Froid Industriel-Final
Froid Industriel-Final
Froid Industriel-Final
Octobre − 2013
2
Table des matières
Introduction v
1 Rappels Thermodynamiques 1
1.1 Sytèmes thermodynamiques et états d'équilibre . . . . . . . . . 1
1.1.1 Etat du système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.2 Evolution ou transformation du système . . . . . . . . . . 2
1.1.3 Equation d'état du système, diagrammes thermodynamiques 2
1.1.4 Constitution du diagramme enthalpique . . . . . . . . . . 4
1.2 Les échanges d'Energie : Travail, Chaleur, Energie interne . . . . 5
1.2.1 Energie interne U . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2.2 La chaleur Q . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.3 Le travail W . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.4 Le premier principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2.5 Enthalpie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.6 Le deuxième principe de la Thermodynamique . . . . . . 9
1.3 Quelques Cycles Thermodynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.1 Moteur à combustion interne . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.2 Machine frigorique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2 Les Grandeurs Caractéristiques de l'air 13
2.1 L'air sec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.1 Masse molaire de l'air sec . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.2 Masse volume de l'air sec (ρas ) . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.3 Volume massique de l'air sec vas . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.4 Chaleur massique de l'air sec Cas . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.5 Enthalpie de l'air sec (Has ) . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.6 Enthalpie massique de l'air sec (has ) . . . . . . . . . . . . 15
2.2 L'air Humide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.1 Pression partielle de vapeur d'eau (Pv ) . . . . . . . . . . . 15
2.2.2 Masse volumique et volume massique de la vapeur d'eau
(ρv et vv ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2.3 Teneur en humidité ou humidité spécique (r) . . . . . . 16
2.2.4 Degré hygrométrique ou humidité relative . . . . . . . . . 17
2.2.5 Masse volumique de l'air humide (ρ) . . . . . . . . . . . . 17
i
ii TABLE DES MATIÈRES
iii
iv TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Les applications du froid se trouvent dans divers domaines : Industrie ali-
mentaire, confort thermique, conservation de certaines denrées, etc... La clima-
tisation permet d' améliorer la qualité des ambiances et les conditions de travail
toute l'année en créant un climat propice au contact humain. Le conditionne-
ment d'air doit maintenir une température et une humidité de l'air propres au
confort de l'individu. Il doit maintenir une composition de l'air constante (Carac-
téristiques du mélange air neuf, air repris, teneur en poussière et en impuretés).
Il doit enn maintenir une situation d'air uniforme dans le local.
v
vi INTRODUCTION
Chapitre 1
Rappels Thermodynamiques
On distingue :
les transformations réversibles (ou idéales) : Ce sont des transformations
inniment lentes, formées d'une succession d'états d'équilibres.
transformation irréversible : Ce sont des transformations rapides et bru-
tales hors équilibre(s).
1.1.3 Équation d'état du système, diagrammes thermody-
namiques
Les variables d'état ne sont pas toutes indépendantes, mais liées entre elles
par des équations qui sont dites équations d'état ; du type : f (P, V, T ) = 0
Exemple : L'équation des gaz parfaits :
P V = nRT
Ici, il n' y a que deux variables indépendantes, d'où : P = f (V, T ), ou
V = f (P, T ), ou T = f (P, V ).
Les variations d'état du système à la suite d'une transformation sont représen-
tées dans divers diagrammes, permettant ainsi de suivre l'évolution du système.
On utilise ainsi les diagrammes suivants :
1.1. SYTÈMES THERMODYNAMIQUES ET ÉTATS D'ÉQUILIBRE 3
Diagramme (P, V) ou diagramme de Clapeyron
Isotitres : Elles sont situées dans la zone liquide - vapeur, elles représentent
le pourcentage de vapeur constant dans le mélange liquide - vapeur.
Isentropes : Courbes d'évolution du uide lors de la compression (cas de
la machine frigorique).
Isochore : Ce sont les courbes de volumes massiques constants.
1.2.3 Le travail W
Le travail est une autre forme de l'énergie (énergie mécanique) : C'est une
énergie échangée de façon ordonnée (grâce au déplacement du piston qui im-
prime une certaine direction aux atomes) : cas de la machine frigorique. Ce
n'est pas une fonction d'état.
Travail volumétrique Wv
F
P = ⇒ dWv = F dx = P Sdx = P dV
S
D'où, le travailvolumétrique élémentaire est : dWv = −P dV (car le travail est
fourni au milieu extérieur). Pour une transformation nie :
1.2. LES ÉCHANGES D'ÉNERGIE : TRAVAIL, CHALEUR, ÉNERGIE INTERNE 7
Z 2
W12 = − P dV = aire{a12b}
1
On distingue alors plusieurs cas :
transformation isobare (P = cte) : W12 = −P R12 dV = −P (V2 − V1 )
R
Travail technique Wt
Le travail technique Wt intervient dans les systèmes ouverts (machines à
piston, turbine, uide en écoulement...). Il est déni , pour une transformation
nie, par la relation suivante :
Z 2
W12 = V dP
1
12
Travail de frottement Wf
Le travail de frottement Wf est une énergie mécanique dissipée par suite de
frottements mécaniques ou d'autres processus. Le travail global d'un système
fermé est donné par : Wg = Wv + Wf
8 CHAPITRE 1. RAPPELS THERMODYNAMIQUES
1.2.5 Enthalpie
L'enthalpie est dénie par H = U + P V . C'est une fonction d'état, comme
l'énergie interne U . Pour une transformation, dU = dW +dQ ⇒ dU = dQ−P dV.
Or, dH = dU + d(P V ) = dU + P dV + V dP d'où dH = dQ + V dP
Q1
η=
Q2
On dénit l'entropie comme la fonction d'état dont la diérentielle est :
dQ
dS = .
T
L'introduction de l'entropie permet de réécrire le premier principe :
dQ = T dS; dW = −P dV ⇒ dU = T dS − P dV
Les Grandeurs
Caractéristiques de l'air
L'air atmosphérique est le facteur essentiel de notre environnement intérieur
et extérieur.
Il est composé d'un certain nombre de gaz, d'humidité, de poussières et de bac-
téries : C'est l'air humide pollué. Dans l'étude des réalisations pratiques
permettant d'améliorer notre environnement, ce sera tout particulièrement l'éli-
mination de ces impuretés gazeuses solides ou suivantes que nous envisagerons.
L'air sec est un air pur ne contenant aucune poussière ou bactérie et totalement
dépourvu d'humidité.
L'air humide est un air pur ne contenant aucune poussière ou bactérie, mais
ayant une certaine teneur en humidité.
V en m3
A une température donnée et constante, si l'on augmente la quantité d'hu-
midité de l'air mv , la pression partielle de vapeur d'eau Pv croit jusqu'à une
valeur maximale Pvs appelée pression partielle de vapeur saturante. Pour cette
valeur, l'air humide est saturée ; c'est à dire qu'il est impossible à cette tempéra-
ture, de vaporiser une quantité d'eau supplémentaire. Toute addition d'eau ou
de vapeur conduirai à la condensation instantanée de cette vapeur ou au dépôt
sous forme liquide de cette eau ajoutée.
mas Pas V
ρas = = ⇒ mas = Pas
V 287T 287T
0.622Pv Pv
r= = 0.662 (DALT ON )
Pas P − Pv
r(kg/kgas ), Pv et P (P a).
Pour r en g/kgas , on aura :
Pv
r = 662
P − Pv
2.2. L'AIR HUMIDE 17
2.2.4 Degré hygrométrique ou humidité relative
La teneur en humidité de l'air r ne peut pas être mesurée d'une façon simple.
Elle se calcule ou se détermine à l'aide d'un diagramme. On a donc été amené à
dénir une autre grandeur caractéristique de l'air humide qui puisse faire l'objet
d'une mesure simple et directe. C'est le degré hygrométrique ou humidité relative
noté ϕ. L'humidité relative ϕ est le rapport de la pression partielle de vapeur
de l'air humide à une température considérée à la pression partielle de vapeur
saturante à la même température :
Pv,θ
ϕ=
Pvs,θ
Si on exprime ϕ en %, on a :
Pv,θ
ϕ = 100
Pvs,θ
287T 287T
vs = =
Pas P − pv
Or, Pv = 0.622+r
rP
; en remplaçant Pv dans l'expression de vs , on obtient :
T
vs = 462(0.622 + r)
P
Par ailleurs :
qv = vs qmas
Où :
qv : débit volumique d'air
qmas : débit massique d'air sec
Et pour les diérentes unités, on a :
vs (m3 /kgas )
r(kg/kgas )
T (K)
P (P a)
qv (m3 /h)
v(m3 /kgas )
qmas (kgas /h)
2.2.7 Enthalpie de l'air humide (H )
L'enthalpie d'une certaine quantité d'air humide est égale à la somme des
enthalpies de l'air sec et de la vapeur d'eau qu'elle contient :
H = Has + Hv
Soit une quantité d'air humide contenant mas (kg) d'air sec et mv kg de vapeur
d'eay à la température θ ; on peut écrire :
H = mas has + mv hv
hv est l'enthalpie de 1kg d'eau prise à la température de 0C et surchauée
jusqu'à la température θC . La formule de Ramzime permet de caluler hv :
hv = 2490 + 1.96θ
hv (kJ/kg), et θ(C)
Par conséquent :
H = mas [θ + r(2490 + 1.96θ)]
Courbe de saturation
Représentons dans le système de coordonnées que nous venons de dénir,
l'ensemble des points où l'air est saturé. Nous avons vu qu'à chaque valeur de
température θ, correspondait une pression de vapeur d'eau saturante Pvs .
au point de rosée. C'est la température à laquelle l'air humide que l'on refroidit
lentement arrive à la saturation (ϕ = 100%).
2.3. LES DIAGRAMMES DE L'AIR HUMIDE 21
h = θ + r(2490 + 1.96θ)
h exprimée en kJ/kgas . En considérant h = cte, θ et r sont liés par la formule :
h−θ
r=
2490 − 1.96θ
Dans les cas fréquents, on a des températures du genre :
h−θ
−10C < θ ≤ 35C ⇒ r ≈
2490
mas,1 h1 + mas,2 h2
⇒ hm = (1)
mas,1 + mas,2
La masse d'humidité du mélange est la somme des masses d'humidité ap-
portées par chaque air . On a : hm (mas,1 + mas,2 ) = mas,1 h1 + mas,2 h2
mas,1 r1 + mas,2 r2
⇒ rm = (2)
mas,1 + mas,2
Les deux relations (1) et (2) sont les équations paramétriques de la droite
(AB) dans un système de coordonnées obliques déni par l'axe des r et l'axe des
h. On en dénit que le point C , guratif du mélange est la droite (AB), qu'il
est obligatoirement situé entre A et B et qu'il partage le segment [AB] dans le
rapport :
CA mas,2
= (3)
CB mas,1
26 CHAPITRE 2. LES GRANDEURS CARACTÉRISTIQUES DE L'AIR
Machines Frigoriques
Q1 Q2 Q2
− = 0 ⇒ f racQ1 T1 =
T1 T2 T2
PC
τ=
PE
Rendement indiqué ηi : Ce rendement tient compte des échanges
thermiques qui s'établissent entre les vapeurs aspirées et les parois
du cylindre. En général, ηV ≈ ηi .
Rendement mécanique ηm : Il tient compte des phénomènes de
frottement entre segments et chemises. Il est généralement donné
par le constructeur.
Rendement global ηg : ηg = ηV .ηm .ηi
Les échanges thermiques ne sont pas réversibles.Pour que les échanges
thermiques soient réversibles, il faudrait qu'ils s'eectuent sous un
écart de température inniment petit.
La circulation du uide frigorigène dans les conduites s'accompagne
des chutes de pression. Ces chutes sont particulièrement sensibles dans
les conduites où le uide frigorigène est en phase gazeuse (aspiration
et refoulement). Elles sont telles que la pression d'aspiration réelle est
plus basse que la valeur théorique et que la pression de refoulement
réelle est plus importante que la valeur théorique.
Tracé du cycle d'une machine réelle sur le diagramme de Mollier :
3.2. MACHINE FRIGORIFIQUE À FLUIDE LIQUÉFIÉ 35
Vth = V.thoriquehoraireducompresseur(m3 /h)
d = Diamtredespistons(m)
ncyl = N ombredecylindres
N = V itessederotation(tr/mn)
C = Coursedupiston
puissance frigorique :
h2 − h1 Qf (h2 − h1 )
P = m.WR = =
ηi .ηm (h6 − h4 ).ηi .ηm
5. Au niveau du condenseur
Quantité de chaleur cédée au condenseur par unité de masse : qC =
h2 − h3 (J/kg) ou (kcal/kg )
Puissance calorique cédée au condenseur : QC = m.qc = m(h2 − h3 ) =
Qf (h2 −h3 )
h6 −h4
6. Coecient de performance de l'installation (Kf )
La puissance frigorique spécique Kf d'une machine frigorique est le
rapport de sa puissance frigorique à la puissance mécanique qu'il est
nécessaire de lui fournir pour assurer son fonctionnement.
Qf ηi .ηm (h6 − h4 )
Kf = =
P h2 − h1
Qf est l'eet utile de l'installation frigorique et est la puissance méca-
P
nique.
3.2.2 Machine frigorique à deux étages de compression
L'augmentation de l'écart de température entre le condenseur et l'évapora-
teur d'une machine à 1 étage de compression peut être due à une température :
de condensation élevée
d'évaporation faible
Ce qui conduit à une augmentation du taux de compression. Il est conseillé
de réduire ce taux de compression et dans le cas où on dépasse les valeurs de
5 à 6, il est conseillé d'eectuer la compression en 2 étages. Les avantages d'un
tel système sont :
3.2. MACHINE FRIGORIFIQUE À FLUIDE LIQUÉFIÉ 37
Réduction du taux de compression PP = PP
C k
du rendement global.
Réduction de la température de refoulement ; car une augmentation de la
température de refoulement est inacceptable pour les uides pour lesquels
la valeur de γ est élevée (N H3 )
Pour réduire cette température, il faut faire un refroidissement de vapeurs
entre les étages de compression.
On utilise essentiellement deux types de cycles à 2 étages de compression.
Cycle à injection totale
Le refroidissement du uide avant son introduction dans le compresseur HP
est assuré par la mise en contact direct des vapeurs surchauées et de liquide
frigorigène froid à la température de saturation correspondant à la pression
intermédiaire.
Vs : Vapeur saturée
BI : Bouteille Intermédiaire
BL : Bouteille Tampon
Tracé du cycle dans le diagramme de Mollier
38 CHAPITRE 3. MACHINES FRIGORIFIQUES
Qf
mBP =
h10 − h9
3.2. MACHINE FRIGORIFIQUE À FLUIDE LIQUÉFIÉ 39
mBP h2 − mHP h3 + mHP h7 − mBP h8 + q = 0
Hypothèse : q ≈ 0 ; on a : mBP
mHP = h3 −h7
h2 −h8 .
D'où mHP = hh −h3
Q
−h . h −h
2 8
7 1
f
9
1. Tracé du cycle
2. Avantages de ce cycle
Au lieu des deux régleurs de cycle à injection totale, ceux-ci fonctionnent
sous des écarts de pression assez faibles, nous avons dans ce cycle un ré-
gleur principal R2 fonctionnant sous l'écart de pression maximal PC − PE
et un petit détendeur auxiliaire R1 alimentant la seule bouteille intermé-
diaire.
Au niveau thermodynamique et des puissances absorbées, les deux cycles
(détente totale et partielle) sont à peu près équivalents.
Exercice : Déterminer les puissances des deux compresseurs et le coe-
cient de performance de l'installation
Choix de la Pression intermédiaire
On choisit un pression intermédiaire conduisant à√ l'égalité des taux de
compression de deux étages. τ = PP = PP ⇒ Pi = Pc .Pe
c i
Mélange azéotropique
Exemple : R502 = mélange de R12 (48.8%) et de R22 (51.2%)
Fluides minéraux
3.3.2 Les uides frigoriques les plus utilisés en Afrique
1. R13B1 : C'est le uide frigorique qui permet d'obtenir les très basses
températures (−80Cet − 41C)
2. N H3 : Avantages :
bonne production volumétrique spécique
économique
bons coecients d'échange
Inconvénients :
Toxicité
Interdit l'utilisation du Cuivre
L'ammoniac est interdit pour des installations domestiques ; et se justie
principalement pour des installations de grande capacité frigorique(abattoirs,
brasseries)
3. R12 : Très fréquemment utilisé dans la réfrigération classique. En industrie
son inconvénient majeur réside dans ma miscibilité totale avec l'huile.
Utilisation entre −40Cet10C
4. R22 : Utilisé dans les installations frigoriques industrielles, congélation,
conditionnement d'air. Il permet une meilleure production frigorique vo-
lumétrique que le R12
5. R502 : Utilisé dans les installations de taille moyenne. Il représente un
compromis entre R12 et R22 . Utilisation : entre −50Cet + 10C
Climatisation et réfrigération
des enceintes
Le froid trouve de nombreuses applications dans plusieurs domaines : in-
dustrie alimentaire, médecine, congélation des denrées alimentaires vue de leur
conservation, climatisation.
4.1 Climatisation
La climatisation est la recherche du confort thermique des occupants d'un
local. Elle peut se faire par voie active (utilisation d'un dispositif mécanique)
ou par voie passive (ventilation naturelle)
Charges externes
Apport de chaleur par transmission à travers des parois extérieures (murs,
toit, plafond et plancher) et les vitrages
Qstr = K.S.∆θ (1)
Où K est coecient de transmission de la paroi, S est la surface de la
paroi et ∆ la diérence de température entre les deux faces de la paroi
considérée (Tab 1-10)
Apport de chaleur par rayonnement solaire à travers les parois
La quantité de chaleur traversant le mur est : QSRm=αF SR (2)
α est le coecient d'absorption de la paroi recevant le soleil (rayon-
m
nement)
S est la surface de la paroi
F est le facteur de rayonnement solaire
F est le facteur de rayonnement solaire
Rm est le rayonnement solaire absorbé sur la surface
α dépend de la valeur et de la nature du mur (Tab 1-11) ; F indique la
part de chaleur absorbée par la surface et transmise à travers le mur du
local (Tab 1-12).
La valeur du rayonnement Rm sur un mur (Tab 1-14, colonne m) dépend
de :
La latitude sous laquelle le local se trouve
L'orientation du mur
L'heure à laquelle le calcul sera eectué.
Apport de chaleur par rayonnement solaire sur le vitrage
La quantité de chaleur traversant le vitrage est QSRV = α.g.S.Rv ; où
Rv (W/m2 ) ; etg est le facteur de réduction (Tab 1-13) qui est fonction du
mode de protection de la fenêtre contre le rayonnement et Rv l'intensité
du rayonnement solaire sur le titrage (Tab 1-14)
Apport de chaleur par renouvellement d'air et inltration
Le renouvellement est source d'apport de chaleur sensible et latente dans
le local à climatisation. Chaleur sensible par renouvellement d'air :
QSr = 0.33qV (θe − θi )
50 CHAPITRE 4. CLIMATISATION ET RÉFRIGÉRATION DES ENCEINTES
Figure 4.5 Ventilation mécanique - Débit minimum d'air sec avec et sans
fumeurs et densité d'occupation
Charges internes
Apport de chaleur par les occupants
Elle est donnée en fonction de la température intérieure et du degré d'ac-
tivité. On distingue deux sortes de gains générés par les occupants :
Gains sensibles occupant : Qsoc = n.Csoc (6) en W
Gains latents occupant : Qloc = n.Cloc (6) en W
Où, n est le nombre d'occupants et Csoc , Cloc les chaleurs de la table
1-16 sont valables pour un homme adulte. On devra minorer les valeurs
de ce tableau par les coecients suivants :
Femme : −20C
Enfant : −20 − 40C
Public mixte : −10C
Apport de chaleur par l'éclairage
C'est une source de chaleur sensible et dépend du type de lampe (Tab
1-17)
Lampe uorescente Qsecl = 1.25P (8)
4.1. CLIMATISATION 51
Lampe à incandescence Qsecl = P Où P est la puissance des lampes
en W .
Apport de chaleur par les machines et appareillages
La plupart des appareils constitue à la fois une source de chaleur latente
et sensible (Tab 1-18). On aura QLquip et QSquip
Charges thermiques totales
Le bilan thermique total QT est la somme de toutes les charges externes et
internes. Il est plus pratique de faire la somme des charges sensibles (QS ) et
latentes (QL )
QT = QS + QL
La charge sensible dans le local sont des apports dus à la diérence de tempé-
rature entre l'intérieur et l'extérieur.
QS = QStr + QSRm + QSr + QSOC + QSecl + QSequip
La charge latente dans le local est due à la diérence de la quantité d'humidité
contenue dans l'air extérieur et intérieur.
QL = QLr + QLoc + QLquip
4.2 La congélation
L'importance des installation d'un entrepôt est fonction de facteurs va-
riables : Climat du local, nature des produits à conserver, température d'in-
troduction de ceux-ci, isolation des bâtiments, etc...
Il est donc indispensable en premier lieu de préciser les données du problème et
d'établir un bilan.
4.2.1 Données d'exploitation et données techniques
Elles sont les suivantes :
Maintenir la chambre de congélation à une température et une hygrométrie
requise pour la conservation du produit.
Renouveler l'aire de la chambre `
Produire par jour un tonnage donné du produit (glace par exemple)
Fixer une donnée de marche de la machine frigorique. On adopte géné-
ralement (16 à 20 heures) pour les chambres froides et 24 heures pour la
fabrique de glace.
Données de construction et données climatiques.
4.2. LA CONGÉLATION 53
4.2.2 Bilan thermique
La quantité de chaleur Q à fournir à un produit déterminé de poids P et de
chaleur spécique C pour le refroidir de sa température initiale t0 à la tempé-
rature requise de la chambre froide t1 s'exprime par :
Q = P.C(t0 − t1 )
55
56 ANNEXE A. THE FIRST APPENDIX
Annexe B
57
58 ANNEXE B. THE SECOND APPENDIX
Bibliographie
[1] Rektorys, K., Variational methods in Mathematics, Science and Enginee-
ring, D. Reidel Publishing Company, Dordrecht-Hollanf/Boston-U.S.A., 2th
edition, 1975
[2] Bertóti, E. : On mixed variational formulation of linear elasticity using
nonsymmetric stresses and displacements, International Journal for Nume-
rical Methods in Engineering., 42, (1997), 561-578.
[3] Szeidl, G. : Boundary integral equations for plane problems in terms of
stress functions of order one, Journal of Computational and Applied Me-
chanics, 2(2), (2001), 237-261.
[4] Carlson D. E. : On Günther's stress functions for couple stresses, Quart.
Appl. Math., 25, (1967), 139-146.
59
60 BIBLIOGRAPHIE
Afterword
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