TP4 Groupe5

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 16

ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE NOUVEAUX HORIZONS

MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS
GÉNÉRAUX DE CONSTRUCTION
Sujet : chapitre 8 : Implantation et fondation des bâtiments et ouvrages
« 8.4. : Les autres types des fondations »

Dirigé par : C.C. Richard KIMPAY

Présenté par : GROUPE N°5

- BANGAVENE KOWENGBIA Roland


- ILUNGA TSHIMBALANGA Valery
- ILUNGA NGOIE Kendra
- KABANGA KAITE Stéphane
- MBUYI CIBANGU Wynnie
- MUGO BINTI KITUNGWA Vivianne
- NKULU MFUMWABANA Delphin
- MUTUMBE A TSHIMWANG Normand

ANNEE ACADEMIQUE
2021-2022
1

Tables des matières

Liste des figures .............................................................................................................................. 2


CHAPITRE 8 : IMPLANTATION ET FONDATION DES BATIMENTS ET OUVRAGES ..... 3
Introduction ..................................................................................................................................... 3
8.4. Les autres types des fondations ..................................................................................................... 3
8.4.1. Les puits ................................................................................................................................ 3
8.4.2. Les micropieux...................................................................................................................... 5
8.4.3. Les colonnes ballastées ......................................................................................................... 7
8.4.4. Les fondations spéciales........................................................................................................ 8
8.4.4.1. Les parois mouillées...................................................................................................... 8
8.4.4.2. Les fondations par caissons......................................................................................... 10
Conclusion .................................................................................................................................... 15
2

Liste des figures

Figure 1. Types des fondations ..................................................................................................................... 4


Figure 2. Types de micropieux ..................................................................................................................... 6
Figure 3. Schéma des étapes de réalisation d'une paroi moulée ................................................................. 10
Figure 4. Vue en coupe d'un caisson ouvert, inventé par Jacque Triger en 1846 ....................................... 11
Figure 5. Caisson figurant sur la planche XXII dans l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert, tome 3, 1753
.................................................................................................................................................................... 11
Figure 6. Le caisson d'acier ......................................................................................................................... 12
3

CHAPITRE 8 : IMPLANTATION ET FONDATION DES BATIMENTS ET OUVRAGES

Introduction

Les fondations d’un ouvrage sont les éléments de la structure assurant la transmission des efforts
de cette structure sur le sol (principalement les efforts de pesanteur)
La fondation transmet au sol la charge permanente qu’il réunit, les charges d’exploitation ainsi
que les charges climatiques. Elle reçoit les actions ascendantes du sol et doivent assurer deux
fonctions essentielles :
- Reprendre les charges et surcharge supportées par la structure
- Transmettre ces charges et surcharges au sol dans de bonnes conditions, de façons à
assurer la stabilité de l’ouvrage
Il existe plusieurs types de fondations :
8.4. Les autres types des fondations
8.4.1. Les puits
8.4.1.1. Définition
Les fondations en puits font partie des fondations semi-profondes. Elles vont se distinguer par un
fort diamètre, au minimum 80cm-1m, qui sera souvent soutenu par un blindage métallique. On va
ensuite procéder à la pose de l’armature puis on va bétonner en retirant le blindage. L’avantage de
cette technique est l’absence de vibration et une mise en place relativement facile. A noter que des
techniques de jet existent aussi afin de consolider les sols.
 En quoi consiste une fondation de type semi-profonde ?
Les fondations semi-profondes désignent des puits remplis de béton. Ils sont creusés à une
certaine profondeur : ainsi, les fondations sont posées sur un sol bien stable et résistant.

Pour construire des fondations semi-profondes, il est aussi possible d’installer des longrines sur
des plots préfabriqués. En fonction de la technique de réalisation, il faudra utiliser des engins
spécialisés.

Dans tous les cas, la construction de fondations passe par les étapes de terrassement du
terrain (tranchées ou puits) et de coulage du béton. Dans le cas de fondations semi-profondes ou
profondes, il faudra ensuite élever des murs de fondation jusqu’au niveau du sol.
4

Figure 1. Types des fondations

8.4.1.2. L’utilisation des fouilles en puits


Les fouilles en puits sont utilisées dans 2 cas :

- Pour construire des bâtiments très importants.


- Pour aller chercher le bon sol c’est-à-dire un sol pouvant supporter la construction.

Les puits remplis de gros béton vont s’ancrer dans la couche du bon sol. Les charges sont
transmises par effet de pointe c’est-à-dire l’appui vertical sur le sol porteur. Ou par effet de
frottement latéral. La couche de sol entourant le puits offrant une résistance à l’enfoncement.
Ce phénomène permet d’ancrer des fondations même dans un sol peu porteur. Par contre il faut
descendre plus profondément.

Par contre si le bon sol est situé à plus de 6 m de profondeur, c’est la technique des pieux qui est
employée. Des pieux en métal ou en béton sont enfoncés dans le sol.
En zone urbaine, la pression immobilière étant forte, la technique des micropieux est de plus en
plus employée pour construire des maisons individuelles sur les terrains peu porteurs.

 Quels sont les avantages de la fondation semi-profonde (en puits)


Si votre sol n’est pas de très bonne qualité, il est possible de creuser pour trouver un sol assez
résistant à un niveau plus profond. L’avantage est que vous êtes sûr d’être en zone « hors gel ». En
effet, les fondations doivent être mises en place à une profondeur minimale pour éviter les risques
de gel (même les fondations superficielles).
5

Les fondations semi-profondes sont aussi utilisées dans le cas des extensions ou rénovations de
maison. Réalisez une étude de sol afin de déterminer le type de fondations qu’il vous faudra pour
votre maison.

S’il est nécessaire de construire les fondations à une profondeur supérieure à 6 mètres, il s’agit
alors de fondations profondes. La fondation semi-profonde est une solution intermédiaire, à
privilégier si les fondations superficielles ne suffisent pas mais qu’il n’est pas utile de mettre en
place des fondations profondes. En effet, plus les fondations sont profondes, plus le coût des
travaux est élevé.

8.4.2. Les micropieux

Les micropieux sont des éléments de fondation profondes, forés, de faible diamètre (inférieur à
250 mm). Le forage est équipé d’une armature (tube ou tige) enrobés de mortier de scellement.
Du fait de leur petit diamètre, ils ne travaillent pas en pointe. Leur utilisation est nécessaire
lorsque la fondation traditionnelle superficielle est insuffisante pour tenir la structure. Le
micropieu est notamment pratique quand les travaux portent sur un sol meuble, tel que de
l'argile, du sable, ou de la roche friable.
8.4.2.1. Caractéristiques des micropieux
Leur portance est indépendante du frottement latéral. De ce fait, elles sont bien adaptées aux
travaux de rénovation et à la réparation des constructions. Elles sont la solution idéale pour les
fondations en bordure de constructions existantes.
8.4.2.2. Mise en œuvre des micropieux
On commence par le forage à l’aide d’une machine de petite dimension. Le diamètre courant
utilisé est de 140 mm Ensuite, on pose dans le trou les armatures : elles sont mises à poste. On
laisse quelques-uns dépasser du sol pour permettre la mise en œuvre de la tête du pieux.
On utilise, dans la plupart des cas, des armatures de grande section ou bien des tubes. Ce tube est
utilisé pour injecter le coulis de ciment dans le forage. La pression de l’injection va varier selon
les charges et le type de sol. En effet, elle peut être soit de haute pression soit de basse pression.
Les micropieux peuvent supporter des charges allant de 50 à 80 tonnes mais par mesure
de sécurité, dans les études, elles sont limitées à 30 ou 40 tonnes.
8.4.2.3. Type des micropieux
Suivant le matériel de forage et les techniques, on classe 4 types de micropieux.
6

Figure 2. Types de micropieux


 Type I: pieu foré tubé, rempli de mortier

 Type II: pieu foré, équipé d’armatures, scellé au coulis de ciment ou au mortier par
gravité au moyen d’un tube plongeur.

 Type III: pieu foré, équipé d’armatures et d’un système d’injection qui est un tube à
manchettes mis en place dans un coulis de gaine. L’injection du coulis de ciment est faite
en tête à une pression égale ou supérieure à 1MPa, elle est globale et unitaire (IGU).

 Type IV: pieu foré, équipé d’armatures et d’un système d’injection qui est un tube à
manchettes mis en place dans un coulis de gaine. L’injection du coulis de ciment est faite,
à chaque niveau de manchettes, avec un obturateur simple ou double à une pression égale
ou supérieure à 1 MPa. L’injection est répétitive et sélective.

8.4.2.4. Avantages

- Résiste aux charges latérales, charges de compression et de soulèvement


- Peut être installé dans des sites à accès restreint et à faible hauteur libre avec une
perturbation minimale des opérations
- Peut éviter le réacheminement des équipements
- Peut-être combiné avec d’autres techniques pour répondre à des exigences de projet
uniques ou complexes, de manière rentable et efficace.
7

8.4.3. Les colonnes ballastées

Cette technique consiste en la réalisation de colonnes en gravier ou ballast avec un vibreur pour
renforcer tous les sols dans la zone de traitement et densifier les sols granulaires environnants.
C’est une technique développée par Johann Keller,
8.4.3.1. Utilisations

- Réduction des tassements


- Réalisation de fondation superficielle
- Augmenter la capacité portante, permettant une réduction de la taille des semelles
- Augmenter la rigidité du massif de sol
- Augmenter la résistance au cisaillement
- Assurer la stabilisation des talus
- Réduire les phénomènes de ‘lateral spreading’ induit par un séisme
- Traiter le potentiel de liquéfaction
- Limiter les déblais
8.4.3.2. Mode opératoire
Le mode opératoire est le suivant :
 Mise en station de la foreuse au droit du point de fonçage ; un chargeur à godet assure
l’approvisionnement du granulat.
 Fonçage de l’outil préalablement rempli de matériau mis sous pression d’air jusqu’à la
cote de traitement ; le vibreur est descendu par deux actions : la vibration et une poussée
en pointe de l’ordre de 25 tonnes.
 Lorsque la profondeur est atteinte, mise en œuvre de matériau en pointe de l’outil
(technique dite « bottom feed »), par expansion longitudinale et latérale.
 La colonne est exécutée ainsi par passes successives jusqu’à la plateforme d’intervention.

8.4.3.3. Avantages

- Une méthode polyvalente d’amélioration du sol qui peut être adaptée à une grande variété
de conditions de sol et de fondations
- Offre une solution économique pour le renforcement de sols
- Peut être réalisé sur des profondeurs importantes
- Exécution rapide permettant la réalisation des fondations immédiatement après
- Le renforcement des sols permet la réalisation de fondations superficielles
- Respectueux de l’environnement car il utilise des matériaux naturels sans liants
- Chantier propre occasionnant peu de déblais.
8

8.4.3.4. Inconvénient des colonnes ballastées

- Irréalisable en période de gel.


- La vibration, le bruit et le remaniement du sol par la technique de lançage.
- Quantité non négligeable d'apport en matériaux.
- Le sol en place doit avoir une étreinte latérale suffisante pour ne pas favoriser l'expansion
du ballaster dans le temps.
- Énergie utilisé importante, matériaux coûteux.
- Création de tassement dans le temps notamment sous les immeubles supérieurs à 20
étages.
- Les colonnes doivent obligatoirement être verticales contrairement aux pieux.
- La plateforme devra être défaite une fois les colonnes ballastées.
8.4.4. Les fondations spéciales

8.4.4.1. Les parois mouillées

Les parois moulées sont des ouvrages de fondations en béton armé, utilisées comme structure
définitive pour la réalisation de nombreux ouvrages.
Ancrées dans une couche résistante étanche, elles permettent d’excaver en toute sécurité sous la
nappe phréatique. Les parois moulées assurent simultanément trois fonctions : soutènement,
portance et étanchéité.

La technique se prête à la réalisation d’une grande diversité d’ouvrages dans des sites et des
conditions géotechniques très variés. Elle permet de réaliser des ouvrages de formes et de
dimensions diverses jusqu’à des profondeurs très importantes :

- Parois de soutènement pour murs latéraux de tranchées couvertes, de parkings souterrains,


de murs de quai.
- Parois circulaires pour la réalisation de bassins d’orage, de puits de ventilation de tunnels.
- Grandes fouilles en site urbain en présence ou en absence de nappe phréatique.
- Puits et enceintes cylindriques de grand diamètre à forte profondeur.
- Tranchées en site urbain à l’air libre ou enterrées : voies autoroutières ou routières, voies
ferrées ou collecteurs.
- Gares souterraines
- Fondations profondes et porteuses.
- Bassins de rétention d’eaux pluviales (paroi circulaire ancrée dans un substratum étanche).
9

8.4.4.1.1. La technique de réalisation de la paroi moulée comprend plusieurs


phases

La réalisation d’une prétranchée (protégée par une « murette » guide de 1 m à 1,50 m de hauteur)
qui garantit le nivellement de la paroi, assure la stabilité des terres en surface et sert de guide à
l’outil de perforation.

- La perforation du sol sous boue à l’aide de bennes suspendues à un câble ou à un « kelly »


ou bien à l’aide de fraises hydrauliques.

Les dimensions des panneaux vont de 0,50 m à 1,50 m d’épaisseur, quelques mètres de largeur (3
à 7 m) et de 10 à 100 m de profondeur. La boue ou fluide de forage (coulis à base de bentonite et
d’eau) est produite par une centrale de fabrication installée sur le chantier. Elle est déversée en
continu dans l’excavation au fur et à mesure de son avancement pour en assurer la stabilité. On
opère généralement par panneaux juxtaposés, en alternant panneau primaire et panneau secondaire
(panneau primaire perforé en terrain vierge, panneau secondaire perforé entre deux panneaux
primaires déjà perforés).

- Le curage du panneau par dessablage de la boue en circulation.


- La mise en place des cages d’armatures et des dispositifs de joint (joint watershop) : Les
cages d’armatures sont préfabriquées par éléments de 12 à 14 mètres de longueur.
- Le bétonnage par tube plongeur : le béton est mis en place à l’aide d’un tube plongeur (en
continu sans interruption) à partir du fond de la tranchée. Le tube plongeur est remonté au
fur et à mesure du remplissage.

La boue est simultanément extraite par pompage et recyclée. Les matériels modernes de réalisation
des parois moulées permettent de contrôler en continu l’épaisseur, la verticalité et le déplacement
latéral de la tranchée en cours d’excavation. La réalisation de parois moulées dans le sol implique
un bétonnage au tube plongeur sous la boue, ce qui entraîne un certain nombre de contraintes :

- La densité d’armatures ne doit pas être trop élevée, de manière à en garantir un bon
enrobage ;
- Le béton doit conserver son ouvrabilité pendant toute la durée du bétonnage.
10

Nota : Il est recommandé d’utiliser un dosage en ciment supérieur à 350 kg/m2 pour conférer au
béton une meilleure rétention d’eau. Lorsque la paroi ne doit pas assurer un rôle structurel mais
plutôt une fonction d’étanchéité, le béton utilisé est un béton plastique obtenu par incorporation de
bentonite (dosage courant en ciment 100 à 200 kg/m3 et en bentonite 25 à 100kg/m3).La bentonite
permet de produire un béton déformable , sans ségrégation , avec des coefficients de perméabilité
faibles (inférieurs à 10-8 m/s).

Figure 3. Schéma des étapes de réalisation d'une paroi moulée

8.4.4.2. Les fondations par caissons


8.4.4.2.1. Définition
En génie civil, un caisson, souvent appelé caisson à air comprimé lorsqu'il est en surpression, est
une enceinte ouverte à sa partie inférieure, destinée au creusement de fondations profondes en
terrain humide ou inondé, typiquement la fondation de piles de ponts en milieu de cours d'eau.
Lorsqu'il fonctionne à l'air comprimé, le caisson s'utilise comme une cloche de plongée dotée de
sas pour l'accès du personnel et l'évacuation des déblais. Il s'enfonce dans le sol au fur et à mesure
que la fouille progresse.
La technique du caisson à air comprimé, mise au point au milieu du XIXe siècle (elle a servi aux
fondations de la tour Eiffel, du pont Eads, etc.), a permis de limiter l'utilisation de batardeau, plus
coûteux, mais a aussi généré de nombreux cas de maladie des caissons. Elle tend à disparaître, des
technologies et des méthodes de travail plus sûres étant apparues depuis (palplanches, pieux, etc.
11

Figure 4. Vue en coupe d'un caisson ouvert, inventé par Jacque Triger en 1846

8.4.4.2.2. Caractéristiques d'un caisson du XIXème siècle


Un caisson est une espèce de bateau à fond plat avec des parois verticales et mobiles, pouvant se
démonter à volonté. Ce caisson a la forme de la pile ou de la culée à construire. Il doit être
bien calfaté, de manière à ce que l'eau n'entre pas à l'intérieur, et sa hauteur doit être assez grande
pour qu'il ne soit pas submergé par les petites crues.

Figure 5. Caisson figurant sur la planche XXII dans l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert, tome
3, 1753

Le fond du caisson se compose d'un cadre en bois fait de traversines jointives assemblées à
rainures dans les côtés opposés du cadre. Ce fond forme une plate-forme aux angles de laquelle
sont placés des poteaux dans lesquels s'assemblent des châssis en madrier.
Les poteaux sont reliés à leur tête par des traverses horizontales qui sont elles-mêmes rattachées
au cadre de la plate-forme par des tire-fond en fer portant à leur extrémité inférieure un œil dans
12

lequel s'engage un crochet fixé au cadre. Ces tire-fond sont maintenus par le haut au moyen d'un
écrou qu'il suffit d'enlever pour détacher les côtés du caisson. Les bords du caisson pouvant être
employés successivement pour la fondation de toutes les piles d'un pont, sont divisés en
panneaux de 2 à 3 mètres de longueur formés de planches maintenues par des traverses.
Ces panneaux sont assemblés par le bas dans une rainure pratiquée dans la face supérieure
des chapeaux de rive, et latéralement dans des poteaux verticaux portant également des rainures
sur leurs faces latérales et assemblés aussi sur les chapeaux. Les bois employés à la construction
de la plate-forme du caisson doivent être de très bonne qualité, pour avoir une durée si possible
illimitée. Les bords qui sont mobiles et temporaires peuvent être en bois de moins bonne qualité.
Pour fixer le caisson sur les pieux, on construit dans son intérieur la maçonnerie de fondation,
qui par son poids fait descendre peu à peu le caisson. Le caisson est maintenu en place soit par
des câbles depuis les rives, soit par des pieux battus ad hoc. Lorsque le caisson est fixé sur la tête
des pieux, on continue la maçonnerie jusqu'au-dessus de l'eau, puis on démonte les bords

8.4.4.2.3. Les caissons au XX1 ieme siècle


De nos jours il existe diverses méthodes et procédé pour effectuer des fondations marines.
Parmi les caissons modernes on peut citer entre autres :
- Fondations offshore nouvelles : le caisson d'acier

Pour la plupart des parcs éoliens offshore existants, on a utilisé des fondations constituées
de caissons de béton. Une toute nouvelle technologie emploie une méthode similaire,
mais, au lieu de béton armé, elle utilise un tube d'acier cylindrique qui est fixé sur une
boite d'acier placée sur le fond de mer.i

Figure 6. Le caisson d'acier

8.4.4.2.4. Types des caissons


a. Béton
13

 Caractéristiques des caissons en béton


Quand on utilise la technique traditionnelle de caissons de béton, le coût de la fondation finale
est plus ou moins proportionnel au carré de la profondeur d'eau.
Les profondeurs d'eau à Vindeby et à Tunoe Knob varient entre 2,5 et 7,5 m, ce qui signifie un
poids moyen de chaque fondation d'environ 1.050 tonnes.
Selon la règle du carré que nous venons de mentionner, les fondations en béton tendent à
devenir trop lourdes et trop chères à installer à des profondeurs d'eau supérieures à 10 m. Pour
franchir cette barrière du coût, on s'est donc lancé dans le développement d'autres techniques de
fondation, ce que nous allons étudier de plus près dans les pages suivantes.
a. Acier
 Caractéristiques des caissons en acier

Une fondation d'acier est une construction sensiblement plus légère qu'une fondation en béton.
Bien que le poids de la fondation finale installée en mer doive s'élever à environ 1.000 tonnes, la
structure d'acier ne pèsera, elle, que quelque 80 à 100 tonnes à des profondeurs d'eau d'entre 4 et
10 m (il faudra ajouter encore 10 tonnes au poids de la structure, si les fondations sont à placer
dans la mer Baltique, du fait de la nécessité de protection contre les amas de glace).
Ce poids relativement peu lourd de la structure permet aux barges de transporter et d'installer les
fondations très rapidement et d'utiliser la grue assez légère employée également à l'érection des
éoliennes mêmes.Après leur installation, les caissons d'acier sont remplies d'olivine, un minéral
très dense qui donne aux fondations le poids nécessaire pour résister aux vagues et à la pression
de la glace.

 Taille des fondations


Dans le cas d'une éolienne avec un diamètre de rotor aux alentours de 65 m, la base d'une fondation
de ce type, destinée à des profondeurs d'eau de 4 à 10 m, mesure normalement 14 m sur 14 (si la
base est circulaire, son diamètre est d'environ 15 m).

 Préparation du fond de la mer


Les avantages des caissons d'acier sont d'abord qu'il est possible de faire les fondations à terre, et
ensuite que cette solution est susceptible d'être utilisée pour toutes sortes de fonds marins, bien
que certaines préparations soient nécessaires avant l'emplacement des fondations sur le site,
telles que l'enlèvement de l'aleurite et la préparation d'un lit de galets lisse et horizontal.

 Protection contre l'érosion


14

Il faut normalement protéger le fond de mer près de la base des fondations contre l'érosion, en
plaçant des cailloux ou des rochers autour des arêtes de la base. Cette mesure est également prise
lorsqu'on emploie le béton pour les caissons, et elle contribue à rendre les fondations de caissons
sensiblement plus coûteuses dans les zones d'érosion significative.
15

Conclusion

Dans le but principal d’assurer une bonne stabilité des ouvrages construits sur des terrains disons
à problèmes comme par exemple des terrains marécageux, des terrains n’ayant pas un bon sol
(sol avec bonne portance se trouve à une grande profondeur), ou pour des constructions faites sur
des rivières ou des surfaces caractérisées par la présence de l’eau (mer, océan, lac, etc.), les types
des fondations expliquées dans les parties précédentes de ce travail garantissent une bonne
stabilité.
La procédure de réalisation de chaque type de fondation cité ci haut doit être suivie avec soin et
précision. Etant des fondations profondes, la profondeur de la fondation est l’élément le plus
important à tenir en compte. La réalisation de ces fondations doit se faire avec toute l’attention
possible pour résoudre le problème avec le lieu où la surface sur quoi la construction doit se
faire.

Vous aimerez peut-être aussi