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Principes Du Droit TIC

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DROIT DES TIC (droit orienté vers les technologies de l’information

et la communication).

Objectifs :

Appréhender les enjeux humains et sociaux liés au développement des


technologies de l’information et de la communication c'est-à-dire cerner l’impact
de la manipulation des TIC sur la société et sur l’homme.

Contenu

Les thèmes suivants seront notamment être abordés :


- La protection des personnes (données personnelles automatisées, fichiers,
libertés, protection des mineurs) ;
- La protection des consommateurs (jeux, ventes à distances) ;
- La sécurité des systèmes et des données (cryptologie, mot de passe, code,
signature électronique, licence…) ;
- La protection des créations intellectuelles : logiciels, bases de données,
produits multimédias) ;
- Aspects contractuels des TIC (obligations particulières s’imposant aux
informaticiens, les principaux types de contrats, les prestations
informatiques, licence, FAI, maintenance, infogérance…)
- Cyberdroit (liberté d’expression et ses limites, les aspects internationaux du
droit de l’internet, le commerce électronique, la responsabilité des
Opérateurs de télécommunication (FAI, hébergeurs)

Quelques définitions

- Droit de l’informatique : l’ensemble des dispositions normatives et


jurisprudentielles relatives aux TIC. Il tire son originalité de l’approche
sur l’information et la technique.
- Droit de l’Internet : suggère le même objet d’étude du droit de
l’informatique mais auquel on a voulu accentuer le volet des
télécommunications et de l’espace virtuel, matérialisé par les sites web.
- L’information : c’est un bien ou une donnée qui se crée et s’échange.
Ainsi donc, sans machine l’information n’est rien car pour qu’elle existe
elle droit être créée, traitée et transmise.

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- Système informatique : ensemble de matériels (ordinateur, réseaux) et de
logiciels permettant d’acquérir, de stocker, de traiter des données pour
répondre aux besoins en informations des utilisateurs.

- Droit d’accès : conditions nécessaires à l’utilisateur pour accéder à des


données protégées. L’on dispose du droit d'accès et de mise à jour de
données personnelles nominatives ainsi que du droit de demander leur
suppression, l’utilisateur devra alors être identifié. les droits d’accès sont
prédéfinis par administrateur.
- Accès illicite : accès intentionnel, sans en avoir le droit, à l’ensemble ou
à une partie d’un réseau de communications électroniques, d’un système
d’information ou d’un équipement terminal (ordinateur ou mobile par
exemple).
- Cybercriminalité : ensemble des infractions s’effectuant à travers le
cyberespace par des moyens autres que ceux habituellement mis en œuvre
et de manière complémentaire à la criminalité classique.
- Cyber sécurité :ensemble de mesures de prévention, de protection et de
dissuasion d’ordre technique, organisationnel ,juridique, financier et
humain, procédural et autres actions permettant d’atteindre les objectifs
de sécurité fixés à travers les réseaux de communications électroniques,
les systèmes d’information et pour la protection de la vie privée des
personnes.
- Acte criminel : les actes criminels sont des infractions graves et sont
punissables par des peines plus lourdes que les infractions punissables par
téléphone ni par courrier.
- Amende : peine infligée à la personne condamnée l’obligeant à payer une
somme d’argent précise. Habituellement, un délai est accordé à la
personne condamnée pour effectuer le paiement, mais si elle ne paye pas
l’amende dans ce délai, elle devra purger sa peine en prison.
- Appel : toute personne qui n’est pas satisfaite de la décision prise à son
égard peut demander à un tribunal d’appel de revoir le jugement pour
effectuer le paiement.
- Assignation à comparaitre ou subpoena : bref délivré par le tribunal
obligeant un témoin à comparaître en cour. Le non-respect de
l’assignation à comparaître peut constituer un outrage au tribunal.
- Citation à comparaître : formule délivré par un policier pour obliger un
accusé à se présenter devant le tribunal. La citation à comparaître précise
la date, l’heure et le lieu de l’audience en cour. Le défaut de s’y conformer
peut entraîner la délivrance d’un mandat d’arrestation contre l’accusé.

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- Mandat d’arrestation : ordre délivré par le tribunal ordonnant l’arrestation
d’une personne.
- Ministère public : (parquet/magistrat debout) exerce une mission de
sauvegarde des intérêts généraux de la société devant les tribunaux
représentés par des fonctionnaires de police.
- Témoin: personne qui témoigne dans un procès. Le témoin est obligé par
la loi de comparaître à des dates, heure et lieu précis. Le défaut de
comparaître peut entraîner la délivrance d’un mandat d’arrestation contre
le témoin.
- Sommation : ordonnace obligeant l’accusé à comparaître en cour pour
répondre des accusations qui pèsent contre lui. La sommation précise la
date, l’heure et lieu de l’audiance. Le défaut de comparaître peut entraîner
la délivrance d’un mandat d’arrestation.

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Chapitre 1 : LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DU DROIT APPLIQUE AU
SECTEUR INFORMATIQUE

Introduction

Au fil de l’histoire les technologies ont fait évoluer l’organisation de nos sociétés
car elles ont ouvert la voie à des modèles de société plus durables et sont
applicables dans divers secteurs.
La notion de développement durable est la finalité de l’usage des TIC principal
élément utilisé dans un SI car il s’agit d’une approche globale de gestion des
ressources naturelles dont le but est de satisfaire aux besoins et aspirations de
l’être humain.
Le système d’information est un dispositif isolé ou groupe de dispositifs
interconnectés ou apparentés, assurant par lui-même ou par plusieurs de ses
éléments, conformément à un programme, un traitement automatisé de données le
SI est aussi entendu comme l’ensemble des éléments participant à la gestion, au
stockage (l’enregistrement), traitement, transport et à la diffusion de
l’information.

I- Les besoins dans les sociétés informatisées (cas de l’Afrique).

La société de l’information qualifiée de société de la connaissance désigne une


société dans laquelle les technologies jouent un rôle central.
Au niveau de l’Afrique il se pose un problème celui de savoir comment accéder
et utiliser l’outil informatique en Afrique sans entraver les droits et les libertés des
personnes?
Afin d’élaborer les stratégies de développement d’une société africaine
informatisée, les actions à entreprendre sont les suivantes:
- Promouvoir l’utilisation des TIC afin d’améliorer le rendement dans la
société. En outre, l’utilisateur doit savoir exploiter l’information pour son
bien être ;
- La production et l’utilisation de logiciels doit être encouragé y compris
par les pouvoirs publics ;
- Les infrastructures des TIC doivent être accessibles en Afrique car le coût
élevé du matériel et des licences, logiciels constituent un ensemble
d’obstacles majeurs ;
- Les dirigeants doivent permettre aux bénéficiaires de comprendre
parfaitement les enjeux, les ressorts et les outils ;
- Sensibilisation, vulgarisation, formation ;
- Désenclavement des zones reculées, des routes ;
- Les étudiants africains doivent avoir accès aux réseaux d’information à
travers les bibliothèques électroniques ;

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- L’élaboration des textes, lois et règlement par les autorités compétentes
liées à l’usage des TIC ;
- Inciter les opérateurs de télécommunications et les consommateurs à
dénoncer les pratiques et les comportements illicites liés à l’usage des TIC
;
- La convergence des systèmes économique, politique, culturels en ratifiant
les accords internationaux d’échanges en éliminant totalement les droits
de douane. les Africains pourront ainsi se doter des capacités nécessaires
afin d’accéder à l’ère nouvelle appelée âge de l’information, l’âge de la
connaissance.

II- Informatique et secteurs liés au développement dans la société de


l’information

L'informatique peut être vue comme un outil au profit de la performance. Cette


dernière est présente dans la quasi-totalité des secteurs (banque, assurances,
industrie, services, environnement, économe, territoires, éducation, formation,
web 2.0(désigne l’ensemble des technologies et des usages du world wide web
car à la différence du web 1.0 où la plupart des contenus étaient fournis par les
professionnels de l’Internet(FAI, annonceurs, marques), le web 2.0 se caractérise
principalement par la prise de pouvoir des internautes), mais se présente
généralement selon trois domaines d'application distincts : L'informatique
industrielle, scientifique et technologique ; L'informatique de gestion ; Les
télécommunications et réseaux.

• Informatique industrielle, scientifique et technologique

L'informatique industrielle débute de l'étude de faisabilité (conception assistée par


ordinateur autocad) à la production, elle concerne l'utilisation de l'outil
informatique pour la fabrication de produits industriels.

L'informatique technologique concerne les applications insérées dans les appareils


électroniques tels que les téléphones portables, les appareils hi-fi, les GPS (Géo
Positionnement par Satellite), etc.

Quant à l'informatique scientifique elle concerne l'informatique appliquée aux


laboratoires de recherche ou dans les services R&D (recherche et développement).
Essentiellement basée sur l'utilisation des mathématiques, elle consiste à utiliser
l'informatique pour modéliser, simuler et analyser des phénomènes.

• Informatique de gestion

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L'informatique de gestion caractérise l'utilisation de l'outil informatique pour
simplifier par exemple la gestion dans une administration, le suivi des clients
jusqu'à la fiche de paye de l'employé (facturation, comptabilité), le suivi des
étudiants en formation. L'informatique de gestion est étroitement liée au système
d'information car elle permet la gestion efficace d’une société de l’information.

• Télécommunications et réseaux

Le domaine des télécommunications et réseaux désigne l'utilisation de


l'informatique pour la transmission d'information et représente un vaste secteur
couvrant notamment les réseaux informatiques, la téléphonie mobile ou fixe ou la
télévision numérique.

III- Application des droits dans une société de l’information

Une protection de l’individu contre la mauvaise utilisation des technologies est


nécessaire et doit être prise en considération par les règlementations. L’objectif
de toute régulation est en général un fonctionnement correct pour permettre le
respect des valeurs supérieures de la société et assurer un minimum d’équité, faut-
il rappeler cette belle expression du philosophe la cardère (19e siècle) « entre le
faible et le fort c’est la loi qui libère ». La préoccupation essentielle du droit est à
la fois de prohiber certains comportements et de maintenir certaines valeurs. Le
droit, devant savoir s’adapter aux technologies, L’article 23 du Statut Général de
la Fonction Publique camerounaise et les services publics, reconnaissent que tout
citoyen dispose de sept droits relatifs aux traitement de leurs données dans la
société de l’information il s’agit du droit d’accès direct, du droit d’accès indirect,
du droit de curiosité, du droit de rectification, du droit à l’oubli, du droit à
l’information préalable, du droit d’opposition.
L’application des droits ci-dessus cités est importante pour le développement
d’une société de l’information et leur interprétation consistera à assurer
l’application et le respect des principes fondamentaux des droits de l’homme
comme l’égalité et la non-discrimination cela implique de mettre l’accent sur le
droit au respect de la vie privée (opinion ou activités politique, religieuse,
philosophique, syndicales considérée comme sensible et devant être protégé), le
droit des hommes et des femmes au bénéfice égal dans les secteurs économique,
socio-culturels, le droit à la liberté d’expression c’est –à-dire à ne pas être inquiété
pour ses opinions, le droit à un procès équitable c’est-à-dire au respect de la
présomption d’innocence et à l’égalité de tous devant la loi, du droit de bénéficier
des intérêts moraux (droit d’auteur (patrimonial, moral).

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CONCLUSION

Nous retiendrons que le principe fondateur de la société de l’information est le


partage le plus large possible de la connaissance, de la solidarité ainsi que du
progrès collectif. La société de l’information est une combinaison de la notion
d’information qui est un bien public, de la communication qui est un processus de
participation et d’interaction, des technologies considérées comme support d’où
l’acquisition de la connaissance principal qualificatif de la société de
l’information.

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