L'autodiagnostic Des Calculateurs - Innovauto
L'autodiagnostic Des Calculateurs - Innovauto
L'autodiagnostic Des Calculateurs - Innovauto
En bref
L'électronique de plus en plus présente dans les véhicules nécessitent un auto contrôle
des systèmes et l'aptitude à conserver un état de fonctionnement minimum. Afin
d'assister le technicien à l'atelier les systèmes embarqués informent la nature du
dysfonctionnement par un défaut.
Description détaillée
La fonction autodiagnostic est intégrée au calculateur, cette fonction permet un auto con-trôle
du système et facilite la recherche de panne pour le technicien à l'atelier. Il permet aussi de
répondre à la législation EOBD.
La détection de défaut.
=> Électrique
=> Électronique
=> Mécanique
=> Logiciel
=> Rationnel
Dans certains cas un calculateur peut identifier une anomalie liée à un défaut logiciel, par
comparaison de soft par exemple.
Ce type de défaut est très souvent présent, le calculateur compare une valeur théorique
cartographiée et la valeur réelle, si un écart est trop important un défaut de type cohérence,
rationnel, ou plausible sera mémorisé.
Précision du défaut:
Le défaut peut être permanent ou fugitif. Le vocabulaire employé n'étant pas normalisé d'autres
termes existe comme : sporadique, présent, statique...
Des paramètres peuvent être enregistrés afin d'aider le technicien pour valider les contextes
d'apparition de ces derniers. On retrouve généralement le régime moteur, la température
moteur, la position de la pédale d'accélérateur...
Certains outils informent aussi si le défaut est de type local ou distant, c'est-à-dire si le défaut est
mémorisé par le calculateur interrogé ou dans le cas d'un défaut distant si ce dernier a été
transmis par le réseau multiplexé via un autre calculateur.
Dans un premier temps le système d'autodiagnostic embarqué se fait par code clignotant
(Blinkcode)
Ces codes numériques sont lus dans les systèmes d'autodiagnostic via le voyant au tableau de
bord.
La philosophie est de compter le nombre de clignotement du voyant chez VAG OPEL, PSA, …. Au
travers de la documentation du système, il est possible d'identifier la panne. Cette
procédure peut être exécutée grâce à une LED branchée sur une borne spécifique du véhicule.
Cette technologie reste d'actualité, chez Toyota il est possible d'interroger les systèmes avec ce
principe de voyant de diagnostic qui clignote.
Procédure : contacteur à clé en position « ON » et en branchant un shunt sur les bornes «4 » et «5 »
de la prise diagnostic, cela permet le clignotement du témoin d'anomalie.
Pour réaliser l'effacement : les bornes «4 » et «5 » shunter il faut appuyer sur la pédale de frein à
8 reprises en l'espace de 5 secondes.
Après les codes clignotants (numérique, 11, 12,…) les codes en % , les codes alpha numé-riques
(P1.P0,…) sont apparus. L'utilisation d'un outil de diagnostic devient nécessaire.
Les dispositifs d'autodiagnostic se perfectionnent et les constructeurs ont, dans un premier temps
augmenté leurs listes de codes. Cela se manifeste par le passage de 4 à 5 chiffres (exemple : le
code défaut 4411 ou 01249=panne injecteur 1 chez Volkswagen) alors que d'autres constructeurs
proposent des codes alpha numériques (P1, P2, P3).
On note que tous ces codes défaut qui sont soit numériques (2, 3, 4 ,5) ou Alpha numériques (P1--
-) leur définition restent souvent spécifiques aux constructeurs (PSA, Renault, VAG, BMW,…) et
même au système (Bosch, Siemens, Magneti Marelli).
Les codes défauts du système EOBD sont normalisés. Les codes en question sont appelés codes
SAE. SAE est l'abréviation de « Society of Automotive Engineers», l'organisme ayant défini ces
codes. La liste de ces codes est constamment renouvelée en fonction des nouveaux dispositifs
antipollution qui voient le jour sur nos véhicules.
La stratégie de secours :
Les calculateurs peuvent dans le cas d'un défaut permanent choisir une stratégie de secours qui
consiste à maintenir en fonctionnent un système sans toutefois gardé l'intégralité de ses
fonctions.
Le développement des systèmes antipollution dans les années 80 ont fait apparaitre l'auto
diagnostic pour répondre aux exigences environnementales.
Constructeurs concernés
Oui
Oui
Types de réparations
Tous défauts mémorisés par un système doivent être corrigés au travers d'une intervention à
l'atelier.
Contrôle technique
L'outil utilisé par les opérateurs du contrôle technique permet uniquement le relevé de données
de défaut. Il n'autorise pas l'effacement des défauts.
Les données techniques recueillies par les lecteurs OBD sont communiquées au client et sont
écrites sur le PV de CT au même titre que toutes les autres mesures. Elles sont également
transmises aux pouvoirs publics à l'issue du contrôle afin de pouvoir établir des statistiques sur
l'état technique du parc dans le domaine de la dépollution, et ceci afin de respecter l'obligation de
suivi de l'état de ce parc national faite aux état membres de l'UE dans le cadre des normes Euro.
Le contrôle technique n'est pas en mesure d'accéder à l'ensemble des informations accessibles
aux outils de diagnostic et seuls les codes défauts OBD pourront être lus.
Mots-clés
Dans certains cas, un défaut d'origine de tolérance peut être reconnu comme défaut électrique
par l'auto diagnostic, ceci s'explique par une valeur de tension envoyé par un capteur en dessous
ou au-dessus des tolérances.
Si la valeur transmise par le capteur est inférieure à 0.4V le calculateur peut interpréter un court-
circuit à la masse
Si la valeur transmise par le capteur est supérieure à 4.65V le calculateur peut interpréter une
coupure ou court-circuit au plus.
Hors il est possible que la valeur soit représentative réellement de la pression du circuit soit trop
faible ou trop forte.
Métiers concernés