Fascicule 2bts Industrielle
Fascicule 2bts Industrielle
Fascicule 2bts Industrielle
CH I - TRANSFORMATION DE LAPLACE
CH II – ALGEBRE LINEAIRES
I. Matrices………………………………………………………………………………………………....10
II. Espace vectoriel et application linéaire …………………………………………………19
III. Réduction des endomorphismes………………………………………………………….…27
I. Série Numériques…………………………………………………………………………………...34
II. Série de fourrier……………………………………………………………………………………..36
III. Travaux diriges………………………………………………….....……………………………..…40
CH IV – PROBABILITE
I. Notions de probabilité…………………………………………….……………………………...42
II. Probabilité conditionnelle……………………………………………………………………...44
III. Variables aléatoires et lois fondamentales……………………………………………..44
CHAPITRE I : TRANSFORMATION DE LA PLACE
I- FONCTIONS CAUSALES
1. Définition
Une fonction (ou signal) f de la variable réelle t est dite causale si pour tout t strictement
négatif, on a f(t)=0.
EXEMPLES
0 𝑠𝑖𝑡 < 0
U(t)={
1 𝑠𝑖𝑡 ≥ 0
0 𝑠𝑖𝑡 < 0
On à f(t)={
𝑡 𝑠𝑖𝑡 ≥ 0
Remarque Pour rendre une fonction causale, il suffit de la multiplier par la fonction de
Heaviside.
2
2. Fonction retardée
Définition Soit f une fonction numérique de la variable réelle t et soit gdéfinie par
g(t)=f(t-a) avec aun nombre réel strictement positif. La fonction g est dite retardée ou
décalée dea(à droite).
Remarques
Dans le plan muni du repère (O ;𝑖⃗ ;𝑗⃗), la courbe de g se déduit de celle f par la
translation de vecteur a𝑖⃗.
Pour un réel astrictement positif donné, si g(t)=f(t+a), ∀t ∈ R ; alors g est décalée
à gauche. Mais g n’est pas nécessairement causales si f est causale, dans ce cas la
courbe deg se déduit de celle de f par la translation de vecteur - a𝑖⃗.
0 𝑠𝑖𝑡 < 0
U(t-a)={ avec a∈ ℝ∗+
1 𝑠𝑖𝑡 ≥ 0
Exercice
On considère la fonction h(t) = 3t 2U(t-2), t ∈R. montrer que la courbe de h s’obtient par
la translation de la courbe d’une fonction que l’on précisera.
3
Soient O<t1<t2 < +∞ . On considère la fonction f définie sur R par :
O 𝑠𝑖 𝑡 ∈ ] − ∞; O[
f1 (𝑡)𝑠𝑖 𝑡 ∈ [O; 𝑡1 [
F(t)=
f2 (𝑡)𝑠𝑖 𝑡 ∈ [𝑡1 ; 𝑡2 {
Exercice d’application
4
4. Passage d’une expression définie avec l’échelon unité à une
expression explicite
f(t) = f0(t) U(t) + f1(t) U(t – t1) + f2(t) U(t – t2) avec O < 𝑡1 < 𝑡2 < +∞
t -∞O t1 t2 +∞
U(t) 0 1 1 1
U(t – t1) 0 0 1 1
U(t – t2) 0 0 0 1
f(t) 0 f0(t) f0(t) + f1(t) f0(t) + f1(t) + f2(t)
Alors :
0 𝑠𝑖 𝑡 ∈ ] − ∞; 0[
f0 (𝑡) 𝑠𝑖 𝑡 ∈ [0; 𝑡1 [
Exercice d’application
5
II- TRANSFORMATION DE LA PLACE
1. Définitions
Si F(p) est la transformée de la Laplace d’une fonction f(t), alors la fonction f(t) est la
transformée de la Laplace inverse (ou original) de F(p) ; on note L–1[F(p)] (t).
L [f(t)] = F(p) ⇔L –1[F(p)] (t) = f(t)
. Propriété
Etant donné une fonction p ↦ F(p), si elle admet pour original la fonction t ↦ f(t), alors
cet original est unique et vice versa.
Exercice
2. Impulsion de Dirac
On appelle impulsion de Dirac (ou encore percussion unité) une fonction qui prend une
valeur infinie en 0, la valeur nulle partout ailleurs et dont l’intégrale sur R est égale à 1.
On la note 𝛿(t).
Exemple
6
Exercice d’application
Soient f et g deux fonctions causales telles que : ℒ [f(t)] (p) = F(p) et ℒ[f(t)] (p) = G(p)
Exercice d’application
a. Calculer :
𝜋
L [(2t + 3) U(t)] (p), L [t2U(t–1)] (p), L [sin2tU(t–𝜋)] (p), L [e2tsin(𝑡– 2 ) U(t)]
𝑡
(p) ,L [∫0 𝑒 𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑑𝑥](p)
𝑒 −𝑝
b. Sachant que L [h(t) U(t)] (p) = ; Calculer L [h (3t) U(t)] (p)
𝑝2+1
5.Produit de convolution
7
Propriétés
Exercice d’application
III- APPLICATION
2- Système linéaire
Définitions
Un système (physique) linéaire est régi par une équation différentielle linéaire.
On considère le système linéaire e(t) s(t)
où e(t) et s(t) sont des signaux causaux. Le système est initialement au repos si
toutes les conditions initiales sur e(t) et/ou sur s(t) sont nulles.
Soient E(p) et S(p) les transformées de la Laplace respectives des signaux e(t) et
s(t). On appelle fonction de transfert du système la fonction H définie par :
𝐒(𝐩)
H(p) = 𝐄(𝐩)
8
Exercice d’application
TRAVAUX DIRIGES
Exercice 1
𝑥
L[(t − 1)3et 𝑢(𝑡)] L [e−tt 2u(t − 1) L [∫o t cos 2t dt] (x > 0)
2. Calculer les originaux des fonctions suivantes :
9
𝑝4
K(p) =
(𝑝+3)(𝑝−1)3
1
3. Soit 𝜔 ∈ ℝ∗ . Trouver l'original de F(p) = (𝑝2 en utilisant :
+𝜔2 )2
b) Le produit de convolution
Exercice 2
1. Définir les fonctions ci-dessous sans utiliser la fonction échelon unité puis les représenter :
10 𝑠𝑖 𝑡 ∈ [0; 1[
f(t) = {
−5 𝑠𝑖 𝑡 ∈ [1; 3[
a) Déterminer f(10) et f(15) puis représenter f sur l'intervalle [0 ; 10[
Exercice 3
10
+∞ +∞
I = ∫𝑜 𝑒 3𝑡 [cos 5𝑡 + 3 cos 4𝑡 + 𝑡 4 ]dt J = ∫0 𝑒 −2𝑡 [t 8 + t 4 + t 2 + 1]dt
+∞
K = ∫𝑂 𝑒 −𝑡 [U(t – 5) + U(t – 6)]dt où t⟼U(t) est la fonction échelon unité.
𝑑3 𝑠(𝑡)
(E) : + 𝑠(𝑡) = 𝑡 avec s (0+ ) = s’ (0+) = 0 et s"(0+) = 1
𝑑𝑡 3
1 1
1. Décomposer en éléments simples : et .
𝑝3 +1 𝑝2 (𝑝3 +1)
Exercice 5
𝑝
L'objectif de cet exercice est de calculer l'original de la fonction F(p) =
(𝑝2 +1)3
1. Déterminer la transformée le La place de la fonction t ⟼ tu(t)sin 𝑡
𝑡
2. Soit t> O, calculer ∫𝑂 sin 𝑣 sin(𝑡 − 𝑣)𝑑𝑣
3.a) Montrer que pour toutes fonctions causales f et g, on a :
(tf) ∗ g + (tg) ∗ f = t(f ∗ g), ∀𝑡 ≥ 0
b) En déduire L [F(p)].
Exercice 6
11
𝟏 𝒑+𝟐
Montrer que 𝒀(𝒑) = (𝒑+𝟏)(𝒑𝟐 +𝟐𝒑+𝟑) +𝒑𝟐 +𝟐𝒑+𝟑
Exercice 7
On considère le système (S) ci-dessous qui est un montage électrique de signal d’entrée e(t)
et de signal de sortie S(t)
12
b) En utilisant la loi des nœuds au point A ,montrer que le signal d’entrée e(t) et le
signal de sortie s(t) sont liés par l’équation différentielle (E) définie ci-dessous par:
𝒅𝟐 𝒔 𝒅𝒔 𝒅𝒆(𝒕)
(RC)2𝒅𝒕𝟐 +3RC 𝒅𝒕 +s(t) = RC 𝒅𝒕
et donc sont des signaux causaux ainsi leurs dérivées c’est-à-dire s (0+) =s’ (0+) = 0 et e(0+) =
e’(0+) = 0
On pose S(p) et E(p) les transformées de Laplace respectives des fonctions causales s(t) et
e(t).On désigne par H(p) la fonction de transfert du filtre (S).
𝟏
3) Démontrer que H (𝒋𝒘) = 𝟏 (où 𝑥 = RCw) et 𝛼 est une constante que l’on
(𝜶+𝒋(𝒙− ))
𝒙
déterminera et j 2 = -1
4) On pose H (w) = |H (jw)|.
a)Exprimer H(w) en fonction de 𝑥.
b) Pour quelle valeur w0 de w, H(w) est-il maximal ?
c) Comment appelle-t-on w0 ?
13
CHAPITRE II : ALGEBRES LINEAIRES
I- MATRICES
1.Définition
Le premier indice (i) est l’indice de la ligne et le second (j) celui de la colonne. Les 𝑎𝑖𝑗
sont les coefficients réels ou complexes de la matrices A.
Lorsque m = n, on dit que la matrice A est carrée d’ordre n et on note Mn(ℝ) l’ensemble
des matrices carrées d’ordre n à coefficients réels.
Exemples
) ∈M2,3(ℝ)
1 2 3
A=(
−2 0 1
1
C = (2) ∈M3,1(ℝ)(matrice colonne ou vecteur)
0
−5 0 5
D= 1 2
( 3) ∈M3 (ℝ)(matrice carré d’ordre 3)
−6 0 7
Addition de matrices
Exemple
1 2 3 4 5 2 5 7 5
A=( ) et B = ( ) ⟹A+B=( ).
2 0 2 6 1 7 8 1 9
Produit ;
14
D’une matrice par un scalaire : Soit k∈ ℝ . Si A = (𝑎𝑖𝑗 ) ∈Mnp(ℝ) alors
kA ∈Mnp(ℝ)et (kA)𝑖𝑗 = (k𝑎𝑖𝑗 ) (Pour i ; j fixés).
Exemple
1 2 −3 −3 −6 9
A=( ) ⇒ −3𝐴 = ( )
−2 0 −1 6 0 3
Exemple
−5 0 5
1 2 3
On donne A = ( ) et B = ( 1 2 3 ) . Calculons AB.
−2 0 1
−6 0 −7
Donc
−5 0 5
1 2 3 −21 4 −10
AB = ( )( 1 2 3 )=( )
−2 0 1 4 0 −17
−6 0 −7
Remarque : On a : (AB)C = A(BC) lorsque le produit des matrices a un sens, mais en
générale AB ≠ BA (la multiplication des matrices n’est pas commutative)
15
On dit que la matrice A est triangulaire inférieure (resp : triangulaire
supérieure) si 𝑎𝑖𝑗 = 0 pour i < 𝑗 (resp :𝑎𝑖𝑗 = 0 pour i > 𝑗), les coefficients 𝑎𝑖𝑗
étant tous non nuls lorsque i < 𝑗 (resp : lorsque i> j).
Exemple
−5 0 0
A=( 1 0 0 )est une matrice triangulaire inférieure
−6 0 −7
−2 9 3
B=( 0 1 4 )est une matrice triangulaire supérieure
0 0 −7
3 0 0
C = (0 1 0)est une matrice diagonale et les coefficients 3, 1 et 2 constituent la
0 0 2
diagonale principale de C
1 0 0
(
D= 0 1 0)est une matrice diagonale ; c’est une matrice unité d’ordre 3.
0 0 1
Exemple
−5 0 5 −5 1 −6
A=( 1 2 3 ) ⇒ At = ( 0 2 0)
−6 0 −7 5 3 −7
1 2
1 2 3
B= ( ) ⇒ B t = ( 2 0)
2 0 1
3 1
2 9 5 2 9 5
C = (9 2 0 ) ⇒ C t = (9 2 0 ) = C . Donc C est symétrique.
5 0 −7 5 0 −7
16
Une matrice carrée A est inversibles’il existe une matrice B telle queAB=BA=I. la
matrice B est alors appelée matrice inversede A et notéA−1 . On a donc 𝐀𝐀−𝟏 =
𝐀−𝟏 𝐀 = 𝐈 où I désigne la matrice unité (de même ordre que A).
Exemple d’application
0 1 −1 1 0 0
On donne : A = (−3 4 −3) et I = (0 1 0)
−1 1 0 0 0 1
a) Calculer A2 − 3I + 2I.
b) En déduire que A est inversible puis, exprimer A−1 en fonction de A et I.
ExpliciterA−1 .
2.1 Définition
𝒂𝟏𝟏 … 𝒂𝟏𝒏 𝒏 𝒏
On a par exemple :
3 −5 2
7 −3 4 −3 4 7
det(B) = | 4 7 −3| = 3 × | | − (−5) × | |+2×| |
2 0 −2 0 −2 2
−2 2 0
Ou
3 −5 2
( ) −5 2 3 2 3 −5
det B = | 4 7 −3| = −4 × | |+7×| | − (−3) × | |
2 0 −2 0 −2 2
−2 2 0
17
Ou encore
3 −5 2
4 −3 3 2 3 2
det(B) = | 4 7 −3| = −(−5) × | |+7×| |−2×| |
−2 0 −2 0 4 −3
−2 2 0
D’où det(B) = 32.
Remarques
Exemple
3 −5 2
Soit B = ( 4 7 −3) Calculer det(B)
−2 2 0
La ligne 3 de B contient déjà un coefficient nul. En combinant les deux premières
colonnes de B, nous pouvons générer un autre coefficient nul, sur la ligne 3. On a :
3 −5 2 3 −2 2
−2 2
det(B) = | 4 7 −3| = | 4 11 −3| = −2 | | = −2(6 − 22) = 32
11 −3
−2 2 0 −2 0 0
C1 C2 C3 C1 C2+C1 C3
Propriétés
Soient A et B ∈Mn(ℝ) et k ∈ ℝ. On a :
18
2.2 Méthode de Sarrus (uniquement pour les déterminants des matrices carrées
d’ordre 3).
On a :
𝑎11 𝑎12 𝑎13 𝑎11 𝑎12
|𝑎21 𝑎22 𝑎23 | 𝑎21 𝑎22
𝑎31 𝑎32 𝑎33 𝑎31 𝑎32
= (𝑎11 𝑎22 𝑎33 + 𝑎12 𝑎23 𝑎31 + 𝑎13 𝑎21 𝑎32 ) − (𝑎31 𝑎22 𝑎13 + 𝑎32 𝑎23 𝑎11 + 𝑎33 𝑎21 𝑎12 )
3 −5 2
ExempleSoitB = ( 4 7 −3) . Calculer det(B)
−2 2 0
On a
3 −5 2 3 −5
det(B) = | 4 7 −3| 4 7 = (0 + 30 + 16) − (−28 − 18 + 0) = 32
−2 2 0 −2 2
2.3 Rang d’une matrice
1 −2 3
1 2 3
A=( ) et B = (−1 2 −3)
2 4 2
3 −6 9
19
Propriétés
Soit A = (𝑎ij ) une matrice carrée.
1≤i,j≤n
A est inversible si et seulement si son déterminant est non nul.
1
Si A est inversible, on a : A−1 = detA tCom(A)
Si A et B sont deux matrices inversibles, on a : (𝐀𝐁)−𝟏 = 𝐁 −𝟏 𝐀−𝟏
1 2 −1
Exercice : On considère la matrice : A = ( 0 1 1)
−1 3 0
1. Vérifier que la matrice A est inversible.
2) Calculerl’inverseA−1 de A.
𝑎11 𝑥1 + ⋯ + 𝑎1𝑚 𝑥𝑚 = 𝑏1
Etant donné le système d’équation (𝑠1 ) {⋮
𝑎𝑛1 𝑥1 + ⋯ + 𝑎𝑛𝑚 𝑥𝑚 = 𝑏𝑛
𝑎11 … 𝑎1𝑚 𝑥1
On appelle écriture matricielle de (𝑠1 ) l’expressionsuivante :( ⋮ ⋮ )( ⋮ ) =
𝑎𝑛1 … 𝑎𝑛𝑚 𝑥𝑚
𝑏1
(⋮)
𝑏𝑛
𝑎11 … 𝑎1𝑚 𝑥1
OùA = ( ⋮ ⋮ ) désigne la matrice du système(𝑠1 ),x = ( ⋮ ) est l’inconnue du
𝑎𝑛1 … 𝑎𝑛𝑚 𝑥𝑚
𝑏1
système et B = ⋮ ) son second membre.
(
𝑏𝑛
Donc(𝑠1 ) ⟺ AX = B
On s’intéresse ici aux systèmes de n équation à n inconnues, c’est-à-dire du type (n, n).
Dans ce cas, la matrice A est carrée d’ordre n. pour la résolution d’un tel système, on
distingue deux cas :
20
1er cas : A est inversible
Un système où la matrice associée est inversible est dit de Cramer. Il existe plusieurs
méthodes de résolution de ce type de système.
Méthode de Cramer
𝑥−𝑦−𝑧 =5
Exemple Résoudre dans ℝ le système (s){ 𝑥 + 3𝑦 + 3𝑧 = 1
3
3𝑥 + 𝑦 − 4 = −4
Exemple
𝑥−𝑦−𝑧 =5
Résoudre dans ℝ le système (s) { 𝑥 + 3𝑦 + 3𝑧 = 1
3
3𝑥 + 𝑦 − 4𝑧 = −4
Méthode d’inversion
La matrice A su du système étant inversible, la méthode d’inversion est basée sur
l’équation A X = 𝐵 ⇔ X = A−1 B
𝑥−𝑦−𝑧 =5
Exemple Résoudre dans ℝ3 le système (s) { 𝑥 + 3𝑦 + 3𝑧 = 1
3𝑥 + 𝑦 − 4𝑧 = −4
Si A n’est pas inversible, des trois méthodes ci-dessus, seule la méthode du pivot de
Gauss est encore pratique. Elle conduit à deux solutions :
21
Certaines équations sont identiques. Le système est alors équivalent à un système
de r équations à n inconnues (r désignant le rang de la matrice A) ? certaines
inconnues étant considérées comme des paramètres, la résolution du système
nous conduit à une infinité de solution.
𝑥+𝑦+𝑧 =1 𝑥 − 𝑦 − 3𝑧 = 4
(𝑠1 ) { 𝑥 + 2𝑦 − 2𝑧 = 0 , (𝑠2 ) { 3𝑥 + 2𝑦 − 4𝑧 = 7
2𝑥 + 3𝑦 − 𝑍 = 5 3𝑥 + 7𝑦 − 17𝑧 = 2
22
TRAVAUX DIRIGES
Exercice 1
1. Calculer :
𝑎1 + 𝑏1 𝑏1 𝑏1 𝑎2 𝑏2 𝑎𝑏 123 4
∆1 = | 𝑏2 𝑎2 + 𝑏2 𝑏2 | ∆2 = | 𝑏2 2 |et∆ = |2 3 4 1|
𝑎𝑏 𝑎 3 341 2
𝑏3 𝑏3 𝑎3 + 𝑏3 𝑎𝑏 𝑎2 𝑏2 412 3
3 1 3 0 𝑚 m 5 11 −1 3
A = (1 0 1) B = ( 𝑚 0 ( )
1 − 𝑚 ) m ∈ ℝ , C = [2 −2 6 −2]
3 1 1 1−𝑚 1−𝑚 0 1 3 −1 1
Exercice 2
3𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 = 1 𝑥+𝑦+𝑧 = 1 𝑚𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 1
(𝑠1) {𝑥 + 3𝑧 = −2 (𝑠2) {𝑥 + 2𝑦 − 2𝑧 = 0 (𝑠3) { 𝑥 + 𝑚𝑦 + 𝑧 = 1
4𝑥 + 2𝑧 = 3 2𝑥 + 3𝑦 − 𝑧 = 5 𝑥 + 𝑦 + 𝑚𝑦 = 1
Exercice 3
ln(𝑥 𝑎 ) = 1 − 2𝑏 − 𝑐
On considère le système (𝑠) {ln(𝑥 𝑎+𝑏 ) = −2 − 𝑐
ln(𝑥 𝑐 ) = −𝑎
d’inconnue (a ; b ; c) ∈ ℝ3 , avec 𝑥 > 0.
Exercice 4
0 1 1 1 0 0
On considère les matrices A = (0 0 1) et I = (0 1 0)
0 0 0 0 0 1
A tout réel x, on associe la matrice M(x) défini par :
23
𝑥2
(1) M(𝑥 ) = I + 𝑥A + A2
2
1. CalculerA2 et A3 . En déduire que pour tout entier𝑛 ≥ 3, on a A𝑛 = 0.
2. En utilisant l’égalité (1),
Montrerque∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , on aM(𝑥)M(𝑦) = M(𝑥 + 𝑦).
3. a) Montrer que [M(𝑥)]𝑛 = M(𝑛𝑥), ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗
b) Exprimer M (nx) en fonction de I, A et n. expliciter M(x) et [M(𝑥)]𝑛
1 4 12
c) On donneP = (0 1 4 ). En utilisant 3.b), expliciter P 𝑛
0 0 1
1. ESPACES VECTORIELS
1.1Définition
Soit E un ensemble non vide. On dit que E (muni des lois + et.) est un espace
vectoriel sur ℝ (resp sur ℂ) si les deux conditions suivantes sont satisfaites :
(E ;+) est un groupe commutatif i.e. ∀ 𝑢, 𝑣, 𝑤 ∈ 𝐸 :
- (𝑢 + 𝑣) + 𝑤 = 𝑢 + (𝑣 + 𝑤)
- 𝑢+𝑣=𝑣+𝑢
- 𝑢 + 0𝐸 = 0𝐸 + 𝑢 = 𝑢
- 𝑢 + (−𝑢) = 0𝐸
∀𝑢, 𝑣 ∈ 𝐸 et ∀𝛼, 𝛽 ∈ ℝ (resp: ℂ ):
- 𝛼(𝑢 + 𝑣) = 𝛼𝑢 + 𝛼𝑣
- (𝛼 + 𝛽 )𝑢 = 𝛼𝑢 + 𝛽𝑣
- 𝛼(𝛽𝑢) = (𝛼𝛽 )𝑢
- 1. 𝑢 = 𝑢
L’ensemble ℝ𝑛 ou ℂ𝑛 (𝑛 ≥ 1)
Soit n un nombre entier naturel non nul. L’espace ℝ𝑛 (resp ℂ𝑛 )
désigne l’ensemble des n-uplets d’éléments de ℝ (resp de ℂ)
𝑢 ∈ ℝ𝑛 ⟺ 𝑢 = (𝑢1 , … , 𝑢𝑛 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢1 ∈ ℝ, ∀ 𝑖 ∈ ⟦1, 𝑛⟧
L’ensemble Mn(ℝ) des matrices à n lignes et m colonnes à coefficients
dans ℝ.
L’ensemble ℝ[𝑋] des polynômes à coefficients réels et l’ensemble ℝ𝑛 [𝑋] des
polynômes à coefficients réels dont le degré est inférieur ou égale à n.
P ∈ ℝ𝑛 [𝑋] ⇔ 𝑃 = 𝑎0 + 𝑎1 𝑋 + 𝑎2 𝑋 2 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑋 𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎𝑛 = 0 𝑒𝑡 ∀ 𝑖
∈ ⟦1, 𝑛⟧ , ai ∈ ℝ
24
Ne pas confondre ℝ𝑛 et ℝn [𝑋]
1.3.2Propriété
Tout sous espace vectoriel (d’un espace vectoriel) est aussi un vectoriel, on montre que
cet ensemble est un sous espace vectoriel d’un espace vectoriel connu.
Exercice
1.4.1Dépendance linéaire
𝛼𝑖 ∈ ℝ tel que 𝛼1 𝑢1 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑢𝑛 = 0 on a: α1 = ⋯ = α𝑛 = 0
Remarque : Dansℝ𝑛 , p vecteurs sont libres si le rang de la matrice formée par ces
vecteurs est égal à p.
Exercice
Dans chacun des cas suivants, étudier la dépendance linéaire des vecteurs :
25
1.4.2 Famille génératrice
Soient 𝑢1 , … , 𝑢𝑛 des vecteurs d’un espace vectoriel E. la famille F = {𝑢1 , … , 𝑢𝑛 }est une
famille génératrice de E(on dit aussi que F engendre E) lorsque tout vecteur de E s’écrit
comme combinaison linéaire des vecteurs de F. Dans ce cas on note :
a. Déterminer dim(F).
b. On pose 𝑢1 = (2; 0; 2)et 𝑢2 = (2; 1,0). Montrer que {𝑢1 , 𝑢2 } est une base de F.
2. APPLICATIONS LINEAIRES
2.1Définitions
Soient E et F deux espaces vectoriels sur ℝ et f une application définie de E vers F. on dit
que f est une application linéaire si
26
Si l’application linéaire f de E vers F est bijective, on dit que f un isomorphisme.
Lorsque l’application linéaire f est définie de E vers E, alors f est un endomorphisme de
E. on note L(E) l’ensemble des endomorphismes de E.
2.2 Propriétés
Si E et F deux espaces vectoriels sur ℝ, alors L(E) est un espace vectoriel sur ℝ.
La composée de deux applications linéaires est une application linéaire.
2.3.1 Définition
f(𝑥; 𝑦; 𝑧) = (2𝑥 − 𝑧; 𝑥 − 𝑦 + 𝑧)
2.3.2 Propriétés
Propriété 1
27
Propriété 2
2.4.1Définitions
Noyau de f, noté N(f) ou Ker(f), l’ensemble des vecteurs de E qui ont pour image
par f le vecteur nul de F ,N(f) = {u ∈ E /f(u) = 0F }.
Image de f, notée Im(f) ou f(E), l’ensemble des vecteurs de F qui ont un
antécédent par f dans E.
Remarque : le noyau de f est un sous espace vectoriel de E tandis que l’image de f est un
sous espace vectoriel de F
2.4.2Propriété
2.5.1 Définition
2.5.2Propriété
28
2.6 Quelques propriétés sur les isomorphismes
Propriété 1
Propriété 2
1 2 −1
ExerciceSoit f un endomorphisme de ℝ de matrice A = ( 0
3
1 1)
−1 3 0
Relativement à la base canonique.
TRAVAUX DIRIGES
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 4
(𝑥, 𝑦, 𝑦) ⟼ (𝑥 − 𝑧; −𝑥 + 2𝑦)
g: ℝ2 → ℝ3 (𝑥, 𝑦) ⟼ (𝑥 − 𝑧; 2𝑦; −𝑥 )
Et on poseh = gof
Partie A
1. Déterminer Ker(g) et Im(g).
2. a) Déterminer la matrice A de f relativement aux basesB0 et B1.
30
2 −2 −1
c) En déduire que relativement à B1 , on a M = (−2 4 0)
−1 0 1
d) h est-il un automorphisme ? Justifier votre réponse
4. On pose u1 = 2i + j + 2k ; u2 = g(𝑒2 ) et 𝑢3 = k
a. Montrer que B2 = (𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 ) est une base de ℝ3
b. Déterminer la matrice N de h relativement à B1 .
Partie B
1.
a. Montrer que E est un espace vectoriel sur ℝ
b. On pose : 𝑣1 = j + k et 𝑣2 = i − 2j. Montrer queB3 = (𝑣1, 𝑣2 ) est une base de E
3
2. Soit h0 l’application définie sur E par h0 (𝑥, 𝑦, 𝑧) = h(𝑥, 𝑦, 𝑧) + (𝑥; 2𝑦; 0)
2
a. Montrer que h0 est un endomorphisme de E.
b. Déterminer la matrice H deh0 relativement à B3 .
3. Déterminer le noyau et l’image de h0 . Préciser une base pour chacun de ces
espaces vectoriels.
1. Changement de base
31
𝑎1 𝑎′1 𝑎′1 𝑎′1
⋮ −1
( ) = P ( ⋮ ) et ( ⋮ ) = P ( ⋮ )
𝑎2 𝑎′𝑛 𝑎′𝑛 𝑎′𝑛
Définition : Deux matrices M et N sont dites semblables s’il existe une matrice
inversible Q telle que M = Q N Q−1 .
det M = det N
det(M − I) = det(N − I)
Alors on a :
𝐍 = 𝐏 −𝟏 𝐌𝐏 𝐞𝐭 𝐌 = 𝐏𝐍𝐏 −𝟏
2. DIAGONALISATION
32
2.1 Eléments propres et polynôme caractéristique de f
On dit qu’un vecteur non nul u de E est un vecteur propre de f (ou de A) s’il existe
un réel tel que f(u) = u (ou Au=u). le réel est alors appelé valeur propre
associée au vecteur propre u. l’ensemble des valeurs propres de f est appelé le
spectre de f notésp(f).
On appelle polynôme caractéristique de f (ou de A) le polynôme noté PA (𝑥) et
défini par ∶ PA (𝑥) = det(A − 𝑥I) où I désigne la matrice unité d’ordre n. les
racines de ce polynôme sont les valeurs propres de f. Ainsi,∈ sp(f) ⇔
det(A − I) = 0 et en particulier on a : 0 ∈ sp(f) ⇔ det(A) = 0.
Remarques
2.2.1Définition Soit une valeur propre de f. on appelle sous espace propre associé à
, noté E , le noyau de l’application linéaire (f − idE ) où idE désigne l’endomorphisme
identité de E (elle admet I pour matrice, I étant la matrice unité d’ordre n).
2.2.2Propriété
Soit A une matrice carrée d’ordre n et une valeur propre d’ordre (de multiplicité) m de
A. Alors :
1 ≤ dimE ≤ 𝑚
En particulier si 𝑚 = 1 ( est une valeur propre simple), dimE = 1
dimE = n − rg(A − I).
2.3 Propriétés
Si un polynôme P(x) de degré n est tel que P(A) = 0, alors il existe un réel non nul
𝛼 tel queP(x) = αPA (x).
Si n = 2 (i.e. A est une matrice carrée d’ordre 2), alors le polynôme caractéristique
de A s’écrit PA (x) = x 2 − (trA)x + det A
33
Si n = 3 (i.e A est une matrice carrée d’ordre 3) : le polynôme caractéristique de A
s’écrit : PA (x) = −x 3 + (trA)x 2 − (tr comA)x + det A
1 + 2 + 3 = tr A
1 , 2 , 3 ∈ sp(A) ⇔ {
1 . 2 . 3 = det A
2.4 Diagonalisation
2.4.1Définition
1 0 0
D=(0 ⋱ 0)
0 0 n
Remarques
Dans D, les valeurs propres se répètent chacune selon son ordre de multiplicité.
La disposition des valeurs propres dans D tient compte de la disposition des
vecteurs propres dans P. En effet, pour i fixé, la valeur propre i et le vecteur
propre ui sont respectivement situés aux colonnes i des matrices D et P.
2.4.2 Propriétés
−1 1 1
Exercice : On considère la matrice suivante : A = ( 3 5 3)
1 1 −1
34
1. Déterminer les valeurs propres de A.
3. Diagonaliser A.
3. APPLICATIONS
dy1
= a11 y1 + ⋯ + a1n yn
dx
(s) ⋮
dyn
= an1 y1 + ⋯ + ann yn
{ dx
Où les fonctionsyi sont les inconnues du système. Le système. Le système (S) s’écrit sous
la forme matricielle.
dY
(1) (s) ⇔ = AY
dx
y1 a11 ⋯ a1n
OùY = ( ⋮ ) et A = ( ⋯ ⋯ ) ∈ ℳn (ℝ). Supposons que la matrice A est
yn an1 ⋯ ann
diagonalisation (i.e il existe une matrice inversible P telle que
1 0 0
−1
(2) P A P = D = ( 0 ⋱ 0 ) avec i ∈ ℝ, ∀ i
0 0 n
dY
En injectant (2) dans (1), il vient (3) P −1 dx = A P −1 Y
u1
Dans (3), posonsU = P −1 Y = ( ⋮ ). Le système (3) est alors équivalentà :
un
du1
= 1 u1
dx
dU
(4) dx = DU ⇔ { ⋮
dun
= n un
dx
35
k1 e1
Le système (4) admet pour solutionU = P −1 Y = ( ⋮ ) (k i ∈ ℝ, ∀ i)
kn en
k 1 e 1
Y = P ( ⋮ ) (ki ∈ ℝ, ∀ i)
k n en
dx
= 2x − y
dt
Exercice : Résoudre le système différentiel (𝑆) {dy
= −x + 2y
dt
Soit A une matrice carrée d’ordre m. supposons que A est semblable à une matrice
diagonal D ; c’est-à-dire qu’il existe une matrice inversible P telle que :
n 0 0
P −1 AP = D = ( 0 ⋱ 0 ) avec (ki ∈ ℝ, ∀ i)Alors :A = P D P −1 . On en déduit
0 0 m
1n 0 0
que ∀𝑛 ∈ ℕ , An = P Dn P −1 avec Dn = ( 0 ⋱ 0 ).
0 0 nm
36
TRAVAUX DIRIGES
Exercice1
Soient (𝑢𝑛 ) et 𝑣𝑛 deux suites numériques telles que :
𝑢𝑛 = 𝑢𝑛+1 + 4𝑣𝑛−1
∗
∀𝑛 ∈ ℕ , { et 𝑢0 = 𝑣0 = 1
𝑣𝑛 = 2𝑢𝑛−1 − 4𝑣𝑛−1
Exercice2
𝑢𝑛 𝑢0
a) Montrer que∀𝑛 ∈ ℕ ( 𝑣𝑛 ) = 𝐴 ( 𝑣0 ).
∗ 𝑛
𝑤𝑛 𝑤0
b) En déduire le terme général de chacune des suites : (𝑢𝑛 ), (𝑣𝑛 )et (𝑤𝑛 ).
Exercice 3
𝑓 (𝑥 ) = (3𝑥 + 𝑦 − 𝑧; −𝑥 + 𝑧; −𝑥 − 3𝑦 + 3𝑧)
Exercice4
PARTIE A
1- Montrer que les vecteurs i = (1, 0, 2) et j = (0, 1, -1) sont des vecteurs
propres de la matrice A associés à la valeur propre 6.
2- La matrice A est-elle diagonalisable ? Si oui, donner une matrice de
passage P qui permet de la diagonaliser.
3- Pour tout entier naturel non nul n, on pose 𝑓 n= 𝑓𝑜𝑓𝑜𝑓𝑜 … 𝑜𝑓. (𝑓
composée par elle-même n fois).
Déterminer les coordonnées dans la base B du vecteur 𝑓 8(u).
39
EXERCICE 5
𝑥
b) On pose X = (𝑦)
𝑧
𝑥 (0) = 1
𝑑𝑋
Intégrer le système différentiel = 𝐷𝑋avec{𝑦(0) = −2.
𝑑𝑡
𝑧(0) = 3
40
Exercice 6
−4 −2 8
A=( 1 2 −1)
−5 −2 9
1. Montrer que la matrice A est inversible, puis calculer A−1
2. a) On poseu = (2; 2; 2). Déterminer le vecteur v = (x; y, z) de ℝ3 tel que :
f(v) = u. Que peut en déduire ?
b) Déterminer les valeurs propres de f (On les notera : 1 , 2et 3avec1 >
2 > 3 )
c) f est-il diagonalisable ? Justifier.
3. a) Déterminer les sous espaces propres associées
b) Donner une base B de ℝ3 formé de vecteurs propres de f telle que
relativement à cette base B, la matrice de f soit :
1 0 0
D = (0 2 0 ).
0 0 3
41
CHAPITRE III : SERIES NUMERIQUES – SERIES DE FOURIER
I- SERIES NUMERIQUES
1. Définition
Soit (Un) une suite numérique ; on appelle série de terme générale (Un) la suite des
sommes partiellesS = ∑𝑛𝑘=𝑛0 U𝑘 . Elle se note simplement∑𝑛≥𝑛0 U𝑛 , n0 étant l’indice du
terme initial de la série. La série ∑𝑛≥𝑛0 U𝑛 converge si lim ∑𝑛𝑘=𝑛0 U𝑘 est finie. La limite de
∞
série s’écrit ∑∞
𝑛 U𝑛 et est appelée somme de la série.
1
Exemple : La série de terme générale U𝑛 = 1 + , 𝑛 ≥ 1.
𝑛2
1 1 1
On a ∑𝑛≥1 U𝑛 = (1 + ) (1 + ) + ⋯ + (1 + )
12 22 𝑛2
Alorslim U𝑛 = 0
∞
1
Exercice : Etudier la convergence de la série ∑𝑛≥1 1
𝑛2 ln(1+ 2 )
𝑛
Définition On appelle série géométrique une suite de somme partielle dont le terme
2
générale est une suite géométrique. Ex : ∑𝑛≥1
3𝑛
Propriété : Soit (Un) une suite géométrique de raison q. Alors la série géométrique
u𝑛𝑜
∑𝑛≥𝑛0 U𝑛 converge vers si |q| < 1 et diverge sinon.
1−q
Série de Riemann
1
Ce sont les séries de la forme ∑𝑛≥1 avec 𝛼 ∈ ℝ. Elles convergent si 𝛼 > 1 et divergent
𝑛α
sinon.
42
1 3
Exemple : La série de Riemann∑𝑛≥1 converge car 𝛼 = >1
𝑛 √𝑛 2
3. Majoration – Minoration
Propriété : Soient ∑𝑛≥𝑛0 U𝑛 et ∑𝑛≥𝑛1 v𝑛 deux séries à termes positifs telles qu’a partie
d’un certain rang N on ait Un ≤ Vn. Alors :
sin2 𝑛
Exercice : Etudier la convergence de série ∑𝑛≥𝑛1
𝑛3 +1
Propriété : Soient ∑𝑛≥𝑛0 U𝑛 et ∑𝑛≥𝑛1 v𝑛 deux séries à termes positifs telles qu’a partir
d’un certain rang N, on fait Un∼Vn. Alors les séries∑𝑛≥𝑛0 U𝑛 et ∑𝑛≥𝑛1 v𝑛 sont de même
nature
Exercice :
ln(1+𝑛)−ln 𝑛
Etudier la convergence de la série de terme générale U𝑛 =
𝑛
Soit∑𝑛≥𝑛0 U𝑛 une série à termes positifs. Alors nous avons les critères de convergence
suivants :
𝑛
Soit L = lim √U𝑛 , Alors L > 1 ⇒ ∑𝑛≥𝑛0 U𝑛 diverge
∞
43
Le critère de l’Alembert
𝑢𝑛+1
Soit L = lim Alors L > 1 ⇒ ∑𝑛≥𝑛0 U𝑛 diverge
∞ 𝑢𝑛
𝑛! 2𝑛+1 n
Exercice : Etudier la convergence des séries ∑𝑛≥1 𝑛
et ∑𝑛≥1 ( )
𝑛 3𝑛−1
6. Série alternées
Ce sont des séries dont les termes sont alternativement positifs et négatifs.
(−1)𝑛
Exemple :∑𝑛≥0 cos 𝑛𝜋 et ∑𝑛≥1
𝑛
Propriété : Soit ∑𝑛≥𝑛𝑜 U𝑛 une série alternée. Si la suite |U𝑛 | et décroît et tend vers 0
alors ∑𝑛≥𝑛𝑜 U𝑛 converge.
(−1)𝑛
Exercice : Etudier la convergence de la série ∑𝑛≥1 .
𝑛
cos 𝑛
Exemple : ∑𝑛≥0 sin 𝑛 et ∑𝑛≥0
𝑛2
cos 𝑛
Exercice : Etudier la convergence de la série ∑𝑛≥0 .
𝑛2
44
II- SERIES DE FOURIER
1. Définitions
Soit f une fonction numérique ou complexe T-périodique et continue sur tout intervalle
fermé deℝ. On appelle :
2π
Où 𝛼 ∈ ℝ et ω =
T
Si f est paire, on a :
T T
𝛼+ 2 α+2
2 4
a0 = ∫ f(t)dt, a𝑛 = ∫ f(t) cos nωt dt et b𝑛 = 0, ∀ 𝑛 ≥ 1
T T
𝛼 α
Si f est impaire, on a :
T
4 α+ 2
a0 = 0, a𝑛 = 0 et a𝑛 = ∫α
f(t) sin nωt dt , ∀ 𝑛 ≥ 1.
T
Exercice d’application
45
2. Ecriture complexe de la série de Fourier
Soit f une fonction numérique ou complexe T-périodique sur ℝ et continue sur tout
intervalle fermé de ℝ . Alors la série de Fourier de f peut s’écrire :
+∞
∑ C𝑛 𝑒 jnωt
−∞
𝛼+T
1
C𝑛 = ∫ f(t)e−jnωt dt (𝑛 ∈) ℤ
T
𝛼
2.1 Propriété
1 1
a0 = c0et ∀ 𝑛 ≥ 1, C𝑛 = (a𝑛 − jb𝑛 ), |C𝑛 | = |C−𝑛 | = √a𝑛 2 + b𝑛 2
2 2
Exercice : Soit la fonction 2𝜋- périodique définie par f(t) = 𝑒 t , t ∈ [−π, π[
3.1 Définition
f est continue, dérivable et sa dérivée f ‘ est continue sur un intervalle période, sauf
en un nombre fini de points en lesquels f n’est pas continue.
en ces points particuliers, f et f ‘ admettent des limites finies a gauche et a droite.
46
1
la série de Fourier de f converge vers [f(t − +
0 ) + f(t 0 )]si t 0 est un point de
2
discontinuité (où f(t −
0) = lim− f(t)et f(t +
0 ) = lim+ f(t)
t→t0 t→t0
4.1 Définition
Soit f une fonction T-périodique et continue sur tout l’intervalle fermé de ℝ. On dit que f
est développable (ou décomposable) en série de Fourier sur ℝ, si sa série de Fourier
associés converge sur ℝ en chaque point et pour toutt ∈ ℝ, elle admet pour somme f(t).
Exercice
f(t) = t, ∀ t ∈ [0, π]
Sf (t) = a0 + ∑ A𝑛 cos(nωt + φn )
𝑛=1
b𝑛
Il suffit de poser A𝑛 = √a2𝑛 + b𝑛
2 et φ = arctan ( ), a ≠ 0, ∀ 𝑛
𝑛 𝑛
a𝑛
5. Théorème de Parseval
Soient f une fonction T-périodique et continue sur tout intervalle fermé de ℝ et Sf (t) =
a0 + ∑∞
𝑛=1(a𝑛 cos nωt + b𝑛 sin nωt)sa série de Fourier. Alors on a l’égalité
suivante :
𝛼+T ∞
1 1
∫ f 2 (t) = a20 + ∑(a𝑛 2 + b𝑛 2 ) formule de Parseval)
T 2
𝛼 𝑛−1
47
Exercice
Exercice 1
∞ π𝑥
3 2 cos [(2𝑝 + 1) ]
2
Sf (x) = − − 2 ∑
4 π (2𝑝 + 1)2
p=0
1
b) De l’expression de Sf (0), donner la somme de la série∑𝑝≥2 2
(2𝑝 +1)
48
Exercice 3
Partie A
Soit n un entier naturel non nul. On considère la série numérique ∑𝑛≥1 𝑢𝑛 de terme
1
générale 𝑢𝑛 =
4𝑛2 −1
Partie B
f(t) = 1 − sin 𝑡 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝜋
9𝜋 9𝜋
1. Tracer la courbe représentative de f sur [− ; ]
2 2
2. a) Justifier que ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑏𝑛 = 0
b) Calculer𝑎0 et 𝑎1
c) Calculer𝑎2𝑝+1 , 𝑎2𝑝 ∀ 𝑝 ∈ ℕ∗
Exercice 4
49
1. Représenter f sur [−3𝜋; 3𝜋[
2. a) Montrer que f vérifier les conditions de Dirichlet
b) Calculer les coefficients de Fourier de f (on distinguera les cas b2𝑝 et
b2𝑝−1 )
c) Déterminer la série de Fourier de f
(−1)𝑝−1 1 𝜋2
3. Calculer la somme ∑+∞
𝑝=1 sachant que ∑+∞
𝑝=1 =
2𝑝−1 (2𝑝−1)2 8
50
Chapitre IV : CALCULS DE PROBABILITÉS
On
cherche la probabilité d'événements complexes, l’énumération des cas élémentaires est
souvent difficile, fastidieuse, ou l'un et l'autre. Pour faciliter la tâche, on utilisera les
principes de base de l'analyse combinatoire.
I- VOCABULAIRE DE BASE
Ensemble : un ensemble est constitué d'éléments. Leur nombre, s'il est fini, est le
cardinal de l'ensemble, soit A = {a; b; c; d; e} d'où cardA = 5
Expérience aléatoire : Une expérience est aléatoire lorsque son issue est imprévisible.
Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}
Evénement : Partie de l'univers notée A, B, C.... (A, B, C⊂ Ω) .P(Ω) est l'ensemble des
événements de l'univers Ω (A, B, C ∈ P(Ω)). L'ensemble des nombres impairs est A = {1,
3, 5} dans le cas .du lancer de dé
1. THEOREMES:
51
• A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) • ̅̅̅̅̅̅̅
A ∩ B = A̅ ∪ B
̅
• A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C) ̅)
• A= (A ∩ B) ∪ (A ∩ B
•A∪B=B∪A •A∩B=B∩A
2. PROBABILITE :
a) Définition :
Soit Ω un univers et P(Ω) l'ensemble des événements de cet univers. Une probabilité est
une application p : Ω → [0 ; 1] telle que :
1- p (⊘) = 0
2- p (Ω)= 1
3- p (A ∪ B)= p(A) + p(B) si A et B sont incompatibles.
4- Si l'univers Ω est fini et si les événements élémentaires sont équiprobables, alors :
Card(A) nombre de cas favorables
P (A) = Card (Ω ) = . Ainsi, la probabilité d’un événement A est la
nombre de cas possibles
fréquence (au sens statistique) de A de Ω
Exemple 1:
b) Propriété
• 0 ≤ P ( A) ≤ 1 ;
̅ ) = 1 – P (A) ;
• P (A
Solution :
Card(A) 14 1
1. P (A) = = = .
Card (Ω ) 24 16
1 15
2. A et B sont deux événements contraires donc P(B) = 1 - P(A) = 1 - = = = 16
16
3. Probabilité conditionnelle :
a) Définition :
c) Evénements indépendants :
Remarque :
53
Solution :
1er lancer
1 2 3 4 5 6
2ème lancer
(1 ; 2) (1 ; 1) (1 ; 2) (1 ; 3) (1 ; 4) (1 ; 5) (1 ; 6)
(2 ; 2) (2 ; 1) (2 ; 2) (2 ; 3) (2 ; 4) (2 ; 5) (2 ;6)
(3 ; 2) (3 ; 1) (3 ; 2) (3 ; 3) (3 ; 4) (3 ; 5) (3 ; 6)
(4 ; 2) (4 ; 1) (4 ; 2) (4 ; 3) (4 ; 4) (4 ; 5) (4 ; 6)
(5 ; 2) (5 ; 1) (5 ; 2) (5 ; 3) (5 ; 4) (5 ; 5) (5 ; 6)
(6 ; 2) (6 ; 1) (6 ; 2) (6 ; 3) (6 ; 4) (6 ; 5) (6 ; 6)
A = {(2 ; 6); (6 ; 2); (5 ; 3); (4 ; 4)} B = {2; 4; 6} x {1; 2; 3; 4; 5; 6}, A ∩ B =
{(2 ; 6); (6 ; 2); (4 ; 4)}
P(A ∩ B) 3⁄ 3 Card(B∩ C) 18 1
P (B/A) = = = 5 36 = et P (B ∩ C) = = = et
P (A ) ⁄36 5 Card (Ω ) 36 2
1
P (B) x P (C) = 4 = P (B ∩ C par conséquent B et C sont indépendants.
On appelle système complet d'événements toute famille [A1, A2, ...., An} d'événements
deux à deux incompatibles tels que :
• ∑𝑛𝑖=1 𝑃 (𝐴𝑖 ) = 1
• Ω = ⋃iAi.
Ai ∩ Aj = ⊘ pour i ≠ j
54
d) formule de Baves ;
Exemple 4 :
On a une pièce mécanique qui est fabriquée soit par l'usine 1,2 ou 3. On suppose que
25% (respectivement 30% et 45%) de la production provient de l'usine 1
(respectivement l'usine 2 et 3). On suppose que 10% (respectivement 2% et 5%) des
pièces produites par l'usine 1 (respectivement l'usine 2 et 3) sont défectueuses.
1. On prend une pièce, quelle est la probabilité pour qu'elle soit défectueuse ?
2. On tire une pièce au hasard. On constate qu'elle est défectueuse. Quelle est la
probabilité pour cette pièce provienne de l'usine 1.
Solution :
D
0,10
U1
0,90 ̅
𝐷
0,25
0,02 D
0,3 U1
0,98 ̅
𝐷
0,45
0,05 D
U1
0,95
̅
𝐷
1.
P(D) = P (U1 ⋂ D) + P (U2 ⋂ D) + P (U3 ⋂ D) = P (D/U1)P(U1)+ (D/U2)P(U2)+ (D/U3)P(U3)
P(U1)=0,25; P(D/U1) = 0,10; P (U2) = 0,3; P(D/U2) = 0,02; P (U3) = 0,45; P(D/U3) = 0,05
2.
𝑃(𝑈1 )𝑃(𝐷/𝑈1 0,10 x 0,25
P(U1/D) = = = 0,467.
𝑃(𝐷) 0,0535
55
II- VARIABLES ALEATOIRES DISCRETES
1. VARIABLES ALEATOIRES
Soit Ω un univers fini à N éventualités, Ω = {𝜔1 , 𝜔2 , … … … 𝜔𝑁 } (N∈ ℕ). On appelle
variable aléatoire toute application X de Ω dansℝ.
X:Ω→ℝ
𝜔𝑘 ↦ xi où k ∈ {1, 2, … … … … . , 𝑁}
X = xi x1 x2 ……… xn
P(X = xi) P1 P2 ……… Pn
Remarque Soit P(X = xi) = Pi et de plus, ∑𝑖=1 𝑃𝑖 = 1
𝑛
E(X) = ∑𝑛𝑖=1 𝑋𝑖 𝑃𝑖
•On appelle variance de la variable aléatoire X le nombre réel positif, noté V(X) définie
par :
• L'écart -type de cette loi, noté 𝜎(X), est la racine carrée de la variance : 𝜎(X) = √𝑉(𝑋).
5. PROPRIETES :
Soit k une constante.
56
6. FONCTION DE REPARTITION :
a. Définition :
F : ℝ → [0,1]
x↦ F(x) = P(X ≤ x)
b. Propriétés :
Exemple 1 :
Solution. :
U2
2 3 4
U1
1 2 3 4
2 4 6 8
3 6 9 12
xi 2 3 4 6 8 9 12 Total
1 1 2 2 1 1 1
Pi 1
9 9 9 9 9 9 9
2 3 8 12 8 9 12 54
xiPi
9 9 9 9 9 9 9 9
4 9 32 72 16 81 144 406
x2i Pi
9 9 9 9 9 9 9 9
57
La fonction de répartition F:
54
2. E(X) = ∑ xi Pi = =6
9
406
∑(𝑥𝑖2 𝑃𝑖 – (E(X))² = - 6² = 3,02
9
7. LOIS DE PROBABILITES DISCRETES
a. Epreuve de Bernoulli
b. Loi binomial :
On note X la variable aléatoire égale au nombre de succès obtenus sur les n répétitions,
On dit que la variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramétrés n et p, notée en
abrégé 𝔅(n,p)
Remarque : ∑nk=1 P(X=k) pfX ^ k) = l: E(X) = nxp; V(X) = nxpx(l-p) ; C(X) = nxpx(l-
p).
c. Loi de Poisson ;
Une variable aléatoire X à valeurs dans ℝ suit une loi de Poisson de paramètre 𝜆 (𝜆 > 0),
λk -λ
notée en abrégé P (𝜆) si la loi de probabilité de X est définie par P(X = k) = e pour tout
k!
k ∈ ℕ.
Pour n «assez grand» (n > 30) et pour p «voisin» de 0, (p ≤ 0,l) tels que. np(1- p) ≤10, on
peut
58
approcher la loi binomiale B(n, p) par la loi de Poisson P(𝜆), où 𝜆 = n p .
λk
On a alors: P(X = k) = k! e-λ . ' '
Exempte 2
Solution :
Cette expérience est répétée 300 fois dans des conditions identiques et indépendantes.
Donc X suit la loi binomiale de paramètres n = 300 et p = 0;01.
30 31 32 33
P(X < k) = 0! e-3 + 1! e-3 + 2! e-3 + 3! e-3 = 13e-3 = 0,647
59
III- VARIABLES ALEATOIRES CONTINUES
Soit Ω un univers. On dit qu'une variable aléatoire X est continue si l'ensemble des
valeurs de X est un intervalle I donné de ℝ.
a. Définition :
F: ℝ →[0; l]
b. Propriétés :
a. Définition :
F(t) est l’aire de la surface délimitée par la courbe représentative de la densité f, l’axe
des abscisses et la droite d'équation x = t.
Exemple 1:
f(x) = { ax 4-x
( ) si 0 ≤ x ≤ 4
0 sinon
1. Trouver a afin que X suive bien une loi de probabilité.
Solution :
1. On a toujours :
4
+∞ x3 3
∫-∞ f(x)dx = 1⟹ [2x2 - 3 ] = 1 D’où a = 32
0
4
+∞ 4𝑥 3 x4 64a
2. E(X) = ∫-∞ xf(x)dx = a[ - 4] = = =2
3 0 3
4
+∞ x5 24 4
V(X) = ∫-∞ x²f(x)dx - [E(X)]2 = a[x4 - ] – 2² = –4==
5 0 5 5
Par suite :
si x ≤0
3 x3
F(x) = (2x2 - ) si 0 ≤x ≤4
1 32 3
si x ≥4
4. P(X=2)=0 en effet pour une variable aléatoire continue, la densité de probabilité en un
point est nulle.
27 1
P(X<2)=F(2)=0,5 et P (2<X<3)=F(3)-F(2)= 32 - = 0,34375
2
61
a. Loi normale ou loi de Laplace-Gauss :
La loi de probabilité d'une variable aléatoire continue X suit la loi normale ou loi de
Laplace Gauss de paramètres m et , notée N(m, 𝝈 ) , si la densité de probabilité f est
définie par :
1 x-m 2
1
f(x) = σ√2π 𝑒 -2( σ )
𝑥
La fonction de répartition F de X est donnée par l'intégrale : F(x) = P(X ≤ x) = ∫-∞ f(x)dx
les caractéristiques de la loi normale N (m,𝜎 ) sont: E(x) = m; V(X) = 𝜎²; 𝜎(X) = 𝜎
Définition :
Si les paramètres d'une loi normale sont respectivement m=0 et 𝜎 = l, alors on dit que la
loi est centrée réduite, on la note N (0 ; 1). La densité de probabilité associée à la
x2
1
normale N (0 ; 1) est la fonction g définie par g(x) = 𝑒 -2
√2π
Sa courbe représentative Cg est symétrique par rapport à l'axe (y y') car g est paire. .
Théorème :
X-m
Si la variable aléatoire X suit la normale N (m ; 𝜎), alors la variable aléatoire T = suit
σ
la loi normale centre réduite N (0 ; 1). • . .
Définition :
Soit T la variable aléatoire qui suit la loi normale centrée réduite N (0 ; 1).
La fonction de répartition Π(t) de T est donnée par l'intégrale : Π(t) = P(T ≤ t) =
𝑥 2
𝑡 1 −
∫−∞ 2𝜋 𝑒 2 𝑑𝑥
√
Une table donne les valeurs de cette fonction intégrale Π(t) = P(T ≤ t) uniquement pour
les valeurs positives de la variable t.
Π(- t) = 1 - Π(t)
Propriétés
Soit T la variable aléatoire qui suit la loi normale centrée réduite N (0 ; 1).
Pour n « assez grand » (n ≥ 50) et pour p ni voisin de 0 ni voisin de 1, tels que np(l-p) >
10 , on peut approcher la loi binomiale B (n, p) par la loi normale N(m ;𝜎) en prenant m =
np et
𝜎 = 𝜎(X) = √np(1-p)
1 k-m 2
1
𝑒 -2( )
On a alors: P(X = k) = σ
σ√2π
e. approximation d’une loi de Poisson p(𝝀) par une loi normale (m ;𝝈)
Pour 𝜆 > 20, on peut approcher la loi de poisson P(λ), par la loi normale N (m ;𝜎) en
prenant m = λ et 𝜎 = √λ
Exemple 8 :
3. Démontrer que cette loi peut être approchée par une loi normale dont on précisera les
paramètres.
Solution :
63
P(335 ≤ X ≤ 350) = Π(1,70) - Π(0,68) = 0,9554 – 0,7517 = 0,2037
64
TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE 1:
Dans Ouédraogo et frères, on a établi, sur une longue période, que le nombre de
personnes absentes (xi) par semaine pouvait être régi par la loi de probabilité suivante :
Xi 0 1 2 3 4 5 6 7
P(X = Xi) 0,05 0,09 0,15 0,34 0,21 0,12 0,03 0,01
EXERCICE 2:
Dans cet exercice, les probabilités seront arrondies au centième
Partie A
Un grossiste achète des boîtes de thé vert chez deux fournisseurs. Il achète 80% de ses
boîtes chez le fournisseur A et 20% chez le fournisseur B.
10% des boîtes provenant du fournisseur A présentent des traces de pesticides et .20%
de celles provenant du fournisseur B présentent aussi des traces de pesticides.
On prélève au hasard une boîte du stock du grossiste et on considère les événements
suivants :
événement A : « la boîte provient du fournisseur A » ;
événement B : « la boîte provient du fournisseur B » ;
événement S : « la boîte présente des traces de pesticides ».
3. Traduire l'énoncé sous forme d'un arbre pondéré.
a. Quelle est In probabilité de l'événement B HS ?
b. Justifier que la probabilité que la boîte prélevée ne présente aucune trace de
pesticides est égale à 0,88,
5. On constate que la boîte prélevée présente des traces de pesticides.
Quelle est la probabilité que cette boîte provienne du fournisseur B?
Partie B
Le gérant d'un salon de thé achète 10 boîtes chez le grossiste précédent. On suppose que
le stock de ce dernier est suffisamment important pour modéliser cette situation par un
tirage aléatoire de 10 boîtes avec remise.
On considère la variable aléatoire X qui associe à ce prélèvement de 10 boîtes, le nombre
de boîtes sans tracé de pesticides.
1. Justifier que la variable aléatoire X suit une loi binomiale dont on précisera les
paramètres.
2. Calculer la probabilité que les' 10 boîtes soient sans trace de pesticides.
3. Déterminer la moyenne de boîtes qui ne présentent aucune trace de pesticides.
65
EXERCICE 3:
Une avenue comporte 15 intersections munies chacune d'un feu tricolore. POUF chacun
de ces feux, le rouge dure 35 secondes, l'orange 5 secondes et le vert 20 secondes. Un
automobiliste décide de parcourir cette avenue, de bout en bout.
Quelle est la probabilité de trouver à une de ces intersections :
a. Le feu au vert.
b. Le feu au rouge.
c. Le feu à l'orange.
L'arrêt est obligatoire à une intersection si le feu est au rouge ou à l'orange. Quelle est
pour cet automobiliste, la probabilité de s'arrêter à une intersection ?
On suppose que les 15 feux fonctionnent de façon indépendante, et que la probabilité
de s'arrêter
2
Est 3 . Soit X le nombre d'arrêts pour cet automobile qui parcourt cette avenue.
a. Montrer que X suit une loi binomiale B (n ; p) que l'on précisera;
b. Calculer la probabilité pour cet automobiliste de ;
Ne s'arrêter aucune fois.
S'arrêter exactement deux fois.
S'arrêter au moins 3 fois.
Combien de fois en moyenne, s'arrêtera-t-il probablement du 1er à la 15ème
intersection ?
EXERCICE 4:
Une entreprise fabrique par jour, des jouets qu'elle conditionne dans des sacs
appropriés à raison de 100 jouets par sac. La probabilité qu'un jouet qu'elle fabrique soit
défectueux est de 0,05. On désigne par X la variable aléatoire « X égale au nombre de
jouets défectueux conditionné dans un sac ».
1. montrer que X suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres.
2. Déterminer le nombre de jouets défectueux que pourrait contenir, en .moyenne un
sac de jouets fabriqués par cette entreprise.
3. Montrer que la loi binomiale que suit la variable aléatoire X, peut être approchée par
une loi de poisson dont on précisera le paramètre.
4. Utiliser la loi de Poisson pour calculer la probabilité de chacun des événements
suivants :
A : « il y a exactement 2 jouets défectueux parmi les jouets conditionnés dans 1 sac».
B : « il y a au plus 4 jouets défectueux parmi les jouets conditionnés dans 1 sac».
C : « il y a au moins 5 jouets défectueux parmi les jouets conditionnés dans 1 sac».
5. Quel serait le chiffre d'affaire moyen d'un commerçant, qui revendrait au prix unitaire
de 15 000F les jouets contenus dans un sac ?
EXERCICE 5:
1. Un laboratoire a mis au point un test pratiqué par un « détecteur de mensonges » au
cours d'une KERMESS où les jeunes gens se rencontrent. Quand un jeune ment le, test
est .positif dans le cas contraire le test est négatif.
Lorsqu'un couple de sexe opposé se rencontre, pour 68% le test positif.
Lorsqu'un couple de même sexe se rencontre, pour 24% le test positif.
Sachant que dans ce quartier 66% de jeunes couples de sexes opposés se forment au
cours des KERMESS ; calculer la probabilité qu'une rencontre du quartier dont le test de
66
mensonge s'est révélé positif ne soit pas un couple de sexes opposés. (Indication :
théorème de BAYES).
2. A cause du détecteur de mensonge, les comportements ont changé dans le quartier et
le pourcentage moyen de couples mixtes testés positifs est de 8% par mois, le nombre
de couple testés positif par mois suit une loi de poisson. Chaque couple a la même
probabilité pour être testé sur un mois :
a. Aucun couple ne soit teste positif.
b. Trois couples soient testés positifs.
c. Au moins 2 couples soient testés positifs. . . .
d. Plus de 3 couples soient testés positifs.
EXERCICE 6:
Soit g la densité définie par :
−𝑥
g(x) = k𝑒 2 si ≥ 1
0 si < 1
1. Calculer la valeur de k.
2. Soit X la variable aléatoire réelle admettant g pour densité de probabilité.
Déterminer la fonction de répartition G de X et calculer P(X < 3).
3. Calculer E(X). :
4. Calculer P [(5 ≤ X < 7.)/(X > 3)].
EXERCICE 7:
En général quatre demandeurs d'emploi sur dix falsifient leur curriculum vitae. Une
agence de recrutement dispose d'u U2n fichier de 150 demandeurs d'emploi. On désigne
par X la variable aléatoire « égale au nombre de curriculum vitae falsifiés dans ce fichier
».
1. Montrer que X suit une loi binomiale B(n, p) que l’on précisera.
2.
a. quel est en moyenne le nombre de curriculum vitae falsifiés que pourrait contenir ce
fichier?
b. Déterminer l'écart-type de la variable aléatoire X.
3.
a. Montrer que la loi binomiale B(n, p) peut être approchée par une loi normale dont
on déterminera les paramètres,
b. Utiliser cette approximation de la loi binomiale pour calculer la probabilité de
chacun des événements suivants :
A « le fichier contient au moins 40 CV falsifiés »
B « le fichier contient au plus 50 CV falsifiés »
C « le nombre de CV falsifiés que contient le fichier est strictement compris entre 45 et
55 »
EXERCICE 8:
Une enquête concernant les montants des tickets de caisse a été effectuée dans un
supermarché. On admet que la loi de la variable aléatoire X qui à tout ticket tiré au
hasard dans l'ensemble des tickets imprimés pendant une journée associe son montant
exprimé en francs, peut être assimilée à la loi normale d'espérance mathématique m =
500 et d'écart type 𝜎 = 200.
67
1. Calculer la probabilité pour que le montant d'un ticket de caisse choisi au hasard
dépasse 400F. (Donner le résultat à 10-2 près).
2. Soit a un nombre réel positif et E l'événement (500-a <X 2 500 + a). Déterminer a tel
que P(E) = 0,9. (Donner la valeur approchée de a arrondie à l'unité près).
3. On prélève successivement et avec remise, trois tickets de caisse. On note Y la
variable qui mesure le nombre de tickets dont le montant dépasse 400F parmi les
trois.
a. Déterminer la loi suivie par Y.
b. Déterminer la probabilité d'obtenir parmi les trois tickets prélevés, au moins un
ticket dont le montant dépasse 400F.
4. On prélève maintenant, successivement et avec remise, n tickets de caisse. On note Z
la variable aléatoire qui associe, à chaque échantillon de taille n, la moyenne de cet
échantillon. On admet que Z suit approximativement la loi normale d'espérance
𝜎
mathématique m = 500 et d'écart type 𝜎 = 𝑛
√
Soit E1 l'évènement (Y ≥ 538). Déterminer la valeur minimale de n pour que p(E1) ≥ 0,99
3.
a. On appelle le mode de la variable aléatoire X, la valeur a ∈ ℝ pour laquelle la
densité f est maximale. Déterminer le mode de la variable aléatoire X.
b. On appelle le médiane de la variable aléatoire X, la valeur b ∈ ℝ pour laquelle P
(X < b) = P (X > b). Déterminer la médiane de la variable aléatoire X.
4.
a. Déterminer l'espérance mathématique de la variable aléatoire X notée E(X) (on
rappelle
+∞
E(X) = ∫-∞ xf(x)dx
+∞
b. Sachant que E(X2) = = ∫-∞ x²f(x)dx, calculer la variance et l’écart-type de la
variable aléatoire X
68
EXERCICE 10:
Une étude menée par le cabinet SUCCES a montré que 50% des étudiants échouent au
BTS-FCGE. Il prélève un échantillon de 100 étudiants candidats de cette filière. Soit X la
variable aléatoire donnant le nombre d'étudiants admis au BTS.
EXERCICE 11:
Une entreprise fabrique industriellement des pains de soja. Leurs emballages portent
notamment l'indication suivante : poids net : 500 grammes.
I- Calculs de probabilités :
On estime que le poids en grammes d'un pain produit, est une variable aléatoire X qui
suit la loi normale de moyenne 520 et d'écart type 20. On suppose que les poids des
différents pains sont indépendants les uns des autres. A l'emballage, un pain est refusé si
son poids est inférieur ou égal à 490 grammes.
1. Un pain arrive à l'emballage. Montrer que la probabilité qu'il soit refusé est égale
à 0,0668.
2. Deux pains arrivent à l'emballage. Calculer la probabilité de chacun des
événements suivants :
A : « les deux pains sont refusés ».
B : « l'un au moins des pains est refusé »
(On donnera les résultats à l0-3 près, en utilisant pour les calculs le résultat approché
obtenu à la question précédente).
1.
a. Montrer que Y suit une loi binomiale ; donner les paramètres de cette loi.
b. Calculer la moyenne et l'écart type de Y. (On arrondira les deux derniers
résultats aux nombres entiers les plus proches).
2. On remplace la loi de Y par une loi normale qui en constitue une approximation
suffisante.
69
a. Quels sont les paramètres de celle-ci ?
b. Calculer, en utilisant cette approximation, la probabilité de l'événement « 650
< Y < 700 ». (On arrondira le résultat à 10-2 près).
EXERCICE 12:
Les deux parties de cet exercice sont indépendantes. Une entreprise fabrique en grande
quantité des tiges métalliques cylindriques pour l'industrie. Leur longueur et leur
diamètre sont exprimées en millimètres. Dans cet exercice, les résultats approchés sont
à arrondir à 10-2.
A. Loi normale
Une tige de ce type est considérée comme conforme pour la longueur lorsque celle-ci
appartient à l'intervalle [99,45; 100,55]. On note X la variable aléatoire qui, à chaque tige
prélevée au hasard dans la production, associe sa longueur. On suppose que X suit la loi
normale de moyenne 100 et d'écart type 0,25. .
Dans un lot de ce type de tiges 3% des tiges ne sont pas conformes pour, la longueur. On
prélève au hasard 50 tiges de ce lot pour vérification de la longueur. Le lot est
suffisamment important pour que l'on puisse assimiler ce prélèvement à un tirage avec
remise de 50 tiges. On considère la variable aléatoire Y qui, à tout prélèvement de 50
tiges, associe le nombre de tiges non conformes pour la longueur.
1. Justifier que la variable aléatoire Y suit une loi binomiale dont on déterminera les
paramètres.
2. Calculer la probabilité que, dans un tel prélèvement, deux tiges ne soient pas
conformes pour la longueur.
3. Calculer la probabilité que, dans un tel prélèvement, au plus deux tiges ne soient
pas conformes pour la longueur.
4. On considère que la loi suivie par Y peut être approchée par une loi de Poisson.
Déterminer le paramètre X de cette loi de Poisson.
5. On désigne par Z une variable aléatoire suivant la loi de Poisson de paramètre A
où X est la valeur obtenue au 4. Calculer P (Z = 2) et P (Z < 2).
EXERCICE 13:
Les trois parties de cet exercice peuvent être traités de façon indépendante.
Une usine fabrique, en grande quantité, des rondelles d'acier, leur diamètre est exprimé
en millimètres. Dans cet exercice, sauf indication contraire, les résultats approchés sont
à arrondir à 10-3 près.
70
A. Loi normale
Une rondelle de ce modèle est conforme pour le diamètre lorsque celui-ci appartient à
l'intervalle
[89,6; 90,4].
1. Justifier que la variable aléatoire Y1 suit une loi binomiale dont on déterminera
les paramètres.
2. Calculer la probabilité que dans un tel prélèvement, aucune rondelle n'ait un
diamètre défectueux.
3. Calculer la probabilité que, dans un tel prélèvement, au plus une rondelle ait un
diamètre défectueux.
C. Approximation d'une loi binomiale par une loi normale
Les rondelles sont commercialisées par lots de 1000. On prélève au hasard un lot de
1000 rondelles dans un dépôt de l'usine. On assimile ce prélèvement à un .tirage avec
remise de 1000 rondelle. On considère la variable aléatoire qui, à tout prélèvement de
1000 rondelles, associe le nombre de rondelles non conformes parmi ces 1000
rondelles. On admet que la variable aléatoire suit la loi binomiale de paramètres n =
1000 et p = 0,02. On décide d'approcher la loi de la variable aléatoire par la loi normale
de moyenne 20 et d'écart type 4,43. On note Z une variable aléatoire, suivant la loi
normale de moyenne 20 et d'écart type 4,43.
71
EXERCICE 14:
La variable aléatoire X suit la loi normale N (15 ; 1,5). Calculer les probabilités : P(X<13)
;
72
Chapitre V : ESTIMATION
L'échantillonnage est l'étude de liens existant entre les paramètres (moyenne ou
fréquence) des échantillons issus de la population elle-même. Grace à l'échantillonnage,
on peut faire des statistiques différentielles. Pour prédire, dix jours avant l'élection, la
proportion exacte d'ivoiriens qui va voter pour tel ou tel candidat, il faudrait interroger
tous [es ivoiriens : c'est matériellement impossible. On interroge donc un échantillon
d'environ railles personnes (sondage) et on en déduit une estimation de la proportion
recherchée.
Une machine doit remplir des paquets de sucre de 1 kg. Il est matériellement impossible
de vérifier que la masse de chaque paquet est bien de 1 kg. Alors, pour contrôler le bon
réglage de la machine, on étudie un échantillon de 50 paquets et on prendra une
décision grâce aux tests d'hypothèses, théorie qui doit beaucoup au statisticien anglais
KARL PEARSON.
I- ÉCHANTILLONNAGE
Soit X1, X2...... Xn , n variables aléatoires indépendantes de même loi, définies sur Ω telle
que
1
E(Xi)= m et V(Xi) = 𝜎². On définit les variables aléatoires : Sn = X1 + X2 +... + Xn et ̅̅̅
X n = n Sn
Soit X1, X2...... Xn , n variables aléatoires indépendantes de même loi, définies sur Ω telle
que E(Xi) = m et V(Xi)= 𝜎2.
X1 + X2 +... + Xn
Pour n suffisamment grand, la variable aléatoire ̅𝑋̅̅𝑛̅ − = suit
𝑛
σ
approximativement la loi normale N (m ; ).
√n
3. Distribution d'échantillonnage
a. Principe
Nous ne considérerons ici que des échantillons aléatoires et des tirages effectués avec
remise, pour que des tirages soient indépendants. Dans le cas où l'effectif de la
population est grand, ce qui est très souvent le cas des populations que l'on étudie, on
peut assimiler les tirages exhaustifs (sans remise) à des tirages avec remise. Un
échantillon peut donc être considéré comme la réalisation d'une suite de n variables
aléatoires indépendantes de même loi de probabilité.
73
b. Distribution d'échantillonnage de moyennes
Exemple :
Une production de 10 000 objets est réglée pour un poids moyen de 250g et pour un
écart type de 10g.
Calculons la probabilité pour que la moyenne de l'échantillon soit comprise entre 249g
et'250g.
Soit une population d'effectif N dont N' éléments possèdent le caractère étudié. La
N'
fréquence du caractère étudié est p = 𝑁 . Soit la variable aléatoire F donnant la fréquence
du caractère étudié pour chaque échantillon aléatoire de taille a prélevé. Alors pour n
suffisamment grand, la loi de F peut être approchée par la loi
p(1-p)
normale N (p;√ ).
n
Remarque ;
Ce théorème est un cas particulier du précédent et on est ici dans le cas d'une
approximation de la loi binomiale par la loi normale.
Exemple ;
Calculons la probabilité d'avoir, dans un échantillon de taille 100 prélève parmi les
suffrages exprimés, moins de 50% des voix pour le candidat ZOZO. La taille de
l'échantillon étant suffisamment grande, F suit approximativement la loi N(0,55 ; 0,05 ).
0,55(1- 0,55)
(√ = 0,0497 ≈ 0,05)
100
74
0,5−0,55
P(F < 0,5) = p(𝑇 < ) = P(T < -1) = Π(-1) = 1- Π(1) = 1 – 0,8413 = 0,1587
0,55
1. Principe
Par exemple, .avant les élections, on ne connaît pas encore les résultats, mais on aimerait
bien savoir…on ne peut pas interroger toute la population, alors les instituts spécialisés
effectuent des sondages, c'est-à-dire interrogent 1000 personnes environ dans la
population Ivoirienne et, à partir de là; ils évaluent les 'résultats que devraient obtenir
les différents candidats
L'estimation peut se faire à l'aide d'un nombre qu’ils estiment celui recherché ; c'est
l'estimation ponctuelle ou à l'aide d'un intervalle : c'est l'intervalle de confiance (ou
la fourchette).
2. Estimation
a. Estimation ponctuelle de m et 𝝈
Règle 1
La moyenne x̅ d'un échantillon de taille n prélevé au hasard dans une population est une
bonne estimation ponctuelle de la moyenne m de population
Règle 2
L'écart type 𝜎 d'un échantillon de taille n prélevé au hasard dans une population n'est
pas une bonne estimation de l'écart type 𝜎 de la population. On admettra que le nombre
n
√n-1 σn est bonne estimation ponctuelle de 𝜎 (ce nombre est généralement noté 𝜎𝑛−1 sur
les calculatrices).
est réalisée :
La population suit une loi normale N (m ; 𝜎) avec 𝜎 connu, quelle que soit la
taille de l'échantillon.
La population suit une loi normale N (m ; 𝜎) avec 𝜎 inconnu, mais l'échantillon
est de grande taille (supérieure à 30) et le résultat s'applique alors en prenant
pour écart type son estimation ponctuelle.
La population suit une loi quelconque de moyenne m et d'écart type 𝜎 et
l'échantillon est de grande taille (supérieure à 50).
Valeurs usuelles des coefficients de confiance
Confiance à 90%; risque de 10%; 2Π(t) – l = 0,90 ⟺ Π(t) = 0,95 ⟺ t ≈ 1,645
Confiance à 95%; risque de 5%; 2Π(t) – l = 0,95 ⟺ Π(t) = 0,975 ⟺ t ≈ 1,96
Confiance à 99%; risque de 1%; 2Π(t) – l = 0,99 ⟺ Π(t) = 0,995 ⟺ t ≈ 2,58
Exemple
Pour mieux gérer les demandes de crédits de ses clients, le directeur d'une agence
bancaire réalise une étude relative à la durée de traitement des dossiers, Un échantillon
aléatoire non exhaustif de 50 dossiers traités a donné ;
Temps en minutes [0; 10[ [10;20[ [20; 30[ [30; 40[ [40; 50[ [50; 60[
Nombre de 16
4 9 13 5 3
personnes
Moyenne de l'échantillon ̅X = 28 min, écart type de l'échantillon : 𝜎𝑛 ≈ 12, 69.
On en déduit :
Estimation ponctuelle de la moyenne m de la population : 28 min.
n 50
Estimation ponctuelle de l’écart type 𝜎 de la population : 𝜎𝑛−1 = √n-1 σn = √50−1 × 12,69
Remarque :
1. Avec d’autres échantillons de même effectif, on obtiendrait de nouveaux,
intervalles de confiance de cette moyenne avec le même coefficient de confiance.
Si on prélevait un très grand nombre de tels échantillons, environ 95 pour 100 d'entre
eux contiendraient la moyenne inconnue m de la population. En fait, on n'en prélève
qu'un seul et on ne peut pas savoir si celui-ci contient ou non le nombre m, mais la
76
méthode mise en œuvre permet d'obtenir un « bon » intervalle dans 95 cas sur
100 (un « bon »intervalle contient m).
2. Cet intervalle de confiance de la moyenne m de la population a pour centre la
moyenne ̅ X de l'échantillon qui sert à le définir.
3. Il ne faut pas écrire, car dans ces inégalités, il n'y a que des constantes,
4. On obtient un intervalle de longueur moindre en augmentant la taille de
l'échantillon, mais prendre un échantillon plus grand demande plus de temps de
traitement statistique et augmente donc le prix de l'étude.
a) Estimation ponctuelle de p
Règle La proportion pn du caractère dans un échantillon de taille n prélève au hasard
dans une population est une bonne estimation ponctuelle de la proportion p du
caractère dans la population.
Règle :
Un intervalle de confiance de la fréquence p au niveau de confiance 𝛼% est :
𝑃𝑛 (1−𝑃𝑛 ) 𝑃𝑛 (1−𝑃𝑛 ) 1+ α%
[𝑃𝑛 − 𝑡√ ; 𝑃𝑛 + 𝑡√ ]où t est le nombre tel que Π(t) = et se lit
𝑛−1 𝑛−1 2
Exemple.:
Dans un sondage effectué 15 jours avant le scrutin auprès des 1000 personnes choisies
de façon aléatoire dans la commune Yopougon, 458 habitants de Yopougon se déclarent
favorable à la candidate Madame Konan. La proportion d'électeurs favorables à Madame
Konan dans cet échantillon est de :
458
Pn = 1000 = 45,8%
A partir du sondage effectué sur 1000 personnes, on peut estimer (avec un coefficient de
confiance de 95%) que le score de Madame Konan sera dans la fourchette [42,71%;
48,89%]
78
TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE 1:
L'intervalle de confiance d'une moyenne, calculée à partir d'un échantillon est : [92,8 ;
95,4] en pourcentage et au seuil de risque de 5%.
Sachant que l'écart type de la population est égal à 7,96, calculer la taille n de
l'échantillon.
Donner l'intervalle de confiance de cette moyenne au seuil de 1%.
EXERCICE 2:
On s'intéresse au diamètre des pièces produites par une entreprise de matériel. Pour un
échantillon de 60 pièces prélevées au hasard et avec remise, on a obtenu une moyenne
de 4,012 cm et un écart type de 0,083 cm. . ;:
EXERCICE 3 :
Une machine automatique remplit des paquets dont la masse théorique doit être de 250
grammes.
79
II- On suppose que la probabilité que la masse d'un paquet appartienne à
l'intervalle [245; 255[ est 0,26. On effectue des contrôles sur des échantillons
de n paquets au hasard et avec remise. On note X la variable aléatoire qui, à
tout échantillon ainsi défini de n paquets, associe le nombre de paquets dont
la masse est dans l'intervalle [245; 255[.
1. Quelle est la loi suivie par X ?
2. On suppose que n = 6.
Déterminer la probabilité d'obtenir dans un tel échantillon exactement 4 paquets
dont la masse est dans l'intervalle [245;255[.
3. Déterminer la valeur minimale n0 de n, entier strictement positif, pour que la
probabilité d'obtenir au moins un paquet de masse appartenant à l'intervalle
[245; 255[ soit supérieure à 0,95.
III- Soit Y la variable aléatoire qui, à chaque paquet prélevé au hasard à la sortie
de la machine, associe la masse de ce paquet, exprimée en grammes ; on
suppose que la variable aléatoire Y suit une loi normale de moyenne m et
d'écart type 15,8g.
1. On prend m = 250g.
Déterminer la probabilité que la masse d'un paquet pris au hasard à la sortie de
la machine soit inférieure à 245g.
2. Un réglage de la machine permet de faire varier la valeur m (l'écart type est
inchangé).
Sur quelle valeur de m, au gramme près, doit être réglée la machine pour que P(Y
≤ 245) ≤ 0,1 ? Justifier.
Une usine de montage d'ordinateurs utilise des roulements provenant de deux usines de
fabrication de pièces mécaniques, l'une située à Abidjan, l'autre à San-Pedro. 60% des
roulements de son stock proviennent de l'usine d'Abidjan et le reste de celle de San-
Pedro.
80
3. On étudie dans cette partie le diamètre des roulements. On note D la variable
aléatoire qui, à chaque roulement associe son diamètre en millimètre. On admet
que D suit la loi normale de, moyenne 23,65mm et d'écart type 0,02mm.
a. On choisit au hasard un roulement. Quelle est la probabilité que son diamètre
soit inférieur à 23,61mm ou supérieur à 23,70mm.
b. Déterminer un intervalle de confiance au seuil de 95% du diamètre moyen
des roulements du stock. .
EXERCICE 5: (EXTRAIT PU BTS Mines-Géologie-Pétrole 2012)
Un gisement minier découvert dans une région donnée, est exploitée à l'aide d'une
machine qui polit le minerai en boule sphérique. On a mesuré le diamètre de 100
minerais et les résultats de ces mesures sont consignés dans le tableau ci-dessous. (Les
mesures des diamètres en cm sont réparties en classe d'amplitudes 0,02cm).
Une machine fabrique des rondelles en acier pour les souris d'ordinateurs. On admet
que la variable aléatoire X qui est égale au nombre au diamètre d’une rondelle suit une
loi normale de moyenne m = 90mm et d'écart-type 𝜎 =0,16mm.
1.
a. On dit qu'une rondelle est conforme si son diamètre appartient à l’intervalle
[89,7 mm ;90,3 mm ]
Quelle est la probabilité pour qu'une rondelle prise au hasard dans la
production soit non conforme ?
b. Déterminer le réel a tel que la proportion de rondelles ayant un diamètre
compris entre 90 - 𝛼 et 90 + 𝛼 soit 90%.
2. On admet que la probabilité pour qu'une pièce soit conforme est p = 0,94. D'un lot
contenant un très grand nombre de rondelles, on tire n pièces. On désigne par Y
la variable aléatoire qui est égale au nombre de rondelles non-conformes parmi
les n rondelles tirées.
a. Donner la loi de probabilité de Y.
b. Donner l’écart-type de la variable aléatoire Y en fonction de n.
c. On prend n = 10, calculer la probabilité pour que l'on ait au moins 3 pièces
conformes.
3. On tire 50 pièces.
a. Montrer que la loi suivie par Y peut être approchée par une loi de Poisson
dont on précisera le paramètre.
b. Avec cette loi de Poisson, calculer la probabilité d'avoir au plus 2 pièces non-
conformes.
4. On tire un échantillon de 100 rondelles et on constate que le diamètre moyen de
ces rondelles est 89,96mm. Déterminer au risque de 5%, un intervalle de
confiance de la moyenne des diamètres des rondelles. NB : 𝜋(1.65) = 0,95.
Exercice 7 :
Pour mieux gérer les demandes de crédits de ses clients, le directeur d'une agence
bancaire réaliser une étude relative à la durée de traitement des dossiers. Un échantillon
aléatoire non exhaustif de 30 dossiers traités a donné :
Durée en
[0; 10[ [10;20[ [20; 30[ [30; 40[ [40; 50[ [50; 60[
minutes
Nombre 3 6 10 7 3 1
82
1. Calculer des valeurs approchées de la moyenne et de l'écart type des durées de
traitement des dossiers de cet échantillon.
2. En déduire des estimations ponctuelles de la moyenne m et de l'écart type de la
population totale des dossiers traités.
3. Soit la variable aléatoire X qui, à tout échantillon aléatoire non exhaustif de taille
30 de cette population, associe sa moyenne. On suppose que X suit la loi normale
σ
N (m ; ).
√30
4. Donner une estimation de m par l'intervalle de confiance de centre X, avec le
coefficient de confiance 95%, fourni par cet échantillon, en prenant pour 𝜎 son
estimation ponctuelle.
83
CHAPITRE IV : PROBLABILITES
I. NOTIONS DE PROBABILITE
1. Vocabulaire
84
Soient A, B∈P(Ω).
- A ∩ B est l’évènement "A et B " ; il est formé de la réunion des
éventualités communes à A et B.
- A ∪ B est l’évènement "A ou B" ; il est formé de la réunion des
éventualités A et B.
Remarques
2. Définitions
D2on dit qu’il y a équiprobabilité lorsque tous les évènements élémentaires d’une
3. Propriétés
85
II. PROBABILITE CONDITONNELLE
1. Définition
𝑝(𝐴 ∩ 𝐵)
𝑝(𝐵|𝐴) =
𝑝(𝐴)
2. Propriétés
3. Evènements indépendants
Une variable aléatoire X définie sur un univers probabilisé Ω est dite discrète si
son ensembles image associé X(Ω) est fini ou dénombrable.
Valeurs caractéristiques
Si une variable aléatoire 𝑋 ↝ B(n, p), alors :
Son espérance mathématique (ou moyenne) de𝑋 𝑣𝑎𝑢𝑡 𝐸 (𝑋) = 𝑛𝑝.
Sa variance est 𝑉 (𝑋) = 𝑛𝑝(1 − 𝑝),
Et son écart type 𝜎(𝑋) = √𝑛𝑝(1 − 𝑝).
Exercice d’application
fiches avec remise de telle façonque les 5 tirages soient indépendants. Soit X la
Définition
87
sa loi de probabilité est, pour tout nombre entier naturel k,
−𝜆
𝜆𝑘
𝑃 (𝑋 = 𝑘 ) = 𝑒 ×
𝑘!
Valeurs caractéristiques
Exercice d’application
Dans le domaine économique et industriel, on est amené à étudier des variables pouvant
prendre, au moins théoriquement, n’importe quelle valeurs dansℝ. C’est le cas par exemple,
la variable aléatoire X mesurant la durée de bon fonctionnement en jour d’un équipement
particulier fabriqué en grande série, avec l’intervalle [0; +∞[.
(𝑋 ≤ 400), ( 𝑋 > 1000), 𝑜𝑢( 400 ≤ 𝑋 ≤ 1000). Nous sommes donc amenés à utiliser la
1 .Définition
Une variable X est continue. S’il existe une fonction positive 𝑓 , continue sur ℝ
88
Remarque
Indifféremment.
2. Fonction de répartition
𝑥
𝐹 (𝑥 ) = ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
−∞
Remarque On a :
𝑃(𝑎 < 𝑋 < 𝑏) = 𝐹(𝑏) − 𝐹 (𝑎), 𝑃(𝑋 < 𝑥 ) = 𝐹(𝑥 ) 𝑒𝑡 𝑃(𝑋 > 𝑥 ) = 1 − 𝐹(𝑥 ).
Valeurs caractéristiques
+∞
𝐸 (𝑋 ) = ∫ 𝑡𝑓(𝑡)𝑑𝑡
−∞
+∞
𝑉(𝑋) = ∫−∞ [𝑡 − 𝐸(𝑋)]2𝑓(𝑡)𝑑𝑡 𝑒𝑡 𝜎(𝑋) = √𝑉(𝑋)
Exercice
𝑓 (𝑡) = 𝑘𝑒 −2𝑡 𝑠𝑖 𝑡 ≥ 0
par :𝑓 (𝑥 ) = {
𝑓 (𝑡 ) = 0 𝑠𝑖 𝑡 < 0
89
1. Déterminer le réel k pour que 𝑓 soit une densité de probabilité.
𝑃 (𝑥 ≤
1), 𝑃(1 ≤ 𝑥 ≤ 2), 𝑃 (𝑥 ≤ 0) 𝑒𝑡 𝑃(𝑥 ≥ 5)
4. Déterminer E(X).
3 .1Définition
Une variable aléatoire X suit la loi normale de paramètres m et 𝜎(𝑋 ↝ N(𝑚, 𝜎))
1 1 𝑡−𝑚 2
𝑓 (𝑡 ) = 𝑒𝑥𝑝 [ ( ) ]
𝜎√2𝜋 2 𝜎
3.2Propriété
Propriété
Si une variable aléatoire continue X suit la loi normale N (m,𝜎), alors la variable
𝑋−𝑚
aléatoire 𝑇 = suit la loi normale centrée réduite N (0,1).
𝜎
Remarques
1 𝑡2
𝜑 (𝑡 ) = 𝑒𝑥𝑝 (− )
√2𝜋 2
La fonction de répartition de T est définie par :
t
1x2
Π(t)=P(T<t)= ∫ exp (- ) dx
√2π -∞ 2
Sa représentation graphique est
𝑃(−𝑡 ≤ 𝑇 ≤ 𝑡) = 2𝜋(𝑡) − 1
Exercice d’application
91
𝑃 (𝑇 ≤ 1,67), 𝑃(𝑇 > 1,25), 𝑃(𝑇 ≤ −1,83),
𝑃(𝑇 ≤ 0,42) 𝑒𝑡 𝑃(−2 ≤ 𝑇 ≤ 2).
5 .Relations liant X et T
𝑋−𝑚 𝑡−𝑚
Si 𝑋 ↝ N (𝑚, 𝜎), on sait que 𝑇 = ↝ N(0,1) 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 : 𝑃 (𝑋 < 𝑡) = 𝑃 (𝑇 < )
𝜎 𝜎
𝑡1 −𝑚 𝑡2 −𝑚
P(𝑡1 < 𝑋 < 𝑡2 ) = 𝑃( <𝑇< )
𝜎 𝜎
EXERCICE D’APPLICTION
Sachant que X suit la loi normale de paramètres m = 18 et 𝜎 = 2,5 calculer à 10-3 près les
probabilités suivantes : 𝑃(𝑇 < 17), 𝑃(𝑇 < 19), 𝑃 (𝑇 > 20), 𝑃(16 < 𝑇 < 19.5)
C .APPROXIMTIONS
Pour faciliter les calculs, sous certaines conditions la loi binomiale et la loi de poisson
peuvent être considérées comme ‘’voisines’’. Elles peuvent être approximées, chacune par la
loi normale, on a :
La loi binomiale B(n,p) peut être approximée par la loi de poisson P(np) si p≤
0,1;
np(1-p) ≤ 10 et n> 30
La loi binomiale B(n,p) peut être approximée par la loi normale
𝒩(np,√𝑛𝑝(1 − 𝑝)) si np(1-p)> 10 et n ≥ 50
La loi de poisson 𝒫(𝜆) peut être approximée par la loi normale 𝒩(𝜆, √𝜆) si
𝜆 > 20
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