TP Flambement
TP Flambement
TP Flambement
MST
Compte Rendu
TP 1 : Flambement
Préparé par :
BARKOUTA IKRAM
BERTAL MANAR
ECH CHARIY YOUSRA
EL OUARDI HAFSA
Encadré par :
Mr. BOUJMAL RADOUANE
Département de Génie Mécanique
AU : 2023/2024
I. Objectif :
L'objectif de cette expérimentation est d'analyser comment la charge de flambement
d'une poutre est influencée par sa longueur, tout en établissant une comparaison entre
les données expérimentales et les prévisions théoriques.
II. Introduction :
Dans ce compte rendu de travaux pratiques, nous explorerons en détail les aspects
du flambement, y compris les expérimentations réalisées, les données collectées et les
conclusions tirées de cette étude.
1) Définition :
Le flambement est un phénomène mécanique qui se produit lorsque des structures
minces et élancées sous une charge de compression subissent une déformation latérale
inattendue, ce qui peut entraîner un échec potentiellement dangereux de la structure.
III.
Partie théorique :
1) Hypothèses et équations :
Hypothèses :
→ La poutre a une section constante et une ligne moyenne
droite avant déformation.
→ Le poids de la poutre peut être négligé.
→ Les liaisons de la poutre avec le milieu extérieur sont des
liaisons pivots d'axe parallèle à x.
→ Dans un plan G, y, z de section droite, G, y et G, z
sont les axes principaux IGZ IGY, alors la déformation a lieu
dans le plan A, x, y.
→ Les actions de liaison se réduisent respectivement en A et B Figure 2 : Schématisation d'un
flambement.
à:
Equations :
Pour mieux comprendre le flambement et ses implications, plongeons dans la
partie théorique où nous explorerons les équations fondamentales qui décrivent
ce phénomène mécanique essentiel.
Figure 3: la relation entre la longueur de la poutre et la longueur de flambage pour chaque type de montage.
2) Matériel utilisé :
Matériel utilisé :
Figure 6: Relation 1.
On obtient :
Remarque :
Pour la première poutre de l = 750 mm, la charge de flambement donne une erreur
expérimentale qui se reflète sur la non linéarité de la graphe expérimentale 1.
Alors pour résoudre ce problème, on suppose que F exp=687 N .
Figure 9: courbe expérimental modifié.
Conclusion :
On déduit que soit la charge de flambement expérimentale soit la charge critique
d’Euler théorique sont proportionnelles inversement avec la longueur l et L². Mais
il y a une concordance remarquable entre ces valeurs calculées dans lequel les
valeurs théoriques sont plus proche que les valeurs expérimentales.
On a dans notre cas une poutre articulé à une extrémité et encastrée à l’autre alors la
relation entre L et l est : L=0.7 l avec K=0.7
Figure 11:Relation 2.
En appliquant la relation entre la longueur de la poutre (L) et la longueur de
flambage (l)pour ce type de montage est :
On obtient :
N° de la Longueur l Charge de 1 −2 Charge critique d’Euler
2
(m )
poutre (mm) flambement L Fcr(N)
(N)
1 600 546 5.66 502.29
2 650 480 4.83 428
3 750 336 3.62 321 .46
Tableau 3: Résultats expérimentales et théoriques.
Conclusion :
On déduit que soit la charge de flambement expérimentale soit la charge
critique d’Euler théorique sont proportionnelles inversement avec la longueur l et L². De
plus, les valeurs théoriques sont plus proches que les valeurs expérimentales.
3) Montage d’une poutre articulée à deux extrémités :
Expérience 3 :
Pour la troisième expérience, on positionne le mandrin supérieur avec les deux
vis de blocage de manière à obtenir une configuration bi-articulées.
On obtient :
N° de la poutre Longueur Charge de 1/L² (m-2) Charge
l (mm) flambement (N) critique
d’Euler (N)
1 750 16 1.77 155
2 650 66 2.36 206
3 600 247 2.77 242
Tableau 4: Résultats théorique et expérimentales.
Conclusion :
A partir des courbes théoriques et expérimentales, on trouve deux courbes
linéaires croissantes où on constate une différence remarquable entre les valeurs de la
force critique d’Euler et la charge de flambement.
V. Conclusion :
En conclusion, nos observations globales indiquent que, dépendamment des conditions
de fixation aux extrémités, les charges de flambement expérimentales convergent
généralement vers les valeurs théoriques d'Euler. Et on ressort que la charge de
flambement expérimentale et la charge critique d'Euler théorique sont proportionnelles à
1/L². De plus, l'ensemble des courbes obtenues présente une tendance presque linéaire
renforçant ainsi la cohérence de nos résultats.