Resultats Memoire
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La production du manioc au Burundi est estimé à plus de 30 tonnes/ ha. La majeure partie de cette
production est destinée à l’auto consommation et la commercialisation après transformation. Les
agriculteurs transforment le manioc en plusieurs autres produits dérives (farine de manioc, cassave,
imikembe, ibicori ….)
Notre travail s'est concentré sur la conception et la construction d'une machine à éplucher le manioc
par tambour éplucheur capable de traiter une taille diamétrale de tubercules de manioc.
Cette opération d’épluchage est préalablement effectuée manuellement à l’aide du couteau ou
d’outils manuels spéciaux (éplucheurs…) et s’associait avec une importante consommation du
temps de travail et des risques de blessure et de perte. Le dit machine, devra permettre
l’amélioration de la sécurité de la qualité de l’opération ainsi que la réduction significative de la
durée d’exécution.
Résumé technique : Le sujet présenté porte sur la conception et la fabrication d'une éplucheuse de
manioc portable avec pour objectifs de réduire la main d'œuvre impliquée dans le traitement du
manioc et de rendre abordable la production commerciale de la machine en utilisant des matériaux
durables et d'origine locale.
Matériau et méthode
Le prototype d’éplucheuse de manioc motorisée ayant un poids de chargement de 20kg .Le
matériau de base de la conception est l’acier doux obtenu sur le marché libre. L’équipement
d’épluchage consiste à un tambour cylindrique d’épluchage perforé rotatif avec un revêtement
d’épluchage abrasif à l’intérieur, électriques moteur; arbres et châssis.
D'après les résultats attendus ; une fois la machine serait mise en place ; 20kg de tubercules de
manioc seraient épluchés par minute, et que le poids des épluchures de manioc ne représenterait que
10% du poids total moyen des tubercules introduits dans la machine. La machine aura pu enlever
environ 90% des épluchures. Le reste des écorces est manuellement enlevé.
.Eplucher le manioc alors revient à éliminer le cortex et les extrémités de la racine (la peau
extérieure) et de ne laisser que le cylindre central.
Jusqu’à présent, la transformation du manioc au Burundi se fait de manière traditionnelle ou semi
industrielle. Selon le type de produit recherché et selon le produit dérivé qu’on veut obtenir,
plusieurs technologies de production et procédés de transformation peuvent être appliquées par
exemple pour l’obtention des produits comme cassave, farine de manioc, imikembe, ibicori …
L’opération d’épluchage qui constitue la toute première opération à réaliser après la récolte du
manioc et avant toute autre opérations le produit dérivé rechercher est destiné à l’alimentation des
humains. Plusieurs méthodes et technique d’épluchage de racines et tubercules sont appliquées pour
l’épluchage des racines de manioc. Ces méthodes constituent nécessairement à l’enlèvement du per
derme et du cortex de la racine qui constituent les parties les plus toxiques.
Cette machine devrait présenter des avantages, à savoir : grande capacité, faible risque d'accident, qualité optimale de
l'épluchage Cette machine utilise un moteur électrique de 1,5 cv pour pouvoir faire tourner le cylindre du conteneur à
manioc qui a une capacité assez grande.
Objectif du projet
Suite à l'explicitation du contexte, exprimons le niveau de nos attentes et les résultats attendus. Les
objectifs seront quantifiés
L’objet de notre projet de fin d’étude vise à développer la méthode d’épluchage artisanale pour la
rendre mécanique. Celle-ci pour aider les acteurs de la filière à réaliser leur projet, améliorer leur
condition de travail et augmenter considérablement leurs revenus. Aujourd’hui avec l’épluchage
manuel, le taux d’épluchage est à 350kg/J pour 8h/ personne, nous visons alors 20kg par minute
après la mise en place du nouvel équipement.
Périmètre
On fixe ici les limites que nous donnons à notre projet. Tous les agriculteurs sont-ils
concernés ?
L'équipement pour éplucher le manioc sera disponible pour les petits, moyens et grands
transformateurs de manioc, en général tout le peuple burundais
DÉFINITION DES RÉSULTATS ATTENDUS
Nous attendons pour notre éplucheuse, l’obtention des réponses à notre problématiques et que les
destinées puissent bénéficient l’éplucheuse.
Méthodologie
Ce processus de recherche commence par l'identification des problèmes qui existent dans la
méthode existante d'épluchage du manioc.
L'étape suivante consiste à réaliser les dessins du prototype à l'aide d'applications de CAO
(conception assistée par ordinateur). Ensuite, fabriquez tous les composants et assemblez-les selon
les dessins. Après avoir terminé la fabrication de la machine, on procède au test fonctionnel suivant,
qui consiste à déterminer si chaque composant a fonctionné conformément à sa fonction ou non.
Des composants qui observés tels que : moteur électrique, cylindre, sortie, poulie et courroie. S'il
n'est pas conforme à sa fonction, des réparations sont effectuées jusqu'à ce que tous les composants
fonctionnent correctement. L'étape suivante consiste à effectuer un test de performance pour
déterminer la capacité de travail. Si la capacité de travail n'est pas conforme à l'objectif, des
améliorations sont apportées pour obtenir une performance optimale.
CHAPITRE I GENERALITES SUR LE BESOINS DELA RECHERCHE
Le manioc est une importante culture de tubercules sous les régions ruraux en raison de son
potentiel économique et de ses énormes utilisations comme aliment de base. Les tubercules de
manioc doivent être épluchés avant de pouvoir servir à leurs nombreuses utilisations. Il est
nécessaire d'améliorer les méthodes d'épluchage en raison de la toxicité du manioc la plus élevée
dans les pelures. En outre, l'élimination complète de la peau est nécessaire pour la plupart des
produits à base de manioc de haute qualité.
La production de manioc dans la plupart des provinces burundais est en augmentation parce que la
culture résiste à la sécheresse et s’adapte bien aux sols relativement pauvres où d’autres cultures ne
peuvent pas bien se développer. De plus, dans la plupart des régions rurales, les ménages
incorporent maintenant du manioc dans leur régime alimentaire principal.
La transformation post-récolte du manioc nécessite l'épluchage en tant qu'opération unitaire, et il a
été bien documenté que l'épluchage est un défi majeur de la transformation du manioc.
Le traitement de manioc nécessite un épluchage qui est principalement effectue manuellement et
n’est pas efficace pour un traitement à grande échelle d’où la nécessité de mécaniser le processus
d’épluchage.
Définition
L’épluchage :
Eplucher le manioc revient à éliminer le cortex (la peau extérieure) et de ne laisser que le
cylindre central. A moins que la main d’œuvre ne soit très chère et difficile à trouver, on
recommande la préparation manuelle. Pour les petites unités artisanales de transformation, il
est avantageux de faire peler les racines au champ avant de les transporter au lieu de
transformation, parce que:
- Cela réduit le problème de gestion des résidus. En effet, les épluchures de tubercules de
manioc ne constituent pas un bon aliment pour les animaux. Elles contiennent de l’eau et des
fibres, mais très peu de protéines et d’amidon. Elles renferment aussi beaucoup plus de
toxines que le manioc même. On gagnerait donc à se débarrasser de ces épluchures le plus
tôt et le plus loin possible.
- Toutefois, bien que ces épluchures ne puissent être incorporées à plus de 20% dans la
ration des animaux, le paysan pourra quand même les utiliser à l’état frais et en petite
quantité pour alimenter son bétail. Cependant, il faut relever que l’épluchage des tubercules
loin du lieu de transformation, a pour principal inconvénient de diminuer leur durée de vie.
En effet, les racines doivent être traitées dans les 24 heures qui suivent leur épluchage.
Les méthodes d’épluchage sont globalement classes en 4 types de catégories. Celles –ci
comprennent :
-Epluchage thermique
-Epluchage chimique
-Epluchage mécanique
Épluchage manuel
Epluchage thermique
L’épluchage thermique se fait par chaleur humide (vapeur, réfrigérant) ou par chaleur sèche (feu,
gaz chauds).Ce types de méthodes est particulièrement adapte aux fruits et légumes a peau et
épaisse. La température, la pression et les dispositifs électroniques sont utilisés pour réduire au
minimum les effets de l’épluchage .Le refroidissement thermique est effectuée pendant une courte
période de temps mais à une température relativement élevée. Premièrement, l’augmentation de la
pression interne due à la température élevée entraine une défaillance mécanique de la cellule.
Deuxièmement, l’effet de la chaleur sur le tissu qui entraine une perte de rigidité due à des
changements biochimiques. Cette méthode sèche provoque une cautérisation de la surface et de
petits morceaux de peau carbonisée qui, une fois retirés, donnent un mauvais aspect, tandis que la
méthode humide utilise de la vapeur surchauffe qui fait gonfler et craquer la peau.
Epluchage chimique
Procédé chimique de l’épluchage généralement utilisé dans les usines et les industries. Il implique
l’utilisation de soude caustique. Une fois que la solution caustique de NAOH (soude) entre en
contact avec la surface du fruit, elle dissout dans les cires epicuticulaire, pénètre l’épiderme et
diffuse à travers la peau dans le fruit .Les surfaces extérieures des légumes ou des fruits se
détachent lorsqu’ils sont immergés dans une solution alcaline pendant une courte période à haute
température.
Epluchage mécanique
Il existe différents types d’éplucheuses mécaniquement fonction du mécanisme utilisé pour
l’épluchage .Le système utilise un couteau ou une lame, un abrasif, des rouleaux, des fraises et des
fraise rotatives. Du point de vue des agriculteurs du point de vue des industries de transformation
alimentaires l’épluchage mécanique est très intéressant
Épluchage manuel
Les petits fabricants ruraux sont constitués de forgerons et de mécaniciens autodidactes. Les
matériels sont conçus selon la vision personnelle que peut en avoir le constructeur ou bien selon les
desiderata explicites de l’utilisateur. La définition de l’équipement fait référence à un matériel du
même type vu ailleurs et que l’on veut reproduire de façon plus ou moins conforme. Une
particularité marquante de cette catégorie de fabricants est que ces artisans utilisent comme matière
première des ferrailles de récupération et des composants d’occasion.
Dans cette méthode, un couteau est utilisé pour retirer manuellement la peau. C'est la méthode la
plus courante pour éplucher le tubercule de racines de manioc aujourd'hui. Cependant, c'est plutôt
fastidieux, beaucoup de travail et toujours un gaspillage en termes de perte de chair.
L’éplucheuse dont il est question est composée d’un tambour perforé rotatif avec un revêtement
d’épluchage abrasif, électriques moteur; arbres et châssis.
La machine à éplucher utilise une surface d'épluchage abrasive d'une hauteur de 112 mm avec un
diamètre de 45 mm
Son composant principal est une chambre d'épluchage composée d’un tambour perforé rotatif avec
un revêtement d’épluchage abrasif et est soutenu par quatre supports de 90 mm de long. La base
du support est soudée à une plaque plane d’acier doux de 4 mm de côté pour assurer la stabilité au
sol.
L'arbre et le tambour sont entraînés par un moteur monophasé à courant continu de 5 CV, dont la
vitesse de rotation est de 1450 tr/min, et qui est maintenu par un siège de moteur boulonné sur son
châssis. Une porte de dimensions 34,5 mm × 55,8 mm a également été pratiquée sur le tambour qui
permet de décharger le manioc épluché du tambour.
1
∅ 50
RDDD
S
e⃗ θ
2
P e⃗ r
Nous avons: ⃗
OM =¿R*⃗
er
MOM =¿Rθ
⃗v = R θ∗¿˙⃗
eθ ¿
d ⃗v
L’accélération a du tambour a pour expression :
dt
d (R θ̇∗⃗e θ) dR Rdθ d (⃗e θ)
→ a⃗ = = *θ̇∗⃗e θ+ ∗⃗e θ+ R θ̇
dt dt dt dt
d θ̇ d (⃗e θ) dθ
→ a⃗ =R *e⃗ θ + R θ̇ *
dt dθ dt
d θ̇ d (⃗e θ)
La vitesse de rotation du tambour étant continue, = 0 et = e⃗ r .Alors :
dt dθ
∑⃗
F ext =⃗
R +⃗
P
⃗ P =−mR θ¨2∗⃗e r
R+ ⃗
En projetant⃗ P =−mR θ¨2∗⃗e r sur les axes du repère (M, er, eθ) nous avons :
R+⃗
f =P sin θ
Le contact entre la paroi du tambour et le manioc demeure tant que N1 > 0 N et cesse lorsque N1 =
0 N.
Déterminons, la vitesse de rotation du tambour pour que le contact entre le manioc et sa paroi
interne cesse à l’angle θ = α : l’angle de glissement du manioc sur la brosse (tanφ).
Si le contact entre la paroi interne du tambour et le manioc cesse à l’angle θ = α, on aura :
⇒ θ̇ =
2 P cos θ
mR
⇒θ̇=
mR √
P cos θ
Or P=mgdonc ;
θ̈=
√ mgcosθ
mR
=
R√
gcosθ
θ̇=
√ 10∗cos (tan −1 ( 0,616∗1 , 5 ) )
0,0225
=2,09 rad/s
Convertissons 𝜃̇ en tr/min
2 , 09
⇒ θ̇= ∗60 ≅ 19 , 96 tr /min
2π
On aura alors ω=θ̇=2 ,09 rad /s ≅ 19 , 96 tr /min
Prenons ω=20 tr /min
2 πN d πNd
V1 = * =
60 2 60
π∗1500∗0 , 1
V 1=¿ =7,85m/s
60
V 1 = 7,85m/s
2 πN
∗d 1
V 2 = 60 πN d 1
=
2 60
π∗500∗0 , 1
V 2= =2,63m/s
60
V 2 =2,63m/s
D1
Calcul des rapports
d
D1 110
= =1,1
d 100
D1
On constate que 1≤ ≤ 1,1 doivent respecter les conditions suivantes :
d
D2 290
= =2,9
d 100
D2
On constate que 1≤ ≤ 2,9 doivent respecter les conditions suivantes :
d
Limite a< 2 ,9 ¿ +d ¿=1131 mm
=1841,5mm
1850−1841 , 5
E=600+ =604,5mm
2
Pour des raisons d’encombrement et compte tenu des longueurs de références disponibles pour les
courroies de profil A, nous retenons :
a = 604,5mm
π
L p=2 a+ ( D p+ d P ) +¿ ¿
2
π
L1=2∗604 , 5+ + ( 290+110 ) +¿ ¿ ¿ =1623,96mm
2
Bien que la tension d’une transmission par courroies trapézoïdales ne soit généralement pas
critique, elle n’en est pas moins importante. Une tension insuffisante peut être la cause d’un
glissement provoquant un échauffement exagéré et la rupture prématurée de la courroie. A
l’inverse, un excès de tension réduit la durée de vie de la courroie et exerce une charge
supplémentaire sur les paliers.
La charge maximale supportée par le roulement est de 1500N. Aucune charge axiale n’est admise.
D’après le guide du dessinateur industriel, la charge de base que peut supporter un roulement à une
rangée de billes à contact radial de diamètre intérieur 25mm et de diamètre extérieur 52mm est C =
14 000 N.
D’après la relation entre la durée de vie normalisée et la charge dynamique d’un roulement, nous
avons :
L10 =¿
6
L10 h=L10∗10 /60
Les considérations de conception suivantes ont été faites et appliquées dans l'analyse de la
conception du projet :
La masse de manioc à éplucher sur un lot =20kg
Le poids w = mg du manioc à éplucher dans un lot = (20× 9,81) = 196,2N
La chambre de pelage est de forme cylindrique. Par conséquent, le volume sera le volume du
cylindre.
1 2
V p= π r h
3
Application
1 2
V p= ∗3 , 14∗22 , 5 ∗112
3
= 0,093 m3
Des vitesses de rotation de 364 tr/min et 394 tr/min ont été utilisées pour les essais. Les efficacités
de pelage moyennes ont été enregistrées.
La puissance pour éplucher le manioc est la puissance nécessaire pour entraîner le tambour
intérieur
(394 )
P=TV =9∗9 , 8∗0 ,15∗2 π =545,472W
60
2 πN
v=
60
0,545
P= =0,713hp
0,764
x=800 mm
−1 r 2−r 1
a=sin ( )
x
(55−145)
a=sin−1
800
a=¿ sin−1 (−0,1125)
0
a=6,459
° (r 1−r 2)
θ=180 ±2 a
x
° −1 145−55
θ=180 ±2 sin ( )°
800
° −1 90
θ=180 ±2 sin ( )°
800
° −1
θ=180 ±2 sin (0,1125)
°
θ=180 ±12,9189
=180° +12,9189=192,9189 °=3,36 rad
Ou 180° −12,9189=167,0811 °=2,91 rad
Où,
r 1 = rayon de la poulie de la machine (mm)
r 2 = rayon de la poulie motrice (mm)
∝= angle de contact de la courroie (rad)
x = distance entre les deux poulies (mm).
746
T 1−T 2 = =61 ,04 N
12 , 22
T1 et T2 sont les tensions sur les côtés tendus et relâchés respectivement (N).
Mais, la puissance transmise par la courroie sera la puissance du moteur,
P = 1.0Hp = 746Watt
et V = 12, 22 m/s
Mais (T1 - T2) = 61,04N
Utilisation du rapport de courroie pour une courroie ouverte,
2 , 3 log
( )
T1
T2
=μθ
T 2=35 , 90 N
T 1=96 , 93 N
Conception de l'arbre
Le moment d'inertie polaire, J, de l'arbre rond et solide choisi est calculé selon Khurmi & Gupta
2008. L'arbre sélectionné mesure 127mm. Par conséquent, J peut être calculé comme suit
4
π∗d
J=
32
J=3 ,14∗¿ ¿
−8 4
J=1 , 16∗10 m
Le moment de torsion ou couple exercé par l'arbre, T, est donné par
π 3
T= ∗γ∗d
16
Où 𝑟 est la contrainte de cisaillement en torsion e d est le diamètre de l’arbre
De même, le couple moyen transmis par l'arbre,
π∗60
T moyen=
2 πN
π 3 π∗60
∗γ∗d =
16 2 πN
Où P est la puissance transmise par l'arbre = 1Hp = 746 𝑊𝑎𝑡𝑡
746∗60
T moyen=
2∗3 , 14∗1450
44760
T moyen= =4 , 91 Nm
9106
3 , 14 3
∗γ∗33
⇒ 16
4 , 91=
10000
3 ,14 −5
4 , 91= ∗γ∗1,7576∗10
16
4 , 91∗16
γ= −5
3 , 14∗3 ,59∗10
5 2
γ =6 ,96∗10 N /m
La contrainte de cisaillement de torsion de l'arbre, γ =6 , 96∗105 N /m2
1
γ max = √ ¿¿
2
1
γ max =
2
√ 12
102400∗10 +193 , 76∗10
12
1
γ max =
2
√102400∗1012 + 12 √ 193 ,76∗1012
γ max =¿ 1,66.108 N /m2
⇒T b=9∗2 , 092∗0,055 2
La machine fonctionnait à trois vitesses différentes, à savoir 42,45 tr/min, 50,97 tr/min
et 70,3 tr/min par rapport à des arrangements de poulies motrices de 300, et 750 mm. La
force d'épluchage a été appliquée aux tubercules par l'action de grattage et de grattage du
tambour rotatif de toile métallique perforée de la machine. Le périderme ou la chair
pelée sont déchargés à travers les perforations et collectés sous la machine via un arc
collecteur de paillettes, comme illustré à la figure
VI .2.1 Essais
Une fois le processus d'épluchage terminé, le matériau est ensuite retiré du cylindre d´
epluchage pour mesurer la masse du matériau et la peau non pelée restante sur le
matériau. Les mesures ont été effectuées en séparant manuellement la peau non pelée.
Ensuite, la peau est disposée de manière à former un rectangle pour faciliter la mesure de
la surface totale, à comparer avec la surface initiale totale du matériau. Cette séparation
de la peau vise à obtenir la valeur d'efficacité (%) des résultats d´ epluchage. Les
résultats de l'épluchage du manioc sont visibles dans la figure 2.
VI .2.2 Résultats
L'essai du prototype de la machine à éplucher le manioc a permis d'obtenir des données comme
paramètres de recherche, notamment la vitesse (tr/min), la consommation d'énergie (Watt),
l'efficacité de l'épluchage (%) et le niveau d'endommagement des résultats de l'épluchage (%). Les
paramètres de variation du diamètre des poulies sont utilisés pour déterminer la meilleure rotation
dans le processus d'épluchage avec une durée de 5 minutes et une capacité d'entrée de 5 kg de
matériau. L'indicateur de succès est déterminé sur la base du niveau d'efficacité de la peau épluche
(%) et du niveau des dommages matériels (%). Des données plus complètes sur les résultats des
tests sont présentées dans le tableau 1.
Temps (minutes) 5 5 5 5 5
100
80
60
40
20
0
Vitesse (rpm) Couple (Nm)
Prototype de machine
Sur la figure, on peut voir que la relation entre la vitesse (rpm) et le couple (Nm) travaillant dans le
processus de décapage est inversement proportionnelle. Plus la vitesse de rotation est élevée, plus le
couple de travail est faible.
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Vitesse (rpm) Taux d'endommagement (%)
Sur la figure, on peut voir que le niveau d'endommagement le plus bas de 8,21% a été produit à la
vitesse la plus élevée de 50,97 rpm.
Incidents de fonctionnement
L’appareil ne démarre pas, vérifier que :
• La machine est bien branchée.
• L’alimentation électrique à la prise de courant est correcte.
La charge est trop importante
4. Conclusion
La machine à éplucher et laver le manioc a été conçu et développée pour réduire la corvée associée
à l'épluchage et au lavage manuel des tubercules de manioc.
La conception du prototype de machine à éplucher le manioc de type tambour en acier doux à profil
L consiste en un cadre, un cylindre d'épluchage, une force motrice et un système de transmission
comme partie principale de la machine prototype.
Cette machine à éplucher la peau du manioc a des dimensions de 146 cm de long, 113 cm de large
et 128 cm de haut. Le cylindre a une longueur de 112 cm et un diamètre de 45 cm.
Les résultats de la planification et de la conception peuvent donner de bons résultats en ajustant le
diamètre de la poulie pour déterminer l'effet des variations de rotation sur l'efficacité du décapage
(%), le taux d'endommagement des matériaux (%) et la quantité de couple (Pa) qui fonctionne.
L'efficacité de décapage la plus élevée est obtenue sur une poulie de 6 pouces ou 50,97 rpm qui
produisent une efficacité de décapage de 90%, mais à un taux de dommage élevé de 26,63%.
Conclusions
La machine à éplucher le manioc fabriqué à la vitesse de 364 tours par minute avait une efficacité
d'épluchage moyenne de 70,34 % et une perte de chair moyenne de 5,09 %. Cependant, lorsque la
vitesse a été portée à 394 tours par minute, il y avait une efficacité de pelage moyenne de 60,22 et
une perte de chair moyenne de 5,95 %. Par conséquent, une faible vitesse de rotation de la machine
à éplucher augmentera l'efficacité de l'épluchage et diminuera le pourcentage de perte de chair et le
processus d'épluchage est plus facile à contrôler.
Une simple machine à éplucher le manioc a été conçue et construite capable d'éplucher des
tubercules coupés à la taille jusqu'à une efficacité d'épluchage de 70,34 avec les essais effectués
dessus. Cependant, cette conception n'épluchera pas toutes les tailles de tubercules de manioc. Dans
la prochaine étape de la conception, le module pour accueillir différentes tailles de manioc sera
introduit dans d'autres pour gérer l'épluchage de toutes les tailles de tubercules de manioc.
Conclusions
Une simple machine à éplucher les tubercules a été conçue et fabriquée pour éplucher différents
types de tubercules, quelles que soient la taille et la forme des produits. La machine a été conçue
pour fonctionner dans la plage de vitesse de 350 à 750 tr/min et dans la plage de temps de 5 à 12
min selon le principe du grattage de surface. Les performances de la machine ont été déterminées
par rapport à l'efficacité d'épluchage, au poids de la peau et à la perte de chair des tubercules. Les
résultats ont montré que l'efficacité d'épluchage augmentait avec une augmentation de la vitesse de
l'arbre pour tous les tubercules. Un pelage efficace a été obtenu pour tous les tubercules puisque la
quantité de chair perdue et le pourcentage en poids de pelure n'étaient que de 20 % et 25 % du poids
total des tubercules, respectivement. La machine est facile à utiliser et peut être achetée par les
transformateurs commerciaux de tubercules et les transformateurs à petite échelle.
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers mon directeur de recherche NDIKUMANA Edouard.
Son expertise, son soutien exemplaire et la confiance dont il m'a toujours fait part m'ont permis de
persévérer et d'atteindre mes objectifs. Mes remerciements vont aussi à mon oncle Innocent ND,
ma mère Anne NZIYUMVIRA et mon frère Célestin MVUTSEBANKA pour leurs
encouragements et leur appui depuis toutes ces années. J'aimerais aussi remercier tous les
professeurs qui m'ont offert leurs conseils et mes amis qui ont su me soutenir et rn' aider à boucler
le tout.