Rapport de Stage PFEE
Rapport de Stage PFEE
Rapport de Stage PFEE
Sous le thème :
Soutenu le : 02/07/2021
Promotion 2021
Préface
« Tout ce que nous faisons, c’est regarder le temps
écoulé, entre le moment où le client passe la commande
jusqu’à son paiement, et nous cherchons constamment à
réduire ce délai, en éliminant tous les gaspillages sans
valeur ajoutée».
TAIICHI OHNO, père du Système de Production Toyota et du Lean
Manufacturing
Remerciements
2
On ne saura commencer ce rapport sans remercier ALLAH le tout puissant, le tout
miséricordieux, qui m’a donné Grâce et bénédiction pour mener à terme ce projet.
Il serait difficile d’établir une liste exhaustive des personnes ayant, d’une façon
ou d’une autre, permis la réalisation de ce projet. L’absence d’une référence
explicite à chacun d’entre elles ne serait, en aucun cas, être interprétée comme un
manque de reconnaissance.
À Abdelatif EZZEQUAQUI, le responsable formation, pour son effort dans le projet et pour
son aide à mener à bien ce travail.
À toute personne dans notre équipe de projet, je les remercie pour m’avoir apporté aide et
conseil.
À tous les membres du jury qui m’ont fait l’honneur d’accepter de juger mon travail.
Résumé
3
A l’heure actuelle, la concurrence et le défi de la mondialisation poussent l’ensemble des
entreprises à satisfaire les besoins de leurs clients en assurant la bonne qualité des produits
avec un coût optimum de production, de là apparaît le grand intérêt du « LEAN
Manufacturing ». Cependant, une transformation LEAN s’étend sur le long terme et doit
commencer par les bases. C’est dans ce cadre que s’inscrit ce projet de fin d’études proposé
par OGE CAHORS. Plus précisément, ce projet visait l’amélioration des performances des
ateliers Découpe/Injection suivant la démarche LEAN.
Pour ce faire, nous avons commencé par établir un diagnostic sur les trois
volets ,opérationnel, infrastructure de management et état d’esprit et comportement. Les
résultats ont permis d’orienter notre démarche sur plusieurs volets afin d’éliminer les
gaspillages. Alors, nous avons approfondi l’étude des causes racines, établi les plans d’action
nécessaires et mis en place les leviers d’amélioration. En somme, ce projet a enregistré des
gains qualitatifs en termes d’amélioration de l’organisation et des conditions de travail.
Abstract
4
At present, competition and the challenge of globalization push all companies to meet the
needs of their customers by ensuring the good quality of products with an optimum cost of
production, hence the great interest of "LEAN Manufacturing ”. However, a LEAN
transformation is long term and must start with the basics. It is within this framework that this
end of studies project proposed by OGE CAHORS fits. More specifically, this project aimed
to improve the performance of the Cutting / Injection workshops following the LEAN
approach
RD Recherche et Développement
SO Système Opérationnel
IM Infrastructure de Management
MP Matière Première
6
Introduction Générale...............................................................................................................16
Introduction...............................................................................................................................17
I.2 OGE.................................................................................................................................18
I.8 Organigramme.................................................................................................................24
III.1 Brainstorming.......................................................................................................29
7
III.6 Standardisation des Opérations.................................................................................33
III.7 SMED.......................................................................................................................33
Conclusion................................................................................................................................35
Introduction...............................................................................................................................36
Conclusion................................................................................................................................67
Introduction...............................................................................................................................68
8
I.Lancement d’atelier de vision.................................................................................................68
II Leviers d’amélioration..........................................................................................................69
Conclusion..............................................................................................................................83
Introduction...............................................................................................................................84
I Système opérationnel..............................................................................................................84
b) Atelier découpe.......................................................................................................85
9
Conclusion................................................................................................................................99
Conclusion Générale...............................................................................................................100
10
Figure 1:Branche du groupe Cahors dans le monde...........................................................18
11
Figure 27:Bilan TRS DK300 Avril........................................................................................43
12
Figure 53:Standard RFP........................................................................................................80
13
Tableau 3:Equipe de travail...................................................................................................28
14
Tableau 29:But de gestion de performances........................................................................76
15
Introduction Générale
Face à un contexte économique caractérisé par une concurrence accrue et une demande
de plus en plus exigeante pour la livraison d’un produit en bonne qualité et dans le plus court
des délais à un prix très compétitif, les entreprises doivent remettre en cause leurs
organisations en vue de répondre à ces exigences.
De ce fait, chaque entreprise essaie d’éliminer les gaspillages et éviter les freins de
production afin d’optimiser ses différentes charges et conquérir des avantages compétitifs.
OGE Cahors a des objectifs ambitieux le long des années prochaines Suite à son ouverture sur
le marché international et sa voile sur le marché africain Cela ne peut se réaliser qu’à
l’amélioration et la fiabilisation de ses ateliers qu’en éliminant les gaspillages et éviter les
freins de production afin d’optimiser ses différentes charges et conquérir des avantages
compétitifs
Pour lutter contre le gaspillage. Le travail à faire relève plusieurs défis, commençant par la le
diagnostic sur les volet opérationnel, l’infrastructure de gestion et l’état d’esprit et
comportement et s’étendant au lancement de plusieurs chantiers d’amélioration de
performance et de conditions de travail
Ainsi, le présent rapport sera constitué de quatre chapitres qui révèlent la démarche
suivie. Le premier chapitre commencera par une présentation générale D’OGE. Ensuite, nous
présenterons le contexte du projet, son cahier de charges et l’équipe de travail. Enfin, nous
réaliserons une étude bibliographique des outils méthodologiques utilisés. À travers le
deuxième chapitre, nous analyserons l’état des lieux à travers son indicateur clé qui est le
TRS, l’analyse des déplacements,
Cette étude va permettre, dans le troisième chapitre, de déceler les principaux problèmes
qui affectent la productivité des ateliers, à travers les ateliers de vision et la méthode de
résolution de problèmes. De plus, elle déterminera le planning de la mise en œuvre qu’on va
suivre dans la prochaine phase.
16
considéré comme l’outil support qui permet le bon déroulement des actions
d’amélioration. Pour finir nous déployons un chantier SMED.
Introduction
Ce premier chapitre représente un aperçu global sur notre projet de fin d’étude sous le thème
«Mise en place de la démarche Lean Manufacturing dans les ateliers Découpe/Injetion».
De prime abord, nous présenterons de manière générale la société d’accueil OGE Cahors , son
activité ainsi que ses différents produits. Par la suite, nous décrirons la problématique du
projet, le cahier des charges, l’équipe projet et la démarche qui sera adoptée. En fin de
chapitre, nous mentionnerons les outils et les indicateurs issus du Lean Manufacturing et dont
nous avons fait usage pendant notre stage.
Les métiers de Groupe CAHORS répondent tous à des besoins fondamentaux et mondiaux en
matière d’accès aux énergies et à l'information. S’appuyant sur la complémentarité des
compétences, des savoir-faire et des moyens industriels (électrotechnique, métallurgie,
moulage du composite, électronique), CAHORS propose des solutions globales et des
équipements adaptés aux spécificités des réseaux de distribution de l’électricité moyenne et
basse tension, publique et privée, depuis le poste de transformation jusqu’ à la distribution de
l’électricité dans l’habitat.
CAHORS répond aux demandes ciblées de ses clients avec ses 10 filiales implantées en
France et à l'international : MAEC à Cahors (France), CRDE à Mercuès (France), Transfix à
Toulon (France), Pommier à Bagnères-de-Bigorre (France), Lacaze Energie à Leyme
(France), Cahors Española à Figueras (Espagne), OGE à Casablanca (Maroc), QCEE à
Quigdao (Chine), Transfix India et Tek Components à Pune (Inde).
17
Figure 1:Branche du groupe Cahors dans le monde
I.2 OGE
La société OGE ,Omnium General d’Electricité, est fondée par Groupe Cahors en 1980 . Le
site de production originel se situe alors à Tanger, où l’on y fabrique des coffrets de comptage
(Cominter et Majinter) et de distribution (Paninter).
18
Figure 3:Site OGE Tanger
Grâce à une approche différencie par marché et la conclusion d’accords de partenariat, OGE a
su se développer et consolider ses parts de marché. L’évolution continue de ses ventes est le
résultat d’un engagement constant pour répondre aux exigences qualités et offrir le meilleur
service à ses partenaires.
19
Effectifs 140
BP 50003 Casa-Ghandi
20007 CASABLANCA
20
Figure 6: Certifications OGE
21
I.7 Moyens industriels
I.7.1 Atelier de compression
La société fabrique le forme extérieur des coffrets par Le moulage par compression qui est un
procédé de mise en forme par moulage de pièces en matériaux composites
Elle dispose de :
3 presses 600T
1 presse 500T
1 presse 100 T
L’injection plastique qui est un procédé de mise en œuvre des thermoplastiques. La première
étape du processus de production consiste à contrôler la matière première livrée. Après la
validation de la conformité de cette dernière, elle passe par l’opération d’étuvage qui permet
de réduire le taux d’humidité. Elle est ensuite conduite vers les moyens de production où elle
subit l’opération de l’injection plastique. Cette opération consiste à ramollir la matière
22
première pour l’amener en phase plastique, à l’injecter dans un moule pour la mettre en forme
et ensuite à la refroidir.
Le moulage par injection est une technique de fabrication de pièces en grande ou très grande
série.
1 Presse 600T
1 Presse 300T
1 Presse 220T
1 Presse 150T
1 Presse 80T
L’emboutissage est un procédé de fabrication qui consiste à mettre en forme une pièce de
métal, des feuilles minces appelées tôles, à l’aide d’une presse à emboutir d’une forte
puissance.
Le principe repose sur la déformation du “flan”, matière qui n’est pas encore emboutie, par
méthode de poinçonnage.
23
Figure 12:Principe du procédé d'emboutissage
L’atelier Découpe OGE Fabrique les piéces conectiques qui seront par la suite assemblé dans
l’atelier Montage il dispose d’un parc machine composé de :
I.8 Organigramme :
24
La figure présente l’organigramme de SIPROF et donne un aperçu général sur ses différentes
directions
25
LEAN à savoir la JIDOKA, le SMED, les 5S et la Standardisation du travail sur les lignes de
production. L’entreprise s’est déjà lancée dans des projets d’améliorations par la démarche
Lean dans les ateliers de compression et de montage. C’est dans cette optique que nous nous
sommes intéressés aux ateliers restants.
.La problématique est que le rapport du temps alloué par produit découpe sur le temps de
présence réelle est de 50% c.a.d que sur un produit donné le client paye par exemple 2 H de
valeur ajoutée l’entreprise va le fabriquer en 4 heures .
Si le taux horaire de l’atelier découpe est de 35 Dh OGE perd 50 millions chaque année aux
non-productivité
Le choix de la méthodologie de travail s’est fait sur la base que l’entreprise l’a déjà utilisée
précédemment et que L'approche Lean vise la performance (en termes de productivité,
qualité, délais et coûts) grâce à l’élimination des gaspillages et l'amélioration continue. La
méthodologie Six Sigma cherche à éliminer les défauts et la variation des processus de
production.
Le cas dans l’atelier d’injection est différent, il n’existe pas des pertes de productivité mais le
problème existe dans le suivi du régime impliqué par la société concernant la transformation
en Lean Manufacturing car les outils utilisés dans la démarche Lean ne sont pas bien
appliqués, du coup, il est nécessaire de piloter la démarche pour la réanimer dans l’atelier.
Aussi, l’atelier d’injection possède 2 personnes par équipe, pour cela, il est nécessaire de
vérifier l’état de l’atelier afin de juger sur la possibilité de rester à deux personnes ou pas por
instaurer la démarche Len dans l’atelier.
26
La difficulté de mesurer les freins de performance dans l’atelier (mesure des gaspillages), est
aussi un problème qui notre déroulement car nous devons mesurer la performance de six
machines pour un technicien et un opérateur seulement.
C’est dans ce cadre que s’inscrit ce Projet de Fin d’Étude. Il a pour finalité d’améliorer les
performances des deux ateliers la ligne grâce à l’amélioration de l’aspect des plaquettes, la
facilitation de la manutention ainsi que la mise en place des « 5S », la SMED,… et enfin
l’élaboration de modes opératoires standards de travail via des outils LEAN.
M. Hicham BATIOUA
Action :
Mise en place d’un projet « Lean Manufacturing » dans
les ateliers découpe/injection
Missions :
Ameliorer laa productivité
Suivi du TRS
Réalisation des diagrammes spaghetti
Etablissment des standard des reunions RQP,RFP,CHS
Lancement des chantiers 5S et SMED
Elmination des surprocess
Actions et missions à
Etablissement de standard de travail
réaliser
27
de ce projet. Pour ce faire, nous avons illustré les acteurs dans les différentes
phases du projet dans le tableau ci-dessous :
M.HARRAGH Planeur
28
nous sommes amenés à utiliser tout notre savoir être, savoir-faire, outils et les techniques de
management de projet afin de mener notre travail à terme. Ainsi nous devons du tout d’abord
cadrer notre projet, ensuite le conduire, et enfin le conclure ;
Il est difficile de gérer un projet avant d’avoir fait une analyse détaillée du
travail à faire. Il est cependant nécessaire d’effectuer une première estimation
générale pour pouvoir cadrer le projet. Les grands axes sur lesquels nous
allons travailler sont comme suit :
La conduite du projet constitue la phase la plus critique à gérer. Car tout retard
enregistré sur une tâche critique entraînera un retard du projet tout entier. Pour
ce faire, nous allons nous servir du GANT Project pour contenir tout le projet
d’une manière efficace et dynamique. Le planning du projet est présenté en
diagramme GANTT dans l’annexe1 :
L’intérêt majeur de cette phase est de fixer les résultats atteints et par la suite
capitaliser le savoir de façon à ce qu’il soit reproductible sur les autres lignes et
faire bénéficier au maximum l’entreprise.
29
de groupe, tous les participants étant placés sur un même pied d’égalité. Cette méthode, bien
appliquée, est la clé de la réussite. Elle permet à chacun de s’exprimer librement sans
retenue et favorise l’émergence d’idées nouvelles.
30
actions prioritaires à effectuer et donc de concentrer son attention sur les phénomènes
importants а résoudre. Le diagramme Pareto est élaboré à partir des étapes suivantes :
Les cinq pourquoi est un outil d’analyse qui permet de rechercher les causes d’un
problème ou d’un dysfonctionnement. Il s’agit de poser une suite logique de
questions commençant par un pourquoi afin de trouver la cause racine de la
défaillance.
3.Si la réponse que vous venez de donner ne permet pas d'identifier la cause
racine du problème que vous avez écrit dans l'étape 1, se demander pourquoi et à
écrire à nouveau cette réponse.
4.Boucle de retour à l'étape 3 jusqu'à ce que l'équipe est d'accord que le problème de la cause
racine est identifié. Encore une fois, cela peut prendre moins ou plus de cinq fois pourquoi. La
réponse faite à chaque étape devient le nouveau problème à résoudre, et ainsi de suite.
III.5 Les 5 S
31
La première étape du processus "5S", « Seiri » consiste à éliminer tout ce qui est inutile et
sans rapport avec le lieu de travail et ne garder que le stricte nécessaire. Les personnes
impliquées ne doivent pas se sentir gênées au sujet de devoir jeter des choses. L'idée est de
garder dans le lieu de travail le minimum d’articles pour accomplir le travail demandé. Même
le nombre d'articles nécessaires dans le lieu de travail doit être à son minimum absolu. Avec
le 1er S on assure une simplification de tâches, un usage efficace d'espace et surtout l'achat
optimisé d'articles.
Cette étape consiste à mettre chaque article dans un emplacement assigné afin d’en assurer un
accès rapide. Si tous les gens ont l'accès rapide à un article, outil ou matières, le déroulement
du travail devient plus fluide et l'opérateur devient plus productif. L’aménagement doit tenir
compte de l’ergonomie du poste de travail, les emplacements doivent être choisis avec soin et
par rapport à la façon d’exécution du travail en minimisant les mouvements inutiles et les
pertes de temps. Pour résumer : Un emplacement doit être alloué pour chaque article et
chaque emplacement doit être étiqueté pour une identification facile.
Seiso, la troisième étape du "5S", consiste à nettoyer le lieu de travail. Le nettoyage doit être
fait par toute l'organisation, opérateurs, cadres et directeurs. Il est préférable d’assigner une
personne ou un groupe par lieu de travail pour assurer le nettoyage. Tout le monde devrait
voir le 'lieu de travail' à travers les yeux d'un visiteur et tout le monde devrait penser toujours
si c'est propre assez pour faire une bonne impression.
La quatrième étape du "5S", ou seiketsu, consiste à définir les niveaux par lesquels le personnel
doit mesurer et maintenir la propreté. La gestion visuelle est un élément important de Seiketsu,
l’utilisation de l’identification visuelle par la coloration, le marquage ou le traçage rend la
détection des anomalies plus facile. Le standard doit être affiché et le personnel doit être formé
pour détecter les dérives par rapport au standard mis en place.
32
accompli, le personnel respecte volontairement à tous moments propreté et bonne conduite,
sans devoir être rappelé par leur manager.
Le Standardized Work, ou travail "standard", est l'exécution d'une séquence selon la meilleure
façon de procéder, le standard. Il vise à garantir la répétabilité des performances des
opérations, ainsi que d'éliminer les variations qui pourraient les diminuer. « Sans standard, il
ne peut y avoir d'amélioration » Taiichi Ohno.
Les principes du Lean fonctionnent mal si chacun est autorisé à choisir sa propre méthode de
travail ou la séquence de travail pour accomplir une tâche, car le résultat est imprévisible. La
standardisation du travail rend les anomalies visibles. Pour les éradiquer, il faut déterminer
quelles en sont les causes racines, ce qui est impossible si les exécutants utilisent une variété
de méthodes pour s'acquitter de leurs tâches. La description précise du travail, suite à l'étude
attentive et aux améliorations déjà apportées, permet de :
Former les opérateurs selon un standard, documents à l'appui et de former tous les
opérateurs de la même manière, à la même manière de procéder ;
Maîtriser les coûts, la qualité et les délais en éliminant les causes de variabilité ;
Intégrer la sécurité des exécutants dans le mode opératoire ;
Capitaliser les connaissances et meilleures pratiques, avant de les mutualiser par la
formation ;
Enchaîner les cycles de progrès en stabilisant, améliorant, effectuant une percée...
La standardisation du travail, que l'on fixe dans les procédures et modes opératoires, assure
non seulement l'amélioration mais empêche également les retours en arrière.
III.7 SMED
Le SMED, Single Minutes Exchange of Die ou changement rapide d'outil, est une méthode
d'organisation du travail qui cherche à réduire de façon systématique le temps de changement
de fabrication, avec un objectif quantifié. Lors d'un changement de fabrication, la partie mise
en train peut représenter une part importante dans la fabrication. Et la partie mise en train n'est
pas productive. Le but est de diminuer ce temps consacré au réglage, afin d'obtenir des
changements d'outils rapides ou des réglages instantanés. On distingue deux types de réglage :
-Réglages / temps internes : ils correspondent à des opérations qui se font machine
arrêtée, donc hors production.
33
-Réglages / temps externes : ils correspondent à des opérations qui se font (ou peuvent
se faire) en fonctionnement, donc en production.
Cette méthode a été développée par Shigeo Shingo pour le compte de l'entreprise
Toyota. Elle se déroule en quatre étapes et consiste à distinguer les opérations pouvant
s'effectuer alors que la machine à l'arrêt, celles possibles machine en marche et les
opérations inutiles :
1.Analyser : Dans les réglages traditionnels, les réglages internes et externes sont
mélangés : ce qui pourrait être fait en externe est fait en réglages internes. Il est
nécessaire d'étudier dans le détail les conditions réelles de l'atelier. Une analyse continue
de production avec un chronomètre est une bonne approche.
2.Dissocier : C'est l'étape la plus importante. Les réglages internes, ou « temps propres
», sont les opérations qui nécessitent obligatoirement un arrêt de production (par
exemple un changement d'outil). Les réglages externes, ou « temps externes »,
regroupent les opérations qui peuvent avoir lieu pendant la production (telles par
exemple la préparation des outils et outillages, les préréglages, ou le préchauffage, le
rangement des outillages).
3.Convertir : Cette étape consiste à trouver des solutions pour rationaliser et optimiser
le temps de fabrication. C’est donc la simultanéité des opérations qui permettra un gain
de temps et donc d’argent.
Le temps utile étant le temps où la machine produit des pièces bonnes à sa cadence normale
(nombre de pièces bonnes * temps de cycle sec de la machine). C'est une mesure de
l'efficacité d'une ligne de production. Il existe d'autres indicateurs comme le TRG : Taux de
rendement global. Le TRS décompose et met en évidence les pertes de production en
34
différentes catégories sur lesquelles un plan d'action est mis en place. Ainsi, on retrouve trois
taux dans le calcul théorique du TRS :
𝑻𝑹𝑺 = 𝑻𝑫 × 𝑻𝑷 × 𝑻𝑸
Pratiquement, le TRS est souvent calculé comme le rapport entre le nombre de pièces bonnes
produites pendant une certaine période et le nombre de pièces théoriquement produites durant
la même période.
Le VSM est un outil fondamental de la démarche Lean. C'est le meilleur moyen de pouvoir
visualiser les différents flux au sein d'une chaine de production (matière et information). Son
rôle est de mettre en avant les tâches à valeur ajoutée et d'identifier les différents types de
gaspillages comme les stocks et les en-cours.
Conclusion
Ce chapitre a été un préambule afin de présenter le contexte général du projet. En effet,
nous avons exposé le cadre actuel de la société OGE et ses ambitions à réussir sa
35
transformation Lean Manufaturing. Aussi avons-nous explicité la problématique, la
démarche et les outils que nous allons employer par la suite dans le projet. Nous allons
exposer dans le chapitre suivant l’analyse des indicateurs qui vont nous tracer la
démarche à suivre .
Introduction
Le lancement du projet d’amélioration visant à améliorer la compétitivité de l’entreprise dans
le cadre du Lean Manufacturing, ne peut se concevoir sans un système de mesure, de mise en
place d’indicateurs de performance, permettant de mettre en évidence les résultats obtenus. Le
suivi de ces résultats doit permettre soit de pérenniser ou de remettre en cause certains plans
d’action. Ces résultats doivent être présentés, affichés sous une forme attractive et claire pour
les différents utilisateurs. Quelque soient les choix effectués, l’entreprise peut retenir la
maxime suivante : « Ce qui ne peut être mesuré ne peut être atteint ». C’est dans cette même
optique que se sont engagé les départements Maintenance, Production et Qualité pour le suivi
des performances de la ligne plaquettes. Pour ce faire, un diagnostic de l’état actuel a été fait
en se basant principalement sur des éléments clés : Taux de Rendement Synthétique (TRS),
l’analyse des déplacements...
La phase de diagnostic est très importante pour savoir les problèmes qui rencontrent un atelier
pour sa route vers le respect du trio : Délai, Cout, Qualité
Pour cela, la démarche Lean impose le travail sur le triangle qui se compose du système
opérationnel, infrastructure de gestion et l’état d’esprit et comportements afin d’avoir la
vision sur les actions à faire pour résoudre les problèmes relevés à partir de cette phase.Donc,
dans la phase de diagnostic, nous avons travaillé sur ces trois axes pour un bon déroulement
du travail.
36
Dans cette étape, nous avons trouvé que les pertes de gaspillage dans l’atelier d’injection
sont :
La figure ci-dessus nous montre tous les arrêts et les gaspillages probables qui vont freiner la
performance des ateliers par la suite on a codifié ces aléas pour les quantifier par la suite selon
les figures suivantes :
37
Figure 20:Aléas atelier injection
38
I.3 Calcul du TRS :
I.3.1 Calcul TRS Atelier Injection
Dans la figure ci-dessus, on trouve le modèle que nous avons travaillé avec, il nous a aidé de
calculer le TRS avec une fiabilité et une précision.
Il contient :
- Les quantités de pièces fabriquées dans chaque machine pour chaque équipe
- Le temps d’arrêt qui est justifié par des codifications des aléas de gaspillage
39
Figure 23:Rapport Journalier
40
Ce tableau nous a donné des informations sures :
Avant de commencer la collecte des données une réunion avec les opérateurs était primordial
pour communiquer la problématique et les intégrer dans le contexte du projet, et les former
sur la fiche de suivi en annexe 2 de production qui alimentera notre système de mesure.
41
I.4 Résultats du TRS :
I.4.1 Résultats du TRS Injection
Le suivi des résultats TRS était journalier et il était calculé par ce tableau :
T.Ouverture 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0
T.Ouverture (h) 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8
T. Utile 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0 480,0
T. Utile (h) 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8
TRS 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
Le suivi du TRS sera fait sur les six machines d’injection et il dépasse deux mois (01/03/21
vers 31/04/21)
- DK 300 en Mars :
DK 300 avait dans le mois de Mars un temps d’ouverture de 20 jours sur tout le mois, ce qui
est équivalent à 478 heures.
Le taux de performance de la machine était optimal et aussi parfait, car il n’y avait pas des
micros arrêts ou bien des sous vitesses de moule.
Le temps utile de la machine était 16 jours, ce qui est équivalent à 383 heures.
42
Figure 26:Bilan TRS DK300 Mars
D’après le
résultat du TRS, nous avons constaté que les pertes de performance sont équivalentes à 4
jours sur 31 jours du mois de Mars .Pour cela, nous avons suit les arrêts dominants de la
machine et nous avons constaté que les non-TRS dominants sont :
Dans le mois d’Avril, DK 300 avait un temps d’ouverture de 465h dans tout le mois. C’est-à-
dire 19 sur 30 jours., le temps utile de cette machine était 407 heures, ce qui est équivalent à
17 sur 30 jours .Bien sûr, il avait des gaspillages de 13%, ces freins de performance sont
présents avec une durée de 59 heures. On parle de 2 jours et quelques heures sur 30 jours.
43
.
44
Figure 28:Bilan TRS DK150 Mars
Les causes de
gaspillage sont différentes, donc les non-TRS dominants sont :
Les pannes Tableau 6:Suivi des NTRS DK150 Mars machine avec
une large valeur de
pertes de 7,26% à cause de la plantation de la carte électronique de la machine.
DK 150 en Avril :
45
Dans le mois d’Avril, la machine avait un temps d’ouverture de 535 heures, ce qui est
équivalent à 22 sur 30 jours, un temps utile de 300 heures, soi-disant 12 jours et quelques
heures dans tout le mois, des pertes de 234heures, ce qui est équivalent à 10 sur 30 jours.
Donc, pour
valoriser les gaspillages, il est nécessaire de savoir quels sont les freins de performance dans
cette machine, donc les non-TRS dominants sont :
- Les pannes machine avec 24,79% des pertes, toujours le problème de la carte électronique
- Les changements de moules avec 4,38% des gaspillages
46
de 476heures, ce qui est équivalent à 20 jours sur tout le mois, en analysant la figure nous
avons trouvé que le taux de disponibilité très faible, de 29,20%,le taux de performance était
optimal qui est égale à 100%. Pour terminer, nous remarquons que le temps utile est
équivalent à 138 heures, soi-disant 6 jours sur tout le mois (c’est très faible)
47
Dans le mois d’Avril, la machine avait un temps d’ouverture de 607heures, donc une durée de
25 sur 30 jours,un temps utile de 276 heures, donc 11 jours et quelques heures sur tout le
mois, Un taux de disponibilité très faible par rapport au mois de Mars
JW 220 en Mars :
48
Dans ce mois, le temps d’ouverture de cette machine est de 468 heures, équivalent à 20 sur 31
jours, le taux de disponibilité de la machine a affecté négativement sur le TRS 76,39%,
concernant le temps utile de la machine, c’était de 327 heures, soi-disant 17 sur 20 jours
Bien
évidemment, la machine a affronté certaines pertes de performance de 141 heures, ce qui est
49
JW 220 en Avril :
Dans le mois d’Avril, la machine avait été Un temps d’ouverture de 438 heures, donc 18 sur
30 jours, concernant le temps que la machine avait été produit que des pièces bonnes, un
temps utile de 312 heures été marqué, ce qui est équivalent à 13 sur 30 jours.
- Le manque de la matière avec 7,99% des pertes (PVC pour le passe-fil et le PP pour les
leviers)
JW 660 en Mars :
Tableau 11:Suivi des NTRS JW220 Avril
50
Concernant le mois de Mars, la machine a pu atteindre un temps d’ouverture de 253 heures,
ce qui est équivalent à 10 sur 31 jours, le temps d’ouverture est faible car la machine a imposé
une contrainte de manque de charge pendant 11 jours presque.La machine a pu atteindre un
temps utile de 193 heures, ce qui est équivalent à 8 sur 10 jours.
Notons que la machine avait un TRS moyen par rapport à ce qui est visé en 2020.
JW 660 en Avril :
Tableau 12:Suivi des NTRS JW660 Mars
51
Dans ce mois, JW 660 avait un temps d’ouverture de 187 heures, donc seulement 8 jours dans
tout le mois grâce au manque de charge (Retard de l’embout du capot s81),Le taux de
performance de la machine était optimal,un temps utile de 140 heures, donc 6 sur 30 jours
52
PTX 210 en Mars :
PTX 210, dans le mois de Mars, elle a atteint Un temps d’ouverture de 454 heures, soi-disant
19 sur 31 jours avec un taux de performance optimal de 100%. Le plus important c’est que le
temps utile de la machine était de 392 heures, ce qui est équivalent à 16 jours et quelques
heures sur 19 jours.
- La correction des défauts pièces avec une perte de 1,94% (Le moule du capot c/c de
2 empreintes)
53
PTX 210 en Avril :
Cette machine avait dans le mois d’Avril un temps d’ouverture de 469 heures, Donc on parle
de 19 jours et quelques jours dans tout le mois,la machine avait un temps utile de 413 heures,
ce qui est équivalent à 17 sur 30 jours
Concernant les gaspillages, PTX 210 avait des pertes mesurées selon une somme de 56
heures, Donc on parle de 2 jours et quelques heures sur 30 jours
Les non-TRS dominants sont :
Pendant Mars :
Par ordre décroissant, nous avons classé les arrêts dominants dans les six machines d’injection
avec la présence des pannes machines au premier lieu avec un pourcentage de 44,01% dans le
mois de Mars.Notons que les arrêts sont présents avec 18%, on parle de 817 heures.
Comme le mois précédent, et par ordre décroissant, nous avons classé les arrêts dominants
dans les six machines d’injection avec la présence des pannes machines au premier lieu avec
un pourcentage de 65,88% dans le mois d’Avril. Notons que les arrêts sont présents avec
19%, on parle de 862 heures. On remarque que les autres aléas se varient entre 18,46% et 0%.
56
Nous remarquons que pour 80% des arrêts :
En résumé Sur 8784 heures de travail sur les six machines nous avons :
57
SanGiacomo 130 T
90.00%
80.00%
70.00%
60.00%
TRS SAN 130
50.00%
40.00%
30.00%
20.00%
10.00%
0.00%
0 5 10 15 20 25
On remarque que pour la presse SANGIACOMO 130 le TRS moyen est de 40 % ce qui est
relativement faible, l’entreprise n’exploite que 40% de la capacité réelle le suivi des non TRS
dans la figure ci-dessous nous montre que la machine n’et disponible que 60% du temps
d’ouverture cad sur 8 h la machine ne marche que 5 H avec un taux de performance de 60%
ce qui justifie le faible TRS
Cette figure nous montre que sur un temps d’ouverture de 7 ,5 H la machine ne produit que
3,3 H avec un taux de performance de 78%
Avec la méthode Pareto on identifie les Non TRS les plus influant sur la productivité de la
machine :
59
Pareto des NON TRS
90.00 120%
80.00
100%
70.00
60.00 80%
50.00
60%
40.00
30.00 40%
20.00
20%
10.00
0.00 0%
ie re til êt ée ent tion ges upé que nte ne mé che leur
s ér tié ou -arr but m n l a c r i s e c hi m tou g
a e e c é
a ge m nn
i cro de nne u t
R ég el o iph a b
m
a
g ra
R e Ré
rr de Pa t o a n s - n r ou e ro /
M en ti ai on e pé ée nn
a e di m
ss ers tp e
d ém nqu em Con s de E n n up Pa rrê pris
t a n g / p a c c A e
le /M a e en ou P o - R
uti rge Ch Aid oy ue i se nc
e
o a m q tr a
t
en e ch te an ai te
n
m u tt en - M M
a in
ge nq A e M
han Ma e nc
C s
Ab
On conclue alors que les Non TRS les plus important sont :
PROFEL 30T
Trs profel
160.00%
140.00%
120.00%
100.00%
80.00%
60.00%
40.00%
20.00%
0.00%
0 5 10 15 20 25 30 35
60
On constate que le TRS de la presse PROFEL 30T a une moyenne de 70% et parfois
dépassant 100% ce qui peut sembler impossible mais c’est possible quand le rendement de
quelque référence dépasse les 150% c ad que si on doit fabriquer in lot en deux heures on le
fabrique en 1 heure. Comme illustré dans la figure suivante la machine à un taux de
disponibilité de 78%
Une analyse Pareto nous donne les aléas les plus influant sur la productivité de la machine
61
Pareto des NON TRS
90.00 120%
80.00
100%
70.00
60.00 80%
50.00
60%
40.00
30.00 40%
20.00
20%
10.00
0.00 0%
le rê
t ur re
ée til en
t he ue n es ne pé é te
ou ar g le tiéut ou m uc riq n tio l ag c hi cu m
m
s en
m - é a b e o é e a c
t icr
o R m e n ne et ph ut Ré
g
m lo gr
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en M de ntd P an ti on / R péri an i s- n e n ne p ro ou
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nd is e e m sa Pa rs
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an an ge
m
Co e pr nn s de Es pe A rrê c up
h n / R a n - c
C /M Cha de P e ou e o
ge Ai oy ue nc i se
a r m q a tr
ch te an te
n ai
ue tt en - M a in M
q A ce M
an en
M s
Ab
On obtient :
Par la suite on décide d se focaliser sur le changement de série sur la SAN 130 et sur la
référence avec des rendement faible sur La PROFEL 130
62
D’après une longue observation sur les postes ciblés, on constate que nous avons des non
valeurs ajoutés qui retard la production
Tableau 22:Analysedans des différents
de déroulement postes comme il est déjà
de production
chronométré.
63
plan, le tracé des flux représente les vrais déplacements. En bref, le spaghetti charte vient de
détailler la description du processus actuel et facilite l’identification des déplacements inutiles
Nous avons converti les déplacements inutiles observé précédemment en diagramme spaghetti
Distance
Déplacement inutile Temps en s parcourue en m
Déplacement vers la caisse outil 60 6
Déplacement vers chariot de manutention 30 12
Déplacement avec l’outil vers la palette à outil 60 6
Déplacement avec chariot vers plateau supérieur 30 10
Recherche d’une bride dans une autre presse 21 6
Déplacement vers la caisse à outil 30 6
Attente d’une autre bride
Travail avec un autre bride on adapté au plateau
(risque) 60 2
Déplacement pour ramener l’outil 240 50
Déplacement pour retourner le chariot près de la
cisaille 20 8
Déplacement vers la caisse à outil 30 6
Coupure de bandes de la caisse 60 4
Déplacement vers la caisse à outil 30 6
Déplacement vers la caisse MP 8 4
Posage des barres et déplacement vers la caisse 140 56
Total 15 min 200m
Tableau 23:Tableau des déplacements inutiles
64
II Diagnostic de l’infrastructure de gestion
Cette étape sert à comprendre les lacunes et les faiblesses dans le mode de gestion des
individus et des processus par une analyse des tâches quotidiennes du management, une
évaluation des compétences et une analyse des fonctions supports. Ses facteurs clés de succès
est d’utiliser l'auto-évaluation pour développer la sensibilité aux zones à problème et de
participer aux réunions comme observateur
Donc, pour analyser cette infrastructure, on est basé sur le modèle du tableau pour extraire les
points forts, les points d’amélioration et les leviers possibles pour la développer.
Points amelioration
Points forts Leviers possibles
Suivi de planning de -
Culture de suivi de
production
la performance •Création d’indicateurs compréhensible
Culture LEAN deja
pour les opérateurs, visuels, affichés dans
présente dans Plan d’action suite au
enterprise non atteinte des l’atelier
objectifs
•Mise en place d’une réunion mensuel
Communication et
affichage des structurée entre opérateurs et chef
indicateurs
d’équipe
Faciliter la lecture
des indicateurs •Création d’un tableau de management
visual
Tableau 25:Analye de IM
Il existe des indicateurs qui sont appliqués dans l’entreprise et d’autres qui ne sont pas liés
directement au service production, C’est-à-dire que le chef d’atelier n’est pas une partie
prenante dans le suivi comme dans le tableau suivant :
65
Tableau 26:Indicateur présent à OGE
III Diagnostic état d’esprit et comportement
Les objectifs de cette analyse et d’introduire la dimension humaine comme un facteur clé de
succès, le plus tôt possible, dans la transformation Lean et donner aux participants des outils
de conduite du changement.
La partie du comportement du personnel et son état d’esprit consiste à savoir quels sont les
irritants que l’opérateur ou le régleur affronte dans son travail. Bien sûr, ces points bloquants
affectent négativement sur le rendement du personnel, ce qui assure une fuite de baisse dans
tous les niveaux (Qualité, Sécurité, Environnement)
Dans l’atelier d’injection, nous avons essayé de faire une enquête sociale sur les irritants et les
points bloquants dans leur travail qui les freinent de donner leurs performances maximales,
pour cela, nous avons essayé de :
66
points de vue et de sensibiliser son esprit de l’importance de sa présence dans
l’entreprise.
- La non utilisation des enquêtes sociales car ils n’étaient pas utiles, ils n’ont pas donnés
des résultats très importants au niveau d’amélioration.
- La sensibilisation orale de l’importance de la démarche Lean, par donner des exemples
et des études de cas sur les choses bloquants qui entourent l’atelier d’injection.
Après la collecte des informations diagnostiqué auprés du personnel, nous avons construit une
liste des irritants comme suit :
Irritant Description
La nécessité d’avoir plus de convoyeurs Car l’utilisation de cet outil selon les
opérateurs assure une facilité dans le
contrôle des pièces.
Le besoin d’un nombre supérieur des Car les régleurs utilisent un gant de
gants de protection par mois protection pour 3 mois, donc ils sont besoin
de 2 gants par mois.
La recherche des grilles pour le stockage Le nombre des grilles qui existent dans
est assez fatiguant l’atelier d’injection est de 56 grilles. Mais, ,
les opérateurs ne trouvent pas un nombre
suffisant de grilles pour stocker le produit
moulé.
67
Les plateaux de fixation de JW220 à Car les trous de fixations de ces plateaux
changer sont devenus abimés, donc, les régleurs
trouvent vraiment des difficultés dans le
montage des moules ce qui crée une perte de
temps et de moral
Conclusion
Dans ce second chapitre par le diagnostic du système opérationnel pour les deux ateliers
Après l’analyse ces indicateurs attachés au système opérationnel, on a fait une inspection pour
voir l’état de l’infrastructure de management et celle d’esprit et de comportement, afin de
déterminer les leviers possibles d’amélioration. En effet des causes de différentes natures
affectaient le système entier. C’est pourquoi, dans le chapitre suivant, on va lancer nos
ateliers de vision et de gestion de performance pour déceler les causes racines de ces
problèmes via les méthodes de résolution et élaborer un macro planning de la mise en œuvre.
68
Chapitre III : Vision et Gestion de Performance
Introduction
Au niveau de ce chapitre, nous allons commencer notre vision du projet, en
collaboration avec les autres membres de l’équipe LEAN et l’engagement de la
direction, afin de recenser les causes racines qui influencent les indicateurs de
performance. Pour cela, nous commencerons les ateliers de vision pour
inventorier les causes des anomalies et les leviers possibles d’amélioration à
moyen et long terme. Ainsi, Nous aborderons la méthodologie de résolution des
problèmes et démarrerons la revue quotidienne de la performance et la revue de
fin de poste. Ensuite, l’élaboration et l’affichage d’un ICP, contenant les
pourcentages des défauts d’aspect, et son suivi commencent dès le lancement de
cette phase. Enfin, nous réaliserons un macro-planning des actions selon les trois
éléments traités dans la phase du diagnostic.
Ces ateliers aident beaucoup à cette phase, puisqu’ils permettent à chaque acteur d’élaborer sa
propre vision sur la façon que son secteur doit fonctionner.
- Chaque participant définit de son côté l’état idéal pour le sujet considéré ;
- Les différents éléments sont partagés et discutés pour définir une vision
commune ;
69
- Une description formelle de la cible
Pour débuter cette phase importante dans notre projet, nous avons organisé deux ateliers de
vision, deux pour les opérationnels et un pour la direction et l’encadrement.
Ces ateliers ont lieu dans les salles de réunions, en présence des pilotes du projet et les
services supports.
II Leviers d’amélioration
Les deux tableaux récapitulent la synthèse des ateliers de vision suivant les trois grands axes
traités lors de la phase du diagnostic : le système opérationnel, l’infrastructure de management
et l’état d’esprit et de comportement
Chantier SMED
70
Formation des opérateurs;
Mais, avec le temps, les problèmes qui arrivent dans OGE, ne sont plus traités avec les
méthodes de résolution de problèmes. Pour cela, nous avons essayé de réanimer ces méthodes
et d’aider les chefs d’atelier de comprendre le contexte et l’intérêt de ces méthodes.
71
III.1 Mise en place d’un support ACR
L’ACR (Analyse Causes Racines) est une méthode très efficace pour la résolution des
problèmes complexes qui existent dans un atelier.
Elle est faite pour savoir la cause racine d’un problème afin de l’éliminer pour que cette
problématique ne soit plus existante.
Les responsables d’OGE ont essayé de s’engager avec cette méthode mais après un certain
temps, la démarche ne devenu plus actif comme avant.
Pour cela, nous avons commencé le travail de réanimer la méthode dans les ateliers d’OGE et
de donner plus d’efficacité dans la réunion de traitement
Pour commencer le travail, nous avons fait une formation aux chefs de service (injection,
découpe) pour savoir l’intérêt de la méthode. Après, nous avons communiqué avec le service
qualité pour confirmer l’utilisation de la méthode avec une nouvelle version avec des
nouvelles propositions. Et vers la fin nous avons appliqué la démarche dans les deux ateliers
pour savoir les points forts et faibles.
- La méthode va traiter les problèmes complexes et doutés qui bloquent les ateliers.
- La création d’un support qui formalise toute la donnée nécessaire pour animer la
démarche.
72
Code interne: ER-SQC.49
Analyse Cause Racines ACR Edition: 1
Code Problème : ACR N°
Date:
Système de Management de la Qualité Mise à jour:
1H
Atelier de
Niveau de Criticité (à cocher)
provenance
Problème de
taraudage M4 &
M5
2
3
5D/6D- Actions
N° Actions Pilote Délai Etat
A1 0%
A2 0%
A3 0%
Photos
73
Comme la figure montre, le modèle respecte tous les cosignes imposés par la méthode pour
passer la réunion correctement, on trouve :
Exemple :
Le problème était, une déformation au niveau de la buse machine de DK 80, nous avons
constaté que la raison de ce problème était le mauvais dimensionnement de la buse, c’est-à-
dire que les caractéristiques de la buse ne sont pas bien respectées comme c’est prévu dans les
consignes, pour cela, le technicien de maintenance a changé la buse par une favorable pour
cette fonction et jusqu’au aujourd’hui, elle ne décale pas avec la buse moule comme avant
74
Code interne: ER-SQC.49
Analyse Cause Racines ACR Edition: 1
Code Problème : ACR N°
Date:
Système de Management de la Qualité Mise à jour:
Injection
Technicien de
2 Changement de la buse par le technicien de maintenance Immédiatement x
maintenance
Technicien de
3 Changement de la porte buse Immédiatement x x
maintenance
Technicien de
4 Mise en service maintenance
2 heures après
Photos
75
II.2 Mise en place d’un support 5 pourquoi
Cette méthode est faite pour résoudre un problème assez vague dans les ateliers. Elle est
efficace, mais elle crée parfois des malentendus et des conflits entre les parties prenantes, ce
qui met cette démarche moins applicable.
Dans notre période de stage, nous avons proposé aussi cette méthode car même si le résultat
peut être une source de conflits, mais dans certains problèmes, elle sera la meilleure méthode
appliquée pour trouver le bon résultat.
Donc nous avons proposé le modèle suivant qui n’est pas encore été vérifié par le service
QSE pour l’applique dans le moyen terme.
76
Niveau But
Configuration des ressources et des processus
Système opérationnel pour créer de la valeur et minimiser les
pertes.
Structures, procédures et systèmes qui
Infrastructure de management régissent les ressources humaines et
les services pour atteindre une
ambition
partagée.
Etat d’esprit et comportements Comportements et état d’esprit tant au niveau
individuel que collectif.
Tableau 29:But de gestion de performances
Dans cette partie, deux revues sont mises en place, la RQP et la RFP et la
réunion Mensuel
La réunion se fait dans un temps fixé et selon certains critères que tous les participants
doivent respecter et assurer pour aboutir vers un objectif et un résultat.Dans l’atelier de
découpe et d’injection, nous avons essayé de réanimer les réunions RQP, pour les appliquer
correctement afin d’éviter les discours non utiles avec tous les services pour éviter les pertes
de temps et d’énergie.Pour cela, nous avons décidé de travailler sur un modèle qui comporte
des objectifs, consignes, et d’autres critères à respecter dans la réunion, comme suit :
77
Après la création du nouveau standard, nous avons commencé l’organisation des réunions à
nouveau, et nous avons essayé de motiver tous les parties prenantes de s’engager avec nous
pour avoir une progression concernant l’engagement dans les délais.
Bien sûr, pour faire la réunion, nous avons aussi renouvelé le tableau que nous avons travaillé
avec pour traiter le maximum des volets (Non-TRS, les ANC, Problèmes dans la production,
sécurité, idées d’amélioration …)
- Le TRS journalier
- Le planning
- …
redémarrage de cette réunion était à partir du 23/03/21, donc nous avions déjà de mois de
78
suivi pour savoir l’état de progression de la culture de la réunion chez le personnel et les
autres services.
Pour cela, nous avons calculé l’absence des participants chaque jour et aussi le suivi des
problèmes non clôturés pour les transmettre au responsable de production pour les traiter.
Donc, nous avons suit tous ces données pour avoir des visions et nous avons obtenus :
Nous
remarquons que le nombre des problèmes existent dans le mois de Janvier et de Février est
très inférieur par rapport à celui de Mars et Avril, et nous remarquons aussi que l’engagement
des parties prenantes est aussi augmenté par rapport aux autres mois.
Nous pouvons avoir une idée sur l’efficacité de la réunion par le suivi des absences comme
suit :
Concernant l’absence,
nous remarquons que l’engagement du service qualité est devenu plus grand par rapport au
mois de Mars.
79
Le
Une réunion qui est fait entre le chef d’atelier et l’équipe présente lors de changement des
équipes.
Dans cette réunion, le chef interroge le personnel pour savoir s’il avait des problèmes durant
les heures de travail.
Dans les deux ateliers, sois l’injection ou bien la découpe, l’idée d’une réunion RFP n’est pas
encore entamé, nous avons essayé de tracer la procédure et le standard de la réunion mais il
n’est pas encore validé par les responsables. Au lieu de la RFP et pour gagner du temps avant
80
de la commencer, nous avons décidé de donner au personnel de rédiger ses problèmes dans le
tableau de la RQP.
Le modèle que nous avons proposé possède beaucoup d’informations comme suit :
L’idée n’est pas encore confirmée, il reste que l’accord du responsable industriel pour
commencer ce genre de réunions. Il sera très utile de faire ce genre de réunions car il donne au
personnel plus d’intérêt de s’intégrer avec la politique de l’entreprise.
81
Figure 54:Standard réunion mensuel CHS
D’autre part nous avons élaborer un suivi des indicateurs de performance pour chaque atelier
dans un tableau de bord permettra d’avoir une vision sur l’état de chaque atelier et son niveau
de performance et sera aussi de communication entre le responsable de production et le
responsable d’ateliers.
82
IV Elaboration d’une macro planning de mise en œuvre
Une fois les ateliers de vision sont terminés et les revues sont mises en place, une
planification tactique de mise en œuvre doit être élaborée. Un PMOT est un ensemble
d’actions et de tâches qu’on va mettre en place, pour que notre transformation Lean atteigne
la situation future. Il est le fruit de brainstorming fait au cours des ateliers de vision et des
revues de performance.
Ce plan contient des leviers d’amélioration sur 4 mois. Il est utilisé dans les revues
d'avancement pendant la phase de mise en œuvre et mis à jour après l’exécution de chaque
action.
83
Tableau 34:Macro planning de la mise en œuvre
Conclusion
Dans ce troisième chapitre, nous avons commencé par lancer les ateliers de vision afin de
dégager les leviers d’amélioration des différents niveaux. Ensuite, nous avons fait une
formation permettant de bien maitriser les outils de résolution des problèmes à savoir les 5
pourquoi .Puis, nous avons démarré la RQP et la RFP. En effet, elles nous ont aidé à bien
mener notre mission. Enfin, nous avons dressé un macro-planning détaillé contenant toutes les
actions qu’il faut mettre en place pour réussir la transformation Lean.
Dans le chapitre suivant, nous allons démarrer les chantiers de la mise en œuvre des actions,
le traitement des irritants et le déploiement des 5S et la SMED, ainsi que la réalisation des
modes opératoires standardisés et l’instauration de l’autocontrôle qui vont nous permettre de
réduire le gaspillage.
84
Chapitre IV : Mise en œuvre des leviers d’amélioration
Introduction
Au niveau de ce chapitre, nous appliquons les actions nécessaires pour améliorer et progresser
vers la pérennisation de la démarche dans l’atelier d’injection et de découpe.
- Système opérationnel
- Infrastructure de gestion
I Système opérationnel
I.1 Chantier 5S
Pour assurer la réanimation des 5S dans les ateliers de découpe et d’injection, nous avons
contrôler les deux ateliers, et nous avons trouvé des dépassements qui freinent le bon
déroulement du chantier.
Pour cela, nous avons créé un check List 5S, qui va servir l’agent qualité de donner une note
5S sur chaque atelier en se basant des dépassements qui existent dans le périmètre de travail.
Le check List En annexe 4 a éte crée pour la remise en place des 5S, on s’est concentrés sur
l’emplacement des tous les composants des deux ateliers.
85
a) Atelier d’injection :
b) Atelier découpe
L’état des 5 était catastrophique dans les mois mars et avril on a engagé ls actions suivantes
pour améliorer cet état
86
Organisation des bacs selon LOCAL /MAEIC
Avant Après
Definition dune zone stockage palettes
Après
Avant
Avant Après
87
Sécurisation des toles découpés dans la cisaille
Avant Après
a) Atelier d’injection :
88
- Etat des installations électriques
b) Atelier découpe
On remarque que la note a augmenté par rapport au mois de Mars les actions qu’on a
effectuées on a agi sur le rangement reste à améliorer les autres volets.
89
I.3Suivi des taches
Dans l’atelier d’injection, le problème qui se pose c’est l’utilisation de deux personnes par
équipe pour s’occuper de six machines. Cette politique a créé beaucoup de conflits entre le
chef d’atelier et les responsables et aussi entre les équipes aussi, c’est-à-dire entre l’opérateur
et le régleur, car chacun d’eux insiste sur le manque de responsabilité chez son collègue.
Pour cela, nous avons essayé de savoir qu’elle est la raison de ces conflits, et parmi les causes
principales de ce problème, le non séparation des taches entre l’opérateur et le régleur, ce qui
met le personnel en plein stresse car ils ne savent plus les taches associées à lui exactement.
Donc, il est besoin de faire un suivi des taches afin de minimiser ce conflit et d’aider aussi le
personnel de s’orienter correctement dans l’atelier.
Dans cette étape de diagnostic nous avons essayé de trouver une démarche pour traiter le
problème de la gestion de deux personnes par équipe.
Pour cela, il nécessite l’aide du régleur qui est aussi occupé par le changement des moules,
donc, ce pic crée toujours des conflits entre l’opérateur et le régleur, ce qui casse la
performance de l’équipe et casse aussi la continuité par rapports aux autres équipes, ce qui
affecte directement sur la qualité des pièces et donc le taux de rebut de l’atelier.
Ce résultat est totalement contradictoire avec la démarche Lean, donc ce problème nécessite
un traitement urgent afin de savoir comment gérer ce conflit.
Pour cela, nous avons effectué des réunions avec chaque équipe pour savoir quels sont les
taches réellement faites par les opérateurs et les régleurs durant huit heures de travail chaque
jour, afin de remplir un suivi qui sera remplie par tout le personnel durant leurs travails.
Après la collecte des données, nous avons aboutie à ce modèle comme une fiche de
diagnostic sous une forme de check-list en annexe 5. Le remplissage de ce tableau sera
journalier, et il sera capable de nous donner une vision sur l’atelier d’injection concernant la
gestion de cet atelier.
Pour le traitement des données obtenu à partie du suivi proposé dans la partie précédente,
nous avons créé un tableau de suivi de tout le mois afin d’avoir une idée sur les taches que
chaque personne de l’atelier faisait pendant ses heures de travail.
90
Le tableau du suivi était comme suit :
L’objectif est de minimiser ce nombre de taches pour chacun d’eux afin de savoir quels sont
les responsabilités de chaque personne dans l’atelier.
91
Après 15 jours de suivi, nous avons trouvé les résultats suivants :
Comme c’est marqué dans le tableau, nous avons déterminé quels sont les taches que chaque
membre de l’atelier ne les fait pas, et aussi le pourcentage des taches faites sur 43 taches à la
base.
C’est vrai que parfois le personnel ne remplit pas le suivi de temps en temps, mais les taux
d’implication vont juger sur sa performance et chaque membre va devenir très attentif avec ce
document surtout que les résultats s’affichent dans le tableau de bord.
92
I.4 Impact du suivi des taches :
Comme s’est vu dans les résultats, le suivi va nous servir de savoir qu’elles sont les taches
exactes qu’un opérateur ou un régleur doit faire pendant 8 heures de travail.
Nous parlons aussi de la gestion des conflits, car vers ce point, nous allons minimiser les
chevauchements entre le binôme, car tout le monde comprend très bien ce qu’il va faire.
Pour cela, le gain de ce suivi, en plus de gestion des conflits, nous parlons d’avoir un résumé
de ce que l’opérateur et le régleur doivent faire pour les nouveaux recrutements.
Le temps de changement de fabrication est le temps qui s’écoule entre la dernière bonne pièce
qui lui précède et la première bonne pièce qui le suit. Il ne s’agit pas uniquement du temps de
réglage propre de la machine ou de l’équipement mais du temps pendant lequel la machine ne
produit pas. Très souvent ce changement d’outils classique s’effectue de la manière
suivante et se comptabilise depuis la dernière pièce bonne fabriquée.
Réduire Analyser
Convertir Dissocier
01:26
01:12
00:57
00:43
00:28
00:14
00:00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
94
L’objectif est de déterminer des temps cible sur lesquelles se baser lors de la planification
On a pris l’exemple de la réf vu précédemment le cas outil simple outil avec plateau
supérieur objet de l’’etude
Cette étape de la démarche, qui est très importante, va nous conduire à établir
un premier standard de référence, à partir duquel, on peut mesurer la réussite
de la méthode
95
Tableau 37:Résultas de l'observation de changement d’outil
Opérations externes qui peuvent être réalisées sans arrêt de production (Préparer les
outils, déplacer les outils et matériaux vers la machine, nettoyer et vérifier ...).
Cette phase va consister à repérer les opérations internes et externes et à externaliser des
opérations internes qu’on peut les faire sans arrêter la machine. Le but est de réaliser en temps
masqué par rapport à la ligne en marche, les opérations externes. Il s'agit principalement
d'opérations de préparation (Outils, accessoires, moyens de manutention). Ceci se réalise via
une optimisation de l'organisation du changement d’outil. Les solutions mises en place ne
requièrent que du bon sens et de la logique.
96
En effet, suite à une analyse de ces différentes opérations listées dans le tableau u37, on
remarque que plusieurs actions peuvent être réalisées avant l’arrêt de la ligne pour le
changement.
On a décidé d’affecter un régleur en premier temps pour assurer tout les opérations externes
décrit dans la check List que nous avons créé de changement de série fig 60 .
Par la suite on a formé les régleurs ,les opérateurs, et le responsable atelier sur la check List et
la méthode SMED
97
Figure 60:Modèle Final de la checklist de changement de série
Pour éviter les déplacements inutiles on a décidé de dresser une liste du matériel nécessaire
pour le changement d’outil et de placer une caisse outil à côté de la machine avec un cadenas
elle sera donc utilisée seulement par les opérateurs de la machine
98
Figure 61:Caisse d'outillage en cours de fabrication
La documentation
D’autre part voici un exemple d’externalisation des taches le régleur maintenant apporte les
documents nécessaires et les mets en disposition de l’opérateur on évite ainsi le gaspillage du
temps à la recherche des documents
99
Par conséquent d’externalisation de ces tâches on gagner 21 min de temps de changement de
série.
Ce tableau permet de suivre l’indicateur taux d’adhésion du coupon peut rapidement réagir si
on ne suit pas le planning de production.
100
D’autre part il permet d’impliquer les opérateurs par exemple si on l’est qu’a 30% du
planning au milieu de la semaine les opérateurs vont fournir plu d’effort pour le finir le
Vendredi ;
Conclusion
Dans ce dernier chapitre, on a présenté les différentes solutions appliquées pendant la phase
de la mise en œuvre qu’on a pu appliquer sur les trois volets.
101
Conclusion Générale
Ce projet, effectué au sein de OGE avait pour objectif l’amélioration des performances des
ateliers découpe/injection selon la démarche du LEAN Manufacturing. Il s’inscrit ainsi dans
le cadre de la stratégie de l’entreprise à réussir sa transformation LEAN initiée par INMAA.
Dans le premier chapitre, nous avons présenté OGE, le contexte et les objectifs du projet. Par
la suite, nous avons enchaîné par une étude bibliographique des outils méthodologiques
utilisés.
Dans le second chapitre, nous avons fait un diagnostic prenant en compte les trois volets
opérationnel, Infrastructure de management ,état d’esprit et comportement
À travers le troisième chapitre, nous avons détaillé les ateliers de vision qui nous ont permis
de recenser les causes racines et proposer des leviers d’amélioration. Alors nous avons
commencé par présenter la synthèse de la vision. Puis nous avons fait une formation
concernant la méthode de résolution des problèmes et commencé les revues de
performance. Enfin, nous avons élaboré notre plan d’actions.
Les résultats de ce projet en cours, ont permis ainsi d’atteindre les objectifs du cahier de
charge et ceci s’est concrétisé comme suit :
Et comme conditions pour la réussite du projet, il est nécessaire de continuer le travail sur le
plan de la mise en œuvre et estimer ses gains. Par ailleurs, les services production, méthode et
102
maintenance doivent continuer la réalisation des actions définies. De plus, il est nécessaire de
former les opérateurs sur l’amélioration continue et modes opératoires.
Bibliographies
C. HOHMAN : « Guide pratique des 5S pour les managers et les encadrants », Eyrolles,
2005.
http://leleanmanufacturing.com/ ,
103
ANNEXE 1 :Planning du projet
104
Annexe 2 :Fiche Suivi de production
105
ANNEXE 3 :Base de données de production Découpe
106
ANNEXE 4 :Formulaire Audit 5S
107
Audit 5S Les points d'amélioration Note
Est-ce que les opérateurs sont 100% impliqués dans
Niveau d'implication les 5S, ils ont des résponsabilités dans le déploiment
Les indicateurs environnement et 5S sont affi chés et
(Opérateurs,
mis à jour ?
Management)
Les tableaux de bord (Environnement et 5S) est en
place, suivi et mis à jour ?
Les installations électriques sont elle en bonne état
et propre ?
Etat d'installations
Les cables électriques sont-ils rangés
électriques
Les armoires électriques sont-ils fermées à clé ?
108
Annexe 5 : Fiche suivi journalier des taches
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