Cours Chapitre de Rappels
Cours Chapitre de Rappels
Cours Chapitre de Rappels
Équation
f (x) = 0
où f est une fonction à variable réelle et le réel x est appelé inconnue de l’équation. On dit que
l’on résout cette équation lorsque l’on recherche l’ensemble des x tels que f ( x ) = 0.
On note généralement l’ensemble des solutions S :
S = { x ∈ R; f ( x ) = 0} .
Inéquation
S = { x ∈ R; f ( x ) > 0} .
4 4
3x + 4 > 0 ⇐⇒ 3x > 4 ⇐⇒ x > − . Ainsi, S = [− ; +∞[.
3 3
−5 5 5
−3x + 5 > 0 ⇐⇒ −3x > −5 ⇐⇒ x < = . Ainsi, § =] − ∞; [.
−3 3 3
Equations polynomiales
Une équation polynomiale (à coefficients réels) est de la forme
Exemples :
2
Proposition . Si ax2 + bx + c = 0 ( a 6= 0) admet deux solutions réelles x1 et x2 , alors
b c
x1 + x2 = − et x1 x2 = .
a a
. Réciproquement, si S et P sont des réels fixés, les solutions réelles du système
x1 + x2 = S et x1 x2 = P.
x2 − Sx + P = 0.
3
F IGURE 1 –
4
Polynômes de degré supérieurs
Pour les polynômes de degrés supérieurs, on peut réussir parfois à les factoriser en utilisant
la propriété suivante :
Propriété : Soit P un polynôme, si a est racine de ce polynôme, alors P( x ) peut se factoriser par
( x − a ).
f (x) = ( x + 1) g ( x )
= ( x + 1)( ax3 + bx2 + cx + d)
= ax4 + bx3 + cx2 + dx + ax3 + bx2 + cx + d
= ax4 + (b + a) x3 + (c + b) x2 + (d + c) x + d
2x x 5 + x 2 +1
Exemple 2x2 +5
; x +1 .
Définition : Une équation rationnelle à une inconnue est une équation équivalente à l’équation :
p( x )
= 0.
q( x )
1 3 1
Exemple Résolvons l’inéquation : x− 2 + x < x +7
√ √
donc : ] − ∞; −4 − 30[∪] − 7; 0[∪] − 4; −4 − 30[.
√ √
Propriété. Si a > 0, alors (n a)n = a et (n an ) = a.
√ √ √
Si a, b > 0, a × b = a × b.
q √
Si a, b > 0, ba = √ a
b
√ √
Si a, b > 0 et n > 1, ( a)n = ( an ).
√
Si a > 0 et n, m > 2 ; n am = am/n
√ √ √
Si a, b > 0 et n > 1, n a × b =n a ×n b.
q n
√
Si a, b > 0 et n > 1, n ba = n √ a
b
p √ √
Si a > 0 et n, m > 2, n m a =m,n a.
√ m √
Si a > 0 et n, m > 2, n a =n am .
π
Exemple cos( x ) = 2 cos(2x ) + 2sin( x )cos( x ) = 0.
Equations du type sin(x) = c : Pour résoudre une équation du type sin( x ) = c, avec | c |≤ 1, on
utilise l’équivalence (on travaille en radians) :
sin( x ) = c ⇐⇒ { x1 = arcsin(c) + k.2π, k ∈ Z; x2 = π − arcsin(c) + k.2π, k ∈ Z} .
2
1
Exemple 1. Résoudre l’équation : sin( x ) = 2
Comme arcsin( 21 ) = π
6, on obtient immédiatement les deux familles de solutions :
π
x1 = + k.2π, k∈Z
6
π
x2 = π − + k.2π, k∈Z
6
Equation : cos(x) = c : Pour résoudre une équation du type cos( x ) = c, avec | c |≤ 1, on utilise
l’équivalence :
cos( x ) = c ⇐⇒ { x1 = arccos(c) + k.2π, k ∈ Z; x2 = − arccos(c) + k.2π, k ∈ Z} .
Equation : tan(x) = c : Pour résoudre une équation du type tan( x ) = c, avec c ∈ R, on utilise
l’équivalence :
tan( x ) = c ⇐⇒ x = arctan(c) + k.π, k∈Z
x1 = α + k.2π, k ∈ Z,
x2 = π − α + k.2π, k∈Z
x1 = α + k.2π, k ∈ Z,
x2 = −α + k.2π, k∈Z
x = α + k.π, k ∈ Z,
2x1 = x1 + π + k.2π, k ∈ Z;
2x2 = π − ( x2 + π ) + k.2π, k ∈ Z;
On isole alors x1 et x2 dans les deux égalités :
x1 = π + k.2π, k ∈ Z;
3
2
2x2 = 0 + k. π, k ∈ Z.
3
2). Résoudre l’équation : cos(2x ) = sin(3x ).
On utilise les formules de symétrie dont l’axe est la 1 ére bissectrice pour se ramener à une
équation simple
cos(2x ) = sin(3x )
cos(2x ) = cos( π2 − 3x ).
− 3x2 + k2π, k ∈ Z.
2x2 = − π
2
Donc
+ k 25 π, k ∈ Z
π
x1 = 10
x2 = π
+ k2π, k ∈ Z.
2
−4 cos2 ( x ) − 3 cos( x ) + 1 = 0.
On pose ensuite t = cos( x ) et on résout l’equation
4t2 + 3t − 1 = 0
les deux solutions de cette équations simples
cos( x ) = − 12
2π
+ k2π, k ∈ Z
x1 = 3
3 + k2π, k ∈ Z.
x2 = − 2π
1
cos( x ) = 4
x1 = 1.3181 + k2π, k ∈ Z
x2 = −1.3181 + k2π, k ∈ Z.
4
F IGURE 1 – sin x ≤ r
F IGURE 3 – tan x ≤ r
Inéquation : sin x ≤ r (r ∈ R) : Dans les autres cas, on place sur le cercle trigonométrique les
points d’ordonnée r. On détermine à l’aide du dessin l’intervalle de [0, 2π [ dans lequel l’inégalité
est vérifiée. L’ensemble solution est alors constitué de l’union des intervalles obtenus en ajoutant
les multiples de 2π.
Inéquation : cos x > r (r ∈ R)) Dans les autres cas, on place sur le cercle trigonométrique les
points d’abscisse r. On détermine à l’aide du dessin l’intervalle de [−π, π [ dans lequel l’inégalité
est vérifiée. L’ensemble solution est alors constitué de l’union des intervalles obtenus en ajoutant
les multiples de 2π.
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systémes d’équations
En sciences, il arrive souvent qu’on modélise un problème sous la forme d’un système d’équa-
tions avec plusieurs inconnues.
Les systèmes les plus simple sont les systèmes d’équations linéaires, que nous allons étudier.
x = y + 2.
donc : x = − 15
8 et y =
60
17 .
b)
1 5
x + y = 2,
2
− 3x = −51.
y
donc x1 = 2 −→ y1 = 2.
1
x2 = 3 −→ y2 = − 12 .
Remarque : Pour résoudre les systemes non lineaires aucune méthode générale le n’existe pas.