Textes Periode1
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Lecture - Compréhension
❯ Interpréter la ponctuation
❯ Identifier les personnages
comme les autres ! ❯ Comprendre leurs pensées
p
Alphabêtise Alphabêta
Le B
Bombe le torse
Bombe le ventre
s’il continue
à ainsi bomber
il va exploser
L’éléphant
Je suis le plus grand mammifère terrestre.
Ma peau est épaisse et ridée.
Avec ma trompe, j’attrape de la nourriture, ou j’aspire de l’eau
pour la mettre dans ma bouche.
Je me déplace en famille.
• Afrique et Asie
La chauvesouris
Je suis le seul mammifère capable de voler.
Le jour, je dors dans des endroits sombres, suspendue la tête en bas.
La nuit, je chasse.
Je mange des insectes, et parfois des grenouilles et des souris.
Le papillon
De minuscules écailles, fines comme de la poudre, recouvrent mes ailes,
mon corps et mes pattes.
J’aspire le nectar des fleurs avec ma trompe.
Avant ma métamorphose, je suis une chenille.
Le toucan toco
J’ai un très beau plumage avec un corps noir, un cou blanc et des ronds bleus
autour des yeux. Mon bec jaune est immense mais très léger car il est creux.
Je m’en sers pour attraper les fruits et les baies au bout des branches.
• Amérique
Le lapin
J’ai une petite queue, de grands yeux, des dents solides et un nez à l’odorat
très sensible. Je vis souvent en groupe dans des terriers.
Je me méfie des renards, des rapaces et des reptiles carnivores.
• Le monde entier
Le renard
Je creuse un terrier profond avec plusieurs entrées ou je partage celui
d’un autre animal comme le blaireau. Ma queue longue et touffue se termine
par une tache blanche. Je suis très malin.
La gerboise
Je suis un petit rongeur du désert. Grâce à mes longues pattes postérieures,
je fais des grands bonds. Mes moustaches sont aussi longues que mon corps.
Je m’en sers pour explorer le sol.
• Afrique et Asie
Le castor
Muni de griffes puissantes et de dents tranchantes, je peux abattre de jeunes
arbres. Je construis une hutte avec des branchages et de la boue au milieu
des lacs et des cours d’eau.
• Europe et Amérique
Il était une fois un jeune homme qui était très pauvre. C’était
le 31 décembre, le dernier jour de l’année, et d’habitude, ce jour-là,
on fait un bon repas. Il s’est dit : « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir manger ?
Qu’est-ce que j’ai dans ma cuisine ? »
ll va dans sa cuisine ; il ne lui restait plus rien : pas de pommes de terre, pas
de spaghettis, pas de couscous, pas de haricots, pas de lentilles, pas de pain,
pas de sucre, pas de chocolat, pas de lait, rien, rien, rien.
Le grain de riz, Contes à croquer, Alain Gaussel, ill. Caroline Dall’Ava, coll. « Paroles de Conteurs »
© Éditions Syros, 2009.
Fichier-élève 1, page 32
Il avait une vieille, vieille table en bois, il tire le tiroir de la table et là,
qu’est-ce qu’il trouve, coincé dans une fente de tiroir ? Un grain de riz.
Mais pour faire cuire son grain de riz, il lui fallait une casserole. Il était
tellement pauvre qu’il n’avait plus de casserole : il avait déjà vendu toute
sa vaisselle.
Le grain de riz, Contes à croquer, Alain Gaussel, ill. Caroline Dall’Ava, coll. « Paroles de Conteurs »
© Éditions Syros, 2009.
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© Éditions Syros, 2009.
Pour faire cuire le riz, il fallait faire du feu, avec du bois, du papier et
des allumettes. Il n’en avait pas. Il va chez Pierre, chez Jacques.
Pierre lui a passé du bois, Jacques des allumettes et Michel du papier.
Chaque fois qu’il empruntait quelque chose, ils ont dit :
– D’accord, mais on vient avec vous.
– D’accord, quand y en a pour trois, y en a pour quatre.
– D’accord, quand y en a pour quatre, y en a pour cinq.
– D’accord, quand y en a pour cinq, y en a pour six.
Du coup, il avait tout ce qu’il fallait : le feu, l’eau, la casserole,
mais un seul grain de riz.
« Comment je vais faire ce soir pour partager le grain de riz en six ?
Ou alors on le suce chacun notre tour… »
Il réfléchit, réfléchit.
Tout à coup, il a une idée.
Le grain de riz, Contes à croquer, Alain Gaussel, ill. Caroline Dall’Ava, coll. « Paroles de Conteurs »
© Éditions Syros, 2009.
Le grain de riz, Contes à croquer, Alain Gaussel, ill. Caroline Dall’Ava, coll. « Paroles de Conteurs »
© Éditions Syros, 2009.
Mais, quand même, une poule à sept, ça ne fait pas un gros morceau
pour chacun.
« Je suis bête de lui avoir parlé de ses poules, j’aurais dû lui parler de
ses dindes ou de ses oies. »
Dans le village, il y avait une vieille qui élevait des dindes. Il va trouver
la vieille. Il dit :
– Ce soir, on est sept à manger une poule au riz : le voisin, la voisine,
Pierre, Jacques, Michel, le fermier et moi. Toi, tu es seule, tu dois t’ennuyer.
Si tu as envie de venir manger avec nous, tu seras la bienvenue. On aura
une poule pour huit, ça ne fait pas un gros morceau pour chacun, c’est pas
aussi gros qu’une dinde, mais on se débrouillera avec la poule pour huit.
La vieille dit :
– Moi, je ne vais pas venir les mains vides ; les dindes, je les vends, je suis
toute seule, je n’ai pas l’occasion d’en manger. Pour une fois que je peux en
manger en compagnie... Tiens, prends la petite dinde qui est là...
Le grain de riz, Contes à croquer, Alain Gaussel, ill. Caroline Dall’Ava, coll. « Paroles de Conteurs »
© Éditions Syros, 2009.
Quand il a vu que ça marchait bien comme ça, il est allé chez le jardinier
pour avoir des légumes, chez le pâtissier pour avoir des gâteaux, chez
l’épicier pour l’assaisonnement.
Ce qui fait que le soir ils étaient au moins quinze à table et il y avait
un magnifique repas : la dinde, un ragout, la poule, des gâteaux...
Ils se régalaient.
Au milieu du repas, il y en a un qui dit :
– Ce matin, tu nous as dit que tu nous invitais à manger du riz,
où est ton riz ?
– Ah ! le riz... j’ai oublié de le mettre dans la casserole. De toute façon
vous n’avez pas raté grand-chose.
Il a pris le grain de riz, il leur a montré, il leur a raconté l’histoire, et eux,
ils ont bien ri !
Le grain de riz, Contes à croquer, Alain Gaussel, ill. Caroline Dall’Ava, coll. « Paroles de Conteurs »
© Éditions Syros, 2009.