Stevia Culture Multiplication Recolte
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Substrat et fertilisation
La stévia s’adapte à de nombreux sols, y compris les sols pauvres, mais elle prospèrera mieux sur
un substrat riche. En plein champ, un sol limoneux et bien drainé est l’idéal. En pot, utilisez un
compost bien mûr installé sur un lit de billes d’argile pour le drainage.
Arrosage et exposition
Stevia rebaudiana est une plante tropicale qui a besoin d’un substrat humide mais néanmoins bien
drainé. L’excès d’eau cause des dommages comme le dépérissement de la plante au-dessus du
collet. À l’inverse, en été, la sécheresse peut lui être préjudiciable. Si votre plant de stévia est en
pot, veillez à des arrosages réguliers. En pleine terre, vous pouvez également disposer un mulch au
pied de la plante, pour limiter le dessèchement du sol (le système racinaire du stévia est très
développé juste sous la surface du sol).
Dans la nature, en Amérique du Sud, on la rencontre parfois en sous-bois, mais la stévia préfère
les situations mieux exposées : lisière de forêt, clairière... Elle a donc besoin de lumière, mais évitez
le soleil direct, surtout en plein été. On peut tout à fait l’installer à l’extérieur en été ; en hiver, il
est préférable de la rentrer à l’abri du gel si les températures descendent en dessous de -5°C. Car
si la stévia supporte des températures faiblement négatives, il vaut mieux ne pas tenter la culture
en pleine terre si vous n’habitez pas sous un climat clément (océanique ou méditerranéen).
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Parasites et ravageurs
En pot, si la stévia est cultivée à l’intérieur, elle peut être sujet à des attaques de cochenilles ou
d’aleurodes. Pour les éviter, vaporisez très régulièrement le feuillage, et aérez la plante. Ces
parasites détestent l’humidité et l’air frais !
Au jardin, que la plante soit en pleine terre ou en pot, c’est surtout les rongeurs qui seront à
craindre, car mulots, campagnols, souris et lapins apprécient beaucoup les feuilles sucrées de
stévia... On les comprend ! Difficile de prévenir les grignotages intempestifs par des moyens de
lutte naturelle, à moins d’utiliser un répulsif à rongeurs (par exemple un purin de feuilles de
sureau).
Semis et boutures
La stévia se multiplie par semis, par marcottage ou par bouturage. Le semis est assez aléatoire.
D’abord, les graines ne conservent leur pouvoir germinatif que durant 3 mois : il faut donc semer
assez vite après la récolte des graines. Ensuite, le taux de réussite des semis est assez faible : en
moyenne, à peine 35% des graines donnent une plantule. Et, une fois le stade de plantule atteint, il
faut encore compter avec une perte de 10%.
Si vous souhaitez vous lancer tout de même dans des semis de stévia (en pot ou en godet), faites-
les plutôt en automne, et veillez à maintenir une température de 20 à 25°C. Le terreau ne doit pas
sécher, il faut donc une atmosphère suffisamment humide. Les graines germent en 7 à 14 jours.
Tailler le stévia
En hiver, pour les plants cultivés à l’extérieur, la stévia connaît une période de dormance. Dès les
premiers froids, les feuilles et les tiges sèchent intégralement. C’est le moment idéal pour la taille :
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supprimez les tiges au-dessus du 3ème œil. Veillez à ne tailler que par temps sec, pour éviter le
risque de contamination des blessures par des champignons. Au printemps, le plant repartira à
partir du pied et de ces bourgeons végétatifs.
Source : Gerbeaud