Prevention Des Risques de Crise Financiere
Prevention Des Risques de Crise Financiere
Prevention Des Risques de Crise Financiere
SUNGANI EMMANUEL
NOVEMBRE 2016
SÉMINAIRE D‘ÉCONOMIE MONÉTAIRE : « PRÉVENTION DES RISQUES DE CRISES »
« Mieux vaut prévenir que guérir ». Dans l’idéal, plutôt que de subir
les conséquences des crises (sur la croissance, le chômage et les
finances publiques), il vaudrait mieux prévenir leur déclenchement,
c’est-à-dire soit empêcher la formation des bulles, soit freiner les
mécanismes de propagation. Cependant, si on pense que, dans sa
nature même, la finance actuelle est condamnée à la séquence «
emballement - crise »…, toutes les suggestions de régulation … ne
pourront pas interdire l’instabilité, mais tout juste l’amortir.
Olivier LACOSTE
2
INTRODUCTION
3
Quels sont les principaux fronts sur lesquels agir dans la prévention
des crises financières ?
INTRODUCTION (fin)
6
Les dépenses engagées par l'État pour recapitaliser les banques, absorber les
créances irrécouvrables et rembourser les déposants, qui sont souvent très élevées ;
Une raréfaction du crédit, qui a pour effet de déprimer l'activité économique ;
Des répercussions sur la croissance à l'étranger suite au phénomène de contagion ;
Mise en péril de la stabilité monétaire et financière via l’incidence sur d’autres
variables macroéconomiques (masse monétaire, dépenses publiques, recettes fiscales,
déficit public et dette publique, balance des comptes courants etc.)
Le coût social (aggravation du chômage, de la pauvreté, baisse des salaires réels,
etc.)
etc.
LE RETOUR DES CRISES FINANCIERES
9
Graphique 1. Fréquence des crises bancaires, crises de change, crises doubles : 1890-1997
Source : Boyer R., Dehove M. et Plihon D., « Les crises financières : analyses et propositions » in
Conseil d'Analyse Economique, Paris, 2004, p.16.
Tableau 1. Quelques cas de crise et leurs origines
10
Source : Boyer R., Équilibres et déséquilibres mondiaux in L’économie mondiale : trente ans de turbulences in Cahiers
français n° 357, CEPREMAP, 2011, p 3.
Tableau 2. Causes et coûts de différentes crises financières entre la fin des
années 70 et le milieu des années 90
11
Source: Finger M.K. et schuknecht, Commerce, finances et crises financières, dossiers spéciaux, publication de l’OMC, lausanne,
1999, page 43.
Tableau 3. Impact de la crise 2008 sur les principales économies
avancées
12
Source : BRICONGNE J.C., la crise des « Subprimes » : de la crise financière à la crise économique, Notes de
Conjonctures, Paris, Mars 2009, p. 42
Graphique 2 . Evolution de l’emploi et du PIB lors de la crise
2008-2009
13
Des études ont montré que sur la période 1970-2000 la sauvegarde des
banques en crises a couté aux Etats en moyenne 12,8 % du PIB pour les pays
développés et14,3 % du PIB pour les pays pour ceux en transition.
La crise de subprime du fait des innovations financières (titrisation) a été plus
complexe à résoudre.
Les Etats, les banques centrales et les institutions financières tentent de faire
de leur mieux pour amortir les effets de la crise sur l’économie réelle et
notamment sur les populations (pouvoir d’achat; chômage; etc.)
PARTIE 2. PREVENTION DES RISQUES DE CRISE
15
17
Source : Banques centrales et stabilité financière. Rapport du conseil d’analyse économique 2011, Paris,
page 287
2.Redéfinir la supervision des banques centrales : le
rôle de la politique monétaire
19
Bâle I a mis l’accent est mis sur le risque de crédit et la quantité de fonds propres que
doit renfermer le passif des banques pour faire face à d’éventuelles pertes. Les
banques doivent respecter le ratio Cooke, à savoir, l’obligation de financer 8% de
leurs actifs pondérés par des fonds propres;
Bâle II a proposé le ratio McDonough qui, en tant que version raffinée du ratio
Cooke, élargit la gamme des risques couverts et perfectionne la méthode de calcul
des coefficients de pondération des risques;
Bâle III visent à rétablir surtout la confiance gravement ébranlée par la crise récente
et à réduire au mieux la probabilité d’apparition et la gravité des crises à venir, en
limitant les comportements imprudents et en renforçant la solidité des institutions
financières ;
Les exigences minimales en matière de fonds propres passent de 8% à 10,5%
incluant un volant de conservation de fonds propres égal à 2,5% des actifs
pondérés.Ce volant, constitué des actions ordinaires et des réserves, pourra être
mobilisé en période de tensions
Les indicateurs avancés de crise
22
Source : Pasricha G. & al., Vulnérabilités du système financier : une approche fondée sur des indicateurs avancés in
Revue de la Banque du Canada, Automne 2013, page 11.
PREVENIR LE RISQUE D’UNE AUTRE CRISE DES « SUBPRIMES »
23
MERCI
A
TOUS
!
27