Ce document décrit la transplantation d'organes et les réactions de rejet. Il introduit le sujet, définit la greffe et la transplantation, et décrit les deux types de réactions de rejet, le rejet de l'organe greffé et la maladie du greffon contre l'hôte. Il se concentre ensuite sur les réactions de rejet des organes solides, prenant comme modèle la transplantation rénale, et décrit les trois types de rejets.
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INTRODUCTION
La transplantation est aujourd’hui largement utilisée lors de défaillance d’organes
(insuffisance rénale terminale, insuffisance cardiaque, insuffisance hépatique,…) et quand tout autre thérapeutique conventionnelle n’est plus possible. Néanmoins, elle reste cependant un traitement lourd pour les patients qui sont soumis à des traitements immunosuppresseurs à vie avec le risque d’infections virales, de survenue de cancers et de rejets. Ainsi, la surveillance clinique, biologique et immunologique est constante et essentielle pour une meilleure survie du greffon et du patient. 1. DEFINITIONS • Une greffe est le prélèvement d'un tissu ou d'un organe chez un donneur et sa transplantation chez un receveur sans établir de connections chirurgicales (anastomoses) vasculaires (par exemple: la peau, la cornée, la moelle osseuse...). On parle d'autogreffe lorsque le donneur et le receveur sont le même individu, de greffe syngénique lorsque ce sont de vrais jumeaux (monozygotes), d'allogreffe lorsqu'ils sont de la même espèce et de xénogreffe lorsqu'ils sont d'espèces différentes. • Une transplantation est le prélèvement d'un tissu ou d'un organe chez un donneur et sa transplantation chez un receveur avec rétablissement chirurgical de la continuité vasculaire (rein, coeur, foie, pancréas, poumon...). La transplantation d’organe et la greffe de cellules sont soumises à deux types de réactions de rejet : ✓ soit le receveur développe des réactions immunitaires visant à éliminer l’organe greffé considéré comme du non-soi, réactions les plus fréquentes dans les transplantations d’organes solides ✓ soit les cellules greffées vont agresser les cellules et tissus du receveur, c’est la maladie du greffon contre l’hôte (graft versus host disease, GVHD). La GVHD est peu fréquente lors des transplantations d’organes solides, mais est décrite et est très souvent fatale pour le patient. En revanche, c’est la principale complication dans les greffes de cellules souches hématopoïétiques, à caractère aigu ou chronique. Les mécanismes de ces rejets feront l’objet de ce cours. 2. LES REACTIONS DE REJETS DES ORGANES SOLIDES : MODELE D’ETUDE (LA TRANSPLANTATION RENALE) Le principal obstacle physiologique de la transplantation est le rejet de l’organe greffé qui résulte d’une réaction immunitaire protectrice normale du sujet receveur, reconnaissant l’organe greffé comme « non soi ». Il s’agit ainsi d’une réponse immunitaire spécifique du receveur vis-à-vis du greffon du donneur. Une meilleure connaissance des mécanismes immunologiques de ces réactions et la mise en évidence de l’histocompatibilité ou incompatibilité entre donneur et receveur (au niveau en particulier du système CMH « complexe majeur d’histocompatibilité » et le système ABO » a permis de réduire le risque de ces réponses immunitaires délétères pour le greffon, pouvant conduire à son rejet. Classiquement trois types de rejets d’allogreffes sont décrits, classés par leurs mécanismes et par leur chronologie d’apparition en post- transplantation : rejets de greffe hyper-aigus (intervention d’anticorps), les rejets aigus (réactions cellulaires) et les rejets chroniques (mécanismes immunologiques et non- immunologiques).