critères de confort est nécessaire si une des fréquences propres f de
la structure est inférieure à 5 Hz pour les vibrations verticales et à 2,5 Hz pour les vibrations horizontales
(transversales) et les vibrations de torsion [CSA, 2006 ; BSI, 1978 ; CEN, 1990:2002 ; CEN, 1995:2004], Davantage
de précisions sur les plages critiques de fréquences propres sont présentées en annexe à la section A.4.1.
-98-
CHAPITRE 6 VALEURS DE CONCEPTION DES NORMES
Pour la travée principale de la passerelle de Sherbrooke, la fréquence propre du premier mode vertical (2,34 Hz)
ainsi que la fréquence propre du premier mode horizontale (1,28 Hz) se situent à l'intérieur (ou très près) des
différentes plages critiques de fréquences propres définies en annexe à la section A.4.1. Cette structure est
Pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke, les fréquences propres sont toutes supérieures à 5 Hz
dans la direction verticale et à 2,5 Hz dans la direction horizontale et en torsion. Ainsi, cette structure est en
dehors des différentes plages critiques de fréquence propre définie en annexe à la section A.4.1 et n'est donc
Pour le pont du Cosmos, les fréquences propres des quatre premiers modes verticaux (1,91 Hz; 2,48 Hz; 2,94 Hz
et 3,36 Hz) se situent à l'intérieur des différentes plages critiques de fréquences propres définies en annexe à la
section A.4.1. Cette structure est donc sujette à présenter des problèmes de vibration sous chargement
piétonnier.
leur réponse dynamique. Cependant, pour fin de comparaison avec les niveaux de vibration mesurés lors des
essais sous chargement piétonnier, le niveau de vibration théorique des trois structures sera calculé à l'aide des
Le code canadien CSA-S6-06 [CSA, 2006] et le code britannique BS 5400 [BSI, 1978] permettent le calcul de
l'accélération verticale maximale av d'une passerelle, comportant une à trois portées continues agissantes
comme des poutres, à l'aide d'une méthode simplifiée telle qu'exprimé par l'équation :
av = 4n2fius,Ky/ (6.1)
où /v est la fréquence fondamentale verticale de la structure, us, est la déflexion statique maximale (en mètre)
de la structure produite par une force verticale concentrée de 700 N à mi-portée, K est un facteur de
configuration de la passerelle déterminé à l'aide de la Figure A.36 et ^ est un facteur d'amplification dynamique
déterminé à l'aide de la Figure A.37. La fréquence fondamentale verticale (/y) correspond à celle de la structure
sans chargement (sous vibration ambiante), soit 2,34 Hz pour la travée principale de la passerelle de
Sherbrooke, 6,35 Hz pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke et 1,91 Hz pour le pont du
CHAPITRE 6 VALEURS DE CONCEPTION DES NORMES
Cosmos (Tableau 4.2). Le facteur de configuration de la passerelle {K), déterminé à l'aide de la Figure A.36, est
de 1,0 pour chacune des deux travées de la passerelle de Sherbrooke puisqu'elles agissent comme des poutres
simplement appuyées non continue. Pour le pont du Cosmos, avec cinq portées continues, il est en dehors des
limites d'application de la méthode simplifiée. Cependant, pour fin de comparaison des résultats, la valeur du
facteur de configuration (K) du pont du Cosmos peut être estimée à 0,5 en effectuant une extrapolation à partir
de la Figure A.36. Le facteur d'amplification dynamique ( y), déterminé à l'aide de la Figure A.37 avec des taux
d'amortissement égaux ou supérieurs à 0,8 % pour les trois structures, est de 12 pour la travée principale (60 m)
pour les travées (41 m) du pont du Cosmos. Finalement, la déflexion statique maximale (kj() d'une passerelle de
portée L produite par une force verticale wp = 700 N à mi-portée peut être calculée à l'aide de l'équation :
(6.2)
U* ~ 48El 192 m L /v2
où El est exprimé à l'aide de l'équation de la fréquence fondamentale (/ = 1) d'une structure assimilable à une
poutre simplement supportée de masse linéaire m et de longueur L (voir équation A.7 en annexe) en
considérant la fréquence propre du premier mode {<o, = m\ = 2îtfv) et en considérant que la masse linéaire ( m )
est de 1500 kg/m pour la travée principale de la passerelle de Sherbrooke, de 1500 kg/m pour la travée
d'approche de la passerelle de Sherbrooke et de 8500 kg/m pour le pont du Cosmos, tel que stipulé au chapitre
3. Ainsi, la déflexion statique maximale produite par une force verticale concentrée de 700 N à mi-portée est de
0,073 mm pour la travée principale de la passerelle de Sherbrooke, de 0,041 mm pour la travée d'approche de
De plus, pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke, l'accélération calculée à l'aide de l'équation
6.1 peut être réduite de 70 % puisque sa fréquence fondamentale verticale (6,35 Hz) est supérieure à 5 Hz. En
effet, lorsque fv est supérieur à 4 Hz, la méthode simplifiée du code CSA-S6-06 du code BS 5400 permet de
réduire l'accélération maximale calculée d'un facteur variant entre 0% lorsque f,= 4 Hz et 70% lorsque/„ £ 5 Hz.
L'accélération verticale maximale calculée à l'aide de la méthode simplifiée du code canadien CSA-S6-06 et du
code britannique BS 5400 (équation 6.1) est donc de 0,19 m/s2 pour la travée principale de la passerelle de
Sherbrooke, de 0,12 m/s2 pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke et de 0,02 m/s2 pour le pont
du Cosmos. Une comparaison de ces niveaux de vibration avec les niveaux de vibration mesurés ainsi qu'avec
les critères de confort sera effectuée à la section 6.4. Il est à noter que, tel qu'expliqué en annexe à la section
A.4.2, le calcul des niveaux de vibration dans le code canadien CSA-S6-06 et le code britannique BS 5400 prend
en considération l'action d'un seul piéton à mi-portée de la structure, d'une seule harmonique de la charge
piétonne et d'un seul mode de vibration vertical de la structure. De plus, aucune clause dans ces normes ne
permet de prédire le niveau de vibration horizontale des passerelles sous chargement piétonnier.
CHAPITRE 6 VALEURS DE CONCEPTION DES NORMES
Le Guide 11 de l'AISC [AISC, 1997] fournit une méthode simplifiée pour le calcul de l'accélération verticale
e-°.35/„
où/v est la fréquence fondamentale verticale de la structure, £ est le taux d'amortissement du premier mode
vertical de la structure et m est la masse totale de la structure (en kg). La fréquence fondamentale verticale lfv)
et le taux d'amortissement du premier mode vertical correspondent à ceux de la structure sans chargement
(sous vibrations ambiantes), soit respectivement 2,34 Hz et 1,22 % pour la travée principale de la passerelle de
Sherbrooke, 6,35 Hz et 0,80% pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke et 1,91 Hz et 2,98%
pour le pont du Cosmos (Tableau 4.2). La masse totale des structures (m) est déterminée à partir de la masse
linéaire ( m ) et de la longueur (L) de chacune des trois structures données au chapitre 3. La masse totale de la
travée principale de la passerelle de Sherbrooke est de 90 000 kg, celle de la travée d'approche est de 22 000 kg
Donc, l'accélération verticale maximale calculée à l'aide du Guide 11 de l'AISC (équation 6.3) est de 0,16 m/s2
pour la travée principale de la passerelle de Sherbrooke, de 0,25 m/s2 pour la travée d'approche de la passerelle
de Sherbrooke et d'environ 0,01 m/s2 pour le pont du Cosmos. Une comparaison de ces niveaux de vibration
avec les niveaux de vibration mesurés ainsi qu'avec les critères de confort sera effectuée à la section 6.4. Il est à
noter que, tel qu'expliqué en annexe à la section A.4.2, ce calcul des niveaux de vibration prend en
considération l'action d'un seul piéton à mi-portée de la structure et d'un seul mode de vibration vertical de la
structure. De plus, aucune clause dans le Guide 11 de l'AISC ne permet de prédire le niveau de vibration
6.2.3 Eurocodes
Parmi les différents Eurocodes, seul l'Eurocode 5-2 [CEN, 1995:2004] permet de calculer l'accélération verticale
maximale ay ainsi que l'accélération maximale horizontale (transversale) ah d'une passerelle sous chargement
piétonnier à l'aide d'une méthode simplifiée tel qu'exprimé par les équations :
-101-
CHAPITRE 6 VALEURS DE CONCEPTION DES NORMES
où Np est le nombre de piétons défini aux équations A.73 et A.74, i//v et % sont des coefficients réducteurs
définis à la Figure A.38 tandis que avA et ahJ sont les niveaux d'accélération induits par le passage d'un piéton
définis aux équations A.69 et A.70 pour les vibrations verticales et A.78 pour les vibrations horizontales.
Le niveau d'accélération induit par le passage d'un piéton est de 0,18 m/s2 (équations A.69) dans la direction
verticale et de 0,02 m/s2 (équations A.78) dans la direction transversale pour la travée principale de la
passerelle de Sherbrooke, de 0,57 m/s2 (équations A.70) pour la travée d'approche de la passerelle de
Sherbrooke (direction verticale) et d'environ 0,01 m/s2 (équations A.69) pour le pont du Cosmos (direction
verticale). Il est à noter que le calcul du niveau de vibration pour la travée d'approche de la passerelle de
Sherbrooke a été effectué malgré le fait que la fréquence fondamentale verticale de la structure (6,35 Hz) soit
au-delà de la limite d'application des équations A.69 et A.70 (5 Hz). De plus, pour cette structure, le calcul du
niveau de vibration dans la direction transversale n'a pas été effectué puisque la fréquence fondamentale
horizontale de la structure (4,79 Hz) est fortement au-delà de la limite d'application de l'équation A.78 (2,5 Hz)
et que le niveau de vibration de cette structure n'a pas été mesuré dans la direction horizontale lors des
différents essais sous chargement piétonnier. Pour le pont du Cosmos, le calcul du niveau de vibration dans la
direction transversale n'a pas été effectué puisqu'aucun mode de vibration horizontal n'a été identifié sur cette
Les coefficients réducteurs et y/h déterminés à l'aide de la Figure A.38 en annexe sont de 1,0 (yv) et de 0,98
( y//,) pour la travée principale de la passerelle de Sherbrooke, de 0,0 ( y/v) pour la travée d'approche de la
passerelle de Sherbrooke (fv = 6,35 Hzi5,0 Hz) et de 1,0 ( y/v) pour le pont du Cosmos. Il est à noter que pour la
travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke, puisque le coefficient y/v est nul, le niveau d'accélération
maximale (ay) est égal à celui produit par le passage d'un seul piéton (ayJ).
Pour chacune des structures, tel que défini aux équations A.73 et A.74, le nombre de piétons (Np) à considérer
pour le calcul du niveau de vibration avec un groupe de piétons est de 13 tandis que pour une foule de piétons il
est calculé en considérant une densité de piétons (dp) de 0,6 pers./m2. Cependant, pour fin de comparaison
avec les niveaux de vibration mesurés lors des essais sous chargement de foule de piétons, le calcul du niveau
de vibration maximum a également été effectué pour des densités de piétons (dp) égales aux densités
maximums obtenues lors des différents essais sous chargement de foule de piétons, soit 0,23 pers./m2 pour la
portée principale de la passerelle de Sherbrooke, 0,32 pers./m2 pour la portée d'approche de la passerelle de
Les différentes accélérations verticales maximales ainsi calculées à l'aide de la méthode simplifiée de
l'Eurocode 5-2 (équation 6.4 et 6.5) sont présentées dans le tableau 6.1 pour chacune des trois structures et
pour chacun des types de chargement; Ce tableau permet également une comparaison avec les autres niveaux
de vibration calculés, les niveaux de vibration mesurés ainsi qu'avec les critères de confort.
CHAPITRE 6 VALEURS DE CONCEPTION DES NORMES
Tel qu'expliqué en annexe à la section A.4.3, le niveau d'accélération produit par la marche des piétons sur une
passerelle ne doit donc pas excéder un certain niveau correspondant au seuil de confort jugé acceptable par les
usagers. Ce niveau d'accélération maximale est fonction de la fréquence de vibration de la structure et se situe
de façon générale aux environs de 0,6 m/s2 pour les vibrations verticales et aux environs de 0,3 m/s2 pour les
6.3.1 CSA-S6-06
Le code canadien CSA-S6-06 (CSA, 2006] définit le niveau d'accélération verticale admissible (a»,c„;), pour une
fréquence fondamentale verticale {fv) comprise entre 1Hz et 10 Hz, à l'aide de l'équation :
=0,25(/v)°78 (6.6)
Ainsi, le niveau d'accélération verticale admissible (avxm) calculé à l'aide du code canadien CSA-S6-06 est de
0,49 m/s2 pour la travée principale de la passerelle de Sherbrooke, de 1,06 m/s2 pour la travée d'approche de la
passerelle de Sherbrooke et de 0,41 m/s2 pour le pont du Cosmos. Cependant, le code canadien CSA-S6-06 ne
définit aucun niveau d'accélération horizontale admissible (ahiCrU). Une comparaison de ces critères de confort
avec les différents niveaux de vibration mesurés et calculés sur les structures sera effectuée à la section 6.4.
6.3.2 BS 5400
Le code britannique BS 5400 [BSI, 1978] définit le niveau d'accélération verticale admissible ( a vcri,) en fonction
= 0,50(/vf (6.7)
Ainsi, le niveau d'accélération verticale admissible (avcri,) calculé à l'aide du code britannique BS 5400 est de
0,76 m/s2 pour la travée principale de la passerelle de Sherbrooke, de 1,26 m/s2 pour la travée d'approche de la
passerelle de Sherbrooke et de 0,69 m/s2 pour le pont du Cosmos. Cependant, le code britannique BS 5400 ne
définit aucun niveau d'accélération horizontale admissible (ahcr„). Une comparaison de ces critères de confort
avec les différents niveaux de vibration mesurés et calculés sur les structures sera effectuée à la section 6.4.
-103-
CHAPITRE 6 VALEURS DE CONCEPTION DES NORMES
Le Guide 11 de l'AISC [AISC, 1997], défini le niveau d'accélération verticale admissible (avcrti) comme étant égal
à 0,5 m/s2 pour les passerelles extérieures et à 0,15 m/s2 pour les passerelles intérieures. Ainsi, selon le Guide
11 de l'AISC, le niveau d'accélération verticale admissible est de 0,5 m/s2 pour chacune des trois structures à
l'étude. Cependant, le Guide 11 de l'AISC ne définit aucun niveau d'accélération horizontale admissible {akcru)-
Une comparaison de ces critères de confort avec les différents niveaux de vibration mesurés et calculés sur les
6.3.4 Eurocodes
L'annexe A2 de l'Eurocode [CEN, 1990:2002], défini le niveau d'accélération verticale admissible (av,cm) comme
étant égal à 0,7 m/s2 et le niveau d'accélération horizontale admissible (***,„,,) comme étant égal à 0,2 m/s2 pour
des conditions d'utilisation normales et à 0,4 m/s2 pour des conditions exceptionnelles de foule. Ainsi, selon
l'annexe A2 de l'Eurocode, le niveau d'accélération verticale admissible (av.„*r) est de 0,7 m/s2 pour chacune des
Sherbrooke est de 0,2 m/s2 puisqu'aucune condition exceptionnelle de foule n'a été rencontrée sur cette
L'Eurocode 1-2 [CEN, 1991:2003] définit le niveau d'accélération verticale admissible (av,cri() en fonction de la
fréquence fondamentale verticale (fv) ainsi que le niveau d'accélération horizontale admissible en
(6.8)
(6.9)
Ainsi, le niveau d'accélération admissible calculé à l'aide de l'Eurocode 1-2 est de 0,70 m/s2 (verticale) et de
0,15 m/s2 (horizontale) pour la travée principale de la passerelle de Sherbrooke, de 0,70 m/s2 (verticale) pour la
travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke et de 0,69 m/s2 (verticale) pour le pont du Cosmos. Une
comparaison de ces critères de confort avec les différents niveaux de vibration mesurés et calculés sur les
-104-
CHAPITRE 6 VALEURS DE CONCEPTION DES NORMES
Le tableau 6.1 ainsi que la figure 6.1, la figure 6.2 et la figure 6.3 présentent et comparent les niveaux
d'accélération mesurés lors des différents essais sous chargement piétonnier, les niveaux d'accélération
calculés selon les différentes normes ainsi que les critères de confort spécifiés dans les différentes normes. Les
niveaux de vibration mesurés lors des essais sous chargement piétonnier respectent les différents critères de
confort (à l'exception des essais sous marche forcée et de sautillement). De plus, pour un même type de
chargement, une cohérence acceptable est observée entre les niveaux de vibration calculés selon les normes et
les niveaux de vibration mesurés lors des essais, à l'exception des valeurs calculées (excessives) pour les
chargements de foule de piétons sur la passerelle de Sherbrooke, ce qui démontre que l'influence du nombre
de piétons sur le niveau de vibration est encore mal maîtrisée (ou absent) dans les normes.
Tableau 6.1: Valeurs maximales des niveaux d'accélération (MAX) mesurés lors des différents essais sous chargement
piétonnier, valeurs des niveaux d'accélération maximums calculés selon différentes normes et valeurs des critères de
confort selon différentes normes pour chacune des trois structures dans ta direction verticale (av) et transversale (a*)
Groupe de alitons :
Essais - marche normale 0,27 0,06 0,43 -
Foule de alitons:
Essais exp. 0,37 0,06 0,29 0,26
Eurocodes (dp = 0,6 pers/m1) 4,52 0,31 0,57 0,20
Eurocodes (dp = dPimmt„san) 1,75 0,12 0,57 0,34
Çritirçffcççnfçrt:
CSA-S6-06 0,49 - 1,06 0,41
BS 5400 0,76 - 1,26 0,69
Aise Guide 11 0,50 - 0,50 0,50
Eurocode Annexe A2 0,70 0,20 0,70 0,70
Eurocode 1-2 0,70 0,15 0,70 0,69
-105-
CHAPITRE 6 VALEURS DE CONCEPTION DES NORMES
2,0 0,20
1,8 • Essais Exp. 5 0,18 • Essais Exp.
• Eurocodes • Eurocodes
1,6 - 0,16
• CSA-S6-06 • CSA-S6-06
1,4 | 0,14 • BS5400
• BS5400
1,2 • AISC Guide 11 I °'12 • AISC Guide 11
1,0 S 0,10
0,8 | 0,08
h
0,6 I 0,06
0,4 g 0,04
0,2 i 0,02
Z
0,0 0,00
1piéton Groupe de piétons Foule de piétons 1piéton Groupe de piétons Foule de piétons
1,4
• Essais Exp.
1,2 • Eurocodes
• CSA-S6-06
1,0 • • BS 5400
• AISC Guide 11
0,8
0,6
0,4
g
0,2
.1
0,0
1piéton Groupe de piétons Foule de piétons
Figure 6.2 : Valeurs MAX des niveaux d'accélération mesurés lors des différents essais sous chargement piétonnier (bandes
noires), valeurs des niveaux d'accélération maximums calculés selon différentes normes (bandes de couleurs) et valeurs
des critères de confort selon différentes normes (traits pointillés) pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke
dans la direction verticale
0,7
T • Essais Exp.
1 0,6 • Eurocodes
• CSA-S6-06
| 0,5
-SfBÏMff
I 0,4 • AISC Guide 11
*
5 0.3
1
£ 0,2
s
1 0.1
z
0,0
1piéton Groupe de piétons Foule de piétons
Figure 6.3 : Valeurs MAX des niveaux d'accélération mesurés lors des essais sous chargement piétonnier (bandes noires),
valeurs des niveaux d'accélération maximums calculés selon différentes normes (bandes de couleurs) et valeurs des
critères de confort selon différentes normes(traits pointillés) pour le pont du Cosmos dans la direction verticale
-106-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
CHAPITRE 7
SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Connaissant les niveaux de vibration sous différents types de chargement piétonnier de trois structures
distinctes, soit la passerelle de Sherbrooke et sa travée d'approche ainsi que le pont du Cosmos à Montréal, il
est maintenant intéressant de reproduire numériquement le comportement dynamique de ces structures sous
chargement piétonnier, c'est-à-dire, de simuler numériquement les chargements piétonniers observés sur les
structures à l'étude et de calculer la réponse dynamique de la structure. Les niveaux de vibration (accélération)
ainsi obtenus seront ensuite comparés avec les niveaux d'accélération mesurés lors des essais sous chargement
Pour ce faire, un programme de simulation numérique de chargement piétonnier a été créé : PASREL. Ce
programme permet de simuler des foules de piétons de taille variable circulant sur une passerelle piétonnière
Dans ce chapitre, une description du programme PASREL sera d'abord présentée. Ensuite, les différents types
de chargement et les différents modèles de chargement piétonnier utilisés dans le programme PASREL seront
présentés. Finalement, les résultats des simulations numériques pour les différents types de chargement et les
différents modèles de chargement pour chacune des trois structures à l'étude seront présentés et comparés
avec les résultats obtenus lors des essais sous chargement piétonnier.
passerelles piétonnières créé dans le cadre du présent projet de recherche est un outil qui peut s'avérer fort
utile pour la prédiction du comportement dynamique d'une passerelle sous chargement piétonnier. Cependant,
bien que l'utilisation de ce programme soit fort simple, son fonctionnement est quelque peu complexe. Ainsi, la
description complète et détaillée du programme PASREL est présentée à l'Annexe F de ce document. Cette
La programmation de ce simulateur de piétons sur passerelle a été faite à l'aide du langage de programmation
Python, un langage de programmation placé sous licence libre conçu pour optimiser la productivité des
programmeurs tout en offrant des outils de haut niveau et une syntaxe simple à utiliser. Le code du programme
Tout d'abord, les différents paramètres définissant le chargement, la structure et le type de simulation doivent
être spécifiés par l'utilisateur, dont certains avec une variabilité statistique. Ensuite, les propriétés modales du
chargement et de la structure ainsi que les charges modales sont calculées. Enfin, la réponse de la structure
(déplacement, vitesse et accélération) est calculée pour chacun de ses modes et la réponse totale est
finalement obtenue par superposition modale. Les calculs peuvent être effectués dans la direction verticale ou
transversale de la structure.
L la longueur de la passerelle;
dp la densité de piétons (avec une variabilité statistique sur l'écart de temps entre les piétons);
cp l'amortissement que les piétons apportent au système dynamique (avec variabilité statistique);
Il est à noter que, parmi les différents paramètres caractérisant le chargement piétonnier énumérés ci-haut, les
cinq derniers paramètres (soit, wp, lp, fp, a„, et <p„) ne sont pas directement spécifiés par l'utilisateur, mais sont
plutôt définis à l'aide des différents modèles de chargement implémentés dans le programme et qu'il est
-108-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
possible d'utiliser pour définir la charge piétonne. Quatre modèles de chargement piétonnier peuvent être
utilisés, soit un modèle de charge harmonique [Blanchard et al., 1977], deux modèles de charge périodique
(multi-harmonique) [Bachmann et al., 1995] [Butz et al., 2008] et un modèle probabiliste de charge périodique
[Zivanovic et al., 2007]. Ces différents modèles de chargement piétonnier seront détaillés à la section 7.2.3.
En plus des différents paramètres de la structure et du chargement, l'utilisateur doit spécifier d'autres
la méthode de calcul (méthode d'intégration numérique exacte par morceau avec système linéaire ou
méthode d'intégration de Newmark avec accélération moyenne pour système non linéaire).
Il est à noter que la première méthode de calcul est une analyse linéaire qui ne tient pas compte des
contributions de masse et d'amortissement que les piétons apportent à la structure. Afin de tenir compte de
cette masse et de cet amortissement additionnel, il est préférable d'utiliser la deuxième méthode.
Tout d'abord, lorsque le programme PASREL est lancé, les propriétés modales de la structure (sans contribution
des piétons) sont calculées, soit la masse modale ( m, ), la rigidité modale ( k, ) et l'amortissement modal ( cj ) de
Certaines propriétés du chargement piétonnier sont également calculées telles que la masse moyenne des
piétons, la vitesse moyenne des piétons, le temps de traversée moyen des piétons, l'écart de temps moyen
entre les piétons à leur entrée sur la passerelle et le nombre total de piétons dans la simulation (nbp).
Ensuite, la probabilité de synchronisation de chacun des piétons est déterminée. Si un degré de synchronisation
entre les piétons (Ds) a été saisi manuellement par l'utilisateur, alors elle est égale à ce Ds, ce qui correspond à
piétons. En l'absence de phénomène de synchronisation entre les piétons, la valeur de Ds doit être nulle.
des piétons est déterminée selon l'équation développée en annexe à la section A.2.4.7 à partir de la théorie du
Pour les paramètres du chargement pour lesquels une variabilité statistique a été spécifiée, un calcul est
effectué pour chacun des piétons de la simulation afin d'obtenir les propriétés propres à chacun (selon la
variabilité statistique spécifiée pour chacun), soit le temps d'entrée, le poids, l'amortissement, la longueur de
pas et la fréquence de pas de chaque piéton (lorsqu'il s'agit d'un "piéton non synchronisé") ainsi que les
facteurs de charge dynamique (coefficient de Fourier) de chaque harmonique de chacun des piétons. Un angle
de phase dans l'expression de la charge de chacun des piétons lors de son entrée sur la passerelle est
également déterminé : <pp. Dans le cas d'un "piéton non synchronisé", q>p est déterminé aléatoirement entre 0 et
2n. Dans le cas d'un "piéton synchronisé", (/>p est déterminé de façon à ce que le piéton soit en phase avec les
pas du précédent "piéton synchronisé". De plus, dans le cas d'un "piéton synchronisé", sa fréquence de pas (fp)
est considérée comme étant égale à la fréquence fondamentale de la structure (pour la direction de calcul
verticale) ou à deux fois la fréquence fondamentale de la structure (pour la direction de calcul transversale).
Dans un premier temps, le nombre de piétons présents sur la passerelle en fonction du temps est calculé. La
contribution modale de la masse de chacun des piétons en fonction du temps est ajoutée à la masse modale de
chaque mode i de la structure afin d'obtenir les masses modales totales (structure avec piétons) en fonction du
temps. La fréquence propre de la structure avec piétons de chaque mode i est calculée en fonction du temps. La
contribution modale d'amortissement de chacun des piétons en fonction du temps est ajoutée à
l'amortissement modal de chaque mode i de la structure afin d'obtenir les amortissements modaux totaux
(structure avec piétons) en fonction du temps. La contribution modale de chaque harmonique de la charge de
chaque piéton en fonction du temps est calculée et ajoutée à la charge modale totale de chaque mode i de la
structure en fonction du temps. Pour ce faire, la charge modale totale de chaque mode i en fonction du temps
est modifiée, pour chaque mode i ainsi que pour chaque harmonique n de chacun des piétons en fonction du
h
Direction verticale : m- Z *(v) 1+S [ a » sin{27lnfp' - V ' + n < Pp )] (7.1)
itbp Tc /
r
Direction transversale : p,(/) = (7.2)
(=0
s
1 ./=l
Finalement, pour fin d'affichage graphique du chargement total en fonction du temps en chacun des points de
la structure, la contribution spatiale de chaque harmonique de la charge de chaque piéton en fonction du temps
est calculée et ajoutée à la charge totale de chaque point x de la structure en fonction du temps. Les valeurs
maximales et efficaces (RMS) de la charge totale sont ensuite calculées en chacun des points de la passerelle.
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
D'abord, la réponse en déplacement, en vitesse et en accélération de la structure est calculée pour chacun des
modes de la structure. Pour ce faire, tel que présenté précédemment, deux méthodes de résolution de système
dynamique peuvent être utilisées, soit la méthode d'intégration numérique exacte par morceau (système
linéaire seulement) ou la méthode de Newmark avec accélération moyenne (non linéaire). Il est préférable
d'utiliser la méthode de Newmark avec accélération moyenne puisqu'elle est inconditionnellement stable et
permet une analyse non linéaire, ce qui permet de prendre en considération la masse et l'amortissement que
les piétons apportent à la structure. La résolution d'un système dynamique à l'aide de la méthode exacte par
morceau ou de la méthode de Newmark est présentée aux sections F.6.1et F.6.2 de ce document.
Avec la méthode d'intégration exacte par morceau, les constantes d'intégration ainsi que la réponse modale de
la structure en fonction du temps (le déplacement z,(/), la vitesse i,(t) et l'accélération r,(f) ) sont calculées
séparément pour chacun des modes de la structure. Pour ce faire, les propriétés modales de la structure (sans
piétons) ainsi que la charge modale obtenue précédemment pour chaque mode i sont utilisées, soit :
Avec la méthode de Newmark, la réponse modale de la structure en fonction du temps (le déplacement z{t), la
vitesse z(t) et l'accélération :(t) ) est calculée séparément pour chacun des modes de la structure. Pour ce
faire, les propriétés modales de la structure (avec piétons) ainsi que la charge modale en fonction du temps
mt (/) la masse modale de chaque mode i de la structure et des piétons en fonction du temps;
ci (t) l'amortissement modal de chaque mode i de la structure et des piétons en fonction du temps;
Cependant, lorsque la masse des piétons est prise en considération, et donc, que la masse de la structure varie
dans le temps, la force d'inertie (F/j n'est plus simplement égale au produit de la masse et de l'accélération :
Or, le dernier terme de l'équation 7.3, soit la composante de la force d'inertie découlant du taux de variation
temporel de la masse (dm/dO< n'est pas pris en considération dans le calcul de la réponse de la structure. Le fait
de négliger ce terme n'a que très peu d'effet sur la réponse puisque ce terme est négligeable par rapport au
terme mu(t). En effet, pour un chargement de foule de piétons, bien que la masse du système puisse
augmenter considérablement, le taux de variation temporel de la masse (dm/d() demeure en tout temps très
faible puisque que le flot de piétons est à tout fin pratique constant. Pour un chargement sporadique de
piétons, dm/dt demeure faible puisque la masse des piétons est négligeable par rapport à celle de la structure.
Finalement, la réponse de la structure en fonction du temps (déplacement u(t), vitesse ù(t) et accélération
ii(t) ) est calculée en chacun des points x de la structure à l'aide de principe de superposition modale :
(7.4)
Les valeurs maximales (MAX) et efficaces (RMS) du déplacement, de la vitesse et de l'accélération sont ensuite
calculées en chaque point de la passerelle. La résolution d'un système dynamique à plusieurs degrés de liberté à
l'aide du principe de superposition modale est présentée plus en détail en annexe à la section A.l.
fonction du temps en chacun des points de la structure sont ensuite calculés par le programme PASREL. La
théorie derrière les spectres de Fourier a précédemment été présentée à la section 4.1.1.1 de ce document.
Tout d'abord, pour calculer le spectre de Fourier d'un signal, la fréquence de Nyquist, qui correspond à la limite
d'échantillonnage du signal par deux. Ensuite, la résolution fréquentielle du spectre de Fourier est obtenue en
d'échantillonnage de la transformée de Fourier des différents signaux est générée. Ceci permet de référencer
dans le domaine fréquentiel les amplitudes de Fourier qui résulteront de la transformée de Fourier.
effectuant une transformée de Fourier discrète pour une séquence de données réelles à l'aide d'un algorithme
de transformée de Fourier rapide (numpy.fft.rfft) du module Numpy de Python. Les amplitudes de Fourier, soit
la racine carrée de la somme des carrés de la partie réelle et imaginaire de la transformée de Fourier, sont
ensuite référencées par rapport aux fréquences d'échantillonnage afin d'obtenir les spectres d'amplitude de
Le programme PASREL a été utilisé pour effectuer une série de simulations numériques de chargement
piétonnier sur chacune'des trois structures à l'étude. Un total de 70 simulations ont été effectuées. Toutes les
simulations ont été effectuées avec une même durée de simulation (r(o( = 300s) et un même intervalle de
temps (àt - 0,025 s). Les intervalles de distance [àx) entre les points des structures ont été difinis de façon à
coïncider avec les points de lecture (postion des accéléromètres) des essais sous chargement piétonnier, soit
àx = 15 m pour la passerelle de Sherbrooke, àx = 7,3 m pour sa travée d'approche et àx = 20,49 m pour le pont
du Cosmos. La méthode de calcul utilisée pour l'ensemble des simulations numériques est la méthode
d'intégration numérique de Newmark avec accélération moyenne pour système non linéaire. Les calculs ont été
effectués de façon non linaire afin de considérer l'apport de masse des piétons aux masses modales des
structures. Les simulations numériques ont été réalisées sur les trois structures (section 7.2.1) pour différents
types de chargement (section 7.2.2) et avec différents modèles de chargement (section 7.2.3).
Les trois structures à l'étude sont la passerelle de Sherbrooke et sa travée d'approche ainsi que le pont du
Cosmos à Montréal. Une présentation générale ainsi que les propriétés géométriques et physiques des trois
structures à l'étude sont présentées au chapitre 3 de ce document (voir tableau 3.1). Les propriétés dynamiques
des trois structures à l'étude sont déterminées et présentées au chapitre 4 de ce document (voir tableau 4.2).
La travée principale de la passerelle de Sherbrooke a été définie avec une longueur (L) de 60 m, une largeur
effective (b) de 3 m et une masse linéaire ( m) de 1500 kg/m (voir tableau 3.1). Tel qu'expliqué précédemment,
les modes supérieurs (au-dessus de 20 Hz) ne sont que très peu affectés par les charges piétonnes et il n'est
donc pas nécessaire de les considérer dans les simulations numériques. Ainsi, pour les simulations dans la
direction verticale, seuls les quatre premiers modes verticaux présentés à la figure 4.9 et au tableau 4.2 sont
pris en considération (/, et £). Pour les simulations dans la direction transversale, seul le premier mode
transversal présenté à la figure 4.9 et au tableau 4.2 est pris en considération [fi et £). Les fonctions de
déformée modale ($ (x)) sont définies telles que tracées en noir à la figure 4.9, soit à l'aide de l'équation 4.12.
Dans les différentes simulations numériques, la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke a été définie
avec une longueur (L) de 14,6 m, une largeur effective (b) de 3 m et une masse linéaire ( m ) de 1500 kg/m (voir
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
tableau 3.1). Tel qu'expliqué précédemment, les modes supérieurs (au-dessus de 20 Hz) ne sont que très peu
affectés par les charges piétonnes et il n'est donc pas nécessaire de les considérer dans les simulations
numériques. Ainsi, pour les simulations dans la direction verticale, seul le premier mode vertical présenté à la
figure 4.13 et au tableau 4.2 est pris en considération \f, et £). Pour les simulations dans la direction
transversale, seul le premier mode transversal présenté à la figure 4.13 et au tableau 4.2 est pris en
considération {f, èt £). Les fonctions de déformée modale (fa (*)) sont définies telles que tracées en noir à la
Dans les différentes simulations numériques, le pont de Cosmos a été défini avec une longueur totale ( L ) de
204,9m, une largeur effective (b) de 9,2m et une masse linéaire (m) de 8500 kg/m (voir tableau 3.1).
Puisqu'aucun mode transversale n'a été identifié sur le pont du Cosmos, aucune simulation numérique dans la
direction transversale ne peut être effectuée. Pour les simulations dans la direction verticale, tous les modes
verticaux (5) présentés à la figure 4.15 et au tableau 4.2 sont pris en considération (f, et £). Les fonctions de
déformée modale ($(*)) sont définies telles que tracées en noir à la figure 4.15.
Afin de reproduire le plus fidèlement possible les différents essais expérimentaux réalisés sous chargement
piétonnier sur les trois structures à l'étude, les cinq différents types de chargement piétonnier suivant ont été
Série de 1piéton (dp suffisamment faible pour qu'il n'y ait jamais plus d'un piéton sur la structure);
Pour chacune des simulations numériques, une variabilité statistique (coefficient de variation) de 10 % sur
l'écart de temps entre les piétons a été appliquée afin que les piétons n'entrent pas sur la structure avec un
écart de temps entre eux parfaitement constant. Par ailleurs, puisqu'aucun phénomène de synchronisation
entre les piétons et la structure n'a été observé lors des essais expérimentaux, aucune synchronisation entre les
piétons n'a été imposée dans les simulations numériques (Ds = 0). De plus, comme première itération pour
chacune des simulations numériques, aucun amortissement n'a été considéré en provenance des piétons
(cp = 0), ce qui s'est avéré réaliste suite à une comparaison avec les résultats expérimentaux.
-114-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Les simulations numériques réalisées se limitent à des chargements de 1 piéton ou de foules plus ou moins
denses de piétons, tous avec une marche normale des piétons. Ainsi, les différents essais de groupes de piétons
réalisés sur la passerelle de Sherbrooke (section 5.2.2) n'ont pas été reproduits à l'aide du programme PASREL.
Afin de caractériser le chargement piétonnier, quatre modèles de charge ont été utilisés dans le programme
PASREL, et ce, pour chacun des types de simulation, soit un modèle de charge harmonique [Blanchard et al.,
1977], deux modèles de charge périodique (multi-harmonique) [Bachmann et al., 1995] [Butz et al., 2008] et un
modèle probabiliste de charge périodique [Zivanovic et al., 2007]. Tel qu'expliqué précédemment (section
7.1.1), ces modèles définissent les paramètres qui caractérisent la charge piétonne, soit le poids des piétons
(wp), la vitesse de marche (vp) ou la longueur de pas de piétons (lp) avec son écart-type (o>), la fréquence de pas
des piétons [fp) avec son écart-type {crj), les coefficients de Fourier de chaque harmonique n de la charge (a„)
avec leurs écart-types (an) et les angles de phase de chaque harmonique n de la charge piétonne (%). Ces
différents paramètres sont définis au tableau 7.1pour chacun des quatre modèles de chargement piétonnier.
Le modèle de charge harmonique de Blanchard et al. a été présenté au tableau 2.2 de ce document. Davantage
d'information sur ce modèle est aussi disponible en annexe à la section A.2.1.1 (équation A.15). Ce modèle
défini la composante verticale de la charge piétonne à l'aide d'une seule harmonique dont l'amplitude est de
180 N (soit wp = 700 N, a1 = 0,257 et ^ = 0) (Blanchard et al., 1977]. La longueur de pas (lp) des piétons est de
0,9 m tandis que la fréquence de pas {fp) est de 1,8 Hz avec un écart-type de 0,173 Hz [Matsumoto et al., 1972].
Le modèle de charge périodique suggéré par Blanchard et al. a été présenté au tableau 2.2 de ce document.
Davantage d'information sur ce modèle est également disponible en annexe à la section A.2.1.1 (équation
A.16). Ce modèle défini la composante verticale de la charge piétonne avec wp = 700 N et à l'aide de trois
harmoniques dont les amplitudes sont : 280 N pour la lir< harmonique (soit ai - 0,4 et <pi = 0), 70 N pour la 2*
harmonique (soit a2 = 0,1 et <pi = /r/2) et 70 N pour la 3* harmonique (soit a3 = 0,1 et ^ = /r/2) [Bachmann et al.,
1995]. Ce modèle défini également la composante transversale de la charge avec wp = 700 N et à l'aide de trois
harmoniques dont les amplitudes sont : 70 N pour |a l4™ harmonique (soit ai = 0,1 et q>i = 0), 0 N pour la 2*
harmonique et 70 N pour la 3* harmonique (soit a3 = 0,1 et pi = n/2) [Bachmann et al., 1995]. De plus, avec ce
modèle de charge multi-harmonique, la longueur de pas {lp) des piétons est de 0,7 m tandis que la fréquence de
pas \fp) des piétons est de 2,0 Hz avec un écart-type de 0,173 Hz [Matsumoto et al., 1972].
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Tableau 7.1 : Définition des paramètres des quatre modèles de chargement piétonnier utilisés dans le programme PASREL,
soit le modèle de charge harmonique de [Blanchard et al., 1977], les modèles de charge périodique (multi-harmonique) de
[Bachmann et al., 1995] et de [Butz et al., 2008] ainsi qu'un modèle probabiliste de charge périodique [Zivanovic et al., 2007]
Paramètres [Blanchard et [Bachmann et al., 1995] [Butz et al., 2008] [Zivanovic et al., 2007] «
al., 1977] Verticale Latérale
Vitesse de marche:
v, (m/s) fjp fplp fplp 0,12W(,J-0,8194>+1,779 fJp
Fréquence de pas :
/, (Hz) 1,8 2,0 2,0 0,7868v,+0,7886 1,87
Os (Hz) 0,173 0,173 0,173 0,0857v,-0,035 0,186
Longueur de nas :
/, (m) 0,9 0,7 0,7 Vp/fp 0,71
a, (m) 0,071
l*"* harmonique:
ai 0,257 0,4 0,1 0,0115J£J+0,2803£-0,2902 -0,265£'+l,32l£J-l,76Q£+0,761
0i 0,16/,
<Px (rad) 0 0 aléatoire entre -net rr
2* harmonique :
cti 0,1 0,0 0,0669//'+0,1067/,-0,0417 0,07
fj 0,03
<Pi (rad) x/2 0 -l,74/,J+8,36/,-6,77 aléatoire entre -jret ir
3' harmonique :
Cti 0,1 0,1 0,0247/,''+0,1149/,-0,1518 0,05
oj 0,02
çh (rad) m m < 2 Hz : -2,63/,'+14,3^2-25^+14,2 aléatoire entre -rte\ n
2fP'-93,5^+205^-148
Si/, S 2 Hz : 14,
4* harmonique :
a* -0,0039^+0,0285/,-0,0082 0,05
04 0,02
<p, (rad) 0,597^,-1,137 aléatoire entre -net ir
5' harmonique :
Os 0,03
0s 0,02
<Ps (rad) aléatoire entre -;ret n
Sous-harmonloue :
aui 0,026at+0,0031
am 0,074or,+0,0100
atn 0,012«,+0,0160
0,013or,+0,0093
Û9/2 0,015 Ch+0,0072
<P»n (rad) aléatoire entre -;ret k
* Modèle de Zivanovic : afin de prendre en considération la totalité du contenu fréquentiel du spectre de la charge piétonne, les coefficients de
Fourler de chacune des cinq harmoniques et des cinq sous-harmoniques sont normalisés selon les courbes présentées à la figure C.l
-116-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Le modèle de charge périodique proposé par Butz et al. a été brièvement présenté à la section 2.2 de ce
document. Davantage d'information sur ce modèle est également disponible en annexe à la section A.2.1.1
(équation A.18)( à la section A.2.3 (équation A.19 et A.21) et à la section A.2.4 (Figure A.18). Contrairement aux
deux modèles précédents qui sont de simples superpositions du modèle de charge d'un seul piéton, ce modèle
correspond davantage à un modèle de flot constant de piétons, où tous les piétons traversent la passerelle avec
la même vitesse. La vitesse du flot de piétons (vp) est fonction de la densité de piétons (dp) [Butz et al., 2008] :
Ce modèle défini la composante verticale de la charge piétonne avec wp = 750 N et à l'aide de quatre
harmoniques dont les amplitudes (coefficients de Fourier, aj et les angles de phase (%) de chaque harmonique
n sont fonction de la fréquence de pas [fp) des piétons tel que présentés dans le tableau 7.1 [Butz et al., 2008].
De plus, avec ce modèle de charge multi-harmonique, la fréquence de pas ifp) ainsi que la longueur de pas
(lp = vp/fp) des piétons sont différentes pour chacun des piétons. La fréquence de pas (fp) et son écart-type (as)
sont exprimés en fonction de la vitesse du flot de piétons (v,,) à l'aide des équations [Butz et al., 2008] :
Ainsi, les coefficients de Fourier (<%,) et les angles de phase {%) de chaque harmonique n sont également
différents pour chacun des piétons (puisqu'ils sont fonction de la fréquence de pas des piétons).
Le modèle probabiliste proposé par Zivanovic et al. est un modèle de charge périodique dont la composition
harmonique de la charge piétonne repose sur les résultats de [Kerr, 1998] présentés au tableau 2.2 de ce
document (davantage d'information est également disponible en annexe à la section A.2.1.1 et tout
particulièrement à la Figure A.6). Le modèle de Zivanovic tient compte de la totalité du contenu fréquentiel de
la charge piétonne (voir section A.2.1.3 pour plus de détails sur les modèles de charge dans le domaine
fréquentiel). Le modèle tient aussi compte de la variabilité inter-sujet et intra-sujet de la charge piétonne (voir
section A.2.1.2, A.2.3.2 et A.2.4.2 pour plus de détails sur les modèles de charge dynamique aléatoire).
piétonne avec wp = 750 N et à l'aide de cinq harmoniques et de cinq sous-harmoniques dont les amplitudes
(coefficients de Fourier, a„) sont définies dans le tableau 7.1 [Zivanovic et al., 2007]. Une variabilité statistique
est également ajoutée à l'aide d'écart-types (<r„) sur les coefficients de Fourier dès cinq harmoniques.
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
De plus, afin de prendre en considération la totalité du contenu fréquentiel du spectre de force de la charge
piétonne (sur une plage fréquentielle de 0,25 fp à 5,25 fp), le modèle de Zivanovic suggère de normaliser les
coefficients de Fourier de chacune des cinq harmoniques et des cinq sous-harmoniques selon les courbes
présentées en annexe à la Figure F.l. Pour ce faire, 40 lignes Séquentielles (40 points) sont déterminées pour
chacune des cinq harmoniques et des cinq sous-harmoniques à l'aide d'équations paramétriques [Zivanovic et
al., 2007]. Ainsi, un total de 400 coefficients de Fourier normalisés (facteurs de charge dynamique normalisés)
Par ailleurs, avec ce modèle, les angles de phase (ç^) des 400 lignes Séquentielles sont déterminés
aléatoirement entre -/ret n, et ce, pour chacun des piétons, puisqu'il a été observé que les angles de phase du
spectre de force sont uniformément distribués entre -;ret ;r [Zivanovic et al., 2007]. Finalement, avec ce modèle
de charge, la longueur de pas {lp) des piétons est de 0,71 m avec un écart-type de 0,071 m tandis que la
fréquence de pas (fp) des piétons est de 1,87 Hz avec un écart-type de 0,186 Hz [Zivanovic et al., 2007].
Les figures 7.1 à 7.14 présentent graphiquement les résultats d'une des 70 simulations numériques effectuées
avec le programme PASREL. Il s'agit de la simulation effectuée pour la travée principale de la passerelle de
Sherbrooke avec le modèle de Bachmann et une foule de piétons de 1 pers./m2. Les graphiques des historiques
d'accélération (soit la figure 7.13) résultant des 69 autres simulations sont présentés en annexe à la section H.l
pour la passerelle de Sherbrooke, H.2 pour sa travée d'approche et H.3 pour le pont du Cosmos.
Les valeurs maximales (MAX) et moyennes (RMS) des niveaux d'accélération obtenus pour chacune des
simulations numériques sont présentées au tableau 7.2 et comparées aux valeurs mesurées, et ce, pour
chacune des trois structures à l'étude, pour chaque type de chargement piétonnier et pour chacun des quatre
modèles de charge. Par souci de consistance dans la comparaison entre les résultats expérimentaux (mesure
des vibrations sous vibrations ambiantes) et les résultats des simulations numériques, les valeurs maximales
(MAX) présentées au tableau 7.2 correspondent aux valeurs maximales des signaux d'accélération de tous les
points de la structure tandis que les valeurs moyennes (RMS) correspondent aux valeurs maximales des valeurs
efficaces (RMS) des signaux d'accélération de chacun des points de la structure, et ce, tant pour les signaux
mesurés expérimentalement que pour les signaux simulés numériquement. Parmi les différents modèles de
chargement piétonnier utilisés, seul le modèle de Bachmann et al. permet de simuler la composante
transversale de la charge piétonne et ainsi d'obtenir le niveau de vibration de la structure dans sa direction
transversale (a*). Les sections qui suivent présentent une comparaison et une analyse plus approfondie des
résultats présentés au tableau 7.2 pour chacune des trois structures à l'étude.
-118-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
temps (»)
Figure 7.1: Évolution du nombre de piétons et de la densité des piétons en fonction du temps sur la passerelle de
Sherbrooke avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1per$./m*
60000
f 50000
£ 40000
|90000
g 20000
| 10000
0
t 14
1 12
I X0
s 08
: 0.6
! 0.4
; 0.2
[ 00
£20
i15
• 10
K
i:
100
ï «0
i 60
|40
1 20
£ 0 ^\yyvVvv«*>iwVvisi
ï -20
O _4o
50 100 150 200 250 300 0 50 100 150 200 250 300 0 50 100 150 200 250 300 0 S0 100 150 200 250 300
Ifemp* (s> Ihmpt (s) Itompc <s) l«mps <»>
Figure 7.2 : Évolution des propriétés modales de la structure en fonction du temps sur la passerelle de Sherbrooke avec le
modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1 pers./m*
-119-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
30
i 10
I 20
» 10 2 °'6
I 0 £.::±~ il- » ae
$ -10 |0.4
3-20 fo.2
-30 * ao uL
_ 30
I 20 1g 10as
i
i 10
I 0 f as
i -10 |a*
f -20 |0.2
-30
9 ao
1
.m m
10
wmps (»} Frvqumc* (H*)
Figure 7.3 : Historique et spectre normalisé du chargement et de la réponses en déplacement, vitesse et accélération au
X de portée de de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./m*
Figure 7.4 : Historique et spectre normalisé du chargement et de la réponses en déplacement, vitesse et accélération au
H de portée de de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./m1
-120-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure 7.S : Historique et spectre normalisé du chargement et de la réponses en déplacement, vitesse et accélération au
% de portée de de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./ma
Figure 7.6 : Enveloppe des valeurs MAX et RMS du chargement et de la réponse en déplacement, vitesse et accélération
en chaque point de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./m*
-121-
CHAPITRE 7
SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure 7.7 : Charges totales en fonction du temps en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke obtenues lors de la
simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers.An*
•v
Figure 7.8 : Spectres normalisés du chargement en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke obtenus lors de la
simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./m1
-122-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure 7.9 : Réponses en déplacement en fonction du temps en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
obtenues lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1 pers./m*
- 0.8 «I
0.6
0.4 a
0.2
10
Figure 7.10 : Spectres normalisés de réponse en déplacement en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
obtenus lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./m1
-123-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure 7.11: Réponses en vitesse en fonction du temps en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke obtenues lors
de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./m1
Figure 7.12 : Spectres normalisés de réponse en vitesse en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke obtenus lors
de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1 pers./m1
-124-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure 7.13 : Réponses en accélération en fonction du temps en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke
obtenues lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1pers./m1
1.0
0.8 _<o
0.6
0.4 a
10
0.2
40
Figure 7.14 :Spectres normalisés de réponse en accélération en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke obtenus
lors de la simulation numérique avec le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1 pers./m2
-125-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Tableau 7.2 : Valeurs maximales (MAX) et moyennes (RMS) des niveaux d'accélération mesurées lors des différents essais
sous chargement piétonnier et obtenues à l'aide des quatre modèles de chargement piétonnier du programme PASREL
pour chacune des trois structures dans la direction verticale (o„) et transversale (a*)
MAX RMS MAX RMS MAX RMS MAX RMS MAX RMS MAX RMS
[Bachmann et al., 1995] 0,11 0,02 0,01 0,00 0,29 0,05 0,01 0,00 0,01 0,00 - -
(Bachmann et al., 1995] 0,52 0,16 0,06 0,01 0,73 0,20 0,03 0,01 0,18 0,03 - -
[Bachmann et al., 1995] 0,91 0,30 0,07 0,02 0,83 0,24 0,04 0,01 0,18 0,04 - -
[Bachmann et al., 1995] 1,37 0,39 0,12 0,03 1,12 0,28 0,05 0,01 0,22 0,05 - -
[Bachmann et al., 1995] 1,75 0,51 0,12 0,03 1,28 0,34 0,08 0,02 0,24 0,06 - -
-126-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Les résultats expérimentaux et les résultats des simulations numériques pour la travée principale de la
passerelle de Sherbrooke sont mis en graphiques (valeurs RMS et MAX) à la figure 7.15 pour la direction
verticale et la figure 7.16 pour la direction transversale. Il est à noter que les résultats expérimentaux découlent
d'essais sous chargement piétonnier pour lesquels la densité de piéton n'a pas excédé 0,25 pers./m2. Ainsi, la
comparaison des résultats des simulations numériques avec ceux des essais expérimentaux n'est possible que
pour des densités de piétons inférieures à 0,25 pers./m2. Dans la direction verticale (figure 7.15), bien que les
résultats des différents modèles diffèrent les uns des autres, le comportement général des simulations
numériques est acceptable à l'exception du modèle de Butz et al. Ce dernier modèle présente un
comportement irrégulier puisque la fréquence d'excitation {fp) est fonction de dp (équations 7.5 et 7.6). Dans la
direction transversale (figure 7.16), on observe un bon comportement du modèle de Bachmann et al.
0,6
' Essais exp. m— Essais exp.
— [Blanchard et al., 1977] [Blanchard et al., 1977]
- [Bachmann et al., 1995) - [Bachmann et al., 1995]
- A - [Butz et al., 2008] - • * • - [Butz et al., 2008]
— - (Zivanovic et al., 2007] « 1,4 — - [Zivanovic et al., 2007]
S 0,8
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00 0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
Densité de piétons, dp (pers/m1) Densité de piétons, dt (pers/m1)
Figure 7.15 : Valeurs moyennes (RMS) et maximales (MAX) des niveaux d'accélération verticaux mesurées lors des essais
sous chargement piétonnier et obtenues à l'aide des quatre modèles de chargement piétonnier dans le programme
PASREL en fonction de la densité de piétons pour la passerelle de Sherbrooke
0,06
Essais exp. — Essais exp.
"5.0,05
[Bachmann et al., 1995) - [Bachmann et al., 1995]
•
•''
$0,01
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00 0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
Densité de piétons, tf, (pers/m1) Densité de piétons, d, (pers/m*)
Figure 7.16 : Valeurs moyennes (RMS) et maximales (MAX) des niveaux d'accélération transversaux mesurées lors des
essais sous chargement piétonnier et obtenues avec le modèle de Bachmann et al. dans le programme PASREL en
fonction de la densité de piétons pour la passerelle de Sherbrooke
-127-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Les résultats des simulations numériques pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke sont mis en
graphiques (valeurs RMS et MAX) à la figure 7.17 pour la direction verticale et la figure 7.18 pour la direction
transversale. Tout comme pour la travée principale, la comparaison des résultats des simulations numériques
avec ceux des essais expérimentaux n'est possible que pour des densités de piétons inférieures à 0,25 pers./m.
Dans la direction verticale (figure 7.17), bien que les résultats des différents modèles diffèrent les uns des
autres, le comportement général des simulations numériques est acceptable à l'exception du modèle de Butz et
al. (comportement irrégulier tel qu'expliqué à la section précédente) et du modèle de Blanchard et al. qui
présente une absence d'amplification dynamique de la réponse puisque la fréquence d'excitation (fp « 1,8) est
trop éloignée des fréquences propres de la structure (f). Dans la direction transversale (figure 7.18), malgré
l'absence de données expérimentales, le comportement général du modèle de Bachmann et al. semble réaliste.
0,7
Essais exp. il Essais exp.
—•— [Blanchard et al., w] —m— [Blanchard et al., 1977]
0,6
- [Bachmann et al/199&] - [Bachmann et al., *?5]
[Butz et al., 2008] - • A - - [Butz et al., 20Q8] \
•- - [Zlvanovlc efal., 2007] - [Zivanovic e^sl, 2007] N•
x
\
. Jt ' \
. - "\"
AT'
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00 0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
Densité de piétons, dr (pers/m1) Densité de piétons, df (pers/m1)
Figure 7.17 : Valeurs moyennes (RMS) et maximales (MAX) des niveaux d'accélération verticaux mesurées lors des essais
sous chargement piétonnier et obtenues à l'aide des quatre modèles de chargement piétonnier dans le programme
PASREL en fonction de la densité de piétons pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke
_0,04
• - [Bachmann et al., 1995] - [Bachmann et al., 1995]
10,03
S*0,02
C
S
20,01
S
0,00
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00 0,25 0,50 0,75
Densité de piétons, dp (pers/m*) Densité de piétons, dp (pers/m1)
Figure 7.18 : Valeurs moyennes (RMS) et maximales (MAX) des niveaux d'accélération transversaux obtenues avec le
modèle de Bachmann et al. dans le programme PASREL en fonction de la densité de piétons pour la travée d'approche de
la passerelle de Sherbrooke
-128-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Les résultats expérimentaux et les résultats des simulations numériques dans la direction verticale pour le pont
du Cosmos sont mis en graphiques (valeurs RMS et MAX) à la figure 7.19. Les résultats sont présentés pour la
direction verticale seulement puisqu'aucune simulation numérique n'a pu être effectué pour le pont du Cosmos
dans la direction transversale étant donné qu'aucun mode n'a été identifié dans cette direction à l'aide des
essais sous vibrations ambiantes au chapitre 4. Pour la direction verticale, les résultats expérimentaux
découlent des essais réalisés sous chargement de foule de piétons (densité de 0,25 à 1 pers./m2) lors du grand
prix de Formule 1. Il a donc été impossible d'obtenir des résultats pour des densités de piétons en dessous de
0,25 pers./m2 (sans qu'il y ait perturbation des vibrations par la circulation routière). La comparaison des
résultats des simulations numériques avec ceux des essais expérimentaux n'est donc possible que pour des
densités de piétons entre 0,25 et 1 pers./m2. À la figure 7.19, bien que les résultats des différents modèles
diffèrent quelque peu les uns des autres et qu'ils sont de façon générale légèrement inférieurs aux valeurs
expérimentales, le comportement général des simulations numériques est acceptable, tout particulièrement
pour le modèle de Bachmann et al. ainsi que pour le modèle de Zivanovic et al. En effet, ce sont ces deux
modèles qui reproduisent le plus fidèlement les résultats des essais expérimentaux. Tout comme pour les
résultats de la passerelle de Sherbrooke, le modèle de Butz et al. présente un comportement irrégulier puisque
la fréquence d'excitation \fp) est fonction de la densité des piétons (dp) et le modèle de Blanchard et al. conduit
à de plus faibles niveaux de vibration en raison de la faible amplitude de son harmonique («i = 0,257), et ce,
bien qu'il soit à une fréquence [fp * 1,8 Hz) près de la première fréquence propre du pont du Cosmos
(fx = 1,9 Hz). Finalement, il est à noter qu'aucune des simulations numériques n'a pu reproduire le plateau que
0,14 0,50
il Essais exp. Essais exp.
[Blanchard et al., 1977] 0,45 —I— [Blanchard et al., 1977]
0,12
- [Bachmann et al., 1995] - [Bachmann et al., 1995]
0,40
[Butz et al., 2008] - • A • - [Butz et al., 2008]
:o,io — - [Zivanovic et al., 2007] S 0,35 - [Zivanovic et al., 2007]
S 0,08
ce
j0,06
S,—-*-*'
<0,04
0,02 ..V
0,00
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00 0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
Densité de piétons, d, (pers/m1) Densité de piétons, df (pers/m1)
Figure 7.19 : Valeurs moyennes (RMS) et maximales (MAX) des niveaux d'accélération verticaux mesurées lors des essais
sous chargement piétonnier et obtenues à l'aidé des quatre modèles de chargement piétonnier dans le programme
PASREL en fonction de la densité de piétons pour le pont du Cosmos
-129-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Les comparaisons entre les résultats des simulations numériques et les résultats des essais expérimentaux
effectuées pour la passerelle de Sherbrooke (section 7.3.1 et 7.3.2) et pour le pont du Cosmos (section 7.3.3}
permettent de conclure que le modèle de Bachmann et le modèle de Zivanovic sont les deux modèles qui
reproduisent le plus fidèlement les résultats des essais expérimentaux dans la direction verticale. De plus, le
modèle de Bachmann et al. permet également de simuler la réponse dans la direction transversale. Par ailleurs,
le modèle de Bachmann et al. est beaucoup plus simple que le modèle de Zivanovic et al., ce qui résulte en un
temps de calcul nettement inférieur. Par exemple, les simulations numériques du pont du Cosmos ont nécessité
près de 400 heures de calculs pour le modèle de Zivanovic et al. tandis qu'une dizaine d'heures seulement ont
été nécessaires pour effectuer les simulations numériques de cette structure pour le modèle de Bachmann et
al. Ainsi, le modèle de Bachmann et al. est préféré au modèle de Zivanovic et al. pour sa plus grande simplicité,
sa stabilité et sa performance. Par ailleurs, le fait que les courbes ne soient pas parfaitement lisses peut être
expliqué par la nature aléatoire des chargements simulés et par un temps de simulation insuffisant {Tlol = 300 s).
Tel qu'expliqué précédemment, puisqu'aucun phénomène de synchronisation entre les piétons et la structure
n'a été observé lors des essais expérimentaux sous chargement piétonnier, aucune synchronisation entre les
piétons n'a été imposée dans les simulations numériques. Cependant, une certaine corrélation se produit
naturellement et aléatoirement lors de la superposition des piétons dans le programme PASREL. Cette
corrélation naturelle a d'ailleurs été observée èt calculée lors des essais expérimentaux de la passerelle de
Sherbrooke sous chargement de groupes de piétons (section 5.2.2.3) et de foule de piétons (section 5.2.3.4).
Cette corrélation a été mise en équation à la section 5.2.4, où le niveau de vibration (accélération) de la
structure (a„ ou ah) est exprimé en fonction de l'accélération produite par un seul piéton (av.i ou a*,i) et du
nombre de piétons sur la structure (Np). Il apparaît donc des plus pertinent de reproduire la même démarche,
mais cette fois-ci avec les résultats des simulations numériques, c'est-à-dire de déterminer les équations de
corrélation entre les niveaux de vibration obtenus lors des simulations numériques et le nombre de piétons
Pour ce faire, les niveaux d'accélération moyens (RMS) et maximums (MAX) obtenus lors des simulations
numériques ont été portés en graphique en fonction du nombre de piétons pour la passerelle de Sherbrooke à
la figure 7.20 (direction verticale) et à la figure 7.21 (direction transversale), pour sa travée d'approche à la
figure 7.22 (direction verticale) et à la figure 7.23 (direction transversale) ains que pour le pont du Cosmos à la
figure 7.24 (direction verticale). Pour la direction verticale, les résultats découlant des modèles de Blanchard et
al., de Bachmann et al. et de Zivanovic et al., ont été retenus. Le modèle de Butz et al. a été écarté de cet
-130-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
exercice étant donné son comportement irrégulier tel qu'expliqué précédemment. Pour la direction
transversale, seul le modèle de Bachmann et al. a été utilisé puisqu'il est le seul qui permet le calcul dans cette
direction. De plus, pour fin de comparaison, les niveaux d'accélération maximums (MAX) calculés avec la
méthode simplifiée de l'Eurocode 5-2 [CEN, 1995 :2004] présentée à la section 6.2.3 ainsi que les résultats des
Ensuite, tout comme il a été effectué avec les résultats des essais expérimentaux de la passerelle de Sherbrooke
(voir section 5.2.2.3, 5.2.3.4 et 5.2.4), une courbe de tendance a été obtenue pour chacune des séries de points
(pour chaque modèle) de l'accélération en fonction du nombre de piétons à l'aide d'une fonction puissance de
l'accélération produite par un seul piéton et a donc été remplacé par av,i ou a*,, dépendamment s'il s'agit de la
direction verticale ou transversale (horizontale). Cette substitution de la valeur numérique a dans les équations
des courbes de tendance par avl ou ahj permet de considérer la tendance globale de tous les points pour
déterminer av,i ou a^i et non seulement la valeur obtenue numériquement pour un seul piéton. Il est à noter
que les différentes équations ainsi obtenues présentent d'excellents niveaux de corrélation étant donné leurs
coefficients de détermination (R2) en tout temps supérieurs à 0,95 et en moyenne égale est de 0,99.
Le seul paramètre demeurant dans les équations est b, l'exposant appliqué au nombre de piétons (Np). Les
différentes valeurs que prennent cet exposant sont présentées au tableau 7.3. On constate que la dispersion
des résultats y est relativement faible. Pour la direction verticale, la valeur moyenne de l'exposant est de 0,62
avec le modèle de Blanchard et al., de 0,50 avec le modèle de Bachmann et al. et de 0,54 avec le modèle de
Zivanovic et al., ce qui est très près de la valeur de 0,5 fréquemment rencontré dans la littérature tel qu'exprimé
à l'équation 2.8 au chapitre 2. Pour la direction transversale, la valeur moyenne de l'exposant est de 0,58 avec
le modèle de Bachmann et al. En somme, à partir des résultats des simulations numériques, les équations de
corrélation entre le niveau de vibration (av ou ah) et le nombre de piétons (Np) suivantes sont obtenues :
! \0,55
Direction verticale : av = av, lNp 1 (7.8)
/ \0-58
Direction transversale : ah = ahx \Np j (7.9)
Les valeurs des exposants présentés aux équations 7.8 et 7.9 sont légèrement supérieures aux valeurs
suggérées à partir des résultats expérimentaux sur la passerelle de Sherbrooke aux équations 5.3 et 5.4, ce qui
signifie une légère surestimation de la corrélation naturelle entre les piétons dans les simulations numériques
par rapport aux résultats des essais expérimentaux réalisés sur la passerelle de Sherbrooke. Finalement, une
comparaison entre les résultats expérimentaux, les résultats des simulations numériques et les résultats
obtenus avec la méthode simplifiée de l'Eurocode 5-2 permet de constater une importante surestimation de la
réponse avec l'Eurocode 5-2 et que les niveaux de vibration obtenus avec les simulations du programmes
PASREL sont beaucoup plus réalistes et plus près des valeurs expérimentales qu'avec l'Eurocode 5-2.
-131-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
•/
/
0,4 2,0
O„ = 0,23NAlfv
E
V)
s
ce
I o„ = a^N*#>
0,3 •^ s n A/ 0,66
1,5 R2 = 0,96, -'
S a¥ - uv livp
S
•
/ R2 = 0,99 S!
I
1,0 a„ = avANp°&
R2 = 0,99
0,5
ov=avW °,iN,0'"
R2 = 0,99 o» = 0,.lV°
R2 = 0,99
0,0
50 100 150 200 50 100 150 200
Nombre de piétons, Nf (pers.) Nombre de piétons, Nr (pers.)
Figure 7.20 : Corrélation entre le nombre de piétons et les niveaux d'accélération verticaux moyens (RMS) et maximums
(MAX) obtenus avec le programme PASREL pour la passerelle de Sherbrooke
o s °vj'
°v a N vpW®
Figure 7.21 : Corrélation entre le nombré de piétons et les niveaux d'accélération latéraux moyens (RMS) et maximums
(MAX) obtenus avec le programme PASREL,pour la passerelle de Sherbrooke
-132-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
c0,20
.9
**
S
V /
|0,6 y 0^0,23/yr^yc
lo.15 /
/ X
S /
/
/
/
^
'
/ X / y
> •
0,4
0,10 • /
; / x
I /
/ /
1/
0,05
1/
0,2
L /MJ = o^jA/p '
v
0 43
°V5°v,IWP0'48 \/
R2 = 0,99 If R1 = 0,99
—B 1-* '"i L m ——T •» T-«
0,00 0,0
10 20 30 40 50 10 20 30 40 50
Nombre de piétons, Np (pers.) Nombre de piétons, Np (pers.)
Figure 7.22 : Corrélation entre le nombre de piétons et les niveaux d'accélération verticaux moyens (RMS) et maximums
(MAX) obtenus avec le programme PASREL pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke
0,02
0,00
10 20 30 40 50 10 20 30 40 50
Nombre de piétons, N, (pers.) Nombre de piétons, N,(pers.)
Figure 7.23 : Corrélation entre le nombre de piétons et les niveaux d'accélération latéraux moyens (RMS) et maximums
(MAX) obtenus avec le programme PASREL pour la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke
-133-
CHAPITRE 7 SIMULATIONS NUMÉRIQUES
oy = 0,23/v.o„, r;
U l*p0,48
ay » o *N 's
RJ = 0,9^ •
o„=o„.iA/,0'65
,M RJ = 0,99
„ =n 65
» °v °v.l'N
v<j°'
R1 = 0,99
0,00 0,00
500 1000 1500 2000 500 1000 1500 2000
Nombre de piétons, N, (pers.) Nombre de piétons, Nf (pers.)
Figure 7.24 : Corrélation entre le nombre de piétons et les niveaux d'accélération verticaux moyens (RMS) et maximums
(MAX) obtenus avec le programme PASREL pour le pont du Cosmos
Tableau 7.3 : Valeur de l'exposant à appliqué au nombre de piétons (<VP) dans l'équation de corrélation entre le niveau de
vibration des structures et le nombre de piétons obtenue à partir des simulations numériques
Nrtttlm tfc alful Valeur de l'exposant de l'équation de corrélation entre la réponse de la structure et le nombre de piétons
Modèle de chargement
Travée principale de la Travée d'approche de la Moyenne
Pont du Cosmos
passerelle de Sherbrooke passerelle de Sherbrooke des trois
structures
MAX RMS MOY MAX RMS MOY MAX RMS MOY
Direction verticale:
(Blanchard et al., 1977] 0,70 0,68 0,69 0,53 0,50 0,52 0,65 0,65 0,65 0,62
[Bachmann et al., 1995] 0,50 0,64 0,57 0,37 0,53 0,45 0,52 0,46 0,49 0,50
[Zivanovic et al., 2007] 0,57 0,66 0,62 0,40 0,53 0,47 0,54 0,54 0,54 0,54
Moyenne 0,59 0,66 0,63 0,43 0,52 0,48 0,57 0,55 0,56 0,55
Direction transversale :
[Bachmann et al., 1995] 0,57 0,57 0,57 0,60 0,58 0,59 0,58
-134-
CHAPITRE 8 CONCLUSION
CHAPITRE 8
CONCLUSION
De façon générale, le présent projet de recherche a permis de mieux définir et de caractériser le chargement
des groupes et des foules de piétons sur les passerelles piétonnières afin de permettre une meilleure
compréhension et un meilleur contrôle des vibrations de ces structures dès leur conception. Des essais de
mesures de vibrations, des calculs des valeurs de conception et des simulations numériques ont été effectués
la passerelle de Sherbrooke;
Dans un premier temps, les propriétés dynamiques des trois structures à l'étude ont été déterminées
expérimentalement à l'aide d'essais sous vibrations ambiantes. Les déformées modales, les fréquences propres
et les taux d'amortissement modal ainsi obtenus ont présenté une bonne fiabilité. Pour la passerelle de
Sherbrooke, une validation des résultats avec des études antérieures a d'ailleurs été possible et a démontré la
fiabilité des résultats obtenus. Par ailleurs, une comparaison entre les propriétés dynamiques obtenues sous
vibrations ambiantes et celles obtenues ultérieurement sous chargement piétonnier a permis de déceler une
légère diminution des fréquences propres avec le nombre de piétons (en raison de l'augmentation de la masse
modale) ainsi qu'une augmentation de l'amortissement avec le nombre de piétons sur la structure.
Ensuite, des essais sous chargement piétonnier ont été réalisés sur les trois structures à l'étude afin de mesurer
les vibrations induites par des chargements de groupes et de foules de piétons pour permettre ultérieurement
une comparaison avec les résultats prédits par les différentes normes et les différentes simulations numériques.
Les résultats des essais sous chargement piétonnier sur la passerelle de Sherbrooke ont également permis de
-135-
CHAPITRE 8 CONCLUSION
déterminer la corrélation entre le nombre de piétons sur la structure et le niveau de vibration de la structure.
Les équations suivantes ont été suggérées pour déterminer le niveau de vibration d'une passerelle sous
chargement piétonnier (av ou ah) en fonction du niveau de vibration produit par un seul piéton (av,, ou ahA) et
où l'expression de puissance de N p représente le degré de corrélation qui se produit naturellement entre les
piétons dans une foule ou un groupe circulant sur une passerelle. Pour le pont du Cosmos, les résultats des
essais réalisés sous chargement de foule de piétons n'ont présenté aucune corrélation entre le niveau de
vibration de la structure et le nombre de piétons, et ce, pour des densités de piétons allant de 0,20 pers./m2 à
1,05 pers./m2. Ceci peut s'expliquer par l'importance de la masse et de la rigidité de la structure.
Ensuite, les critères de confort suggérés par les normes et les niveaux de vibration prédits par les normes ont
été calculés pour chacune des trois structures à l'étude. Une comparaison des critères de confort avec les
résultats des essais sous chargement piétonnier a permis de conclure que, de façon générale, les niveaux de
vibration mesurés lors des essais sous chargement piétonnier respectent les différents critères de confort (à
l'exception des essais sous marche forcée et de sautillement). Une comparaison des niveaux de vibration
prédits par les normes avec les résultats des essais sous chargement piétonnier a permis de conclure que, pour
un seul piéton et dans la direction verticale, les niveaux de vibration prédits par les normes sont réalistes, mais
que, pour plusieurs piétons ou dans la direction transversale, les niveaux de vibration prédits sont beaucoup
moins réalistes. Ceci démontre que l'influence du nombre de piétons sur le niveau de vibration ainsi que les
vibrations transversales sont encore mal maîtrisées (ou absents) dans les normes.
Enfin, des simulations numériques ont été effectuées afin de reproduire le comportement dynamique et les
niveaux de vibration mesurés lors des essais sous chargement piétonnier. Pour ce faire, le programme PASREL a
été créé, permettant de simuler des foules de piétons de taille variable circulant sur une passerelle piétonnière
modèles ont été implémentés dans le programme PASREL et ont été utilisés pour simuler numériquement les
vibrations induites par les piétons sur les trois structures à l'étude. Une comparaison entre les résultats des
simulations numériques et ceux des essais expérimentaux a permis de conclure que le modèle Bachmann et al.
ainsi que le modèle de Zivanovic et al. sont les plus réalistes. Cependant, le modèle de Bachmann et al. est
préféré au modèle de Zivanovic et al. pour sa plus grande simplicité, sa stabilité et sa performance. De plus, les
simulations numériques effectuées ont également permis de démontrer le bon comportement général du
programme PASREL.
-136-
CHAPITRE 8 CONCLUSION
8.2 Recommandations
Te! que mentionné précédemment, aucun phénomène de synchronisation entre les piétons et la structure n'a
pu être observé lors des essais expérimentaux sous chargement piétonnier sur les trois structures à l'étude dans
ce projet de recherche. Ceci peut s'expliquer par le fait que, pour la passerelle de Sherbrooke, les densités de
piétons atteintes lors des essais étaient insuffisantes pour que le phénomène de synchronisation puisse survenir
tandis que, pour le pont du Cosmos, la rigidité transversale de la structure était beaucoup trop importante et il
n'y avait aucun mode transversale dont la fréquence propre était suffisamment faible pour être excité par la
marche des piétons, et ce, malgré que des densités de piétons de plus de 1,0 pers./m2 aient été atteintes. Ainsi,
il serait fort intéressant de reproduire la même démarche expérimentale sur des structures ayant un potentiel
de synchronisation entre les piétons et la structure, c'est-à-dire des structures suffisamment flexibles
transversalement, dont la fréquence fondamentale transversale se situe aux environs de 1 Hz et sur laquelle
Avec de telles données, le programme PASREL pourrait être utilisé à son plein potentiel puisque, pour
reproduire les résultats expérimentaux, il serait alors nécessaire de déterminer et d'ajouter un certain degré de
synchronisation forcée entre les piétons avec la fréquence fondamentale de la structure ainsi que possiblement
un certain degré d'amortissement provenant des piétons. Ceci est effectué dans le programme PASREL à l'aide
du paramètre Ds, le degré de synchronisation forcée des piétons qui peut être défini manuellement ou avec le
modèle présenté en annexe à la section A.2.4.7, et du paramètre cp, l'amortissement que les piétons apportent
au système dynamique.
Par ailleurs, afin d'assurer un comportement plus réaliste de la synchronisation forcée des piétons (Ds) et de
leur amortissement (cp), il serait souhaitable de définir ces deux paramètres en fonction de la réponse de la
structure, c'est-à-dire de définir des fonctions de corrélation entre le niveau de vibration de la structure et le
degré de synchronisation forcée des piétons (Ds) ainsi qu'entre le niveau de vibration de la structure et l'apport
d'amortissement des piétons (cp), et d'implémenter ces fonctions de corrélation dans le programme PASREL.
Ceci implique cependant un processus itératif non-linéaire beaucoup plus complexe au niveau de l'algorithme
ANNEXE A
RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
où m est la masse, c est la constante d'amortissement et k est la rigidité du système dynamique alors que u(t)
est le déplacement, ù(t) est la vitesse et u(l) est l'accélération de la structure.
Les relations suivantes permettent de déterminer la fréquence angulaire propre a, la fréquence propre/ainsi
que le taux d'amortissement critique £ du système dynamique :
Dans le cas d'un système à un seul degré de liberté, pour un faible taux d'amortissement et en considérant une
charge externe p(t) harmonique simple d'une amplitude pm lorsque le système est à la résonance (lorsque la
fréquence d'excitation fp coïncide avec la fréquence propre de la structure/ et donc que la fréquence relative
f}=fp //= 1) la réponse de la structure peut être exprimée à l'aide des équations suivantes :
-138-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Dans le cas d'un système à plusieurs degrés de liberté, les propriétés de la structure sont exprimées à l'aide
d'une matrice de masse M, d'amortissement C et de rigidité K, chacune d'ordre x n^, où est le nombre
de degrés de liberté de la structure. Le déplacement, la vitesse, l'accélération et la charge dynamique
deviennent alors respectivement des vecteurs x 1) de déplacement, de vitesse, d'accélération et de force
externe. Les matrices de masse et de rigidité dépendent de la géométrie de la structure ainsi que des propriétés
des matériaux et peuvent être déterminées par le concept des éléments finis. C'est à partir de ces deux
propriétés (matrices) que les fréquences et les modes propres d'une structure peuvent être calculés par
extraction des valeurs et vecteurs propres. Par exemple, pour une structure assimilable à une poutre
simplement supportée de masse linéaire m et de longueur L, les fréquences propres sont (modes sinusoïdales) :
(A.7)
(t) + c,i, (/) + k,z, (t) = pt (f) ^ z, (if) + 2£(û>,i, (t)+ œfz, (t) =
m.
La réponse dynamique exacte peut donc être obtenue en calculant la réponse de chaque coordonnée normale
et en les superposant afin d'obtenir la réponse dans le système de coordonnées géométriques originel selon
l'équation [Paultre, 2005] :
(A.9)
Donc, la réponse dynamique d'une structure peut être obtenue en résolvant directement l'équation du
mouvement pour un système à un système à seul degré de liberté. Pour un système à plusieurs degrés de
liberté l'équation du mouvement peut être résolue à l'aide de la méthode des éléments finis ou à l'aide du
principe de superposition modale. Cependant, lorsqu'un mode domine, comme c'est souvent le cas avec les
passerelles piétonnières, la réponse peut être calculée assez précisément en utilisant l'équation découplée
(équation A.8) à un seul degré de liberté pour le ou les modes appropriés [Zivanovic et al., 2005].
Avec l'une ou l'autre des méthodes présentées, il est important de bien déterminer les propriétés dynamiques
du système soit la masse, la rigidité et l'amortissement. Ainsi, les deux prochaines sections présenteront la
détermination de ces propriétés dynamiques dans le cas des passerelles piétonnières. Il est à noter que la façon
la plus pratique de présenter ces propriétés est par leur forme généralisée (ou modale) [Zivanovic et al., 2005].
-139-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Par ailleurs, il a été observé qu'une variation de température modifie les propriétés dynamiques et peut
également avoir un impact sur la fréquence fondamentale d'une passerelle piétonnière [Ventura et al., 2002],
Lorsque des essais expérimentaux sont effectués sur une passerelle, il est possible d'améliorer et de corriger le
modèle analytique par un processus itératif en comparant les résultats du modèle analytique avec ceux des
essais expérimentaux, ce qui permet d'identifier et de corriger la rigidité et la masse de chaque élément. Cette
procédure porte le nom de mise à jour du modèle [Friswell et Mottershead, 1995 ; Cantieni, 1996 ; Pavic et al.,
1998 ; Hartley et al., 1999 ; Brownjohn et Xia, 2000].
Par ailleurs, lorsque les forces axiales dans les éléments structuraux d'une passerelle sont considérables, les
effets du second ordre doivent être pris en considération, c'est-à-dire que la matrice de rigidité géométrique
doit être prise en considération en plus de la matrice de rigidité [Przemieniecki, 1968 ; Gardner-Morse et
Huston, 1993 ; Zivanovic et al., 2005].
A.1.2 Amortissement
Parmi les trois paramètres qui permettent de décrire le comportement dynamique d'une passerelle,
l'amortissement est le plus incertain. L'amortissement représente la dissipation de l'énergie lors de la vibration
d'une structure [Tilly, 1977 ; Zivanovic et al., 2005]. Cependant, ce paramètre devient extrêmement important
lorsqu'un comportement de résonance tend à régir l'état de service d'une structure, comme c'est le cas pour
les passerelles piétonnières [Zivanovic et al., 2005]. En effet, lorsqu'une structure est soumise à une charge
dynamique de fréquence voisine à sa fréquence de résonance, les forces d'inertie et les forces internes (forces
élastiques) tendent à s'annuler entre elles et c'est le paramètre d'amortissement qui permet de réduire la
réponse de la structure [Paultre, 2005 ; ISO, 2005].
Bien qu'il existe plusieurs modèles d'amortissement structurel [Wyatt, 1977], le modèle d'amortissement
visqueux est le plus simple et le plus utilisé [Zivanovic et al., 2005], Par ailleurs, puisqu'il existe plusieurs
mécanismes de dissipation de l'énergie dans une structure et que ces mécanismes sont souvent très difficiles à
évaluer, à quantifier et à modéliser, en pratique, l'amortissement est mesuré via l'amortissement modal en
définissant un taux d'amortissement distinct Çt pour chacun des modes [Zivanovic et al., 2005].
De plus, une diminution de l'amortissement des structures a été observée au fil des années puisque les
technologies de construction modernes apportent moins d'amortissement aux structures [Wyatt, 1977 ;
Zivanovic et al., 2005].
Ainsi, il est très difficile de prédire l'amortissement d'une structure et il est donc nécessaire de procéder à des
essais dynamiques pour mesurer l'amortissement d'une structure [Tilly, 1977 ; Zivanovic et al., 2005], Plusieurs
méthodes d'estimation du taux d'amortissement peuvent être utilisées dont la méthode d'affaiblissement
(mesure du décrément logarithmique en vibration libre) et la méthode de l'acuité de résonance de la réponse
en fréquence [Zivanovic et al., 2005].
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Il existe d'ailleurs une importante littérature portant sur les essais dynamiques des passerelles piétonnières et
sur les mesures d'amortissement qui peuvent en être tirées [Eyre, 1976 ; Hudson, 1977 ; Eyre et Tilly, 1977 ;
Abdel-Ghaffar, 1978 ; Rainer, 1979 ; Rainer et Pemica, 1979 ; Buckland et al., 1979 ; Brownjohn et al., 1987 ;
Severn et al., 1988 ; Gardner-Morse et Huston, 1993 ; Pimentel, 1997 ; Pavic et al, 2002a ; Pavic et Reynolds,
2002b ; Pavic et al., 2002c]. D'après ces essais, un grand éventail de valeurs d'amortissement des modes
horizontaux, verticaux et de torsion de différentes passerelles piétonnières ont été obtenues [Zivanovic et al.,
2005).
Puisque l'amortissement d'une passerelle dépend considérablement de plusieurs facteurs, dont le type de
structure, le type de matériaux et la portée de la structure, il n'est pas possible de définir une valeur unique
d'amortissement. Cependant, en 1995, Bachmann et al. ont suggéré des valeurs typiques de taux
d'amortissement pour différents types de passerelles (voir Tableau A.l). Ces valeurs ont été obtenues à partir
des données collectées sur 43 passerelles dans les années 80. En comparant ces valeurs avec les nouvelles
données publiées depuis, ces recommandations semblent encore très raisonnables [Zivanovic et al., 2005 ;
SETRA, 2006 ; Butz et al., 2008 ; HIVOSS, 2008a],
Le Tableau A.l présente également les valeurs de taux d'amortissement recommandées par les différentes
normes actuelles telles que la CSA-S6-06 [CSA, 2006] ainsi que l'Eurocode 1 [CEN, 1991:2003] et l'Eurocode 5
[CEN, 1995:2004]. Cependant, il est à noter que les valeurs suggérées dans les Eurocodes sont définies pour
tout type de pont, en fonction de la longueur du pont L, et ne sont donc pas spécifiques aux passerelles
piétonnières.
Finalement, certains essais ont permis de démontrer une dépendance entre les mécanismes d'amortissement
et l'amplitude des vibrations, c'est-à-dire une augmentation de l'amortissement structural lorsque l'amplitude
des vibrations augmente [Léonard, 1974 ; Léonard et Eyre, 1975 ; Eyre et Tilly, 1977]. Ce phénomène de
variation de l'amortissement selon le niveau de sollicitation sera abordé plus en profondeur à la section A.3.3
de ce présent document.
Tableau A.1 : Taux d'amortissement Ç recommandé pour les conditions de services des passerelles piétonnières
[Bachmann et al., 1995b ;SETRA, 2006 ;HIVOSS, 2008a ;CSA, 2006 ; CEN, 1991:2003 ;CEN, 1995:2004]
1. Il y a différents types de forces induites par l'homme et certains de ces changements varient non seulement
dans le temps, mais aussi dans l'espace (par exemple, la marche, la course ou les charges de vandalisme);
2. La force produite par le pas d'une personne dépend de nombreux paramètres (voir section A.2.1 et A.2.2);
3. La force dynamique générée par une seule personne est essentiellement un processus à bande étroite, qui
n'est pas encore bien compris, et donc, difficiles à modéliser mathématiquement;
4. L'influence du nombre de personnes ainsi que leur degré de synchronisation sont difficiles à généraliser (voir
section A.2.3 et A.2.4 ainsi que A.3.1);
5. Tout porte à croire que les forces induites par les piétons sont différentes dans le cas où les mouvements de
la passerelle sont perceptibles et dans le cas où la passerelle ne se déplace pas de façon sensible, et ce, en
raison du comportement différent des gens dans ces deux situations (voir section A.3.2 et A.3.3).
Par ailleurs, les forces induites par la marche des piétons possèdent des composantes dans les trois directions,
soit verticale, latérale et longitudinale [Bachmann et al., 1987]. Parmi ces trois composantes, c'est la
composante verticale qui, en raison de sa plus grande amplitude et de sa problématique plus apparente, a fait
l'objet du plus grand nombre d'études dans le passé et qui régit présentement la conception des passerelles
[Dallard et al., 2001b ; Zivanovic et al., 2005], Cependant, de plus en plus de passerelles présentent des
problèmes de vibration latérale et encore très peu d'études sur les forces horizontales induites par les piétons
ont été réalisées et, de plus, elles ont majoritairement été faites sur des surfaces rigides et immobiles [Zivanovic
et al., 2005].
De façon générale, les fréquences de la composante verticale ainsi que de la composante longitudinale sont
égales à la fréquence de pas des piétons (soit, environ 2,0 Hz) tandis que la fréquence de la composantelatérale
correspond à la moitié de la fréquence de pas (soit, environ 1,0 Hz). En effet, les forces latérales résultent de
l'oscillation latérale du centre de gravité des piétons dans une direction opposée pour chaque force de pas
successive (voir Figure A.l). L'amplitude de cette oscillation latérale du centre de gravité des piétons est
d'environ 1- 2 cm [Nakamura et Fujino, 2002].
La fréquence de pas moyenne des piétons est environ de deux pas par seconde (2 Hz) [Matsumoto et al., 1972]
et se situe entre 1,4 Hz pour une marche lente et 2,4 Hz pour une marche rapide, ce qui correspond donc à une
plage de fréquence d'excitation de 1,4 - 2,4 Hz dans la direction verticale et de 0,7 - 1,2 Hz dans la direction
horizontale [Matsumoto et al., 1972 ; Bachmann et al., 1995a ; Dallard et al., 2001b ; Pimentel et al., 2001 ;
Bachmann, 2002 ; Zivanovic et al., 2005].
Figure A.1: Oscillation latérale du centre de gravité d'un piéton lors de la marche [Nakamura et Fujino, 2002]
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
La longueur de pas moyenne des piétons peut être estimée à 0,75 m, tandis que la vitesse de déplacement
moyenne des piétons peut être estimée à 1,5 m/s. La longueur de pas maximale des piétons peut être estimée à
0,9 m, tandis que la vitesse maximale des piétons peut être estimée à 2,5 m/s. Finalement, le poids moyen d'un
piéton peut être estimé à 700 N [Blanchard et al., 1977 ;Pimentel et al., 2001; CSA, 2006 ;Butz et al., 2008],
Les forces induites par la marche des piétons ont grandement été étudiées en considérant le cas d'un seul
piéton, mais cependant, les groupes et les foules de piétons ont rarement été formellement été étudié
[Zivanovic et al., 2005]. C'est pourquoi les charges d'un seul piéton, de groupes de piétons circulant à la même
vitesse ou de foule de piétons seront abordées distinctement.
En plus des charges produites par la marche des piétons, d'autres types de charges produites par l'humain
peuvent causer des problèmes de vibration sur les passerelles piétonnières. Il s'agit des charges de joggeurs et
des charges de vandalisme telles que les sauts, le sautillement ou le balancement horizontal forcé du corps
[Zivanovic et al., 2005].
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Figure A.2 : Forces produites par le pas d'un piéton dans la direction (a) verticale, (b) latérale et (c) longitudinale
[Andriacchi et al.,1977]
-143-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Suite aux mesures de la force produite par un seul pas, des recherches ont été effectuées sur la force produite
par plusieurs pas lors d'une marche en continu. Différents types de mesures ont été effectués par différents
chercheurs : sur tapis roulant [Blanchard et al., 1977 ; Skorecki, 1966], sur bande de plancher [Rainer et al.,
1988] et sur plusieurs plate-formes de force instrumentées [Ebrahimpour et al., 1994 ; Ebrahimpour et al.,
1996a ; Ebrahimpour et Sack, 1996b]. Ces recherches ont permis de définir la charge produite par la marche
d'un piéton comme une charge périodique. Malheureusement, les mesures n'ont alors été effectuées que pour
la composante verticale de la force. Cependant, à partir des mesures de la force produite par le pas d'un piéton
dans les trois directions [Andriacchi et al., 1977] et en considérant une parfaite périodicité des trois
composantes de la force, il est possible, tel que présenté à la Figure A.3, d'obtenir une fonction périodique de la
force produite par la marche d'un piéton dans les trois directions [Zivanovic et al., 2005].
Dans les années 70, des recherches sur la distribution statistique de la fréquence de pas ont été réalisées
[Matsumoto et al., 1972 ; Matsumoto et al., 1978]. Ces recherches, effectuées sur un échantillon de 505
personnes, ont permis de déterminer que, pour la marche de piétons, la fréquence de pas fp suit une
distribution normale avec une fréquence de pas moyenne de deux pas par seconde (2,0 Hz) et un écart-type <jf
= 0,173 Hz (voir Figure A.4). Ces résultats ont par la suite été confirmés par plusieurs autres chercheurs qui ont
obtenu, pour la marche de piétons, les fréquences de pas moyennes suivantes : entre 1,6 et 2,4 Hz [Bachmann
et al., 1995a] et 1,9 Hz (avec un échantillon de 40 personnes) [Kerr et Bishop, 2001].
Il est à noter que pratiquement tous les essais et mesures de la charge produite par le pas d'un piéton ont été
réalisés sur des surfaces très rigides (plate-formes de force sur sol rigide, tapis roulants ou structures très peu
flexibles). Ainsi, il se peut que les forces obtenues par les essais présentés ci-haut soient quelque peu
différentes de celles produites par la marche de piétons sur des structures plus flexibles comme les passerelles
piétonnières [Zivanovic et al., 2005], Cette interaction entre la flexibilité d'une structure et la charge piétonne
sera traitée à la section A.3.2 de ce présent document.
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Figure A.3 : Forces périodiques produites par les pas d'un piéton dans la direction verticale, latérale et longitudinale
[Zivanovic et al., 2005]
-144-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
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Figure A.4 :Distribution normale de la fréquence de pas pour une marche normale [Matsumoto et al.,1972]
Or, toute fonction périodique peut être décomposée en une somme d'une série de fonctions harmoniques
simples par la transformation de Fourier [Paultre, 2005]. Ainsi, la charge verticale pj(t) et la charge latérale ph{t)
produites par la marche d'un piéton sur une passerelle peuvent être assimilées à des charges multi
harmoniques exprimées à l'aide des séries de Fourier où chaque harmonique est définie à l'aide d'un facteur de
charge dynamique, où la fréquence de l'harmonique fondamentale est égale à la fréquence de pas des piétons
fp et où les fréquences des harmoniques supérieures sont alors des multiples de cette fréquence fondamentale
[Rainer et Pernica, 1986 ; Bachmann et al., 1995a; Zivanovic et al., 2005; Butz et al., 2008] :
h
Composante latérale : Ph(0 = ™p sm{nnfpt-<pnh) (A-Il)
où wp est le poids du piéton (700 N), a„ sont les facteurs de charge dynamique (ou coefficient de Fourier) de la
ri' harmonique,^, est la fréquence de pas du piéton (Hz), t est le temps (s), % sont les angles de phase de la n'
harmonique qui représentent le retard ou l'avance de la ne harmonique par rapport à la fonction sinus standard
et h est le nombre total d'harmoniques contribuantes, c'est-à-dire qui caractérisent la force d'excitation dans la
plage de fréquence d'intérêt [Zivanovic et al., 2005].
La force périodique (équations A.10 et A.ll) n'est pas stationnaire. Elle se déplace le long du tablier de la
passerelle avec une vitesse constante vp. Récemment, une relation entre la fréquence de pas fp des piétons et
leur vitesse de déplacement vp a été déterminée empiriquement avec des mesures de fréquences de pas sur
une plage de 1,3 à 1,8 Hz (voir section A.2.3 et équation A.19) [Butz et ai., 2008] :
v =1,271/ -1 (A.12)
-145-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Il est possible de représenter la charge produite par la marche d'un piéton à l'aide d'une fonction variant dans
le temps et dans l'espace, c'est-à-dire avec un déplacement du point d'application x de la charge sur la
passerelle à une vitesse vp. En effet, à l'aide de la fonction de Dirac - Vpt) qui a une valeur de 1lorsque x = V
et 0 partout ailleurs, la charge produite par la marche d'un piéton peut être exprimée comme suit [Légeron et
al., 2000 ; Butz et al., 2008] :
L'expression de la charge piétonne à l'aide du modèle de charge périodique par les équations A.10 et A.ll
repose sur la détermination des différents facteurs de charge dynamique a„, ce qui a été tenté par plusieurs
chercheurs. D'abord, Blanchard et al. ont proposé un modèle très simple de charge piétonne (verticale) basé sur
la résonance de seulement la première harmonique avec un facteur de charge dynamique aLv = 0,257 et le
poids du piéton wp = 700 N [Blanchard et al., 1977] :
oùfv est la fréquence propre fondamentale de la passerelle correspondant au premier mode vertical en flexion.
Puisque la fréquence de pas maximum d'un piéton est d'environ 4 Hz (pour la course), ce modèle s'applique
seulement avec des passerelles dont la fréquence fondamentale verticale est inférieure à 4 Hz. Cependant, pour
des passerelles dotées d'une fréquence fondamentale verticale comprise entre 4 et 5 Hz, des facteurs de
réduction ont été proposés [Blanchard et al., 1977]. Donc, ce modèle est très simple, mais comporte les lacunes
suivantes [Pimentel et al., 2001] :
1. Seul le premier mode de vibration en flexion verticale est pris en considération;
Un modèle plus raffiné a par la suite été proposé par Bachmann et Ammann où ils ont considéré, tel que
présenté à la Figure A.5, les cinq premières harmoniques de la force produite par les pas d'un piéton dans la
direction verticale, latérale et longitudinale [Bachmann et Ammann, 1987]. Ce modèle a permis de suggérer,
pour une fréquence de pas fp - 2,0 Hz, une expression de la charge piétonne (équation A.10) à l'aide de trois
harmoniques (h = 3) et des valeurs suivantes :
«... =M <p]v=0
=0,1 v»=*/2- (A16)
aj.v=(U <P,.v = * / 2
S t
« i z
I 9
3 g § z
1
1 T T
AG, AG. AG, AG, AG,
ÎHi 4Hz 6Hz 8Hz 10Hz IIIII
(«) (b) m * 4 sWfs?
(c)
Figure A.5 : Composantes harmoniques de la charge produite par la marche d'un piéton dans la direction (a) verticale, (b)
latérale et (c) longitudinale [Bachmann et Ammann, 1987]
-146-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Par ailleurs, en 1982, Kajikawa a déterminé que la valeur des facteurs de charge dynamique dépend de la
fréquence de pas du piéton, c'est-à-dire que la valeur des facteurs de charge dynamique augmente lorsque la
fréquence de pas du piéton augmente [Kajikawa et Kobori, 1977 ; Rainer et al. 1988 ; Yoneda, 2002]. Les effets
de la fréquence de pas et de la vitesse de marche du piéton sur le modèle de charge périodique seront étudiés
plus en profondeur à la section A.2.2.1 de ce document, soit la section portant sur la modélisation des charges
périodiques produites par la course d'une personne.
Par ailleurs, des essais réalisés sur 40 sujets ont permis d'obtenir près de 1000 mesures de la force produite par
la marche d'un piéton pour des fréquences de marche comprise entre 1,0 Hz (anormalement lente) et 3,0 Hz
(anormalement rapide) [Kerr, 1998]. Ces résultats, présentés à la Figure A.6 et dans le Tableau A.2, démontrent
une très grande dispersion des facteurs de charge dynamique dans la direction verticale, plus particulièrement
pour les harmoniques supérieures. De plus, pour la première harmonique, une relation de dépendance entre les
facteurs de charge dynamique et la fréquence de marche vient confirmer ce qui avait été précédemment
énoncé [Kajikawa et Kobori, 1977; Rainer et al. 1988 ; Yoneda, 2002].
À partir des résultats de Kerr et de quelques autres chercheurs, Young proposa des expressions des facteurs de
charge dynamique pour les quatre premières harmoniques de la charge produite par la marche d'un piéton
[Young, 2001]. Tel que présenté à la Figure A.7, ces expressions sont fonctions de la fréquence de pas, comprise
entre 1,0 et 2,8 Hz, et peuvent être exprimées comme suit [Young, 2001] :
oùf„ est la fréquence de la rf harmonique de la charge produite par la marche d'un piéton et dont les chances
de dépassement sont de 25 %.
Finalement, différentes autres études ont été réalisées afin de déterminer les facteurs de charge dynamique
des forces produites par la marche d'un piéton [Rainer et Pernica, 1986 ; Pernica, 1990; Bachmann et al., 1995a
; Ebrahimpour et al., 1996a ; Ellis, 2000]. Ces valeurs de facteurs de charge dynamique pour la marche sont
présentées dans le Tableau A.2.
Récemment, des essais ont été réalisés sur une plate-forme expérimentale de 12 m de long par 3 m de large
représentant une section de passerelle plétonnière [Butz et al., 2008] et ont permis de proposer le modèle de
charge "step by step" dont il sera question à la section A.2.4.4. la valeur moyenne des forces induites par les
piétons de ce modèle peut être exprimée à l'aide des coefficients de Fourier a„ (facteurs de charge dynamique)
et des angles de phase <p„ suivants [Butz et al., 2008] :
Bref, différents facteurs de charge dynamique a„ ont été mesurés par plusieurs chercheurs différents mais très
peu de recherches ont convergé vers des facteurs de charge dynamique similaires [Zivanovic et al., 2005].
Il est à noter que pratiquement tous les essais et mesures de la charge produite par la marche d'un piéton ont
été réalisés sur des surfaces très rigides. Cependant, il semble exister une interaction entre le corps humain et
les structures de faible fréquence propre, comme les passerelles piétonnières, qui ferait en sorte de diminuer
considérablement les facteurs de charge dynamique [Pimentel, 1997]. Cette interaction entre la flexibilité d'une
structure et la charge piétonne sera étudiée plus en profondeur à la section A.3.2 de ce présent document.
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
C-jf* .
5<3*î. ••>*;:• 'V
»t
.'«fi'-K.: •
3.0 J.5 4,0 «.S S.O 5.5
foociail 21 footfall rMc [Hz}
0.14
0.12
0.10
,0.08
.t t • - mHAii
1 u n f x *« *f
. . . . .
I 2 2 3 4 5
foquMcy (Hx| froquency |Hz|
• »«< Vf ».
6 8
frequency |Hxj ftyquenry |H/J
- Kerr
* Gâfonith & Bmon ' Rainer
*Wheekr "Avcfafc
* m»
Figure A.7 : Synthèse des facteurs de charge dynamique (ou "DLF" pour "dynamic load factor") des quatre premières
harmoniques de la charge produite par la marche d'un piéton selon différents auteurs [Young, 2001]
-148-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau A.2 :Facteurs de charge dynamique pour la marche d'un piéton selon différents auteurs [Pimentele et al., 2001;
Hauksson, 2005 ; Zivanovic et al., 2005 ; Zivanovic et al., 2007]
[Bachmann et al., 1987] Verticale à2,0Hz(pia0; 9i = i/2 et » n/2) 0,4 0,1 0,1
Travaux antérieurs à 2,4 Hz 0,5
[Bachmann et al., 1987] Verticale à 2,0 Hz (<j, = 0; e>i = 7t/2 et pj = n/2) 0,37 0,10 0,12 0,04 0,08
Reportés parSchube
Latérale à 2,0 Hz (pi • 0 ; ^ » n/2 et <ps = n/2) 0,039 0,010 0,043 0,012 0,015
[Bachmann et al., 1995a] Verticale à 2,0 Hz («>i*0; n/2 et »* = it/2) 0,4 0,1 0,1
à 2,4 Hz 0,5
[Kerr, 1998] Verticale «i est fonction de la fréquence de pas -0,2649^+1,3206^ 0,07 0,06 0,05 0,03
Valeurs moyennes de 40 sujets (voir Figure A.6) -1,7597/+0,7613 (a,= 0,030) (a, = 0,0201 (a. = 0.020) la,'0,015)
et 1000 enregistrements Valeur moyenne pour les harmoniques
supérieurs (avec écart-type a)
[Young, 2001] Verticale Valeur moyenne (voir équation A.17 0,37(/-0,95) S 0.5 0,054+0,0044/ 0,026+0,0050/ 0,010+0,0051/
Valeurs moyennes reportées pour valeurs à 25 % de chance de
dépassement)
-149-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Ainsi, le modèle demeure un modèle périodique, mais exprimer en considérant que certains paramètres de la
charge piétonne, tels que la vitesse du piéton, sa fréquence de pas, son poids et les facteurs de charge
dynamique, sont des variables aléatoires dont la nature statistique doit être considérée selon une fonction de
distribution probabiliste [Zivanovic et al., 2005].
Bien que ce type de modèle a largement été étudié pour les charges produites par les activités humaines dans
un bâtiment [Ebrahimpour et Sack, 1989a ; Ebrahimpour et al., 1989b ; Ebrahimpour et al., 1991 ; Ebrahimpour
et Sack, 1992], encore très peu d'études ont été conduites avec le modèle de charge dynamique aléatoire pour
les charges produites par la marche d'un piéton sur les passerelles piétonnières [Ebrahimpour et al., 1996a ;
Zivanovic et al., 2007].
Ce modèle a d'abord été utilisé pour étudier le contenu fréquentiel de la charge piétonne pour des planchers
rigides de bâtiment, c'est-à-dire pour des fréquences entre 6 et 50 Hz [Ohlsson, 1982]. Ce modèle repose sur
l'hypothèse que les forces induites par la marche peuvent être traitées comme un processus aléatoire
stationnaire [Zivanovic et al., 2005].
Ensuite, par des mesures indirectes de la charge piétonne sur des planchers de plus faibles fréquences propres
(inférieurs à 6 Hz), il a été montré que les forces produites par les pas d'un piéton est un processus aléatoire à
bande étroite qui peut très bien être présenté par une densité spectrale de puissance tel qu'illustré à la Figure
A.8 [Eriksson, 1994]. Le fait que, dans ce spectre, chaque pic possède une certaine largeur signifie que la marche
humaine ne peut pas être parfaitement périodique et ne peut donc pas être fidèlement décrite par les facteurs
de charge dynamique des modèles dans le domaine temporel [Eriksson, 1994].
10
Crtt|uem.-y
Figure A.8 : Densité spectrale de puissance (ou "ASD" pour "auto-spectral denslty") de la charge piétonne [Eriksson,1994]
-150-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Tout comme pour la charge produite par la marche d'un piéton (voir section A.2.1), des recherches ont permis
de définir la fréquence de pas typique pour la course comme étant comprise entre 2,0 et 3,5 Hz [Bachmann et
al., 1995a]. Par ailleurs, il a été démontré que le poids du coureur ainsi que la fréquence de pas sont
d'importants paramètres qui influencent l'amplitude de la force verticale des pas tandis que le type de
chaussure et le type de surface de marche n'a aucun impact sur la force produite par les pas d'une personne
[Galbraith et Barton, 1970].
Au début des années 80, tel que présenté à la Figure A.10, la définition des forces verticales produites par le pas
d'une personne pour différentes vitesses de marche et de course s'est précisée davantage [Wheeler, 1981 ;
Wheeler, 1982]. Ces recherches ont également permis de déterminer l'influence de la fréquence de pas sur les
différents paramètres suivants : la longueur de pas, la vitesse de déplacement, l'amplitude de la force de pas et
le temps de contact avec le sol (voir Figure A.11). Bien que ces paramètres soient différents avec chaque
individu, il a été déterminé que, de façon générale, avec une augmentation de la fréquence de pas, l'amplitude
de la force, la longueur de pas et la vitesse de déplacement augmentent alors que le temps de contact avec le
sol diminue. Ainsi, les forces dynamiques produites par les pas d'un coureur sont plus importantes que celles
produites par les pas d'un piéton. Cependant, pour la majorité des passerelles piétonnières, les charges
produites par les coureurs sont moins critiques que celles produites par les piétons puisque les densités de
foule qu'il est possible d'atteindre avec des coureurs sont beaucoup plus faibles que celles qu'il est possible
d'atteindre avec des piétons [Stoyanoff et al., 2007].
1 1
Figure A.9 : Force verticale typique produite par lepas d'un coureur et par le pas d'un marcheur [Gabralth et Barton 1970]
-151-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
nextitep
3.0
2.0
bràk wdk nmning
1.0
E 1.5 3.0
2.0
1.0
1
li> 2.0 3.0 40 50 0.0 1.0 2.0 30 4.0 5.0
•tep ftvqtmcy tnt't] «wp ftvquency (tMpft)
Figure A.11: Influence de la fréquence de pas sur la longueur de pas, sur la vitesse de déplacement, sur l'amplitude de la
force de pas et sur le temps de contact avec le sol [Wheeler, 1982]
En 1982, Kajikawa a déterminé une relation entre les facteurs de charge dynamique, la vitesse de marche et la
fréquence de pas du piéton. En effet, tel que présenté à la Figure A.12, la valeur des facteurs de charge
dynamique augmente lorsque la fréquence de pas et la vitesse de marche du piéton augmentent [Yoneda,
2002].
Cette forte relation de dépendance entre la fréquence de pas et les facteurs de charge dynamique a par la suite
été validée et raffinée pour des charges produites non seulement par la marche, mais également par la course
et par les sauts d'une personne [Rainer et al., 1988] (voir Figure A.13). Cependant, ces essais ont été réalisés
avec seulement trois sujets. Les résultats ne sont donc pas d'une très grande fiabilité statistique [Zivanovic et
al., 2005].
D'autres valeurs de facteurs de charge dynamique pour les charges produites par la course d'une personne ont
par la suite été obtenues [Bachmann et al., 1995a] et sont présentées au Tableau A.3.
-152-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
harmonie
3 4 5 6 7 3 4 5 6 7
fneqaency (H*( frequency (Hz|
1 2 3 4 5 6 7 8
(c) freqoeocy [H/.|
Figure A.13 : Facteurs de charge dynamique (ou "DLF" pour "dynamic load factor") des quatre premières harmoniques
pour la charge périodique produite par (a) la marche, (b) la course et (c) les sauts [Rainer et al.,1988]
Tableau A.3 :Facteurs de charge dynamique pour la course d'un piéton selon différents auteurs [Zivanovic et al., 2005]
-153-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Cependant, tel qu'illustré à la Figure A.14b, la corrélation entre l'écart-type de la fréquence de pas crf et la
vitesse de marche vp des piétons est beaucoup plus faible. En effet, il a été noté que l'écart-type de la fréquence
de pas Of dépend également de la densité des piétons (groupe ou foule) et du type de circulation
(unidirectionnel ou bidirectionnel). Les conclusions suivantes ont tout de même pu être tirées [Butz et al.,
2008] :
Par ailleurs, une relation entre l'écart-type de la fréquence de pas pour un seul piéton, c'est-à-dire entre les pas
d'un même piéton, et la vitesse de marche a pu être déterminée [Butz et al., 2008] :
0.08 -
0.7868V + 0.7886
Figure A.14 : Corrélation entre (a) la fréquence de pas et la vitesse de marche des piétons ainsi que (b) l'écart-type de la
fréquence de pas et la vitesse de marche des piétons [Butz et al., 2008]
n
Composante verticale : m=Kpv(t)=K Wp 1 + Za»,vSin(2?rW//-^,v) (A.22)
rt=1
" h
où N' sont des facteurs de coordination correspondant au nombre de piétons parfaitement synchronisés
équivalent à Np piétons aléatoires, wp est le poids d'un piéton, a„ sont les facteurs de charge dynamique de la n'
harmonique, fp est la fréquence de pas des piétons, t est le temps, <p„ sont les angles de phase de la n°
harmonique et h est le nombre total d'harmoniques contribuantes.
-154-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Il est possible de représenter la charge produite par la marche d'un groupe de piétons à l'aide d'une fonction
variant dans le temps et dans l'espace, c'est-à-dire avec un déplacement du point d'application x de la charge
sur la passerelle à une vitesse vp. En effet, à l'aide de la fonction de Dirac â(x - Vpt) qui a une valeur de 1lorsque
* = Vpt et 0 partout ailleurs, la charge produite par la marche d'un groupe de piétons peut être exprimée comme
suit [Légeron et al., 2000; Butz et al., 2008] :
Il existe présentement certains modèles de charge périodique qui considèrent l'influence du nombre de piétons
dans le chargement de groupe de piétons sur une passerelle piétonnière. Il s'agit de modèles linéaires qui
assument que les piétons arrivent sur la passerelle suivant une distribution selon la loi de Poisson et que l'angle
de phase suit une distribution complètement aléatoire [Matsumoto et al., 1978]. Ces modèles suggèrent les
valeurs suivantes pour les facteurs de coordination N' des équations A.22 et A.23 :
où qp est le débit moyen d'arrivé des piétons sur la passerelle, T0 est le temps nécessaire pour traverser la
passerelle et Np est le nombre de piétons sur la passerelle à un temps donné [Matsumoto et al., 1978]. Pour
différents niveaux de synchronisation des piétons, le facteur de coordination N' varie linéairement entre ces
deux valeurs selon le degré de synchronisation. Ces modèles linéaires sont cependant très loin de la réalité
puisque l'effet du nombre de piétons et de la synchronisation des piétons sur la réponse dynamique d'une
passerelle piétonnière est fortement non linéaire. Cette non-linéarité de la synchronisation des piétons sera
abordée à la section A.3.1.2 du présent document.
Par ailleurs, des études ont démontré que les facteurs de charge dynamique (de chaque individu) dans un
groupe de plusieurs personnes tendent à diminuer lorsque le nombre d'individus dans le groupe augmente, et
ce, pour la marche ainsi que pour la course [Pernica, 1990 ; Ebrahimpour et al., 1996a]. Cette interaction entre
le facteur de charge dynamique et le nombre de piétons est illustrée à la Figure A.15. Ceci semble donc indiquer
que la synchronisation des piétons diminue avec l'augmentation du nombre d'individus dans un groupe
[Zivanovic et al., 2005].
0.6
•A—a k 2.00H/
ISOHl
mmberoT peapte
Figure A.15 : Facteurs de charge dynamique (ou "DLF" pour "dynamic load factor") du premier harmonique de la charge
piétonne en fonction du nombre de piétons et de la fréquence de marche [Ebrahimpour et al., 1996a]
-155-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Cependant, des essais portant sur la marche (contrôlée et non contrôlée) de groupes de 32 personnes sur
plancher rigide ont démontré que la réponse du plancher rigide sous cette charge de groupe de personnes est
similaire à la réponse du à la charge d'une seule personne [Ellis, 2000 ; Ellis, 2003]. Par ailleurs, des essais
réalisés sur une passerelle existante ont montré que l'effet d'un groupe de deux piétons ou de trois joggeurs
est, à tout fin pratique, équivalent à l'effet d'un seul piéton ou d'un seul joggeur (Butz et al., 2008]. En fait,
l'excitation résultant d'un petit groupe de piétons est fortement affectée par un décalage de fréquence de pas
ou de phase entre les piétons [Butz et al., 2008].
Bien que ce type de modèle a largement été étudié pour les charges produites par les activités humaines dans
un bâtiment [Ebrahimpour et Sack, 1989a ; Ebrahimpour et al., 1989b ; Ebrahimpour et al., 1991; Ebrahimpour
et Sack, 1992], encore très peu d'études ont été conduites avec le modèle de charge dynamique aléatoire pour
les charges produites par des groupes de piétons sur les passerelles piétonnières [Ebrahimpour et al., 1996a ;
Zivanovic et al., 2007],
oùfy est la fréquence propre verticale de la structure pour le mode considéré, N' = 3 est le nombre équivalent
de joggeurs et iyy est un coefficient réducteur, défini à la Figure A.16, prenant en considération la probabilité
d'une fréquence de pas égale à celle du mode considéré.
structure
Figure A.16 : Coefficient réducteur y pour une charge de groupe de joggeurs [Butz et al., 2008]
-156-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
N.
d = - (A.29)
b-L bv„
où Np est le nombre de piétons sur le tablier, b est la largeur effective du tablier, L est la portée de la passerelle,
qp est le débit moyen d'arrivé des piétons sur la passerelle et vp est la vitesse de marche des piétons.
Il a été montré que la densité des piétons dans une foule circulant sur une passerelle influence la vitesse de
marche des piétons (voir Figure A.17), le degré de synchronisation entre les piétons et, conséquemment,
l'intensité des forces produites par les piétons [Schiaich, 2002]. D'ailleurs, une corrélation entre la vitesse de
marche des piétons vp et la densité des piétons dp a pu être déterminée et est indiquée à la Figure A.18 [Butz et
al., 2008].
Une classification du chargement piétonnier en différentes classes de trafic et en fonction des densité de
piétons a récemment été suggérée [Butz et al., 2008 ; HIVOSS, 2008a]. Elle est présentée au Tableau A.4. Il est à
noter que, dans ce tableau, les relations exprimées par la Figure A.18, l'équation A.19 et l'équation A.21 sont
utilisées afin de déterminer, respectivement, la vitesse moyenne de marche des piétons vp,m, la fréquence de
pas moyenne des piétonsfp,m ainsi que l'écart type de leur fréquence de pas tjf.
pedestrian spced |m/min|
100 flO 80 70 60 30 40
shopping tnffic
....... eveM tfaffic
ruih-hour tnffk
factory tnffk
v-O.lîe^-O.BIQd* 1.779
R2» 0.717
-157-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau A.4 : Définition des dasses de trafic de piétons pour les passerelles piétonnières [Butz et al., 2008; HIVOSS, 2008a]
dp w™ f « _ (3)
Classe de Type de u
/PAU
IpAn <Tf Description et
trafic charge (Pers./m*) (m/s] [Hz] [Hz] caractéristiques
Des essais ont montré que, lors du passage d'une foule de piétons sur une passerelle, les piétons ont tendance
à synchroniser leur pas (voir section A.3.1). Ainsi, le facteur de coordination de l'équation A.26 (A^0,5) pour des
piétons totalement non-synchronisés ne peut pas s'appliquer à un chargement de foule de piétons. Le facteur
de coordination N' suivant a plutôt été suggéré [Fujino et al., 1993] :
où Ds = 20 % est le degré de synchronisation des piétons et Np est le nombre de piétons sur la passerelle à un
temps donné. Pour un nombre de piétons supérieur à 25, le facteur de coordination devient plus grand que
celui proposé par l'équation A.26 (soit Np0,s) et pour un nombre important de piétons, la différence entre 0,2Np
et Ap0,5 est considérable (Légeron et al., 2000].
L'expression du facteur d'amplification de l'équation A.30 est basée sur des observations des vibrations
latérales d'une passerelle. Cependant, cette expression peut également s'appliquer aux vibrations verticales
d'une passerelle en considérant que les mouvements verticaux et horizontaux d'une passerelle flexible sont
généralement interdépendants.
-158-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Par ailleurs, tel qu'expliqué précédemment, il est raisonnable et réaliste de considérer le chargement d'une
foule de piétons sur une passerelle à une densité de 1,0 personne/m1 (marchant à une vitesse moyenne de
1,5 m/s et avec une fréquence de pas de 2 Mz). Le facteur de coordination de l'équation A.30 peut donc être
exprimé ainsi [Légeron et al., 2000] :
où 5 est la surface chargée du tablier de la passerelle. Les équations A.30 et A.31 conduisent rapidement à
d'importantes amplifications de la charge et ainsi à d'importantes réponses dynamiques de la structure. Il
apparaît donc nécessaire d'obtenir davantage de données expérimentales sur la synchronisation des piétons
afin de raffiner l'expression des facteurs de coordination de foules et de groupes de piétons [Légeron et al.,
2000].
Cependant, selon les équations A.30 et A.31, le facteur de coordination N' varie linéairement en fonction du
nombre de piétons sur la passerelle. Ce modèle linéaire est cependant très loin de la réalité puisque l'effet du
nombre de piétons et de la synchronisation des piétons sur la réponse dynamique d'une passerelle piétonnière
est fortement non linéaire. Cette non-linéarité de la synchronisation des piétons sera abordée à la section
A.3.1.2 du présent document.
Les effets d'une foule de Np piétons "aléatoires" ont récemment été analysés à l'aide d'une approche
probabiliste [Butz et al., 2008]. Il a été considéré que la fréquence de pas des piétons suit une distribution
normale alors que leur déphasage suit une distribution uniforme. Ainsi, le facteur de coordination pour une
foule de Np piétons, correspondant à un nombre équivalent et idéalisé de AT piétons parfaitement synchronisés
à la fréquence naturelle de la structure et causant les mêmes effets sur la structure qu'une foule de Np piétons
aléatoires, a été défini ainsi [Butz et al., 2008] :
<A"32>
où est le taux d'amortissement modal de la structure et ktq est un coefficient d'équivalence entre Np piétons
aléatoires et N' piétons équivalents parfaitement synchronisés à la fréquence naturelle de la structure. Tel
qu'exprimé à l'aide du Tableau A.5 et du Tableau A.6, le coefficient Ktq varie en fonction du coefficient de
variation de la fréquence de pas des piétons fi, du taux d'amortissement £, de la structure et du ratio Àf entre la
fréquence du i* mode de la structuref et la fréquence de pas moyenne des piétonsfpM, soit [Butz et al., 2008] :
A = — = -îi— (A.33)
P Jf ptm
Ainsi, la valeur (du 95* percentile) du coefficient keq peut être obtenue en multipliant la valeur maximale de keq
du Tableau A.5 par le coefficient maximal du Tableau A.6 [Butz et al., 2008]. Il est cependant important de noter
que ce modèle ne tient pas compte des différents phénomènes d'interaction entre les piétons et la structure
présentés à la section A.3, tel que le phénomène de synchronisation entre les piétons et les vibrations latérales
de la structure (voir section A.3.1.2).
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau A.5 : Coefficient k^ en fonction du coefficient de variation de la fréquence de pas des piétons fi et du taux
d'amortissement de la structure £ [Butz et al., 2008)
Coefficient of Damplnt• ratio.
variation, // 0.2% 0.6%
0.4% 0.8% 1.0% 1.2% 1.4% 1.6% 1.8% 2.0%
Max 13.71 13.13 12.48 12.38 11.99 11.73 11.39 11.03 10.79 10.57
2.5 %
Min 12.89 12.57 12.35 11.55 11.44 11.27 10.93 10.72 10.41 10.19
5.0°/.
Max 9.74 9.70 9.32 9.15 9.05 8.93 8.78 8.70 8.49 8.44
Min 9.24 9.24 8.95 8.84 8.72 8.58 8.56 8.34 8.32 8.21
Max 8.38 7.85 7.92 7.70 7.50 7.57 7.35 7.62 7.41 7.31
7.5%
Min 7.78 7.67 7.55 7.39 7.26 7.13 7.08 7.12 7.04 6.93
Max 7.22 6.90 6.88 6.76 6.74 6.70 6.56 6.51 6.43 6.46
10%
Min 6.68 6.70 6.50 6.37 6.43 6.34 6.34 6.32 6.12 6.20
Tableau A.6 : Coefficient de réduction de k^ en fonction du coefficient de variation de la fréquence de pas des piétons fi
et du ratio de fréquence Ai [Butz et al.,2008]
Co«fflclant Ratio of fraquanciae. À,
of variation,
=0.0 0.5 0.7 0.8 0.9 1.0 1.1 1.2 1.3 1.5 2.0
/
0.053 0.068
•
0.103 0.147 0.294 1 0.272 0.122 0.078 0.042 0.018
2.5 % w,an
4imn 0.013 0.017 0.026 0.037 0.079 1 0.074 0.030 0.019 0.010 0.004
0.065 0.085 0.128 0.197 0.511 1 0.513 0.173 0.100 0.054 0.022
5.0%
0.018 0.024 0.036 0.056 0.381 1 0.402 0.053 0.028 0.015 0.006
0.076 0.102 0.158 0.290 0.701 1 0.713 0.290 0.135 0.066 0.026
7.5% «nm
0.022 0.029 0.048 0.206 0.624 1 0.689 0.225 0.041 0.019 0.008
0.085 0.116 0.202 0.420 0.793 1 0.811 0.458 0.211 0.078 0.029
10%
0.024 0.033 0.126 0.358 0.733 1 0.798 0.422 0.161 0.023 0.009
Modèle de Dallard
Ce modèle de charge découle des observations et des mesures prises sur la passerelle du Millénium lors de
l'étude du phénomène de synchronisation entre les piétons et la structure [Dallard et al., 2001a]. Ce
phénomène de synchronisation sera traité plus en profondeur à la section A.3.1 de ce document. Les essais
effectués ont montré que la charge dynamique latérale produite par les pas de chacun des piétons, ph{t), dans
un groupe est approximativement proportionnelle à la vitesse latérale de la passerelle selon l'expression
[Dallard et al., 2001a] :
où kD (Ns/m) est un coefficient de force latérale qui dépend des caractéristiques de la passerelle, «(/) est la
vitesse latérale de la passerelle, ^ est le mode (vecteur de mode) et i(<) est la vitesse modale latérale de la
passerelle. Les essais réalisés sur la passerelle du Millénium ont permis de déterminer que la constante kD de
cette passerelle est égale à 300 Ns/m pour une gamme de fréquence latérale de 0,5 à 1,0 Hz. La contribution
modale de la charge de chacun des piétons peut être exprimée par l'équation :
Ainsi, la charge modale latérale Ph(t) produite par la marche de Np piétons uniformément distribués sur une
passerelle, dont la portée est de longueur L, peut être exprimée par l'équation :
(A.36)
Selon ce modèle de charge, puisque la charge piétonne latérale est proportionnelle à la vitesse de la passerelle,
les piétons agissent comme des amortisseurs négatifs (ou des amplificateurs) augmentant la réponse de la
structure. Donc, pour que l'amortissement net du système demeure positif et ainsi éviter que se produise le
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
phénomène de synchronisation entres les piétons et la structure, le taux d'amortissement interne (modal) £,
doit respecter la condition suivante [Dallard et al., 2001a] :
1 tL ,2 NpkD
S>IÏJ 4nfhm
dx (A.37)
oùf, est la fréquence naturelle latérale et m est la masse modale de la passerelle (ou masse généralisée). Pour
un taux d'amortissement donné, le nombre limite de piétons Nlock.i„ pour que l'amortissement net du système
demeure positif est donc (Dallard et al., 2001a] :
a 4a»/,* < ,
* 'lock-in
~ i.
* // -i, * '
Vit**
Jo
Si le mode de la structure peut être estimé selon la fonction :
les équations A.36, A.37 et A.38 deviennent respectivement [Dallard et al., 2001a] :
(A-40)
(A41)
kD
Ce modèle est raisonnablement simple, mais cependant, avec ce modèle, la réponse tend rapidement vers
l'infini lorsque la force latérale Ph (/) est plus grande que la force d'amortissement cù(t) [Nakamura, 2004].
Ce modèle de charge n'est donc pas très utile pour calculer la réponse d'une structure soumise à une force
dynamique. Cependant, il peut être utile pour évaluer préliminairement le taux d'amortissement requis d'une
passerelle (équations A.37 et A.41) ou encore le nombre limite de piétons sur une passerelle donnée (équations
A.38 et A.42) pour éviter que se produisent le phénomène de synchronisation entres les piétons et la structure
[Hauksson, 2005].
Modèle de Nakamura
Ce modèle de charge, tout comme le modèle de charge proposé par Dalard et al., exprime la charge latérale
produite par les piétons comme étant fonction de la vitesse latérale de la passerelle (voir Figure A.19).
Cependant, contrairement au modèle de Dallard, lorsque la force latérale est plus grande que la force
d'amortissement, la réponse de la passerelle n'augmente pas infiniment, mais est plutôt limitée à un certain
niveau [Nakamura, 2004). Ce modèle est basé sur les résultats des observations et des essais effectués sur la
passerelle du Parc de Toda (T-Bridge) au Japon. Il s'agit d'un autre cas de passerelles piétonnières ayant
présenté des problèmes de vibrations latérales excessives sous des charges de foules de piétons (1,0 à 1,5
pers./m1) [Nakamura et Fujino, 2002].
Selon le modèle proposé par Nakamura, la charge modale latérale Ph(t) produite par la marche de plusieurs
piétons sur une passerelle peut être exprimée par l'équation [Nakamura, 2004]:
-161-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
où h est le ratio de la force latérale sur le poids des piétons, k2 est le pourcentage de piétons synchronisés avec
les vibrations latérales de la structure, k} est un coefficient de limitation de la réponse dynamique, mrg est le
poids propre modal des piétons et G(f,) est une fonction du niveau de synchronisation des piétons en fonction
de fi, la fréquence naturelle du premier mode de vibration latérale de la passerelle.
Tel qu'exprimé par l'équation A.43 et illustré à la Figure A.19, le modèle proposé par Nakamura considère que la
synchronisation des piétons est proportionnelle à la vitesse de la structure lorsque la vitesse est faible.
Cependant, lorsque la vitesse de la structure devient plus importante, les piétons ressentent un inconfort et une
insécurité et réduisent leur vitesse de marche ou arrêtent de marcher. Par conséquent, l'amplitude des
vibrations ne devient pas infiniment grande, mais est plutôt limitée à un certain niveau qui dépend du
coefficient k3 [Nakamura, 2004].
Tel que présenté à la Figure A.20, l'influence de différents paramètres sur la réponse d'une passerelle (soit la
passerelle du Millénium dans le cas présent) peut être obtenue en utilisant le modèle de charge de Nakamura
[Hauksson, 2005]. Ces relations permettent de valider le comportement du modèle de Nakamura à l'exception
de la relation entre la densité de piétons et la réponse de la structure pour laquelle la relation est en réalité non
linéaire (voir section A.3.1.2) [Dallard et al. 2001b].
ni ! i\
:y
I
fi
I
I
bfidg» vtioeity (m/sj
Figure A.19 :Comparaison entre le modèle de charge de Dallard et le modèle de charge de Nakamura [Hauksson, 2005]
I 1
1
I I
0
4000
<âird«i Owtsiy n( p*dMtf«n« (pwtonsAn?)
6
4
I
g
Sm m
3
<
ii 2 ^
1
i"
00
ooos oots
Pttcwiiage «ynehroniwd
Figure A.20 : Étude paramétrique du modèle de charge proposé par Nakamura : Effet de la masse de la passerelle, de
l'amortissement de la passerelle, de la densité des piétons et du pourcentage de synchronisation sur la réponse de la
passerelle [Hauksson, 2005]
-162-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
A partir de plusieurs essais et mesures effectués sur cette passerelle expérimentale, un modèle de charge "step
by step" a pu être suggéré (voir Figure A.22). Ce modèle a par la suite été validé à l'aide de multiples simulations
numériques sur des modèles de passerelles existantes et dont le comportement dynamique réel a déjà été
étudié et mesuré, tels que la passerelle du Millénium et la passerelle de Solferino [Butz et al., 2008].
Tel qu'illustré à la Figure A.22, le modèle de charge "step by step" définit le chargement d'un piéton comme
une série de forces verticales (de forme courbe à deux sommets) et latérales (de forme rectangulaire) variant
dans le temps et dans l'espace [Butz et al., 2008].
(c) (d)
Figure A.21: (a) Piéton traversant la passerelle expérimentale, (b) supports avec ressorts horizontaux pour vibration
latérale, (c) cellules de charge et (d) supports avec ressorts verticaux pour vibration verticale [Butz et al., 2008]
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Figure A.22 : Charges induites par les piétons dans la direction verticale et latérale selon le modèle de charge "step by
step" [Butt et al., 2008]
Composante verticale
La composante verticale de la force produite par le pas d'un piéton (normalisée par rapport au poids du piéton)
a été caractérisée à l'aide des différents paramètres identifiés sur la Figure A.23. Pour ce faire, 1024 mesures de
la force produite par les pas de piétons ont été effectuées [Butz et al., 2008].
Plusieurs des paramètres identifiés à la Figure A.23 ont montré une forte corrélation avec la fréquence de pas
des piétons. Ainsi, les différents paramètres ont été définis en fonction de la fréquence de pas à l'aide de
fonction de régression linéaire basée sur la méthode des moindres carrés. Ceci a donc permis d'obtenir des
valeurs moyennes pour chacun des paramètres en fonction de la fréquence de pas des piétons, et ainsi
permettre de définir la force verticale produite dans le temps par le pas d'un piéton pour différentes fréquences
de pas, tel qu'illustré à la Figure A.24 [Butz et al., 2008].
16
1.2-
08
0.4
0
2 0.4 06 0.8 1 0 02 04 06 0.8 12 0.2 0.4 0.6 08 1 1.2
Tin» (s] Tiff» (9] Tl m#!•}
a) fs= 1,3 Hz b) fs= 1,5 Hz C)ft= 1,8 Hz
16
S«
? 08
2 04
0
0 02 0.4 06 08 1 1.2 0.4 06 08
Tlmt [»] Tlirw l#J Tfirw \%)
-164-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Composante latérale
La composante latérale de la force produite par un piéton dépend de nombreux facteurs difficiles à prendre en
considération expérimentalement tels que le type de chaussure, la posture de la partie supérieure du corps, le
balancement de bras, la forme des jambes, le type d'impact avec le sol, etc. [Butz et al., 2008]. Contrairement
aux mesures de la composante verticale, les mesures obtenues de la composante latérale n'ont présenté aucun
paramètre typique. Ainsi, dans le modèle de charge "step by step", la composante latérale normalisée de la
force produite par un piéton est convertie en une force rectangulaire équivalente, qui a la même impulsion de
charge que la force mesurée (voir Figure A.25). L'amplitude de cette force rectangulaire équivalente s'exprime à
l'aide du facteur de charge dynamique rectangulaire équivalent dans la direction latérale La Figure A.26
présente 1024 mesures de ce facteur de charge dynamique équivalent en fonction de la fréquence de pas pour
des essais sur une surface fixe (sans vibration). Aucune corrélation entre atqM et la fréquence de pas ne peut
être observée. Le facteur de charge dynamique a,eî,* est plutôt distribué normalement avec une valeur moyenne
de 0,03792 et un écart-type de 0,01459, soit un coefficient de variation de 38 % [Butz et al., 2008].
Ainsi, les forces latérales produites par les pas des piétons dans le modèle de charge "step by step" sont
considérées comme des forces rectangulaires avec une alternance de signe. La durée de la force latérale est
égale à celle de la force verticale. Les forces latérales sont appliquées avec les forces verticales aux mêmes
points (voir Figure A.22). Si les propriétés stochastiques des facteurs de charge dynamique latérale sont
négligées (lorsqu'un piéton est synchronisé avec les vibration de la structure) les valeurs de indiquées dans
le Tableau A.7 ont été suggérées [Butz et al., 2008].
o.i
Tlrne [s]
Figure A.25 : Facteur de charge dynamique (a ou DLF) de la composante latérale de la force produite par un piéton et
facteur de charge dynamique rectangulaire équivalent [Butz et al., 2008]
0.12 o
0
1 1.25 1.5 1.75 2 2.25 2.5
Step frequency [Hz]
Figure A.26 : Facteur de charge dynamique rectangulaire équivalent de la composante latérale de la force produite par un
piéton (a^,k ou DLFi,,^) en fonction de la fréquence de pas [Butz et al., 2008]
-165-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau A.7 : Propriétés des "piétons numériques " du modèle de charge "step by step" pour la composante latérale des
forces produites par les pas des piétons [Butz et al., 2008]
oùfv,f et fh sont respectivement la fréquence propre verticale, longitudinale et latérale de la structure pour le
mode considéré, S la surface chargée, N' est le nombre équivalent de piétons (95e centile) qui est obtenu à
l'aide des équations A.47 et A.48 en fonction des différentes classes de trafic de piétons (voit Tableau A.4) et y/„
W et y/h sont des coefficients réducteurs, définis à la Figure A.27, prenant en considération la probabilité d'une
fréquence de pas égale à celle du mode considéré.
1* harmonk|iM
2* hwmonk|iM
1.K 1.7 2.1 2.3 15 3,4 4,2 4.5 ***»««• 1.0 1.2 1.7 2.1 2,4 Fi*ow»ne»
Figure A.27 : Coefficients réducteur y/pour une charge de foule de piétons [HIVOSS, 2008a]
-166-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
1. La fréquence de pas moyenne fp,m du flux piétonnier coïncide avec la fréquence propre considérée de la
passerellef\
Ce modèle permet d'obtenir directement la réponse du système, soit l'amplitude maximale de l'accélération de
la structure dans la direction verticale av et dans la direction latérale ah. Cette accélération caractéristique, qui
est le fractile 95* % de l'accélération maximale, est définie par le produit d'un facteur de pic kai9S% (voir Tableau
A.8 pour les accélérations verticales et Tableau A.9 pour les accélérations latérales) et d'un écart-type
d'accélération cra [Butz et al., 2008 ; HIVOSS, 2008a] :
Les deux coefficients ont été dérivés à partir de simulations Monte Carlo basées sur des simulations numériques
par pas de temps de divers flots de piétons sur diverses géométries de passerelles. Le résultat est une équation
empirique donnant la variance de l'accélération [Butz et al, 2008 ; HIVOSS, 2008a] :
(A.50)
m-
K=bxf?+b2fi+b,\
ou a2, #3, bi, b2l b3 sont des constantes (voir Tableau A.8 pour les accélérations verticales et Tableau
A.9 pour les accélérations latérales)
C est la constante décrivant le maximum du spectre des charges (voir Tableau A.8
pour les accélérations verticales et Tableau A.9 pour les accélérations latérales)
<jp =kf Np est la variance du chargement (des forces induites par les piétons)
kf est une constante (voir Tableau A.8 pour les accélérations verticales et Tableau
A.9 pour les accélérations latérales)
-167-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Pour obtenir une estimation simplifiée de la masse modale qui est, pour un trafic de piétons donné, nécessaire
pour assurer une limite de confort donné acri„ consiste à utiliser l'expression suivante, qui est valable
pour fPM -f [Butz et al., 2008 ; HIVOSS, 2008a] :
J *_I (A.52)
"cril
où à *4 sont des constantes déterminées à l'aide du Tableau A.10 pour les modes de flexion verticale et de
torsion et du Tableau A.ll pour les modes de flexion latérale.
Tableau A.8 : Constante pour les accélérations verticales du modèle de charge spectrale [HIVOSS, 2008a]
d [P/m2] kf C «1 . «3 *3 6, b2 bs ta.95%
S 0,5 l,20xl02 2,95 -0,07 0,60 0,075 0,003 -0,040 -1,000 3,92
1,0 7,00xl0'3 3,70 -0,07 0,56 0,084 0,004 -0,045 -1,000 3,80
1,5 3,34x10 3 5,10 -0,08 0,50 0,085 0,005 -0,060 -1,005 3,74
Tableau A.9 : Constante pour les accélérations latérales du modèle de charge spectrale [HIVOSS, 2008a]
d [P/m2] C ai «2 33 b , bz b3 ^•,95*
1,0 2,85x10"* 7,9 -0,08 0,44 0,096 0,007 -0,071 -1,000 3,73
Tableau A.10 :Constante pour la masse modale verticale dans le modèle de charge spectrale [HIVOSS, 2008a]
d [P/m2] kl k3 k<
Tableau A.ll : Constante pour la masse modale latérale dans le modèle de charge spectrale [HIVOSS, 2008a]
d [P/m2] ki ki ki k4
a 0,5
1,5
-168-
»
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
l-r»,) (A.53)
N' = DS-Np ~ ^Sm» e N,
où Dsmn est le degré de synchronisation maximum entre les piétons (qui est atteint avec de petits groupes de
piétons) et y est un coefficient de corrélation. Suite à différents essais réalisés sur la passerelle de l'I-235 à Des
Moines en lowa, il a été déterminé que même avec un petit groupe de trois ou cinq individus il est impossible
de maintenir une parfaite synchronisation [Byers et al., 2004]. Ainsi, un degré de synchronisation maximum
entre les piétons DSmtx = 75% a été proposé [Stoyanoff et al., 2007]. En considérant que le degré de
synchronisation (minimum) est égal à celui exprimé par l'équation A.30 (DSmm = 20 %) lorsque la passerelle est
maximalement congestionnée (dp - 2,0 pers./m2) [Fujino et al., 1993], le coefficient de corrélation y peut être
obtenu [Stoyanoff et al., 2007] :
où A^nux est le nombre maximum de piétons à la saturation de la passerelle. La Figure A.28 montre la courbe du
degré de synchronisation des piétons Ds de l'équation A.53 pour un nombre maximum de piétons AU» = 400 et
selon les hypothèses énoncées précédemment, soit Ds mw = 75 % et DSmin = 20% [Stoyanoff et al., 2007].
Cependant, il a été démontré lors des essais sur la passerelle du Millénium (voir section A.3.1.2) qu'un niveau
de synchronisation de 20 % [Fujino et al., 1993] n'est pas suffisant pour prédire la réponse de la passerelle du
Millénium [Dallard et al., 2001a et b].
Finalement, pour une structure de masse uniformément distribuée m, une foule uniforme, et une déformation
modale sinusoïdale, une méthode simplifiée a été proposée permettant d'obtenir l'amplitude maximale de
l'accélération de la structure à la résonance [Stoyanoff et al., 2002 ; Stoyanoff et al., 2007] :
A^WpQ?, v N'w
P
a \,h
a„ = et a. = (A.55)
0, SnÇmL 0, SnÇihL
100
. AuurrMKluppw ltv« of corfMKfton
eo
40 Minimum
-169-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Une passerelle légère et faiblement amortie peut être excitée à de grandes amplitudes qui peuvent affecter la
stabilité structurelle [Butz et al., 2008], Il est cependant à noter que, pour ce type de charges, les critères de
conception sont basés uniquement sur la conservation de l'intégrité structurale de la passerelle et non sur les
critères de confort présentés à la section A.4.3 de ce document. Cependant, il n'y pas de cas connu
d'effondrement ou d'endommagement de passerelle causé par des charges de vandalisme [Pimentel et
Frenandes, 2002].
Une sollicitation de vandalisme est davantage un "état limite ultime accidentel" qu'un "problème de fatigue"
[Butz et al., 2008]. En effet, lorsque l'amplitude des vibrations augmente, l'amortissement de la structure
augmente (voir Tableau A.12 en comparaison avec le Tableau A.l) et les personnes perdent leur concentration
et leur puissance pour exciter la passerelle sur une période de temps pas assez longue pour affecter la
résistance à la fatigue du matériau de construction. Une sollicitation de vandalisme est en général arrêtée
lorsque l'amplitude des vibrations n'augmente plus ou lorsque les personnes manquent de puissance pour
exciter davantage la structure [Butz et al., 2008].
Quelques recherches ont été effectuées sur la force produite par les sauts d'une personne [Bachmann et al.,
1995a ; Yao et al., 2002 ; Pavic et al., 2002d ; Yao et al., 2003; Yao et al., 2004a ; Yao et al., 2004b] et ont permis
de déterminer que les sauts verticaux engendrent également des composantes horizontales et que l'amplitude
de la force peut être plusieurs fois supérieure au poids de la personne effectuant les sauts. De plus, les forces
produites dans le temps par les sauts d'une personne sont qualitativement similaires à celles produites par les
pas d'un coureur, présentées à la Figure A.10., mais ne se déplacent pas le long de la passerelle.
Tout comme pour la charge produite par la marche (voir section A.2.1) ainsi que par la course (voir section
A.2.2), des recherches ont permis de définir des fréquences typiques pour les charges de vandalisme : 1,8 à
3,4 Hz pour les sauts; 1,5 à 3,0 pour le sautillement (flexion des genoux) et 0,4 à 0,7 pour le balancement
horizontal d'un corps lorsqu'il est stationnaire [Bachmann et al., 1995a].
Tableau A.12 :Taux d'amortissement pour les fortes vibrations [HIVOSS, 2008a]
Dans le cas des charges produites par les sauts d'une personne, un modèle de demi-sinus peut être utilisé en
considérant le ratio du temps de contact avec le sol sur la durée du cycle des sauts [Bachmann et Ammann,
1987]. Il est à noter que, comparativement à la charge piétonne, il est nécessaire de considérer un plus grand
nombre d'harmoniques pour modéliser les charges produites par les sauts d'une personne [Bachmann et al.,
1995a ; Zivanovic et al., 2005].
De plus, dans le cas de charges produites par les sauts de groupes de personnes (à des fréquences contrôlées),
plusieurs études ont démontré une diminution des facteurs de charge dynamique en fonction de
l'augmentation du nombre de personnes dans le groupe. En effet, les facteurs de charge dynamique des sauts
de chaque individu dans des groupes sont plus faibles que lorsque l'individu saute seul, et ce, tout
particulièrement pour les harmoniques supérieures [Wheeler, 1982 ; Rainer et al., 1988 ; Allen, 1990 ; Wilford,
2001]. Ceci signifie donc qu'il n'est pas possible de synchroniser parfaitement les sauts de deux ou de plusieurs
personnes. Cependant, pour la première harmonique, la synchronisation d'un petit nombre de personnes
semble être possible [Bachmann, 2002].
Différentes études ont été réalisées afin de déterminer les facteurs de charge dynamique des forces produites
par les différents types de charges de vandalisme avec un seul individu [Rainer et al., 1988 ; Bachmann et al.,
1995a ; Yao et al., 2002] et avec des groupes de personnes [Allen, 1990]. Ces valeurs de facteurs de charge
dynamique pour les charges de vandalisme sont présentées dans le Tableau A.13.
Tableau A.13 : Facteurs de charge dynamique pour les charges de vandalisme selon différents auteurs
[Zivanovic et al., 2005]
[Allen, 1990] Sauts en groupe Verticale Charge de groupe à/ s 2,75 Hz 1,5 0,6 0,1
Essais sur plancher rigide de 10 à 25 (« pour chaque individu)
[Bachmann et al., 1995a] Sauts normaux Verticale à 2,0 Hz 1,8 1,3 0,7
à 3,0 Hz 1,7 1,1 0,5
Grands sauts Verticale à 2,0 Hz 1,9 1,6 1,1
à 3,0 Hz 1,8 1,3 0,8
Sautillements Verticale à 1,6 Hz 0,17 0,10 0,04
à 2,4 Hz 0,38 0,12 0,02
Balancement Latérale à 0,6 Hz 0,5
[Yao et al., 2002] Sautillements Verticale Sautillement libre sur une 0,7 0,25
Essais sur plate-forme flexible plate-forme flexible dont la
fréquence propre est de 2,0 Hz
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
D'autre part, en considérant un taux d'arrivé aléatoire des piétons, une distribution normale des fréquences de
pas et une distribution réelle des poids des piétons, il a également été montré que des charges de groupes de
piétons sur une passerelle piétonnière génèrent une réponse dynamique inférieure à celle produite par un seul
piéton, mais ce, lorsque la fréquence fondamentale de la passerelle est éloignée de la fréquence d'excitation
normale (2 Hz) [Wheeler, 1982]. Ainsi, pour des passerelles dont la fréquence fondamentale est comprise entre
1,6 et 1,8 Hz ainsi qu'entre 2,2 et 2,4 Hz, une réduction linéaire du facteur de coordination de l'équation A.26 a
été proposée (le limitant à 2 aux extrémités de ces intervalles) [Bachmann et Ammann, 1987 ; Pimentel, 1997].
De façon générale, il a été montré que, pour des piétons fortement synchronisés, la première harmonique de la
charge piétonne présente une synchronisation presque parfaite tandis que les harmoniques supérieurs ne
présentent aucun synchronisme. Ainsi, seule la première harmonique peut être prise en considération lors de
l'étude de la synchronisation des piétons dans une foule [Eriksson, 1994].
De plus, il est largement accepté que les gens marchant dans une foule synchronisent inconsciemment leurs pas
entre eux en raison de l'espace disponible restreint sur le tablier de la passerelle et de la possibilité qu'ils ont de
se voir entre eux [Zivanovic et al., 2005].
Cependant, sur une structure à mouvement perceptible (telle qu'une passerelle), l'amplification des forces
produites par la marche des piétons ne découle pas seulement de la synchronisation entre les piétons, mais
également de la synchronisation entre les piétons et la structure. En effet, bien que plusieurs études [Pernica,
1990 ; Ebrahimpour et al., 1996a] tendent à montrer que la synchronisation des piétons diminue avec
l'augmentation du nombre d'individus dans un groupe (voir Figure A.15), il semble se produire, à partir d'un
certain nombre de piétons, un phénomène très marqué de synchronisation des piétons avec la structure, c'est-
à-dire que les piétons adaptent leur fréquence de pas avec la vibration de la structure. Ce phénomène de
synchronisation des piétons marchant en groupe ou en foule n'a été découvert que tout récemment et n'est
donc pas encore très bien compris [Hauksson, 2005]. Les problèmes de vibrations rencontrés lors de
l'inauguration de la passerelle du Millénium sont Un exemple de ce phénomène d'interaction entre les piétons
et la structure [Dallard et al., 2001a ; Dallard et al., 2001b].
Bien que les deux types de synchronisation (entre piétons et entre structure et piétons) soient différents dans
leur nature, ils se produisent généralement simultanément et conduisent au même résultat, soit une
augmentation de la réponse de la structure. Afin de mieux comprendre l'interaction entre la foule en
mouvement et la structure, il est nécessaire d'identifier [Dallard et al., 2001b] :
1. Les relations entre la densité d'une foule dp, la vitesse de marche vp, la fréquence de pas fp et la probabilité
(le degré) de synchronisation Ds;
ANNEXE.A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
2. La probabilité que se produise le phénomène de synchronisation entre les piétons et la structure et la force
effective par piéton dans une foule comme une fonction de l'amplitude et de la fréquence du mouvement
de la passerelle.
Avant d'aborder plus en profondeur le phénomène de synchronisation entre les piétons et la structure, il est
important de bien situer les termes groupe et foule de piétons parmi les trois modèles suivants de configuration
de piétons sur les passerelles [Grundmann et al., 1993 ; Zivanovic et al., 2005] :
1. Groupe de piétons de quelques personnes marchant à la même vitesse vp en petits groupes, mais avec des
fréquences de pasfp et des longueurs de pas lp légèrement différentes selon la relation :
(A.56)
Dans ce cas, une certaine synchronisation peut être rencontrée, mais seulement lorsque la fréquence de
vibration de la passerelle se situe à l'intérieur de la plage de fréquence de marche normale des piétons.
2. Léger flot continu de piétons de densité inférieure à 0,3 piéton/m2 où les gens peuvent circuler et bouger
librement avec des fréquences de pas distribuées au hasard. Ce type de configuration de piétons (marche
libre) est celui qui est pris en considération dans le modèle de charge de Matsumoto présenté
précédemment dans cette section.
3. Foule de piétons constituant un flot dense et continu de piétons de densité comprise entre 0,6 et
1,0 piéton/m2 où les gens ont à ajuster leurs pas en fonction de l'espace disponible restreint. En effet, à une
telle densité de piétons, la marche libre, telle que définie dans le modèle précédent, est impossible. Ainsi,
les piétons sont contraints d'adapter, dans une certaine mesure, leur longueur de pas et leur vitesse de
marche avec le mouvement des autres piétons.
Il a été montré que des déplacements verticaux d'au moins 10 mm sont nécessaires pour perturber le rythme
de marche normale d'un piéton [Bachmann et Ammann, 1987] et enclencher un phénomène de
synchronisation verticale entre les piétons et la passerelle. D'autres études expérimentales ont montré qu'un
piéton synchronise ses mouvements avec des vibrations verticales de 1,5 m/s' [Butz et al., 2008].
Tel qu'illustré à la Figure A.29a, une définition de la probabilité de synchronisation Ds dans la direction
verticale, comme étant une fonction de l'amplitude de l'accélération verticale de la structure av, a d'abord été
proposée [Grundmann et al., 1993]. À partir de cette probabilité de synchronisation, le facteur de coordination
N' de la charge (ou de la réponse) pour Np piétons a été défini ainsi :
où K est un facteur de réduction (K i 1) qui tient compte du fait que la charge n'est pas stationnaire, c'est-à-
dire du changement de position de la charge le long de la structure. Pour une passerelle à portée simple, un
facteur de réduction de K = 0,6 a été suggéré [Légeron et al., 2000]. Pour une passerelle dont la fréquence
fondamentale verticale/„ est de 2 Hz, une probabilité de synchronisation de Ds(av) = 0,225 a été suggérée. Ainsi,
le facteur de coordination N ' de l'équation A.57 devient :
Pour un nombre de piétons inférieur à 55, le facteur de coordination de l'équation A.58 est plus petit que celui
énoncé à l'équation A.26 [Matsumoto et al., 1978], soit W = Np0,s, et ce, malgré le fait que le facteur de
coordination de la l'équation A.58 prend en considération la possibilité de synchronisation tandis que le facteur
de coordination de la l'équation A.26 est pour des piétons totalement non-synchronisés. Ainsi, pour des
groupes de 10 piétons ou moins, il a été suggéré de considérer le facteur de coordination tel que présenté à la
Figure A.29b [Grundmann et al., 1993].
Par ailleurs, des essais réalisés avec 250 personnes sur la passerelle du Millénium n'ont révélé aucune preuve de
synchronisation verticale pour une accélération verticale dont l'amplitude est inférieure 0,4 m/s2 [Willford,
2002]. Ainsi, les différents critères de conception présentement suggérés dans les codes de conception {voir
section A.4) semblent être suffisants pour prévenir la synchronisation verticale entre les piétons et la structure
[Hauksson, 2005]. Les essais sur la passerelle du Millénium ont plutôt suggéré que la distribution des forces
verticales produites par les piétons est de nature aléatoire et que la réponse verticale d'une passerelle sous une
foule de piétons peut être prédite à l'aide d'une théorie de vibration aléatoire en considérant la distribution des
fréquences de pas dans une foule comme une fonction de densité de probabilité (valeur moyenne et écart-
type) [Dallard et al., 2001a]. Cependant, ce modèle s'est révélé trop conservateur, en plus de ne pas tenir
compte du degré de corrélation entre les gens dans une foule [Zivanovic et al., 2005].
Par la suite, un modèle mathématique pour le calcul de la réponse d'une passerelle sous une foule de piétons a
été suggéré en se basant sur la théorie de l'ingénierie du vent turbulent sur structure linéaire tout en
considérant un facteur de corrélation entre les piétons [Brownjohn et al., 2004]. Ce modèle a donné une bonne
estimation de la réponse pour les passerelles étudiées, mais se doit d'être davantage vérifié et étudié, et ce,
tout particulièrement au niveau de la quantification du degré de coordination entre les piétons dans une foule
[Brownjohn et al., 2004 ; Zivanovic et al., 2005].
Toujours à partir de la théorie de l'ingénierie du vent, un autre modèle, expliquant le comportement dynamique
des passerelles dans la direction verticale sous des charges de foule de piétons, a été suggéré [McRobie et al.,
2003 ; McRobie et Morgenthal., 2002]. Il a été proposé que l'acceptabilité des vibrations verticales peut être
évaluée en comparant le nombre de Scruton des piétons, lequel prend en considération le taux
d'amortissement de la structure, la densité des piétons et la masse de la passerelle. Les données sur le nombre
de Scruton acceptable en fonction de la fréquence de la passerelle devraient être fournies par la collecte de
données sur des passerelles existantes posant des problèmes de vibrations verticales. Toutefois, cette tâche est
entravée par le fait que très peu de passerelles présentent des problèmes de vibrations verticales excessives
sous charge de foule de piétons [Zivanovic et al., 2005].
4.0
a 0i> 3.0
2.0
1.0
0.0 -L.
0.0 1.0 2.0
horizontal latéral direction
l l l
0.0 1.0 2.0 3.0 4.0 5.0
I 2 vertical direction
(a) •ccetemkm of ihe huit |nV>:] (b) naturel frcquency |Hz]
Figure A.29 : (a) Probabilité de synchronisation D^a,) en fonction de l'accélération de la structure (b) Facteur de
coordination TV' pour des groupes de 10 piétons ou moins [Grundmann et al., 1993]
-174-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Bien que les gens dans une foule ne marchent pas initialement en phase, lorsqu'ils perçoivent une vibration
latérale générée par la marche des piétons, ou par une autre source comme le vent, beaucoup de gens ont
tendance à se stabiliser en marchant en phase avec les vibrations latérales qu'ils ressentent, ce qui résulte en la
mise en résonance des vibrations latérales de la structure [CSA, 2006].
Tout d'abord, les forces aléatoires horizontales de marche des piétons, combinées à la synchronisation qui se
produit naturellement dans une foule, provoquent de petits mouvements horizontaux de la passerelle. Si ce
petit mouvement est perceptible, il devient plus confortable pour les piétons de marcher en synchronisation
avec le mouvement horizontal de la passerelle. En effet, puisque le mouvement latéral affecte l'équilibre des
piétons, ces derniers ont tendance à marcher avec les pieds plus éloignés et à synchroniser leurs pas avec le
mouvement de la surface, ce qui contribue à maintenir leur équilibre latéral, mais amplifie également les
mouvements du haut.de leurs corps ainsi que les forces latérales induites à la structure. Ceci augmente donc la
réponse de passerelle, soit le mouvement latéral de la structure. Comme l'amplitude du mouvement augmente,
la force dynamique latérale augmente davantage, ainsi que le degré de synchronisation entre les piétons. En ce
sens, la vibration latérale d'une passerelle a un caractère d'auto-excitation, et il faut un certain temps avant que
la vibration soit pleinement développée. Toutefois, les piétons réduisent leur vitesse de marche ou arrêtent de
marcher lorsque la vibration devient inconfortable. Par conséquent, l'amplitude des vibrations ne devient pas
infiniment grande, mais est plutôt limitée à un certain niveau. [Dallard et al., 2001a; Nakamura et Fujino, 2002 ;
Willford, 2002 ; Hauksson, 2005 ;Zivanovic et al, 2005]
Un mouvement de la passerelle d'une amplitude de seulement quelques millimètres (3 mm) est suffisant pour
être perçu par une forte proportion des piétons, et donc enclencher le phénomène de synchronisation entre les
piétons et la passerelle [Fitzpatrick et al., 2001; Dallard et al., 2001b ; Stoyanoff et al., 2007]. Plus précisément,
il a été déterminé, à l'aide de simulations numériques sur un modèle de charge spectrale (voir section A.2.4.6)
ainsi qu'à partir d'essais sur la passerelle de Solferino en France, qu'il y a risque d'apparition du phénomène de
synchronisation entre les piétons et la structure si les conditions suivantes sont rencontrées [Butz et al., 2008] :
0,8 < Xt< 1,2 et a* > alock4, = 0,10 m/s1 à 0,15 m/s2 (A.59)
où : (A.60)
et où ah est l'amplitude maximale de l'accélération latérale de la structure, atock.m est le critère d'accélération
pour le phénomène de synchronisation entre les piétons et la structure,/ est la fréquence propre du ? mode de
la structure etfpm est la fréquence de pas moyenne des piétons.
Lorsque le phénomène de synchronisation entre les piétons et la passerelle est enclenché, seule une réduction
du nombre de personnes sur la passerelle ou une perturbation/arrêt de leur mouvement peut stopper la
vibration de la passerelle [Dallard et al., 2001a ; Dallard et al., 2001b ; Dallard et al., 2001c ; Fitzpatrick et al.,
2001].
En 1993, des essais ont été réalisés sur la passerelle du Parc de Toda (T-Bridge) au Japon à l'aide
d'enregistrement vidéo et en observant le mouvement latéral des têtes des gens dans une foule ainsi qu'en
mesurant la réponse de la structure [Fujino et al., 1993]. Ces recherches ont permis de suggérer que 20 % des
piétons dans une foule synchronisent parfaitement leurs pas (voir équation A.30). Ceci présuppose que les
-175-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
forces individuelles produites par le reste des piétons (80 %) s'annulent entre elles. Par la suite, en utilisant des
techniques de traitement d'image pour suivre les déplacements des gens sur une passerelle, il a été estimé que
la force latérale globale d'une foule de 1500 piétons est de 5016 N, soit une moyenne de seulement 3,34 N par
piéton (Yoshida et al., 2002].
En 2000, des essais contrôlés ont été réalisés sur la passerelle du Millénium à l'aide d'un groupe de personnes
marchant en continu sur une portée de la passerelle afin d'étudier le phénomène de synchronisation des
piétons [Dallard et al., 2001a ; Dallard et al., 2001b]. Lors de ces essais, le nombre de piétons dans le groupe a
été graduellement augmenté (jusqu'à 275 personnes) et les mouvements latéraux de la structure ont été
mesurés. La Figure A.30 présente les résultats de ces essais pour la portée nord de la passerelle où
l'accélération de la structure a subitement augmenté à une amplitude de 0,8 m/s2 lorsque le nombre de piétons
sur la passerelle à atteint 166 personnes [Fitzpatrick et al., 2001]. Ces essais ont démontré que le phénomène
de synchronisation latérale entre les piétons et la structure est fortement non linéaire. En effet, sous un certain
nombre critique de piétons, la passerelle reste stable latéralement, mais passé ce seuil critique, les piétons
tendent à synchroniser leurs pas avec les mouvements de là structure et la passerelle se met à vibrer
latéralement de façon marquée. Pour la passerelle du Millénium, tel qu'illustré à la Figure A.30, il a été montré
que ce seuil critique pour la synchronisation latérale correspond à une accélération latérale d'environ 0,1 m/s2
soit un déplacement latéral d'une amplitude de seulement 3 mm (à une fréquence de 1Hz) [Fitzpatrick et al.,
2001 ; Dallard et al., 2001b]. Cette brusque amplification de la réponse dynamique pourrait s'expliquer par la
saturation des modes de vibration de la structure en flexion (verticaux) et en torsion [Blekherman, 2007], ou
encore par le fait que la charge dynamique latérale induite par les piétons est proportionnelle à la vitesse
latérale de la passerelle [Dallard et al., 2001a].
Des simulations numériques à l'aide du modèle de charge latérale "step by step" (présenté au Tableau A.7)
appliqué à la passerelle du Millénium ont permis de déterminer qu'un degré de synchronisation entre les
piétons Ds de 20 à 30 % est nécessaire afin d'atteindre les niveaux d'accélération enregistrés lors des essais sur
la passerelle du Millénium [Butz et al., 2008]. Par exemple, pour la portée nord avec 166 piétons, pour obtenir
le niveau d'accélération de 0,8 m/s2 avec le modèle de charge latérale présenté à la section A.2.4.4, il faut avoir
20 à 30 % de "piétons numériques synchronisés" et 70 à 80 % de "piétons numériques non-synchronisés" (tel
que définis dans Tableau A.7). Des simulations numériques similaires (avec le modèle de charge latérale "step
by step") ont également été réalisées pour la passerelle de Solferino [Butz et al., 2008] et ont conduit au même
résultat, c'est-à-dire qu'un degré de synchronisation entre les piétons Ds de 20 à 30 % est nécessaire afin
d'atteindre avec le modèle numérique les niveaux d'accélération enregistrés lors des essais.
North Span
100- •200
80 -150
60
•100
40
20 - 50
0 • 0
S
-20 E
i
40
-80 • latéral accaleratian
number ot peapla
-80
-100.
2ôo Â(5ô ëSô 555 io"oo i2bo ï35ô îebo
tlme (s)
Figure A.30 : Accélération latérale de la passerelle du Millénium en fonction du nombre de piétons [Dallard et al., 2001b]
-176-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Les essais réalisés sur la passerelle du Millénium ont aussi permis (en considérant une contribution égale de
chacun des piétons) de déterminer l'amplitude de la force latérale modale de chaque piéton (voir Figure A.31a)
ainsi qu'une dépendance entre la vitesse de vibration de la passerelle et les forces latérales induites par les
piétons (voir Figure A.31b) [Dallard et al., 2001a]. Ces forces sont considérablement supérieures à celles
obtenues lors des essais sur le T-Bridge [Fujino et al., 1993].
L'expression de la force latérale en fonction du temps de la Figure A.31a indique que le phénomène de
synchronisation entre les piétons et la structure s'est pleinement déclenché à environ 900 s après avoir été
presque déclenché à deux reprises entre 600 et 800 s. Les facteurs qui ont empêché le déclenchement du
phénomène de synchronisation ne sont pas encore identifiés, et il serait extrêmement utile de les connaître
[Dallard et al., 2001a].
Les résultats présentés à la Figure A.31b ont permis de déterminer que les piétons, après la synchronisation de
leur mouvement avec la vibration de la structure, produisent une charge dynamique latérale qui est
linéairement proportionnelle à la vitesse latérale de la passerelle telle qu'exprimée précédemment par
l'équation A.34. Ceci signifie que les piétons marchant sur une passerelle agissent comme des amortisseurs
négatifs (ou des amplificateurs) augmentant ainsi la réponse de la structure. Il apparaît donc hautement
pertinent et nécessaire de modéliser différemment la charge piétonne avant et après que s'enclenche le
phénomène de synchronisation. De plus, il semble plus pertinent d'étudier le comportement des passerelles
avant (et non après) le déclenchement du phénomène de synchronisation afin de prédire et de prévenir le
problème dans le futur [Dallard et al., 2001a].
Les essais et observations réalisés sur la passerelle du Millénium ont aussi permis de déterminer que des
problèmes semblables de synchronisation entre les piétons et la structure sont susceptible de se produire sur
toutes passerelles dotées de fréquence propre inférieure à 1,3 Hz et avec un nombre suffisant de piétons
[Dallard et al., 2001a; Dallard et al., 2001b ; Dallard et al., 2001c]. Ce nombre critique de personnes nécessaires
au déclenchement du phénomène de synchronisation, AW»» a précédemment été exprimé par
l'équation A.42, soit [Dallard et al., 2001a] :
Nlock-irt (A.61)
h
23 •
30
Z 20
10
0 400 600 800 1000 1200 0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.10 0.12 0.14 0.16
(a) time |t| (b) velocity |m/x)
Figure A.31: (a) Amplitude de la force latérale modale par personne (b) Force latérale par personne en fonction de la
vitesse latérale du tablier de la passerelle [Dallard et al., 2001a]
-177-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Des essais ont ensuite été réalisés avec un piéton circulant sur une plate-forme se déplaçant latéralement afin
d'étudier le phénomène de synchronisation [Willford, 2002]. Ces essais ont permis de déterminer que les forces
dynamiques latérales induites par la marche du piéton augmentaient avec l'augmentation des déplacements de
la plate-forme (voir Figure A.32a). En effet, lorsque l'amplitude des mouvements de la plate-forme passait de 0
à 30 mm, l'amplitude de la charge dynamique horizontale passait de 5 à 10 % de la charge statique piétonne
verticale. Ces essais ont également montré que, pour une fréquence de 1 Hz (fréquence standard de
sollicitation latérale lors de la marche d'un piéton) et pour des déplacements de la structure aussi faible que
5 mm, la probabilité d'occurrence du phénomène de synchronisation entre les piétons et la structure est de
40 % (voir Figure A.32b), donc un degré de synchronisation entre les piétons Ds = 40 % [Willford, 2002].
Cependant, tel qu'illustré à la Figure A.32, ces relations sont non linéaires et dépendent de la fréquence des
mouvements de la structure. De plus, ces observations ont été faites avec une seule personne et leur
applicabilité à des foules de piétons demeure inconnue [Zivanovic et al., 2005].
Par ailleurs, d'autres essais en laboratoire avec un piéton circulant sur une plate-forme se déplaçant
latéralement ont montré que les piétons ne marchent pas tous de façon à amplifier les vibrations latérales de la
structure [McRobie et ai., 2003]. Certains d'entre eux sont même parvenus à amortir les vibrations. Ceci fait
donc en sorte de compliquer l'étude plus approfondie du comportement des piétons dans une foule, mais
souligne également la nécessité d'étudier et de définir un facteur qui décrirait le degré de synchronisation entre
les piétons [Zivanovic et al., 2005].
Une autre intéressante étude réalisée sur une passerelle au Japon (M-Bridge) a également démontré qu'un
piéton, circulant dans une foule sur une passerelle dont les mouvements sont perceptibles, synchronise ces
mouvements avec les vibrations de la structure [Nakamura, 2003]. Lors de la synchronisation, un angle de phase
de 120* à 160' entre le mouvement de la structure et des piétons a été identifié. Dépendamment de la densité
de la foule, la vibration latérale excessive (45 mm) de cette passerelle s'est produite à deux fréquences
différentes : 0,88 Hz (6* mode latéral) et 1,02 Hz (7* mode latéral). Il est à noter que la passerelle étudiée [M-
Bridge) est une structure dotée d'un très faible taux d'amortissement (0,5 %) et d'une très faible masse
(400 kg/m2), comparativement à la passerelle du Millénium (500 kg/m2) et au T-Bridge (800 kg/mJ) [Nakamura,
2003].
Récemment, des essais réalisés sur une plate-forme expérimentale de 12 m de long représentant une section
de passerelle piétonnière (voir section A.2.4.4) ont indiqué qu'un piéton circulant a une fréquence de pas
fp-ft0,2Hz tend à se synchroniser avec les vibrations du tablier [Butz et al., 2008]. Il a également été
déterminé que les personnes marchant rapidement ne sont pratiquement pas affectées par la vibration de la
plate-forme puisque le temps de contact avec la structure est très court et que la vitesse de marche est
importante [Butz et al., 2008].
S 0.06
0.04 • •
10 13 20 25 10 15 20 25
deck amplitude [mm] deck ampHtodc |mml
Deck frequency: 0.7ÎHz • 0.95H* • «alic *
Figure A.32: (a) Facteur de charge dynamique (DLF) du premier harmonique et (b) probabilité d'occurrence du
phénomène de synchronisation avec la structure pour un seul piéton circulant sur une plate-forme en fonction de
l'amplitude des déplacements latéraux de la plate-forme et de la fréquence [Dallard et al., 2001a ; Zivanovic et al., 2005]
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
D'autre part, des théories très différentes ont également été proposées afin d'expliquer la vibration latérale
excessive des passerelles piétonnières ainsi que le phénomène de synchronisation entre les piétons et la
structure. Il a été suggéré que la réponse d'une structure sous une charge de foule en mouvement puisse
augmenter sans qu'il y ait aucune synchronisation entre les piétons [Barker, 2002]. Par ailleurs, il a été suggéré
de considérer les forces induites par les piétons comme une onde qui se propage à travers la structure
[Dinmore, 2002]. Ainsi, afin de contrôler la vibration des passerelles et d'éviter la synchronisation des piétons, il
a été recommandé de faire varier la rigidité dynamique à travers la structure en utilisant des matériaux
différents qui fourniraient des pertes d'énergie dues à la réflexion et à la réfraction des ondes.
Bref, il n'existe toujours aucun modèle clair et accepté de tous capable d'expliquer la vibration latérale
excessive des passerelles piétonnières ainsi que le phénomène de synchronisation latérale entre les piétons et
la structure. Cependant, plusieurs facteurs influençant le phénomène de synchronisation ont pu être identifiés,
soit la fréquence naturelle latérale de la structuref,, l'amortissement £ la distance entre les nœuds du mode de
résonance, la vitesse de marche des piétons vp, et la longueur de la passerelle L [Yoneda, 2002]. Ces
observations n'ont toujours pas été mesurées et vérifiées expérimentalement sur des passerelles, mais
méritent attention en raison de leurs généralités [Zivanovic et al., 2005], en particulier l'influence de la
fréquence [Butz et al., 2008].
Il a été observé que le spectre de force mesuré sur une surface rigide diffère de celui mesuré sur un plancher de
bois flexible [Ohlsson, 1982]. Selon ces recherches, le spectre présente en effet une chute aux environs de la
fréquence naturelle de la structure, où le mouvement est le plus important.
Il a également été observé que les facteurs de charge dynamique (du modèle de charge périodique) obtenus
lors d'essais et d'analyse sur des passerelles piétonnières sont considérablement plus faibles que ceux
présentés dans la littérature, qui ont été obtenus sur des surfaces rigides [Pimentel, 1997].
Il semble donc exister une interaction entre le corps humain et les structures de faible fréquence propre comme
les passerelles piétonnières [Zivanovic et al., 2005]. Ce phénomène d'interaction a été démontré dans le cas où
il s'agit de gens sautillants sur une structure à mouvement perceptible [Yao et al., 2002 ; Yao et al., 2003 ; Yao et
al., 2004a ; Yao et al., 2004b]. En effet, il a été démontré que les forces induites par les sauts sont plus faibles
sur une structure plus flexible [Yao et al., 2002]. Cependant, ces essais ont été effectués sur des structures dont
le ratio de masse entre les occupants et la structure était très élevé, soit 0,41 [Zivanovic et al., 2005]. Par
ailleurs, en comparant les forces horizontales induites par les sauts directement mesurées sur une plate-forme
de force et celles indirectement mesurées sur une poutre en béton, il a été obtenu que les forces sur la
structure sont environ deux fois plus faibles sur la structure que sur la plate-forme de force [Pavic et al., 2002d].
Dans le cas des passerelles piétonnières, le scénario d'interaction entre les piétons et la structure le plus
pertinent semble être lors de la marche de groupes ou de foules de piétons. Cependant, très peu de recherches
ont encore été effectuées sur ce type d'interaction. De plus, de tels essais n'ont pas encore été effectués pour la
composante horizontale de la charge produite par la marche de piétons [Zivanovic et al., 2005].
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
a, = 2* / = Q - (A.62)
ymp
m + m„ m„ ,
où p -——£- avec -£->5,0% (A.63)
m m
À l'aide de l'équation A.62, il peut être montré qu'une augmentation de la masse modale de 5 % [ p = 1,05)
entraine une diminution de la fréquence naturelle de 2,5 %. Il est donc recommandé de négliger l'influence sur
la fréquence naturelle d'une augmentation la masse modale inférieure à 5% [Butz et al., 2008].
Des études ont démontré qu'une personne, en circulation ou non sur la passerelle, tend à amortir les vibrations
produites par les autres usagers (par une augmentation de la masse et de l'amortissement du système
dynamique) [Allen, 1974 ; Ohlsson, 1982]. En effet, il est maintenant bien connu que l'amortissement d'une
structure augmente avec la présence de personne stationnaire (debout ou assise) et que cette augmentation
est d'autant plus grande que le nombre de personnes est grand [Ellis et Ji, 1997 ; Sachse, 2002]. Ainsi, le corps
humain se comporte comme un système dynamique dissipatif, rattaché au système principal (la structure), qui
peut être caractérisé par une méthode biodynamique, par une méthode de dynamique structurelle ou par une
combinaison de ces deux méthodes [Ji, 2000]. Des recherches ont récemment permis de déterminer les
propriétés dynamiques d'une personne stationnaire sur un plancher en considérant un modèle linéaire simplifié
à un seul degré de liberté [Zheng et Brownjohn, 2001]. Le modèle de corps humain proposé par ces études avait
un taux d'amortissement de 39 % et une fréquence naturelle de 5,24 Hz. Cependant, ce modèle de corps
humain est fonction de la fréquence de vibration et ne peut donc pas être toujours défini par les mêmes
propriétés de masse, de rigidité et d'amortissement [Sachse, 2002].
Dans le cas où les personnes sont en mouvement sur la structure, comme c'est le cas avec les passerelles
piétonnières, le problème a beaucoup moins été étudié. Il a été trouvé qu'une personne qui court ou qui saute
sur place ne change pas les propriétés dynamiques de la structure [Ellis et Ji, 1994]. Cependant, ces études ont
été réalisées sur une poutre simplement supportée dotée d'une fréquence fondamentale de 18,68 Hz, soit
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
nettement supérieure à la fréquence fondamentale d'une passerelle piétonnière. Quelques années plus tard, le
même comportement a été observé en ce qui concerne les effets d'une foule en mouvement sur des gradins,
soit aucune variation dans les propriétés dynamiques de la structure [Ellis et Ji, 1997]. Cependant, les données
résultant des différents essais effectués sur la passerelle du Millénium ont indiqué que la marche d'une foule de
piétons sur la passerelle génère une augmentation de l'amortissement de la structure dans la direction verticale
[Willford, 2002].
Par ailleurs, tel que présenté à la Figure A.33, il a été observé que le taux d'amortissement structural d'une
passerelle augmentait en fonction du niveau de vibration. En effet, des amplitudes de vibration élevées
provoquent davantage de frottement entre les éléments structuraux et non structuraux et les appuis. La
coexistence de divers mécanismes de dissipation au sein de la structure fait que l'amortissement est un
phénomène complexe dont une caractérisation précise ne peut s'appuyer que sur des mesures relevées après
l'achèvement de la construction de la passerelle, y compris l'installation de garde-corps, revêtements et tout
type d'aménagement [HIVOSS, 2008a].
En outre, les passerelles souples et légères sont affectées par le vent, qui génère un amortissement
aérodynamique, et une augmentation de la vitesse du vent peut entraîner une augmentation de
l'amortissement. Cet amortissement supplémentaire peut être pris en compte pour les études des effets du
vent, mais pas pour l'évaluation des effets induits par les piétons [HIVOSS, 2008a}.
Ainsi, toutes ces différentes recherches permettent de démontrer l'existence d'un phénomène d'interaction
entre les piétons et les propriétés dynamiques des passerelles, mais ne permettent pas de quantifier
précisément le phénomène. De plus, pratiquement toutes les recherches ont porté sur la vibration verticale des
passerelles et l'information sur l'interaction possible entre les piétons et les caractéristiques dynamiques des
passerelles dans la direction latérale est encore très rare [Zivanovic et al., 2005].
0.8
£
0.6
!0.4
0.2
0 2 4 6 8 10
Amplitude (%g)
Figure A.33 : Taux d'amortissement structural en fonction du niveau d'accélération (Essai en vibration verticale forcée à
2,34 Hz de 1*1-235 Pedestrian Bridge, Des Moines, lowa)[Byers et al., 2004 ; Stoyanoff et al., 2007]
-181-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Récemment, un guide de dimensionnement pour les vibrations des passerelles piétonnières a été proposé
[HIVOSS, 2008a]. Ce guide permet de vérifier le comportement dynamique des passerelles piétonnières selon
les différentes étapes présentées dans l'organigramme de la Figure A.34.
Etapes de dimensionnement :
Est-ce que la passerelle répondra aux critères de liens dans ce document
confort lorsqu'elle vibrera ?
Section A.1
Etape 1 : Evaluation des fréquences propres Section A.3.3.1
*
Etape 2 : Vérification de la plage critique de fréquence propre Section A.4.1
oui
• Fin
1
Etape 4 Evaluation des paramètres Section A.1.2
d'amortissement structural Section A3.3.2
i Vérifier
Etape 5 Evaluation de l'accélération max. a„, Sections A.2.1 A.2.2 A.2.3 A.2.4
pour chaque situation de projet Section A.4,2
i
Etape 6 Vérification des critères pour la
synchronisation forcée transversale : Section A.3.1.2
e>m < *MHn ?
Etape 7 Vérification du niveau de confort : Section A.4,3
<•> < aiM* ? Tableau A48
Figure A.34 : Étapes de vérification du comportement dynamique d'une passerelle piétonnlère [HIVOSS, 2008a]
-182-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Plus précisément, les plages critiques de fréquences propres f des passerelles soumises à une excitation par les
piétons sont les suivantes [HIVOSS, 2008a] :
Il est à noter que les vibrations latérales ne sont pas affectées par la 2* harmonique de la charge piétonne
[HIVOSS, 2008a].
1. Dans plusieurs normes, le nombre de piétons n'est pas pris en considération (un seul piéton est considéré);
2. Parmi le nombre infini d'harmoniques qui composent la charge piétonne, seule la première est considérée;
3. Les passerelles sont considérées (modélisées) comme des systèmes à un degré de liberté, c'est-à-dire que
seul le premier mode de vibration verticale de la passerelle est pris en considération;
4. La variabilité intra-sujet et inter-sujet de la charge piétonne n'est pas prise en considération (voir modèle de
charge dynamique aléatoire aux sections A.2.1.2 et A.2.3.2).
De plus, la définition actuelle de la charge verticale due aux piétons et de ces intervalles de fréquence n'est pas
très réaliste. Il a été démontré que les codes sont soit trop conservateurs ou n'ont pas une marge de sûreté
appropriée, dépendant des intervalles de fréquences excités par les piétons. Ceci est dû principalement au
manque de considération du contenu fréquentiel de la charge piétonnière qui devrait considérer les
développements depuis les années 1970, période au cours de laquelle les données scientifiques utilisées dans la
majorité des codes de pratique ont été produites [Pimentel et al., 2001].
Par ailleurs, une récente étude, concernant l'état de service à l'égard des vibrations des structures minces sous
l'influence de charges dynamiques produites par les humains, suggère que des améliorations aux présents
guides de conception des passerelles sont possibles dans le domaine de la modélisation des excitations
produites par les humains dans la direction verticale (Pimentel et al., 2001].
CSA-S6-06 et BS 5400
Selon les différents codes qui régissent la conception des passerelles piétonnières, tels que le Code canadien sur
le calcul des ponts : CSA-S6-06 [CSA, 2006] et le British Standards on the Design and Spécification of Steel,
Concrete and Composite Bridges : BS 5400 [BSI, 1978], la charge piétonne peut être exprimée par une série
d'impulsion de pas correspondant à une marche énergique (voir Figure A.35) ou à l'aide de l'équation A.15
proposée par Blanchard et al. en 1977, soit l'équation :
La vérification des états limites de service de vibration des passerelles piétonnières par la méthode générale
(analyse dynamique) est basée sur le critère que le passage d'un seul piéton de 700 N (équation A.66 ou Figure
A.35), se déplaçant sur une passerelle à une vitesse vp = 0,9f, (mais inférieur à 2,5 m/s) et avec une fréquence
de pas égale à la fréquence fondamentale de la structure, ne doit pas produire un niveau d'accélération qui
constituerait une source d'inconfort, d'insécurité ou de préoccupation pour les autres utilisateurs de la
passerelle piétonnière (voir critères de confort à la section A.4.3).
Afin d'obtenir la réponse dynamique maximale de la structure, la fréquence de pas fp est considérée comme
étant égale à la fréquence propre du premier mode vertical de la structure, soit fv. Cependant, dans le cas de
structures plus rigides où les fréquences propres sont élevées, la fréquence de pas fp est limitée à 4 Hz, ce qui
correspond à la limite supérieure de la fréquence de pas d'un piéton [CSA, 2006],
En plus de ne considérer qu'un seul piéton typique de 700 N, cette expression de la charge piétonne ne
considère seulement que la composante verticale de la charge. Ainsi, les charges de plusieurs piétons et les
vibrations horizontales ne sont pas analysées et vérifiées par la norme canadienne CSA-S6-06 et la norme
britannique BS 5400 [Blekherman, 2007].
Par ailleurs, le code canadien CSA-S6-06 [CSA, 2006] et le code britannique BS 5400 [BSI, 1978) fournissent
également une méthode simplifiée pour le calcul de l'accélération verticale maximale av produite sur une
passerelle, comportant une à trois portées continues agissantes comme des poutres, à l'aide de l'expression
suivante :
où/v est la fréquence propre du premier mode vertical de la structure, us, est la déflexion statique maximale (en
mètre) de la structure produite par une force verticale concentrée de 700 N à mi-portée, K est un facteur de
configuration de la passerelle déterminé à l'aide de la Figure A.36 et ^est un facteur d'amplification dynamique
{RJ) qui varie en fonction de la longueur de portée et du taux d'amortissement Ç (ou Ç) de la passerelle tel
qu'illustré à la Figure A.37. Lorsque fy est supérieur à 4 Hz, l'accélération maximale calculée à l'aide de
l'équation A.67 peut être réduite d'un facteur variant entre 0% pour fv - 4 Hz à 70% pourf,i 5 Hz.
1.0
0
0
#
#
*
0.7
'-•—Next
i
pace
t
11
II
u.
0.35 f 1
• 1
«
»
•
•
•
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Time, s
Figure A.35 : Impulsion de pas suggérée dans le code canadien CSA-S6-06 [CSA, 2006]
-184-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
• at —
^^^^aaaaaaiaiBaBBBaiBBaaaailllllliaaa^^^_HlinHIBI^^^^ 2-span continuons
-t- •at—
m » jr fc 3-*p«n continuous
wwr TffiTT rrmr TfTTft
Figure A.36 : Facteur de configuration K suggéré dans le code canadien CSA-S6-06 [CSA, 2006]
18
16
14
12
10
0
0 40 S0
Figure A.37 : Facteur d'amplification dynamique suggéré dans le code canadien CSA-S6-06 [CSA, 2006]
Eurocodes
L'Eurocode 2 Calcul des structures en béton. Partie 2 Ponts en béton : EN 1992-2 [CEN, 1992:2005] propose une
méthode générale similaire à celle proposée dans le code canadien CSA-S6-06 [CSA, 2006] et le code
britannique BS 5400 [BSI, 1978], soit l'application d'une force sinusoïdale d'un piéton, exprimé par l'équation
A.66, se déplaçant à une vitesse vp = 0,9/v et avec une fréquence de pas fp=f,. Cependant, aucune méthode
simplifiée n'est suggérée dans l'Eurocode 2-2 [CEN, 1992:2005].
Dans l'Eurocode 5 Conception et calcul des structures bois, Partie 2 Ponts : EN 1995-2 [CEN, 1995:2004], la
réponse de la structure sous une charge d'un piéton est calculée, par la méthode générale, en appliquant une
force
se déplaçant à une vitesse v,, = 0,9/, et avec une fréquence de pas fp =/,. Contrairement à l'expression de la
force d'un piéton suggéré dans le code canadien CSA-S6-06, le code britannique BS 5400 et l'Eurocode 2-2 qui
-185-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
utilise un facteur de charge dynamique a)iV = 0,257 [Blanchard et al., 1977], l'Eurocode 5-2 utilise un facteur de
charge dynamique aiy = 0,40 [Bachmarïn et al., 1987].
L'Eurocode 5-2 fournit également une méthode simplifiée pour le calcul de la réponse verticale d'une passerelle
en bois soumise aux effets du trafic de piétons. L'amplitude de l'accélération verticale produite par un seul
piéton av,i peut être obtenue selon les relations suivantes [CEN, 1995:2004] :
200 (A.69)
Marche Pour/„ S 2,5 Hz av,i ~
*£
100
Marche Pour 2,5 Hz<fv£ 5,0 Hz »,i
(A.70)
m4
où m est la masse totale de la passerelle (en kg), £ est le taux d'amortissement et /v est la fréquence
fondamentale pour les modes de déformations verticales de la passerelle. Pour calculer l'accélération verticale
produite par un groupe ou une foule de N piétons, la relation suivante est proposée [CEN, 1995:2004] :
où i//v est un coefficient réducteur, défini à la Figure A.38a, prenant en considération la probabilité d'une
fréquence de pas égale à celle du mode considéré, avl est l'accélération verticale induite par un piéton
traversant la passerelle (équation A.69 ou A.70) et le nombre de piétons Np est égal à [CEN, 1995:2004]:
>
>
£ 0,5 £ 0.5 v\
0.33
v>
N
2 3 0,5 1 1.5 2.5
(a) Ktrt (b) 'hpf
Figure A.38 : Coefficient réducteur y pour le calcul de l'accélération (a) verticale et (b) latérale [CEN, 1995:2004]
-186-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
AISC Guide 11
Le Steel design guide sériés no. 11 : Floor vibrations due to human activity [AISC, 1997] propose une méthode
simplifiée pour le calcul de la réponse vertical d'une passerelle sous chargement piétonnier. Pour une passerelle
piétonnière, l'amplitude de l'accélération verticale de la structure est calculée à l'aide de l'équation :
aw„
a„ =0,7—p-
..
(A.75)
4m
où m est la masse totale de la passerelle (en kg), 4 est le taux d'amortissement, wp est le poids d'un piéton
(700 N) et a est le facteur de charge dynamique défini en fonction de la fréquence fondamentale verticale de la
structure (/"„) selon l'équation :
a = 0,83e"°'35/v (A.76)
En comparant cette dernière équation avec les équations A.69 et A.70, on observe que pour des fréquences
fondamentales {fv) de 2,03 Hz et de 4,01 Hz les niveaux de vibration obtenu à l'aide du Guide 11 de l'AISC et de
l'Eurocode 5-2 sont identiques.
CSA-S6-06
Le code canadien CSA-S6-06 [CSA, 2006] recommande que les passerelles soient conçues de façon à ce que la
fréquence fondamentale latérale de la structure soit inférieure à 0,5 Hz ou supérieure à 1,3 Hz, ou qu'une
stratégie d'atténuation des vibrations latérales soit développée lors de la conception:
Eurocodes
Cependant, l'Eurocode 5-2 fournit une méthode simplifiée pour le calcul de la réponse latérale d'une passerelle
en bois soumise aux effets du trafic de piétons. L'amplitude de l'accélération latérale produite par un seul
piéton ah ] peut être obtenue selon la relation suivante [CEN, 1995:2004] :
où m est la masse totale de la passerelle (en kg), 4 est le taux d'amortissement et fi, est la fréquence
fondamentale de vibration latérale de la passerelle. Pour calculer l'accélération latérale produite par un groupe
ou une foule de A'piétons, la relation suivante est proposée [CEN, 1995:2004] :
où % est un coefficient réducteur, défini à la Figure A.38b, prenant en considération la probabilité d'une
fréquence de pas égale à celle du mode considéré, et où le nombre de piétons Np est tel que défini
précédemment par les équations A.73 et A.74.
-187-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
L'accélération est le paramètre qui est le plus généralement mesuré et utilisé comme critère de confort pour les
passerelles piétonnières puisque, dans la majorité des cas, c'est ce paramètre qui est le plus facile et le plus
pratique à mesurer [Zivanovic et al., 2005].
Cette section présentera les différents critères de confort suggérés dans les différentes normes (voir Tableau
A.14) et dans la littérature (voir Tableau A.15) pour les vibrations verticales des passerelles piétonnières.
Finalement, une comparaison entre ces différents critères de confort est illustrée à la Figure A.39 [Butz et al.,
2008].
BSS400
OOTM* CSA-$6-06 -«-MiUumoto
FB102 -4-Whttltr
Euroeodtl •—*-L«onar<l
Ap.Cofe -•-Kortfitv
Ofundmtnn
Figure A.39 : Niveau d'accélération verticale admissible selon (a) différentes normes internationales et (b) différentes
études de confort [Butz et al., 2008]
-188-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau A.14 : Niveau d'accélération verticale admissible selon différentes normes internationales [Butz et al., 2008]
Code canadien CSA-S6-06 (CSA, 2006] 0,25 (/„)0'71 0,43 /,= fréquence fondamentale de la passerelle
Code britannique BS 5400 [BSI, 1978] 0,50 (/v)0'5 0,71 / = fréquence fondamentale de la passerelle
(selon [Blanchard et al., 1977]) Pour/, <5 Hz
Tableau A.15 : Niveau d'accélération verticale admissible selon différentes études de confort [Butz et al., 2008]
[Matsumoto, 1978] 1,0 1,00 Basé sur l'étude de l'accélération sur le corps humain
Pas nécessairement pour ponts ou passerelles
-189-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Cependant, plusieurs études ont été faites sur la perception humaine des vibrations horizontales dans les
bâtiments, mais elles ne s'appliquent pas très bien à la vibration des passerelles puisque les plages de
fréquences de vibration étudiée ne sont pas les mêmes et que plusieurs de ces essais ont été réalisés avec des
individus récepteurs dans des positions (assis ou debout) qui ne correspondent pas à celles rencontrées sur une
passerelle. Néanmoins, certaines conclusions peuvent être pertinentes pour les passerelles piétonnières et
méritent d'être mentionnées [Chen et Robertson, 1972]:
1. Les facteurs qui influencent la perception humaine des vibrations sont : la fréquence de vibration, le
mouvement du corps, l'anticipation des vibrations et la position du corps;
2. Le seuil de perception et de tolérance des vibrations est plus élevé pour une personne en mouvement que
pour une personne stationnaire;
3. Le seuil de perception des vibrations est moins élevé lorsqu'une personne anticipe les mouvements de la
structure, mais le seuil de tolérance aux vibrations est plus élevé.
Cependant, le seuil de tolérance aux vibrations pour des piétons en mouvement sur une passerelle est plus
élevé que pour des personnes dans un bâtiment [Smith, 1988]. Par ailleurs, il a été remarqué que la perception
humaine des vibrations dans une foule de piétons sur une passerelle est différente de celle d'une seule
personne isolée [Wheeler, 1982].
Il existe tout de même certaines données sur les niveaux de perception et de tolérance des vibrations latérales
sur une passerelle. En effet, des mesures de la perception et de la tolérance des vibrations par des piétons sur
une passerelle pleine grandeur ont permis de déterminer que [Nakamura, 2003] :
1. Un déplacement latéral de 10 mm (0,3 m/s2) est tolérable pour la majorité des piétons;
2. Un déplacement latéral de 45 mm (1,35 m/s2) est une valeur raisonnable comme limite de service;
3. Un déplacement latéral de 70 mm (2,1 m/s2) fait en sorte que les piétons ne se sentent plus en sécurité et
les empêche de marcher.
Orundminn
Figure A.40 : Niveau d'accélération latérale admissible selon (a) différentes normes internationales et (b) différentes
études de confort [Butz et al., 2008]
-190-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau A.16 : Niveau d'accélération latérale admissible selon différentes normes internationales [Butz et al., 2008]
Eurocode 1-2 (CEN, 1991:2003] Min [0,14(/*)°'s ; 0,15] 0,14 Pour/i = 0,5 à 1,5 Hz
Pour /» - 1,5 à 2,5 Hz Vérif. dépend des cas
Pour/»i2,5 Hz: pas de vérification nécessaire
Tableau A.17 : Niveau d'accélération latérale admissible selon différentes études de confort [Butz et al., 2008]
[Irwln, 1978] o,24 ar" 0,24 Pour fi, < 1Hz (Pour ponts ou passerelles)
0,24 0,24 Pour fi, = 1à 2 Hz (Pour ponts ou passerelles)
[Bachmann, 1992a] 0,1-0,2 0,10-0,20
Tel que présenté au Tableau A.18, il serait donc recommandé de spécifier des plages de confort pour la
conception des passerelles plutôt que des limites de confort. Ainsi, les propriétaires et les concepteurs
pourraient choisir, à l'intérieur de ces plages de confort, un niveau d'accélération approprié pour leur
passerelle, et ce, pour chacune des différentes situations d'utilisation et des différentes classes de trafic en
présence (voir Tableau A.4) [Butz et al., 2008; HIVOSS, 2008a].
Tableau A.18 : Définition des classes de confort pour les passerelles piétonnières [Butz et al., 2008 ;HIVOSS, 2008a]
Classe de a**m
confort Degré de confort [m/s'] [m/sJ]
-191-
ANNEXE A RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
L'utilisation de dispositifs d'amortissement externe pour absorber les vibrations structurelles peut s'avérer être
une solution efficace en terme de fiabilité et de coût. Les dispositifs peuvent reposer sur des techniques de
contrôle actif, semi-actif ou passif. Considérant le coût, la maintenance et les expériences passées, les solutions
les plus souvent envisagées sont les dispositifs passifs, qui comprennent les amortisseurs à fluide visqueux, les
amortisseurs à masse accordée (TMDs), les amortisseurs à pendule, les amortisseurs à colonnes de liquide
accordées (TLCDs) ou les amortisseurs à liquide accordé (TLDs). Les plus fréquents sont les amortisseurs à fluide
visqueux et les amortisseurs à masse accordée [Butz et al.,2008].
-192-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
ANNEXE B
# coding: cpl252
prlnt "IMPORTATION DES MODULES..."
Import sys, numpy, pylab, scipy.slgnal, scipy.fftpack
from operator import itemgetter
from math import *
### PROGRAMME DE TRAITEMENT DES DONNÉES DES ESSAIS SOUS VIBRATIONS AMBIANTES
### Essai :Passerelle de Sherbrooke
### Auteur : François lemay
### Nom des fichiers .TXT contenant les données et les résultats :
nom = "Sherbrooke"
-193-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
### Intervalle de temps de calcul des densités spectrales et des moyennes [s] :
Dt = T_tot / nb_Dt
-194-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
### Intervalle de temps pour aller chercher la valeur moyenne des maximums [s] :
Dt_peak_f!lter_moy = 327.68
### Ratio de conservation des peaks par rapport à la moyenne des maximums :
rate_peak_f!lter = 5.0
### Définition des paramètres du filtre des données autour de la fréquence propre
### Intervalle de fréquence pour définir les limites Inférieure et supérieure de la bande passante du filtre [Hz] :
Df_pass = 0.25
### Intervalle de fréquence pour définir les limites inférieure et supérieure de coupure du filtre [Hz] :
Df_stop = 0.5
###### FIR Filter (Finite Inpulse Response) (pour les très basses fréquences) :
### intervalle de fréquence pour définir les limites inférieure et supérieure de coupure du filtre [Hz]:
Df cutoff = 1.0
### Définition du filtre des peaks aberrants pour les rapports d'accélération :
print "
print ""
print""
print "IMPORTATION ET FILTRE DES DONNEES..."
print ""
print "T_tot =", T_tot,"s"
print "nb_T =", nb_T
print "delta_t =", de7ta_t, "s"
print ""
print "Dt =", Dt, "s"
print "nb_Dt =", nb_Dt
print "nb_t =", nb_t
print ""
def import_filtre_donnee(nom_complet) :
-195-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
title = ofi.readlineO
title = tltle.spllt("\t")
units - ofi.readlineO
units = unlts.spllt("\t")
while 1:
line = ofi.readlineO
If line == "" :
break
ofi.doseO
-196-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
### Accélération MAX à chaque intervalle de temps Dt_peak_filter_max (pour l'application du peak filter) :
a_l_max * numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_2_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_3_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_4_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_5_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
for T in range{nb_Dt_peak_filter_max) :
a_l_max[T] = max(abs(a_l[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_fllter_max]))
a_2_max[T] = max(abs(a_2[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
a_3_max[T] = max(abs(a_3[T * nb_t_peak_filter_max :(T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
a_4_max[T] = max(abs(a_4[T * nb_t_peak_filter_max: (T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
a_5_max[T) = max(abs(a_5[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
for T in range(nb_Dt_peak_filter_moy) :
ttm Accélération MAX de l'intervalle de temps Dt_peak_filter_moy
a_l_MAX = max(abs(a_l[T * nb_t_peak_filter_moy :(T+l) • nb_t_peak_filter_moy]))
a^2_MAX = max(abs(a_2[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_fllter_moy]))
a_3_MAX = max(abs(a_3[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
a_4_MAX = max(abs(a_4(T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
a_S_MAX = max(abs(a_5[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
-197-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
ifa_l[TT)<-a_l_CUT:
a_l[TT] = -a_l_MOY - (abs(a_l(TT]) - a_l_CUT) / (a_l_MAX - a_l_CUT) * (a_l_CUT - a_l_MOY)
ifa_2ITT]>a_2_CUT:
a_2[TT] = a_2_MOY + (a_2[TTJ - a_2_CUT) / (a_2_MAX - a_2_CUT) * (a_2_CUT - a_2_MOY)
if a_2[TT] < -a_2_CUT :
a_2[TT] = -a_2_MOY - (abs(a_2[TTJ) - a_2_CUT) / (a_2_MAX - a_2_CUT) * (a_2_CUT - a_2_MOY)
### Utilisation de la fonction d'importation et de filtre des données pour chacun des essais :
t = numpy.zeros((nb_X, nb_T))
a_01 = numpy.zeros((nb_X, nb_T))
a_02 = numpy.zeros((nb_X, nb_T))
a_03 = numpy.zeros((nb_X, nb_T))
a_04 = numpy.zeros((nb_X, nb_T))
a_05 = numpy.zeros((nb_X, nb_T))
for X In range(nb_X) :
position, t[X], a_01[X), a_02JX], a_03[X], a_04[X], a_05lX] = import_flltre_donnee(nom_complet = nom+ + str("%02.0f" % (X+l)))
print ""
print ""
print ""
print "UNIFORMISATION DES DONNEES..."
-198-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
prlnt ""
prlnt ""
prlnt ""
prlnt "CALCUL DES ACCELERATION MAX ET RMS..."
prlnt ""
for X In range(nb_X) :
print nom + + str("%02.0f" % (X+l)) + " - " + str(X * delta_x) + " m"
a_01_MAX[X] = max(abs(a_01[X]))
aIo2~MAX[X] = max(abs(a_02[X]))
a_03_MAxjxj = max(abs(a_03[X]))
a_04_MAX(X] = max(abs(a_04[xj))
a_05_MAX[X) = max(abs(a_05|X]))
print ""
print ""
print ""
print "CALCUL DES DENSITES SPECTRALES..."
-199-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT
prlnt ""
print "f_e =", f_c, "Hz"
print "nb_F =", nb_F
print "delta_F = " + str("X.6f" % (delta_F)) + " Hz"
### Fréquences d'échantillonage de la transformée de Fourier discrète d'une séquence de données réelles :
### (Série de coordonnées de fréquence pour gragh) :
F_s = numpy.zeros(nb_F)
for T In range(nb_F) : # Boucle sur le nombre d'intervalle de fréquences
F_s[T] = T*delta_F
for X in range(nb.X) :
A_01(X) = abs(numpy.fft.rfft(a_01[X)))
A_02(X] = abs(numpy.fft.rfft(a_02[X)))
A_03(X] = abs(numpy.fft.rfft(a_03[X)})
A_04(X] = abs(numpy.fft.rfft(a_04(X]))
A_05(X] = abs(numpy.fft.rfft(a_05[X]))
prlnt ""
print ""
print ""
print "CALCUL DES DENSITES SPECTRALES POUR CHAQUE INTERVALLE DE TEMPS..."
print ""
prlnt "f_c =", f_c, "Hz"
print "nb_f =", nb_f
print "delta_f = " + str("%.6f' % (deita.f)) + " Hz"
### Fréquences d'échantillonage de la transformée de Fourier discrète d'une séquence de données réelles :
### (Série de coordonnées de fréquence pour gragh) :
f_s = numpy.zeros(nb_f)
for T In range(nb_f) : # Boucle sur le nombre d'intervalle de fréquences
f_s[T] = T* deita.f
for X in range(nb_X) :
for T in range(nb_Dt) :
A_01_Dt[X] = A_01_Dt(X] + abs(numpy,fft.rfft(a_01[X, T * nb_t :(T+l) * nb_t])) / nb_Dt
A_02_Dt[X] = A_02_Dt[X] + abs(numpy.fft.rfft(a_02[X, T * nb_t :(T+l) * nb_t])) / nb_Dt
-200-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
print""
prlnt ""
print ""
print "CALCUL DES FREQUENCES PROPRES ET DE L'AMORTISSEMENT DE CHAQUE MODE..."
freq = numpy.zeros(len(f))
freq_01 = numpy.zeros((ien(f), nb_X)|
freq_02 = numpy.zeros((len(f), nb_X))
freq_03 = numpy.zeros((len(f), nb_X))
freq_04 = numpy.zeros((len(f), nb_X))
freq_05 = numpy.zeros((len(f), nb_X»
amort = numpy.zeros(len(f))
amort_01 = numpy.zeros((len(f), nb_X»
amort_02 = numpy.zeros((ien(f), nb_X))
amort_03 = numpy.zeros((len(f), nb_X))
amort_04 = numpy.zeros((len(f), nb_X))
amort_05 = numpy.zeros((ien(f), nb_X))
for X In range(nb_X) :
cible_index_min_01 = dble_index_01
cible_index_max_01 = clble_index_01
freq_01[l,X] = f_s_autour_freq(cible_index_01]
if i== 0 or I == 2 :
-201-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
ciblejndex_min_02 = ciblejndex_02
clblejndex_max_02 = cible_index_02
freqJ32[i,X] = f_s_autourJreq[cible_index_02]
if i o 0 :
if I <> 3 or X o 4 :
if i<> 9 or X o S :
ciblejndex_min_03 = ciblejndex_03
ciblejndex_max_03 = ciblejndex_03
freq_03|i,Xl = f_s_autourJreq[cibleJndex_03)
if X < 5 :
if i <> 7 or X <> 3 :
-202-
ANNEXES CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
ciblejndex_mln_05 = clble_index_05
clble_index_max_05 = clble_lndex_05
freq_05[i,X] = f_s_autour_freqlcible_index_05]
If i == 0 or I== 2 :
dble_lndex_min_04 = cible_index_04
cible_lndex_max_04 = dble_lndex_04
freq_04[i,X] = f_s_autour_freq[dble_index_04]
prlnt ""
print ""
print ""
print "CALCUL DES DEFORMÉES MODALES..."
-204-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
for X in range(nb_X) :
a_01_filtre[X] = scipy.slgnal.lfilterfb, a, a_01[X])
a_02_filtre[X] = scipy.signal.lfllter(b, a, a_02(X])
a_03_filtre[X] = scipy.signal.lfilter(b, a, a_03[X])
a_04_filtre[X) = scipy.signai.lfilter(b, a, a_04[X])
a_05_filtre[X] = scipy.signal.lfitter(b, a, a_0S[X])
### Calcul des rapports d'accélération par rapport aux points de référence :
for X in range(nb_X) :
aa_03[X) = a_6i_filtre[XJ / a_01_filtre[X]
aa_04[X) = a_04_filtre(Xl / a_02_filtre[X]
aa_05[X] = a_05_flltre[X] / a_01_filtre[X]
-205-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
aa_04_CUT_lOW = numpy.zeros(nb_X)
aa_05_CUT_LÔW = numpy.zeros(nb_X)
for n In range(nb_peak_filter) :
print " Itération " + str(n+l) +
for X in range(nb_X) :
print " " + nom + + str("%02.0f" % (X+l)) +
if aa_t)3_MOY[X] <=0:
aa_03_CUT_UP[X] = aa_03_MOY[X) • (2 - rate_peak_filter_rapport)
aa_03_CUT_LQW[X] = rate_peak_fllter_rapport * aa_Û3_MOY[X]
if aa_C)4_MOY[XJ >= 0 :
aa_04_CUT_UP(X] = rate_peak_filter_rapport * aa_04_MOY[X]
aa_04_CUT_LOW[X] = aa_()4_MOY[xJ* (2 - rate_peak_filter_rapport)
if aa_04_MOY(X] <= 0 :
aa_04_CUT_UP[X) = aa_04_MOY(X] * (2 - rate_peak_fllter_rapport)
aa_04_CUT_LOW[X] = rate_peak_filter_ràpport * aa_04_MC>Y[X]
if aa_05_MOY[X] >=0:
aa_05_CUT_UP[X) = ratej>eak_filter_rapport * aa_05_MOY[x]
aa_05_CUTj.OW[X] = aa_05_MOY(X) * (2 - rate_peak_filter_rapport)
if aa_05_MOY(XJ <= 0:
aa_05_CUT_UP[X] = aa_05_MÛY[X] * (2 - rate_peak_filter_rapport)
aa_05_CUT_LQW[X] = rate_peak_fllter_rapport * aa_OS_MOY[X]
for T in range(nb_T) :
If aa_03(X,T] >aa_03_CUT_UP[X] :
aa_03[X,T) = aa_03_MOY(X] + (aa_03(X,TJ - aa_03_CUT_UP[X]) / (aa_03_MAX(X) - aa_03_CUT_UP(X)) • (aa_03_CUT_UP(XJ -
aa_03_MC)Y[X])
if aa_03(X,T] < aa_03_CUT_LOW(X] :
aa_03[X,T) = aa_03_MOY(X) + (aa_03[X,T] - aa_03_CUT_LOW[X]) / (aa_03_MIN[X] - aa_03_CUT_LOW[X]) * (aa_03_CUT_LOW[X)
- aa_03_MOY(X])
-206-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
### Correction des données pour l'accéléromètre de droite pour les 4 dernières lectures
### Extrapollatlon par symétrie...
if i == 3 or i == 5 or i == 8 :
mode_05[i,5] = - mode_05[i,3]
mode_05[i,6i = - mode_05[i,2]
mode_05[i,7) « - mode_05[l,l]
mode_05[i,8] = - mode_05[i,0]
else :
mode_05[i,5] = mOde_05[l,3]
mode_05[i,6] = mode_05(i,2]
mode_05[l,7] = mode_05ll,l]
mode_05[i,8] = mode_05[i,0)
for X In range(nb_X) :
mode_03[i,X) = mode_03[i,X] / max_mode_ver
mode_04[i,X] = mode_04[i,X] / max_mode_lat
mode_05|i,X] = mode_05[l,X] / max_mode_ver
-207-
ANNEXES CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
print ""
print ""
print ""
print "AFFICHAGE DES GRAPHIQUES..
pylab.figure(No)
pylab.figtext(0.01,0.01, nom)
if X == 4 :
pylab.ylabel("Accélération (m/s2)", size = 10)
pylab.yticks( size = 8)
pylab.plot(_xl_, _ylJ
pylab.plot([0,T_tot], [0,0], "k~")
pylab.xlimfO, T_tot)
pylab.ylim(-0.4,0.4)
pylab.grid(True)
pylab.text(T_tot/50.0,0.4/1.5, position[No + 1] + " - " + str(X * delta_x) + " m", size = 8)
pylab.text(T_tot/50,0,-0.4/1.02, _RMS_ + " / " + _MAX_, size = 8)
pylab.subplot(nb_X, 2, 2 * X + 2)
If X == nb_X-l :
pylab.xlabei("Frequence (Hz)", size = 10)
pylab.xticks(slze = 8)
else :
pyiab.xticks|range(0,30,5), ("", ""))
if X == 4 :
• pylab.ylabel("Densite spectrale", size = 10)
pylab.ytlcks(size = 8)
pylab.plot(_x3_, _y3J
if No == 02 or No == 04 :
pylab.plot([freq(0),freq[0]], [0,50], "k-")
pylab.plot([freq[2),freq[2]], [0,50], "k~")
else :
pylab.plot([freq(l],freq[l]], [0,50], "k~")
pylab.plot([freq[2),freq[2]], [0,50], "k-")
pylab.plot([freq[3],freq[3]), [0,50], "k~")
pylab.plot([freq[4],freq[4]j, [0,50], "k~")
pylab.plot([freq[5],freq[5]], [0,50], "k-")
pyiab.plot([freq[6],freq[6]], [0,50], "k-")
pylab.plot([freq[7],freq[7]], [0,50], "k-")
pylab.plot([freq[8],freq[8]], [0,50], "k-")
pylab.plot([freq[9],freq[9]], [0,50], "k-")
pylab.xllm(0,30)
pylab.ylim(0, 30)
pylab.grid(True)
-208-
ANNEXE B CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX AMBIANTS
pylab.figure(lO)
pylab.figte*t(0.01,0.01, nom)
pylab.subplot(5,2,1+1)
if i == len(f)-l or i == len(f)- 2 :
pylab.xIabelC'Position (m)", size = 10)
pylab.xtlcksfslze = 9)
else :
pylab.xticks(range(0, Int(L),10), ""))
if i <> 0 :
pylab.plot(x, _mode_03_, "bx")
pylab.plot(px, _pmode_03_, "b")
if i == 0 or i == 2 or i == 6 :
pylab.plot(x, _mode_04_, "rx")
pylab.plot(px, _pmode_04_, "r")
if I == 0 :
pylab.piot(px, numpy.sin(pi * px /1),"k")
If i == 2 :
pylab.plotlpx, numpy.sin(pi * px / L), "k")
pylab.plot(px, -numpy.sin(pi * px / L), "k")
if i== 1or i == 3 :
pylab.plotlpx, numpy.sinf(i-l) * pi * px / L), "k")
if i == 4 or i == 5 :
pylab.plotlpx, -numpy,sin((i-l) * pi * px / L), "k")
for X In range(nb_X) :
graphl(01, t[X], a_01[X], F_s, A_01(X], f_s, A_01_Dt[X], "RMS = " + str("%.4f" % (a_01_RMS[X])) + " m/s2", "MAX = "+ str("%.4f' %
(a_01_MAX[X))) + " m/s2")
graphl(02, t(X), a 02(X],F s, A 02[X],f s, A 02 Dt[X), "RMS = " + str("%.4f" % (a 02 RMS[X])) + " m/s2", "MAX = " + str("%.4f' %
(a_02_MAX[X))) + " m/s2")
graphl(03, t(X], a_03(X], F_s, A_03(X), f_s, A_03_Dt[X), "RMS = " + str("%.4f' % (a_03_RMS[X])) + " m/s2", "MAX = " + str("%.4f' %
(a_03_MAX(X))) + " m/s2")
graphl(04, t[X], a_04[X), F_s, A_04(X), f_s, A_04_Dt[X], "RMS = " + str("%.4f' % (a 04_RMS(X])) + " m/s2", "MAX = " + str("%.4f" %
(a_04_MAX(XJ)) + " m/s2")
graphl(05, t[X], a_05[X], F_s, A_05[X), f_s, A_05_Dt[XJ, "RMS = " + str("%.4f" % (a_05_RMS[X])) + " m/s2", "MAX = " + str("%.4f" %
(a_05_MAX(X])J + " m/s2")
for I In range(len(f)) :
graph2(mode_03(i], mode_04(i), mode_05[i], pmode_03[l], pmode_04[i], pmode_05(i])
pylab.show()
-209-
ANNEXE C CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
ANNEXE C
# COding: cpl252
prlnt "IMPORTATION DES MODULES..."
Import numpy, pylab, scipy.slgnal, scipy.fftpack
from operator Import Itemgetter
from math Import *
-210-
ANNEXE C CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
mm Intervalle de temps pour aller chercher la valeur moyenne des maximums [s] :
Dt_peak_fllter_moy = 4
if Nojjraph == 4 :
pylab.ylabelf'Acceleration (m/s2)", slze = 10)
pylab.ytlcks(size = 8)
If No == 33 or No ==63:
a_max = 0.4
if No_graph == 4:
pylab.ylabelfDensIte spectrale", size = 10)
pylab.yticks(size = 8)
if No ==33 or No == 63:
A max = 200
-211-
ANNEXE C CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
pylab.plot(_x3, y3J
pylab.xlim(0, 20)
pylab.ylimfO, A_max)
pylab.grld(True)
time = I]
a_01 = [)
a_02 = []
a_03 = U
a_04=[)
a_05 = I]
a_06 « [)
a_07 = H
a_08 = IJ
title = ofi.readlineO
title = title.split("\t")
unlts = ofi.readlineO
unlts = units.split("\t")
whlle 1:
line = ofi.readlineO
if line ==
break
ofi.closeO
-212-
ANNEXE C CODE OU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
print ""
print "N_p =", N_p, "pers.", descr
print "v_p =", v_p, "m/s"
print ""
print "T_tot T_tot, "s"
print "nb_T =", nb_T
print "delta_t =", delta_t, "s"
print ""
print "Dt =", Dt,"s"
print "nb_Dt =", nb_Dt
print "nb_t =", nb_t
print"" ~
### Numéro du pas de temps lorsque les piétons entrent sur chacune de portée :
TJnjarin = round(t_in_prin / delta_t)
T_in_appr = round(t_ln_appr / delta_t)
#«# Temps de la fin des données pour chacune des portées [s] :
t_out_prin = t_ln_prin + T_o_prin
t_out_appr = t_in_appr + T_o_appr
-213-
ANNEXE C CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
# Lowpass filter :
if type_pass == "LOW" :
b, a = scipy.signal.iirdesign(f_pass_hig/f_c, f_stop_hig/f_c, g_pass, g_stop, 0,IIR_type)
# Highpass filter :
if type_pass== "HIGH" :
b, a = scipy.signal.iirdesign(f_pass_low/f_c, f_stop_low/f_c, g_pass, g_stop, 0, IIR_type)
# Bandpass filter :
if type_pass == "BAND" :
b, a = sclpy.signal.iirdesign([f_pass_low/f_c, f_pass_hig/f_c], [f_stop_iow/f_c, f_stop_hig/f_c], g_pass, g_stop, 0, IIR_type)
### Accélération MAX à chaque intervalle de temps Dt_peak_filter_max (pour l'applicationdu peak filter) :
a_01_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_02_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_03_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_04_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_05_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
-214-
ANNEXE C CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
a_06_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_07_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_fllter_max)
a_08_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_f)lter_max)
for T In range(nb_Dt_peak_filter_max) :
a_01_max[T] = max(abs(a_01[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_filter_maxj))
a_02_max[T] = max(abs(a_02[T * nb_t_peak_filter_max :(T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
a_03_max(T] = max(abs(a_03[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_fllter_max)))
a_04_max(T] = max(abs(a_04[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
a_05_max(T] = max(abs(a_05[T * nb_t_peak_fllter_max :(T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
a_06_max[T] = max(abs(a_06[T * nb_t_peak_fllter_max : (T+l) * nb_t_peak_fllter_max]))
a_07_max[T] = max(abs(a_07[T * nb_t_peak_fllter_max :(T+l) * nb_t_peak_filter_max)))
a_08_max[T) = max(abs(a_08[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_filter_max)))
forT in range(nb_Dt_peak_filter_moy) :
### Accélération MAX de l'intervalle de temps Dt_peak_filter_moy
a_01_MAX = max(abs(a_01(T * nb_t_peak_filter_moy :"(T+1) * nb_t_peak_fllter_moy)))
a_02_MAX = max(abs(a_02[T * nb_t_peak_filter_moy :(T+l) * nb_t_peak_fllter_moy)))
a_03_MAX = max(abs(a_03[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_fllter_moy)))
a_04_MAX = max(abs(a_04(T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) • nb_t_peak_filter_moy)))
a_05_MAX = max(abs(a_05[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
a_06_MAX = max(abs(a_06[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
a_07_MAX = max(abs(a_07[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
a_08_MAX = max(abs(a_08tT * nb_t_peak_fllter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
-215-
ANNEXE C CODE OU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
-216-
ANNEXE C CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
elif T == nb_Dt :
a_01_rms[TJ = sqrt(sum(a_01((T-0.5) * nb_t : T * nb_t]**2) / (nb_t / 2))
a_02_rms[T) = sqrt(sum(a_02[(T-0.5) * nb_t :T * nb_t]**2) / (nb_t / 2))
a_03_rms[T] = sqrt(sum(a_03((T-05) • nb_t : T * nb_t]"2) / (nbj / 2))
a_04_rms[T] = sqrt(sum(a_04[(T-0.5) * nb_t : T • nbj]"2) / (nbj / 2))
a_05_rms[T] = sqrt(sum(a_05[(T-05) * nbj : T * nbj]"2) / (nbj / 2))
a_06jms(T] = sqrt(sum(a_06((T-0.5) * nbj : T * nbj]**2) / (nbj / 2))
a_07_rms[T] = sqrt(sum(a_07[(T-0.5) * nbj : T • nbj]**2) / (nbj / 2))
a_08_rms[TJ = sqrt(sum(a_08[(T-0.5) * nbj: T • nbj)**2) / (nbj / 2))
eise :
a_Oljms[T] = sqrt(sum(a_01[(T-0.5) * nbj: (T+0.5) * nbj]**2) / nbj)
a_02_rms(T] = sqrt(sum(a_02[(T-0.5) * nbj: (T+0.5) * nbj]**2) / nbj)
a_03jms(T] = sqrt(sum(a_03((T-0.5) • nbj : (T+0.5) * nbj]"2) / nbj)
a_04jms[T] = sqrt(sum(a_04((T-0.5) * nbj : (T+0.5) * nbj]"2) / nbj)
a_05jms(T] = sqrt(sum(a_05((T-0.5) • nbj : (T+0.5) • nbj]**2) / nbj)
a_06_rmsIT] = sqrt(sum(a_06((T-0.5) •nbj: (T+0.5) * nbj]**2) / nbj)
a_07_rms(T] = sqrt(sum(a_07[(T-0.5) * nbj: (T+0.5) * nbj]**2) / nbj)
a_08jmsrr] = sqrt(sum(a_08I(T-0.5) * nbj : (T+0.5) * nbj]"2) / nbj)
-217-
ANNEXE C CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
### Fréquences d'échantlllonage de la transformée de Fourier discrète d'une séquence de données réelles :
### (Série de coordonnées de fréquence pour gragh) :
F_s_prin = numpy.zeros(nb_F_prin)
for T in range(nb_F_prin) : # Boucle sur le nombre d'intervalle de fréquences
F_s_prln[T] = T * delta_F_prin
F_s_appr = numpy.zeros(nb_F_appr)
for T In range(nb_F_appr) : # Boucle sur le nombre d'intervalle de fréquences
F_s_appr[T] = T * delta_F_appr
res_a_RMS.write(No_essai + "\t" + "%f' X (a_01_RMS) + "\t" + "%f % (a_02_RMS) + "\t" + "%r % (a_03_RMS) + "\t" + "%f" *
(a_04_RMS) + "\t" + "*f % (a_05_RMS) + "\t" + "%f % (a_06_RMS) + "\t" + "*f" X (a_07_RMS) + "\t" + "Xf' X (a_08_RMS) + "\t" + "\n")
res_a_MAX.write(No_essal + "\t" + "Xf" X (a_01_MAX) + "\t" + "Xf" X (a_02_MAX) + "\t" + "Xf X (a_03_MAX) + "\t" + "Xf' X
(a_04_MAX) + "\t" + "Xf' X |a_05_MAX) + "\t" + "%f" X (a_06_MAX) + "\t" + "Xf X (a_07_MAX) + "\t" + "Xf' X (a_08_MAX) + "\t" + "\n")
res_a_rms_MAX.write(No_essai + "\t" + "Xf' X (a_01_rms_MAX) + "\t" + "Xr X (a_02_rms_MAX) + "\t" + "Xf X (a_03_rms_MAX) + "\t"
+ "Xf' X (a_04_rms_MAX) + "\t" + "Xf X (a_05_rms_MAX) + 'M" + "Xf X (a_06_rms_MAX) + 'V' + "Xf X (a_07_rms_MAX) + "\t" + "Xf'
X(a_08_rms_MAX) + "\t» + >»)
-218-
ANNEXE C CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
res_A_MAX.wrlte(No_essai + "\t" + "Xf" * (A_01_MAX) + "\t" + "%f" X (A_02_MAX) + "\t" + "%f" X (A_03_MAX) + "\t" + "Xf" %
(A_04_MAX) + 'M" + "Xf" % (A_05_MAX) + "\t" + "%f" X (A_06_MAX) + "\t" + "%f" X (A_07_MAX) + "\t" + "Xf" X (A_08_MAX) + "\tn + "\n")
if No_graph <>0:
graph(10 + No_page, Nb_graph, No_graph, No_essai, descr, N_p, title[2],t_max_prin, a_max, A_max, a_01_RMS, a_01_MAX,
time(:T_out_prin] - t_in_prin, a_01[:T_out_prin], time[T_out_prin:] - t_in_prin, a_01[T_out_prin:], t_s - t_in_prin, a_01_rms, a_01_max,
F_s_prin, abs(A_01))
graph(20 + No_page, Nb_graph, No_graph, No_essai, descr, N_p, title[3], t_max_prin, a_max, A_max, a_02_RMS, a_02_MAX,
time[:T_out_prin] - t_in_prln, a_02[:T_out_prin], time[T_out_prin:] - t_in_prin, a_02[T_out_prin:), t_s - t_in_prin, a_02_rms, a_02_max,
Fjsjpriri, abs(A_02))
graph(30 + No_page, Nb_graph, No_graph, No_essai,descr, N_p, title[4], t_max_prin, a_max/2, A_max/2, a_03_RMS, a_03_MAX,
time[:T_out_prin] - t_in_prin, a_03[:T_out_prin),.time[T_out_prin:] - t_in_prin, a_03[T_out_prin:), t_s - t_in_prin, a_03_rms, a_03_max,
F_s_prin, abs(A_03))
graph(40 + No_page, Nb_graph, No_graph, No_essal, descr, N_p, tltie(5], t_max_prin, a_max, A_max, a_04_RMS, a_04_MAX,
time(:T_out_prin] - t_in_prin, a_04(:T_out_prln], timerr_out_prln:] - t_in_prin, a_04[T_out_prin:J, t_s - t_in_prln, a_04_rms, a_04_max,
F_s_prin, abs(A_04))
graph(50 + No_page, Nb_graph, No_graph, No_essai, descr, N_p, title(6], t_max_prin, a_max, A_max, a_05_RMS, a_05_MAX,
time[:T_out_prin] - tjn_prin, a_05[:T_out_prinl, time[T_out_prin:l - t_in_prin, a_05[T_out_prin:], t_s - t_in_prin, a_05_rms, a_05_max,
F_s_prin, abs(A_05))
graph(60 + No_page, Nb_graph. No_graph, No_essai, descr, N_p, title(7), t_max_prin, a_max/2, A_max/2, a_06_RMS, a_06_MAX,
time[:T_out_prinJ - t_in_prin, a_06(:T_out_prin], tlme[T_out_prin:] - t_in_prin, a_06[T_out_prin:], t_s - t_in_prin, a_06_rms, a_06_max,
F_s_prin, abs(A_06))
graph(70 + No_page, Nb_graph, No_graph,No_essai, descr, N_p, title[8], t_max_appr, a_max, A_max, a_07_RMS, a_07_MAX,
timel:T_out_appr] - t_ln_appr, a_07[:T_out_appr], time[T_out_appr:] - t_in_appr, a_07[T_out_appr:], t_s -1_in_appr, a_07_rms,
a_07_max, F_s_appr, abs(A_07))
graph(80 + No_page, Nb_graph. No_graph, No.essai, descr, N_p, title[9], t_max_appr, a_max, A_max, a_08_RMS, a_08_MAX,
time[:T_out_appr] - t_in_appr, a_08|:T_out_appr], tlme[T_out_appr:] - t_in_appr, a_08(T_out_appr:], t_s - t_in_appr, a_08_rms,
a_08_max, F_s_appr, abs(A_08))
print ""
print ""
print "############### GR26 «##«####»######"
traitement_donnees(No_essal = "GR26", descr = "(marche normale)", N_p = a, v_p = 1.518987, t_!n_prin = 21, t_in_appr = 11, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 1, Nbjraph = 8, No_graph = 1)
print ""
print ""
-219-
ANNEXE C CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
traitement_donnees(No_essai = "GR23", descr = "(marche normale)", N_p = 2, v_p = 1.501126, t_ln_prin = 23, t_in_appr = 12, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 1, Nb_graph = 8, No_graph = 2)
print ""
print ""
print "mmmmmmmtmm GR22 mmmmmmmmmm"
traitement_donnees(No_essal = "GR22", descr = "(marche normale)", N_p = 3, v_p = 1.486252, t_in_prln = 24, t_in_appr = 13, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 1, Nb_graph = 8, No_graph = 3)
print ""
print ""
traltement_donnees(No_essai = "GR01", descr = "(marche normale)", N_p = 4, v_p = 1.500000, t_ln_prin= 23, t_in_appr = 11, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max =0.4, A_max = 200, No_page = 1, Nbjjraph = 8, No_graph = 4)
prlnt ""
prlnt ""
print "mmmmmtmmmt GR2i ###«»##########"
traltement_donnees(No_essai = "GR21", descr = "(marche normale)", N_p = 5, v_p = 1.440230, t_in_prin = 28, t_in_appr = 17, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prln = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page =1, Nbjjraph = 8, No_graph = 5)
print ""
print ""
nrint /"ïR^n IftrlflîWffnl'WImnfmlT
U| Il11 •fTfrWrfrfflflTTnMfTnfWW wn#iv
traitement_donnees(No_essal = "GR20", descr = "(marche normale)", N_p = 6, v_p = 1.482580, t_in_prin = 25, t_in_appr = 14, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 1, Nbjgraph = 8, No_graph = 6)
print ""
print""
print "############### GR02 ###############"
traitement_donnees(No_essal = "GR02", descr = "(marche normale)", N_p = 7, v_p = 1.401869, t_ln_prin = 23, t_in_appr =12, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 1, Nb_graph = 8, No_graph = 7)
prlnt ""
print ""
traltement_donnees(No_essai = "GR19", descr = "(marche normale)", N_p = 8, v_p = 1.484781, t_in_prin = 23, t_in_appr = 12, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 1, Nb_graph = 8, No_graph = 8)
print ""
print ""
print "mmmmmmmtmt GRO3 mmmmmmmmr
traltement_donnees(No_essai = "GR03", descr = "(marche normale)", N_p = 9, v_p = 1.401869, t_in_prln = 26, t_in_appr = 15, delta_t =
0.005, Dt =1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 2, Nbjgraph = 8, No_graph = 1)
print ""
print ""
traltement_donnees(No_essai = "GR18", descr = "(marche normale)", N_p = 10, v_p = 1.445783, tjnjsrin = 27, t_ln_appr « 15, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prln = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 2, Nb_graph = 8, No_graph = 2)
print ""
print ""
print "mmmmmmmmtm GR17 mtmmmmtmmtmm"
traitement_donnees(No_essai = "GR17", descr = "(marche normale)", N_p = 11, v_p = 1.538462, t_in_prln = 23, t_in_appr = 14, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 2, Nb_graph = 8, No_graph = 0)
print ""
prlnt ""
traltement_donnees(No_essai = "GR16", descr = "(marche normale)", N_p = 11, v_p = 1.561280, t_in_prin = 24, t_in_appr = 14, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 2, Nb_graph » 8, No_graph = 3)
prlnt""
prlnt ""
print "mimmmmmmmm GRIS *
-220-
ANNEXE C CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE GROUPES
traltement_donnees{No_essai = "GRIS", descr = "(marche normale)", N_p =12, v_p = 1.538462, t_in_prln = 23, t_in_appr = 12, delta_t =
0.005, Dt =1, t_max_prln = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 2,Nbjgraph = 8, No_graph = 4)
print ""
print ""
traitement_donnees(No_essal = "GR14", descr = "(marche normale)", N_p = 13, v_p = 1.531003, t_in_prin = 21, t_in_appr = 11, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prln = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 2, Nb_graph = 8, No_graph = 5)
print ""
print ""
print "############### GRII s##############"
traltement_donnees(No_essal = "GR11", descr = "(marche normale)", N_p = 14, v_p = 1.421127, t_in_prin = 24, t_in_appr = 14, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prln = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 2, Nb_graph = 8, Nojjraph = 6)
print ""
print ""
traltement_donnees(No_essai = "GR08", descr = "(marche normale)", N_p = 15, v_p = 1.413761, t_in_prin = 26, t_in_appr = 15, delta_t =
0.005, Dt =1, t_max_prln = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 2, Nbjjraph= 8, No_graph = 7)
print ""
print ""
traltement_donnees(No_essai = "GR07", descr = "(marche normale)", N_p = 20, v_p = 1.509434, t_ln_prln = 25, t_in_appr = 16, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 60, t_max_appr = 20, a_max = 0.4, A_max = 200, No_page = 2, Nb_graph = 8, No.jgraph = 8)
print ""
print ""
traltement_donnees(No_essal = "GR05", descr = "(marche rapide)", N_p = 9, v_p = 1.910828, t_in_prln= 21, t_ln_appr = 14, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 100, t_max_appr = 20, a_max = 2.0, A_max =2000, No_page = 3, Nbjjraph= 7, No_graph = 1)
print ""
print ""
print "############### GRI2 mummtmmmr
traitement_donnees(No_essal = "GR12", descr = "(marche rapide)", N_p = 14, v_p = 2.159827, t_in_prln = 16, t_ln_appr = 12, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prln = 100, t_max_appr = 20, a_max = 2.0, A_max =2000, No_page = 3, Nb_graph = 7, No^graph = 2)
print""
print ""
print "############### GR04 ###############"
traitement_donnees(No_essai = "GR04", descr =."(marche 2,3 Hz)", N_p = 8, v_p = 1.916933, tjn_prln= 18, t_in_appr = 10, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prln = 100, t_max_appr = 20, a_max = 2.0, A_max =2000, No_page = 3, Nb_graph = 7, No_graph = 3)
print ""
print ""
traitement_donnees(No_essal = "GR06", descr = "(marche 2,3 Hz)", N_p = 9, v_p = 1.896933, t_in_prln = 18, t_in_appr = 10, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 100, t_max_appr = 20, a_max = 2.0, A_max =2000, No_page = 3, Nbjraph = 7, No_graph = 4)
print ""
print ""
traitement_donnees(No_essal = "GR09", descr = "(marche 2,5 Hz)", N_p = 14, v_p = 1.558442, tjn_prin = 22, t_in_appr = 13, delta_t =
0.005, Dt = 1, t_max_prin = 100, t_max_appr = 20, a_max = 2.0, A_max =2000, No_page = 3, Nb_graph = 7, No_graph = 5)
print ""
print ""
print "############### GR13 ###############"
traltement_donnees(No_essai = "GR13", descr = "(saut 2,1 Hz)", N_p = 14, v_p = 0.600000, t_ln_prln = 0, t_ln_appr = 0, delta_t = 0.005,
Dt = 1, t_max_prin = 100, t_max_appr = 20, a_max = 2.0, A_max =2000, No_page = 3, Nb_graph - 7, Nojgraph =6)
print ""
print ""
traltement_donnees(No_essai = "GR10", descr = "(saut 2,3 Hz)", N_p = 16, v_p = 0.600000, t_in_prin = 10, t_ln_appr = 10, delta_t = 0.005,
Dt = 1, t_max_prin = 100, t_max_appr = 20, a_max = 6.0, A_max=20000, No_page = 3, Nb_graph = 7, No_graph = 7)
res_a_RMS.close()
res_a_MAX.dose()
res_a_rms_MAX.close( )
res_A_MAX.dose()
pylab.show()
-221-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOUIE
ANNEXE D
# coding: cpl252
print "IMPORTATION DES MODULES..."
import numpy, pylab, sdpy.signal, sclpy.fftpack
from operator import Itemgetter
from math import *
-222-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
### Type de filtre des peaks aberrants : "NON" pour aucun filtre
### "SIMON" pour filtre de Simon
Htm "FRANKl" pour mon filtre (à partir de la moyenne des maximums sur toutes la durée de l'essai)
### "FRANK2" pour mon filtre (à partir de la moyenne des maximums sur les différents segment de la durée de l'essai)
peak_fllter = "FRANK2"
### Intervalle de temps pour aller chercher la valeur moyenne des maximums [s] (pour "FRANKl") :
Dt_peak_filter = 5
### Intervalle de temps pour aller chercher les maximums (pour "FRANK2") [s] :
Dt_peak_filter_max =1
### Intervalle de temps pour aller chercher la valeur moyenne des maximums (pour "FRANK2") [s] :
Dt_peak_filter_moy = 100
### Ratio de conservation des peaks par rapport à la moyenne des maximums (pour "FRANKl" et "FRANK2") :
rate_peak_filter = 1.5
-223-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
def peak_fllter_Simon(signal):
min_max = []
for IIn range(0 +100, nb_T -100) :
tmp_mlnmax = signaip -100:1+101]
mlnjndex, min_value = mln(enumerate(tmp_minmax), key=ltemgetter(l)),
maxjndex, max_value = max(enumerate(tmp_minmax), key=ltemgetter(l))
If mlnjndex == 100 :
mln_max.append(abs(min_value))
elif maxjndex == 100 :
min_max.append(abs(max_value))
min_max.sort()
target = lnt(lenlmin_max) * 0.99)
return min_max[target -1]
pylab.figure(No)
pylab.subplot(311)
pylab.titleftltre + " - " +deser+ " - " + spec)
pylab.plotLxl_, _yl_, "b")
pylab.plot(_x2_, _y2a_, "r")
pylab.plotL*2_, _y2b_, "g")
pylab.xllm(0, T_tot)
pylab.yllm(-0.4,0.4)
pylab.xlabel('.'Temps (s)")
pylab.ylabelCAccélération (m/s2)")
pylab.grid(True)
pylab.subplot(312)
pylab.plotLx3_._y3J
pylab.xllm(0, 20)
pylab.ylim(0,1600)
pylab.xIabelC'Frequence (Hz)")
pylab.ylabelC'Densite spectrale")
pylab.grid(True)
pylab.subplot(313)
pylab.plot(_x4_, _y4J
pylab.xlim(0,20)
pylab.ylim(0,60)
pylab.xIabelC'Frequence (Hz)")
pylab.ylabelC'Densite spectrale")
pylab.grid(True)
# pylab.subplot(4l4)
# pylab.plotLx5_, _y5J
# pylab.xllm( , )
# pylab.yllm(-pi, pi)
# pylab.xIabelC'Frequence (Hz)")
# pylab.ylabelfPhase")
# pylab.grld(True)
pylab.subplots_adjust(hspace=O.S)
# pylab.saveflg(loc + nom + save_name, dpi = 500, transparent=True)
-224-
ANNEXE 0 CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOUIE
pyiab.figure(lO)
pylab.figtext(0.01,0.01, nom)
If No ==4:
pylab.ylabelfAcceleration (m/s2)", size = 10)
pylab.yticks(size - 8)
pylab.subplot(8,2,2 * No)
If No == 8 :
pylab.xIabelfFrequence (Hz)", size = 10)
pylab.xtlcks(size = 8)
else :
pylab.xtlcks(range(0,20,5), ("", ""))
If No == 4 :
pylab.ylabelfDensite spectrale", size = 10)
pylab.yticks(slze = 8)
pylab.plot(_x4_, _y4J
pylab.xlim(0, 20)
pylab.ylim(0,60)
pylab.grid(True)
print ""
print ""
print ""
print "IMPORTATION DES DONNEES..."
tlme = []
a_01 = l)
a_02 = []
a_03 = []
a_04 = []
a_05 = []
a_06 = [)
a_07 = []
a_08 = []
-225-
ANNEXE 0 CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
title = ofi.readilneO
tltle « title.spllt("\t")
units = ofi.readllne()
unlts * units.split("\t")
whlle 1:
line = ofi.readilneO
If line == "" :
break
ofi.doseO
prlnt ""
prlnt "T_tot =", T_tot, "s"
print "nb_T =", nb_T
prlnt "delta_t =", deTta_t, "s"
if filtre == "FIR":
-226-
ANNEXE 0 CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
# Lowpass filter :
If type_pass == "LOW" :
a =l
b = scipy.slgnal.firwln(N, f_cutoff_hig/f_c, FIR_wlndow)
# Highpass filter :
If type_pass == "HIGH" :
a=1
b = scipy.slgnal.firwin(N, f_cutoff_low/f_c, FIR_wlndow)
b = -b
b[N/2] = b[N/2] +1
# Bandpass filter :
if type_pass ="BAND" :
a=1
bjow = scipy.signal.firwin(N, f_cutoff_low/f_c, FIR_window)
b_hlg = - scipy.signal,firwin(N, f_cutoff_hig/f_c, FIR_window)
b_hig[N/2] = b_hlg[N/2] +1
b = - (bjow + b_hig)
b[N/2} = b[N/2] +1
if filtre == "IIR" :
# Lowpass filter :
if type_pass == "LOW" :
b, a = scipy.signal.iirdesign(f_pass_hig/f_c, f_stop_hig/f_c, g_pass, g_stop,0, IIR_type)
# Highpass filter :
If type_pass == "HIGH" :
b, a = scipy.slgnal.iirdesign(f_pass_low/f_c, f_stop_low/f_c, g_pass, g_stop, 0, MR_type)
# Bandpass filter :
if type_pass ="BAND" :
b, a = scipy.signal.ilrdesign([f_pass_low/f_c, f_pass_hig/f_c], (f_stop_low/f_c, f_stop_hig/f_c], g_pass, g_stop, 0, IIR_type)
nb_cut_01 = 0.0
nb_cut_02 = 0.0
nb_cut_03 = 0.0
nb_cut_04 = 0.0
nb_cut_05 = 0.0
nb_cut_06 = 0.0
nb_cut_07 = 0.0
nb_cut_08 s= 0.0
if peak_filter == "SIMON":
a_01_CUT = peak_filter_Simon(a_01)
a_02_CUT « peak_filter_Slmon(a_02)
-227-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
a_03_CUT = peak_filter_Slmon(a_03)
a_04_CUT = peak_filter_Simon(a_04)
a_05_CUT = peak_fllter_Simon{a_05)
a_06_CUT = peak_filter_Slmon(a_06)
a_07_CUT = peak_filter_Simon(a_07)
a_08_CUT = peak_filter_Simon(a_08)
for T in range(nb_T) :
if a_01[T] > a_Ôl_CUT :
a_01(T] = a_01_CUT
nb_cut_01 = nb_cut_01 +1
if a_Ôl[T] < -a_01_CUT :
a_01[T] = -a_01_CUT
nb_cut_01 = nb_cut_01+1
-228-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
If peak_filter == "FRANK1" :
for T in range(nb_T) :
If a_01[T] > a_Ôl_CUT :
a_01(T] = a_ûl_MOY + (a_01[T] - a_01_CUT) / (a_01_MAX - a_01_CUT) * (a_0l_CUT - a_Ol_MOY)
nb_cut_0l = nb_cut_0l +1
If a_01[T] < -a_01_CUT :
a_01(T) = -a_01_MOY - (abs(a_01(T]) - a_01_CUT) / (a_01_MAX - a_01_CUT) • (a_01_CUT - a.Ol.MOY)
nb_cut_01 = nb_cut_01 +1
-229-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
If peak_filter == "FRANK2" :
### Accélération MAX à chaque intervalle de temps Dt_peak_fllter_max (pour l'application du peak filter) :
a_01_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_fllter_max)
a_02_max = numpv.zeros(nb_Dt_peak_fllter_max)
a_03_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_04_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_05_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_06_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_07_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_filter_max)
a_08_max = numpy.zeros(nb_Dt_peak_fllter_max)
for T In range(nb_Dt_peak_filter_max) :
a_01_max[T) = max(abs(a_01[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
a_02_max[T] = max(abs(a_02[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
a_03_max[T] = max(abs(a_03(T * nb_t_peak_fllter_max : (T+l) * nb_t_peak_fllter_max]))
a_04_max[T] = max(abs(a_04[T • nb_t_peak_fllter_max : (T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
a_05_max(T) = max(abs(a_05[T * nb_t_peak_fllter_max : (T+l) * nb_t_peak_fllter_max]))
a_06_max[T] = max(abs(a_06[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
a_07_max(T) » max(abs(a_07[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_fllter_max]))
a_08_max[T] = max(abs(a_08[T * nb_t_peak_filter_max : (T+l) * nb_t_peak_filter_max]))
-230-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
for T in range(nb_Dt_peak_filter_moy) :
### Accélération MAX de l'intervalle de temps Dt_peak_fllter_moy
a_01_MAX = max(abs(a_01[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
a_02_MAX = max(abs(a_02[T * nb_t_peak_fllter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
a_03_MAX = max(abs(a_03[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_fllter_moy]))
a_04_MAX = max(abs(a_04[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
a_05_MAX = max(abs(a_05[T * nb_t_peak_fllter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
a_06_MAX = max(abs(a_06[T * nb_t_peak_fllter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
a_07_MAX = max(abs(a_07[T * nb_t_peak_fllter_moy : (T+l) * nb_t_peak_fiiter_moy)))
a_08_MAX = max(abs(a_08[T * nb_t_peak_filter_moy : (T+l) * nb_t_peak_filter_moy]))
-231-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
nb_cut_04 = nb_cut_04 + 1
If a_04[Trj < -a_04_CUT :
a_04[TT] = -a_()4_MOY - (abs(a_04(TT]) • a_04_CUT) / (a_04_MAX - a_04_CUT) * (a_04_CUT - a_û4_M0Y)
nb_cut_04 = nb_cut_04 + 1
print ""
prlnt ""
print ""
print "CALCUL DES ACCELERATION MAX ET RMS..."
-232-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
a_04_MAX = max(abs(a_04))
a_05_MAX = max(abs(a_05))
a_06_MAX = max(abs(a_06))
a_07_MAX = max(abs(aj)7))
a_08_MAX = max(abs(a_08))
print ""
print "a_MAX[" + tltle[2] + "] = " + str("%.4f" X (a_01_MAX)) + " m/s2 (Filtre des peaks = " + str("%.4f" X (100 * nb_cut_01 / nb_T)) + " %)"
print "a~MAX|" + title[3] + "] = " + str("X.4f" % (a_02_MAX)) + " m/s2 (Filtre des peaks = " + str("%.4f" * (100 * nb_cut_02 / nb_T)) + " X)"
print "a~MAX[" + title[4] + "]=" + str("%.4f' X (a_03_MAX)) + " m/s2 (Filtre des peaks = " + str("%.4f' X (100 * nb_cut_03 / nb_T)) + " X)"
print "a_MAX[" + title[5J + "j = " + str("X.4f" X (a_04_MAX)) + " m/s2 (Filtre des peaks = " + str("X.4f" X (100 * nb_cut_04 / nb_T)) + " X)"
print "alMAX[" + tltle(6] + "] = " + str("X.4f' X (aJ»lMAX)) + " m/s2 (Filtre des peaks = " + str("X.4f' X (100 • nb_cut_05 / nb_T)) + " X)"
print "a_MAX[" + title(7) + "] = " + str("X.4f' X (a_06_MAX)) + " m/s2 (Filtre des peaks = " + str("X.4f' X (100 * nb_cut_06 / nb_T)) + " X)"
print "aJVIAxr + title[8] + "]=" + str("X.4f' X (a_07_MAX)) + " m/s2 (Filtre des peaks = " + str("X.4f X (100 * nb_cut_07 / nb_T)) + " X)"
print "a_MAX[" + title[9] + "] = " + str("X.4r X (a_08_MAX)) + " m/s2 (Filtre des peaks = " + str("X.4f" X (100 * nb_cut_08 / nb_T» + " X)"
print ""
print ""
print "Dt =", Dt, "s"
print "nb_Dt =", nb_Dt
print "nb_t =", nb_t
-233-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
elif T == nb_Dt :
a_01_rms[T] = sqrt(sum(a_01((T-0.5) * nb_t : T * nbj]**2) / (nb_t / 2))
a_02_rms[T) = sqrt(sum(a_02((T-0.5) * nb_t : T • nb_t)**2) / (nb_t / 2))
a_03_rms(T) = sqrt(sum(a_03[(T-0.5) * nb_t : T * nbjj**2) / (nbj / 2))
a_04_rms[T] = sqrt(sum(a_04|(T-0.5) * nb_t : T • nb_t]**2) / (nb_t / 2))
a_05_rms(T) = sqrt(sum(a_05[(T-0.5) * nb_t : T * nbj]**2) / (nb_t / 2»
a_06_rms[T) = sqrt(sum(a_06((T-0.5) • nb_t : T * nb_t)"2) / (nbj / 2))
a_07_rms[TJ = sqrt(sum(aJ)7l(T-0.5) * nb_t : T • nb_t]**2) / (nb_t / 2))
a_08_rms[T] = sqrt(sum(a_08[(T-0.5) * nb_t : T * nbj]**2) / (nb_t / 2))
else :
a_01_rms[T] = sqrt(sum(a_01[(T-0.5) • nb_t : (T+0.5) • nb_t]**2) / nb_t)
a_02_rmsIT] = sqrt(sum(a_02[(T-0.5) * nb_t : (T+0.5) * nb_t]**2) / nb_t)
a_03_rms[T] = sqrt(sum(a_03[(T-0.5) * nb_t : (T+0.5) • nb_t]**2) / nb_t)
a_04_rms(T] = sqrt(sum(a_04[(T-0.5) * nbj : (T+0.5) * nbj)**2) / nbj)
a_05_rmstT] = sqrt(sum(a_05[(T-0,S) • nbj : (T+0.5) * nbj]**2) / nbj)
a_06jmstTl = sqrt(sum(a_06[(T-0.5) * nbj : (T+0.5) * nbj)* *2) / nbj)
a_07jms(T) = sqrt(sum(a_07[(T-0.5) * nbj : (T+0.5) * nbj]**2) / nbj)
a_08_rmsm = sqrt(sum(a_08[(T-0.5) * nbj: (T+0.5) * nbj)**2) / nbj)
print""
print ""
print ""
print "CALCUL DES DENSITES SPECTRALES..."
print ""
print "fj =", f_c, "Hz"
print "nb_F =", nb_F
print "deltaJ= = " + str("%.6f" % (delta_F)) + " Hz"
-234-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
### Fréquences d'échantillonage de la transformée de Fourier discrète d'une séquence de données arbitraires :
#F_s = numpy.fft.fftfreq(nb_T, delta_t)
### Fréquences d'échantillonage de la transformée de Fourier discrète d'une séquence de données réelles :
#F_s = scipy.fftpack.rfftfreq(nb_T, delta_t)
### Fréquences d'échantillonage de la transformée de Fourier discrète d'une séquence de données réelles :
mm (Série de coordonnées de fréquence pour gragh) :
F_s = numpy.zeros(nb_F)
for T in range(nb_F) : tt Boucle sur le nombre d'intervalle de fréquences
F_s[T] = T * deita_F
### ou encore :
# F_s = numpy.fft.fftfreq(nb_T, delta_t)
U F_s.resiie(nb_T / 2 +1)
# F_s = abs(F_sf
### ou encore :
# F_s = numpy.arange(0, f_c+0.0000001, delta_F)
-235-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
print ""
prlnt ""
print "M
print "CALCUL DES DENSITES SPECTRALES POUR CHAQUE INTERVALLE DE TEMPS..."
prlnt ""
print "Dt_FFT =", Dt_FFT, "s"
print "nb_Dt_FFT =", nb_Dt_FFT
print "nb_t_FFT =", nb_t_FFT
print ""
prlnt "f_c =", f_c, "Hz"
print "nb_f =M, nb_f
print "delta_f=" + str("X.6f" % (delta_f)) + " Hz"
### Fréquences d'échantillonage de la transformée de Fourler discrète d'une séquence de données réelles :
### (Série de coordonnées de fréquence pour gragh) :
f_s = numpy.zeros(nb_f)
for T in range(nb_f) : # Boucle sur le nombre d'intervalle de fréquences
f_s[T] = T * deltaj
A_01_Dt_MOY = numpy.zeros(nb_f)
A_()2_Dt_MOY = numpy.zeros(nb_f)
AJ)3_Dt_MOY = numpy.zeros(nb_f)
A_04_Dt_MOY = numpy.zeros(nb_f)
A_Û5_Dt_MOY = numpy.zeros(nb_f)
A_06_Dt_MOY = numpy.zeros(nb_f)
A_û7_Dt_MOY = numpy.zeros(nb_f)
A_08_Dt_MOY = numpy.zeros(nb_f)
-236-
ANNEXE D CODE DU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOULE
elif T == nb_Dt_FFT :
A_01_Dt = numpY.fft.rfft(a_01[(T-l) * nb_t_FFT : T * nb_t_FFT))
A_02_Dt = numpy.fft.rfft(a_02[(T-l) • nb_t_FFT :T * nb_t_FFT])
A_03_Dt = numpv.fft.rfft(a_03[(T-l) * nb_t_FFT : T * nb_t_FFT])
A_04_Dt = numpy.ffi.rffi(a_04[(T-l) * nb_t_FFT : T * nb_t_FFT])
A_05_Dt « numpy.fft.rfft(a_05[(T-l) * nb_t_FFT : T * nb_t_FFT])
A_06_Dt = numpy.fft.rfft(a_06[(T-l) * nb_t_FFT : T * nb_t_FFT])
A_07_Dt = numpy.fft.rfft(a_07[(T-l) * nb_t_FFT : T * nb_t_FFT])
A_08_Dt = numpy.fft.rfft(a_08[(T-l) * nb_t_FFT : T * nb_t_FFTJ)
else :
A_01_Dt = numpy.fft.rfft(a_01[(T-0.5) * nb_t_FFT : (T+0.5) * nb_t_FFT))
A_02_Dt = numpy.fft.rfft(a_02((T-0.5) * nb_t_FFT :(T+0.5) * nb_t_FFT))
A_03_Dt = numpy.fft.rfft(a_03I(T-0.5) * nb_t_FFT : (T+0.5) * nb_t_FFT])
A_04_Dt = numpy.fft.rfft(a_04[(T-0.5) * nb_t_FFT : (T+0.5) * nb_t_FFT))
A_05_Dt = numpy.fft.rfft(a_05[(T-0.5) * nb_t_FFT : (T+0.5) * nb_t_FFT])
A_06_Dt = numpy.fft.rfft(a_06[(T-0.5) • nb_t_FFT : (T+0.5) * nb_t_FFT])
A_07_Dt = numpy.fft.rfft(a_07[(T-0.5) * nb_t_FFT : (T+0.5) * nb_t_FFT])
A_08_Dt = numpy.fft.rfft(a_08[(T-0.5) • nb_t_FFT :(T+0.5) • nb_t_FFT))
A_01_Dt_max[T] = max(abs(A_01_Dt»
A_02_Dt_max(T] = max(abs(A_02_Dt))
A_03_Dt_max[T] = max(abs(A_03_Dt))
A_04_Dt_max(T) = max(abs(A_04_Dt))
A_05_Dt_max(T) = max(abs(A_05_Dt))
A_06_Dt_max[T] = max(abs(A_06_Dt))
A_07_Dt_max[T] = max(abs(A_07_Dt))
A_08_Dt_max[T] = maxtabsfA^OSJJt))
print ""
print ""
print ""
print "ENREGISTREMENT DES RESULTATS..."
-237-
ANNEXE D CODE OU TRAITEMENT DES SIGNAUX DE FOUIE
forTinrange(rtb Dt + 1):
res.write(str(t3[T]) + "\t" + "Xf" X (a_01_max[T]) + "\t" + "%f" X (a_02_max[T]) + "\t" + "%f' X (a_03_max[T]) + "\t" + "%f" X
(a_04_max[T]) + "\t" + "%f" X (a_05_max[T)) + "\t" + "%f" X (a 06 max(T]) + "\t" + "Xf" X (a 07 max[T]) + "\t" + "Xf" X (a 08 max[T]) +
"\n")
res.closeO
print ""
print ""
print ""
print "AFFICHAGE DES GRAPHIQUES..."
graph(l, title[2], "RMS = " + str{"X.4f' X (a_01_RMS)) + " m/s2 / MAX = " + str("X.4f' X (a_01_MAX)) + " m/s2", "Direction verticale -
Portee centrale (gauche)", time, a_01, t_s, a_01_rms, a_01_max, F_s, abs(A_01), f_s, abs(A_01_Dt_MOY), F_s, phi_01, "_Graph01_" +
title[2] + ".png")
graph(2, title(3], "RMS = " + str("X.4f' X (a_02_RMS)) + " m/s2 / MAX = " + str("X.4f X (a_02_MAX)) + " m/s2", "Direction verticale -
Portee centrale (droite)", time, a_02, t_s, a_02_rms, a_02_max, F_s, abs(A_02), f_s, abs(A_02_Dt_MOY), F_s, phi_02, "_Graph02_" +
title[3] + ".png")
graph(3, title[4], "RMS = " + strC'X.4r X (a_03_RMS)) + " m/s2 / MAX = " + str("X.4f' X (a_03_MAX)) + " m/s2", "Direction verticale -
Portee intermédiaire (gauche)", time, a_03, t_s, a_03_rms, a_03_max, F_s, abs(A_03), f_s, abs(A_03_Dt_MOY), F_s, phi_03, "_Graph03_" +
title[4] + ".png")
graph(4, tltle[5], "RMS = " + str("X.4f" X (a_04_RMS)) + " m/s2 / MAX = " + str("X.4f' X (a_04_MAX)) + " m/s2", "Direction verticale -
Portee intermédiaire (droite)", time, a_04, t_s, a_04_rms, a_04_max, F_s, abs(A_04), f_s, abs(A_04_Dt_MOY), F_s, phi_04, "_Graph04_" +
title[5] + ".png")
graph(7, title[6], "RMS = " + str("X.4f" X (a_05_RMS)) + " m/s2 / MAX = " + str("X.4f" X (a_05_MAX)) + " m/s2", "Direction laterale -
Portee intermédiaire", time, a_05, t_s, a_05_rms, a_05_max, F_s, abs(A_05), f_s, abs(A_05_Dt_MOY), F_s, phi_05, "_Graph05_" +
title[6] + ".png")
graph(5, title[7], "RMS = " + str("X.4f' X (a_06_RMS)) + " m/s2 / MAX = " + str("X.4f X (a_06_MAX)) + " m/s2", "Direction verticale -
Portee d'extremite (gauche)", time, a_06, t_s, a_06_rms, a_06_max, F_s, abs(A_06), f_s, abs(A_06_Dt_MOY), F_s, phi_06, "_Graph06_" +
title|7] + ".png")
graph(6, tltle[8], "RMS = " + str("X.4f' X (a_07_RMS)) + " m/s2 / MAX = " + str("X.4f X (a_07_MAX)) + " m/s2", "Direction verticale -
Portee d'extremite (droite)", time, a_07, t_s, a_07_rms, a_07_max, F_s, abs(A_07), f_s, abs(A_07_Dt_MOY), F_s, phi_07, "_Graph07_" +
title[8) + ".png")
graph(8, title[9), "RMS = " + str("X .4r X (a_08_RMS)) + " m/s2 / MAX = " + str("X.4f' X (a_08_MAX)) + " m/s2", "Direction laterale -
Portee d'extremite", time, a_08, t_s, a_08_rms, a_08_max, F_s, abs(A_08), f_s, abs(A_08_Dt_MOY), F_s, phi_08, "_Graph08_" +
title[9] + ".png")
pylab.show()
-238-
ANNEXEE RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
ANNEXE E
-239-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
0.4 1 1 1 l 200
03
0.2 150
01
0.0 100
-01
-0.2 50
-0 3 RM* « 0.0*27 mA? A MAX- 0.tf43«m/s2 , , ,
-04 0
<14 200 1 1
0.3 >2 (marche normale)
02 150
ai
ao 100
-o.i
-02 50
-03 h MAX « 0 Q74fi m*2 ,
-0.4 0
0.4 l 1 1 | | 200
a3
0.2
ai
ao
-o.i
-02
-03
-0 4
RMS-O.MOTmrtJ k MAX-O.MSÎm/JÎ I | 1 ±1
a4 ; i 1 1 1
03
0.2
ai
0.0
-o.i
-02
-0 3 RMS-0.6*48 m/«2 A MAX«otf95Sm/.2 ,
-0.4 • A. , 1
0.4
a3 -S pars,(marche normale)- •
0.2
01
00 irHi' iiijrfyfiw ni !t<Mfîrii ;
-0.1
-0 2
-0.3
-04
BMS - Ô.Ô&40 mft2 /i 'MÂX » 0.tig27 mftj i jJL Jhmt
i i
-i {Mrs, (marchenormale)
150
100
I I
-7 ints,(marche normate) •
0.M04 m/«2 i
50
0
200
X ±
150
n TT«îgjWr»?r-' 100
SO
~BHS - 0.6*66 m/»2 / MAX -b.llMO Wrt 0
150
100
50
m- 9 PVl? 1 i 0
30 10
Temps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.1 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté gauche de la passerelle
de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8 piétons en marche normale
-240-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
0.4 200
0.3 .9-pcrs. (marcha normale)
02 150
01
ao 100
-0.1
-0.2 SO
-0 3 J.
RMS - 0.0321 m/*2 /. MAX - 01512 mfr2 i i 0
-04
0.4 i » 200
0.3
02 150
ai
0.0 100
-o.i
-0 2 SO
-0 3
RMS-0 0427 m/s2 A MAX * 01436 mft2 . ,
-0.4 0
200
U part, {marchanormale}
ISO
100
0.4
"rms » 0.q4ïs m/s2 • X màx - ô.ïisïwsi
£ 200
50
0 JL ridhtNdi J.
i i r—
0.2 •12per». {marchanormale} T"
0.2
ai
0.0 tt 100
-01 t»
-02 50
2
-0 3
-0.4 >rvt'? ï\ HAx-Q^i9nyy? û 0
200
13 pars. {marchanormal*}
150
100
0
200
£ 1
14-Bers. {marcha normale)
150
100
RM5-q.tflKrar™ h HM-Q.ttMntfH
50
0
200
JL têÔm JL i
I L I ,I ; i
150
100
50 1
RMS • 0.0352 m/s2 k MAX » 0.1184 m/s2 , 0
200 i —
150
100
50 i
RMS m 0.0450 mf%2 h MAX * 0.1671 m/i2 «
0
10
Tfemps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.2 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du c6té gauche de la passerelle
de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche normale
-241-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
I 1 1
9-per».- (marche r«pKte)i
I I \
L4pen «narctte r»pWe>
, 1 I
rehe 2,3-
14-perftt H»
I f
14per* <muI2>1H»
10000
ure-iwTgpYtf i
40 60 10
"temps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.3 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté gauche de la passerelle
de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée et en sautillement
-242-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
0.4 200
0.3 •1{Mers, (marche noonale).
0.2 150
01
00 100
-01
-0.2 50
-0 3
RMS» O.ÔKtt'ntflÂ' f\ MAX • 6.0377 m/s2
-04 0
a4 I l 200 1 1
0.3 -2 pcri, (marche normale)- •
02 150
ai
0.0 100
-o.i
-0.2 50
-0.3 1*
HMS.OMMmM h MAX - 0 0696 m*2 ,
-0.4 0
200
3 -pers. (marche OORMI»)
150
100
50 i
"RMS - 0 0fr33 nVî2 A MAX • Ô.ti847 m/s2
0 . ki .a.,
1 l 200 1 1
4p«n. (mèrche normale)- •
150
100
50 I
h MAX - liMuM
0 A .
I I \ 200
•7 «art; (marche normale)
150
100
50
rftMS-O.ttSimfti /! MAX - 6.1Î072 ntf»; 0
200
-8 par», (marche normale) •
150
100
50
"ws-o oaio n»^ • X MAX - 0 1*78 mfti 0
20 30 40 M
ifemps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.4 : Historiques et spectres d'accélération imi-portée dans la direction verticale du cdté droit de la passerelle de
Sherbrooke pour les essais de groupes de 1 à 8 piétons en marche normale
•243-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
; i 200
-9-pon. («web*normal»)-.
150
100
so
RMS-0 6foBm/l2 >i HÀX'-Ôïîjïmki
0 •L
1 l 200
10 pers. <r«Mrch« nonvuto)
ISO
100
Ù O*74mH2 h
-llpon» <m«rclMinormale}
MAX
50
0
200
--*• '
1
± 1
150
100
50 L I
0.0420 m/*2 /[ MAX O.M>72 m/s2 - - -
0
î 200 1 1 1
150
hULL' •'
100
50
RMS-0.0i40m/*2 /, MAX - 01403 m/12 , 0
200
0.3 |-13 p«r». ^m*rch* nonràta}
150
100
SO
RMS • 0.047S m/s2 /. MAX - 0 1765 m/12
0 JL jl
200
14-pervi {rtiarcM normale)
150
100
50
fl.WWrn/K ft Mffl B.>5wnv»g 0
L ,x
I I 200 i i i
-lfper* {marche normale)
150
100
50 i,
HMS » 0.0èS9 m/>2 /f MAX 0.1523 m/sZ t li
0
200 i
•20-per», normale^ .
150
m*» 100
50 j
RMf- q.9j>'«?"ftvrt jij MAX -
30
0 *-jL-
10
Ifemps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.5 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit de la passerelle de
Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche normale
-244-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
! r ï r- -r r- 2000
1S00
-
1000
500
, 1 1 1 —1
1500
-
1OO0
500
RMS"93»?nV»J t MAX-0,974? 0 „ J
2000
1500
1
1000
500
' MAX
0
20000
15000
/ W-SWimà*
40
Ttemps (s)
60
10000
5000
0 i 10
Fréquence (Hz)
Figure E.6 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit de la passerelle de
Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée et en sautillement
-245-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
Figure E.7: Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction transversale de ta passerelle de
Sherbrooke pour les essais de groupes de 1 à 8piétons en marche normale
-246-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
a20 | 1 100 i i
0.15
oio eo
aos ; ; •. 60
aoo
-0.05 40
-010 20
-OIS
RMS - 0.0063 m/lî k MAX - 0 Q335 m*2 ,
-0 20 0
020 100
015 10-pars. 4marche oormato>
010
eo
005 60
000
-0.05
m* HP mm 40
-0.10 20
-015
-0.20 BMS - 0,0092 mfti It MM - 0.0335 0
020 100 1
015 }-U par*, {marcha normale)
010 80
005 œ
000
-0.05 40
-010 20
-0 15 BMS- ox*ïoa*a I, HÀX-ofeMnvti' L
-0.20 0
020 100
015 12per». {marchanormale}
010 60
005 60
aoo
-o.os
; irnwm 40
-o.io 20
-015
RW - 0.6tl9»W.? 'X MAX'- 0-ti399mM 0
-0 20
020 100
OU -13-pcrs. {marche normale)
010 80
005 60
000
-0.05 40
-010 20
-015 A
RMS - 0 6*29 mflj X MAX - 0 0461in/l2 I
-0.20 0
020 100 i i
0.15 14-pari. {marche mmM«)
010 60
005 60
0.00 • iï
-0 05 40
-0.10 20
-0.15 MK.n iBKmM A MAX - 0.0385 mA2
-020 0
020 100 i i r——
015 •ISpenh -(marcha normale} —
010 ' 80
005 60
0.00
-0.05
wr niititi • 40
-010
-0.15
20
RMS - Ô.tt22 fî^2 X MAX - 6.0537 irfti
-0.20 0
020 100
015 20-pers. {marcha«ocmaà»}
010 80
0.05 60
000
-0.05 ; rfïx1 ' 40
-0.10 20
-0 15 RMS - O.Ôteï mhZ /J MAX - O.ftOl <rMl '
-0 20 0 âàméem
30
Tfemps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.8: Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction transversale de la passerelle de
Sherbrooke pour les essais dégroupes de 9 à 20 piétons en marche normale
-247-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
0.4 1 1 r 200
03 9?ers- (marche rapide^ -
0.2 <150
0.1
0.0 100
-0.1
-0.2 50
-0 3
-0.4 0 Ài > Àii
04 ? ! ! r- r r 200
0 .3 U ^II|WUIW m t J
0.2 150
0.1 -
0.0 100
-0.1
-0.2 50
-0.3 -
-0.4 RMS-Odl78m/«2 ;1 MAX - 0,07 SS mrt2, 0 *• •
04 « 200 1
1 i
oj >9 «ers. (marche rtr> -
. 0.2 tj 150
0.1
00 !100
-0.1
-0.2 | SO
-0.3
-0.4
RMS • 0.0297 m/»2 i MAX « Oil2B7 m/«2, I 0
<u 200 1 1 1r
03 -14-pertt {marche 3.5 H*)
02 150
01
00 100
-0.1
-02 50
-0.3
,
-0.4
0.4 , 1 r 1
0.3 •MperMaautMHak
0.2
0.1
00
-0.1
-0.2
-0 3
RMS • 0.Ô349 m/»2 4 MAX » 0Î1513 m/»2i A L J L
-0.4
04
0.3
0.2
0.1
ao
-01
-02
-0 3
RMS » 0.0343 m/%2 I MAX - 0.1953 mk2
-0.4
« 60 10
Temps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.9 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction transversale de la passerelle de
Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée et en sautillement
-248-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
200
1«ers, mircM normale}
150
100
50
RMS - 0.0158 m/i2 >. MAX • 0 0801 m/»2
0
200
Iptri:(marche norme»)
150
100
50
OOaMmJO /. MAX Q.M74 mftZ 0 1
200
>3 pan.- (marche nom-taie)
150
100
50
RMS » 0.0286 m/s2 » MAX » 0.W60 mft2
0 JL
if 200 i i -r— -
•4pcrs. (marche normale). • 5
6 150
4^ «P 100
50
"V>? ' 0
200
-S sers,(marche normale)
|
50
WMHH /l MAX .1 A i JL
0
200 i i i
4p«rs, (marche nonntie)-
150
100
50
RMS - 0 0390 m*2 * MAX - 0,1731mj.2 JL
0
200 i ir————
7 D«i'(marche normale)
150
100
50
RMS » 0.0325 m/i2 A MAX » 0.H97 m/»2
0
200
B-pert. (marche normale)
150
100
50
Wt*9-9W4Ttfî? (\ 0
10
Temps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.10 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du cdté gauche de la
passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8 piétons en marche normale
-249-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
04 200
0.3
0.2 ISO
01
00 100
-0.1
-0.2 50 i
-0.3
RMS • 0.0393 m/»2 h MAX - 0.K17 m/s2 i <
-04 0
a4 1 ; 200 1
0.3 -10 péri. {marche nornl
0.2 ISO
ai
ao 100
-o.i
-02 50 r i
-0.3 RMS m 0.0432 m/&2 h MAX * 0.1561 m/s2 .
-0.4 0
0.4 I 1 200 i i i
a3 llperv {marchanormale}
02 ISO
ai
ao 100
-o.i
-0 2 50 j i
-0 3
-0.4 w«$-W?4"Vrt"fi m-9W?fiw" 0
0.4 .i i . i i1— —r — 200 i
03
02 ISO
ai
00 100
-0.1
-02 50 i
-0 3 JL
RMS - 0,0454 m/*2 /, MAX - 0.1581 mA2 , A.,,-a
-0.4 0
04 I I 200
0.3 -13-pers. {marcha normale}
a2 150
0.1
0.0 100
-0.1
-0.2 50
-0 3
-0 4 RMS.0.04S1 m/»2 /, MAX • 0.M24 mf%2 ,
0 JL NCm Lém ./m*.
0.4 200
0.3 »14-pert. {marche normale)
02 150
0.1
0.0 100
-0.1
-0.2 50
-0 3
-0.4
RMS - 0.0611m/12 A MAX - O.M74 mA2 ,
0 Jk.
200
lSperti {marchenormale}
150
100 1
50 i
RMS » 0.0630 m/*2 k MAX 0.1975 m/«2 .
0
200
0.3 }-2aper». {marchenormale}
0.2 150
100
50
RMS«0 0fcl*mft2 h MAX » 0.304ê m/»2
0
Figure E.ll : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du cfité gauche de la
passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche normale
-250-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
2000
1500
1000
500
0
2000
1500
1000
500
0
2.0 -r— t t' • • r 2000
LS -Sfl«*.<n»reheî.*h
LO
: : :
1500
: !
1000
500
RM5 « Q3ieo m/»2 i MAX-0t9249m/§2, , , 0 i
2000
1500
M 1000
2.0
F 500
ï 0
2000
i
1.5
lo 1500
05
00 1000
-0 5
-1.0 500
-1.5
RMS » 0. j296 m/»2 é MAX - OÎ6797 m/s2i
-2 0 0
2000
1500
1000
500
0 t
20000
15000
10000
5000
-11740 0
40 60 10
Ifemps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.IZ : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du côté gauche de la
passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée et en sautillement
-251-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
0.4 I l I 200
0.3 .1port, (marche normale) ;.
0.2 150
01
0.0 100
-0.1
-0.2 50
-0.3 RNS - Ô 6à3S m^2 h HÀX - 0 ti698 m/si
-04 0
I I 200 1 1
-2 {MRS/ (mârrhe normale)
ISO
100
50
RMS • O QgnJ m/l2 f, MAX m 0.1331 IT1/S2
0
- À -
200
3 pan- (marcha normale)
150
100
50
RMS - 0.0^70 m/s2 ï, MAX - 0.M74 m/s2 0
1 I « 200 ————1
4 pars, (marcha normale)
S* 100
4>
'S 50
RMS • Ô.Ô&34 m/s2 '/> MAX m 0 d8S3 m/s2 il. ..
o o
200
-5 pars,(marche normale)
ISO
100 1
50
RMS • 0.0443 m/s2 h MAX « 0,1522 m/s2 , A, •
0
04 I i 200
0 3* -4per*/ (mèrche normale) •
02 150
ai
Q.0 m 100
-01
-0 2 50
-03
-0.4
RMS — O.OMB m/l3 I, MAX - 0 «00 mAQ
0 JL
I I 200
-7 pars - (marcha normale)
150
100
0 LmmmmÀàmmméttka
200
± J
W bȐm
8 pars,(marcha normale)
150
100
50
20 30 40
0 A.
Temps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.13 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du c6té droit de la
passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8 piétons en marche normale
-252-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
04 200
<13
0.2 150
01 ivmamm tt m mm
0.0 100
-0.1
-0.2 50
-0 3 il A
RMS - 0.0360 mft2 /. MAX - 01704 nVs2 i . 0
-04
0.4 200 » 1 1 1 1
03 10pcrt< -(rfcarch* normale}
02 150
0.1
00 100
-01
-02 so
-03
-0.4 0 K i I*. I I ÀilÉn. il
0.4 I I I 200
a3 llper*i<riMrcl>«noFmaMi>
02 150
01
0.0 100
-0.1
-0.2 so
-0.3
-0.4 Mis-'6.6iw»mM ï< mâx-oartimi 0
—Jk__;—...
04
03 -12.pers. {marche normale}
• 02
ai
0.0
I
M 100
-0.1
-0 2
-0.3
; -0 4
04
RMS - 0 0485m/i2 j\ MAX -0 j017mnl
•
so
0
200
±
0.2 150
01
00 100
-01
-0 2
-0.3
50 |
-04 RMS - 0.04*9 m/l2 /, MAX-O.tSMmM ! 0
200 i
14 sers, -(rtiarchc norm*t«>
150
100
50 1
•A
RMS-Q.ttMmftg h MAX-Q.MttfttflZ I 0 .k
200
ISperh itHMctHi normale}
150
100 1
50 J JL.
RMS-Ô0fc39m/>2 h MAX — 0.1996 m/l2
0
JI LZ^ _ A ...
0.4 |— — - 200
03
0.2 150
0.1
00 100
-0.1
-0.2 50
-0.3 RMS - 0 Ôk03 mrt2 A MAX » 01828 m/,2 ,
-0.4 0
30 50 60 5 10 15
Temps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.14 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction verticale du côté droit de la
passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche normale
-253-
ANNEXE E RÉSULTATS OES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
i
-0.5
nw :
-10
-1.5 -
-2.0
RMS-0.SS86.Trt2 i MAX-0,9847 m/.2, i
1 i
MM* {entre!* 3,5 Hz)
14per»,<«M«(2aH»
20000
i
16 pffS. 2,3 Hz)
15000
10000
m -Ywx fvi? I
40 »
"temps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.15 : Historiques et spectres cf accélération au quart de la portée dans la direction verticale du côté droit de la
passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée et en sautillement
-254-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
Q20 100
015 -lpers. (merche normal- •
0.10
flO
0.05 60
a oo
-005 40
-010 20
-0.15 RMS- Ô.Qti38m/*2 X MAX » 0 tfl4€ mft2
-0.20 0
0.20 100
aïs 80
aio
aos «0
ooo
-oos 40
-0.10
20
-0.15
-0 20 RMS - 0.0017 nWl2 h MAX - Q.Q22B mft2 i i 0
a2o 100
0.15 •3 fers, (mèrchenormale)- •
aïo ao
aos 60
ooo il": I" i Min
-005 40
-010 20
-015 rms » o.bbsé m/»2 i MAX - o(i«9
-0.20 0
w 0,20 1 "" T"""" •S 100
t? Û15 .4 pers. {raèrche normale) -
«5. aio € 60
J oos
aoo
g -0.05
fi
•J
60
40
£ -0.10 1 20
g -015
5 -0 20
RMS - o ôbei'm^i X wÀx -omis Mm
Q 0
020 100
au f-S-pers» (marche normale).
010 ao
aos 60
aoo
-0 05 40
-010 20
-015
-0.20
'Mifc'-o.ôfel mftQ k MAX - 6.0234 mft2
0
020 100
a is ao
aïo
aos 60
aoo 40
-0.05
-0.10
20
-0.15 RMS-0 0066 m*2 A MAX — 0.0278 m/12 . .
-0 20 0
0.20 100
aïs -7-pers- (mlirche normale)- •
a 10 ao
aos 60
aoo
-005 40
-010 20
-015
RMS-Ô0ft72 k MAX - 0.ti274 m/i2 - d
-0 20 0
020 — — — - T — — — mmmfm.m pi
! '•
015 .8-per». (marche normale)-
aïo 00
005 60
aoo
-0.05 40
-0 10
20
-015
IU4S — Ô.Ôfafl3'm/»2 ' ït MAX - Ô.ti378 mfe2 , -
-0.20 0
20 30 40 50 60 10 15 20
Tfemps (5) Fréquence (Hz)
Figure E.16 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction transversale de la passerelle de
Sherbrooke pour les essais de groupes de 1 à 8 piétons en marche normale
-255-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
0:20 |
a 15 -9pcr*, normale).
aïo ao
QOS 60
aoo iin.lii:» m jiiiii
-005 40
-0.10 20
-015
RMS'- 0.0b7"i rn/l2 /MAX - 0 0290m<l2
-0.20 0
0.20 100 1r "i
aïs ~10-pcrs< 4i*arch» nonrt«Je) •
aïo
80
aos 60
aoo «M*
40
—0.05
-0.10 20
-015 BMS - COOB2 m^2 k MAX - 0 0370 mlt2
-0 20 0
0.20 1 ! 100 i i
015 11-per», {mftrcf* (wnM>
010
aos
aoo
-0 05
-010
-0 15
-0 20 m - 9,9iW mftï H hàx-ÊffiiW ntô?'
020 i ; '-i
015 -12p«r*. <marctw normal*}
010
005 60
aoo V. •.iïii>i ilO Wll
-005 40
-010 20
-015
-0.20
Twis- oMàiMi ' X MÀX - Ô.d373 nM• 0
020 100 i i
015 -13-pcrs. 4m*rchenocm*le>.
aïo 80
aos 60
aoo tWpifwt?'' 40
-0 05
-o.io 20
-0.15
-0 20
MIS- Ô'.Ôtb»"li»M ï, MAX - 0.0385 mrtî 0
a20 100
aïs •14-fwrii {marcMt
80
aïo
aos 60
aoo » *w WHIIHH m'iiniimt lèjjrnriiij*
-0 05 40
-o.io 20
-0.15
-0.20 RM5 - 0,8093 nVtt fl 0
020 100 i i
015 -15-per*'-(m*rc*>« oomUle) -
010 80
005 60
aoo •i m if»pi«iiw wéinraTig^afri
-0 05 40
-010
20
-015
-0 20
RHS • 0.0b9i m*2 X MÀX -O tf376 Mil ', ' 0
020 100 i
015 -20.part* 4m*rch«
010 80
005 60
aoo
-0.05 40
-OlO
-015
-0.20 ,i t_ -
20 30 40 10
Temps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.17 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction transversale de la passerelle de
Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche normale
-256-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
1 1
0.3 -9-per»/(marche rapkfe)--
0.2
ai
0.0
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4 *MS-0dl95m*2 ï MAX - 0I06S6 m*2i
04 | 1 1
0.3 -14-per* {marche capWefr
0.2
01
ao
-o.i
-0.2
-03
RMS • 0.0267 m/»2 / MAX « &0938 mft2i JSLMU
-0.4
04 1 ! 1 n—
03 -8 -pers. (nwthe2,3- -
0.2
0.1
ao
-o.i
-0.2
-03
RMS-0()143mft2 i MA»-010572 iMii 1 - _
-0.4
04 1 r
0.3 J-9per* (marche 2,3-HeV
02
01
ao
-o.i
-0.2
-0 3
RMS — 0.6233 m/>2 i MAX - 0i0897 ntf«2l
-0 4
I I
,1—^—! 1
0 3 1-14 -aer». {marche3,5 Hz>
(, ,111MS-0.0313mlt2 I MA»-017Mmfc2
40 GO
:b±j L10
jl~
Figure E.18 : Historiques et spectres d'accélération au quart de la portée dans la direction transversale de la passerelle de
Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée et en sautillement
-257-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
04 200
0.3 -1pcrt» (marcha normale).
02 ISO
01
00 100
-01
-0.2 so
-0 3 HMS - Ô0124m/s2 /MAX - 0 d4di m/s2
-0.4 0
200
-2 -p«fSr (marche normale)- • •
150
**ipwràiygÉHNg 100
50
RMS m 0.0171 m/t2 / MAX - 0.0781 mft2 0
200
150
100
50
MAX m 0.3360 m/s2 0
200 1
-4 {mti. {marche ftoonalej
ISO
100
50
RMS-0 0378 m/s2 / MAX •» 01355 m/s2 0
200
.5 part, (marche nonnele)- ;
150
: » mmir - 100
SO
RMS-Ô.pSS'pfo > ffî 0 JUûJ^baoCûta)
-tpers (marc
150
RMS-<1,1343 rTïti
100
50
0
200
150
M
100
™r. ip"
50
RMS - 0,0524 rnftj! [ MAX - 01746 m/.? , 0
200
.8 p*n. (rearche normale!
150
100
50
rRMS- ttÔWÏm&y ' Y 'MAX - 6.3655 fM 0
10 10
"temps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.19 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticaledu côté gauche de la travée
d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 1à 8 piétons en marche normale
-258-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
200 1 1
9-pcrs, (entrent normale).
150
100
50
RMS » 0.05W mnl / MAX - 0.1954 m t%2 0
200 1
10-pers. {marché normale)
150
ppwpw 100
50
RMS-0«S6m/H t MAX.0W4 m*2
0
200 1
150
100
50
**S-0 - 949K "V*? 0
12-peri.{marcha normale
.£ 200 1 1
M 100
$
R 50
RMS-0 0876 m/»2 / MAX « 0 3706 nWi2
0
200
13p«i
150
100
50
RMS • 0.0961 m/*2 / MAX » 0.3472 m/»2
0
a«
03 14pcrr -(marché normale) -
0.2 ISO
ai
ao 100
-o.i
-0 2 50
-0.3
RM5 •» 0 0700 mtxl i MAX m 0 3236 ra/B2
-0.4 0
200
150
100
50
ftMS " 0.0fl4i / MAX - 0.^637 mft2
0
0.4 200
03 .20-P6CI.jiMfchi normale).
0.2 150
0.1 m*
if FW iw«flie5ig
00 100
-0.1m
-02 50
ij'î I" RMS - à.Ô95S m/»2 / MAX - 6 366 3 m/»2 0
10 20 S 10 15 20
"temps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.20 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du cdté gauche de la travée
d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche normale
-259-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
2.0 , , ,
L5 «9 -per*.- (marche
1.0
0.5
0.0
-0.5
-10
-15
-2 0
RMS- 0.0933 mt%2 ! MAX - 0.*M3 m/$2
2.0 i i
1.5 -14-pers: (marttx
1.0
05
ao
-0.5
-1.0
-1.5
-2.0 »
2.0 -1 - -T - - —r
LS -B-pert. (marche
LO
05
0.0
-0 5
-1.0
-15
RMS • 0.0641 ni/&2 / MAX • 0.2051 m/s2
-2.0
20 1 , 1
LS -9«er». (marche
. 1.0
05
ao
-0.5
-1.0
-1.5
RMS-0.0655m*2 / MAX - 0^464 m*2
-2.0
2.0 1 1 1r———
1.5 14perftt {mercft#3,5 Hx)
1.0
05
00
-0 5
-10
-15
-20 RMS - 0.1236 m/%2 / MAX - 0 <936 ml*2
2-0 1
1.5
1.0
05
0.0
-05
-10
-1.5
RMS - 0.0255 ffi/i2 f MAX - 0.Ï230 m*2
-2.0
6 • ,
16 per*. (saut 2,? Hz) ;
4
2
0
-2
Figure E.21 : Historiques et spectres d'accélération & mi-portée dans ta direction verticale du côté gauche de la travée
d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée et en
sautillement
-260-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
04 200
0.3
0.2 150
01 [ ;
0.0 100
-01
-0.2 50
-0.3
RMS * 0.0148 nV$2 / MAX - 0 0431 m/s2
-04 0
i 200 1 1
-2^wnr (marche
150
- Illl I^U 100
50
RMS-MU2ntfl2 l i 0 L..
200
150
100
50
0.^647 m/s2 0
£ 200 1 1 ...
G 1S0
& îoo
t>
g 50
RMS • 0.0516 m/%2 / MAX — 0.1663 m/»2 Q °
*
200
150
100
50
RMS.O.Ô5Mn^2 / MAX - 0ny*2 ,
0 JL
200 1 i
-fiocrt.- (merc
150
100 1
WMS-0.14M MAX » 0.3477 m/i2
50
0
A r»i 1
I l 200
-7 pcrs/ (marche nonnele)
150
100
50
IRWS •» 0.0490 m/»2 / MAX » 0.1513m/»2 0
200
Bpcrs. (flWC
150
100
50
RMS - 0.10»! m/i2 / MAX » 0.3019 m/»2
10
0 Lfi± 10
Ifemps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.22 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit de la travée
d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de1à 8 piétons en marche normale
-261-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
200 1 1
9 pars,(marcha normale).
150
100
so
RMS • 0.0614 mft2 /MAX - 0.2223 mfc2 0
I I 200 1 ' "1 1
10-Bcr». {marcha normal#)
150
100
50
Q WWnVlZ ( fii 0
200
150
100
50
titt • O.fMiWO t\ REO» 0.4333 m/s2 0 L
i! 200
« 1
12-par*. {marcha nocwvMa>
ISO
100
50
RMS .0 0699 ny|2 / MAX-Q;fo44mft2 0
200
13 par*. <
150
100
50 -
RMS » Ô.1002 m/»2 / MAX - 0.3258 m/s2
0 ^A^ejfAaeaÈaœoenûei
200 1 1
14 part. <marcha nonwaia)
150
100
50
HMS.BOtttmM / MAX - 0 1131 m*2
0
200
iSfMrv {marcha
150 - - -
100 -
50
RMS » 0.09S-4 m/»2 / MAX » Q.ft31 m/i2 0L- llÛM
200|—
150 -•
100 -•
50 -
R M S - 0 0871 n ^ 2 / MAX - 0 *556 m * 2 o h» mfr
10
Ifemps (s) Fréquence (Hz)
Figure E.23 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit de la travée
d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de 9 à 20 piétons en marche normale
-262-
ANNEXE E RÉSULTATS DES ESSAIS DE GROUPES DE PIÉTONS
20 ! 1 1 2000
L5
1.0 1500
05
0.0 1000
-0.5
-1.0 500
-15 RMS - 0.0776 m/s2 / MAX - 0 *191mft*
-2.0 0
2.0 1 i r 2000
15
1.0 1500
0.5
0.0 Mil I.J.) ipp llllll w\ 1000
-0.5
-1.0 500
-15
-20
RMS - 0.0968 m*2 / MAX » 0.3010 m*2 ,
0
ZO r— —r — r1 2000
15
10 1500
0.5
0.0 1000
-05
-1.0 500
-1.5
-2.0 "V*? / MW-Parafez. 0
' 20 v 2000
: i5 -9i>ers (marche
2
. 10 Ç 1500
05
0.0 rnrnmtmmmm $ 1000
-0 5
! -1.0 1 soo
: -1.5 RMS m 0.0637 m/»2 f MAX m 0.1914 mta2
-2.0 0
2.0 \ 2000 1 1
15 -14 per* <m«rcht a.5 Hz)
10 1500
0.5
00 1000
-OS
-10 500
-1.5 RMS - 0.1448 m/»2 / MAX • 0.6062 mJ%2
-2-0 0
2.0 ! , -, 2000
1.5 " ' *" '
1.0 1500
05
00 1000
-0 5
-10 500
-15
-2 0 0
RMS- 0.0294 m*2 / MAX - 0.0882 m/*2
fi 20000
_16 pers. .{«Kit 2,jj Hz)
4
15000
2
0 10000
-2
5000
Figure E.24 : Historiques et spectres d'accélération à mi-portée dans la direction verticale du côté droit de la travée
d'approche de la passerelle de Sherbrooke pour les essais de groupes de piétons en marche rapide et forcée et en
sautillement
r263-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
ANNEXE F
PROGRAMME PASREL
^11 A_ll float Constante d'intégration de la méthode d'intégration exacte par morceau
^11 A_12 float Constante d'intégration de la méthode d'intégration exacte par morceau
•^21 A_21 float Constante d'intégration de la méthode d'intégration exacte par morceau
•422 A_22 float Constante d'intégration de la méthode d'intégration exacte par morceau
» b float Largeur effective du tablier de la passerelle [m]
Clfl c [/] Amortissement modal de chaque mode i de la structure sans piétons [N s/m]
C [/, nbT] Amortissement dé chaque mode i de la structure avec piétons en fonction du temps [N s/m]
C/> float Amortissement moyen des piétons [N s/m]
c_P
C, C_P float Amortissement de chacun des piétons [N s/m]
Cvcj Cv_c_p float Coefficient de variation pour l'amortissement des piétons
Cvjj Cv_d_p float Coefficient de variation pour l'écart de temps entre l'entrée des piétons
Cv/j CvJ_p float Coefficient de variation pour la fréquence de pas des piétons
-264-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Cv,j CvJ_p float Coefficient de variation pour la longueur de pas des piétons
CvWJ Cv_w_p float Coefficient de variation pour le poids des piétons
Cv«l«l Cv_DLF [h] Coefficient de variation pour les facteurs de charge dynamique de chaque harmonique n
dp d_P float Densité surfacique de piétons [pers. /m2]
d, d_s float Degré de synchronisation entre les piétons
D, D_s float Probabilité de synchronisation de chacun des piétons
Fmin |(] F_min l/] Fréquence propre minimum de chaque mode i de la structure avec piétons [Hz]
-265-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
nbx nb_X int Nombre de points sur la passerelle pour lesquels la réponse sera calculée
P«\'\ P_° lh] Amplitude moyenne de chaque harmonique n de la charge piétonne [N]
P-' M p_o_s lh] Amplitude moyenne de chaque sous-harmonique n de la charge piétonne [N]
Pmtx pr| p_max [nbx] Charge totale maximale en chacun des points de la structure [N]
PRMS\x\ p_RMS [nbx] Valeurs efficaces (RMS) de la charge totale en chacun des points de la structure [N]
i C-
, ej
:s
Plot [jr, t\ pjot Charge totale en fonction du temps en chacun des points de la passerelle [N]
pv,n P [ / , nbT] Charge modale de chaque mode i de la structure en fonction du temps [N]
Pmax |/| P_max [/] Charge modale maximum de chaque mode i de la structure [N]
S* K/l Sa [nbx, nbF] Spectre d'amplitude de Fourier de l'accélération de la structure en chacun de ses points
Samax |z| Sa_max [nbx] Valeur max du spectre de Fourier de l'accélération de la structure en chacun de ses points
S<l M Sd [nbx, nbF] Spectre d'amplitude de Fourier du déplacement de la structure en chacun de ses points
•Sw_IMar|xl Sd_max [nbx] Valeur max du spectre de Fourier du déplacement de la structure en chacun de ses points
SP\X.J\ Sp [nbx, nbF] Spectre d'amplitude de Fourier du chargement de la structure en chacun de ses points
Spjm.r[*| Sp_max [nbx] Valeur max du spectre de Fourier du chargement de la structure en chacun de ses points
•SvK/1 Sv [nbx, nbf] Spectre d'amplitude de Fourier de la vitesse de la structure en chacun de ses points
Svjmvc pr| Sv_max [nbx] Valeur max du spectre de Fourier de la vitesse de la structure en chacun de ses points
t t float Temps [s]
t, t_s [nôr] Série de coordonnées dans le temps [s]
lit tjn float Temps d'entré de chaque piéton [s]
t_a_ma* float Temps auquel se produit l'accélération maximum [s]
h_mlH |J| t_F_min [/] Temps auquel se produit la fréquence propre minimum de chaque mode i [s]
V««io t_M_max [/] Temps auquel se produit la masse modale maximum de chaque mode i [s]
^N_max t_N_max float Temps auquel se produit le nombre de piétons maximum sur la passerelle [s]
tpmax t_p_max float Temps auquel se produit la charge totale maximum [s]
bjmu |f| t_P_max [/] Temps auquel se produit la charge modale maximum de chaque mode i [s]
'{."«Ml t_Xi_max [ / J Temps auquel se produit l'amortissement modal maximum de chaque mode i [s]
tu_max t_u_max float Temps auquel se produit le déplacement maximum [s]
tvjnMX t_v_max float Temps auquel se produit la vitesse maximum [s]
T T int Numéro du pas de temps (compteur pour les pas de temps)
To T_o float Durée du temps nécessaire pour franchir la passerelle [s]
Tu* T_tot float Durée de la simulation [s]
"AMS|x| u_RMS Inbxl Valeurs efficaces (RMS) du déplacement de la structure en chacun de ces points [m]
"tof (x,/J u_tot [nbx, nbT) Réponse totale en déplacement en fonction du temps eh chaque point de la structure [m]
VM V tnbT] Réponse modale en vitesse dans le temps [m/s]
VMI|x| v_max [nbxl Vitesse maximum en chacun des points de la structure [m/s]
V*MS|jr| v_RMS [ nbx] Valeurs efficaces (RMS) de la vitesse de la structure en chacun de ces points [m/s]
V«^(l v_tot [nbx, nbT] Réponse totale en vitesse en fonction du temps en chaque point de la structure [m/s]
»> v_p float Vitesse moyenne des piétons [m/s]
-266-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
X._m*c x_a_max float Point sur la passerelle où se produit l'accélération maximum [m]
X ,jmx x_p_max float Point sur la passerelle où se produit la charge maximale [m]
Xumtx x_u_max float Point sur la passerelle où se produit le déplacement maximum [m]
Xvmrnx x_v_max float Point sur la passerelle où se produit la vitesse maximum [m]
«i»i dlf [AJ Facteur de charge dynamique (DLF) moyen de chaque harmonique n de la charge piétonne
DLF [h] Facteur de charge dynamique (DLF) de chaque harmonique n de chaque piéton
DLF_ [h, 40] Facteur de charge dynamique normalisé de chaque harmonique n de la charge piétonne
«"H dlf_S [A] Facteur de charge dynamique (DLF) moyen de chaque sous-harmonique n de la charge
dp |n| DLF_s [A] Facteur de charge dynamique (DLF) de chaque sous-harmonique n de chaque piéton
â'l«JI DLF_S_ [h, 40] Facteur de charge dynamique normalisé de chaque sous-harmonique n de la charge piétonne
/» B float Constante beta pour méthodes d'intégration de Newmark
V l».VI phi_ [h, 40] Angles de phase des 40 lignes fréquentielles de chaque harmonique n de chaque piéton [rad]
P' M phi_s_ [h, 40] Angles de phase des 40 lignes fréquentielles de chaque sous-harmonique de chaque piéton [rad]
9p phi_p float Angle de phase de chaque piéton (lors de son entrée sur la passerelle) [rad]
<Ps. I*./1 phi_Sa [nbx, nbF] Phase du spectre de Fourier de l'accélération de la structure en chacun de ses points [rad]
phi_Sd [nbx, nbF] Phase du spectre de Fourier du déplacement de la structure en chacun de ses points [rad]
phi_Sp [nbx, nbF] Phase du spectre de Fourier du chargement de la structure en chacun de ses points [rad]
ffs-t»./) phi_Sv [nbx, nbF] Phase du spectre de Fourier de la vitesse de la structure en chacun de ses points [rad]
£|M Xi [/, nbT] Taux d'amortissement de chaque mode i de la structure avec piétons en fonction du temps
£wt |/| Xi.max [/] Taux d'amortissement modal maximum de chaque mode i de la structure avec piétons
-267-
ANNEXE F PROGRAMME PASREl
F.2 Introduction
Afin d'étudier les chargements de groupes et de foules de piétons sur les passerelles piétonnières, il est
nécessaire de pouvoir simuler numériquement de tel chargement et d'en calculer la réponse, c'est-à-dire le
déplacement, la vitesse et l'accélération de la structure. C'est précisément l'objectif du programme PASREL, un
programme de simulation numérique de charges piétonnes sur passerelles piétonnières.
Ce programme permet de simuler des foules de piétons de taille variable circulant sur une passerelle
piétonnière et de calculer la réponse de la structure selon différents paramètres. La programmation de ce
simulateur de piétons sur passerelle a été faite à l'aide du langage de programmation Python, un langage de
programmation sous licence libre conçu pour optimiser la productivité des programmeurs tout en offrant des
outils de haut niveau et une syntaxe simple. Le code du programme est présenté à l'Annexe G.
Tout d'abord, les différents paramètres définissant le chargement, la structure et le type de simulation doivent
être entrés par l'utilisateur, dont certains avec une variabilité statistique. Pour ce qui est des paramètres du
chargement piétonnier, quatre modèles peuvent être utilisés, soit un modèle de charge harmonique [Blanchard
et al., 1977], deux modèles de charge périodique (multi-harmonique) [Bachmann et al., 1995] [Butz et al., 2008]
ou un modèle probabiliste de charge périodique [Zivanovic et al., 2007]. Ensuite, les propriétés modales du
chargement et de la structure ainsi que les charges modales sont calculées. Enfin, la réponse de la structure est
calculée pour chacun de ses modes et la réponse totale est finalement obtenue par superposition modale.
La fonction des modes de déformation de la passerelle permet de définir la déformation modale de chaque
mode i en fonction de n'importe qu'elle point donnée de la passerelle. Il s'agit donc d'une fonction du mode i
de la passerelle et de la position x sur la passerelle. Par exemple, cette fonction peut être exprimée ainsi :
(F-l)
-269-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Il est possible d'appliquer un certain degré de variabilité statistique inter-sujet (moyenne, écart-type) à ces deux
paramètres caractérisant le chargement à l'aide des coefficients de variation :
Cvjj le coefficient de variation pour l'écart de temps entre l'entrée des piétons;
Cvcj> le coefficient de variation pour l'amortissement des piétons.
Ensuite, l'utilisateur doit choisir le modèle de synchronisation des piétons à utiliser, soit "Stoyanoff" pour le
modèle de synchronisation présenté à la section A.2.4.7 [Stoyanoff et al., 2002 ; Stoyanoff et al., 2007] ou
encore "manual" pour saisir manuellement le degré de synchronisation entre les piétons à l'aide du paramètre :
Finalement, l'utilisateur doit choisir le modèle de chargement à utiliser, soit "Blanchard" pour le modèle de
charge de Blanchard [Blanchard et al., 1977], "Bachmann" pour le modèle de charge de Bachmann [Bachmann
et al., 1995], "Butz" pour le modèle de charge de Butz [Butz et al,, 2008] ou "Zivanovic" pour le modèle de
charge de Zivanovic [Zivanovic et al., 2007]. Chacun de ces modèles est présenté dans les sections ci-dessous et
le choix de l'un ou l'autre de ces modèles permet de définir les paramètres suivants :
-270-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
De plus, pour une fréquence de pasfp aux environs de 2 Hz, le modèle de Bachmann et al. permet d'exprimer la
charge piétonne à l'aide de 3 harmoniques (h = 3) [Bachmann et al., 1995] :
a(1, = 0,4
=0,4 =0
<fy,=0
"(U
Direction verticale : _0,1
= ni __/?
= */2 (équation A.16) (F.4)
"(21
«131 = 0,1 «to = W2
«ni = 0,1
1 =0
Direction latérale: «ni=". *.i u
«°lu= (Tableau A.2) (F.5)
«131 = 0,1
0(31=0,1 ^ 3| = n
^31 = !2
*72
Il est à noter qu'avec ce modèle, aucune variabilité n'est appliquée aux facteurs de charge dynamique de
chaque harmonique n de la charge, c'est-à-dire que Cva[fl] = 0 pour chaque harmonique n.
Ainsi, avec le modèle de charge périodique (multi-harmonique) proposé par Butz et al., les différents
paramètres de la charge piétonne prennent les valeurs suivantes [Butz et al., 2008] :
Le modèle de Butz et al. définit la composante verticale de la charge piétonne (direction verticale seulement) à
l'aide de 4 harmoniques (h = 4). Les facteurs de charge dynamique (a)R]) et les angles de phase (<P[„)) de chaque
harmonique n sont fonction de la fréquence de pas lfp) et sont obtenus selon l'équation A.18 [Butz et al., 2008] :
Il est à noter que ces valeurs sont recalculées pour chaque piéton (selon Fp). Aucune variabilité additionnelle
n'est appliquée aux facteurs de charge dynamique de chaque harmonique n de la charge (Cva[n] = 0).
-271-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Avec le modèle probabiliste de charge périodique (multi-harmonique) proposé par Zivanovic et al., les différents
paramètres de la charge piétonne prennent les valeurs suivantes [Zivanovic et al., 2007] :
Le modèle de Zivanovic et al. permet d'exprimer la charge piétonne dans la direction verticale (seulement) à
l'aide de 5 harmoniques (h = 5) [Kerr, 1998 ; Zivanovic et al., 2007] (voir Tableau A.2) :
De plus, afin de prendre en considération la totalité du contenu fréquentiel du spectre de force de la charge
piétonne (sur une plage fréquentielle de 0,25 fp à 5,25 fp), le modèle de Zivanovic suggère de normaliser les
facteurs de charge dynamique de chacune des cinq harmoniques et des cinq sous-harmoniques selon les
courbes présentées à la Figure F.l. Pour ce faire, 40 lignes fréquentielles (40 points) sont déterminées pour
chacune des cinq harmoniques et des cinq sous-harmoniques à l'aide d'équations paramétriques [Zivanovic et
al., 2007]. Ainsi, les 400 facteurs de charge dynamique normalisés suivants sont obtenus :
ôc \H,j] les facteurs de charge dynamique normalisés des 40 lignes fréquentielles j des 5 harmoniques /?;
ôc* les facteurs de charge dynamique normalisés des 40 lignes fréquentielles j des 5 sous-harmoniques n.
Finalement, dans ce modèle, il a été observé que les angles de phase des 400 lignes fréquentielles du spectre de
force sont uniformément distribués entre -n et n [Zivanovic et al., 2007]. Ainsi, les angles de phase des 400
lignes fréquentielles sont déterminés aléatoirement entre -Tret n, et ce, pour chacun des piétons :
<p [„,) les angles de phase des 40 lignes fréquentielles j des 5 harmoniques n pour chaque piéton;
Fvvifeaffwoaic
0,25+7/80—0,4988 Y 75+7/80-0
0.008337 j 0.008314
af] /j s0,34060 e OJf £fr,ji= 0,78520 e
0,25+>/80-i,I330 Y ,75+ >/80—1,0340 Y
-M), 2S030 e 0.638800 I +0,02060 e 0,252400 J
75+7/80-
+0.10740 C 0.036530
,„ 0,25 0.3$ 04$ 0.S5 0.45 075 0.75 *15 0.9$ 1.05 LIS I.2S
« m w r/c
1,25+7/80-1,5000 j 1,75+7/80—2,0000 j
afe J ) ~ 0,30240 e 0,008735 J
0^2,7) «0.51300 c 0,011050 J
1,25+7/00-1,3320 Y 1,75+7/80-1,9570 y
+0,13450 0,263200 J
1,75+7/80-1,8820 Y
-0.049 0,058070 )
, , Ii5 1.33 1.45 lis Lé(S L75 LIS LU I.9S 2.05 ItS 2J3
(C) fjX w f/t
TU.J|| il il
TIM ftlWtfifffHtflrff IflraflHRRIW
2,25+7/80-2.5000 Y 7 2,75+7/80-3,0000 V
af3 7j =0,26270 e 0,009748 J
0*371 = 0,39080 e,"t 0,009560 J
2,25+7/80-0,2312 2.75+7/80-3
+0,24560 0,055250
2,75+7/80-2,9370 V ,
0,560700 J
,. 2.25 2.55 2.45 2 5$ 2*5 2.75 2 75 IIS 2.05 $.05 IIS 325
(e) Cf.
C 3.25+7/80—3.5010 V 3,75+7/80-4
«f«j, =0,23440 .J °-008314 ' B, < - =_ „0,32550
,,«n .IV
el 0,008797
0.ft; jf 3.25+7/80-*-1.5760 V 3 ! If 3,7^/80-4.0010 V
+0 MÎSO S 7.050000 J +0,16470^ °-06M,° >
3,9910 f
,375000 J
125 3.35 3 45 3.5Î J.*5 3.75 -, 3.75 3*5 X9S *05 4.IS 4.25
(n) fA
niIttMmMc KtfU tanuw
0.9" 0.9- . ,
I 4.23*J!80-4.4990 V f4,75+y/80-4,9990 Y
5^=0,26450^ °'010190 > ! âj5,„ =0.28060 "'o0™9 > \
I ( 4,25+7/80-1,1530 y 06. fi.75+7/80-5.0040 V
+0.23890 4.561000 +0,15840 e 0,078250 J !
f/gO—4,9870 V 1
OtOO J
... 43S 4J5 445 415 445 4.75 4.7$ 415 4M $.05 SIS J.3S
(»> r;*.
Figure F.l : Facteurs de charge dynamique normalisés des cinq sous-harmoniques (colonne de gauche) et des dnq
harmoniques (colonne de droite)
-273-
ANNEXE F PROGRAMME PASREl
L'utilisateur doit spécifier la méthode de calcul à utiliser, c'est-à-dire "int_exact" pour la méthode d'intégration
numérique exacte par morceau avec système linéaire ou "int_Newmark" pour la méthode d'intégration
numérique de Newmark avec accélération moyenne et système non linéaire [Paultre, 2005]. Il est à noter que la
première méthode est une analyse linéaire qui ne tient pas compte des contributions de masse et
d'amortissement que les piétons apportent à la structure. Ainsi, le reste de ce document se concentrera
principalement sur la deuxième méthode qui elle, prend en considération la masse et l'amortissement que les
piétons apportent à la structure.
Finalement, l'utilisateur doit spécifier les différents paramètres de calcul de la réponse, soit :
Ax l'intervalle de distance servant à définir le nombre de points sur la passerelle pour lesquelles la réponse
sera calculée [m].
Il est également possible de spécifier la taille des caractères dans les graphiques de base (2D) à l'aide de la
variable : size car.
nbT +1 (F.12)
àt
-274-
ANNEXE F PROGRAMME PASBEL
Le nombre de points sur la passerelle pour lesquels la réponse sera calculée est déterminé selon l'équation :
L_ (F.13)
nbx = +1
Ax
= 2* fin (F.14)
La masse modale de chaque mode i de la structure (sans piétons) est calculée à l'aide de l'équation :
La rigidité modale de chaque mode i de la structure (sans piétons) est calculée à l'aide de l'équation :
(F16)
L'amortissement modal de chaque mode i de la structure (sans piétons) est calculé à l'aide de l'équation :
La fréquence angulaire amortie de chaque mode i de la structure (sans piétons) est calculée selon l'équation :
(F.18)
[/] ~ ^0V^1
WP
m, (F-19)
" 9,81
vp=l„fp (F.20)
Le temps moyen nécessaire pour franchir la passerelle est calculé selon l'équation :
(F.21)
• •>, <rf,
Le nombre moyen de piétons sur la passerelle est calculé selon l'équation :
np = dp Lb (F.22)
L'écart de temps moyen entre les piétons à leur entrée sur la passerelle est calculé selon l'équation :
T 1
Ap = -2- = (F.23)
n pa dpl P
f jj pb
nb„ = wi M
M
+i (F.24)
T
-275-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Si le modèle de charge de Zivanovic est utilisé, l'amplitude moyenne de chaque sous-harmonique n de la charge
est calculée selon l'équation :
P'oM="P (F-26)
Il est cependant à noter que tln = 0 pour le premier piéton entrant sur la passerelle. De plus, si aucune variabilité
statistique n'a été spécifiée sur l'écart de temps entre les piétons (Cvdj = 0), les piétons entreront sur la
passerelle à intervalle régulier déterminé selon l'équation numérique suivante :
4P (F-28>
La probabilité de synchronisation Ds de chacun des piétons est déterminée différemment selon le modèle de
synchronisation des piétons spécifié par l'utilisateur. Si un degré de synchronisation entre les piétons d, a été
saisi manuellement par l'utilisateur, alors D, = ds. Cependant, si le modèle de synchronisation de Stoyanoff est
utilisé, la probabilité de synchronisation Ds de chacun des piétons est déterminée selon l'équation développée à
la section A.2.4.7 à partir de la théorie du "vortex-shedding" [Stoyanoff et al., 2002 ; Stoyanoff et al., 2007] :
ft7< f-0,66^,,^
Ds = DSm„ exp = 0,75 exp (F.32)
'N p max bL
où Dsm* est le degré de synchronisation maximum entre les piétons (atteint avec de petits groupes de piétons)
qui peut être estimé à 75 % [Stoyanoff et al., 2007], Np[t„) est le nombre de piétons sur la passerelle au temps t,„
(lors de l'entré de chacun des piétons), et où Npmix est le nombre maximum de piétons à la saturation de la
passerelle (lorsque Ds mm = 20 %), soit une densité maximale de piétons de 2,0 pers./m2 [Fujino et al., 1993]
multipliée par b, la largeur effective du tablier de la passerelle et par L la longueur de la passerelle.
-276-
ANNEXE F PROGRAMME PASREl
La fréquence de pas des piétons Fp ainsi que leur angle de phase ^ lors de leur entrée sur la passerelle sont
déterminés différemment selon qu'il s'agisse d'un "piéton synchronisé" ou d'un "piéton non synchronisé", c'est-
à-dire à partir de D„ la probabilité de synchronisation de chacun des piétons. Dans le cas d'un "piéton
synchronisé", la fréquence de pas du piéton Fp ainsi que son angle de phase <pp à l'entrée sur la passerelle sont
calculés selon les équations :
où fm*i\i. est la fréquence propre du premier mode de la structure au temps tin (lors de l'entré du piéton),
est l'angle de phase du précédent "piéton synchronisé" à son entrée sur la passerelle, Fp ' est la fréquence
de pas du précédent "piéton synchronisé" et tin ' est le temps d'entré du précédent "piéton synchronisé".
Dans le cas d'un "piéton non synchronisé", la fréquence de pas du piéton Fp ainsi que son angle de phase <pp à
l'entrée sur la passerelle sont calculés selon les équations :
Finalement, les facteurs de charge dynamique (DLF) de chaque harmonique n de chacun des piétons sont
déterminés selon l'équation :
Si le modèle de charge de Butz est utilisé, les facteurs de charge dynamique (ap(B)) et les angles de phase (<pp w)
de chaque harmonique n sont plutôt recalculés pour chaque piéton en fonction de la fréquence de pas du
piéton [Fp) selon les équations :
Si le modèle de charge de Zivanovic est utilisé, le facteur de charge dynamique (DLF) de la première harmonique
est d'abord recalculé pour chacun des piétons selon l'équation :
et ensuite les facteurs de charge dynamique (DLF) de chaque harmonique n de chacun des piétons sont
déterminés à l'aide de l'équation F.37. Également, avec le modèle de charge de Zivanovic, les facteurs de charge
dynamique de chaque sous-harmonique n sont recalculés pour chacun des piétons selon l'équation :
-277-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Vp = LF
P p
(F.41)
Si le modèle de charge de Butz est utilisé, la vitesse de déplacement de chaque piéton reste constante : Vp = vp.
Le temps nécessaire pour franchir la passerelle est ensuite recalculé pour chacun des piétons selon l'équation :
(F.42)
LF
P P
Le nombre de pas de temps nécessaire pour franchir la passerelle pour chacun des piétons est calculé selon :
T„ (F.43)
"K = +1
At
ge,
(F.44)
1 1
N~\ T'O
avec comme valeur critique, le nombre maximum de piétons sur la passerelle, soit :
/ i
»=1
£
N=1 T=0 _ 9.81
!>('•• < V P)] 2
(F.46)
avec comme valeur critique, la masse modale maximum de chaque mode i de la structure avec piétons, soit :
M
mm „) = max (A/„„) se produisant au temps tM max ( (F-47)
1 I Kn _ /• I "V) (F.48)
F[i " fuM
2n \l M,.
*[','] M,
V "'VA
avec comme valeur critique, la fréquence propre minimum de chaque mode i de la structure avec piétons, soit :
-278-
ANNEXE F PROGRAMME PASREl
C\'A ~S
/-I
<™+|[§[c, [>(<•• (F.50)
Ensuite, le taux d'amortissement modal total de la structure avec piétons de chaque mode i au temps t est
déterminé à l'aide de l'équation :
(F.51)
47T Mm /*[, ,]
avec comme valeur critique, le taux d'amortissement modal maximum de chaque mode i de la structure avec
piétons, soit :
W
M>
Direction (F.53)
4', tv pr ) i+ £[«„
Jro
il
verticale :
sin(2xnFpt -^n| + n<pp )]
N=\ T=0 /-i . L />=•]
Direction A ÎV P (F.54)
horizontale : f j ' j i = z l Kl
r=o
)X[ a /> l-l sin {""fy ~ rç») + n< Pp )]
Il est à noter que, dépendamment de la direction de calcul précédemment spécifiée par l'utilisateur, seulement
l'une ou l'autre des deux équations ci-haut sera utilisée afin de calculer la charge modale totale appliquée sur la
structure.
Cependant, si le modèle de charge de Zivanovic est utilisé, la charge modale (verticale seulement) de chaque
mode i en fonction du temps est plutôt obtenue à l'aide de l'équation :
-279-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Finalement, indépendamment du modèle de charge utilisé, la valeur critique des charges modales, soit la
charge modale maximum de chaque mode i de la structure avec piétons, est calculée selon l'équation :
Direction
—*-+0.5
\( tVo
(F.57)
verticale : Ptot [x, -î w„ t 1 - 2 -E--X 1 + S[»P M sin (2;rnFpt -^ + n<pp )] j
.1 Ax
X'—2-0.5
Ar
<V,
—£•+0.5
Direction
horizontale : Pia [r,i] - 1
W, t
IV*
17
X-—£—0.5 .1
tVp
1-2 —— — X
Ax
Z[«,M sin(2 xnfy ~ + n<PP )]
(F.58)
Ar
Il est à noter que, dépendamment de la direction de calcul précédemment spécifiée par l'utilisateur, seulement
l'une ou l'autre des deux équations ci-haut sera utilisée afin de calculer la charge modale totale appliquée sur la
structure.
Cependant, si le modèle de charge de Zivanovic est utilisé, la charge totale (verticale seulement) en fonction du
temps t en chacun des points x de la passerelle est plutôt obtenue à l'aide de l'équation :
1+X ap i"iS
M
—-+U.3
X""0'25*»)"' (F.59)
Plot I • j ] ~ Zj
Wm t 1-2
N=\ Ax
X= —£—0.5
Ar
a\n.l\ C0S
M +| w-0,75 + —
,l 80 J
Finalement, indépendamment du modèle de charge utilisé, la valeur critique de la charge totale, soit la charge
totale maximale, est calculée en chacun des points de la passerelle selon l'équation :
Pm* ix] = max (p,ol (I„) se produisant au temps tp max et au point xp , (F.60)
Les valeurs efficaces (RMS) de la charge totale en chacun des points de la passerelle sont respectivement
calculées selon l'équation :
|î[/w„T (F.61)
Pr m s [i]
nbT
-280-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Avec la méthode d'intégration numérique exacte par morceau, les constantes d'intégration ainsi que la réponse
de la structure en fonction du temps, soit le déplacement uit]( la vitesse v[(] et l'accélération aw, sont calculées
séparément pour chacun des modes de la structure. Pour ce faire, les propriétés modales de la structure (sans
piétons) ainsi que la charge modale obtenues précédemment pour chaque mode i sont utilisées, soit :
£[o le taux d'amortissement de chaque mode i de la structure;
0[/] la fréquence angulaire propre de chaque mode i de la structure;
o)D (,] la fréquence angulaire propre amortie de chaque mode i de la structure;
la rigidité modale de chaque mode i de la structure;
m1(1 la masse modale de chaque mode i de la structure sans piétons;
cm l'amortissement modal de chaque mode i de la structure sans piétons;
Pw la charge modale de chaque mode i en fonction du temps.
Les constantes d'intégration de la méthode exacte par morceau sont donc, pour chacun des modes i :
r \
sin [,]A/ + cosû )d [(JAf (F.62)
4, 2
•Fi[ < ]
-sinû>O[0A/ (F.63)
0),
=»[<}
v4 jj - e cosa D (j) At- 2 sin a)D [n&l (F.65)
•Fï,
ci
-281-
ANNEXE F PROGRAMME PASREl
Les conditions initiales du système, soit le déplacement, la vitesse et l'accélération de la structure au temps t = 0
pour chacun des modes, sont :
"te, =0,0
v[ =0,0 (F.70)
0]
^,o] ~c[/]v[o]
^0]
"hn
Ensuite pour chacun des nbT pas de temps de la simulation, le déplacement de la structure est calculé selon
l'équation :
"hn "hn
la vitesse de la structure est calculée selon l'équation :
"hn "hn
et finalement, l'accélération de la structure est calculée selon l'équation :
_ _ PM ~cl']v['l (F.73)
V ~
"hn
En raison du fait que la méthode de Newmark avec accélération moyenne est inconditionnellement stable,
cette dernière est privilégiée par rapport à la méthode de Newmark avec accélération linéaire. Ainsi, les
constantes d'intégration de la méthode de Newmark sont :
y = 0,5 p = 0,25
an =
1 Y
0At2 /SA/
1 1 . (F.74)
a, = a, = 1
2 p&J 3 2/7
/ \
a. = r ,
1 a. = Jl-1 M
4 P 5 \2P
at=(l-r)M an=ytd
La réponse de la structure en fonction du temps, soit le déplacement mm, la vitesse v[(] et l'accélération aw, est
calculée séparément pour chacun des modes de la structure. Pour ce faire, les propriétés modales de la
structure (avec piétons) et la charge modale obtenues précédemment pour chaque mode i sont utilisées, soit :
M[u] la masse modale totale de chaque mode i de la structure et des piétons en fonction du temps;
Qi,/] l'amortissement modal total de chaque mode i de la structure et des piétons en fonction du temps;
-282-
ANNEXE F PROGRAMME PASREl
Tout d'abord, les conditions initiales du système, soit le déplacement, la vitesse et l'accélération de la structure
au temps t = 0 pour chacun des modes, sont déterminées :
«[o] =0.0
Ensuite pour chacun des nbT pas de temps de la simulation, le déplacement de la structure est calculé, en
effectuant le rapport de la force effective sur la rigidité effective, selon l'équation :
(F.79)
"/or [r,<] t h , *,] ^lot [x,r]
»=I X*Q
aiot [x./] = ^ ï h , + , ]J
X=0
avec comme valeurs critiques, le déplacement, la vitesse et l'accélération maximum en chacun des points de la
passerelle, soit :
umax [r] = max (u,o, [x.,] ) se produisant au temps tymax et au point xumax
^[M«w [*.')]
. . 7=0 _ ,Ir=o (F.81)
u,RMS [x] V RMS [JE] a.RMS [*]
'Y nbr nbp nbf
-283-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
!- (F.83)
nbT nbTàt
Et le nombre d'intervalles de fréquence de la partie positive du spectre de Fourier peut être obtenu :
nbT
„br„ 4
fc +1 =
. 2 .
+, (F.84)
Finalement, les fréquences d'échantillonnage ifs) de la transformée de Fourier discrète pour une séquence de
données réelles sont calculées pour chacun des nbF intervalles de fréquences (4/) de la partie positive du
spectre de Fourier. Ces fréquences d'échantillonnage permettront de référencer dans le domaine fréquentiel
les amplitudes de Fourier du chargement ainsi que les amplitudes de Fourier de la réponse.
Wi=FFT~>(/W,]) (F-85)
Les amplitudes de Fourier, soit la racine carrée de la somme des carrés des parties réelle et imaginaire de la
transformée de Fourier, sont ensuite référencées par rapport aux fréquences d'échantillonnage (fs) afin
d'obtenir les graphiques des spectres d'amplitude de Fourier du chargement en chacun des points de la
structure. La valeur maximale du spectre du chargement est également calculée en chaque point : «om.
[*•/.) = F^rcil (M/« (x.rl) [*./,] = Forçai (V«x (x.(] ) = ("loi |x,/|) C"'86)
Les amplitudes de Fourier, soit la racine carrée de la somme des carrés des parties réelle et imaginaire de la
transformée de Fourier, sont ensuite référencées par rapport aux fréquences d'échantillonnage \fs) afin
d'obtenir les graphiques des spectres d'amplitude de Fourier du déplacement, de la vitesse et de l'accélération
en chacun des points de la structure. Les valeurs maximales de ces trois spectres de réponse sont également
calculées en chaque point de la structure, soit : Sd ma^X], Sv maX[X] et 5OJBiK^].
-284-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Mm la masse modale de chaque mode / de la structure avec piétons en fonction du temps [kg];
£[,,,] le taux d'amortissement modal de chaque mode i de la structure avec piétons en fonction du temps;
la fréquence propre de chaque mode i de la structure avec piétons en fonction du temps [Hz];
Pioiix,i] la charge totale en fonction du temps en chacun des points de la passerelle [N].
"MM la réponse totale en déplacement en fonction du temps en chacun des points de la passerelle [m];
v«»M la réponse totale en vitesse en fonction du temps en chacun des points de la passerelle [m/s];
0(<»M 'a réponse totale en accélération en fonction du temps en chacun des points de la passerelle [m/s2].
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Les graphiques de base (2D) sont regroupés tel qu'illustré aux différentes figures suivantes (exemples des
graphiques obtenus lors d'une simulation numérique sur la travée principale de la passerelle de Sherbrooke
avec une densité de piétons de 1,0 pers./m2 et avec le modèle de charge de Zivanovic [Zivanovic et al., 2007]) :
Figure F.2 NpM e nombre de piétons sur la passerelle en fonction du temps [pers.];
dP[,\ a densité de piétons sur la passerelle en fonction du temps [pers./m2];
Figure F.3 Mm es masses modales de la structure avec piétons en fonction du temps [kg];
£(<•<] es taux d'amortissement modaux de la structure avec piétons en fonction du temps [%];
es fréquences propres de la structure avec piétons en fonction du temps [Hz];
P\>A es charges modales en fonction du temps [kN];
Figure F.4 Mm es masses pour chacun des modes de la structure avec piétons en fonction du temps [kg];
4M es taux d'amortissement pour chacun des modes de la structure en fonction du temps [%];
FV.'\ es fréquences propres de chacun des modes de la structure en fonction du temps [Hz];
PM es charges modales en fonction du temps pour chacun des modes de la structure [kN];
Figure F.5 pmW a charge totale en fonction du temps en un point de la structure [kN];
U/ot Jr] a réponse totale en déplacement en fonction du temps en un point de la structure [mm];
V/ot (/] a réponse totale en vitesse en fonction du temps en un point de la structure [m/s];
Figure F.6 'enveloppe des valeurs MAX du chargement en chacun des points de la structure [kN];
PRMS M 'enveloppe des valeurs RMS du chargement en chacun des points de la structure [kN];
Umax (jrJ 'enveloppe des valeurs MAX de la réponse en déplacement en chacun des points [mm];
URMS [*] 'enveloppe des valeurs RMS de la réponse en déplacement en chacun des points [mm];
Vmax [jr] 'enveloppe des valeurs MAX de la réponse en vitesse en chacun des points [m/s];
VRMS M 'enveloppe des valeurs RMS de la réponse en vitesse en chacun des points [m/s];
&max [jr] 'enveloppe des valeurs MAX de la réponse en accélération en chacun des points [m/s2];
ÛRMS [x] 'enveloppe des valeurs RMS de la réponse en accélération en chacun des points [m/s2];
Il est à noter que nbx graphiques du chargement et de la réponse en fonction du temps (Figure F.5) sont
obtenues, soit un graphique pour chacun des points de la structure pour lesquels la réponse est calculée.
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Les graphiques optionnels (3D) sont les suivants (exemples des graphiques obtenus lors d'une simulation
numérique sur la travée principale de la passerelle de Sherbrooke avec une densité de piétons de 1,0 pers./m2
et avec le modèle de charge de Zivanovic [Zivanovic et al., 2007]) :
Figure F.7 les masses modales de la structure avec piétons en fonction du temps [kg];
Figure F.8 4.0 les taux d'amortissement modaux de la structure avec piétons en fonction du temps [%];
Figure F.9 Fl'A les fréquences propres de la structure avec piétons en fonction du temps {Hz];
Figure F.ll Ptot [*,/] la charge totale en fonction du temps en chacun des points de la structure [kN];
Figure F.12 Sp [x.Jreq] le spectre normalisé du chargement en chacun des points de la structure;
Figure F.13 U,ol t*,/] la réponse totale en déplacement de la structure dans le temps et dans l'espace [mm];
Figure F.14 [x,frtq] le spectre normalisé de réponse en déplacement en chacun des points de la structure;
Figure F.15 Vtol [x,(] la réponse totale en vitesse de la structure dans le temps et dans l'espace [m/s];
Figure F.16 Sv [x.frtq] le spectre normalisé de réponse en vitesse en chacun des points de la structure;
Figure F.17 "loi [x<] la réponse totale en accélération de la structure dans le temps et dans l'espace [m/sJ];
Figure F.18 S» [x.freq] le spectre normalisé de réponse en accélération en chacun des points de la structure.
250
3
150
14
as
0.2
Figure F.2 : Évolution du nombre de piétons et de la densité des piétons sur la passerelle en fonction du temps au cours de la
simulation numérique
-287-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
Figure F.3 : Évolution des propriétés modales de la structure avec piétons en fonction du temps, soit les masses modales, les
amortissements modaux, les fréquences propres et les charges modales
Figure F.4 : Évolution des propriétés modales de la structure avec piétons en fonction du temps, soit la masse modale,
l'amortissement modal, la fréquence propre et la charge modale de chacun des modes de la structure
-288-
ANNEXE F PROGRAMME PASREL
_ 30
S 20
ï "«
S
i-io
I -20
U -30
I»
« 10
î 0
S -io
|-20
* -30 i
0.1S
?" 0.10
0.05
I 0 00
|-005
|-0.10
-0.15
i
S 1
io
|-2
150 10
Tëmpsis) Fnquanc» (Hz)
Figure F.5 : Chargement et réponses en déplacement, en vitesse et en accélération en un point donné de la structure en
fonction du temps ainsi que leur spectre de Fourier respectif
j|0.M
«043
30
Position (m) Festfi«n<m)
Figure F.6 : Enveloppe des valeurs maximales (MAX) et efficaces (RMS) du chargement et de la réponse en déplacement, en
vitesse et en accélération en chacun des points de la structure
-289-
vef^P4
50 -Y00 \S0 200 2^0
,\éto°s
TemPs (s) awec^'
e
lS»w<**
deW
f optes
|C0C,esP
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SQ \0° \S0 200 2S0
Temps (s) ,Oio« du
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ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
ANNEXE G
# codlng: cpl252
print "IMPORTATION DES MODULES..."
import sys, numpy, pylab, scipy.integrate, mpl_toolkits.mplot3d
from matplotlib.collections import PolyCollectlon
from math import *
-296-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREl
### Coefficient de variation pour l'écart de temps entre les piétons (décimal] :
Var_d_p = 1
Cv_d_p = 0.10
### Grosseur des caractères des graphiques 2D (optimal à 6 pour l'enregistrement automatique des graphiques et à 12 pour l'affichage et
l'enregistrement manuel des graphiques) :
slze car = 12
-297-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
If model_charge == "Blanchard" :
if direction == "ver" :
### Facteurs de charge dynamique (DLF) moyen de chaque harmonique n [décimal] :
dlf = [0.257]
if direction =="hor":
print ""
prlnt ""
print ""
print "ERREUR : CALCUL DANS LA DIRECTION LATÉRALE NON DISPONIBLE AVEC MODELE DE BLANCHARD"
sys.exitO
if model_charge == "Bachmann" :
-298-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
if direction == "ver" :
### Facteurs de charge dynamique (DLF) moyen de chaque harmonique n [décimal] :
dlf = [0.4,0,1,0.1]
if direction == "hor" :
### Facteurs de charge dynamique (DLF) moyen de chaque harmonique n [décimal] :
dlf = [0.1,0.0,0.1]
if model_charge == "Butz" :
If direction == "ver" :
»## Facteurs de charge dynamique (DLF) moyen de chaque harmonique n [décimal] :
dlf = [ 0.0115*f_p**2 + 0.2803*f_p - 0.2902,
0.0669*f_p**2 + 0.1067*f_p - 0.0417,
0.0247*f_p**2 + 0.1149*f_p - 0.1518,
-0.0039*f_p**2 + 0.0285*f_p - 0.0082]
-299-
ANNEXE 6 CODE DU PROGRAMME PASREL
if f_p>= 2.0 :
phi = [ 0.0,
(-99.76 *f_p**2 + 478.92*f_p - 387.8)*3.1416/180,
( 813.12'f p"3 - 5357.6*f_p**2 + 11726*f_p - 8505.9)*3.1416/180,
( 34.19 *f_p - 65.14)*3.1416/180]
if direction == "hor" :
prlnt ""
print""
print ""
print "ERREUR : CALCUL DANS LA DIRECTION LATÉRALE NON DISPONIBLE AVEC MODELE DE BUTZ"
sys.exlt()
if model_charge == "Zivanovlc" :
if direction == "ver" :
### Facteurs de charge dynamique (DLF) moyen de chaque harmonique n (décimal] :
dlf = [-0.2649*f_p**3 + 1.3206*f_p**2 - 1.7597*f_p + 0.7613,0.07,0.05,0.05,0.03]
If direction == "hor" :
prlnt ""
prlnt ""
prlnt ""
print "ERREUR : CALCUL DANS LA DIRECTION LATÉRALE NON DISPONIBLE AVEC MODELE DE ZIVANOVIC"
sys.exltf)
-300-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
### Fonction de calcul de la réponse pour chaque mode (réponse modale) + superposition modale (réponse totale) :
### Méthode d'intégration exacte par morceau (SYSTÈME UNËAIRE) :
def calc_rep_lnt_exact(xl, w, w_0, k, m, c, P):
A_ll = exp(-xi[i] * w[i) * delta_t) * (xl[ij / sqrt(l - xi[i]**2) * sin(w_D[i] * delta_t) + cos(w_D[i) * delta_t))
A_12 = exp(-xi(i] * w[i] * delta_t) * (1 / w_0[i) * sln(w_D[l] * delta_t))
A_21 = -exp(-xl(i] * w[l] * delta_t) * (w(i] / sqrt(l - xi[l]**2) * sin(w_D[i] * delta_t))
A_22 = exp(-xi(i] * w(i] * delta_t) * (cos(w_D[i) * delta_t) - xi[i) / sqrt(l - xi[i]**2) * sin(w_D[i] * delta_t))
L_ll = (l/w[i]**2) * (2• xi[ij/w[i]/delta_t + exp(-xl[i)*w[i]*delta_t) * (((l-2*xi[i]**2)/w_DIi]/delta_t - xi[i]/sqrt(l-xi[i]**2)) *
sin(w_Dfi)*delta_t) - (l"+ 2*xi(i)/w[l]/delta_t) * cos(w_D[i]*delta_t)))
L_12 = (l/w[l]**2) * (1 - 2*xi[l]/w[i]/delta_t + exp(-xi[i]*w[i]*delta_t) * ((2*xl[i]**2 - l)/w_D[i]/delta_t * sln(w_D[i]*delta_t) +
2*xi(i)/w[iJ/delta_t * cos(w_D[i)*delta_t)))
L_21 = (l/w[l]**2) * (-l/delta_t + exp(-xi[i]*w[i]*delta_t) * ((w(i]/sqrt(l-xi[i)**2) + xi[i]/delta_t/sqrt(l-xi[i]**2)) • sin(w_D[i]*delta_t) +
l/delta_t * cos(w_D(iJ*delta_t)))
l_22 = (l/w[l)**2/delta_t) * (1 - exp(-xi(i]*w(i]*delta_t) * (xi(ij/sqrt(l-xi[i]**2) * sin(w_D[iJ*delta_t) + cos(w_D(i)*delta_t)))
u = numpy.zeros(nb_T) # Réponse modale en déplacement dans le temps
v = numpy.zeros(nb_T) # Réponse modale en vitesse dans le temps
a = humpy.zeros(nb_T) # Réponse modale en accélération dans le temps
for T in range(nb_T) : # Boucle sur la durée de la simulation
if T == 0 :
u[T) = 0.0
v[T] = 0.0
a[T] = (P[i, T) - c[i) ' v(T] - k(i] * u[T]) / m[i]
else :
u[T] = (A_ll • u(T-l] + A_12 * v[T-l] + L_ll * P[i, T-l) / m[i] +1_12 * P[l, T) / m[i])
v[T] = (A 21 * u[T-l) + A 22 * v[T-l] + L_21 • P(i, T-l] / m[i] + L_22 • P(i, T) / m[i])
a[T) = <Pft T] - c[i] • v[T] - k(i) * u[T)) / m[l]
for X in range(nb_X) : # Boucle sur la longueur de la passerelle
u_tot[X] = u_tot[X] + u * Phi(X,i]
v_tot[X] = v_tot[X] + v • Phi[X,i]
a_tot[XJ = a_tot[X) + a • Phi[X,i]
### Fonction de calcul de la réponse pour chaque mode (réponse modale) + superposition modale (réponse totale) :
### Méthode d'intégration de Newmark avec accélération moyenne (SYSTÈME NON LINÉAIRE) :
def calc_rep_int_Newmark(k, M, C, P):
Y = 0.5 # Constante gamma pour méthode d'Intégration avec accélération moyenne
B = 0.25 # Constante betta pour méthode d'intégration avec accélération moyenne
a_0 = 1/ (B * delta_t**2) # Constante d'intégration
a_l = Y / (B * delta_t) # Constante d'Intégration
a_2 = 1/ (B * delta_t) # Constante d'intégration
a_3 = 1 / (2 * B) -1 # Constante d'intégration
a_4 = Y / B -1 # Constante d'intégration
a_5 = (Y / (2 * B) -1) * delta_t # Constante d'intégration
a_6 = (1- Y) * delta_t # Constante d'intégration
a_7 = Y * delta_t # Constante d'intégration
u = numpy.zeros(nb_T) # Réponse modale en déplacment dans le temps
v = numpy.zeros(nb_T) # Réponse modale en vitesse dans le temps
a = numpy.zeros(nb_T) # Réponse modale en accélération dans le temps
for T In range(nb_T) : H Boucle sur la durée de la simulation
If T ==0 :
u[T] = 0.0
v[TJ = 0.0
a(T) = (PU. T] - C[i, T) * v[TJ - k[i] * U[T1) / Mil, T)
else :
u[T) = (P(i, T] + (a_0 • u[T-l] + a_2 * v(T-l) + a_3 * a(T-l)) * M[i, T] + (a_l * u[T-l) + a_4 * v[T-l] + a_5 * a(T-l]) * C[i, T]) / (k[i] + a_0 *
M(i, T) + a_l * C[i, T))
a[T) = a_0 * (u[T) - uIT-l)) - a_2 • v[T-l] - a_3 * a(T-l]
v[T] = v[T-lJ + a_6 * a[T-l) + a_7 • a[T]
for X in range(nb_X) : # Boucle sur la longueur de la passerelle
u_tot(X] = u_tôt[X] + u • Phi[X,l)
v_tot(X) = v_tot[X) + v * Phl(X,i]
a_tot[xj = a_tot(XJ + a * Phi(X,i]
-301-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREl
f.insert(0,0.0)
xi.insert(0,0.0)
dlf.insert(0,0.0)
phi.lnsert{0,0.0)
Cv_DLF.insert(0,0.0)
l = float(L)
b - float(b)
m_ = float(mJ
f = numpy.arrayff, float)
xi = numpy.arrayfxi, float)
-302-
ANNEXE 6 CODE DU PROGRAMME PASREl
d_p = float(d_p)
d_s = float(d_s)
w_p = float(w_p)
c_p = float(c_p)
l_p = float(l_p)
f_p = float(f_p)
dlf = numpy.array(dlf, float)
phi = numpy.array(phi, float)
Cv_d_p = float(Cv_d_p)
Cv_w_p = float(Cv_w_p)
Cv_c_p = float(Cv_c_p)
Cv_l_p = float(Cv_l_p)
Cv_f_p = float(Cv_f_p)
Cv_DLF = numpy.array(Cv_DLF, float)
T_tot = float(T_tot)
delta_t = float(delta_t)
delta_x = float(delta_x)
### Nombre de points sur la passerèlle pour lesquelles la réponse sera calculée :
nb_X = lnt(l / delta_x) +1
-303-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
tt Mode de déformation :
for X in range(nb_X) :
Phi[X,i] = mode(l, X * delta_x)
prlnt" Phi[i] =",Phi[:,i]
pro_structure.wrlte(" Phi[i] = " + str(Phi[:,i]) + "\n")
-304-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
nb_p = int(T_tot / T_o * n_p +1) # Nombre de piétons dans la simulation [pers.]
p_o - numpy.zeros(h) # Amplitude moyenne des harmoniques de la charge
prlnt ""
print ""
print ""
prlnt "CHARGEMENT AVEC", h-1, "HARMONIQUES CONTRIBUANTES
pro_charge.write("\n\n" + "CHARGEMENT AVEC " + str(h-l) + " HARMONIQUES CONTRIBUANTES + "\n")
if Var_w_p :
prlnt "w_p =", w_p, "N/pers. (en moyenne avec Cv_w_p Cv_w_p * 100, "%)"
pro_charge.write("w_p = " + str(w_p) + " N/pers. (en moyenne avec Cv_w_p = " + str(Cv_w_p * 100) + " *)" + "\n")
print "m_p =", m_p, "kg/pers. (en moyenne)"
pro_charge.wrlte("m_p = " + str(m_p) + " kg/pers. (en moyennes)" + "\n")
else :
print "w_p =", w_p, "N/pers."
pro_charge.wrlte("w_p = " + str(w_p) + " N/pers." + "\n")
print "m_p =", m_p, "kg/pers."
pro_charge.write("m_p = " + str(m_p) + " kg/pers." + "\n")
if Var_c_p :
print "c_p =", c_p, "N s/m (en moyenne avec Cv_c_p =", Cv_c_p • 100, "X)"
pro_charge.wrlte("c_p = " + str(c_p) + " N s/m (en moyenne avec Cv_c_p = " + str(Cv_c_p * 100) + " X)" + "\n")
else :
print "c_p =", c_p, "N s/m"
pro_charge.wrlte("c_p = " + str(c_p) + " N s/m" + "\n")
ifVar_l_p :
prlnt "l_p =", l_p, "m/pas (en moyenne avec Cv_l_p Cv_l_p * 100, "%)"
pro_charge.write("l_p = " + str(l_p) + " m/pas (en moyenne avec Cv_l_p = " + str(Cv_i_p * 100) + " %)" + "\n")
else :
print "l_p =", l_p, "m/pas"
pro_charge.write("l_p = " + str(l_p) + " m/pas" + "\n")
if Var_f_p :
prlnt "f_p =", f_p, "Hz (en moyenne avec Cv_f_p =", Cv_f_p * 100, "%)"
pro_charge.write("f_p = " + str(f_p) + " Hz (en moyenne avec Cv_f_p = " + str(Cv_f_p * 100) + " 94)" + "\n")
else :
print "f_p =",f_p,"Hz"
pro_charge.write("f_p = " + str(f_p) + " Hz" + "\n")
if Var_l j3 or Var_f_p :
print "v_p =", v_p, "m/s (en moyenne)"
pro_charge.write("v_p = " + str(v_p) + " m/s (en moyenne)" + "\n")
else :
prlnt "v_p =", v_p, "m/s"
pro_charge.write("v_p = " + str(v_p) + " m/s" + "\n")
If Var_d_p :
print "delta_p =", delta_p, "s entre chaque piétons (en moyenne avec Cv_d_p =", Cv_d_p * 100, "X)"
pro_charge.write("delta_p = " + str(delta_p) + " s entre chaque piétons (en moyenne avec Cv_d_p = " + str(Cv_d_p * 100) + " %)" + "\n")
prlnt "d_p =", d_p, "pers./m2 (en moyenne)"
-305-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
If model_sync == "manual" :
prlnt "d_s =", d_s * 100, "X de piétons synchronisés"
pro_charge.wrlte("d_s = " + str(d_s * 100) + " * de piétons synchronisés" + "\n\n")
if model_sync == "Stoyanoff" :
prlnt "Synchronisation des piétons selon le modele de StoyanofT
pro_charge.wrlte("Synchronisation des piétons selon le modele de Stoyanoff" + "\n\n")
if model_charge == "Zlvanovic" :
dtf_s = numpy.zeros(h) # Facteur de charge dynamique (OLF) moyen des sous-harmoniques
p_o_s = numpy.zeros(h) # Amplitude moyenne des sous-harmoniques de la charge
-306-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
else :
print " p_o[n] =", p_oIn], "N"
prlnt " p_o_s[n] =", p_o_s[n], "N"
pro_charge.write(" p_ofn] = " + str(p_o[n]) + " N" + "\n")
pro_charge.write(" p_o_s[n] = " + str(p_o_s(n]) + " N" + "\n")
# Détermination des Facteurs de charge dynamique (DLF) normalisés des harmoniques et des sous harmoniques de la charge piétonne
(avec modèle Zivanovlc seulement) :
DLF_ = numpy.zeros((h, 40)) # Facteurs de charge dynamique normalisés des harmoniques de la charge piétonne
DlF_s_ = numpy.zeros((h, 40)) # Facteurs de charge dynamique normalisés des sous-harmoniques de la charge piétonne
for j in range(40) : # Boucle pour les 40 lignes fréquentielles des harmoniques et des sous-harmoniques
DLFJl,j) = 0.785200 * exp(-(((0.75 + 0.0125 * J) - 0.999900)/0.008314)"2) + 0.020600 * exp(-(((0.75 + 0.0125 * j) -
1.034000)/0.252400)**2) + 0.107400 • exp(-(((0.75 + 0.0125 * J) -1.001000)/0.036530),*2)
DLFJ2J] = 0.513000 * exp(-(((1.75 + 0.0125 • J) - 2.000000)/0.011050)"2) + 0.133000 * exp(-(((1.75 + 0.0125 • j) -
1.957000)/0.263200)**2) - 0.049840 * exp(-({(1.75 + 0.0125 * j) -1.882000)/0.058070)"2)
DLF_[3,j] = 0.390800 • exp(-(((2.75 + 0.0125 * )) - 3.000000)/0.009560)**2) + 0.156700 • exp(-(((2.75 + 0.0125 * j) -
3.000000)/0.055250)**2) + 0.068660 * exp(-(((2.75 -t-0.0125 * j) - 2.957000)/0.560700)**2)
DLF_[4,j] = 0.325500 * exp(-(((3.75 + 0.0125 • ]) - 4.000000)/0.008797)"2) + 0.164700 « exp(-(((3.75 + 0.0125 * j) -
4.001000)/0.066410)**2) + 0.068880 • exp(-(((3.75 + 0.0125 * j) - 3.991000)/0.375000)**2)
DLF_[5,j) = 0.280600 * exp(-{((4.75 + 0.0125 * j) - 4.999000)/0.007939)"2) + 0.158400 * exp(-(((4.7S + 0,0125 • j) -
5.004000)/0.078250)"2) + 0.072890 * exp(-(((4.75 + 0.0125 * )) - 4.987000)/0.450100)**2)
print "
print ""
print ""
print "CALCUL DU CHARGEMENT ET DES PROPRIETES MODALES DE LA STRUCTURE AVEC PIETONS..."
print "(MASSES, AMORTISSEMENTS, FREQUENCES, CHARGES MODALES ET CHARGE TOTALE)"
DLF = numpy.zeros(h) # Facteur de charge dynamique (DLF) des harmoniques de chaque piéton
if model_charge == "Zivanovlc" :
DLF_s = numpy.zeros(h) # Facteur de charge dynamique (DLF) des sous-harmoniques de chaque piéton (avec modèle Zivanovic
seulement)
phi_ = numpy.zeros((h, 40)) # Angle de phase des 40 lignes fréquenciels de chacune des harmoniques de chaque piéton (avec modèle
Zivanovic seulement)
phi_s_ = numpy.zeros((h, 40)) # Angle de phase des 40 lignes fréquenciels de chacune des sous-harmoniques de chaque piéton (avec
modèle Zivanovic seulement)
N_p = numpy.zeros(nb_T, int) # Nombre de piétons sur la passerelle en tout temps lors de la simulation
N_max =0 # Initialisation du nombre max de piétons
t_N_max = 0.0 # Initialisation du temps auquel se produit le nombre max de piétons
-307-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
p_tot = numpy.zeros((nb_X, nb_T)) # Chargement total en fontlon du temps en chaque points de la passerelle
M = numpy.ones((l, nb_T)) # Masses modales avec piétons en fonction du temps (superposition des piétons)
M_max = 1 * m # initialisation masses modales max
t_M_max = numpy.zeros(i) # Temps auquel se produit les masses modales max
C = numpy.ones((l, nb_T)) # Amortissements modaux avec piétons en fonction du temps (superposition des piétons)
Xi = numpy.zeros((l, nb_T)) # Taux d'amortissement modaux avec piétons en fonction du temps (superposition des piétons)
Xi_max = 1 * xi # Initialisation taux d'amortissement modaux max
t_XI_max = numpy.zeros(l) # Temps auquel se produit les amortissements modaux max
# Boucle pour les "I" modes (Initialisation des masses modales et des amortissements modaux pour la structure sans piétons) :
for i in range(l, I) :
M[i] = M[l]*m[i]
C[l]=C[iJ»c[i],
-308-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
tJn_prev_sync = tJn
F_p_prev_sync = F_p
phi_p_prev_sync = phi_p
phi_p = numpy.random.randomO * 2 * pi
# Calcul du facteur de charge dynamique (DLF) et angle de phase (phi) de chaque harmonique (pour chaque piéton) :
if model_charge == "Blanchard" or model.charge == "Bachmann" :
for n in range(l, h) : # Boucle pour les "h" harmoniques
If Var_DlF :
DLF[n] = numpy.random.normal(dlfln), dlf[n) * Cv_DLF(n])
else :
DLF[n] = dlf[n]
If DLF[n] < 0.0 :
DlF[n] = 0.0
if model_charge == "Butz" :
n Facteurs de charge dynamique (DLF) de chaque harmonique (pour chaque piéton) :
DLF[1] = 0.0115*F_p**2 + 0.2803*F_p - 0.2902
DLF(2] = 0.0669*F_p**2 + 0.1067*F_p - 0.0417
DLF(3] = 0.0247*F_p**2 + 0.1149*F_p - 0.1518
DLF[4] = -0.0039*F_p**2 + 0.0285*F_p - 0.0082
-309-
ANNEXE G COOE DU PROGRAMME PASREL
if model_charge == "Zivanovic" :
dlf[l] = -0.2649 * F_p**3 +1.3206 * F_p**2 -1.7597 * F_p + 0.7613
for n in range(l, h) : # Boucle pour les "h" harmoniques (et les "h" sous harmoniques)
If Var_DLF :
DLF[n] = numpy.random.normal(dlf[n], dlf[n] * Cv_DLF[n])
else :
DLF[n) = dlffn]
if DLF[n] < 0.0 :
DLF[n] = 0.0
# Calcul des 40 angles de phase de chacune des harmoniques et de chacune des sous harmoniques de chaque piéton (avec modèle
Zivanovic seulement) :
if model_charge == "Zivanovic" :
for n In range(l, h) : # Boucle pour les "h" harmoniques (et les "h" sous harmoniques)
for j in range(40) : # Boucle pour les 40 lignes fréquentielles des harmoniques et des sous-harmoniques
phljnj] = numpy.random.randomO * 2 * pi - pi
phi_s_[n,j] = numpy.random.randomO * 2 * pi - pi
tt Nombre de pas de temps nécessaire pour franchir la passerelle pour chacun des piétons :
nb_T_o = int(T_o / delta_t +1)
-310-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREl
If model_charge == "Zlvanovic" :
# Boucle sur le temps de traversé de la passerelle par le piéton :
for T in range(nb_T_o) :
if T + t_in/delta_t >= 0 and T + t_ln/delta_t < nb_T :
t = T * delta_t
-311-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
if direction == "ver" :
P[t, T + t_in/delta_t] = P[i, T + t_in/delta_t] + (mode(l, V_p*t) * W_p)
-312-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
print ""
print ""
print ""
print "CALCUL DE LA REPONSE..."
if methode = "lnt_exact" :
print "METHODE D'INTEGRATION EXACTE PAR MORCEAU + SUPERPOSITION MODALE (SYSTEME LINEAIRE)"
If methode — "lnt_Newmark" :
print "METHODE D'INTEGRATION DE NEWMARK AVEC ACCELERATION MOYENNE + SUPERPOSITION MODALE (SYSTEME NON LINEAIRE)"
u_tot = numpy.zeros((nb_X, nb_T)) # Réponse totale en déplacement dans le temps et dans l'espace
v_tot = numpy.zeros((nb_X, nb_T)) # Réponse totale en vitesse dans le temps et dans l'espace
a_tot = numpy.zeros((nb_X, nb_T)) # Réponse totale en accélération dans le temps et dans l'espace
# Calcul de la réponse pour chaque mode (réponse modale) + superposition modale (réponse totale) :
print ""
print ""
print ""
print "CALCUL DES DENSITES SPECTRALES..."
### Fréquences d'échantillonage de la transformée de Fourier discrète d'une séquence de données réelles :
### (Série de coordonnées de fréquence pour gragh) :
f_s = numpy.zeros(nb_F)
for T In range(nb_F) : # Boucle sur le nombre d'intervalle de fréquences
f_s[T] * T * delta_f H ou encore : f_s = numpy.arange(0, f_c+0.0000001, delta_f)
-313-
ANNEXE G COOE DU PROGRAMME PASREL
print ""
print""
print ""
print "DETERMINATION DES VALEURS RMS ET AMPLITUDES MAX DU CHARGEMENT ET DE LA REPONSE..."
p_RMS = numpy.zeros(nb_X) # Valeur efficace (RMS) du chargement de la structure en chacun de ces points
p_max = numpy.zeros(nb_X) # Charge totale max en chacun des points de la structure
x_p_max =0.0 # Position de la charge totale max
t_p_max =0.0 # Temps auquel se produit la charge totale max
u_RMS » numpy.zeros(nb_X) # Valeur efficace (RMS) du déplacement de la structure en chacun de ces points
u_max = numpy.zeros(nb_X) # Déplacement max en chacun des points de la structure
x_u_max =0.0 # Position du déplacement max
t u max =0.0 # Temps auquel se produit le déplacement max
v_RMS = numpy.zeros(nb_X) S Valeur efficace (RMS) de la vitesse de la structure en chacun de ces points
vmax = numpy.zeros(nb_X) # Vitesse max en chacun des points de la structure
x_v_max = 0.0 # Position de la vitesse max
t_v_max =0.0 # Temps auquel se produit la vitesse max
a_RMS = numpy.zeros(nb_X) # Valeur efficace (RMS) de l'accélération de la structure en chacun de ces points
a_max = numpy.zeros(nb_X) # Accélération max en chacun des points de la structure
x_a_max =0.0 # Position de l'accélération max
t_a max =0.0 # Temps auquel se produit l'accélération max
p_RMS[X) = sqrt(sum(p_tot[X]*p_tot(X])/nb_T)
p_max[X] = max(abs(p_tot[X)))
u_RMS[X] = sqrt(sum(u_tot[X]*u_tot[X])/nb_T)
u_max(X] = max(abs(u_tot(X]))
-314-
ANNEXE 6 CODE DU PROGRAMME PASREL
v_RMS[X] = sqrt(sum(v_tot[X]*v_tot[X])/nb_T)
v_max[X] = max(abs(v_tot[X]))
a_RMSlX) = sqrt(sum(a_totlX]*a_tot[X])/nb_T)
a_max[X] = max(abs(a_tot[X]))
if abs(p_tot[X,T]) == max(p_max) :
x_p_max = X * delta_x # Position de la charge totale max
t_p_max = T * delta_t # Temps auquel se produit la charge totale max
if abs(u_tot[X,T]) == max(u_max) :
x_u_max = X * delta_x # Position du déplacement max
t_u_max = T * delta_t # Temps auquel se produit le déplacement max
if abs(v_tot[X,T]) == max(v_max) :
x_v_max = X * delta_x # Position de la vitesse max
t_v_max = T * delta_t # Temps auquel se produit la vitesse max
if abs(a_tot[X,T]) == max(a_max) :
x_a_max = X * delta_x # Position de l'accélération max
t_a_max = T * delta_t # Temps auquel se produit l'accélération max
print ""
print "VALEUR RMS MAXIMUM DU CHARGEMENT ET DE LA REPONSE
print "MAX(p_RMS) =", max(p_RMS), "N"
print "MAX(u_RMS) max(u_RMS), "m"
print "MAX(v_RMS) =", max(v_RMS), "m/s"
print "MAX(a_RMS) =", max(a_RMS), "m/s2"
print""
print "CHARGEMENT MAX
print "N_max =", N_max, "pers."
print "au temps t =", t_N_max, "s"
print "p_max =", max(p_max), "N"
print "au point x =", x_p_max, "m"
print "au temps t =", t_p_max, "s"
print ""
print "DEPLACEMENT MAX DE LA STRUCTURE
print "u_max =", max(u_max), "m"
print "au point x =", x_u_max, "m"
print "au temps t =", t_u_max, "s"
print ""
print "VITESSE MAX DE LA STRUCTURE
print "v_max =", max(v_max), "m/s"
print "au point x =", x_v_max, "m"
print "au temps t =", t_v_max, "s"
print ""
print "ACCELERATION MAX DE LA STRUCTURE
print "a_max =", max(a_max), "m/s2"
print "au point x =", x_a_max, "m"
print "au temps t =", t_a_max, "s"
print ""
print ""
print""
print "ENREGISTREMENT DES RESULTATS..."
-315-
ANNEXE G CODE OU PROGRAMME PASREl
### Enregistrement des propriétés modales de la structure dans le fichier .txt contenant les porpriétés de la structure
pro_structure.write("\n\n" + "Temps [s]" + "\t\t" + "Masses modales [kg]" + "\t\t" + "Taux d'amortissement modaux" + "\t\t" + "Fréquences
propres [Hz]" + "\t\t" + "Charges modales [N]" + "\n\n")
pro_structure.close()
### Enregistrement du chargement total dans le fichier .txt contenant les propriétés du chargement :
pro_charge.write("\n\n\n\n\n")
pro_charge.write("p_max = " + str(max(p_max)) + " N" + "\n") # Enregistrement du chargement max dans le fichier .txt
pro_charge.write("au point x = " + str(x_p_max) + " m" + "\n")
pro_charge.wrlte("au temps t = " + str(t_p_max) + " s" + "\n")
pro_charge.wrlte("\n\n\n\n" + "VALEUR EFFICACE (RMS) ET MAXIMUM DU CHARGEMENT EN CHACUN DE DES POINTS DE LA STRUCTURE
+ "\n")
pro_charge.write{"Points [m]" + "\t" + "Charge RMS [N)" + "\t" + "Charge max [N]" + "\n")
for X in range(nb_X) : # Boucle sur la longueur de la passerelle
pro_charge.wrlte("X08.3f' * (X * delta_x) + "\t") # Enregistrement de la position (points)
pro_charge.write("Xe" X (p_RMS[X)) + "\t") # Enregistrement de la charge RMS dans le fichier .txt
pro_charge.wrlte("Xe" X (p_max[X)) + "\n") # Enregistrement de la charge max dans le fichier .txt
pro_charge.write("\n")
pro_charge.wrlte("maxlmum " + "\t")
pro_charge.write("%e" X (max(p_RMS)) + "\t")
pro_charge.write("Xe" X (max(p_max)) + "\n")
-316-
ANNEXE 6 CODE OU PROGRAMME PASREL
### Création d'un fichier .txt contenant les résultats de la réponse en déplacement
rep dep = open(nom + "_Reponse_Dep.txt", "w")
rep~dep.write("PROGRAMME DE SIMULATIONS NUMERIQUES DE CHARGEMENT DE PIETONS SUR PASSERELLES PIETONNIERES" + "\n")
rep_dep.write("REPONSE EN DEPLACEMENT DE LA STRUCTURE + "\n\n\n\n")
rep_dep.write("\n\n\n\n" + "VALEUR EFFICACE (RMS) ET MAXIMUM DU DEPLACEMENT DE LA STRUCUTRE EN CHACUN DE CES POINTS +
"\n")
rep_dep.write("Points [m]" + "\t" + "Déplacement RMS [m)" +"\t" + "Déplacement max [m]" + "\n")
for X In range(nb_X) : # Boucle sur la longueur de la passerelle
rep_dep,write("X08.3f" * (X * delta_x) + "\t") # Enregistrement de la position (points)
rep_dep.wrlte("Xe" % (u_RMS[XJ) + "\t") # Enregistrement de la réponse RMS en déplacement dans le fichier .txt
rep_dep.wrlte("Xe" % (u_max[X)) + "\n") # Enregistrement de la réponse max en déplacement dans le fichier .txt
rep_dep.write("\n")
rep_dep.write("maximum " + "\t")
rep_dep.write("%e" X (max(u_RMS)) + "\t")
rep_dep.write("Xe" X (max(u_max)) + "\n")
rep_dep.close()
### Création d'un fichier .txt contenant les résultats de la réponse en vitesse
rep_vlt = open(nom + "_Reponse_Vit.txt", "w")
rep_v'it.wrlte("PROGRAMME DE SIMULATIONS NUMERIQUES DE CHARGEMENT DE PIETONS SUR PASSERELLES PIETONNIERES" + "\n")
rep_vlt.write("REPONSE EN VITESSE DE LA STRUCTURE + "\n\n\n\n")
rep_vit.wrlte("\n\n\n\n" + "VALEUR EFFICACE (RMS) ET MAXIMUM DE LA VITESSE DE LA STRUCUTRE EN CHACUN DE CES POINTS + "\n")
rep_vit.write("Points (m]" + "\t" + "Vitesse RMS (m/s)" + 'V + "Vitesse max (m/s]" + "\n")
for X In range(nb_X) : # Boucle sur la longueur de la passerelle
rep_vit.write("%08.3f" X (X * delta_x) + "\t") # Enregistrement de la position (points)
rep_vit.wrlte("Xe" X (v_RMS(X)) + "\t") # Enregistrement de la réponse RMS en vitesse dans le fichier .txt
rep_vlt.wrlte("%e" X (v_max(XJ) + "\n") # Enregistrement de la réponse max en vitesse dans le fichier .txt
rep_vit.write("\n")
rep_vit.write("maximum " + 'V")
rep_vit.write("Xe" X (max(v_RMS)) + "\t")
rep_vlt.write("Xe" X (max(v_max)) + "\n")
-317-
ANNEXE 6 CODE DU PROGRAMME PASREL
rep_vlt.write("\n")
rep_vlt.close()
rep acc.wrlte("\n\n\n\n" + "VALEUR EFFICACE (RMS) ET MAXIMUM DE L'ACCELERATION DE LA STRUCUTRE EN CHACUN DE CES POINTS +
"\n")
rep_acc.write{"Points [m]" + "\t" + "Accélération RMS [m/s2]" + "\t" + "Accélération max [m/s2]" + "\n")
for X in range(nb_X) : # Boucle sur la longueur de la passerelle
rep_acc.write("%08.3f" X (X * delta_x) + "\t") # Enregistrement de la position (points)
rep_acc.wrlte("Xe" X (a_RMS[X)) + "\t") # Enregistrement de la réponse RMS en accélérarion dans le fichier .txt
rep_acc.wrlte("Xe" X (a_max[X]( + "\n") # Enregistrement de la réponse max en accélération dans le fichier .txt
rep_acc.write("\n")
rep_acc.wrlte("maximum " + "\t")
rep_acc.write("Xe" X (max(a_RMS)) + "\t")
rep_acc.wrlte("%e" X (max(a_max)) + "\n")
rep_acc.close()
print ""
print ""
print ""
print "FORMATAGE DES DONNEES POUR AFFICHAGE 3D..."
-318-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
p_graph = numpy.zeros((nb_X, nb_T, 2)) # Charge totale en fontion du temps en chaque points de la passerelle (en kN)
ujjraph = numpy.zeros((nb_X, nb_T, 2)) # Réponse totale en déplacment dans le temps et dans l'espace (en fonctiondu temps) (en mm)
v_graph - numpy,zeros((nb_X, nb_T, 2)) # Réponse totale en vitesse dans le temps et dans l'espace (en fonction du temps)
a_graph = numpy.zeros((nb_X, nb_T, 2)) # Réponse totale en accélération dans le temps et dans l'espace (en fonction du temps)
Sp_graph = numpy.zeros((nb_X, nb_F, 2)) # Spectres d'amplitude de Fourier du chargement de la structure enchacun de ses points (en
fonction de la fréquence d'échantillonage)
Sd_graph = numpy.zeros((nb_X, nb_F, 2)) # Spectres d'amplitude de Fourier du déplacement de la structure en chacun de ses points (en
fonction de la fréquence d'échantillonage)
Svjjraph = numpy.zeros((nb_X, nb_F, 2)) # Spectres d'amplitude de Fourier de la vitesse de la structure en chacun de ses points (en
fonction de la fréquence d'échantillonage)
Sa_graph = numpy.zeros((nb_X, nb_F, 2)) # Spectres d'amplitude de Fourier de l'accélération de la structure en chacun de ses points (en
fonction de la fréquence d'échantillonage)
for X in range(nb_X) : # Boude sur la longueur de la passerelle
for T in range(nb_T) : # Boucle sur la durée de la simulation
pjraph[X,T,0] =T*delta_t
pjjraph[X,T,l] = p_tot[XJl/1000
ujgraph[X,T,0] =T*delta_t
u_graph(X,T,l) = u_tot[X,T)*1000
v_graph(X,T,0) = T * delta_t
v_graphIX,T,l] =v_tot[X,TÏ
ajgraph(X,T,0J = T * delta_t
a_graph[X,T,l] = a_tot[X,T]
for T in range(nb_F) :
Sp_jgraph[X,T,0) = f_s[T)
Sp_graph(X,T,l] = abs(Sp[X,T])/max(Sp_max)
Sd_graph(X,T,0] = f_s[T]
Sdj{raph[X,T,l) = abs(Sd[X,T])/max(Sd_max)
Sv_graph(x,T,0] = f_s[T]
Sv^graph(X,T,l] = abs(Sv[X,T])/max(Sv_max)
Sa_graph[X,T,0] = f_s[T]
Sa^graphlXJ.l] = abs(Sa(X,T])/max(Sa_max)
p_graph[:, 0,1] = 0.0
p_graph[:, nb_T -1,1) = 0.0
u_graph[:( 0,1] = 0.0
u_graph[:, nb_T -1,1) = 0.0
v_graph[:, 0,1] = 0.0
v_graph[:, nb_T -1,1) = 0.0
a^graphji.0,1] =0.0
ajgraph[:, nb_T -1,1) = 0.0
Sp_graph(:, 0,1] = 0.0
Sp_graph[:, nb_F -1,1) = 0.0
Sd^graph[:,0, ï] = 0.0
Sdjsraphf:, nb_F -1,1) = 0.0
Sv_graph[:, 0,1J = 0.0
Sv_graph(:, nb_F -1,1] = 0.0
Sa_graph[:, 0,1] = 0.0
Sa_graph[:, nb_F -1, lj = 0.0
prlnt "
print ""
prlnt""
print "AFFICHAGE ET ENREGISTREMENT DES GRAPHIQUES..."
-319-
ANNEXE G CODE DU PROGRAMME PASREL
if I > 2 :
for iIn range(l, I) : # Boucle pour les "I" modes
graph_2D(2,4,1,1, t_s, T_tot, M[i], 0.0, (1.2 * max(M_max)), "Temps (s)", "Masse modale (kg)", "Not yet")
graph_2D(2,4,1,2, t_s, T_tot, Xi[i]*100,0.0, (1.2 * max(Xi_max)*100), "Temps (s)", "Amortissement modal (X)", "Not yet")
graph_2D(2,4,1,3, t_s, T_tot, F[i], 0.0, (1.3 * max(F_min)), "Temps (s)", "Fréquence propre (Hz)", "Not yet")
graph_2D(2,4,1,4, t_s, T_tot, P[i)/1000, (0.6 * max(P_max)/1000), (1.2 * max(P_max)/1000), "Temps (s)", "Charge modale (kN)",
"02_Proprietes_modales.png")
if I > 2 :
if graph_M_3D : # Graphique des masses modales en fonction du temps :
graph_3D(100, m_graph, T_tot, i_s, l,0.0, (1.2 * max(M_max)), "Temps (s)", "Mode", "Masse modale (kg)", "01_Masse.png")
if graph_Xi_3D : # Graphique des amortissement modaux en fonction du temps:
graph_3D(200, Xi_graph, T_tot, l_s, 1,0.0, (1.2 * max(Xi_max)*100), "Temps (s)", "Mode", "Amortissement modal (94)",
"02_Amort.png")
if graph_F_3D : # Graphique des fréquences propres en fonction du temps :
graph_3D(300, f_graph, T_tot,i_s, 1,0.0, (1.3 * max(F_mln)), "Temps (s)", "Mode", "Fréquence propre (Hz)", "03_Freq.png")
if graph_P_3D : # Graphique des charges modales en fonction du temps :
graph_3D(400, P_graph, T_tot, i_s, I, (3 * max(P_max)/1000), (3 * max(P_max)/1000), "Temps (s)", "Mode", "Charge modale (kN)",
"04_Charge_modale.png")
if graph_p_3D :
# Graphique de la charge totale en fontion du temps en chaque points de la passerelle :
graph_3D(500, p_graph, T_tot, x_s, l,(3 * max(p_max)/1000), (3 * max(p_max)/1000), "Temps (s)", "Position (m)", "Charge totale (kN)",
"05a_Charge.png")
# Graphique des spectres de Fourier du chargement en chacun des points de la structure :
graph_3D(501, Sp_graph, 20, x_s, L, (0), 1.2, "Fréquence (Hz)", "Position (m)", "Spectre du chargement", "05b_Spectre_Charge.png")
if graph_u_3D :
# Graphique de la réponse en déplacement en fontion du temps en chaque points de la passerelle :
graph_3D(600, u_graph, T_tot, x_s, L, (4 * max(u_max)*1000), (4 * max(u_max)*1000), 'Temps (s)", "Position (m)", "Déplacement (mm)",
"06a_Dep.png")
# Graphique des spectres de Fourier de la réponse en déplacement en chacun des points de la structure :
graph_3D(601, Sdjgraph, 20, x_s, L, (0), 1.2, "Fréquence (Hz)", "Position (m)", "Spectre du déplacement", "06b_Spectre_Dep.png")
if graph_v_3D :
# Graphique de la réponse en vitesse en fontion du temps en chaque points de la passerelle :
graph_3D(700, v_graph, T_tot, x_s, L, (4 * max(v_max)), (4 * max(v_max)), "Temps (s)", "Position (m)", "Vitesse (m/s)", "07a_Vit.png")
# Graphique des spectres de Fourier de la réponse en vitesse en chacun des points de la structure :
graph_3D(701, Sv_graph, 20, x_s, L, (0), 1.2, "Fréquence (Hi)", "Position (m)", "Spectre de la vitesse", "07b_Spectre_Vlt.png")
if graph_a_3D :
# Graphique de la réponse en accélération:
graph_3D(800, a_graph, T_tot, x_s, L, (4 * max(a_max)), (4 * max(a_max)), "Temps (s)", "Position (m)", "Accélération (m/s2)",
"08a_Acc.png")
# Graphique des spectres de Fourier de la réponse enaccélération en chacun des points de la structure :
graph_3D(801, Sa_graph, 20, x_s, L, (0), 1.2, "Fréquence (Hz)", "Position (m)", "Spectre de l'accélération", "08b_Spectre_Acc.png")
pylab.show()
-321-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
ANNEXE H
*0.04 ^
Figure H.l : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Blanchard pour une série de piétons seuls
-322-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.2 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Blanchard pour une foule de piétons de 0,25 pers./m1
Figure H.3 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Blanchard pour une foule de piétons de 0,5 pers./m*
-323-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.4 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Blanchard pour une foule de piétons de 0,75 pers./mJ
Figure H.5 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Blanchard pour une foule de piétons de 1,0 pers./m*
-324-
RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
ANNEXE H
0.4 ~
0.0 "S
-325-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.7 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec te modèle de
Bachmann pour une foule de piétons de 0,25 pers./m*
Figure H.8 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Bachmann pour une foule de piétons de 0,5 pers./m1
-326-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
IN
yi
c
o
ï3
S
a»
u
u
<
250
Figure H.9 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Bachmann pour une foule de piétons de 0,75 pers./ma
- 6 ~
f 4 £
c
f 2 -2
2
0 I
u
-2 %
X 50
X 40
50 X' 30 ,aO°
100 X 20
150
/ 10
250
Figure H.10 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Bachmann pour une foule de piétons de 1,0 pers./m*
-327-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
0.02 rï
10
0.01 g
0.00 I
u
<
•0.01
0.02
50
x 40
50 30
100 20
150
10
250
Figure H.ll : Historiques d'accélération latérale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Bachmann pour une série de piétons seuls
-328-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.12 : Historiques d'accélération latérale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Bachmann pour une foule de piétons de 0,25 pers./m1
Figure H.13 : Historiques d'accélération latérale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Bachmann pour une foule de piétons de 0,5 pers./m'
-329-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.14 : Historiques d'accélération latérale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Bachmann pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2
Figure H. 15 : Historiques d'accélération latérale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Bachmann pour une foule de piétons de 1,0 pers./m*
-330-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.16 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Butz pour une série de piétons seuls
-331-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
- 3
Figure H.17 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Butz pour une foule de piétons de 0,25 pers./m*
Figure H.18 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Butz pour une foule de piétons de 0,5 pers./m1
-332-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
0.0 s
Figure H.19 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Butz pour une foule de piétons de 0,75 pers./m*
1.0
Figure H.20 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Butz pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2
-333-
RÉSULTATS DES
ANNE«h
ériod'.quelZWanoV.ceta».,2°07l
robabttiste«lechargep
H.1.5 Modèle P'
f 0.2
0.0 "5
/ 3° /
/ 20 <*>*
50 100 / 10
150 200
Terri,'PS(S) 250
de la passerelle de
chacun des points
Figure H.21 :Historiques d'accélération verticale en
Zlvanovic pour une série de piétons seuls
-334-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.22 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Zivanovic pour une foule de piétons de 0,25 pers./m*
Figure H.23 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Zivanovic pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2
-335-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
- 4
c
o
o £
u
-2
-4
50
40
50 »
100 20 <(&
150
10
H*200
(s) 250
Figure H.24 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Zivanovic pour une foule de piétons de 0,75 pers./ml
Figure H.25 : Historiques d'accélération verticale en chacun des points de la passerelle de Sherbrooke avec le modèle de
Zivanovic pour une foule de piétons de 1,0 pers./mz
-336-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
D.010
•0.005
•o.oool
*0.005
'0.010
10 ^
50
100
S*™ 250
Figure H.26 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Blanchard pour une série de piétons seuls
-337-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
f-0.04
Î-0.03Ô!
•0.02 E
c
o
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u
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12
10 ^
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100
150 4
2
250
Figure H.27 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 0,25 pers./m1
0.04 5!
0.02 g
0.00 TB
10 ^
250
Figure H.28 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 0,5 pers./m1
-338-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
T0.06
+•0.04
f 0.02
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12
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150 •
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N4°D 250
Figure H.29 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2
t"0.06
T-0.04
1-0.02 ~
ro.oo xVu
0.02-ï
Figure H.30 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Blanchard pour une foule de piétons de 1,0 pers./m2
-339-
RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
ANNEXE H
-0.0
--1.0
10
50
100
-340-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
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c
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2
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- 0 ai
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50
100
150
250
Figure H.32 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,25 pers./m'
- 3
• 2 E
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-1
-2
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100 X 6
150 4
250
Figure H.33 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,5 pers./m*
-341-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
t" 4
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-1
-2
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^ 12
10 ^
50 •
100
150
•**5° 250
Figure H.34 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,75 pers./m*
4 <N
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150
2
250
Figure H.35 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1,0 pers./m'
-342-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.36 : Historique d'accélération latérale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec le
modèle de Bachmann pour une série de piétons seuls
-343-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
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Figure H.37 : Historique d'accélération latérale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec le
modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,25 pers./m1
t0.15^
(M
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2
250
Figure H.38 : Historique d'accélération latérale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec le
modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,5 pers./m*
-344-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
-0.15
•o.io
•0.05 s
0.00-s
--0.10
250
Figure H.39 : Historique d'accélération latérale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec le
modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 0,75 pers./m2
~ 0.3
(N
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Figure H.40 : Historique d'accélération latérale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec le
modèle de Bachmann pour une foule de piétons de 1,0 pers./m1
-345-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
i-1.0
0.0
r-0.5
-1.0
100
150
200
250
Figure H.41 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Butz pour une série de piétons seuls
-346-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
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Figure H.42 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Butz pour une foule de piétons de 0,25 pers./m1
10
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150
250
Figure H.43 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Butz pour une foule de piétons de 0,5 pers./mJ
-347-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
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250
Figure H.44 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Butz pour une foule de piétons de 0,75 pers./m1
t 2
c
o
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250
Figure H.45 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Butz pour une foule de piétons de 1,0 pers./m*
348-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
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Figure H.46 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Zivanovic pour une série de piétons seuls
-349-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.47 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,25 pers./m1
2 £
1 §
1
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150
250
Figure H.48 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,5 pers./m1
-350-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
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150
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Figure H.49 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,75 pers./m*
50
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150
200
^ (SJ 250
Figure H.50 : Historique d'accélération verticale à mi-portée de la travée d'approche de la passerelle de Sherbrooke avec
le modèle de Zivanovic pour une foule de piétons de 1,0 pers./ml
-351-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
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250
Figure H.51 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Blanchard pour une série de piétons seuls
-352-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
• 0.2 ^
Figure H.52 :Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Blanchard pour une foule de piétons de 0,25 pers./m*
• 0.3
Figure H.53 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Blanchard pour une foule de piétons de 0,5 pers./m1
-353-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.S4 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Blanchard pour une foule de piétons de 0,75 pers./m1
Figure H.55 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Blanchard pour une foule de piétons de 1,0 pers./m*
-354-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
0.02
Figure H.56 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Bachmann pour une série de piétons seuls
-355-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
0.4
0.2
0.0
-0.2
f-0.4
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100 _C^
100
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200
250
Figure H.57 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Bachmann pour une foule de piétons de 0,25 pers./m1
Figure H.58 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Bachmann pour une foule de piétons de 0,5 pers./ml
-356-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.59 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Bachmann pour une foule de piétons de 0,75 pers./m1
Figure H.60 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Bachmann pour une foule de piétons de 1,0 pers./m1
-357-
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verticale à mi-portée de chacune des travées du pont
Figure H.61 ; Historiques d'accélération
de Butz pour une série de piétons seuls
-358-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.62 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Butz pour une foule de piétons de 0,25 pers./m2
Figure H.63 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Butz pour une foule de piétons de 0,5 pers./m'
-359-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.64 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Butz pour une foule de piétons de 0,75 pers./m*
Figure H.65 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Butz poqr une foule de piétons de 1,0 pers./m'
-360-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
ro.015-.
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150^
250
Figure H.66 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Zivanovic pour une série de piétons seuls
-361-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMUiATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.67 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,25 pers./m1
f 0,6 5
Figure H.68 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,5 pers./m2
-362-
ANNEXE H RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES
Figure H.69 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Zivanovic pour une foule de piétons de 0,75 pers./m*
t 1-0
Figure H.70 : Historiques d'accélération verticale à mi-portée de chacune des travées du pont du Cosmos avec le modèle
de Zivanovic pour une foule de piétons de 1,0 pers./m1
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