Mathématique C E 2017
Mathématique C E 2017
Mathématique C E 2017
EXERCICE 1 (4 points)
Le plan P est muni du repère orthonormé (O, I, J), α étant un nombre réel. Soit 𝑓𝛼 l’application de P
–1
dans P transformant I en A(𝛼+1
𝛼+2
), J en B(–2) et laissant invariant O.
1. a) Montrer que 𝑓𝛼 est une application affine.
b) Déterminer les valeurs de α pour lesquelles 𝑓𝛼 est bijective.
On note ℓα son application linéaire associée et on pose : ⃗𝑖 = ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ .
OI, 𝑗⃗ = OJ
c) Déterminer ℓα(𝑖⃗ ) et ℓα(𝑗⃗ ). En déduire l’expression analytique de 𝑓𝛼 dans le repère (O, I, J).
2. Déterminer α pour que l’on ait 𝑓𝛼 o𝑓𝛼 = IdP où IdP est l’application identique du plan.
3. Déterminer l’ensemble des points invariants par 𝑓𝛼 . (On discutera suivant les valeurs de α).
4. Quelle est la nature géométrique de 𝑓1 ? (α =1). Quels sont ses éléments caractéristiques ?
5. Étude de 𝒇𝟎 (α = 0)
a) Déterminer l’ensemble (∆) des points M’ qui sont images par 𝑓0 d’au moins un point M de P.
b) Soit s la symétrie de centre O. Montrer que 𝑓0 = p o s où p est une projection dont on précisera les
éléments caractéristiques.
EXERCICE 2 (4 points)
Un sac contient 30 boules indiscernables au toucher dont α noires, 𝛽 blanches et 𝛾 rouges. On suppose
qu’il y a au moins deux boules de chaque couleur. On tire au hasard et simultanément deux boules du
sac. Soit l’événement E « Obtenir deux boules de même couleur ».
1. Calculer en fonction de α, 𝛽 et 𝛾 la probabilité P(α,𝛽, 𝛾) de l’événement E.
2. On se propose de déterminer α, 𝛽 et 𝛾 afin que P(α, 𝛽, 𝛾) soit minimale. Pour cela on munit
l’espace affine ℰ d’un repère orthonormé (O,⃗𝑖, 𝑗, 𝑘 ⃗ ) et on considère les points A(30 ; 0 ; 0) ;
B(0 ; 30 ; 0) et C(0 ; 0 ; 30). Soit le point M(α, 𝛽, 𝛾) de ℰ.
a) Vérifier qu’une équation cartésienne du plan (ABC) est : x + y + z – 30 = 0.
b) En déduire que M appartient au plan (ABC).
c) Démontrer que 870 P(α, 𝛽, 𝛾) + 30 = OM2.
d) Soit H le projeté orthogonal de O sur le plan (ABC).
Déterminer les coordonnées du point H.
e) En déduire les valeurs de α, 𝛽 et 𝛾 qui rendent minimale P(α, 𝛽, 𝛾), puis calculer la probabilité
P(α, 𝛽, 𝛾) correspondante.
3. Le sac contient désormais 10 boules noires, 10 boules blanches et 10 boules rouges. Soit n et k deux
entiers naturels supérieur ou égal à 2.
Un joueur mise n francs et tire simultanément deux boules du sac.
- S’il obtient deux boules de même couleur, il reçoit k fois sa mise et le jeu est terminé.
- S’il obtient deux boules de couleurs différentes, il remet les deux boules tirées dans le sac et
tire à nouveau simultanément deux boules.
- S’il obtient deux boules de même couleur, il reçoit (k–1) fois sa mise, sinon il perd sa mise et
le jeu est terminé.
Soit X la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
9
a) Montrer que la probabilité pour que le joueur ait un gain algébrique égal à kn – n est .
29
b) Déterminer la loi de probabilité de X.
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c) Calculer l’espérance mathématique E(X) en fonction de k et n.
Partie A
1−𝑥
Soit 𝑓 la fonction numérique d’une variable réelle définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛 ( ).
1+𝑥
1. Préciser l’ensemble de définition de 𝑓.
2. Étudier le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
3. Construire la courbe (𝒞) de 𝑓 dans un repère orthonormé (O ; 𝑖, 𝑗 ).
Partie B
Partie C
𝜋
Pour tout réel x ∈ [– ; 0[ on pose : 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑐𝑜𝑠𝑥).
2
𝜋 𝐶
1. Montrer que 𝑔 est une primitive sur [– ; 0[ de x ⟼ où C est un réel à déterminer.
2 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝜋 𝑎 – 𝑐𝑜𝑠2𝑛 𝑡
2. ∀ a ∈ [– 2 ; 0[, ∀ n ∈ IN* , on pose : In(a) = ∫– 𝜋 𝑑𝑡.
2 𝑠𝑖𝑛𝑡
𝑐𝑜𝑠2𝑛 𝑎 𝜋
Montrer que : 0 ≤ In(a) ≤ (𝑎 + ).
– 𝑠𝑖𝑛𝑎 2
En déduire que : lim In(a) = 0.
n → +∞
𝜋
3. Pour tout entier naturel non nul n, on définit la fonction Fn sur [– , 𝑎] par :
2
𝑐𝑜𝑠3 𝑡 𝑐𝑜𝑠5 𝑡 𝑐𝑜𝑠2𝑛–1 𝑡
Fn(t) = cost + + + ......... + .
3 5 2𝑛–1
𝜋 𝜋 –1+𝑐𝑜𝑠2𝑛 𝑡
a) Montrer que Fn est dérivable sur [– , 𝑎] et que ∀ t ∈ [– , 𝑎], F′n(t) = .
2 2 𝑠𝑖𝑛𝑡
𝜋
Calculer Fn(– ).
2
𝜋 –𝑔(𝑎)
b) En intégrant la relation précédente entre – et a, montrer que Fn(a) = – In(a),
2 𝐶
où c est le réel déterminé dans la question C. 1. En déduire limFn(a).
n→ +∞
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Partie D
𝑥 2𝑛+1 𝑥 𝑡 2𝑛 𝑥 2𝑛+1
En déduire que : 0< < ∫0 dt < (2𝑛+1)(1−𝑥 2 ).
2𝑛+1 1−𝑡 2
𝑥2 𝑥3 𝑥 2𝑛 𝑥 𝑡 2𝑛
b) Utiliser les relations (1) et (2) pour montrer que : – ln(1–x) = x + + + ... + + ∫0 𝑑𝑡
2 3 2𝑛 1−𝑡
𝑥2 𝑥3 𝑥4 𝑥 2𝑛 𝑥 𝑡 2𝑛
et ln(1+ x) = x – 2
+ – +... +(– 1)2𝑛−1 + (– 1)2𝑛 ∫0 𝑑𝑡.
3 4 2𝑛 1+𝑡
1 1+𝑥 𝑥3 𝑥5 𝑥 2𝑛−1 𝑥 𝑡 2𝑛
c) En déduire que 𝑙𝑛(1−𝑥) = x + + +....+ + ∫0
1−𝑡 2
𝑑𝑡.
2 3 5 2𝑛−1
3. Des questions D.1 et 2, trouver deux fonctions 𝑈 et 𝑉 sans intégrale telles que :
𝑈(𝑥) < 𝑓(𝑥) < 𝑉(𝑥).
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