Méthode Pour Le Commentaire Composé
Méthode Pour Le Commentaire Composé
Méthode Pour Le Commentaire Composé
I-L’épreuve au baccalauréat
L’épreuve porte sur un texte du corpus. Il peut s’agir d’un poème, d’un extrait de scène de
théâtre, de récit, ou de littérature d’idées.
Le commentaire fait suite à la question d’ensemble qui ouvre des perspectives d’étude sur
l’ensemble du corpus, et donc sur le texte à étudier.
Sur l’ensemble des 4 heures, il faut consacrer environ 3 heures à la préparation et à la
rédaction du commentaire.
Il s’agit d’étudier un texte d’un point de vue littéraire. Il faut analyser non seulement ce qui
est dit, mais aussi comment les choses sont dites.
Il faut commenter un texte de manière composée, c’est à dire organisée.
Ainsi, le commentaire composé regroupe les remarques en suivant un plan personnel et non
au fil du texte.
Chacun doit chercher son plan, mais cela ne peut-être le premier travail : le premier travail,
est de faire un inventaire systématique du texte, du point de vue des idées, du point de vue
de l’écriture surtout.
!!! Toute remarque sur l’écriture doit aboutir à une hypothèse de lecture sur l’effet
produit.
Inversement, toute hypothèse de lecture doit s’appuyer sur un relevé ou une citation du
texte !!!
-ne pas hésiter à travailler sur le texte, en soulignant les effets de style de différentes
couleurs, en surlignant, en encadrant, etc. (le texte doit rester lisible)
De cette étude émergent des axes principaux de lecture qui constitueront les grandes
parties du commentaire composé, mais aussi la problématique, c’est à dire ce que le texte
ne dit pas d’emblée, son sens caché en quelque sorte. La problématique est une question
que soulève l’étude du texte à propos d’une question littéraire ou d’une représentation de
l’homme.
Pour établir les axes d’étude, il faut opérer des regroupements par thèmes (2-3, 4
maximum) à partir des remarques que l’on vient de faire au brouillon.
III-Constitution du plan :
A partir des 2 ou 3 grands axes de lecture repérés dans le texte à l’issue de l’étude faite au
brouillon, il va falloir maintenant, toujours au brouillon, organiser logiquement les idées. Le
raisonnement doit suivre un chemin qui va conduire le lecteur des constatations les plus
évidentes aux analyses les plus fines et les plus littéraires, et répondre peu à peu à la
problématique.
Il faut donc d’abord rassembler les remarques les plus évidentes (par exemple, ce texte est
un discours, une lettre…) Il s’agit là pratiquement de décrire ce qu’est le texte.
Progressivement, on va dévoiler sa signification, les grandes questions qu’il aborde, son sens
caché. Il faut donc garder pour la dernière partie les grandes questions que le texte soulève
concernant une vision de l’Homme ou de la Littérature.
Une fois que les grand axes sont repérés et organisés, on procède de la même manière à
l’intérieur de chaque grande partie : on part du plus évident au plus subtil en ménageant des
transitions entre les grandes parties. Les arguments qui viennent soutenir l’idée principale
doivent donc être organisés logiquement dans le sens d’un dévoilement progressif du texte,
partant de l’évidence et allant vers son sens caché.
Chaque argument doit être illustré d’un exemple précis tiré du texte. Attention, les citations
ne doivent pas être trop longues, ni trop nombreuses car elles masqueraient la rigueur du
raisonnement par un effet catalogue ou chaotique. Il faut donc faire des choix judicieux.
Attention encore, il ne faut jamais dissocier le fond et le forme, c’est à dire, faire une partie
organisée autour des idées du texte (fond), et une autre autour de la façon dont les choses
sont dites (forme). Au contraire, on attend des candidats qu’ils montrent comment la forme
se met au service du texte. Les arguments devront donc regrouper des notions de
vocabulaire, de grammaire, de figures de style etc.
Rédaction de l’introduction :
On saute une ligne entre l’introduction et chaque grande partie, on ménage des alinéas et
des transitions.