Hydro - Sfax2 Phase 2 Def - 17 10 .2016 ST
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Étude hydrologique et hydrogéologique dans la région de Sakiet Eddaier du gouvernorat de Sfax et diagnostic des problèmes
environnementaux suite à la remontée de la nappe phréatique et proposition de solutions
Phase 2 : Étude de la variante retenue
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Les projections de l’évolution démographique dans la zone d’étude sont résumées dans le
tableau suivant.
Tableau 1 : Croissance de la population de l’aire du projet de 2004 à 2026.
Zone 2004 2014 2016 2021 2026
Commune Sakiet Ezzit, y compris El Ons 44 886 51 750 53 167 56 463 59 962
Commune Sakiet Eddaier 40 717 46 943 48 229 51 218 54 392
Circonscription de Sidi Mansour 53 359 61 500 63 184 67 100 71 259
Total 138 962 160 193 164 580 174 781 185 613
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N.B. : Le projet d’assainissement d’eaux usées (projet-ARRU) du quartier Saltnia est achevé (voir
plan de récolement en annexe) alors que celui du quartier Msalla est en phase de démarrage
des travaux.
Le bilan de rejets d'EU pour les différents horizons temporels jusqu’à 2026, est présenté dans le
tableau suivant. Les volumes totaux d’eaux usées rejetées dans les puits perdus, estimés pour
les années 2013 à 2026 varient de 3,5 million m3/an (2013) à 0,4 million m3/an (2026).
L’amélioration escomptée du taux de prise en charge par l’ONAS, réduit considérablement les
rejets d’eaux usées dans les puits perdus, puis dans la nappe.
Tableau 4 : Estimation du bilan de rejets d’EU de 2016 à 2026.
Bilan des rejets d'eaux usées 2013 2016 2021 2026
3
Volume total d'eau potable consommée (m /j) 21 961 23 490 26 014 28 963
Volumes totaux rejetés à l'égout
3
- EU Domestique et collectif en m /j 9 069 11 875 15 974 19 761
3
- EU Industriel en m /j 0 0 2 739 3718
3
Sous total m /j 9 069 11 875 18 712 23 479
% 49 60 85 96
Volumes EU totaux rejetés dans la nappe (puits perdus en milieu naturel)
3
m /j 9 476 7 960 3 275 1 040
3
million m /an 3,5 2,9 1,2 0,4
% 51 40 15 4
Rapport EU rejetée (nappe) / AEP consommée 43,1% 33,9% 12,6% 3,6%
Volumes totaux rejetés d'EU
3
m /j 18 545 19 835 21 987 24 519
% 100 100 100 100
1
Agence japonaise de coopération internationale
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Le calcul de ces apports est déduit de plusieurs formules empiriques proposées par les auteurs.
Les hauteurs de lames ruisselées calculées par ces différentes méthodes pour l’ensemble des
bassins versants de l’étude, sont les suivantes.
Tableau 5 : Lame ruisselée annuelle moyenne (mm).
Méthode Tixeront Fersi Algérienne Sammie DGRE
Lame ruisselée (mm) 2,4 8,1 4,6 14,8 ? 9,2
Les valeurs données par la formule de Tixeront et la méthode Algérienne semblent être trop
faibles. Nous avons opté pour une moyenne des valeurs données par les formules de Fersi et
celle de la DGRE, qui est égale à 8,7 mm.
La hauteur d’eau de pluie est donnée par le produit de l’intensité moyenne de précipitation et
de la durée de l’évènement pluvieux. Des événements pluvieux d’une durée de 15 minutes
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jusqu’à 12 heures et les hauteurs d’eau correspondantes ont été estimées pour les périodes de
retour 2, 5, 10, 20 et 50 ans.
Tableau 6 : Lame d’eau de précipitation (mm) pour différentes durées et différentes fréquences.
T (ans) D = 15 mn D = 30 mn D=1h D=2h D=4h D=6h D = 12 h
2 17,5 20,2 23,3 27,0 31,2 34,0 39,3
5 22 ,7 27,1 32,5 38,9 46,6 51,8 62,0
10 27,2 33,3 40,6 49,7 60,8 68,4 83 ,6
20 31,3 38,8 48,1 59,7 74,0 83,9 104,0
50 38,0 48,2 61,0 77,2 97,7 112,1 141,9
Les lames ruisselées pour les différentes durées et fréquences ainsi que les volumes de
ruissellement pour les bassins versants BV1, BV3 et BV5, sont présentés dans les tableaux ci-
après.
Tableau 7 : Lames ruisselées dans le bassin versant BV1 en mm (Cr : coef. de ruissèlement)
T (ans) Cr D = 15 mn D = 30 mn D=1h D=2h D=4h D=6h D = 12 h
2 0,50 8,7 10,1 11,7 13,5 15,6 17,0 19,7
5 0,53 12,0 14,4 17,2 20,6 24,7 27,5 32,9
10 0,60 16,3 20,0 24,4 29,8 36,5 41,0 50,2
20 0,65 20,4 25,2 31,3 38,8 48,1 54,5 67,6
50 0,75 28,5 36,1 45,7 57,9 73,2 84,1 106,4
Tableau 8 : Lames ruisselées dans le bassin versant BV3 en mm.
T (ans) Cr D = 15 mn D = 30 mn D=1h D=2h D=4h D=6h D = 12 h
2 0,30 5,2 6,0 7,0 8,1 9,4 10,2 11,8
5 0,40 9,1 10,9 13,0 15,6 18,6 20,7 24,8
10 0,50 13,6 16,6 20,3 24,9 30,4 34,2 41,8
20 0,60 18,8 23,3 28,9 35,8 44,4 50,3 62,4
50 0,70 26,6 33,7 42,7 54,0 68,4 78,5 99,3
Tableau 9 : Lames ruisselées dans le bassin versant BV5 en mm.
T (ans) Cr D = 15 mn D = 30 mn D=1h D=2h D=4h D=6h D = 12 h
2 0,40 7.0 8,1 9,3 10,8 12,5 13,6 15,7
5 0,45 10,2 12,2 14,6 17,5 21,0 23,3 27,9
10 0,50 13,6 16,6 20,3 24,9 30,4 34,2 41,8
20 0,55 17,2 21,4 26,5 32,8 40,7 46,1 57,2
50 0,70 26,6 33,7 42,7 54,0 68,4 78,5 99,3
2
Tableau 10 : Apports liquides générés par le bassin versant BV1 en 10 3 m 3 (S = 14,7 km ).
T (ans) Cr D = 15 mn D = 30 mn D=1h D=2h D=4h D=6h D = 12 h
2 0,50 128 148 171 198 229 250 289
5 0,53 211 253 303 362 434 482 577
10 0,60 240 293 358 438 536 603 737
20 0,65 299 371 460 570 707 802 994
50 0,75 419 531 672 850 1077 1236 1564
2
Tableau 11 : Apports liquides générés par le bassin versant BV3 en 10 3 m 3 (S = 48,5 km ).
T (ans) Cr D = 15 mn D = 30 mn D=1h D=2h D=4h D=6h D = 12 h
2 0,30 254 293 339 392 454 494 572
5 0,40 440 527 630 755 904 1005 1203
10 0,50 660 806 986 1205 1474 1658 2027
20 0,60 911 1130 1400 1737 2153 2442 3026
50 0,70 1292 1635 2069 2619 3315 3805 4816
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
2
Tableau 12 : Apports liquides générés par le bassin versant BV5 en 10 3 m 3 (S = 7,7 km ).
T (ans) Cr D = 15 mn D = 30 mn D=1h D=2h D=4h D=6h D = 12 h
2 0,40 54 62 72 83 96 105 121
5 0,45 79 94 113 135 162 180 215
10 0,50 105 128 157 191 234 263 322
20 0,55 133 164 204 253 313 355 440
50 0,70 205 260 328 416 526 604 765
Les résultats des calculs montrent que les événements exceptionnels, avec un cumul
pluviométrique qui dépasse 100 mm, génèrent des quantités importantes de ruissellement qui
excèdent 70 % des précipitations totales.
La profondeur du plan d’eau de la nappe phréatique varie de zéro le long du littoral, à (-40
m)/TN dans les zones aux plus hauts reliefs à l’intérieur du continent. L’écoulement des eaux
souterraines est pluridirectionnel, du Nord-Ouest vers le Sud-est en direction de l’exutoire
côtier en bord de mer.
Les paramètres hydrodynamiques de la nappe phréatique dans la zone d’étude sont estimés
comme suit :
Tableau 13 : Paramètres hydrodynamiques de la nappe phréatique au niveau de la zone.
Perméabilité (m/s) 2 Coefficient de
Transmissivité (m /s)
Horizontale Verticale porosité (%)
-6 -6 -8 -8 -4 -3
De 2,4 10 à 4 10 de 1,3 10 et 4,75 10 5 10 à 10 (autour de l’oued Agareb) De 25 à 35
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Cette campagne a couvert l’ensemble de la zone d’étude. Ainsi, onze (11) puits et deux (2)
sondages existants ainsi que la réalisation de trois (3) piézomètres ont servi au relevé du niveau
piézométrique de la nappe et au relevé d’échantillons d’eau pour analyse.
Rappelons que ‘le niveau statique’ d’un aquifère fait référence en un chiffre négatif, à la
position en profondeur du plan d’eau de l’aquifère par rapport au terrain naturel (TN) ; le
‘niveau piézométrique’, en chiffre toujours positif, fait par contre référence au même point à
l’élévation de ce plan d’eau de l’aquifère par rapport au niveau moyen 0 m de la mer désigné
par NGT (niveau Général de la Tunisie par rapport à ce 0 m marin. Le niveau piézométrique
est utile pour pouvoir préjuger du sens d’écoulement de l’aquifère.
Les trois nouveaux piézomètres ont été exécutés à la tarière manuelle. Les niveaux statiques
ont été mesurés après une période de vingt-quatre (24) heures de stabilisation du niveau de la
table d’eau.
Figure 3 : Carte de répartition et références des sondages, puits et piézomètres servant aux mesures du niveau
statique.
Niveau statique
Les mesures du niveau statique de l’aquifère révèlent que celui-ci est le plus proche de la
surface dans les secteurs Nord de la commune de Sakiet Eddaier (-1,1 à -1,71 m/TN), mais
surtout aux confins Nord de Sfax Médina (-0,8 m/TN), au Sud de la commune de Sakiet Ezzit
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
(-1,48 m/TN), et de manière assez étendue sur la zone côtière de part et d’autre de
l’embouchure de l’Oued Ezzit.
Niveau piézométrique
La prise en compte des données topographiques géo-référencées et des mesures des niveaux
statiques dans les piézomètres installés, les puits et sondages visités, permet de restituer les
valeurs du niveau piézométrique à chaque point de mesure.
Figure 4 : Carte piézométrique et indications globales sur les écoulements souterrains dans la zone du projet (fin
décembre 2015).
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Tableau 14. Equivalences entre les valeurs du niveau piézométrique et celles du niveau statique au même point,
en fin décembre 2015 aux points de mesures.
Coordonnées géographiques Niveau statique en Niveau
Nom des Élévation
UTM des puits et piézomètres m (niveau piézométrique
piézomètres (m/NGT)
X Y d’eau/TN) (m/NGT)
P1 666377,94 3850344,75 2,25 5,06 2,81
P2 666179,88 3849544,94 1,2 3,05 1,85
P3 665252,5 3848913,7 1,24 1,5 0,26
P4 664741,82 3848726,06 1,1 2,58 1,48
P5 663536 3847571 1,18 1,81 0,63
P6 665962,19 3850842,46 1,35 6,99 5,64
P7 664658,01 3850685,15 2,74 8,5 5,76
P8 664491,83 3851243,19 2,1 10,32 8,22
P9 663862,53 3851699,4 1,1 10,32 9,22
P10 663050 3848883 0,8 14,31 13,51
P11 661728,65 3851664,72 2 18,44 16,44
P12 661404,42 3850457,91 1,45 16,06 14,61
P13 663569 3852090 1,25 17,11 15,86
P14 663395 3850905 1,71 10,96 9,25
P15 663976 3850465 3,2 9,28 6,08
P16 663796 3850156 2,7 7,18 4,48
Dans la partie Nord-Ouest, les courbes isopièzes (d’égale valeur piézométrique) varient de 10 à
18 m en valeur par rapport au NGT, par rapport à des cotes de terrain de 14 à 27 m environ.
Dans cette zone, les profondeurs statiques sont assez élevées, et les menaces de remontée
d’eau souterraine sont faibles.
Dans la moitié E-SE de la zone du projet, les courbes isopièzes affichent des valeurs de 0 à 10 m
avec des écarts assez serrés lorsqu’on les compare aux cotes topographiques d’ailleurs
spatialement très irrégulières. Il en résulte des profondeurs statiques de la table d’eau qui sont
relativement menaçantes, surtout lorsque la cote du terrain est basse, surtout près de la côte,
aux confins Nord de la Médina, et au Sud de Sakiet Ezzit.
Analyses chimiques
Les résultats d’analyses obtenus pour les échantillons d’eaux prélevés dans les piézomètres et
puits visités sont donnés dans le tableau suivant :
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Tableau 15 : Résultats d’analyses chimiques d’échantillons d’eau de la nappe prélevés en fin décembre 2015.
Résidu Coliformes
Conductivité Cl- DCO DBO5 Br Rapport
Références pH sec fécaux
(ms/cm) (g/l) (mg/l) (mg/l) (mg/l) Br/Cl (‰)
(g/l) (UFC/100ml)
P1 7.56 12.47 9.72 3.86 60 47 6.87 1.78 1
P2 7.48 6.44 5.14 1.75 180 18 3.28 1.87 40
P3 20
7.56 42.3 33.31 15.5 319 48 39.6 2.55
P4 -
P5 7.36 3.57 2.60 0.88 170 <1 1.19 1.35 1.2 103
P6 7.63 10.58 9.27 2.46 202 <1 4.67 1.90 0
P7 7.01 7.24 6.09 2.81 142 3 3.70 1.32 -
P8 7.03 8.0 7.00 2.10 200 2 3.89 1.85 0
P9 7.02 6.46 5.52 1.40 92 2 2.66 1.90 3.2 10²
P10 7.29 12.02 9.60 2.28 71 1 5.88 2.58 80
P11 7.21 5.07 4.60 1.40 <40 2 2.00 1.43 1
P12 7.13 6.82 5.65 2.10 <40 11 2.50 1.19 1.7 10²
pH : Les valeurs se situent dans la marge 7,01 & 7,63 et sont du même ordre de grandeur que
celles retrouvées habituellement dans des eaux de nappes continentales.
Résidus secs : Ceux-ci varient dans une marge de 2,60 g/l à 33,31 g/l. Les piézomètres côtiers, à
l’exception de P5 (2,60 g/l) montrent des valeurs de salinité élevée (5,14 g/l et 9,72 g/l) à très
élevée (33,31 g/l) pour les deux piézomètres P3 et P4 de situation voisine de l’embouchure de
l’Oued Ezzit. Ceci peut traduire une intrusion marine à l’emplacement de ces piézomètres liée à
des remontées de marée.
DBO5 : La demande biochimique en oxygène revêt des valeurs basses, de 1 à 48 mg/l. La plus
forte valeur est obtenue pour les échantillons de piézomètres avoisinant l’embouchure de
l’Oued Ezzit (P3+4). Ceci pourrait être mis sur le compte d’une pollution locale provoquée par
des accumulations de matière organique.
DCO : Les valeurs importantes de ce paramètre pour tous les échantillons, à l’exception de P1,
P10, P11 et P12 (valeurs < 71 mg/l), s’expliquent par la présence de matière organique
particulaire dégradable. Les eaux du piézomètre avoisinant l’embouchure de l’Oued Ezzit (P4)
ont la valeur la plus élevée en DCO (319 mg/l), ce qui penche en faveur d’une surconcentration
locale de matières organiques comme signalé précédemment pour DBO5.
Cl : Les teneurs en chlore corrèlent positivement aux résidus secs et à la conductivité. Ceci peut
indiquer le caractère chloruré sodique des eaux de nappe. En particulier, la teneur en chlore
(15,5 g/l) des eaux prélevées dans les piézomètres P3 et P4 indique une chlorinité proche de
celle de l’eau de mer normale ([Cl] = 19. [La chlorinité est le nombre de gramme de chlore et
des halogènes (Br-, F-,…) dans 1000 g de solution d’eau de mer, la matière organique étant
oxydée]).
Rapport Br/Cl
Les travaux entrepris sur le brome dans les eaux douces naturelles ont montré que même si la
teneur en cet élément est faible, le rapport Br/Cl peut être élevé et présenter des variations
importantes.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
En cas d’évaporation ou de mélange à des eaux dépourvus de ces deux éléments, le rapport
Br/Cl reste constant.
Quand les deux ions proviennent exclusivement de l’intrusion d’eau de mer dans l’aquifère, le
rapport Br/Cl des concentrations molaires reste similaire à celui de l’eau de mer : 1,5 à 1,7
(Custodio, 1976, in Morell, 1986).
D’après l’historique du canal Oued Ezzit, les premiers 800 m sont en enrochement où le fond
est à 0 m NGT. Ceci conduit à penser que ce type d’intrusion est ancien. Elle serait engendrée
par le marnage à l’embouchure d’Oued Ezzit. Récemment, cette partie du canal a été
aménagée en béton où le fond est à 0,7 m NGT, ce qui peut empêcher l’invasion d’eau marine
dans l’aquifère.
Analyses bactériologiques
Les résultats des analyses microbiologiques des eaux de la nappe phréatique dans la zone
d’étude révèlent :
La présence des germes coliformes fécaux dans 8 échantillons (80 %).
Le nombre des germes coliformes fécaux varie dans les eaux d’un piézomètre à un
autre : de 0 germe dans P6 et P8 à plus d’un millier de germes à P5.
Le NT 09.142 (2013) indique que le nombre de coliformes/100 ml doit être égal à zéro.
Figure 5 : Carte de variation des quantités de coliformes fécaux (UFC/100 ml) dans les eaux de nappe phréatique
de la zone d’étude (avril 2016).
2
Norme tunisienne relative aux Eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux conditionnées
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environnementaux suite à la remontée de la nappe phréatique et proposition de solutions
Phase 2 : Étude de la variante retenue
La présence des coliformes indique que la pollution bactériologique de la nappe est due aux
rejets d’eaux usées domestiques.
Le calcul du bilan hydrogéologique part d’un état d’équilibre qui considère que l’aquifère est
dans une situation d’écoulement transitoire, supposé à l’état stationnaire. Il devrait y avoir un
équilibre entre :
la recharge par infiltration d’eaux météoriques,
et l’exhaure notamment par exploitation et par évapotranspiration.
Le calcul est mené dans les limites de la zone du projet, qui est considérée comme constituant
virtuellement un aquifère phréatique de comportement autonome.
La remontée alarmante du niveau piézométrique dans plusieurs piézomètres de contrôle situés
en amont de la région d’étude, indique que l’équilibre entre recharge et exhaure de l’aquifère,
a été rompu :
Pour les calculs du bilan de recharge de l’aquifère, nous avons considéré plusieurs facteurs
d’alimentation de l’aquifère comme suit :
o L’alimentation régulière supposée de l’aquifère par une pluie moyenne annuelle
de 230 mm/an.
o L’alimentation par des pluies exceptionnelles d’une durée moyenne de 6 h
(période de retour : 10, 20 et 50 ans) qui peuvent avoir un impact sur la
remontée, avec une lame d’eau de précipitation de 68,4 à 112,1 mm.
o Les quantités d’eaux usées rejetées dans des puits perdus d’habitats et
établissements non pris en charge par l’ONAS pour les années 2016, 2021 et 2026
sont calculées en tenant compte de l’évolution du taux de raccordement au
réseau, qui va évoluer de 49 % en 2013 à 96 % en 2026 dans la zone d’étude.
o Les pertes en AEP sur les réseaux de la SONEDE sont estimées à 15 % de la
quantité distribuée (information SONEDE) dans la zone d’étude.
o Un coefficient de porosité moyenne de l’aquifère de 30 %.
Nous avons calculé les apports cumulatifs à la nappe dans les cas suivants :
Bilan annuel moyen d’apport pluviométrique moyen annuel de 230 mm ;
Bilan par suite d’événements pluvieux.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Ce bilan indique que même avec un taux de raccordement au réseau ONAS de 96 % (escompté
pour 2026), la remontée du niveau piézométrique persistera et peut être menaçante pour les
deux communes de Sakiet Ezzit et Sakiet Eddaier et la circonscription de Sidi Mansour, mais
aussi pour les zones limitrophes ayant un impact direct ou indirect sur ce comportement de
l’aquifère phréatique. Dès lors l’intervention pour l’assainissement par drainage s’impose.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Les remontées excessives du niveau statique sont dues à l’apport anthropique (puits perdus,
perte AEP sur le réseau SONEDE), et à des événements orageux. En effet :
o Pour une pluie moyenne répartie sur l’année, l’infiltration est faible. Elle ne dépasse pas
4% de la lame d’eau de précipitation (230 mm). Ceci s’explique par le faible coefficient
d’infiltration (4 à 5%), une atmosphère non saturé en eau, et une forte influence de
l’évapotranspiration et donc un déficit hydrique marqué.
o Pour des événements pluvieux, l’infiltration est beaucoup plus forte. Le coefficient
d’infiltration calculé pour le bassin BV3 varie de 50% pour une pluie décennale, à 30%
pour une pluie cinquantenale. Ce coefficient contribue à une infiltration directe
importante des eaux en cours d’orages, l’atmosphère étant saturée en eau. L’infiltration
tardive est aussi importante. Elle s’effectue dans les zones déprimées à eaux stagnantes
durant plusieurs jours après inondation.
o Au cours de ces événements, l’aquifère des zones hautes reçoit le moins de pluie par la
seule infiltration directe. Ainsi, pour une lame infiltrée haute de 34,2 mm (pluie T=10
ans) à 33,6 mm (pluies T=20 ans et T=50 ans) comme reporté dans le tableau précédent,
la remontée de l’aquifère saturé atteindra 11,4 et 11,2 cm, respectivement.
o Au cours des mêmes pluies, la remontée de l’aquifère saturé (porosité 30%) dans les
zones déprimées à eau stagnante, est tributaire d’infiltration directe et d’infiltration
tardive. Cette remontée peut atteindre 28,5 cm suite à une pluie de période de retour
10 ans, et 28 cm calculés pour les périodes de retour de 20 et 50 ans.
o Notons que le revêtement des voiries, le drainage des eaux stagnantes, et un
remblayage des zones basses pour éviter la stagnation, réduisent considérablement
l’infiltration directe et notamment celle tardive, et donc l’élévation du niveau
piézométrique de la nappe suite à des événements pluvieux exceptionnels.
o Cette élévation estimée du niveau statique au cours d’événements pluvieux ne tient pas
compte d’autres apports potentiels comme les eaux usées de puits perdus ou d’autres
apports convergents, liés à un écoulement souterrain vers les zones basses où
l’élévation du niveau statique sera encore plus aggravée.
Cette remontée de la zone saturée de l’aquifère au cours d’événements pluvieux de périodes
de retour de 10 à 50 ans et d’une durée moyenne de 6 heures, apparait forte
comparativement à la remontée de l’aquifère en situation d’une pluie moyenne annuelle
(0,87 cm). Elle est la plus élevée dans les zones topographiquement déprimées à eaux
stagnantes, sujettes à la remontée de l’aquifère, à des inondations et à une insalubrité
gênante. C’est pourquoi le drainage des eaux pluviales et a fortiori de l’aquifère dans ces
zones s’impose.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
2.4.4.1. Du passé à l’actuel : apports des rejets d’eau dans les puits perdus
Le cumul de ces remontées continues sur plusieurs décennies (au moins de 1969 à 2016)
explique l’importante remontée actuelle du niveau piézométrique de plusieurs mètres. Une
remontée régulière de ce niveau de 28,8 cm/an, peut cumuler 8,6 m sur une période de 30 ans.
Ces résultats sont comparables à ceux retrouvés par plusieurs études/thèses qui ont constaté
des écarts piézométriques de 4 à 6 m et même plus entre les années 1987 et 2005 dans les
zones basses du domaine d’étude.
Les estimations précédentes montrent que par l’amélioration du taux de raccordement au
réseau de l’ONAS dans la zone, de 60 % en 2016 à 96 % en 2026, la quantité de rejets d’eaux
usées dans la nappe de surface fléchira de 2,9 Mm3 en 2016, à 0,4 Mm3 en 2026. La remontée
correspondante du réservoir saturé (porosité 30 %) est estimée à 28,8 cm en 2016, et 13,8 cm
en 2026.
En cas de non intervention et si cette remontée persiste, la nappe affleurera et provoquera
certainement des nuisances encore importantes que celles estimées dans cette étude.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
(en cours)
Figure 6 : Répartition et classification par importance des menaces de remontée de la nappe dans la zone
d’étude.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Figure 7 : Réseau de drainage proposé pour le rabattement de la nappe : schéma des variantes 1&2 (à gauche) et
3&4 (à droite).
Les eaux de nappe de la zone d’étude sont en partie bactériologiquement polluées et soumises
à une sursalure apparente. Localement (puits P10) et dans les zones basses, la remontée d’eau
par capillarité dans les murs d’habitats (humidité du sol et des constructions) est flagrante.
Cette remontée est importante, ayant engendré localement des émergences en zones humides
(nechiiaa). Le choix d’une profondeur moyenne de 1,5 m des installations de drainage et donc
du rabattement maximum, est à la faveur de la protection des équipements publics (ONAS,
STEG, Télécommunications…), des biens et des constructions, du sol et de son occupation, de la
végétation et de la biodiversité en milieu urbain, et de la protection de la santé publique.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Choix de variante
Compte tenu des schémas de variantes proposées plus haut et des critères de choix, la
variante n°4 a été retenue par le COPIL comme solution à retenir et à développer dans le
présent rapport de phase 2 du Projet.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
L’étude du système de drainage souterrain de la nappe fait appel aux principes hydrauliques
fondamentaux et aux pratiques usuelles en matière d’équipements de drainage et de prévisions
sur les écoulements.
Les modèles hydrauliques établis pour le drainage d’aquifères souterrains de par le Monde,
tirent profit de nombreuses recherches et applications pratiques notamment dans les
périmètres irrigués. De nombreux modèles de calculs ont été discutés depuis le début du 20 ème
siècle, et dont les plus simples permettent d’estimer en 2D, le rabattement dans le temps de
l’aquifère drainé (h0,t), l’écartement nécessaire des conduites de drainage (E), le débit de
drainage q(t) à évacuer au cours du temps, et le dimensionnement des conduites de drainage
et des collecteurs principaux, primaires et secondaires.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
De ces deux expressions, il est aussi possible de tirer celle de l’écartement E entre les files
consécutives de drains.
Lorsque la profondeur de sol perméable sous les drains est grande par rapport à la hauteur
drainée de la nappe (δ>>>h), les expressions précédentes peuvent être simplifiées :
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Les deux dernières égalités montrent que l’évolution du débit et de la hauteur résiduelle de
l’aquifère sous drainage ont la forme typique de fonctions de décroissance.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
La porosité de drainage : μ
Il est connu que la porosité de drainage moyenne des sables est de l’ordre de 25%, et elle est
inférieure à la porosité moyenne totale des couches réservoirs considérée égale à (30%) dans le
cas précis d’étude (phase 1).
La hauteur d’eau initiale à rabattre, située au dessus du plan de drainage (h 0)
Celle-ci peut varier en fonction de la valeur estimée ou mesurée du niveau statique par localité.
Les caractéristiques du drainage
L’écartement entre les drains : E.
Celui-ci mesuré en mètres, demeurera variable en fonction de la géométrie du réseau
et du plan de drainage.
La durée de drainage de la nappe considérée en jours : t.
Les débits par unité de longueur (1ml) de drain, et totaux pour chaque drain mesurés
en m3/J, respectivement : q et Q.
Les diamètres nominaux et longueurs des drains et collecteurs : DN et L.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Il existe plusieurs formules empiriques qui déterminent l’écartement entre drains consécutifs.
La formule applicable dans notre cas est celle du régime variable de tarissement (ce régime
consiste à rabattre un niveau initial d’une nappe à un niveau final et ce dans un délai bien
déterminé), par voie de drain reposant sur l’assise perméable.
Cette formule s’écrit :
Avec :
t : la durée du drainage de la nappe
N : coefficient adimensionnel caractéristique de la forme de l’aquifère en rabattement.
Les résultats de l’application de cette formule sont donnés dans le tableau suivant.
Tableau 17 : Relation entre l’écartement entre drains et la durée de rabattement de la nappe d’étude.
Écartement (m) Durée de rabattement (j)
50 3
100 13
150 28
200 50
250 78
300 113
350 153
400 200
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Lors de rabattement de la nappe, les lignes d’eau entre les drains peuvent se présenter sous différentes
formes : sinusoïde, parabole, ellipse, droite horizontale et droite inclinée.
Les coefficients adimensionnels N et P dépendent de la forme de la nappe et sont décrits par les
équations différentielles suivantes :
Les résultats de calculs de ces formules basées sur des données de mesures sur terrain, sont présentés
dans le tableau ci-après :
Tableau 18 : Valeurs des Coefficients adimensionnels ou de forme de la nappe.
Forme de la nappe N P
Sinusoïde 0,4 0,64
Parabole 0,42 0,67
Ellipse 0,45 0,78
Droite horizontale 0,5 1
Droite inclinée 0,33 0,5
La figure ci-dessous montre un cas de la forme de la nappe entre deux drains lors de son rabattement.
Figure 9 : Évolution du niveau piézométrique de la nappe entre deux drains lors de son rabattement.
D’après les hypothèses de Guyon (1966): les deux cas limites théoriques étant l’ellipse et la sinusoïde.
Les cas intermédiaires peuvent être décrits par la parabole. La parabole s’avère comme la meilleure
approximation des différentes formes. Dans cette étude, nous choisissons N=0,42 et P=0,67.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Cette répartition de bassins permet d’orienter le choix d’implantation des drains et collecteurs :
les collecteurs seront implantés à l’aval de chaque bassin sur les routes principales alors que les
drains seront implantés à l’intérieur des bassins dans les routes secondaires et les pistes pour
rejoindre les collecteurs ou les réseaux d’évacuation d’eaux pluviales selon les caractéristiques
du bassin et la disponibilité des aménagements existants :
Dans le bassin n° 1, un drain-collecteur (C1) sera installé sur la route de Mahdia pour
collecter les eaux drainées dans ce bassin pour les évacuer dans le canal Oued Ezzit.
Dans le bassin n° 2, un drain-collecteur (C2) sera installé sur la route de Mahdia pour
collecter les eaux drainées dans ce bassin pour les évacuer dans le canal Bourguiba
(pk4).
Dans le bassin n°3, les drains seront raccordés aux dalots d’évacuation d’eau pluviale du
quartier Saltnia. Un drain-collecteur (C3) sera installé dans la partie aval de ces dalots au
niveau de la route de Saltnia pour drainer cette zone.
Dans le bassin n°4, les eaux drainées seront évacuées par le dalot d’évacuation d’eaux
pluviales de la route de Saltnia ou par un drain-collecteur (C4) parallèle à ce dalot.
Dans le bassin n°5, les drains seront raccordés aux dalots d’évacuation d’eau pluviale du
quartier Msalla et/ou ils seront implantés parallèlement au réseau d’eau pluviale avec la
possibilité d’évacuation directe d’eau des drains à oued Ezzit ou la mer.
Dans le bassin n°6, les drains seront implantés parallèlement aux dalots d’évacuation
d’eau pluviale du quartier d’Essimar 2. Aussi, un drain-collecteur (C5) est prévu dans la
partie aval (zone Sud-ouest des dalots) au niveau de la route de Sidi Mansour pour
drainer cette zone.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Le réseau de drainage doit être implanté sur un PAU restitué, en actualisant le réseau de voiries
et en indiquant le programme de revêtement des voiries et d’ouverture des pistes.
En se basant sur les critères précédents et tenant compte de la topographique, deux
variantes de réseau de drainage enterré (un réseau assez dense et un réseau plus espacé)
homogène et réparti sur toute la zone d’étude (voir annexe) pour différents écartements
‘unitaires’ sont proposés (écartement de 206 m et écartement de 297 m).
Le tableau ci-dessous illustre les composantes du réseau de drainage dans la zone d’étude pour
chaque sous-variante.
Tableau 19 : Composition principale des deux sous-variantes du réseau de drainage.
Réseau de drainage Réseau de
dense drainage espacé
Longueur totale des drains enterrés et des drains-collecteurs (m) 90 247 58883
Longueur de drains intercepteurs (m) 12 000 12 000
Longueur totale des drains (L) 102247 70883
Nombre de drains enterrés et drains-collecteurs 206 128
2264 ha (Surface limité par
Superficie de la zone à drainer (S) l’intercepteur) – 158 (projet Taparura) =
2106 ha.
Écartement ‘unitaires’ (entre drains consécutifs) en m (S/L) 206 297
Ces configurations donnent des durées de rabattement de 53 et 110 jours pour des
écartements de 206 et 297 m respectivement, pour une nappe supposée à l’affleurement
(Nechiiaa).
Le drainage des infiltrations d’un événement pluvieux décennal d’une durée de 6 heures (h0 =
28, 5 cm), nécessite 15 jours pour un écartement moyen E=206 m, et 31 j pour E=297 m. Le
rabattement de la hauteur d’eau due aux puits perdus, fuites SONEDE et précipitations
normales, nécessite 13 jours en moyenne (en 2016) pour un écartement E=206 m, et 26 j pour
E=297 m.
Tableau 20 : Variation de durée de rabattement pour E = 206 m et E = 297 m.
E = 206 m E = 297 m
Aquifère saturé jusqu’en surface (h0 =1.65 m) 53 j 110 j
Événement pluvieux de durée de 6 heures et de période de retour 10 ans
15 j 31 j
(h0 = 28, 5 cm)
2016 (h0 = 25,9 cm) 13 j 26 j
Eaux provenant des puits perdus, fuites SONEDE et
2021 (h0 = 17.3 cm) 3j 7j
précipitations normales
2026 (h0 = 13.8 cm) 1j 1j
Nous pouvons déduire que pour un écartement de 206 m, la durée de rabattement varie de 1
jour à 53 jours selon le cas, et pour un écartement de 297 m, cette durée varie de 1 jour à 110
jours.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
En connaissant le débit unitaire et la longueur de chaque drain (Ld), nous pouvons calculer le
débit total d’eau drainée pour chacun de ces drains en appliquant la relation :
Q= ∑ q L
Dans ce réseau, l’écoulement doit être à surface libre. Il sera donc dimensionné dans ce but en
utilisant l’équation de Manning-Strickler:
Avec :
n = coefficient de rugosité de Manning-Strickler : pour les conduites PVC et PEHD, n’est
de l’ordre de 0,018.
S = section d’écoulement (m²)
Rh = rayon hydraulique (m) = section /périmètre mouillé
i = pente hydraulique (m/m)
Quand la conduite est pleine, nous avons : RH=Rayon de la conduite circulaire/2
(RH=r/2=DN/4) & S=3,14*r²= 3.14 DN²/4 ; l’équation précédente peut ainsi être exprimée de la
manière suivante :
Avec :
DN = diamètre de la conduite/drain (m) ;
S = section d’écoulement (m²) ;
Rh = rayon hydraulique (m) = section /périmètre mouillé ;
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
3.6.1.1. Introduction
La gestion du réseau du drainage a pour objet d’assurer l’entretien courant du réseau par les
interventions de nettoyage et curage des ouvrages associés.
De plus, pour maintenir un fonctionnement satisfaisant du réseau de drainage, éviter les
nuisances aux riverains et protéger l’environnement contre la pollution, une surveillance et
analyse des états physiques, hydrauliques et d’encrassement du réseau se sont avérées
nécessaires. Elles permettent notamment :
d’appréhender les parties vulnérables du réseau (pentes faibles, obstacles résultant de
dispositifs de protection tels que grilles de protection à la sortie de drain, etc.),
de déterminer la formation des dépôts,
et d’établir des programmes de curage périodiques de ces points critiques.
L’exploitant doit disposer d’un document rassemblant toutes les informations détaillées sur les
équipements dont il a la charge (plan du réseau, liste et caractéristiques des ouvrages
mentionnant les données techniques sur sa capacité, son fonctionnement).
Le réseau de drainage et les ouvrages associés nécessitent une organisation et une planification
des moyens pour assurer un entretien périodique, faute de quoi les canalisations s’engorgent
ou se dégradent, le système de drainage se détériore rapidement et la remise en état
nécessaire au bon fonctionnement devient de plus en plus coûteuse.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Le tableau ci-après présente une liste de problèmes de drainage courants et les solutions
suggérées.
Tableau 23 : Problèmes de drainage et solutions.
Problème Solution
Canalisation interrompue
Il arrive, durant la réalisations de réseaux d’autres
concessionnaires, comme des conduites d'eau, des
Communiquer avec un entrepreneur spécialisé afin
conduites ONAS, des pipelines ou des conduites
qu'il trouve le problème et fasse la réparation.
électriques, qu'un tuyau de drainage se brise et que la
canalisation se trouve ainsi interrompue, ce qui donne
lieu à des problèmes de drainage.
Obstruction causée par des racines (arbre, taillis ou Communiquer avec un entrepreneur spécialisé pour
autres plantations) qu'il enlève la section de tuyaux bloquée et la
Certains arbres peuvent poser problème s'ils se remplace.
trouvent à moins de 15 m d'un tuyau de drainage. À tout le moins, éliminer les arbres et taillis à moins de
15 m d'un tuyau de drainage.
Obstruction causée par un rongeur Communiquer avec un entrepreneur spécialisé pour
Il arrive que des rongeurs se fraient un chemin à retirer et remplacer la section de tuyaux endommagée.
l'intérieur d'un tuyau, mais y restent piégés. Le cadavre Veiller à ce que des grilles à l'épreuve des rongeurs
se gonfle et obstrue par la suite complètement le tuyau, soient bien en place.
ce qui laisse des zones du champ privées de drainage.
Obstruction causée par l'ocre ferreuse Utiliser des tuyaux de drainage de diamètre plus grand
L'ocre ferreuse est une substance organique rougeâtre protégés par des filtres.
ou orangée et gélatineuse qui peut bloquer l'ouverture Couper du réseau les tuyaux qui évacuent l'eau de sols
d'un tuyau. Même si les sols organiques peuvent être la organiques.
source du problème, celui-ci est difficile à prévoir. Si le Maintenir les tuyaux de drainage submergés (on évite
sol renferme de l'ocre, le réseau de drainage aura une ainsi parfois la formation d'ocre ferreuse).
durée de vie utile plus courte que la normale.
Obstruction causée par de la matière organique Demander à un entrepreneur spécialisé d'enlever et de
Les eaux usées évacuées illicitement dans le réseau de remplacer la section de tuyaux bloquée.
drainage depuis une fosse septique ou puits perdus Couper du réseau les tuyaux qui évacuent des eaux
peuvent donner lieu à une accumulation de matière usées provenant d'une fosse septique ou de puits
organique. En plus de causer beaucoup de tort à perdus.
l'environnement, ces déchets obstruent les tuyaux.
Vieille canalisation rompue Communiquer avec un entrepreneur spécialisé afin
De vieux tuyaux ayant été coupés du réseau durant qu'il repère la vieille canalisation et qu'il la rebranche
l'installation d'un nouveau réseau de drainage peuvent au réseau.
être responsables de zones détrempées dans la zone du
projet.
Tuyau affaissé Demander à un entrepreneur spécialisé qu'il repère le
Un tuyau affaissé ou écrasé est souvent le fait d'une tuyau écrasé et le remplace.
circulation intense au-dessus de celui-ci. Envisager d'utiliser des tuyaux plus solides dans les
zones de grande circulation.
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environnementaux suite à la remontée de la nappe phréatique et proposition de solutions
Phase 2 : Étude de la variante retenue
Ne pas évacuer, dans le réseau de drainage souterrain, les eaux usées provenant d'une
fosse septique ou de puits perdus. Non seulement ces eaux sont-elles une source de
pollution environnementale, mais elles risqueraient aussi d'obstruer les tuyaux. De ce
fait, il y’a lieu de lutter contre les raccordements illicites dans les zones non encore
équipées de réseaux d’égouts de l’ONAS.
Ne pas planter d'arbres à proximité des tuyaux de drainage souterrain ; leurs racines
auraient tôt fait de pénétrer dans les tuyaux et de les obstruer.
Ne pas amener les eaux de ruissellement à s'écouler au-dessus d'une sortie de drainage,
car celle-ci serait soumise à l'érosion et risquerait d'être endommagée.
Si l'on y fait attention et que l'on adopte de bonnes pratiques de gestion, un réseau de drainage
souterrain peut durer toute une vie et permettre d’assurer sa fonction convenablement.
Pour y faire face à ces problèmes et assurer le fonctionnement normal du réseau de drainage et
ouvrages associés, il y’a lieu d’accomplir les actions systématiques et régulières dans le temps.
Ces actions portent principalement sur :
le contrôle de fonctionnement,
les inspections, surveillances et diagnostics des ouvrages,
les réparations des canalisations permettant de lutter contre les problèmes localisés
d’affaissement, de rupture des drains, raccordements défectueux, etc.
les interventions d’entretien périodiques sur le réseau de drainage et ouvrages associés
portant essentiellement sur :
o Le curage mécanique des réseaux pour lutter contre les phénomènes
d’ensablement, d’envasement ou de dépôts ferriques. Le réseau de drainage doit
périodiquement être purgé ou curé de manière préventive permettant de
supprimer les éléments déposés et de maintenir libre l’écoulement des eaux
drainées. Le curage pourra être assuré grâce à une mini-cureuse à haute pression.
Compte tenu de la nature de ce réseau, on estime que ce réseau doit être
entièrement curé et nettoyé à priori une fois tous les trois ans. Cette période de
retour pourra être adaptée au fur et à mesure de l’exploitation, après évaluation
des états hydrauliques et d’encrassement du réseau.
o Entretien au niveau des sorties des drains collecteurs.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Les coûts d’exploitation et d’entretien annuel du réseau de drainage peuvent être établis
correctement sur la base de la réalisation des prestations correspondant aux actions définis
plus haut. Les coûts d’exploitation et d’entretien annuel des réseaux similaires tels que
l’assainissement sont généralement évalués entre 1 et 2 % de la valeur du réseau.
Compte de la spécificité du réseau de drainage et la teneur des prestations qu’il exige, on
estime qu’on peut adopter un taux plus réduit que celui appliqué dans le domaine de
l’assainissement. Pour notre cas, on prendra un taux égal à 0.5 %.
Sur la base de ce taux et le coût d’investissement de l’ensemble du réseau de drainage, les
coûts d’exploitation et d’entretien suivant l’option de l’écartement E, sont présentés dans le
tableau suivant :
Tableau 24 : Coûts d’exploitation et d’entretien du réseau de drainage
Coût total annuel
Coût Coût annuel d’exploitation
Écartement Longueur total d’exploitation et
d’investissement et d’entretien rapporté au
E du réseau en ml d’entretien en DT
en DT ml en DT
(0,5%)
E=206 m 112 247 1 5481 395 77 407 0.690 DT/ml
E=297 m 60 883 10 464 977 52 325 0.859 DT/ml
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
4.1. Contraintes
Lors de la réalisation du réseau de drainage, plusieurs contraintes peuvent s’imposer :
la présence de réseaux divers : eau usée, eau potable, électricité, gaz, télécommunications,
évacuation d’eau pluviale…,
l’hétérogénéité du terrain,
la présence d’une nappe,
l’inexistence de voies tracées et revêtues,
l’habitat anarchique.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
L’implantation des piézomètre a été fait en tenant compte de la répartition des zones suivant
l’importance des menaces, de la localisation des établissements publics, des observations en
cours de visites et de notre connaissance du site,. Nous recommandons d’implanter Dix (10)
piézomètres :
Un (1) piézomètre dans la zone à menaces importantes (priorité 1).
Cinq (5) piézomètres dans la zone à menaces moyennes (priorité 2) : 1 piézomètre dans
chaque sous zone (de 1 à 4).
Deux (2) piézomètres dans la zone à menaces faibles (priorité 3).
Deux (2) autres piézomètres en dehors de la zone d’étude, dans les quartiers Haffara et
Poudrière, limitrophes de la zone d’étude. En effet, ces zones sont inondables, et nous
recommandons d’y implanter deux piézomètres pour contrôler le niveau statique de la
nappe.
Zones Haffara
et Poudrière
Figure 14 : Mouvement des eaux de crue du 30 et 31 octobre 1982 à Sfax (URBACONSULT, 1996).
Le tableau et les cartes ci-dessous indiquent les sites d’implantation des piézomètres proposés.
Tableau 25 : Sites d’implantations des piézomètres.
Piézomètre Cordonnées géographique
Zone à menace Site d’implantation
Nom Nombre X Y
PZ 1 1 Importantes École primaire 663278 3848837
PZ 2 Sous zone 1 Mosquée 661860 3849942
École ou Mosquée
PZ 3 Sous zone 2 663943 3848022
Markez El Hajji
PZ 4 5 Moyennes Sous zone 3 Mosquée Sidi Bou Ali 663405 3852779
PZ 5 Sous zone 4 Mosquée 665921 3850752
Théâtre Sidi Mansour
PZ 6 Sous zone 5 665403 3849089
ou Lycée Khalij
École primaire ou lycée
PZ 7 662023 3852189
2 Faibles Mongi Slim
PZ 8 Future Mosquée 663897 3851270
PZ 9 Zone limitrophe au secteur Mosquée 662032 3848750
2 d’étude (quartiers Haffara
PZ 10 École primaire 662372 3848230
et Poudrière)
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Figure 15 : Localisation des piézomètres de contrôle et suivi proposés pour la nappe de la zone d’étude.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
D’après la carte de répartition, le niveau statique de la nappe phréatique varie de 0,8 à 3,2 m.
Une profondeur d’exécution de 5 m pour la totalité des piézomètres est largement suffisante.
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6. PLAN D’ACTION
6.3.1. Actions contribuant à l’atténuation des rejets d’eaux usées brutes dans
la nature
Programme de réalisation
Pour atteindre le taux de desserte annoncé plus haut, un programme important de réalisation
de réseau d’assainissement est à réaliser.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
La définition précise de l’ensemble du programme doit faire l’objet d’études plus élaborées.
La concrétisation de ce programme nécessite la réalisation des activités suivantes :
- Établir une note de présentation exposant le motif du programme ;
- Insérer le programme dans le cadre des plans quinquennaux de développement du
pays ;
- Procéder à l’identification des financements nécessaires pour la réalisation du
programme ;
- Élaborer les études nécessaires (APS, APD et DAO), pour la réalisation des travaux ;
- Réaliser les travaux afférents aux infrastructures prévus dans chaque partie du
programme.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Pour le remblayage définitif des puits perdus et leur condamnation, il est recommandé :
- De vidanger chaque puits à l’aide d’un Camion Spiro et l’élimination des boues de
vidange dans la Station d’Épuration la plus proche ;
- De déverser quelques dizaines (30 kg environ) de sel de table dans chaque puits perdu ;
- De remblayer définitivement le puits perdus et de le cimenter.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Il importe également que cette action de sensibilisation ne soit pas focalisée uniquement sur
les citoyens. D’autres acteurs intervenant, en particuliers l’ONAS et les municipalités
concernées par le projet ont aussi un grand rôle à jouer pour atteindre cet objectif.
L’enjeu est d’amener les citoyens à observer et à se rendre compte de l’étendue des risques
environnementaux avérés liés aux puits perdus et à mettre les moyens nécessaires pour rétablir
un environnement saint.
Dans le cadre de cette action, on est appelé à l’élaboration et la mise en œuvre des
programmes de sensibilisation des différents intervenants. Cette activité peut être réalisée par
le Conseil régional.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
- Les études nécessaires permettant d’identifier de manière précise les zones à remblayer
et de définir la teneur des travaux à exécuter. Cette action peut être entreprise à court
et moyen termes en fonction des moyens financiers mis à disposition par les
municipalités concernées.
- Élaborer un programme de remblayage des zones basses.
- Prévoir les financements nécessaires permettant de réaliser les travaux.
- Réaliser les travaux de remblayage des zones basses
- Faire respecter les cotes seuils de construction.
Le coût de cette action sera considéré dans le programme afférent de revêtement des voiries. Il
est souhaitable d’entreprendre ces travaux en parallèle avec ceux de revêtement des voiries.
A cet effet, les municipalités sont appelées à assurer les activités suivantes :
- Élaborer un programme de revêtement des voiries en coordination avec les autres
intervenants chargés de la réalisation des infrastructures d’assainissement en EU et EP
et infrastructures similaires.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Les niveaux statiques dans la zone à menace faible sont plus profonds que 1,5 m. Cette zone
englobe le quartier Msalla, le quartier Saltnia et la partie amont de la zone d’étude. Dans les
quartiers Msalla et Saltnia, la baisse de NS par rapport aux autres zones (menaces forte et
moyenne) est essentiellement due à l’appel d’eau imposé par les trous de drainage dans les
dalots d’évacuation d’eau pluviale (projet ARRU). Mais, ce système (trous) risque d’être
colmaté, ce qui peut provoquer de nouveau la remontée de la nappe.
L’installation d’un réseau de drainage enterré et efficace est programmé dans cette dernière
zone, au long terme. Pour la partie amont de la zone à menace faible, elle risque d’être saturée
d’eau en fonction du temps vu que d’après la phase 1 de l’étude, le bilan moyen annuel de
recharge de la nappe varie de 25,9 cm en 2016 à 13,8 cm en 2026 et le bilan au cours
d’événements pluvieux est de 28,5 cm. La réalisation du réseau de drainage à cet endroit à long
terme a donc été projetée.
La concrétisation de ce programme nécessite la réalisation des activités suivantes :
- Établir une note de présentation exposant le motif du programme.
- Insérer le programme dans le cadre des plans quinquennaux de développement du pays.
- Procéder à l’identification des financements nécessaires pour la réalisation du
programme.
- Élaborer les études nécessaires (APD et DAO), pour la réalisation des travaux.
- Réaliser les travaux afférents aux infrastructures prévus dans chaque programme.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Le Conseil régional ;
L’Office National de l'Assainissement (ONAS) ;
Direction de l'Hydraulique Urbaine (DHU) ;
Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine (ARRU) ;
L’Office National de la Protection Civile (ONPC) ;
Les Municipalités de Sfax ville (Circonscription de Sidi Mansour), Sakiet Eddaier et Sakiet
Ezzit ;
Le Commissariat Régional au Développement Agricole (CRDA) de Sfax ;
Direction Régionale de la Santé Publique/Service d’Hygiène ;
Les citoyens concernés ;
Les associations civiles dans le domaine.
Les attributions de ces intervenants, telles que définies par les textes règlementaires sont
résumées en annexe.
Au vu de ces attributions, la répartition des responsabilités entre les principaux intervenants ou
acteurs dans le plan d’action, peut être ventilée comme suit :
Le Conseil régional : Il aura la responsabilité de la mise en œuvre des programmes de
sensibilisation qu’il peut déléguer à ses agences de tutelles ;
Les municipalités concernées par le projet : seront responsables en tant que maîtres
d’ouvrages pour les projets d’assainissement en EP, de drainage de la nappe, et toutes
les actions touchant aux attributions des communes (revêtement des voiries, respect
du plan d’aménagement, plantation d’arbres hygrophiles, etc..).
Certaines activités peuvent être déléguées à des opérateurs spécialisés comme suit :
- L’ARRU peut être chargée en tant que maître d’œuvre, de projets intégrés
portant sur le revêtement des voiries, le remblayage des zones basses, etc…
- L’ONAS ou la DHU, peuvent être chargés en tant que maîtres d’œuvres, de
projets d’assainissement en EP et l’exploitation des ouvrages réalisés.
- Le CRDA et l’ONAS peuvent être chargés en tant que maîtres d’œuvres des
projets de drainage de la nappe (exécution, entretien et contrôle).
Les municipalités auront aussi la charge de contrôler et imposer la fermeture des puits
perdus.
L’Office National de l’Assainissement (ONAS) : Conformément à sa loi de création,
l’ONAS se chargera en tant que maître d’ouvrage de la réalisation des projets
d’assainissement en EU.
La Direction d’Hydraulique Urbaine (DHU) : sera éventuellement chargée en tant que
maître d’œuvre de la réalisation des projets de protection contre les inondations. Elle
peut aussi être chargée de l’élaboration d’une étude de faisabilité pour la création d’un
organisme régional qui sera responsable pour la coordination entre les directions
(municipalité, DHU…), l’exécution et l’entretien des ouvrages d’eaux pluviales.
L’Office National de la Protection Civile (ONPC) : aura la charge de la mise en place et
en œuvre des procédures sur les situations d’urgence en cas d’inondation.
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environnementaux suite à la remontée de la nappe phréatique et proposition de solutions
Phase 2 : Étude de la variante retenue
Toutes les entités citées ci-dessus seront représentées au sein du Comité de Pilotage du projet.
Des Comités techniques de Suivi pourront être organisés avec le personnel technique des
membres du Comité de Pilotage.
D'autres organismes pourront être invités si besoin.
Les populations de la zone seront représentées par le biais des associations civiles dans la
région.
La majorité de ces acteurs ont été impliqués dans le processus d'élaboration de la présente
étude dès 2015 lors de plusieurs réunions au gouvernorat de Sfax et au siège du MALE.
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environnementaux suite à la remontée de la nappe phréatique et proposition de solutions
Phase 2 : Étude de la variante retenue
Les sources de financement peuvent être diverses : budget de l’État, CSPCL, Agences de
coopération internationales, bailleurs de fonds internationaux.
La majorité des composantes du plan sont à la charge des municipalités. Les montants
d’investissement sont très importants, et paraissent déborder sur les capacités financières de
ces communes. L’assistance même partielle de l’État, semble donc nécessaire.
Il importe aussi de noter que parmi les coûts estimés du projet, une partie des rubriques de
financement envisagées est allouée/prévue dans le cadre d’opérations d’aménagement
programmées (ONAS : Schéma d’Assainissement du Grand Sfax ; Assainissement des EP à
conduire par l’ARRU ; Aménagement de voiries). De ce fait, les coûts réels (effectifs) à allouer
à l’aménagement du réseau de drainage envisagé, sont nettement inférieurs au coût total du
projet donné en bas du tableau précédent. L’explication est la suivante :
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Tableau 36. Coûts effectifs (hors réseaux EU, EP, et de voiries) à allouer au réseau de drainage dans la zone
d’étude
Coûts de réalisation
Sources de
Intitulé du programme Moyen
Court terme Long terme Total financement
terme
Montants alloués à des aménagements autres que ceux du drainage de l’aquifère de la zone d’étude
Assainissement EU 5 508 000 5 130 000 0 10 638 000 ONAS
Assainissement EP (en dehors de
3 048 000 10 308 000 4 104 000 17 460 000 Municipalités
projet en cours de l'ARRU)
Aménagement de voiries et
remblayage de zones basses en
4 572 000 15 462 000 6 156 000 26 190 000 Municipalités
dehors de projet en cours de
l'ARRU)
Sous total 1 13 128 000 30 900 000 10 260 000 54 288 000
Montants à la charge des ménages (fermeture et réhabilitation des puits perdus)
Fermeture et réhabilitation des
4 000 000 2 600 000 0 6 600 000 Ménages
puits perdus
Montants globaux des investissements alloués/prévus pour les aménagements autres que ceux de drainage
Sous total 2 13 528 000 33 500 000 10 260 000 60 888 000
COUTS EFFECTIFS 5 570 639 13 341 886 12 188 949 31 101 474
E= 206 m
A ALLOUER AUX
AMENAGEMENTS 4 875 229 11 074 917 9 131 626 25 081 772
E= 297 m
DE DRAINAGE
Ce tableau permet d’estimer les coûts globaux effectifs (y compris divers et imprévus),
nécessaires à la mise en place du réseau de drainage de l’aquifère, s’élèvent à environ 31
millions de dinars pour un écartement moyen du réseau de 206 m, et à 25 millions de dinars
environ, pour un écartement de 297 m.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
7. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
La différence des coûts totaux entre les deux sous-variantes est de 6 019 701 DT.
A noter que que les coûts totaux indiqués dans ce tableau prennent en considération les
investissements alloués dans le cadre de programmes d’aménagement de réseaux
d’assainissement EU (ONAS) et EP (Municipalité, ARRU), et ceux d’aménagements de voiries
(Municipalité, Ministère chargé de l’Equipement). Il en résulte que les investissements
effectifs (hors EU, EP et voiries) à allouer au projet, s’élèveront à 25 millions de dinars pour un
réseau de drainage avec un écartement E= 206m, et à 31 millions de dinars, pour E = 297m.
Les coûts globaux des phases 1 et 2 (y compris aménagements EU, EP et Voiries) sont
respectivement d’environ 63 MDT pour la sous-variante 1, et 60 MDT pour la sous-variante 2
(Total hors coût de fermeture des puits pris en charge par les ménages).
Dans la phase 3, la réalisation du réseau de drainage est conditionnée par les résultats des
observations du comportement de la nappe entre 2017 et 2026. Ce réseau sera réalisé si le
niveau de la nappe continue à monter dans les zones objet de la phase 3.
Le coût de la phase 3 varie donc de 22,5 à 14,1 MDT pour la sous-variante 1, et de 19,4 à 13,6
MDT pour la sous-variante 2.
Le coût global du plan d’action (y compris aménagements EU, EP et Voiries) s’élèvera à :
- Pour la sous-variante 1 (E=206 m) : Le coût est de 85,4 MDT avec la réalisation du réseau
de drainage en phase 3, et 77 MDT sans la réalisation de ce réseau (Total hors coût de
fermeture des puits pris en charge par les ménages).
- Pour la sous-variante 2 (E=297 m) : Le coût est de 79,4 MDT avec la réalisation du réseau
de drainage en phase 3, et 73,5 MDT sans la réalisation de ce réseau (Total hors coût de
fermeture des puits pris en charge par les ménages).
Choix de la variante
De point de vue hydrogéologie, l’aquifère dans la zone d’étude est hétérogène. Il est
composé des dépôts alluviaux. Il s’agit d’un aquifère à formations lenticulaires mal
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
connectées. Pour rabattre ce type d’aquifère, il faut rapprocher les drains le plus
possible pour drainer la majorité d’eau de ces lentilles.
De point de vue économique, la différence des coûts totaux entre les deux sous-
variantes est faible.
Tenant compte de cette situation hydrogéologique et de la différence des coûts entre
les deux variantes, nous recommandons la variante où l’écartement de 206 m : elle est
la plus efficace, et elle répond à l’objectif principal du projet.
Nous sommes en présence d’un projet qui exige de mettre en place une stratégie
d’intervention élaborée, précisant clairement le cadre logique des actions à mener.
Compte tenu de l’étendue du projet et son ampleur, il est recommandé :
N.B. :
Il faut bien rappeler que le problème de la remontée du niveau statique de la nappe est
enregistrée dans toute la zone urbaine de la ville de Sfax et non pas seulement dans la zone
d’étude (Sakiet Eddaier, Sakiet Ezzit et Sidi Mansour). En effet, depuis plusieurs années, ce
niveau statique s’approche de plus en plus de la surface du sol. A ce sujet, il est recommandé
de réaliser d’autres études similaires à la présente pour protéger la ville : la solution retenue
dans cette étude peut être considérée comme un modèle de projet pilote qui devrait être
étendu à toute la ville.
L’installation du réseau de drainage proposé, la vidange et la condamnation des puits perdus,
la prise en charge des EU domestiques par l’ONAS, et le renouvèlement progressif des eaux de
l’aquifère de surface par écoulement et drainage continu, contribueront à moyen et long
termes à assainir les eaux de nappe, et à assurer une meilleure salubrité des lieux.
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8. REFERENCES CONSULTEES
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9. ANNEXES
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E=297 m
Nom-Drain L (m) ∑q q (m3/s) Q (m3/s/ml) DNint calculé (mm) DNint choisi (mm) r (m) V (m)
D1 681 D1 1,32E-03 1,32E-03 104,5 150 0,05 0,15
D3 581 D3 1,12E-03 1,12E-03 98,4 150 0,05 0,15
D4 449 +D3 8,69E-04 1,99E-03 122,0 150 0,06 0,17
D5 281 D5 5,44E-04 5,44E-04 75,0 150 0,04 0,12
D6 480 D6 9,29E-04 9,29E-04 91,6 150 0,05 0,14
D16 639 D16 1,24E-03 1,24E-03 102,0 150 0,05 0,15
D17 304 +D16 5,89E-04 1,83E-03 118,0 150 0,06 0,17
D19 191 +D17 3,70E-04 2,20E-03 126,5 150 0,06 0,17
D20 734 D20 1,42E-03 1,42E-03 107,4 150 0,05 0,16
D21 229 +19+D20 4,43E-04 4,06E-03 159,3 200 0,08 0,20
D23 266 +D21 5,15E-04 4,57E-03 166,6 200 0,08 0,21
D24 703 +D23 1,36E-03 5,94E-03 183,7 200 0,09 0,22
D25 606 D25 1,17E-03 1,17E-03 100,0 150 0,05 0,15
D26 1044 D26 2,02E-03 2,02E-03 122,6 150 0,06 0,17
D27 364 +D25+D26 7,05E-04 3,90E-03 156,9 200 0,08 0,20
D29 192 +D27 3,72E-04 4,27E-03 162,3 200 0,08 0,21
D31 490 +D29 9,49E-04 5,22E-03 175,0 200 0,09 0,22
D32 136 +D34+D31 2,63E-04 7,68E-03 202,3 250 0,10 0,24
D33 431 +D32+D24 8,34E-04 1,44E-02 256,4 315 0,13 0,28
D34 1133 D34 2,19E-03 2,19E-03 126,4 150 0,06 0,17
D35 229 D35 4,43E-04 4,43E-04 69,4 150 0,03 0,12
D36 850 D36 1,65E-03 1,65E-03 113,5 150 0,06 0,16
D38 282 +D36 5,46E-04 2,19E-03 126,4 150 0,06 0,17
D39 840 D39 1,63E-03 1,63E-03 113,0 150 0,06 0,16
D40 550 +D38+D39 1,06E-03 4,88E-03 170,7 200 0,09 0,21
D41 612 D41 1,18E-03 1,18E-03 100,4 150 0,05 0,15
D43 287 +D41 5,56E-04 1,74E-03 115,9 150 0,06 0,16
D45 250 +D43 4,84E-04 2,22E-03 127,1 150 0,06 0,18
D47 395 +D45 7,65E-04 2,99E-03 142,0 150 0,07 0,19
D49 120 +D47 2,32E-04 9,97E-04 94,1 150 0,05 0,14
D50 252 D50 4,88E-04 4,88E-04 72,0 150 0,04 0,12
D51 331 +D49+D50 6,41E-04 2,13E-03 125,0 150 0,06 0,17
D52 203 D52 3,93E-04 3,93E-04 66,4 150 0,03 0,11
D53 232 +D51+D52 4,49E-04 2,97E-03 141,6 150 0,07 0,19
D55 199 +D53 3,85E-04 3,35E-03 148,3 150 0,07 0,19
D56 1551 D56 3,00E-03 3,00E-03 142,2 150 0,07 0,19
D58 524 +D56 1,01E-03 4,02E-03 158,6 200 0,08 0,20
D59 179 +D55+D58 3,47E-04 3,47E-04 63,3 150 0,03 0,11
D61 270 +D59 5,23E-04 8,69E-04 89,4 150 0,04 0,14
D62 343 D62 6,64E-04 6,64E-04 80,8 150 0,04 0,13
D63 236 +D61+D62 4,57E-04 1,99E-03 121,9 150 0,06 0,17
D65 171 +D63 3,31E-04 2,32E-03 129,2 150 0,06 0,18
D66 150 +D65 2,90E-04 2,61E-03 135,0 150 0,07 0,18
D68 337 +D66 6,52E-04 3,26E-03 146,8 150 0,07 0,19
D70 218 D70 4,22E-04 4,22E-04 68,2 150 0,03 0,12
D71 974 +D70 1,89E-03 2,31E-03 128,9 150 0,06 0,18
D72 166 +D68+D71 3,21E-04 5,89E-03 183,2 200 0,09 0,22
D73 287 D73 5,56E-04 5,56E-04 75,6 150 0,04 0,12
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Drains intercepteurs
E=206 m
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E=297 m
Tableau 41 : Débits, longueurs et diamètres des intercepteurs pour E= 297 m.
3
Drain-intercepteur LI (m) ∑ LI (m) Qi (m /s) DNint calculé (mm) DNint choisi (mm) r (m) V (m)
T1 500 500 9,68E-04 93 150 0,05 0,14
P1
T2 500 1000 1,94E-03 121 150 0,06 0,17
T'1 500 500 9,68E-04 93 150 0,05 0,14
T'2 500 1000 1,94E-03 121 150 0,06 0,17
T'3 500 1500 2,90E-03 140 150 0,07 0,19
P2 T'4 500 2000 3,87E-03 156 200 0,08 0,20
T'5 500 2500 4,84E-03 170 200 0,09 0,21
T'6 500 3000 5,81E-03 182 200 0,09 0,22
T'7 300 3300 6,39E-03 189 200 0,09 0,23
T''1 500 500 9,68E-04 93 150 0,05 0,14
T''2 500 1000 1,94E-03 121 150 0,06 0,17
T''3 500 1500 2,90E-03 140 150 0,07 0,19
T''4 500 2000 3,87E-03 156 200 0,08 0,20
T''5 500 2500 4,84E-03 170 200 0,09 0,21
T''6 500 3000 5,81E-03 182 200 0,09 0,22
T''7 500 3500 6,78E-03 193 200 0,10 0,23
T''8 500 4000 7,74E-03 203 250 0,10 0,24
P3
T''9 500 4500 8,71E-03 212 250 0,11 0,25
T''10 500 5000 9,68E-03 221 250 0,11 0,25
T''11 500 5500 1,06E-02 229 250 0,11 0,26
T''12 500 6000 1,16E-02 236 250 0,12 0,27
T''13 500 6500 1,26E-02 243 250 0,12 0,27
T''14 500 7000 1,36E-02 250 315 0,13 0,28
T''15 500 7500 1,45E-02 257 315 0,13 0,28
T''16 200 7700 1,49E-02 259 315 0,13 0,28
Total 12000 - - - - -
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Figure 26 : Draineuse.
Figure 27 : Tractopelle.
Pour l’exécution du réseau de drainage, les étapes suivantes peuvent être poursuivies :
Préparation
Traçage des passages de drains enterrés à l’aide d’une niveleuse pour faciliter le
déroulement des travaux le long des voies non revêtues.
Figure 28 : Niveleuse.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Installation d’un système de rabattement de la nappe composé par une pompe et une
conduite de refoulement.
Réalisation de fossé avec des godets de différentes largeurs selon les diamètres des
drains (de DN 150 mm à DN 400 mm): L’excavation doit être effectuée de
l’emplacement de puisard vers l’autre extrémité de tranchée (la pente doit être
contrôlée par un topographe).
Tractopelle Tranchée
Conduite de
refoulement
Puisard
Pompe
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Remblayage : le remblayage peut être du sol excavé s’il est sableux mais dans un cas
contraire, il faut se procurer du sol sablonneux.
TN
Remblai
Géotextile
25 cm
Drain
Gravier 4/12
DN
ou 5/15
25 cm Gravier 25/40
50 cm DN 50 cm
N.B. : Si les parois des tranchées ne sont pas stables, il faut utiliser un système de blindage ou
bien réaliser les tranchées par talus incliné.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Les variations de niveau piézométrique dans la zone d’étude indiquent que le phénomène de la
remontée de la nappe dans les secteurs de Sakiet Ezzit, Sakiet Eddaier et Sidi Mansour n’est pas
stabilisé et que la tendance est à la hausse notamment en zones où l’urbanisation est intense.
La dimension du problème est telle que sa résolution doit nécessairement s’appuyer sur une
gestion intégrée de ce phénomène, à travers les mesures correctrices et où le volet participatif
des populations locales doit prendre une place importante.
En milieu naturel comme en milieu urbain, les arbres constituent des véritables pompes
d’absorption d’eau, ce qui occasionne un rabattement considérable de la nappe. En effet, en
région tempérée, un hectare de forêt peut absorber jusqu'à 4.000 tonnes d'eau par an, soit
environ 100 jours de fonctionnement physiologique et transpiratoire. Ceci constitue une
quantité d’eau considérable. Les plantes absorbent l’eau par les poils absorbants, qui sont
constitués d’une seule cellule. La surface d’absorbance de l’appareil radiculaire est multipliée
d’un très grand nombre de poils absorbants. A titre d’exemple, un jeune pied de maïs de 4
mois possède environ 2500 poil absorbant/cm² ce qui représente une surface d’absorption de
400m². Ceci témoigne de la quantité d’eau quotidiennement absorbée par le végétal. Pour les
arbres, on estime, qu’une plante absorbe en moyenne et par jour son propre poids en eau. Un
arbre d’une forêt tempérée peut absorber jusqu’à 500 l d’eau/jour soit l’équivalent de 30
tonnes /hectare de forêt par jour.
En ce qui concerne le périmètre de l’étude, la nappe peut atteindre une hauteur considérable,
notamment durant la saison de l’hiver, où les précipitations sont les plus abondantes. Cette
remontée pouvant parfois être à 0,26 par rapport à la surface du sol, aux conséquences
dramatiques tant sur le plan environnemental que socio-économique, peut être atténuée par
diverses interventions. Parmi ces interventions, on préconise un programme de pompage d’eau
par les arbres. Ainsi, un programme de reboisement bien raisonné peut contribuer à un
véritable rabattement de la nappe. Cependant, le choix des espèces à planter est une condition
sine qua none du succès de cette opération.
En zone où la nappe est déficitaire, l’arrosage des jardins et des espaces verts est indispensable.
En revanche, dans les zones touchées par la remontée de la nappe phréatique, le rôle des zones
vertes et jardins dans les zones urbanisées est très positif, et permettant aux arbres de puiser
directement par leurs racines l'eau de la nappe phréatique proche.
En d’autres termes, la plantation d’arbres dans des zones où la nappe phréatique se trouve à
moins de 5 mètres de profondeur ne demandera, à terme, pas d’irrigation, les racines puisant
directement dans la nappe. Le développement d’espaces verts irrigués par pompage depuis la
nappe phréatique doit être bien étudié.
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Par ailleurs, parmi les solutions préconisées pour le pompage d’eau de la nappe, on conseille la
mise en place d’un programme de végétalisation de la zone touchée par la remontée de la
nappe. Ce programme peut être conçu selon 3 types différents d’interventions. Il s’agit de :
La ville de Sfax est l’une des villes tunisiennes qui souffre d’un manque d’espaces verts. Elle
demeure largement en deçà de la moyenne nationale des espaces verts/habitant (13 m2/hab
en 2010). La mise en place d’un programme de création de nouvelles espaces, notamment dans
les secteurs de la zone d’étude, constitue une alternative à double rôle. D’une part ces espaces
verts constitueront des véritables solutions de pompage d’eau de la nappe, et d’autre part
permettront d’accroitre la moyenne d’espaces verts/habitant au niveau du grand Sfax. Les
autorités municipales doivent donc délimiter les endroits qui leurs reviennent et y concevoir un
schéma cohérent de mise en place d’un programme d’espaces verts. Ces derniers doivent
essentiellement être réalisés sous forme d’actions de reboisement par usage d’arbres ayant un
système racinaire développé, et surtout dont la croissance n’exige aucune action d’irrigation.
Les espèces prévues pour installation se contenteront donc uniquement d’absorber l’eau
souterraine. Parmi les espèces conseillées, on cite :
1. Palmier de canarie (Phoenix canariensis) : espèce ayant un système racinaire très dense,
une importante vitesse de croissance, qui s’échelonne presque sur toute l’année, et un
développement racinaire en pleine nappe phréatique. Cette espèce est d’ailleurs
considérée comme phréatophyte (se développant dans la nappe). En Tunisie, Phoenix
canariensis est une espèce très utilisée par les services des espaces verts des
municipalités.
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3. Washingtonia filifera : Il s’agit d’une autre espèce de la famille des Palmaceae, très
utilisée au sein des espaces verts. Son puissant système racinaire, très dense, est
capable de pomper l’eau directement au niveau de la nappe. Comme pour les deux
espèces précédentes, elle supporte une salinité d’eau jusqu’à 6 gr/litre. Sa vitesse de
croissance est également importante.
Figure 33 : Wishingtonia filifera , espèce de Palmier, très utilisée au niveau des espèces verts urbains.
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5. Ficus microcarpa : Cette espèce est bien adaptée aux milieux urbains. Elle est très
utilisée par les services des espaces verts de toute la région méditerranéenne.
Appartenant à la famille botanique des Moraceae, Ficus microcarpa est une espèce très
réputée par la puissance de son système racinaire, capable d’atteindre plusieurs mètres
de profondeur. Elle est aussi connue par son importante vitesse de croissance. En plus
de toutes les caractéristiques ci-dessus énumérées, Ficus microcarpa est également très
bien adapté à la pollution atmosphérique en milieu urbain.
Figure 35 : 1) Individu de Ficus microcarpa, ayant un important système racinaire et apte à extraire
d’importantes quantités d’eau de la nappe. 2) Fruit de Ficus microcarpa,
6. Yucca : C’est une Monocotylédone vivace et ayant une forme arbustive. Ses feuilles sont
remarquables par leur forme en rosette. Ces feuilles sont dures, et en forme d'épée. Les
fleurs apparaissent par grappes de couleur blanche ou tirant sur le blanc. Ils sont utilisés
comme plantes ornementales, notamment au niveau des espaces verts, ainsi que dans
les jardins privés. Leur système racinaire est aussi puissant, et capable d’absorber de
grandes quantités d’eau. Il s’agit d’espèces pouvant supporter une sécheresse
prolongée, donc ne nécessitant presque pas d’irrigation.
Figure 36 : 1) Individu de Yucca, ayant un système racinaire très développé, 2) jeunes individus de Yucca en
pleine floraison.
7. Caroubier (Ceratonia siliqua) : Le caroubier (Ceratonia siliquaL.) est une espèce d'arbres
dioïque de la famille des fabacées, originaire des régions méditerranéennes, Afrique du
Nord, Proche-Orient, Europe méridionale. Cette essence thermophile a été largement
répandue par la culture et se plaît sur des zones arides. Elle est cultivée pour son fruit, la
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8. Pin d’Alep (Pinus halepensis) : c’est un conifère de la famille des Pinacées. Sa répartition
géographique est essentiellement autour des côtes méditerranéennes, et plus
particulièrement en Afrique du Nord et en Espagne. Il est parfois appelé Pin blanc ou Pin
de Jérusalem. L’Arbre peut atteindre environ 20-30m souvent penché et peu droit, la
cime est assez écrasée, irrégulière et claire, les branches sont assez étalées. Il a une
longévité de 500 ans environ. Les rameaux sont vert clair puis gris clair, assez fins,
faisant souvent une seconde pousse la même année (polycyclique). Les bourgeons non
résineux sont ovoïdes, aigus, bruns, à écailles libres frangées de blanc. L'écorce est
d'abord lisse et gris argenté, puis crevassée, écailleuse, gris brunâtre. Les feuilles sont
des aiguilles par deux, fines, aiguës souples, de 6 à 10 cm, vert grisâtre, appliquées le
long des pousses et surtout groupées en pinceaux à l'extrémité des rameaux, persistant
2 à 3 ans. Les cônes mâles sont jaunes teintés de rouge, oblongs, peu serrés ; les
femelles sont pédonculées rose et violacé. Les cônes femelles sont gros de 6 à 12 cm, à
pédoncules épais de 1 à 2 cm, souvent isolés, brun clair luisant, écussons aplatis, secs ils
demeurent plusieurs années avant de tomber. Les graines sont de couleur grise-noire.
Bien que la vitesse de croissance de cette espèce soit relativement faible, elle dispose
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
10. Laurier Rose (Nerium oleander) : Il s’agit d’une espèce très résistance à la sècheresse,
donc ne nécessitant pas d’irrigation. C’est donc une espèce très convenable pour les
espaces verts dans le cas du pompage des eaux de la nappe.
Dans un objectif de favoriser une intense compétition racinaire intra et inter-spécifique, il serait
aussi judicieux d’accroitre la densité de plantation de ces espèces. Ainsi, un minimum de 100
individus par hectare serait une densité acceptable, favorisant une importante absorption
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
d’eau. Par contre, il ne sera pas prévu de prévoir une strate herbacée au niveau de ces espaces
verts. Cette strate herbacée nécessite pour se développer des irrigations, ce qui n’est pas du
tout dans les objectifs de cette action. On se contentera donc uniquement de la plantation des
arbres.
9.4.3. La mise en place d’alignements d’arbres dans les routes et les voies
En plus de la création des espaces verts au sein des périmètres communaux, il faut également
prévoir plusieurs kilomètres d’alignement par des arbres ornementaux. Ces alignements
doivent concerner les voies, si possible sur les deux côtés. Dans un objectif d’augmenter la
densité de plantation et favoriser le maximum d’absorption d’eau, l’écartement entre les arbres
doit être le minimum possible. On suggère à ce niveau un écartement sur la ligne de 10 m. Les
espèces proposées pour l’alignement sont : Phoenix canariensis (Palmier des canaries), et
Washingtonia filifer. Certaines espèces, notamment Fucus microcarpa, ne doivent pas du tout
être plantée en alignement, en raison du danger que peut occasionner leur puissant système
racinaire pour les différents réseaux (téléphone, électricité, ONAS, Sonède, etc.....
Les photos qui suivent, illustrent l’emploi du Palmier de Canarie comme espèce d’alignement
au sein d’un périmètre communal en Tunisie. Ces plantations d’alignement seront surtout
conçues pour les voies de 20 m ou plus de largeur, de sorte à ce que le trottoir de plantation ait
au moins 5 m de largeur de chaque côté.
La dimension du problème de l’hydromorphie que connait la zone d’étude est telle que sa
résolution doit nécessairement s’appuyer sur une gestion intégrée de ce phénomène, à travers
les mesures correctrices et où le volet participatif des populations locales doit prendre une
place importante. A ce propos, l’approche participative de la population se concrétisera par des
actions de reboisement au sein des propriétés privées. Ainsi, au sein des jardins des
habitations, des usines, et de toutes autres propriétés privées situées au sein du périmètre
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communal, des actions de reboisement doivent avoir lieu dès que possible. Les espèces
prévisibles pour ces initiatives privées sont :
Le palmier de Canaries,
Le palmier dattier,
Washingtonia filifera,
Ficus microcarpa,
Yucca,
Ceratonia siliquak,
Le Murier,
Le grenadier.
Dans ce contexte, un inventaire exhaustif doit précéder le démarrage des actions. Cet
inventaire permettra de connaitre avec précision la superficie privée à reboiser, ainsi que les
besoins en plants à employer. Dans un objectif d’encouragement de la population à cette
initiative, il serait souhaitable de fournir gratuitement les plants aux privés. De même, compte
tenu des enjeux de production, des espèces fruitières disposant d’un système racinaire puissant
(grenadier et murier) devront aussi être fournies gratuitement.
Pour un ratio de 8 m2/hab, la zone d’étude devra avoir au moins 128 ha d’espaces verts, alors
qu’en fait, il en existe seulement dans la circonscription de Sidi Mansour, Montazah El Khalij de
surface de 10 Ha.
Les communes de Sakiet Eddaier et Sakiet Ezzit ne disposent pas actuellement d’espaces verts.
Les plans d’aménagement des communes concernées ne prévoient pas d’espaces verts.
La commune de Sakiet Ezzit dispose de terrains de 6ha de surface qu’elle disposé à transformé en
espaces vert.
Les coûts estimatifs d’aménagement des espaces sont estimés à partir des coûts unitaires
suivants :
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9.5. Annexe 5 : Réseau d’assainissement d’eau usée exécuté par l’ARRU dans le quartier de Saltnia
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9.6. Annexe 6 : Textes réglementaires d’attributions pour chaque intervenant dans le plan d’action.
Institution Textes réglementaires
Loi n°75-33 du 14 mai 1975, portant promulgation de la loi organique des communes
Chapitre II – Les attributions du président du conseil municipal
Art. 81 (nouveau) –Modifié par la loi organique n° 95-68 du 24 Juillet 1995 – Les règlements communaux ont pour objet d'assurer la tranquillité, la salubrité publique, et la sauvegarde
d'un cadre de vie sain qui permet l'intégration adéquate du citoyen dans son environnement, et ils portent notamment sur :
▪ Tout ce qui concerne la sûreté publique et facilite la circulation dans les artères, les places et les voies publiques , tel le nettoiement, l’éclairage, l’enlèvement des
obstacles, la démolition ou la réparation des édifices menaçant ruine aux frais de leurs propriétaires, l’interdiction d’expo ser aux fenêtres et autres parties des immeubles
d’objets, quels qu’ils soient, dont on craindrait la chute, et l’interdiction de jeter tout ce qui serait de nature à préjudicier aux passants ou à produire des exhalaisons
nuisibles à la santé.
▪ Toutes mesures tendant à prévenir les atteintes à La tranquillité publique et la pollution engendrée par les établissements industriels, professionnels et commerciaux
installés dans le périmètre communal ;
▪ Les modalités du transport et l'inhumation des personnes décédées, les exhumations, et la sauvegarde de la décence des cimetières ;
▪ Le contrôle de la fidélité du débit des denrées qui se vendent au poids ou à la mesure et la salubrité des comestibles exposés en vente ;
▪ Tout ce qui est de nature à prévenir les accidents, fléaux, calamités par tous moyens adéquats , et à en traiter les conséquences par la distribution des secours nécessaires, tels
qu'incendies, inondations, épidémies et épizooties , en requérant s'il y a lieu l'intervention des autorités compétentes ;
▪ Les mesures destinées à obvier ou remédier aux événements fâcheux qui pourraient résulter de la divagation des animaux malfaisants ou féroces, ou à empêcher la divagation des troupeaux
Municipalité
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spéciaux et des paysages naturels et à l’amélioration de la qualité de la vie d’une manière générale,
De recenser les sources de pollution de toutes formes et d’élaborer le cadre, les concepts généraux et les programmes d’intervention pour la prévention, le traitement et
l’élimination de tous les phénomènes de pollution,
De contribuer à l’élaboration des programmes et des instruments nécessaires à l’amélioration et à la préservation de la qualité de l’air notamment dans le milieu urbain et au
développement des énergies propres pour la réduction de la pollution de l’air,
De coordonner et suivre les actions entreprises pour l’amélioration de la qualité de la vie et les programmes d’intervention pour un environnement propre et pour la prévention et la
minimisation des rejets engendrés par les activités économiques,
De contribuer à la promotion du suivi de l’application des instruments et des mesures relatifs à la prévention de la dégradation du milieu naturel et de la qualité de la vie et à la
réduction et l’élimination des déchets et des émissions polluantes,
D’étudier et de proposer les solutions appropriées aux problèmes de la pollution et des nuisances en général, et ce, en coordination avec les autorités et les structures concernées.
Loi n° 93-41 du 19 avril 1993 relative à l'Office National de l'Assainissement - Telle que modifiée par la Loi n° 2001-14 du 30 janvier 2001, portant simplification des procédures
administratives relatives aux autorisations délivrées par le ministère de l'environnement et de l'aménagement du territoire dans les domaines de sa compétence.
Chapitre I : Dispositions Générales
Article 2 : L'Office National de l'Assainissement a pour mission la protection de l'environnement hydrique. A cet effet il est chargé notamment de :
La lutte contre toutes les sources de pollution hydrique dans les zones d'intervention, définies conformément aux dispositions de l’article 7 de la présente loi ;
La gestion, l’exploitation, l'entretien, le renouvellement et la construction de tout ouvrage destiné à l'assainissement des villes et notamment les stations d'épuration, les émissaires
en mer, les stations de relèvement et les collecteurs d'eaux usées installés notamment dans les périmètres communaux ou dans toutes zones de développement touristique ou
industriel ;
MALE/ONAS
La promotion de la distribution et de la vente des eaux épurées, des boues provenait des stations d'épuration et de tous autres sous-produits ;
L'élaboration et la réalisation de projets intégrés portant sur le traitement des eaux usées, des eaux pluviales, des ordures ménagères à l'intérieur des périmètres communaux, et des
autres ordures ;
La réalisation de projets d'études et de travaux d'assainissement individuel et rural etc... pour le compte de l'État et des collectivités locales ;
Participer à l'élaboration de tout texte légal ou réglementaire dans le domaine de la lutte contre la pollution hydrique ;
Proposer au ministère de tutelle les mesures d'encouragement de l'État ou les incitations à caractère technique ou financier dans le domaine de l’assainissement ;
Entreprendre toute action de sensibilisation, de formation, d'éducation, ou d'étude et de recherche dans le domaine de la lutte contre la pollution hydrique ;
Réaliser toutes autres actions comprises dans le cadre de sa mission qui lui sont confiées par l’État.
Article 3 : L'Office National de l'Assainissement peut prendre en charge les installations d'évacuations des eaux pluviales dans ses circonscriptions d'intervention pour le compte des
collectivités locales. L'Office assure aussi la réalisation des projets nouveaux financés par l'État ou les collectivités locales.
Article 7 : Dans le cadre de l'accomplissement de ses missions, l'Office National de l'Assainissement intervient notamment dans tous les périmètres communaux et les zones de
développement touristique et industriel. Les circonscriptions d'intervention de l'Office sont définies par décret après avis des collectivités locales.
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
Les attributions de la DHU ont été définies par le décret n° 1413 du 22 juillet 1988 portant organisation du MEHAT.
MEHAT/DHU
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Phase 2 : Étude de la variante retenue
L'ARRU est une entreprise publique à caractère industriel et commercial créée par la loi n°81-69 du 1er Août 1981.
Elle est chargée de l'exécution de la politique de l'État dans les domaines de la réhabilitation et de la rénovation urbaine, sous la tutelle du Ministère de l'Équipement, pour le compte de
l'État et des collectivités publiques, principalement les communes.
L'intervention de l'ARRU s'effectue dans un cadre contractuel avec les collectivités publiques locales titulaires du projet qui se charge d'assurer le budget nécessaire au financement des
projets.
L'ARRU a la charge de :
MEHAT/ARRU
L'identification des besoins nationaux dans le domaine de la réhabilitation et leur classification suivant les priorités.
La proposition de programmes et de modes de financement.
L’intervention de l’ARRU peut avoir plusieurs formes, à savoir :
Intervention en maîtrise d’ouvrage déléguée : Dans le cadre de son intervention par délégation de maîtrise d’ouvrage, l’ARRU se charge de toutes les étapes de réalisation du projet :
apurement foncier, études préliminaires, techniques et financières des projets, signature des marchés, suivi des travaux, paiement des entreprises et des bureaux d’études et
réception des travaux.
Intervention en maîtrise d’ouvrage directe : Dans le cadre de son activité, l’ARRU réalise certains projets spéciaux comme les projets de promotion immobilière et ce, dans le but
d’améliorer ses propres ressources et équilibrer ses comptes.
Intervention en maîtrise d’ouvrage partagée : L’ARRU se charge de la réalisation de certains projets dans le cadre de partenariat avec les communes et ce, à travers la contribution
partielle de la commune concernée au financement du projet ou à l’exécution de certaines composantes.
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