Bachir Djedjiga
Bachir Djedjiga
Bachir Djedjiga
Sujet
Membre du jury :
Promotion : 2015/2016
[Titre du document]
Dédicaces
Au nom d’ALLAH, clément et miséricordieux
grand réconfort.
Mes très chers frères : Djilali, Nacer, Rachid, Sofiane et Kamel, vous avez toujours
été des amis et des références pour moi.
Mes très chères sœurs : Sadjia, Zahia et Lynda vous avez toujours été prés
A Dadass USMEV, Nassou Amer, et Maya lora , merci pour votre soutien et j’aurai
aimé que vous soyez présents aujourd’hui
A tous ceux que j aime et qui m’aime a tous ceux qui me sont chers
Gracias
Remerciement
Nous remercions le « DIEU tout puissant » de nous avoir donné la force, le
courage, la santé et la patience de pouvoir accomplir ce travail.
Nous adressons nos vifs remerciements à nos promoteurs .M.Hammoum A et
M.Metna B. et Co-promoteur et M.Amrouche.T. pour nous avoir orientés
durant ce projet de fin d’étude.
Nous tenons à remercier MKadouche K. d’avoir honoré notre jury en acceptant de
le présider.
Nos remerciements s’adressent aussi aux membres du jury, pour avoir accepté de
juger notre travail.
Il m’est agréable d’exprimer mes sincères remerciements à M.Lammi.s pour son aide,
sa générosité.
A tous les enseignants qui ont fait de leurs mieux pour former des futures cadres
que nous sommes, merci
Nos remerciement vont également a tout le personnel
de : La résidence universitaire Tamda III
L’unité de production fromagère «
Tamgout » L’APC d’Ouaguenoun
Nous tenons à exprimer tout au fond de nos cœurs les reconnaissances à nos
familles qui nous ont offert toujours un appui sûr par leurs soutiens et leurs
encouragements. Nos plus vifs remerciements vont également à tous nos amis (es)
pour le soutien qu’ils nous ont apporté durant toutes ces années d’études. A tous
ceux qu’ont contribués de loin ou de près à la réalisation de ce travail.
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Merci
Introduction… ........................................................................................................... 01
1. Objectif ......................................................................................................... 19
4. Essai de valorisation des bio déchets par compostage à l’aide de deux liquides
d’arrosage différents et suivi des ces paramètres ....................................................... 24
4.1. Compostage............................................................................................ 24
4.1.1. Définition ................................................................................. 24
4.1.2. Paramètres de compostage ....................................................... 24
4.1.3. Différentes phases du processus de compostage ...................... 24
4.2. Lactosérum ............................................................................................. 25
Résumé
Cette étude a été réalisée au niveau de la résidence universitaire Tamda III, elle comporte
deux parties :
La première partie consiste à évaluer l’état de la gestion des déchets suite à la déclaration
du président de l’assemblé populaire de la commune de Ouaguenoun de cesser la prise en
charge des déchets générés à ce niveau. Aussi de proposer un schéma de gestion plus
durable.
Pour cette partie des observations sur terrain ont été effectué sur deux sites « le
restaurant » et « les pavillons ». Les résultats ont montré l’existence d’une différence des
quantités des différents types des déchets.
Les résultats statistiques indiquent une présence des différences très hautement
significatives ; la quantité des bio-déchets est beaucoup plus importante que les autres
types des déchets dans les deux sites.
Cette étude a été suivie d’une enquête par questionnaire qui a analysé le comportement
des résidentes et qui a prélevé les nécessites et les besoins.
La deuxième partie traite la valorisation des bio-déchets générés à ce niveau par voie de
compostage, une petite plateforme a été installée au même niveau puis les déchets ont été
mis en tas.
Une étude comparative était menée, deux tas ont été placé avec une différence
d’irrigations, un tas arrosé avec de l’eau et un autre avec du lactosérum qui représente
un milieu nutritif très riche et qui est considéré comme rejet agroalimentaire. Et un
suivi des différents paramètres du compostage.
Tableau 02 : Secteur de collecte réservé pour les résidences du pôle universitaire Tamda.
OM : Ordures Ménagères.
Introduction générale
Selon le rapport établi par SWEEPNET sur la gestion des déchets solides, la quantité de
déchets ménagers et assimilés générés en Algérie a connu une augmentation substantielle au cours
des dernières années en raison d’une croissance démographie galopante conjuguée à une
urbanisation non maitrisée. La quantité déchets ménagers et assimilés est d’environ 10,3 millions
de tonnes (2012).
La gestion de ces déchets en Algérie est loin d’être efficiente. Les collectivités locales
éprouvent encore beaucoup de difficultés dans la collecte, le transport et le traitement de ces
déchets, malgré les efforts déployés. Ce phénomène est dû à l’insuffisance de moyens et
d’équipements appropriés. Parallèlement, la composition de ces déchets est en phase de passer d’un
profil organique à des matériaux complexes qui présentent des risques majeurs pour
l’environnement et la santé publique. La méthode pratiquée pour leur élimination demeure à ce jour
la mise en décharge.
Cependant quelle est l’etat de la salubrité au niveau de la residence, Quelles sont les quantités
et les types des déchets solides produits ? Quels sont les modes de Pré collecte, collecte, et de
gestion au sein de cette résidence ?
La notion de déchets peut être définie de différentes manières selon le domaine et l'intérêt
d'étude et parfois l'origine et l'état du déchet.
Le déchet est un résidu abandonné par son propriétaire, car inutilisable, sale ou encombrant.
La Loi N°01-19 du 12/12/2001 relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets
arrête (officiellement) définit le terme déchet comme suit :
Les déchets peuvent être classés selon plusieurs critères: Selon leur origine, à savoir, les
déchets urbains, d’activités de soins, d’activités agricoles, industriels, et ultimes. Selon leur nature
physique, à savoir, les déchets solides, liquides ou pâteux, gazeux et les boues. Selon leur nature
chimique, à savoir, les déchets organiques, minéraux, métalliques, acides, basiques, polymériques
et sels résiduaires. Ou en fonction de leur potentiel polluant et leur toxicité, à savoir, les déchets
dangereux, non dangereux et inertes.
Selon l’article 5 de la loi 01-019 publié au journal officiel du 12 décembre 2001, les déchets sont
classés comme suit:
a. Les déchets ménagers et assimilés: Tous les déchets issus des ménages ainsi que les déchets
similaires provenant des activités industrielles, commerciales, artisanales, et autres qui, par leur nature
et leur composition sont assimilables aux déchets ménagers.
b. Les déchets inertes: Tous les déchets provenant notamment de l’exploitation des carriers, des
mines, des travaux de démolition, de construction ou de rénovation, qui ne subissent aucune
modification physique, chimique ou biologique lors de leur mise en décharge, et qui ne sont pas
contaminés par des substances dangereuses ou autres éléments générateurs de nuisances, susceptibles
de nuire à la santé et /ou à l’environnement.
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La mauvaise gestion des ressources naturelles, la quantité excessive des déchets et les
conditions écologiques qui en résultent, constituent un défi au développement durable.
Il importe de prendre en considération les conséquences que les activités humaines ont sur
l’environnement, la santé et l’économie.
Les conditions écologiques qui se détériorent sont une des causes principales des problèmes
de santé et de mauvaise qualité de vie des gens.
Les déchets organiques jetés par terre et laissés à pourrir dans les rues sont une sérieuse
menace à la santé car ils attirent les rats et autres porteurs de maladies. des cours d’eau pollués
rendent les communautés vulnérables aux maladies hydriques.
La contamination des sols peut réduire leur viabilité pour les besoins de la production alimentaire.
Le respect du principe des 3RV-E est la voie à privilégier pour minimiser les impacts
environnementaux liés à la gestion des matières résiduelles.
a- Réduction à la source
b- Réemploi / Réutilisation
Le réemploi (nouveau utilisateur d'une matière résiduelle d'une autre personne) consiste à la
réutilisation d'un objet sans qu'on ne modifie ni sa forme, ni sa fonction. Ces objets réutilisés sont
d'une part détournés des lieux d'élimination et d'autre part, leur réutilisation permet de réduire la
consommation de ressources et d'énergie associée à la fabrication d'objets similaires à partir de
matières premières. Le réemploi favorise la réduction des quantités de résidus éliminés et
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c- Recyclage
La valorisation est la transformation chimique des matières résiduelles. Elle concerne les
déchets organiques (pour les déchets ménagers, il s'agit des déchets de cuisine, déchets verts). Son
objectif est de produire un amendement organique utile pour entretenir la qualité des sols et lutter
contre l'appauvrissement de certains sols fortement dégradés. A l'issue de la collecte sélective, la
valorisation organique se réalise par compostage ou méthanisation.
Le compostage est un processus biologique qui permet, en présence d'oxygène, de
décomposer la matière organique par l'action de micro-organismes. Le produit résultant est le
compost : une substance qui sert d'apport nutritif aux plantes.
La méthanisation, basée sur la fermentation des déchets en digesteur et en absence d'oxygène
(milieu anaérobie), est un procédé émergent qui nécessite un gisement minimum et une bonne
maîtrise technique. Le biogaz, produit de la méthanisation, doit être valorisé énergétiquement. Les
produits sortant du digesteur, les digestats, subissent ensuite un compostage.
La valorisation énergétique traditionnelle est la transformation par pyrolyse ou par
gazéification qui produit des gaz combustibles, des huiles pyrolytiques et des charbons. Ils sont
faisables lorsque la vapeur énergétique des résidus est élevée. En dernier lieu, il y a la récupération
de l'énergie pour fournir un travail par combustion complète.
e- Elimination
De façon ultime, seuls les résidus pour lesquels il n'existe aucune avenue possible de mise en
valeur (réduction à la source, récupération, recyclage ou valorisation) devraient être éliminés. Les
pratiques usuelles de gestion par élimination restent les L.E.S (lieu d'enfouissement sanitaire) et
l'incinération tout en assurant la sécurité des activités d'élimination, pour les personnes comme pour
l'environnement.
Il existe aujourd'hui plusieurs modes de gestion des déchets utilisés en fonction de ces enjeux
sanitaires, environnementaux et économiques. Toutefois, le coût d'investissement dans certaines
approches technologiques respectueuses de l'environnement reste un vrai problème. Mais malgré
cette contrainte, nous devons désormais répondre aux exigences des populations.
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1.4.2. La collecte
La collecte est l'opération qui consiste à enlever les déchets présentés dans des récipients à
cet effet pour les acheminer vers un lieu d'élimination. La collecte traditionnelle des déchets
ménagers est le système de gestion le plus fréquent. Quotidienne dans certains quartiers, elle change
en fonction des dispositions mises en place par les services techniques des villes, du niveau
d'organisation et de l'état des infrastructures routières.
La collecte des déchets ménagers peut prendre plusieurs formes, la taille de la ville, les
moyens financiers et techniques disponibles. Ces formes sont l'apport volontaire centralisé via des
containers en Porte à porte par des moyens lourds.
L'apport volontaire (A.V) est le dépôt des déchets par les habitants (la ménagère ou un des
enfants de la famille) en un endroit où le service de collecte pourra les enlever. Les containers sont
déchargés, au niveau d'un site de transit, puis acheminés à la décharge par moyens lourds, ou
directement transportés à la décharge.
La collecte s'effectue par moyens lourds (camions spécialisés ou non, tracteurs) devant
chaque ménage puis les camions déversent à la décharge. Cependant, selon la taille de la ville ou
la capacité des bennes, le déchargement est réalisé au niveau d'un centre de transit et sera ensuite
acheminé à la décharge.
Ces méthodes ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients, dont les responsables de
gestion locale doivent avoir conscience pour choisir la solution la mieux adaptée aux conditions
spécifiques de leur ville.
L’insuffisance et le mauvais état des voies de circulation, sont souvent mal entretenues et
ne permettent pas une bonne circulation des camions de collecte. De plus, les véhicules sont chers
et peu disponibles sur le marché local. Les différents types de collecte des déchets ménagers
nécessitent des modes de transport urbain allant des plus rudimentaires (charrettes) aux plus
sophistiqués (camion à benne).
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La mise en décharge est la méthode de traitement la plus répandue dans le monde, dont on
traite plus de 90% de nos déchets. Il existe différentes techniques de mise en décharge plus ou
moins contrôlées. Cette technique est employée depuis longtemps mais sans véritable contrôle sur
les impacts engendrés. Leur gestion est aussi rendue difficile par manque de données sur la nature
et la composition des déchets enfouis.
a. CET de Classe I : sont habilités à recevoir les déchets dangereux ultimes résultant ou non
d'un traitement d'un déchet. Les résidus doivent être stables ou stabilisés par des procédés physico-
chimiques. Ces centres de stockage ne peuvent être construits que sur des sols imperméables afin
d'éviter le transfert vers le milieu naturel d'éléments toxiques.
b. CET de Classe II : sont habilités à recevoir les ordures ménagères, les déchets industriels
et commerciaux banals. Ces centres sont construits sur des sols semi-perméables. Le stockage se
fait en casiers équipés de systèmes de drainage. Les eaux de percolations font l'objet d'un traitement
avant rejet dans le milieu naturel.
c. CET de Classe III : sont habilités à recevoir les déchets inertes : les terres, les déblais, les
gravats.
1.4.7. Le recyclage
· La préservation des ressources naturelles, puisque la matière recyclée est utilisée à la place
de celle qu'on aurait dû extraire.
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1.4.8.1. Compostage
Le compostage est un mode de traitement biologique aérobie des déchets. Son principe peut-
être schématisé de la manière présentée sur la Figure 1. « Le compostage est qualifié de biologique
par l'intervention des micro-organismes dans la dégradation de la matière organique contenue dans
les déchets et d'hygiénique par la montée en température détruisant les germes pathogènes et les
virus. Quelques semaines à quelques mois de décomposition naturelle convertissent les déchets
organiques en un produit, le compost, pouvant être utilisé pour la fertilisation des terres agricoles. »
(Charnay, 2005).
(Charnay, 2005)
Figure 01 : Processus de compostage
1.4.8.2. Méthanisation
1.4.9.1. Incinération
Ce procédé est déjà ancien, la première unité d'incinération a été installée en 1876 au
Royaume Uni. En France, il a longtemps été le deuxième mode de traitement des déchets ménagers
(40 % en 1995) après la mise en décharge, et il a repris une importance relative lors de la disparition
de ces dernières.
Selon Rodriguez, (2004) « Les Ordures Ménagères (OM) et les Déchets Industriels Non
Dangereux (DIND) sont incinérés dans des centres appelés Unités d'Incinération d'Ordures
Ménagères (UIOM). ».
Selon Charnay (2005), « le choix d'un procédé de traitement dépend de plusieurs paramètres
dont la composition et la production quotidienne de déchets, les installations préexistantes,
potentiel recyclable des déchets, les investissements à prévoir, les orientations politiques. ».
L’Algérie utilise majoritairement la mise en décharge, entre 90 à 97% des déchets produits,
peu sous forme de centres d'enfouissement techniques respectant l'environnement.
La répartition entre les autres filières, recyclage et incinération, n'est pas connue. Toutefois,
l'incinération est rarement employée.
Aucune technique n'est universelle et applicable en toutes conditions. Le Tableau 8 présente
les atouts et les contraintes des traitements les plus fréquents dans les villes des P.E.D.
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(Kalogo, 2002)
Certaines substances émises par les installations de traitement des déchets peuvent être
responsables de troubles dont les délais et la fréquence d'apparition varient en fonction de la voie
et de la durée de l'exposition, du type de polluant et de la sensibilité du sujet.
L'environnement est contaminé par les rejets dans l'atmosphère et les rejets liquides.
« L'air ambiant est le premier milieu contaminé par les rejets dans l'atmosphère ; La dispersion de
ces rejets va dépendre de nombreux facteurs : hauteur de l'émissaire, vitesse et direction du vent,
précipitations. Les surfaces quelles soient (naturelles, agricoles) et les végétaux peuvent être
contaminés à des niveaux plus ou moins élevés par le dépôt de particules présente dans le panache.
Les eaux superficiel les peuvent être contaminées également par ces dépôts ainsi que par le
ruissellement et le lessivage par les précipitations de sols contaminés. Enfin, les eaux souterraines
peuvent être également atteintes lorsqu'elles sont en contact avec des eaux de surface et par la
migration des substances polluantes à travers les sols. » (Saint Ouen M et al, 2007).
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Figure 02 : Localisation du pôle de Tamda (source : vue aérienne Google Maps, 2016)
1.3.1.2. Température
La période la plus froide est le mois de Janvier avec une température de 5,55°c
tandis que la plus chaude est le mois d’Août avec une température de 36,2°c.
La saison chaude s’étale du mois de mai au mois d’octobre, et la saison froide s’étale du
mois de novembre au mois de mars. La température maximale a été enregistrée dans
l’intervalle (juillet-aout) et la minimale a été enregistrée entre décembre et janvier.
1.3.1.3. Géologie
Le périmètre de l’étude de Tamda se caractérise par une géologie très simple, qui
se traduit par un affleurement d’alluvions des pentes et d’alluvions des plateaux de
blocs de différentes dimensions, ce qui explique l’arrive de L’Oued jusqu’à Tamda.
1.3.1.4. Topographie
1. Objectif
Notre travail consiste à faire une caractérisation des déchets générés au niveau de la
résidence universitaire Tamda 03, à faire un essai de compostage des déchets organiques et à
proposer un schéma de gestion plus durable.
2. Observation de terrain
Le but de cette observation se dirige vers une vision globale sur la gestion des déchets
ménagers dans la résidence universitaire Tamda III. Des observations sur le terrain ont été
effectuées avec une prise des photos à l’aide d’un appareil photo numérique.
Nous avons installé des bacs de collecte sélectif au niveau du restaurant ; d’une manière
à ce que les résidentes mettent chaque type des déchets dans le bac concerné. Un bac pour les
déchets organiques, un autre pour les déchets recyclables et un troisième pour les déchets non
organiques et non recyclables (ultimes). Une fois triés et à la fin du service ;
ces bacs ont été pesés à l’aide d’une balance (figure 08). L’opération de tri a été effectuée
pendant une semaine au moment du déjeuner et du dîner.
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Nous avons procédé à un sondage à plusieurs degrés. Cette méthode consiste à utiliser
une succession de regroupement des unités statistiques pour tirer l’échantillon. La première
unité statistique (unité primaire) représente la première base de sondage. On tire un premier
échantillon aléatoire sur cette liste d’unité primaire (up), puis on tire, parmi les individus tirés
un autre échantillon. On parle alors d’un tirage à 2 degrés. On peut procéder à 3,4, …degrés de
sondage (Mammy, 2005). Il est habituellement procédé à un échantillonnage à plusieurs degrés
quand la population est de grande taille et hétérogène au plan externe (Anthony, 2003), ce qui
est le cas de notre étude.
Au premier degré nous avons stratifié la population de la résidence en quatre (04) groupes
plus homogènes dont chaque groupe comprend deux(02) pavillons.
Au niveau du deuxième degré (pavillon), nous avons choisi les deux (02) pavillons de
chaque groupe comme suit :
Dans le premier groupe, nous avons sélectionné les pavillons A et B qui regroupent
l’ensemble des résidentes en sciences humaines dont le nombre des chambres est de 250.
Dans le deuxième groupe, nous avons sélectionné les pavillons D et F qui regroupent
l’ensemble des résidentes en sciences biologiques, agronomiques et sciences de la terre dont le
nombre des chambres est de 250.
Dans le troisième groupe nous avons sélectionné les pavillons C et E qui regroupent
l’ensemble des résidentes en architecture dont le nombre des chambres est de 250.
Dans le quatrième groupe nous avons sélectionné les pavillons h et g qui regroupent
l’ensemble des résidentes en sciences sociales dont le nombre des chambres est de 250.
Au niveau du troisième degré (étages), nous avons stratifié chaque pavillon en cinq (05)
étages, pour le choix des étages à échantillonner, nous avons mis en place une méthode
systématique, un intervalle « K1 » était déterminé.
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Au niveau du quatrième degré (chambres), aussi nous avons mis en place une méthode
systématique, un intervalle « K2 » était définit.
Au niveau du cinquième degré (résidentes), nous avons mis en place un tirage au sort.
Ainsi 10% de la population de chaque groupe ont été sélectionnés pour notre étude.
Cette méthode a été suivie pour le choix des chambres à échantillonner, cela pour la
quantification et l’identification des différents types des déchets générés, aussi pour la
distribution du questionnaire.
Figure 09 : pesage des differents types des déchets récupérés des chambres.
Le questionnaire joue un rôle capital dans le processus d’enquête étant donné que c’est
lui qui facilite le transfert de l’information de celui qui l’a (le déclarant) à ceux qui en ont besoin
(les usagers). C’est l’instrument par l’entremise duquel les informations dont les usagers ont
besoin sont exprimées en termes opérationnels et c’est la principale source des informations à
entrer dans le système de la collecte des données (Jeremiah Banda, 2003).
Ce dernier a été élaboré par nous-mêmes en partie et inspiré d’autre mémoire (Abdedou
et Boussad, 2015) et il a pour objectif principal de connaître la perception de la gestion des
déchets au sein de la résidence et d’évaluer les comportements et les habitudes des résidentes,
car ces dernières présentent la source principale générant des déchets.
Il comporte 31 questions (voir annexe 05), réparties en deux (02) volets :
Le questionnaire contient :
Des questions fermées sollicitant des réponses courtes « oui » ou « non », qui ne
nécessitent pas une longue réflexion. Exemple : êtes-vous informés sur le tri sélectif ?
Des questions ouvertes : Ce sont des questions qui couvrent tout le sujet et obligent
l’interlocuteur à réfléchir et à produire des idées argumentées. La réponse est libre à ce genre
de questions. Exemple : Comment jugez vous la qualité de service d’hygiène dans la résidence
?
Des supers questions : Ce type de question nous a aidées à donner plus de sens et de
précisions dans le but d’avoir une communication plus efficace. Exemple : Seriez-vous prête à
modifier certaines de vos habitudes ?
Des questions relais : Elles exploitent les réponses de l'interlocuteur afin d’entretenir la
discussion. Exemple : Si oui, pourquoi ?
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Nous avons distribué 92 questionnaires pour l’ensemble des échantillons prélevés, soit
10% de la population de chaque échantillon (faculté). Le remplissage de ces questionnaires est
effectué par nous-mêmes.
Pour la représentation graphique des données (tableaux et graphes), nous avons utilisé le
logiciel de calcul « Excel 2007 ».
Pour la comparaison des quantités des déchets générés par les résidentes aux niveaux du
restaurant et des pavillons. Nous avons utilisé le test de l’analyse de la variance (ANOVA).
D’une manière tout à fait général, l’ANOVA à pour premier objectif de comparer des
ensembles de plus deux moyennes en identifiant les sources de variations qui peuvent expliquer
les différences existant entre elles ( Dagnelie,2006).
Pour notre cas nous avons effectué une analyse de la variance à deux facteurs (type et
faculté) pour l’étude au niveau des pavillons, et à trois facteurs (types, temps1 (déjeuner-dîner),
temps 02(journées de la semaine)) pour l’étude au niveau du restaurant.
L’analyse des résultats a été faite par la lecture de la P-value, qui sert a accepté ou a refusé
l’hypothèse nulle H0, au seuil de 1% ,5% et 1‰ (Dagnelie, 1975).
L’ensemble de ces analyses a été réalisé sur le logiciel de traitement statistique « STAT
BOX ». Pour la représentation graphique des résultats obtenus nous avons utilisé « EXCEL
2007 ».
[Titre du document]
Pour l’analyse des réponses aux questionnaires, nous avons utilisé un logiciel de calcul
statistique « STATISTICA » version 7.1.
4.1. Compostage
4.1.1. Définition
L a phase thermophile
La phase de refroidissement
La phase de maturation
4.2. Lactosérum
4.2.1. Définition
C’est un produit laitier liquide de couleur jaune obtenu durant la fabrication du fromage,
de la caséine ou de produits similaires, par séparation du caillé après coagulation du lait. (Dion
et al, 1978).
Considéré comme un déchet encombrant car à la fois très polluant et produit en grandes
quantités par l'industrie fromagère (Chaque fois qu'un litre de lait est mis en œuvre pour
fabriquer un fromage, il y a production de 0.6 à 0.9 litre de lactosérum).
Lactosérum doux
C’est un coproduit des fromages à pâte cuite, à pâte pressé et de la caséine, obtenu après
le traitement du lait par voie enzymatique, généralement par la présure, avec un pH variant entre
5,7 et 6,5.
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Lactosérum acide
C’est la phase aqueuse résultant de la fabrication des fromages à pâtes molles ou fraîches
ou de caséines, pour lesquels le caillage à lieu sans emprésurage c'est -à-dire par acidification
(coagulation lactique) d’où leur nom. Le pH du lactosérum acide varie entre 4 et
5 (Imbert-pondaven, (1977) ; Alais, (1975), Luquet et Bonjean-Linczowski, (1985)).
5. Expérimentation
Pour l’essai de valorisation des bio-déchets générés au niveau du restaurant de Tamda III,
nous avons procédé au plan de travail suivant :
Nous avons procédé au tri des déchets au niveau du restaurant d’une manière à récupérer
les bio-déchets triés, pour notre expérimentation la quantité des bio-déchets utilisés est de 200
kg. Cette quantité était générée pendant une journée.
Pour le dépôt des déchets, nous avons préparé une plateforme d’une longueur de 2.80m
et d’une largeur de 1.20 m. Situé dans une zone exposée partiellement au soleil afin d’éviter
d’une part le desséchement et d’autre part la coupure de la fermentation.
5.3. Mise en tas des bio-déchets récupérés et suivi des règles de compostage
Cette technique consiste à regrouper les déchets directement sur le sol pour former un tas.
Ce qui permet une accessibilité et une visibilité, aussi une surveillance en toute facilité.
Une fois déposés, les bio-déchets ont été mélangés avec de la sciure du bois, selon la règle
n°1 d’une bonne pratique de compostage (ADEME, 2012) le respect d’un bon équilibre
carbone/azote est important. Il faut alterner les apports des déchets :
- riches en azote : ils sont en général verts, humides, mous (ex. tontes de pelouse,
épluchures, fanes de légumes…).
- riches en carbone : ils sont en général bruns, secs, rigides (ex. feuilles mortes, sciure,
tiges sèches…).
Une fois mélangé le compost a été mis en deux (02) tas séparés, pour pouvoir arroser
chaque compost avec le liquide destiné (l’eau pour le premier et le lactosérum pour le
deuxième).
La deuxième règle consiste à la surveillance d’humidité, pour cette étape nous avons
procédé à un arrosage deux (02) fois par semaine, avec une quantité de cinq (05) litres par
arrosage, cette dernière est accompagnée d’une autre opération qui représente la troisième règle
qui est l’aération.
[Titre du document]
Les figures 13 et 14 nous montrent les différentes étapes de préparation des deux tas.
5.4.2. Mesure du pH
Le pH est mesuré à partir une solution du compost (1g / 10ml), après agitation durant 30
min, et à l’aide d’un pH-mètre préalablement étalonné par des solutions tampons.
5.4.3. Température
La température est mesurée quotidiennement sur le tas à différents niveaux à l’aide d’un
thermomètre, qui est introduit directement dans le tas et qui permet d’afficher sa température.
Pour cette étape nous avons procédé au dénombrement de la flore mésophile aérobie
totale (FMAT) de chaque compost.
5.4.5.1. Dilution
But : un produit peut contenir de très nombreux microorganismes, et que 1ml de ce produit
placé dans un milieu de culture d’une boite pétri ne permettra pas de compter toutes les colonies
bactériennes que l’on devrait attendre, seule une nappe rassemblant toutes les colonies sera
visible. Il est donc nécessaire de diluer, afin d’observer toutes les colonies sur le milieu.
5.4.5.2. Principe
Les dilutions utilisées sont des sous-multiples de 10, cela signifie qu’1ml de produit initial
sera placé dans x-1 ml de diluant (10 dans l’exemple pour diluer au 1/10 :1ml dans 9 ml).
5.4.5.3. Technique
Pour réaliser la dilution 10-n, deux techniques sont possibles : verser 1 ml de dilution au
1/10 dans 9 ml de diluant, ce qui est le cas de notre étude, ou verser 0.1 ml de produit pur dans
9,9 ml du diluant. Le volume de diluant est toujours le même et les pipettes sont toujours les
mêmes.
5.4.5.5.1. But
5.4.5.5.2. Principe (dans notre étude nous avons effectué un dénombrement dans un milieu
solide)
Les micro-organismes de l’inoculum sont introduits dans une surface d’un milieu gélosé
(dans notre cas nous avons utilisé la gélose PCA) chaque micro-organisme vivant donnera donc
une colonie visible après étuvage.
5.4.5.5.3. Technique
Liquéfier les milieux adéquats (la gélose PCA) et les ramener à 45 o c en surfusion.
Préparer 03 boites de pétri par dilution.
Prélever de la plus grande dilution jusqu'à la petite.
Prélever 1ml de dilution et l’introduire dans la boite de pétri en le déposant au centre et en
le répartissant en gouttes au fond de la boite.
Poursuivre ainsi pour toutes les dilutions.
Couler aseptiquement le milieu de gélose PCA maintenu en surfusion à la température la
plus basse possible afin de ne pas tuer les microorganismes et homogénéiser en imprimant à
la boite des mouvements circulaire.
Etuver les boites pétri pour une duré de 48h a 30 oc.
[Titre du document]
5.4.5.6.1. Technique
Série de la dilution
1 ml 1 ml 1 ml 1 ml 1 ml
1 ml
+ 15 ml PCA
La pré-collecte au niveau du restaurant est effectuée par les résidentes qui prennent leurs
repas à ce niveau, une fois mangé les résidentes remettent leurs plateaux et le reste des repas
seront jetés dans les bacs.
Les restes des plateaux non remis par les résidentes seront ramassés par les
fonctionnaires du restaurant et seront jetés dans les mêmes bacs.
Une fois rempli ces bacs seront vidés dans une benne derrière le restaurant.
La pré-collecte au niveau des pavillons est effectuée par les résidentes elles-mêmes à
l’aide des sacs en plastiques qui sont installés au niveau de leurs chambres.
[Titre du document]
Une fois rempli seront jetés soi au niveau des couloirs ; des pavillons ; ou en dehors au niveau
des bacs roulants
Une fois remplie la benne sera transportée et vidée par les effectifs de l’assemblé populaire
ou par les personnels privés à l’aide d’un tracteur.
Les sacs jetés dans les couloires et les pavillons seront récupérés par l’ensemble des
effectifs chargés de nettoiement au niveau de la résidence. Les sachets récupérés seront déposés
aux niveaux des bacs placés, et qui seront récupérés par les fonctionnaires de l’assemblé
populaire de Ouaguenoun.
La benne sera transportée à l’aide d’un tracteur vers le CET de Tizi-Ouzou ou vers des
décharges sauvages.
[Titre du document]
Les déchets seront transportés par le camion de l’assemblé populaire de Ouaguenoun vers
le CET de Tizi-Ouzou ou vers des décharges sauvages.
[Titre du document]
La benne est transportée deux fois par semaine (le dimanche et le mercredi).
En ce qui concerne les pavillons et selon la répartition du secteur de collecte au niveau de
l’assemblé populaire, le camion de collecte doit passer chaque jour à l’exception du week-end
à 7 h du matin.
Tableau 02 : Secteur de collecte réservé pour les résidences de pôle universitaire de Tamda (source :
A.P.C d’Ouaguenoun)
Secteurs actuels de la collecte
N0 de l’ordre Journée Territoire couvert
Secteur n0 01 Dimanche–lundi- Résidences universitaires I. II.III.
mardi-mercredi garde communal -niche 01-trottoir-
niche 02-Cem interne et externe-fac
Jeudi Résidence universitaire II- Cem
interne –trottoir-niche 01 et 02-fac
Le tableau 02 montre que la collecte au niveau de la résidence est intégrée dans le secteur
n001, elle est assurée durant toutes les journées de la semaine du dimanche au mercredi. Mais
après la déclaration du président de la commune de Ouaguenoun de ne plus prendre en charge
ces déchets, les fréquences du collecte ne sont plus respectés, pour aller vers une à deux
rotations par semaine. Selon le président de la commune de Ouaguenoun, la déclaration de
la non prise en charge des déchets générés au niveau du pôle de Tamda (université et
résidences) est due aux quantités énormes des déchets générés, et à l’augmentation des frais
des taxes payés au niveau du centre d’enfouissement techniques de Tizi-Ouzou.
[Titre du document]
La taille initiale et finale des deux tas est représentée dans la figure 42.
Figure 42 : Evolution de la taille des deux tas aux cours des huit semaines.
La figure 42 montre une dégradation de la taille des deux tas, cette dégradation selon
Mustin et al, (2005) est due à l’envahissement des matières premières par les micro-
organismes, durant la phase initiale du compostage. Ces micro-organismes absorbent les
molécules simples (sucres simples, acides aminés, alcools, ….etc.) et transforment une partie
[Titre du document]
D’après les figures représentées, il y a une différence de taille entre des deux tas .Le tas
arrosé avec du lactosérum (à gauche) représente une taille moins élevée que celui arrosé avec
de l’eau (à droite). Cela pourrait être dû à une différence de dégradation de la matière première
donc une différence de l’activité microbiologique des deux tas.
Le tableau 10 montre que la charge microbienne augmente au cours des huit semaines
etudiées au niveau des deux tas.
Selon Aochima.M, et Pedro.M.S (2001) ; la première phase du compostage est
caractérisée par la présence des matières organiques facilement dégradable ce qui entraine une
forte activité microbienne (bactéries et champignons).
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La figure 43 représente les variations de la charge microbienne au niveau des deux tas.
1,2E+09
1E+09
charge microbienne en UFC
800000000
600000000
avec
sans
400000000
200000000
0
S5 S6 S7 S8
Semaines
Conclusion
Cette étude nous a permis de connaitre les différents types des déchets générés au niveau
de la résidence universitaire Tamda III, d’analyser leur mode de gestion et d’évaluer leur état.
Elle nous a aussi permis de faire un essai de valorisation des bio-déchets générés au niveau
de cette résidence par voie de compostage.
Les résultats obtenus montrent que la quantité des bio-déchets générée (déchets
compostables) est beaucoup plus importante que les autres types des déchets, et cela a été
remarqué au niveau du restaurant et des pavillons.
Ces grandes quantités des bio-déchets générés sont dues au rejet des grandes quantités
des repas préparés vue leurs non consommation par les résidentes. Selon ces dernières ces
rejets sont dus à la mauvaise qualité des repas servis.
Pour l’essai de valorisation de ces déchets par voie de compostage, les résultats ont
montré une forte possibilité de réalisation.
La grande majorité des interrogées ont exprimés leurs accord en ce qui concerne le tri des
déchets, ce qui a facilité l’installation des bacs de tri sélectif.
Références bibliographiques
Annexe 05
Questionnaire distribué dans le cadre d’un sondage d’information sur la gestion des
déchets auprès de la population de la résidence universitaire Tamda 03, dans le cadre
du mémoire de fin d’études de Master en Gestion des Déchets
[Titre du document]
Solides.
Mode de gestion des déchets dans la résidence :
1- Le nombre des poubelles dans la résidence est ?
Suffisant ⃝ Insuffisant ⃝
Comportement
5- Vous sentez vous concernée (Responsable) par ?
1. Rejet inconsidéré des déchets Oui ⃝ Non ⃝
2. Odeurs résultant du mélange de déchets Oui ⃝ Non ⃝
3. La propreté de votre couloir pavillon et cité Oui ⃝ Non ⃝
7- Quels types de déchets gênerez-vous au niveau de vos chambres ?
Pré‐collecte
13- Quel est le meilleur emplacement des corbeilles ?
[Titre du document]
Pavillon ⃝ Jardin ⃝
Impacts
19- Etes vous informez sur Leurs effets sur l’environnement ? Oui ⃝ Non ⃝
20- Saviez vous que :
1. Les déchets organique se décomposent en quelques jours a un an et compris le papier
Oui ⃝ Non ⃝
2. Le plastique se décompose entre 100 et 1000 ans Oui ⃝ Non ⃝
9- Lorsqu’il n’y a pas de poubelle à proximité, que faites vous avec vos déchets ?
Je les ramène chez moi ⃝ Je les laisse sur place
[Titre du document]
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