Management de Projets: Project Management Professional (PMP) ®
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Préambules :
PMBOK et Changements
Le PMBOK est le guide du corpus des connaissances en management de projet. Rédigé par une
communauté d’experts en gestion de projet, il s’agit d’un guide exhaustif et universel plutôt
conséquent (dont l’objectif est de rassembler tout le savoir, les informations et les bonnes
pratiques indispensables pour piloter tous types de projets dans les meilleures conditions.
Ce guide s’applique aux projets de tous les secteurs, comme l’informatique, l’industrie, la
construction, etc. Cependant, il ne s’applique pas tel quel, mais doit être adapté à la réalité et
aux contraintes de votre environnement.
Le PMBOK détaille toutes les étapes de la vie d’un projet, de son lancement à sa clôture, en
passant par la planification, l’exécution des tâches, la gestion des ressources, la
communication, la gestion du budget ou encore la gestion des risques. Il accompagne les
équipes projet et indique la méthode à suivre pour piloter un projet avec succès.
A partir du 02 janvier 2021, la perception du PMI® sur ce domaine a changé pour faire face à
l'incertitude pendant et après la crise covid-19.
Dans cette logique, le triangle des compétences qui relie Business, Leadership et Techniques
de management devient le noyau de base du chef de projet et du PMP®.
Les cinq processus principaux énoncés ci-dessus, une fois calqués sur la roue de Deming dans une
dimension de management de projet :
• L'intégration
• Le contenu
• Les délais
• Les coûts
• Management de la qualité
• Management des ressources
• La communication
• Gestion des risques
• Gestion des approvisionnements
• Gestion des parties prenantes
Le management de projets
La méthode prédictive
Le management de projet est l’application de connaissances, de compétences, d’outils et de
techniques aux activités d’un projet afin d’en satisfaire les exigences. Le management de projet est
effectué en appliquant et en intégrant, de manière appropriée, les processus de management de projet
identifiés pour le projet.
Le management d’un projet consiste, habituellement et de manière non exhaustive, à :
Recenser les exigences du projet ;
Répondre aux différents besoins, préoccupations et attentes des parties prenantes ;
Etablir et entretenir une communication active avec les parties prenantes ;
Gérer les ressources ;
Maintenir un équilibre entre les contraintes du projet, qui sont en concurrence et qui concernent,
entre autres :
- Le périmètre,
- L’échéancier,
- Le coût,
- La qualité,
- Les ressources,
- Les risques.
Les circonstances du projet influeront sur la façon dont chaque processus de management de
projet est appliqué et sur la hiérarchisation des contraintes du projet.
• le démarrage,
• la planification,
• l’exécution,
• la surveillance et la maîtrise
• la clôture.
Le management d’un projet consiste, habituellement et de manière non exhaustive, à :
PMBOK 7eme Édition sera basé sur des principes plutôt que sur des processus
Les 5 groupes des processus dans la version PMBoK 6 sont remplacé par 12
principes
PMBoK 6 PMBoK 7
Les 5 groupes des processus Les 12 principes de gestion de projet
1.Initiation 1. Gestionnaire
2. Planning 2. Equipe
6. Leadership
7. Personnalisation
8. Qualité
9. Complexité
10. Risques
PMBoK 6 PMBoK 7
10 Domaines de connaissances 8 Domaines de performance
2 Perimetre 2 Equipe
4 Coût 4 Planification
6 Ressources 6 Mesure
7 Communications 7 Livraison
8 Risque 8 Incertitude
9 Approvisionnement
10 Parties prenantes
Le nouvel examen PMP 2021 est-il basé sur PMBOK 7e édition, ou pouvons-
nous simplement nous préparer à partir de PMBOK 6eme édition ?
L’examen PMP 2020 était structuré en cinq domaines de connaissances. L’examen PMP 2021
est déplacé vers trois domaines : les personnes, les processus et l’environnement commercial. Cette
restructuration vise à s’aligner sur le triangle des talents, que PMI note comme étant le leadership
(personnes), la gestion de projet technique (processus) et la gestion stratégique et commerciale
(environnement commercial).
L’examen PMP 2021 est basé sur le Guide PMBoK 6eme édition. Les principaux
changements d’examen en 2021 versus 2020 sont la structuration et la partie Agile. Il faut
impérativement lire le Guide Agile inclus dans le PMBoK Guide 6eme version.
La réussite d'un projet informatique ne passe pas uniquement par la qualité des ingénieurs qui le
réalise ! Il est indéniable que l'efficience de la méthode utilisée est tout aussi essentielle.
Si on considère la gestion de projet, les équipes utilisent depuis de nombreuses années la méthode en
"cascade" ou cycle en "V". Les risques de ces méthodes sont connus : retard de livraison, budget
dépassé, fonctionnalités développées mais non utilisées, ... Pour autant, depuis quelques années, un
nouveau concept fait ses preuves : l'Agilité.
Dans un contexte de concurrence où les risques doivent être maîtrisés, tous les axes
d'amélioration sont à étudier : la méthodologie de gestion d'un projet en fait donc partie.
Récemment en 2020, et dans le cadre de la gestion de leur projet, un mix entre le cycle en "V" et les
méthodes agiles a été approuvé : on 'utilise les principes de base des méthodes agiles (Scrum et
Kanban essentiellement) et on les applique en majorité au cycle de gestion de projet.
Définition :
“Une méthode agile est une approche itérative et incrémentale,
qui est menée dans un esprit collaboratif avec juste ce qu’il faut
de formalisme.
Elle génère un produit de haute qualité tout en prenant en
compte l’évolution des besoins des clients”.
Les méthodes Agiles sont des procédures de conception de logiciel qui se veulent plus
pragmatiques que les méthodes traditionnelles : En impliquant au maximum le demandeur (client), ces
méthodes permettent une grande réactivité à ses demandes, visent la satisfaction réelle du besoin du
client et non les termes du contrat de développement.
Cette méthode est donc une réponse au malaise et aux difficultés liées aux méthodes de développement
traditionnelles :
Les individus et les interactions plutôt que les processus et les outils
Des fonctionnalités opérationnelles plutôt qu’une documentation exhaustive
Collaboration avec le client plutôt que la contractualisation des relations
Acceptation du changement plutôt que la conformité aux plans
Principes
Ces 4 valeurs se déclinent en 12 principes généraux communs à toutes les méthodes Agile :
1. « Notre première priorité est de satisfaire le client en livrant tôt et régulièrement des logiciels
utiles ».
2. « Le changement est bienvenu, même tardivement pendant l’exécution. Les processus agiles
exploitent le changement comme avantage compétitif pour le client ».
3. « Livrer fréquemment un produit fonctionnel, toutes les deux semaines à deux mois, avec une
tendance pour la période la plus courte ».
4. « Les gens de l'art et les équipes doivent collaborer quotidiennement au projet ».
5. « Bâtissez le projet autour de personnes motivées. Donnez-leur l'environnement et le soutien dont
elles ont besoin, et croyez en leur capacité à faire le travail ».
6. « La méthode la plus efficace pour transmettre l'information est une conversation en face à face ».
7. « Un produit fonctionnel est la meilleure unité de mesure de la progression du projet ».
8. « Les processus agiles promeuvent un rythme de production soutenable. Commanditaires, MOA,
MOE et utilisateurs devraient pouvoir maintenir le rythme indéfiniment ».
9. « Une attention continue à l'excellence technique et à la qualité de la conception améliore l'agilité
».
10. « La simplicité - l'art de maximiser la quantité de travail à ne pas faire – est essentielle ».
11. « Les meilleures architectures, spécifications et conceptions sont issues d'équipes qui s'auto-
organisent ».
12. « À intervalle régulier, l'équipe réfléchit aux moyens de devenir plus efficace, puis accorde et
ajuste son comportement dans ce sens ».
Avantages
L’agilité modifie donc notre façon de concevoir des produits, et d’envisager un Projet Informatique
(notamment en termes d’estimation, de planification et de suivi).
Les bénéfices sont réels et évidents :
• Visibilité
• Vélocité
• Adaptabilité et réactivité (dimensions clés du « Time to Market »)
• Réduction des risques
• Qualité
• Efficacité
Méthodes :
• SCRUM (la plus populaire)
• Xp (Extrême Programming)
DECLARATION D'INTERDEPENDANCE
C’est une déclaration des approches agiles et adaptatives pour lier les personnes, les projets et la
valeur.
Une communauté de chefs de projet qui ont fortement réussis à fournir des résultats. Pour réaliser ces
résultats :
1. Nous faisons de l’augmentation du retour sur l'investissement en générant à flux continu de la
valeur notre objectif.
2. Nous fournissons des résultats fiables en engageant les clients dans des interactions fréquentes
et le partage de la propriété.
3. Nous envisageons l'incertitude et la gérons par itérations, anticipation et adaptation.
4. Nous libérons la créativité et l'innovation en reconnaissant que les individus sont la source
ultime de la valeur, et en créant un environnement où ils peuvent faire la différence.
5. Nous améliorons la performance par l’engagement du groupe sur les résultats et la
responsabilité partagée de l'effectivité de l’équipe.
6. Nous améliorons l’effectivité et la fiabilité par des stratégies, des processus et des pratiques
adaptées aux situations spécifiques.
1.2 Principe
Evidemment, l'approche Scrum suit les principes de la méthodologie Agile, c'est-à-dire
l'implication et la participation active du client tout au long du projet.
Considéré comme un cadre (framework en anglais) de gestion de projet, Scrum se compose de
plusieurs éléments fondamentaux :
• des rôles,
• des événements,
• des artefacts,
• des règles.
Il s'agit d'une approche empirique (c'est-à-dire qui se base sur l'expérience), dynamique et
participative de la conduite du projet. Au rugby, la mêlée est une phase indispensable car elle permet
au jeu de repartir sur d'autres bases. Même chose pour Scrum : l'équipe se réunit quotidiennement lors
d'une réunion de synchronisation, appelée mêlée quotidienne, afin de suivre l'avancement du projet.
Le Product Owner porte la vision du produit à réaliser. Il travaille en interaction avec l’équipe
de développement qui doit suivre ses instructions. C'est lui qui établit la priorité des fonctionnalités à
développer ou à corriger, et qui valide les fonctionnalités terminées. Il est responsable de la gestion du
product backlog (ou carnet de produit en français).
L'équipe de développement est chargée de transformer les besoins définis par le Product Owner
en fonctionnalités utilisables. Elle est pluridisciplinaire et possède toutes les compétences nécessaires
pour réaliser le projet, sans faire appel à des prestations externes. Parmi ses membres, on trouve un
architecte, un développeur, un testeur, etc. La taille idéale de l'équipe de développement est de 3 à 9
personnes. Il n'y a pas de notion de hiérarchie, toutes les décisions sont prises ensemble.
1.4.1 Le Sprint
Un Sprint est une itération. Il s'agit d'une période de 2 à 4 semaines maximum pendant laquelle
une version terminée et utilisable du produit est réalisée. Un nouveau sprint commence dès la fin du
précédent. Chaque sprint a un objectif et une liste de fonctionnalités à réaliser.
Les tâches à accomplir pendant le Sprint sont déterminées par l'ensemble de l'équipe Scrum lors
de la réunion de planification de Sprint. La durée de cette réunion est limitée à 8 heures pour les
Sprints d'un mois. Cette réunion permet à l'équipe d'établir les éléments qu'elle traitera au cours de ce
Sprint et comment elle procédera.
Il s'agit du bilan du Sprint réalisé. Une fois le Sprint terminé, l'équipe Scrum et les parties
prenantes se réunissent pour valider ce qui a été accompli pendant le Sprint. Cette réunion dure 4
heures maximum.
1.4.4 Rétrospective du Sprint
Cette réunion est interne à l'équipe Scrum et dure 3 heures pour un Sprint d'un mois. Le but est
l'adaptation aux changements qui peuvent survenir et l'amélioration continue du processus de
réalisation. L'équipe passe en revue le Sprint terminé afin de déterminer ce qui a bien fonctionné et ce
qu'il faut améliorer.
1.4.5 Mêlée quotidienne
Cette réunion quotidienne de 15 minutes est très importante. Elle se fait debout (d'où son nom
anglais de “stand-up meeting“) afin d'éviter de s'éterniser. Le but est de faire un point sur la
progression journalière du Sprint. Elle permet à l'équipe de synchroniser ses activités et de faire un
plan pour les prochaines 24 heures.
La mêlée a lieu à la même heure et au même endroit chaque jour. Chaque membre de l'équipe de
développement doit répondre à ces trois questions :
• Qu'est-ce qu'ils ont réalisé la veille ?
• Qu'est-ce qu'ils vont accomplir aujourd'hui ?
• Quels sont les obstacles qui les retardent ?
La méthode adaptative
Comme son nom l'indique, Adaptive Project Framework (APF) ou la gestion adaptative de
projet facilite l’adaptation. Cette approche a été créée en partant du principe que la plupart des
projets, surtout dans l'informatique, ont une portée variable et des exigences incertaines et
changeantes. De ce fait, ils ne peuvent être gérés en utilisant les méthodes traditionnelles de gestion
de projet.
La gestion adaptative de projet offre un cadre qui s'adapte aux environnements en constante
évolution. Le projet est divisé en plusieurs cycles ou mini-projets, et à la fin de chaque mini-projet,
l'équipe évalue les résultats obtenus afin d'améliorer la performance et les procédures pour les mini-
projets suivants. Les parties prenantes peuvent également changer la portée du projet au début de
chaque cycle afin de permettre à l'équipe de produire une valeur ajoutée plus importante.
La méthode a été créée par Robert K. Wysocki, un leader stratégique reconnu dans le domaine
de la gestion de projet. Il a été l'auteur et le co-auteur de nombreux livres dont Adaptive Project
Framework: Managing Complexity in the Face of Uncertainty dans lequel il décrit l'approche APF.
1.1 Principe
Risques, coûts, durée, complexité, stabilité du marché, implication du client et valeur ajoutée
sont des éléments qui varient grandement d'un projet à l'autre, et d'un client à l'autre. Ainsi, les chefs
de projet doivent être préparés à adapter la méthode de projet sélectionnée afin d'assurer une parfaite
adéquation entre les efforts fournis et l'approche choisie.
APF est une approche adaptative, itérative et, vous l'aurez deviné, Agile. Elle a été conçue
pour fournir aux clients la valeur ajoutée maximum dans la limite de leurs contraintes de temps et de
coûts grâce à l'ajustement du périmètre du projet à chaque itération. C'est le client qui détermine quelle
est la valeur ajoutée maximum. Ensuite, il peut changer la portée du projet à la fin de chaque itération
en se basant sur ce qui a été appris au cours des itérations précédentes. Cette méthode permet ainsi
d'accepter et de gérer le changement, plutôt que d'essayer de l'éviter.
Pour que cette méthode fonctionne, il est essentiel que le client soit impliqué dès le départ, et ce
pendant la totalité de la durée du projet.
I. Fonctionnement
• Déterminez l'organigramme des tâches du projet (OTP) intermédiaire, aussi appelé structure de
découpage du projet (Work Breakdown Structure ou WBS en anglais) qui permet de
décomposer hiérarchiquement les travaux nécessaires pour réaliser les objectifs du projet.
• Priorisez le scope triangle, c'est-à-dire le temps (les délais pour accomplir le projet), les coûts
(le budget et les ressources disponibles) et la qualité du projet. La satisfaction du client n'est
pas prise en compte.
5. Compte-rendu de fin
• Déterminez si les résultats opérationnels attendus ont été réalisés.
• Faites le bilan de ce que vous avez appris et définissez comment améliorer l'efficacité de la
méthode.
Adaptive Project Framework n'est pas adapté aux projets de construction ainsi qu'aux projets de
grande envergure car sa flexibilité et son approche itérative risquent de causer des retards dans les
délais et des dépassements budgétaires.
• Des attentes plus élevées : les partisans de la méthode revendiquent des projets aux résultats
irréprochables (ce qui est rare), augmentant ainsi les attentes du client et des parties prenantes.
• Recommencer le travail : comme c'est le client qui est qui décide, il peut considérablement
modifier une caractéristique du projet, puis changer d'avis et revenir à l'idée d'origine.
• Très peu de contrôle sur le projet : en gestion de projet, il est essentiel de contrôler le projet
et les demandes de changement. Avec cette approche, le chef de projet a peu de contrôle sur
son projet.
Les avantages :
• Le client a une visibilité sur toutes les phases du projet et mieux encore, il peut également
s’impliquer.
• La méthode accepte le fait que le besoin peut ne pas être figé, qu’il évolue avec le temps,
même si cela doit être cadré. Le design de la solution se construit donc graduellement avec
l’avancée du projet : à chaque début de phase, on fixe le périmètre de la solution.
• A chaque début de phase, on planifie le coût de la phase mais aussi la date de livraison du
livrable. Les phases correspondent donc à des cycles plus courts.
• Grâce à ces cycles plus courts, le client peut tester plus vite la solution, la valider ou
rectifier le tir si nécessaire. Les itérations permettent d’obtenir rapidement les retours des
utilisateurs.
• Les priorités peuvent être changées en cours de route : retarder une fonctionnalité qui n’est
pas encore bien précisée, ajouter une nouvelle fonctionnalité découverte comme cruciale,
abandonner une fonctionnalité obsolète, …
2. ANALYSE DES BESOINS : le but est d’identifier les exigences du client pour la mise en
place des fonctionnalités clés du progiciel ainsi que leur faisabilité. Cette étape définit le
périmètre de la solution.
3. PARAMÉTRAGE : réalisation des adaptations du logiciel pour qu’il réponde aux besoins
particuliers du client.
1. En interne : mettre en place une gestion de projet adéquate. Qui seront les personnes de
référence pour le projet ? Quel est le budget ? Quel est le délai ?
2. Vous impliquer activement dans l’analyse et la définition de vos besoins. Cela permet à
l’équipe de développement de bien comprendre vos exigences métiers et de partir sur de
bonnes bases.
3. Accueillir de manière positive les changements. Nous acceptons des ajustements dans la
définition de vos besoins, il doit en être de même en sens inverse : accepter les
changements qu'amène la mise en place des fonctionnalités du logiciel.
4. Tester de manière intense, rigoureuse et précise, les solutions fournies. Et ce testing doit
être fait par les personnes-clés, celles qui sont concernées et seront les vrais utilisateurs
finaux.
VI. En conclusion
La gestion adaptative de projet est utilisée afin d’obtenir le maximum de valeur pour chaque
projet et éviter de perdre votre temps sur des tâches qui n'apportent aucune valeur ajoutée. Cette
méthode porte les idées des méthodologies Agiles à un niveau supérieur. Il s'agit d'une approche
simple, orientée client et pilotée par le client. L'implication totale du client est donc primordiale pour
garantir la réussite de cette méthode.
La méthode hybride
Le terme « hybride » est bien évidemment au cœur du concept. Selon le Petit Robert, hybride
signifie « composé de deux ou plusieurs éléments de nature, genre, style… différents ».
Appliqué à la gestion de projet, il s'agit de prendre (au moins) deux méthodologies de gestion de
projet différentes et de les combiner pour créer une toute nouvelle méthode.
Naturellement, la question qui en découle est : quelles méthodologies peuvent être associées ?
Vous avez l'embarras du choix. Parmi les plus répandues, on trouve :
• Le Six Sigma ;
• PRINCE2 ; et
En théorie, la gestion de projet hybride devrait vous permettre d'associer n'importe lesquelles de
ces méthodologies normalisées.
Cependant, en général, lorsque les gens évoquent ce concept, ils se rapportent à la gestion de
projet hybride Agile ou méthodologie hybride Agile.
Pourquoi fusionner deux méthodologies ? Ne serait-il pas plus simple de se fier à une seule
méthode ?
D'une certaine manière, ce serait effectivement plus facile. Mais, l'avantage de cette gestion de
projet mixte est qu'elle vous permet de profiter du meilleur des diverses méthodologies. Les chefs de
Chapitre 7 : La méthode adaptative
projet peuvent ainsi exploiter les points forts des approches de leur choix, tout en contournant leurs
faiblesses ou les écueils potentiels.
Dans le sens entendu de gestion de projet hybride (soit qui combine Agile et méthode en
cascade), les projets sont planifiés à l'aide de l'approche en cascade et d'un organigramme des tâches.
Cela permet aux équipes de mieux appréhender les tâches impliquées et la portée globale du projet.
Les projets sont ensuite exécutés à l'aide de la méthode Agile, qui offre suffisamment de marge
pour gérer les changements et réévaluer la charge de travail à l'issue de sprints de courte durée.
Vous comprenez ? Vous profitez ainsi du meilleur de deux mondes : la planification précise de
l'approche en cascade avec la souplesse de la méthode Agile. C'est le principal avantage de la gestion
de projet hybride.
En outre, c'est une excellente manière de s'initier à de nouvelles approches. Si le nombre des
adeptes de la méthodologie Agile ne cesse de croître (71 % des entreprises l'ont déjà adoptée), cette
dernière n'est pas toujours intuitive. Parce qu'elle représente une transition progressive, cette approche
hybride permet à votre équipe de trouver ses marques.
Associer deux méthodologies ne relève pas de la science exacte. Vous et votre équipe pouvez
décider librement de ce qui fonctionne le mieux pour vous.
Et si vous ne savez pas par où commencer, voici quelques astuces simples pour vous mettre sur
la bonne voie.
N'ayez pas les yeux plus gros que le ventre : contentez-vous de deux méthodologies de gestion
de projet pour commencer.
Le choix est probablement plus simple qu'il n'y paraît. Parmi les méthodologies que nous avons
mentionnées, vous en avez sûrement déjà identifiées quelques-unes qui pourraient être utiles à votre
projet. Cela signifie qu'instinctivement, vous savez qu'elles correspondent bien à vos objectifs.
Ne vous inquiétez pas de savoir comment vous allez les associer pour l'instant. Le moment n'est
pas encore venu de réfléchir aux différentes combinaisons de techniques possibles. À cette étape, il
s'agit simplement de choisir deux méthodologies.
C'est le moment de passer les méthodologies choisies à la loupe. Quels éléments appréciez-vous
? Qu'est-ce que vous aimez moins ?
Restons sur l'exemple de gestion de projet hybride, qui combine Agile et l'approche en cascade.
Vous aimez peut-être le fait qu'Agile offre régulièrement des opportunités de réévaluer et
d'ajuster les tâches, mais n'aimez pas la brièveté des sprints, qui vous empêche de bien appréhender
l'ensemble du projet. Vous appréciez peut-être le niveau de détail de l'approche en cascade, mais vous
vous inquiétez de sa rigidité et des restrictions qu'elle impose.
C'est un inventaire qu'il est important de faire avant de passer à l'étape suivante, car il vous
permettra de comprendre comment exploiter les forces de chaque méthodologie.
Vous avez choisi vos méthodologies, et vous connaissez les points forts de chacune d'entre elles.
Et maintenant ? Il est temps de réfléchir à comment les mettre en œuvre.
Choisirez-vous des éléments spécifiques de chaque méthode à intégrer tout au long du projet ?
Ou appliquerez-vous chacune d'entre elles à différentes étapes du projet, par exemple, l'approche en
cascade pendant la planification et Agile pendant l'exécution ?
Impliquez votre équipe dans la discussion et prévoyez à l'avance la façon dont vous utiliserez
chaque méthodologie. Cela vous permettra d'éviter toute confusion et de vous assurer que tout le
monde est sur la même longueur d'onde dès le début.
Changer d'approche n'a jamais été simple, et même si vous avez un plan d'action, tout ne sera pas
parfait dès le départ.
Soyez prêt à faire des ajustements lorsque vous vous rendez compte que votre plan ne fonctionne
pas ou qu'il pourrait fonctionner mieux. À la fin du projet, assurez-vous de faire le bilan avec votre
équipe afin de discuter des réussites de votre approche hybride, mais aussi des points à améliorer.
Assurez-vous ensuite de mettre à profit ces informations lors de vos projets suivants. La
connaissance n'est rien sans l'action.
1.3 Meilleurs ensembles : utilisez la gestion de projet hybride pour profiter du meilleur
de deux mondes
Les méthodologies de gestion de projet efficaces ne manquent pas. Mais parfois on en vient à se
dire : « Cette méthodologie serait parfaite, si seulement... ». Or il ne faut absolument pas partir du
principe que vous devez utiliser chaque approche en l'état.
La gestion de projet hybride vous donne les moyens d'associer les méthodologies pour imaginer
une approche encore mieux adaptée à votre projet spécifique.
Pour isoler cette catégorie candidate, donc à l’application d’une approche hybride, 5 critères
d’évaluation peuvent être utilisés :
1. La taille de l’équipe projet,
2. La criticité du projet,
3. Le degré de volatilité de l’environnement,
4. La matrice de compétences/motivations de l’équipe projet,
5. La compatibilité avec la culture d’entreprise
La Direction présente une vision stratégique pour l’organisation sur laquelle elle se met d’accord
dans un premier temps, et la stratégie de l’entreprise décline la vision en objectifs. L’avenir étant
incertain, il faut donc fixer des objectifs pour ne pas naviguer à vue. Dans le secteur automobile, on est
sur des visions à 5 voire 7 ans, tandis que dans le secteur des services, on est sur des visions
stratégiques à 3 ans.
On formalise donc des objectifs, et ces objectifs se déclinent ensuite en portefeuilles de projets.
Pour opérer le changement, il faut mettre en place des projets qui vont nécessiter de l’énergie. Le
service PMO sera au cœur du suivi de l’exécution de ces projets.
Quand on parle PMO, on doit définir qui doit remonter quoi comme informations.
C’est grâce au PMO qu’on peut exécuter la stratégie plus efficacement. Le professionnel qui
travaille en tant que PMO doit avoir un instinct de chien de garde, il doit détecter si quelqu’un a
arrêté de ramer dans le bateau, comprenez a arrêté de travailler. Le souci des cadres aujourd’hui,
c’est qu’on leur demande de ramer et de pédaler en même temps puisqu’ils ne sont pas dédiés à
100 % aux projets, ils ont aussi leur travail opérationnel quotidien. Les projets sont souvent
transverses.
Chapitre 9 : PMO : Project Management Office
Dans un premier temps, le travail consiste à bien identifier la nature des informations qui doivent
être remontées des ressources projet vers le PMO. Il faut prévoir un temps non négligeable, en
moyenne 3 mois, pour paramétrer correctement le logiciel de gestion de projet et pour que les chefs de
projet remontent correctement les informations de reporting au PMO.
Dans le cadre du coaching, le chef de projet reçoit un kit de démarrage lui expliquant par
exemple comment faire sa réunion de lancement de projet. Il sait qu’il doit faire son évaluation quanti
et quali. Il doit identifier les macro-tâches clé et évaluer un pourcentage d’avancement. Il faut obtenir
le même niveau d’information pour l’ensemble du portefeuille de projet, donc les chefs de projet
doivent remonter les mêmes informations d’avancement sur leurs projets et apprendre à remonter
d’éventuelles alertes.
Le service PMO a cette vision consolidée sur les portefeuilles de projet et c’est grâce aux
informations qu’il fournit que la Direction peut effectuer des arbitrages stratégiques. Encore faut-il
bien sûr que la Direction s’intéresse de près aux reportings que le PMO est capable de lui fournir.
LE MANAGEMENT STRATEGIQUE
Définitions
Entreprise temporaire, décidée en but de produire un résultat, produit ou
Projet service unique.
Groupe de projets en rapport les uns avec les autres, gérés de manière
Programme coordonnée afin d’obtenir des gains et un contrôle supérieur à ce qu’on aurait
en les gérant indépendamment les uns des autres.
c’est en offrant de la valeur ajoutée dans la réalisation des projets qui lui sont
Vision
confiés qu’elle atteindra l’objectif de sa mission.
Dans un projet avec des sous-projets, les liens entre les sous-projets sont plus forts que les liens
entre les projets d’un programme. Notamment, dans un gros projet, chaque sous-projet ne peut exister
en dehors de l’ensemble. Dans un programme, on peut imaginer que des projets puissent continuer
même si le programme est remis en cause.
Concrètement, dans un programme, chaque projet a son propre Business Case, c.-à-d. sa propre
justification. Dans le gros projet, il n’y a qu’un seul Business Case et les sous-projets sont créés afin de
faciliter la gestion d’un projet très complexe.
Rq: le programme a son propre Business Case, qui explicite les gains générés au niveau du
programme et justifie la création de cette couche de management supplémentaire.
Par voie de conséquence, les contours d’un programme sont généralement plus flous ou variables
que celui d’un gros projet.
Différences Programme / Portefeuille
Un portefeuille rassemble des projets qui n’ont pas forcément de rapport entre eux. Or dans un
programme, c’est justement le rapport existant, ou possible, entre les projets qui est la raison d’être du
programme.
Le terme rapport est volontairement assez vague pour couvrir des situations diverses.
Le portefeuille et le programme ont des vocations très différentes. Le portefeuille permet
d’optimiser la valeur pour l’entreprise grâce à une sélection adéquate de projets déjà identifiés. De son
côté, le programme est à l’origine des projets et apporte de la valeur en plus de celles de ses projets.
Le management par objectifs consiste à définir l’objectif final que l’on veut atteindre par son
travail et à partir duquel le salarié et son responsable établissent un plan d’action pour l’atteindre.
Lorsque le MPO s’applique à l’ensemble des collaborateurs d’une entreprise, l’alignement des
efforts individuels permettront de contribuer à l’atteinte d’objectifs « supérieurs ».
Les étapes de la mise en œuvre
1. L’entreprise définit la notion de performance et ses indicateurs
2. Les axes stratégiques sont définis
3. Le MPO se met en place pour traduire les axes stratégiques en objectifs opérationnels
4. Les ressources humaines sont mobilisées
5. Chaque employé définit ses objectifs et les valide avec son responsable
6. Pour chaque objectif : identifier les compétences nécessaires à sa réalisation, définir les
indicateurs de mesures et de suivi, se donner les moyens du succès (support, temps,
budget,…)
Un objectif doit être SMART
• Le principe est très simple, presque naturel. Il s'agit pour un manager d'aller spontanément à
la rencontre de ses collaborateurs sans but précis.
• L'objectif est d'être à l'écoute par l'intérieur de ce qui se passe sur le terrain, de ce
que pensent les salariés, de leurs besoins, de leurs suggestions et idées qu'ils peuvent avoir, de
leurs plaintes, etc. Bref des informations qualitatives qui généralement ne remontent pas à
travers la voie hiérarchique classique et le système managérial.
Les styles de management
Le management est soumis à des objectifs et des contraintes :
Les managers doivent diriger les ressources humaines en vue d’atteindre des résultats,
Ils doivent tenir compte des besoins de leurs équipes en vue de garantir une productivité
optimale,
Ils doivent considérer le rapport entre l’offre et la demande sur le marché du travail, étant
entendu que les employés préféreront travailler dans l’entreprise offrant les meilleures conditions
de travail,
Enfin, même si les employés sont “subordonnés” à leurs employeurs, les managers doivent
respecter la réglementation du travail et les droits des salariés sous peine d’être sanctionnés.
Quel que soit le type de management, le bon manager est celui qui sait recruter, former, motiver,
contrôler, récompenser et fidéliser ses subordonnés.
Parfois nommé management autoritaire, il est basé sur une structure et des consignes stricts,
limite l’autonomie et vise à l’efficacité brute des collaborateurs qui n’ont aucun regard sur les
décisions centralisées sur la personne du manager. Celui-ci exige de la précision sur la méthode et sur
les résultats. Ce style de management repose sur de nombreuses procédures mais aussi sur la sanction
et la récompense. La confiance du manager en ses collaborateurs est limitée. C’est probablement, le
type de management qui génère le plus de comportements hostiles de la part des collaborateurs mais
aussi des problèmes relationnels et un mal être au travail. Le management directif est typique du
taylorisme.
Parfois nommé management paternaliste, il reste autoritaire même si moins que le management
directif et procédurier, il est aussi plus tourné vers les collaborateurs qui disposent d’un peu
d’autonomie et auxquels le manager demande parfois un avis même s’il garde le pouvoir décisionnel
complet. Le management persuasif repose sur la participation des collaborateurs en lesquels le
manager place davantage de confiance. Il essaie, en fait, de créer autour de lui un groupe dont il serait
le modèle.
Parfois nommé management consultatif, il repose sur la confiance envers les collaborateurs qui
sont fréquemment consultés pour la prise de décision et sur l’esprit d’équipe. Il fait la part belle à
l’implication de chacun des membres de l’équipe et à leur responsabilisation. Les résultats attendus et
les méthodes sont définis par l’ensemble du système et la communication, tant verticale
qu’horizontale, passe plutôt bien.
En conclusion.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais types de management, par contre, il y a de bons ou de
mauvais managers ! Le management doit être adapté :
• à la situation : en cas de crise ou d’urgence, on privilégiera le style directif
• à l’équipe : face à une équipe rodée, qui a l’habitude de travailler ensemble, qui se connait
bien, on privilégiera le management délégatif. Dans un groupe qui met l’esprit d’équipe au cœur de ses
priorités, un management persuasif sera plus indiqué.
• à l’individu : une équipe peut être composée d’individualités au profil divers. Certains auront
besoin d’être rassurés, encadrés, dirigés, on privilégiera avec eux un management plus directif.
D’autres préfèrent qu’on leur laisse davantage de responsabilités et d’autonomie, ce sera plutôt un
management participatif avec eux.
Le servant leadership n’est pas propre à l’agilité, mais, une fois pratiqué, les leaders-serviteurs
constatent généralement qu’il s’intègre bien à l’état d’esprit et aux valeurs Agile.
En développant leurs compétences en servant leadership ou en facilitation, ils sont plus susceptibles de
devenir agiles. Ainsi, les leaders-serviteurs peuvent aider leurs équipes à collaborer afi de créer de la
valeur plus rapidement.
Les équipes agiles performantes adoptent l’état d’esprit de développement (« growth mindset »), où
chacun peut apprendre de nouvelles compétences. Lorsque l’équipe et les leaders-serviteurs pensent
tous pouvoir apprendre, tous deviennent plus compétents.
Chapitre 14 : Le projet
Le PROJET
1.1 DÉFINITIONS DE BASE
Un projet est défini par le PMI (Project Management Institute) comme “une entreprise
temporaire décidée dans le but de créer un produit, un service ou un résultat unique”. Cela implique
trois caractéristiques que nous détaillons ci-dessous :
Temporaire : Tout projet a une fin, déterminée par une date donnée, par une atteinte ou non de
ses objectifs, ou par une remise en cause de son intérêt. Le caractère temporaire d'un projet s'applique
au besoin de l'entreprise (on parle de fenêtres d'opportunité) et à la durée de vie de l'équipe.
Unique : Un projet crée des livrables uniques, avec l'aide de moyens uniques et dans un
environnement unique. Il apparaît donc nécessaire d'insister ici sur le caractère globalement unique du
projet, et non pas uniquement sur le résultat de ce projet, comme le font souvent les définitions
classiques.
Elaboration progressive : Un projet se déroule par une succession de décisions et d'actions qui
vont structurer puis réaliser ce qu'il y a à faire et comment le faire. Il comprend de nombreux aspects
dont les plus connus sont le coût, les délais et la qualité, qui font l'objet de nombreuses décisions et
documents associés.
Un projet :
Les projets sont aujourd'hui très présents dans les entreprises, les administrations et autres
organisations. Ils se sont développés dans les dernières décennies pour aujourd'hui compléter, voire
se substituer au mode historique des opérations.
Qu’est-ce qui différencie la Gestion de Projet d’autres structures de Gestion?
Un projet a une vie limitée alors que d’autres structures de gestion espèrent durer pour un
temps indéfini
Un projet a souvent besoin de ressources à temps partiel alors qu’une structure permanente
se doit d’utiliser ses ressources à plein temps.
Un projet se différencie d’un programme en ce que ce dernier est plus global (ensemble de
projets) et à durée plus longue.
Caractéristiques :
Relation Demandeur-Réalisateur:
- Demandeur= acquéreur, utilisateur du Produit / service
- Réalisateur = mandataire responsable de réaliser le projet
Contexte d’incertitude : En raison de toutes ces caractéristiques, tout projet est soumis à un
contexte d’incertitude qui le transforme en une aventure risquée.
Efficacité: C’est la comparaison entre les objectifs fixés au départ et les résultats atteints : d’où
l’importance d’avoir des objectifs clairs au départ. L’intérêt est de mesurer des écarts et de
pouvoir les analyser.
Performance : le résultat ultime produit par l’ensemble des efforts d’une entreprise ou d’une
organisation.
Pertinence : La pertinence d’un projet repose principalement sur sa conception. Elle concerne
la mesure dans laquelle les objectifs envisagés par le projet répondent correctement aux
problèmes identifiés ou aux besoins réels. La pertinence doit être évaluée tout au long du cycle
du projet.
La problématique :
• Rapide et pas cher => Mauvaise qualité
• Rapide et de bonne qualité => Cher
• Bonne qualité et pas cher => Lent
Analyse du projet
Les raisons pour lesquelles on lance des projets
I et II II Sans Etudes
Besoin interne Besoin Client Obligation
I / Etude de Rentabilité
-Première étape -
Etude technico-économique
-deuxième étape-
Etude financière du projet
Choix du mode de financement du projet
Rentabilité financière
Décision finale
II / Etude de Faisabilité
- La faisabilité financière ou l’étude financière
- Évaluer le coût financier du projet
- Étudier les scénarios possibles
- Le choix du scénario
- La mise en œuvre du projet
A/ Choix d’investissement
Dans ces conditions, trois critères sont généralement utilisés pour apprécier la
pertinence d’un investissement:
la valeur actuelle nette (VAN),
Prévisions
- Durée d’exploitation :5 ans
- Mode d’amortissement : Linéaire
- Produits annuels : 2 500 DT
- Charges variables annuelles: 200 DT
- Charges fixes annuelles (hors amortissements) : 300 DT
Travail à faire :
1. Calculer le cash-flow : flux de trésorerie annuel
2. Calculer la VAN : valeur actuelle nette
3. Le projet est rentable ou non ?
4. Trouver le temps de retour sur investissement : TRI
5. Trouver le TIR : taux interne de rentabilité
6. En déduire le retour sur investissement
7. Calculer l’indice de profitabilité : IP
8. Calculer le rapport bénéfice / couts : RBC
Exercice :
Le budget alloué au développement de système de management de projets
informatisé a été estimé à 1 500 000 DT.
Le chef de projet hésite entre deux options.
1. Acquérir de matériels et utiliser les ressources de l’entreprise :
L’achat des outils informatiques est de 200 000 DT
2. sous-traiter le projet.
On a estimé les risques comme suit :
40% de chances pour que l’on respecte le budget,
30% pour qu’on le dépasse de 10%
20% pour qu’on le dépasse de 30%
10% pour qu’on le dépasse de 50%.
La démarche de projet
Progrès
?
Temps
Situation actuelle
Un projet est défini et mis en œuvre pour élaborer une réponse au besoin d’un utilisateur, d’un
client ou d’une clientèle, et il implique un objectif et des actions à entreprendre avec des
ressources données.
L’organisation temporaire, c’est-à-dire avoir un début et une fin, marqués par des
évènements identifiables,
Une action spécifique et nouvelle qui structure une réalité à venir pour laquelle on n’a
pas encore d’équivalent exact.
En outre, un projet présente le plus souvent une grande complexité et fait intervenir des
disciplines multiples, étrangères les unes aux autres, dont il faut coordonner les activités parfois
contradictoires.
des projets d’organisation, par lesquels une nouvelle structure de fonctionnement est
implantée dans l’entreprise,
…
Il n’est pas répétitif, donc il nécessite la mise en place d’une organisation spécifique,
éventuellement distincte de la structure de l’entreprise, spécialement adaptée et
temporaire, voire évolutive, au cours du déroulement du projet.
Il doit s’adapter à des modifications fréquentes et souvent importantes (bien que leur
importance doive diminuer au fur et à mesure de l’avancement du projet).
Il doit conduire à des solutions qui tiennent compte non seulement du coût, mais aussi
et simultanément des délais et de la performance technique.
Conduire un projet
?
projet ?
- en quoi la situation
actuelle justifie-t-elle le
projet ?
- qui est concerné ?
- où ?
- quand ? Temps
Temps
- comment ? Situation actuelle
situation
actuelle Conduire un projet, c’est
passer d’une situation actuelle Les évènements du PASSE expliquent le PRESENT et permettent
à une situation future souhaitée de DECRIRE la situation.
caractérisée.
Comment (METHODE) 5
aller de 1 à 2 ?
6
Situation Avec quels MOYENS
actuelle 1 et RESSOURCES ?
Temps
Situation Temps
actuelle
Quel DELAI Les points 5 (méthode) et 6 (moyens, ressources) sont étroitement
prévoir ? 4 associés aux point trois (écart à combler) et 4 (délai) :
- 3 et 4 peuvent être imposés et déterminent alors 5 et 6 ;
- 4 peut être imposé par 3 : 3 et alors fonction de 5 et 6 ;
- 3 est impératif, 4 sera alors fixé en fonction de 5 et 6.
1.5 Objet
Identifier le projet.
De quoi s’agit-il ? A quel domaine appartient-il ?
Quelle signification donne-t-on au projet ?
Trouver son intitulé : le « baptiser ».
Résumer son objet dans un texte de 10 à 25 mots.
Formaliser par écrit très tôt, permet de clarifier, affermir, prendre de la distance.
1.6 Motifs
Cette étape peut déclencher une étude ou susciter l’intérêt d’une étude plus
approfondie.
1.7 Objectifs
Pour énoncer précisément les objectifs, il est souvent nécessaire de faire une
analyse des besoins
auprès des demandeurs et d’établir des cahiers des charges.
Les objectifs serviront de critères d’évaluation lors du bilan final.
Remarque : Dans la pratique courante, on trouve souvent à travers le cahier des charges, un développement
détaillé de l’objet, des motifs et des objectifs d’un projet.
Il est bon d’encourager les auteurs et les acteurs d’un projet à travailler sérieusement le volet des
objectifs. Ceux-ci orientent l’action et suscitent les efforts à produire. Il s’agira de les faire partager (travail
préalable de concertation) ou de les expliquer afin de les rendre le plus mobilisateur possible.
1.8 Ressources
budget,
moyens humains,
matériel et logistique,
patrimoine d’expérience,
boîte à idées / innovations,
recours à la sous-traitance.
Remarque : La gestion des ressources prend de plus en plus d’importance dans la conduite des projets.
L’époque est marquée par ou souci d’optimisation et cela malgré (ou à cause) de nombreux gaspillages de
ressources maintes fois constatés au cours des précédentes décennies.
1.9 Timing
T-30 T-10
Tracer l’axe du temps dans le moindre détail fait prendre conscience du réalisme
des délais.
1.10 Rôles
le responsable de projet,
les acteurs permanents,
les experts internes et externes,
les partenaires extérieurs,
…
Il faut veiller à la cohérence et à la
Construire l’équipe en définissant les rôles : cohésion de l’ensemble des
champ de responsabilité, acteurs.
missions spécifiques,
contributions aux objectifs.
1.11 Résistances
1.12 Ajustements
Ce sont les types de réponses possibles à apporter pour faire face aux
résistances et aux obstacles.
1.13 Communication
La communication opérationnelle :
entre les acteurs permanents,
avec les contributeurs internes,
avec les sous-traitants, les fournisseurs,
avec les experts.
La communication interne :
promotionnelle pour vendre le projet à la direction, au reste de l’entreprise,
informative pour faire vivre le projet.
La communication externe :
avec les relais d’influence,
médiatique.
1.14 Bilan
Assurer le « feed-back » pour le suivi de l’ensemble du projet par des rendez-vous (points
de suivi) planifiés.
quels rendez-vous ?
quels briefings ?
quelles réunions ?
Distinguer le suivi :
de contrôle,
de recadrage,
de soutien. Animer un projet c’est prendre le
soin de tirer des enseignements
Conduire des bilans partiels : et de progresser via le bilan.
quels clignotants ?
quelles étapes clés ?
Même l’échec est formateur et
quels ajustements ? enrichissant.
suivi,
bilan partiel,
bilan final.
Une bonne expérience à faire consiste à appliquer, la méthode en 10 points sur des
évènements de la vie pratique ou associative. C’est souvent dans la conduite de ce genre
d’évènements que se révèlent les points faibles.
2.1 Objet
2.2 Motifs
Créer un événement sportif exceptionnel dans une petite ville pas très animée ;
Occuper les jeunes dans un milieu rural assez fermé ;
Profiter de la semaine d’activité culturelle déjà en place dans la ville à l’occasion de la Saint-
Jean ;
Un club de tennis actif et structuré déjà existant sur lequel s’appuyer pour l’organisation.
2.3 Objectifs
Effets induits
2.4 Moyens
Financier
Matériel logistique
Moyens humains
2.5 Timing
J - 200
Contact FTT
J - 60
J - 15
Aménagements sur place
J-8
Clôture des inscriptions
J-0
Ouverture du tournoi
2.6 Rôles
2.7 Résistances
Locales :
Le conseil municipal inquiet des perturbations sur les autres activités culturelles de la
semaine.
Intempéries :
2 courts seulement sur 4 sont couverts.
Pas de têtes de séries.
Arbitres se désistant le jour même.
2.8 Ajustements
Prendre une assurance « Pertes de recettes » qui sera payée sur les bénéfices dégagés.
Suivre de très près les inscriptions et, si nécessaire, envisager une action de relance
téléphonique auprès des clubs nationaux assurée par le comité directeur.
Prévoir deux arbitres de réserve (bénévoles du club).
2.9 Communication
Interne et externe
Interne :
Réunions mensuelles du comité de pilotage ;
Tous les 15 jours deux mois avant ;
Tous les jours la dernière semaine avant l’ouverture du tournoi.
Externe :
J – 60
Sortie de la brochure programme des festivités ;
Annonce officielle faite au club des têtes de séries qui seront présentes.
J – 30
Affichage ( 60 X 40) en ville et alentours ;
Radio locale : une annonce par semaine puis tous les jours la dernière semaine ;
Journal hebdomadaire local : une annonce à chaque parution.
2.10 Bilan
Organiser une réunion bilan plus cocktail après le tournoi avec l’ensemble des
contributeurs au projet.
- Approche du cycle de vie. Quelle est l’approche du cycle de vie la plus appropriée offrant un
échéancier plus détaillé ?
- Disponibilité des ressources. Quels facteurs influent sur les durées (comme la corrélation
entre les ressources disponibles et leur productivité) ?
- Dimension du projet. Comment la complexité du projet, l’incertitude technologique, la
nouveauté du produit, le suivi de la cadence ou de l’avancement (comme la valeur acquise, le
pourcentage d’avancement, les indicateurs rouge-jaune-vert [feu tricolore]) influent-ils sur le
niveau de contrôle souhaité ?
Outils et techniques
Jugement d’expert.
Estimation par analogie:
Cette technique utilise les durées réelles de projets antérieurs similaires comme bases d’estimation des
durées du projet actuel. C’est une approche d’estimation de valeur brute qui est parfois ajustée pour tenir
compte des différences dans la complexité entre projets.
Estimation paramétrique:
L’estimation paramétrique utilise une relation statistique entre les données historiques et les autres
variables. L’estimation paramétrique utilise une relation statistique entre les données historiques et les autres
variables.
Ex: activité de construction d’une chambre, si la construction d’un mur dure 1 journée, alors la durée de
l’activité est de 4 jours.
La précision des estimations de la durée des activités peut être améliorée en prenant en compte
l’estimation de l’incertitude et des risques.
L’origine de ce concept se trouve dans la méthode PERT (Program Evaluation and Review
Technique).
• Plus probable (tPP)
• Optimiste (tO)
• Pessimiste (tP)
La durée attendue tA ou estimée se calcule selon deux méthodes:
Distribution triangulaire: tA = (tO + tP + tPP )/3
Distribution Bêta: tA = (tO + 4*tPP + tP )/6
Ex:
Durée optimale d’une activité :9j
Durée pessimiste : 18j
Durée la plus probable : 12j
Quelle estimation vous allez prendre en considération ?
Techniques de prise de décision collective
Analyse des alternatives : Techniques de Delphes
Analyse de la réserve : Analyse de Monte Carlo
Afin de prendre en compte les incertitudes de l’échéancier, des provisions pour aléas (que l’on appelle
parfois réserves de temps ou tampons) peuvent être introduites dans l’échéancier global du projet. C’est une
durée estimée incluse dans la référence de base de l’échéancier et allouée aux risques identifiés et acceptés.
Représentations de l’échéancier
Symbolisations à utiliser :
D : durée ;
MT : marge totale ;
ML : marge libre ;
DTO : début au plus tôt
FTO : fin au plus tôt
DTA : début au plus tard
FTA : fin au plus tard
Les durées notées Dop et Dpe sont respectivement les durées optimistes et pessimistes qui
correspondent à la durée la plus courte et longue de chaque activité
La durée Dpv (plus vraisemblable) correspond à la durée attendue celle que l’on aurait placée
naturellement si on n'avait pas parlé de Dop et de Dpe
Marge Totale :
De combien de jours, au maximum, une activité peut-elle être retardée tout en terminant le projet
dans le délai fixé.
Fin au plus tard - Fin au plus tôt = Début au plus tard - début au plus tôt
Marge Libre :
Intervalle de temps pendant lequel une tâche peut être retardée sans affecter d’autres tâches.
(Début au plus tôt du successeur- Fin au plus tôt de la tache correspondante) -1
Chemin critique :
Le chemin critique correspond à la séquence de tâches qui détermine la durée totale du projet.
Ce chemin est continu depuis le début jusqu’à la fin du projet. Tout retard affectant une tâche du
chemin critique est intégralement répercuté sur la durée du projet et donc sa date de fin.
La tâche critique est une tâche du chemin critique. Toute modification sur la durée d’une de ces
tâche critiques impacte d’autant plus la durée totale du projet.
Suite d’activités dont la marge totale est nulle.
Situation :
Vous êtes en charge de la construction d’un local à quatre faces de mêmes
longueurs.
Chaque face coûtera le même prix. Vous estimez que tout le travail sera achevé en 4 jours. Votre
budget incluant les réserves des contingences est de 4,000$.
A la fin du 3ème jour, les coûts dépensés sont à 3,500$ et 70% du projet est complété.
9.2 Estimer les ressources nécessaires aux activités—Ce processus consiste à évaluer les
besoins en ressources d’une équipe mais aussi le type et les quantités du matériel, des équipements et
des fournitures nécessaires à la réalisation des travaux du projet.
9.3 Obtenir les ressources—Ce processus consiste à recruter les membres d’une équipe ainsi
qu’à obtenir les infrastructures, les équipements, le matériel, les fournitures et toutes les autres
ressources nécessaires à la réalisation des travaux du projet.
9.4 Développer l’équipe—Ce processus consiste à améliorer les compétences des membres de
l’équipe, leurs interactions et l’environnement global de l’équipe, afin d’améliorer la performance du
projet.
9.5 Gérer l’équipe—Ce processus consiste à suivre la performance des membres de l’équipe, à
fournir des retours d’information, à résoudre les points à traiter et à gérer les changements dans
l’équipe pour optimiser la performance du projet.
La méthode de Tuckman
Formation (Forming). C’est la phase au cours de laquelle les membres de l’équipe se
réunissent et se renseignent sur le projet et sur les rôles et les responsabilités officiels de
chacun. Pendant cette phase, les membres de l’équipe ont tendance à être indépendants et plus
renfermés.
Turbulence (Storming). Au cours de cette phase, l’équipe commence à traiter le travail du
projet, à examiner les décisions techniques et à définir l’approche du management de projet. Si
les membres de l’équipe ne travaillent pas dans un esprit de collaboration ou ne sont pas
ouverts à des idées et perspectives divergentes, cet environnement peut devenir destructeur.
Normalisation (Norming). Au cours de cette phase, les membres de l’équipe commencent à
travailler ensemble et adaptent leurs habitudes et comportements de travail au service de
l’équipe. La confiance s’instaure au sein de l’équipe.
Performance (Performing). Les équipes qui parviennent à ce stade fonctionnent comme des
unités bien organisées. Elles sont interdépendantes et font face aux problèmes de façon posée et
efficace.
Dissolution (Adjourning). Au cours de cette phase, l’équipe achève le travail et se désengage
du projet. Cette situation apparaît généralement lorsque le personnel est démobilisé du projet
suite à l’achèvement des livrables ou dans le cadre du processus Clore le projet ou la phase.
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
10.1 Planifier la gestion des communications—est le processus qui consiste à élaborer une
approche et un plan appropriés pour les activités de communication du projet, conformément aux
besoins en information de chaque partie prenante ou groupe, aux actifs organisationnels disponibles et
aux besoins du projet.
10.2 Gérer les communications—est le processus qui consiste à assurer, de manière appropriée
et en temps utile, la collecte, la création, la distribution, le stockage, la recherche, la gestion, le suivi et
la mise à disposition finale des informations du projet.
10.3 Maîtriser les communications—² qui consiste à satisfaire les besoins en information du
projet et de ses parties prenantes.
Nom de
la Coût
Projet Phase N° tâche Type Prédécesseur Ressources Fixe
1 Début Jalon de début
2 Action 1 Standard 1 DD Manœuvre 100 TND
3 Action 2 Standard 2 FD Manœuvre 100 TND
Phase 1 4 Action 3 Standard 3 FD Manœuvre 100 TND
Type Contrainte fin de la 3ème
5 Audit Jalon journée
6 Action 4 Standard 4 FD Manœuvre 100 TND
Phase 2
7 Action 5 Standard 6FD Manœuvre 100 TND
8 Fin Jalon de fin 7FF
Exercice Date
Type : d'audit
début
Action 1
Action 2
Action 3
Action 4
Action 5
Fin
Phase 1 Phase 2
Données :
VA Valeur Acquise
Evaluation
Prévision
Planification initiale :
Etat réel
Actual
cout réel 320 CR Cost donnée
2actions
<====> 2*100 + 2*8*6 296 dt VA valeur acquise
Earned Value
VA= % d'avancement réel * Budget total Cost
40%*7 29
40 6dt
Schedule alors en
variance = VA-VP 296-444 -148 <0 retard
alors sur
Cost variance =VA- CR 296-320 -24 <0 budget
behind
of
IPD =VA/VP 296/444 0,67 <1 schedule
Over
IPC =VA/CR 296/320 0,93 <1 Budget
Tableau de Bord
0,92<IPD<1,2 ==> Etat optimal
Actions correctives et
préventives
cas 1 accidentel ---> bonne estimation
par exemple : absence manœuvre
durée restante = 2jrs
travail restante : 24 h 3 *8h
?? 24 h dans 2 jours
4 éme jours 5 éme jours
24 h <---> 16 h normales + 8 heures supp
Action 3
Action 4
Action 5
pas de retard
cout de la solution S1 :
3*100 + 2*6*8 + 2*4*9 468
< 800 dt
Budget total S1 CRTE + Cout S1 320+468 788 budget
reservé
Action 3
Action 4
Action 5
cout de la solution S2
:
3*100 + 3*6*8 + 3*4*9 +30
CE + Cout
Budget total S1 S2 582+320 902
Question 1 :
Quel est le moyen de communication utilisé ?
Parait – il suffisante ?
Donner autres moyens et techniques de communication ?
Question 2 :
Le chef projet a justifié que le conducteur de travaux pas d’expérience dans le
domaine.
Le conducteur de travaux dit qu’il ne peut pas se déplacer au siège chaque
semaine.
Le planificateur d’équipe a déclaré qu’il n’a pas l’initiative de modifier les plans
Le chef projet ne peut pas faire des modifications pour 2 raisons :
o Soit il ne reçoit pas le rapport
o Soit la validation du client prend de temps
Question 3 :
Suivi des processus
Recherche et documentation
Communication des priorités
Intégrer le personnel
La formation
Ré-planification des objectifs
Motiver les personnels
La mise en place d’un système de management des projets
La mise en place d’un PMO
Charte du projet
I- Information Générale:
• Nom du projet:
• Id du projet:
• Directeur responsable:
• Chef de Projet:
• Préparé par:
• Date:
Version du document:
Date Auteurs Version Description de modification
2. Objectives
4. Justification de Projet
1. 1.
2. 2.
3. 3.
7. Jalons
Jalon du projet Description Date prévue
1.
2.
3.
8. Produits livrables
Premier produit Nom du produit livrable
livrable du projet
Description :
Critères d’acceptation :
Échéance :
Description :
Critères d’acceptation :
Échéance :
Salaire
F et E
Services professionnels
Coûts en capital
Total
10. Sources de financement
VI- Dépendances
Description de la dépendance Date importante Personne-ressource
Probabilité Incidence
Nº Description du risque (faible, moyenne (faible, moyenne et Atténuation prévue
et élevée) élevée)
1.
2.
3.
12. Hypothèses
Nº On suppose que :
1.
2.
3.
13. Contraintes
Nº Catégorie Contraintes
1.
2.
3.
[Gestionnaire de projet]
[Analyste des activités]
[Comité d’examen du projet]
Catégorie = équipe de base, équipe élargie, fournisseur, commanditaire, sponsor, client, manager, impacté indirectement …
Rôle = Conception de solutions, Réalisateur, Adaptateur, Parrainage, Commanditaire d'affaire … (Une personne peut avoir plusieurs rôles)
XVI- Approuvés
Nom/ Titre Signature (recommandée) Date
Identification
Nom Poste Site Rôle dans le projet Coordonnées
Evaluation
Phase du cycle
Principales Principales Influence potentielle de vie où
Nom
exigences attentes sur le projet l’intérêt est le
plus élevé
Classification
Partisan /
Nom Interne / Externe Neutre /
Opposant
Objet Personnes
(activité, livrable, décision) Chef de
Mandant Direction Client ……… ……… ………
projet
Contenu
Justification : besoin / problème
Budget
Délai prévu
Qualité requise
Jalons Date
Total :
Documents annexes
Charte du projet
Echéancier
Ressources / personnel
Ressources / matériel
Coûts totaux
Méthodes / solutions
Documents annexes
Normes de qualité
Signatures
Le chef de Le responsable du
projet lot de travail
Mesures
pour diminuer la pour diminuer Indicateurs à
Risques Probabilité Impact probabilité l’impact surveiller
Rapport d’avancement
Ressources (personnel)
Heures Heures Heures Heures
Nom planifiées effectuées restantes totales
Total: Total:
Ressources (matériel)
Objet Budget Dépense Reste Total
Total: Total:
Demande de modification
Domaine(s) concerné(s)
…………………………………
Contenu ………………………………………
……
…………………………………
Coûts ………………………………………
……
…………………………………
Délais ………………………………………
……
…………………………………
Qualité ………………………………………
……
Rapport final
Nom / Département Date
Coûts totaux
Documentation
Charte du projet
Echéancier
Demandes de modifications
Fournisseurs / contrats
Retours d’expérience
Recette
Leçons apprises
Domaine(s) concerné(s)
Ressources
Contenu ………………………………………
(personnel)
Coûts Parties prenantes ………………………………………
…………………………………
Délais ………………………………………
……
…………………………………
Qualité ………………………………………
……
…………………………………
Risques ………………………………………
……
Recommandations
Documentation publiée