Contrat Type PPP

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MINISTERE DE L’ECONOMIE, BURKINA FASO

DES FINANCES ET DU --------------


DEVELOPPEMENT Unité - Progrès-Justice
-------------------
SECRETARIAT GENERAL
-------------------
DIRECTION GENERALE
DE LA COOPERATION
-------------------
DIRECTION DU PARTENARIAT
PUBLIC-PRIVE

CONTRAT-TYPE
DE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE
«clausier intégré»

Juin 2018

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Avertissement : le présent cadre type constitue une proposition de cadre contractuel établie en application de la Loi n°020-
2013/AN du 23 mai 2013 portant régime juridique du partenariat public-privé au Burkina Faso et du Décret n°
2014-024/PRES/PM/MEF du 3 février 2014 portant modalités d’application de la loi n°020-2013/AN du 23 mai 2013
portant régime juridique du partenariat public-privé au Burkina Faso.

Comme tout cadre type, il nécessite, à l’utilisation, un contrôle de son adéquation aux spécificités de la situation traitée et
que lui soit apportée toute adaptation nécessaire.

Les commentaires figurant en bleu, sont destinés à faciliter la compréhension du lecteur et à guider la personne publique
dans la rédaction de son propre contrat destiné à être inséré dans le dossier de consultation des candidats au contrat de
partenariat public-privé).

Les articles obligatoires répondant aux exigences légales de la loi susvisée sont signalés dans les commentaires insérés
dans le contrat.

Les commentaires figurant en rouge sont ceux traitant des clauses obligatoires répondant aux exigences légales de la loi
susvisée.

Attention ! Le Décret n° 2014-024 impose que le dossier d’appel d’offres signale les clauses contractuelles considérées
comme non-négociables. Cela reste soumis aux choix en opportunité de l’Autorité Publique au cas par cas et devra être
fait lors de chaque procédure de passation spécifique dans le contrat communiqué aux candidats.

Les mentions attirant ici l’attention sur les clauses pouvant être négociées ne sont ici qu’à titre indicatif.

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Entre

[.]représentée par [.] agissant en qualité de [.] et dûment habilité à cet effet

(Compléter le nom de l’Autorité publique (Etat ou un de ses démembrements) ainsi que le nom et la qualité de son
représentant, lequel doit avoir été habilité régulièrement le cas échéant par délibération, mode d’habilitation le cas
échéant organe délibérant et date à indiquer, à signer le Contrat)

Ci-après dénommée « l’Autorité Publique » ou « [.] »,

(Ajouter un sigle le cas échéant ou une dénomination particulière si nécessaire)

D’une part,

Et,

[.] représenté par [.] agissant en qualité de [.] et dûment habilité à cet effet [.],

(Si le partenaire privé est une entreprise individuelle, compléter la dénomination sociale du partenaire privé, son statut
juridique, son immatriculation au Registre du Commerce et du crédit mobilier, sa domiciliation ainsi que le nom et la
qualité de son représentant, lequel doit être habilité à signer le Contrat.

Si le partenaire privé est un consortium d’entreprises, indiquer de la même manière chaque membre du consortium ou
indiquer le mandataire dûment habilité par voie de mandat expresse à représenter l’ensemble des membres du
consortium.

Si l’ensemble des entreprises, partenaires privés, a constitué une société ad hoc ou société de projet ou société dédiée à
l’exécution du présent contrat, notamment en réponse aux exigences du dossier de consultation, viser l’ensemble des
éléments relatifs à cette société laquelle aura pu être constituée lors de la mise au point du Contrat afin de le signer. A
défaut, revenir à la consigne visées à l’alinéa précédent et la société ad hoc pourra se substituer au groupement
d’entreprises par voie d’avenant dans les conditions prévues au présent contrat.)

Ci-après dénommée « le Partenaire » ou « la Société Partenaire » ou « [.] »,

(Ajouter un sigle le cas échéant ou une dénomination particulière si nécessaire)

D’autre part,

Ci-après dénommés ensemble « les Parties » ou individuellement « la Partie »

3
Préambule

(Il est toujours utile de rappeler le contexte dans lequel un contrat partenariat public-privé est passé. Au cas particulier
pourront être évoqués :

- Le besoin à satisfaire ;
- Les résultats de l’évaluation préalable réalisée par l’autorité publique concernée avec le concours de la structure
chargée de la promotion des partenariats publics privés et sa date ;
- La procédure de passation : sa nature et sa date de lancement, ses étapes ;
- La date d’attribution du contrat et le nom de l’attributaire (lesquelles seront complétés une fois celui-ci attribué,
au moment de sa signature.
Il importe de garder à l’esprit que ce préambule pourra servir à l’interprétation de la volonté des Parties en cas
d’éventuel litige.

Pour rappel la structure chargée de la promotion des partenariats publics privés est la Direction des partenariats public-
privé. Si le recours à cette structure par les démembrements de l’Etat n’est pas obligatoire, il est toutefois fortement
recommandé car il permet un accompagnement facilitateur pour :

- L’identification du bien-fondé du recours au partenariat public-privé,


- La régularité de la mise en œuvre de la procédure de passation,
- La rédaction du contrat.)

Au terme de cet exposé, les Parties ont arrêté ce qui suit :

(Viser l’ensemble des textes et décisions ayant présidé ou fondé la passation du présent contrat (notamment et le cas
échéant, le programme de partenariat public-privé adopté par le Conseil des Ministres, l’avis rendu sur l’évaluation
préalable, la décision de la collectivité territoriale, )

Vu la loi n°020-2013 portant régime juridique du partenariat public-privé au Burkina Faso

Vu le décret n° 2014-024/PRES/PM/MEF du 3 février 2014 portant modalités d ’application de la loi


n°020-2013/AN du 23 mai 2013 portant régime juridique du partenariat public-privé au Burkina Faso

Vu [.]

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CHAPITRE I. DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 1 : Cadre juridique du Contrat

1.1. Formation du Contrat

Le présent Contrat est un contrat de partenariat public-privé conclu sur le fondement des
dispositions de la loi n°020-2013 et du décret n° 2014-024 précités.

1.2. Les documents contractuels

Le Contrat est composé de :

 Le présent Contrat,

- Les Annexes au présent Contrat, (L’Autorité publique pourra décider si elle entend organiser une
hiérarchisation de ces Annexes notamment en lien avec une éventuelle règle de primauté inscrite à l’Article 42),

 Les documents joints aux Annexes au présent Contrat.

Le Préambule et les Annexes au Contrat, numérotées de [.] à [.], font partie intégrante du Contrat et
ont valeur contractuelle. Elles précisent et complètent le Contrat. Elles ont la même valeur
contraignante que les stipulations comprises dans le corps du Contrat, sous réserve des stipulations
de l'Article 42.

Toute référence au Contrat inclut ses Annexes.

1.3. La nature du Contrat de partenariat public-privé

En vertu de la Loi, le présent Contrat de partenariat public-privé est un contrat administratif.

1.4. Définitions

(Les définitions qui suivent sont étroitement liées aux différents choix de rédaction du contrat retenus par l’Autorité
publique au cas par cas en fonction de son objet et de ses modalités. Leur pertinence devra ainsi être validée et leur
contenu, en particulier technique ou financier devront être adaptées et/ou contrôlés par les experts de ces matières.)

Au sens du présent Contrat et par application, lorsqu ’elles existent, des définitions légales de la loi
n°020-2013, les termes et expressions qui suivent lorsqu ’ils comportent dans le présent Contrat les
majuscules ci-après utilisées, ont dans le présent Contrat et ses Annexes, au singulier comme au
pluriel, et sauf stipulation expresse contraire, le sens qui leur donné dans le présent Article :

« Achèvement » : achèvement des Travaux relatifs à l’Ouvrage/ aux Infrastructures ;

« Actionnaire(s) » : une (les) personne(s), physique(s) ou morale(s), ayant une participation dans le
capital de la Société Partenaire.

« Annexe » : l'une des annexes, numérotées de [.] à [.] du Contrat. (Compléter la numérotation)

« Article » : l’un des articles du Contrat.


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« Autorisation Administrative » : toute autorisation, déclaration, licence, permission ou autre
acceptation sous quelque forme que ce soit, nécessaire à la réalisation de l ’objet du présent Contrat
;

« Autorité Publique » : Etat ou l’un de ses démembrements ; ou tout cessionnaire subrogé dans
leurs droits au titre de l’Article 2.4.2 du présent Contrat.

« Biens » : les Ouvrages / les infrastructures et équipements dont la réalisation est mise à la charge
du Titulaire dans le Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat ;

« Biens Mis à Disposition » : les biens mis à disposition par l’Autorité Publique au Partenaire en vue
de l’exécution du présent Contrat ;

« Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat » : cahier des Charges et indicateurs de Résultat
élaborés par l’Autorité Publique et remis dans le dossier d’appel d ’offres, il constitue l ’ensemble des
spécifications et exigences techniques à respecter par le Partenaire dans l ’exécution du Contrat ; il
comporte notamment les objectifs de performance assignés au Partenaire et les indicateurs de
résultat corrélatifs ainsi que les exigences de l’Autorité Publique en matière de normes de sûreté et
de sécurité et en matière de respect de l’environnement. Il figure à l ’Annexe [.] « Cahier des Charges
et Indicateurs de Résultat ».

« Calendrier » : calendrier de réalisation des Travaux relatifs à l’Ouvrage/ aux Infrastructures figurant
en Annexe [.] sur les délais duquel le Partenaire s’engage ;

« Candidat » : la personne physique ou morale de droit privé, ou le groupement de personnes


physiques et/ou morales de droit privé, qui manifeste un intérêt à participer ou qui est retenue par
une Autorité publique pour participer à la procédure de sélection du Partenaire et postuler à
l’attribution du présent Contrat ;

« Causes légitimes » : tous évènements constitutifs d’un Fait du Prince, et/ou d ’une Force majeure,
et/ou d’une Imprévision, ainsi que tous évènements limitativement énumérés à l ’article 7 du présent
Contrat, lesquels sont de nature à exonérer ou atténuer la responsabilité du Partenaire ;

« Changement de Législation ou de Règlementation » : toute adoption, modification, ou abrogation


d’un texte de nature législative ou règlementaire ou d’une jurisprudence ou d ’une norme ayant une
incidence sur l’exécution du Contrat ;

« Chapitre » : l’un des chapitres du Contrat.

« Contrat » : le présent contrat de partenariat public-privé, y compris ses Annexes, conclu entre
l’Autorité Publique et le Partenaire,

« Coût de Conception – Réalisation » : la somme des coûts d’étude et de conception, les coûts de
construction et honoraires divers y afférents telle que définie à l’Annexe [.] « Plan de financement ».

« Date d’Achèvement » : date à laquelle le Procès-Verbal d’Achèvement de l’Ouvrage/ des


Infrastructures est signé par les Parties ;

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« Date Contractuelle d’Achèvement » : date prévisionnelle d’Achèvement de l’Ouvrage/ des
Infrastructures fixée au Calendrier et au plus tard à laquelle le Procès-verbal d ’Achèvement doit être
signé ;

« Date d'Entrée en Vigueur » ou « Entrée en Vigueur » : la date d'entrée en vigueur du Contrat telle
que définie à l'Article 5.1.

« Date d’Entrée dans les Lieux » : la date d’ouverture de l’Ouvrage/ des Infrastructures au public
dans les conditions définies à l’Article 10.4 du présent contrat.

« Date de Mise à Disposition » : la date à laquelle le Partenaire s’engage à terminer les opérations
préalables à occupation des lieux (OPOL) et à proposer la mise à disposition de l ’Ouvrage. Le respect
de cette date est attesté par la signature du procès-verbal final des OPOL visé à l ’Article 10.1.1 du
présent Contrat.

« Date de Prise de Possession » : la date à laquelle la Décision de Prise de Possession prend effet.

« Date de Notification » ou « Notification » : la date de réception par le Partenaire de l’avis


d’attribution du Contrat.

« Décision de Prise de Possession » : la décision par laquelle l’Autorité Publique accepte la Mise à
Disposition de l’Ouvrage et prend possession de l’Ouvrage.

« Délai de Mise à Disposition » : désigne la période, déterminée à l'Article 9.1, s'écoulant entre
l'Entrée en Vigueur du Contrat et la Date de la Mise à Disposition de l’Ouvrage.

« Démembrements de l’Etat » : structures administratives centrales, déconcentrées ou


décentralisées, incluant les collectivités territoriales, les établissements publics et les sociétés d ’Etat,
les personnes morales de droit privé agissant pour le compte de l ’Etat, les sociétés à participation
financière publique majoritaire, les associations formées par une ou plusieurs de ces personnes
morales de droit public.

« Dépenses d’Exploitation » : désigne la somme du coût d’entretien, de maintenance et


d’exploitation des (A compléter)

« Dépenses d'Investissement » : désigne la somme du Coût de Conception-Réalisation, des frais


d’assurance et de garantie, des frais de gestion de la Société de Projet, des impôts et taxes pris en
charge par le Partenaire et des coûts de financement de l ’Ouvrage exposés par le Partenaire, telle
que définie à l’Annexe [.] « Plan de financement ».

« Etablissement Prêteur » : tout établissement bancaire, ou toute entité du groupe du Partenaire, en


particulier sa maison-mère, ayant apporté son Financement dans le cadre du présent Contrat ;

« Financement » : tout financement apporté par un Etablissement Prêteur ;

« Fonds Propres » : le capital social, les sommes correspondant aux dettes subordonnées
d'Actionnaires et les apports réalisés par les Actionnaires.

« Gros Entretien Renouvellement » ou « GER » : les obligations du partenaire destinées à assurer le


maintien de l’Ouvrage en état de fonctionnement, comme la prise en charge du renouvellement des
7
Equipements actifs obsolètes, ou les grosses réparations excédant le simple entretien courant et
rendues nécessaires par des circonstances particulières.

« Infrastructures » : infrastructures ou ensemble d’infrastructures objet du contrat et décrites en


Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat» et pour lesquelles le Partenaire assure la
mission globale définie à l’Article 3.1 du présent Contrat. (Si l’objet du contrat porte sur la réalisation
d’infrastructures.)

« Jour » : un jour calendaire.

« Jour Ouvré » : tout jour à l'exception des samedis, dimanches et jours fériés au Burkina Faso.

« Mise en Service » : désigne le constat que l’Ouvrage est conforme aux spécifications techniques
contractuelles.

« Modification » : tout changement convenu en application du Contrat.

« OPOL » : les opérations préalables à l'occupation des lieux telles qu'elles sont décrites à l'Article
10.1.2 du présent Contrat.

« Offre » : ensemble constitué de l’offre technique et de l ’offre financière inclus dans le dossier de
soumission et joints en Annexe [.] « Offre du Partenaire ».

« Ouvrage » : ouvrage (ou ensemble d’ouvrages) dont la réalisation est l’objet du présent Contrat

« Ouvrage(s) existant(s) » : l’ensemble des bâtiments, équipements, et installations énumérés en


Annexe [.] « Ouvrages existants » remis au Partenaire à la Date d’Entrée en Vigueur du Contrat. (En cas
de réhabilitation).

« Partenaire ou Société Partenaire » : la société ayant conclu le Contrat avec l’Autorité publique.
Peut désigner successivement le Candidat retenu à l’issue de la procédure de consultation pour être
le signataire du Contrat, puis le cas échéant la société ad hoc que le Candidat retenu s ’est engagé à
constituer pour lui transférer les droits et obligations acquis au titre du Contrat.

« Partenariat public-privé » : forme de collaboration qui associé l’Autorité publique et une personne
physique ou morale de droit privé dans le but de fournir des biens ou des services au public, en
optimisant les performances respectives des secteurs public et privé afin de réaliser dans les
meilleurs délais et conditions des projets à vocation sociale ou de développement d ’infrastructures
ou de services publics, dans le respect des principes d ’équité, de transparence, de partage de risques
et de viabilité à long terme.

« Parties » : les signataires du Contrat c'est-à-dire l’Autorité publique et le Partenaire.

« Petites et Moyennes Entreprises » ou « PME » : les petites et moyennes entreprises au sens de


l’article 4 de la Loi n°015-2017/AN portant loi d’orientation de promotion des petites et moyennes
entreprises au Burkina Faso du 27 avril 2017, c'est-à-dire toute personne physique ou morale,
productrice de biens et/ou de services marchands, immatriculée ou ayant fait sa déclaration
d’activités au registre de commerce et du crédit mobilier ou tout autre registre, lui conférant la
personnalité juridique totalement autonome, dont l’effectif du personnel est inférieur à cent (100)
employés permanents et le chiffre d’affaires annuel hors taxe inférieur à un milliard (1 000 000 000)
8
de francs CFA et qui tient une comptabilité régulière. La notion de PME inclut celle de la Petite et
Moyenne Industrie (PMI).

« Préambule » : préambule du présent Contrat.

« Prestataire » : toute personne qui est chargée, directement ou indirectement, sauf en qualité de
salariée, par le Partenaire de réaliser une partie des Prestations dues par celui-ci au titre du Contrat.

« Prestations » : l'ensemble des prestations dues par le Partenaire au titre de l’objet du Contrat.

« Prestations d'Exploitation Maintenance » : les prestations dues au titre de l’Article 3.3.1 du


présent Contrat qui sont définies dans l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat».

« Prestations de Services » : les prestations dues au titre de l’Article 3.3.2 du présent Contrat qui sont
définies dans l'Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat».

« Prêteurs » : les personnes physiques ou morales qui concluront les contrats relatifs aux Instruments
de Dette avec le Partenaire en vue de permettre la réalisation de l’Ouvrage.

« Prise de Possession » : la prise de possession par l’Autorité Publique de l’Ouvrage postérieurement


à la Décision de Prise de Possession.

« Redevance(s) » : une ou les composante(s) de la Rémunération du Partenaire telles que définies au


Chapitre V du Contrat.

« Règlement de la Consultation » : règlement de la procédure de passation du Contrat.

« Règles de l’Art » : ensemble des règles et normes auxquelles doit se conformer le Partenaire, en
tant que professionnel dans l’accomplissement des missions objet du Contrat.

« Rémunération » : la somme des redevances, définies Chapitre V, dues par l’Autorité publique au
Partenaire en contrepartie de l’exécution par ce dernier de ses obligations au titre du Contrat.

« Services » : désigne les Services fournis par l’Autorité Publique aux Usagers du service ou de
l’infrastructure tels que définis à l’annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat » du
présent Contrat.

« Service public » : service public auquel concourt l’objet du présent Contrat ;

« Usager » : désigne toute personne physique ou morale cliente du Service public auquel concourt
l’objet du Contrat.

1.5. Interprétation

A moins qu’une autre définition n’en soit donnée dans les présentes, les termes en majuscules utilisés
dans le Contrat et ses Annexes ont la signification qui leur est attribuée à l’Article 1.4 ci-dessus.

(Mention optionnelle pouvant être ici ajoutée si appropriée : Les termes dont la définition est donnée dans le préambule
du Contrat auront la même signification dans le reste du Contrat.)

Dans le Contrat, à moins qu’une intention contraire n’apparaisse :

9
- les références faites à une disposition de la loi sont des références à cette disposition telle
qu’en vigueur et incluront toute disposition en découlant ;
- les mots figurant au pluriel incluront le singulier et vice versa ;
- les références faites à une personne incluront ses ayants droit et cessionnaires ; et
- les références faites à tout autre contrat que le Contrat ou document seront interprétées
comme s’appliquant à cet autre contrat ou document tel que celui-ci peut être amendé,
modifié, complété ou nové à tout autre moment, dans sa version en vigueur.

Les documents contractuels doivent être interprétés sur la base des stipulations du présent Contrat,
des principes du droit des contrats de partenariat public-privé, des règles générales applicables aux
contrats administratifs ainsi que de toute jurisprudence qui interviendrait y compris pendant la
durée du Contrat sous l’empire de la loi burkinabè.

Les titres attribués aux Articles et Annexes n’ont pour but que d ’en faciliter la lecture et sont sans
influence sur leur interprétation.

ARTICLE 2 : Identification des Parties

(L’article 39 du Décret n°2014-024 impose de prévoir des clauses contenant toutes prescriptions relatives à la création et
au capital minimal d’une personne morale dédiée au projet, le cas échéant. Son article 41 permet à l’Autorité Publique
d’exiger que le soumissionnaire retenu constitue une personne morale conformément aux lois burkinabè, à condition
qu’une déclaration ait été faite à cet effet dans le dossier de pré-qualification ou dans le dossier d’appel d’offres selon le
cas. Toute prescription relative au capital minimum d’une telle personne morale ainsi que les procédures d’approbation
par l’autorité porteuse du projet de ses statuts et des modifications importantes desdits statuts sont énoncés dans le
contrat conformément aux termes du dossier d’appel d’offres.)

2.1. Identification du Partenaire : nature juridique du groupement et/ou composition capitalistique

Le Partenaire est la société [.], société [.] au capital initial de [.], dont le siège social est à [.], et
inscrite au registre du commerce et du crédit mobilier de [.] sous le n° [.]. (Renseigner le nom de la société,
sa forme juridique, son capital (montant en chiffres et lettres et devise), l’adresse de son siège social, et son
immatriculation.)

Les statuts et la répartition du capital à la Date d ’Entrée en Vigueur sont annexés au Contrat (Annexe
[.] « Statuts de la société Partenaire » et Annexe [.] « Règles de répartition et de stabilité de
l’actionnariat de la Société Partenaire »).

Sans préjudice des dispositions des Articles 2.5 et 2.6 du présent Contrat, le Partenaire notifie à
l’Autorité Publique, préalablement à sa mise en œuvre, toute modification qu'il entend apporter aux
documents énumérés à l'alinéa précédent.

2.2. Représentants de l’Autorité Publique tout au long de l'exécution du Contrat A la signature du


présent Contrat, l’Autorité Publique agit en vertu de [.]. (Compléter par la référence au fondement juridique
autorisant l’Autorité publique à passer le Contrat.)

L’Autorité Publique est représentée par [.] ou par son représentant qui signe le présent Contrat au
nom et pour son compte. (Compléter par la qualité du représentant de l’Autorité publique.)

10
Le Partenaire est informé par lettre recommandée avec demande d'avis de réception de toute
nouvelle disposition qui pourrait être prise au titre du présent Article.

2.3. Société de Projet (Le cas échéant)

(Les articles 39 et 41 du Décret n°2014-024 imposent à l’Autorité Publique qui a fait état dans le dossier de pré-
qualification ou d’appel d’offres d’une exigence de voir le soumissionnaire retenu constituer une personne morale
conformément aux lois burkinabè, de faire figurer au Contrat, le cas échéant, toute prescription imposée relative au
capital minimum d’une telle personne morale, ainsi que les procédures d’approbation par l’Autorité Publique de ses
statuts et des modifications importantes desdits statuts.)

Pour faciliter le contrôle des engagements souscrits, le Partenaire s ’engage à se substituer pour
l’exécution du présent Contrat, une société ad hoc, dédiée à l’exécution du Contrat, la Société de
Projet.

Cette substitution sera réalisée par la signature d’un avenant signé entre l ’Autorité Publique, le
Partenaire et la Société de Projet.

Le siège social de la Société de Projet sera situé [.] (A compléter)

Cette société est une [.] (Compléter le statut juridique de la société de projet) qui est dénommée [.] (Compléter
la dénomination sociale), au capital de [.] (L’Autorité Publique a la possibilité d’imposer un capital minimum selon
l’article 41 du Décret n°2014-024).

Sa fiche d’immatriculation au registre du commerce et du crédit mobilier et ses statuts, le cas échéant
le pacte d’Actionnaires, seront communiqués par le Partenaire à l ’Autorité Publique, laquelle devra
les approuver avant signature de l’avenant susvisé. Ces documents feront l ’objet d ’une Annexe [.]
« Statuts de la société de projet et pacte d’actionnaires».

2.4. Cession / reprise du Contrat

2.4.1. Cession totale ou partielle par le Partenaire

(L’article 32 de la Loi n°020-2013 et l’article 47 du Décret n° 2014-024 prévoient que l’Autorité Publique accepte la
cession, dès lors que les conditions indiquées au contrat sont remplies, parmi lesquelles doivent figurer deux conditions
expressément indiquées au Décret.)

(L’Autorité publique pourra en sus de l’agrément préalable ci après et si elle le juge pertinent en opportunité fixer une
limite de date à compter de la notification du Contrat avant laquelle elle interdira par une mention expresse ajoutée ici
dans le Contrat toute cession totale ou partielle du Contrat.)

Le Partenaire ne peut, à peine de résiliation dans les conditions prévues à l'Article 32.1 de la Loi
n°020-2013 et l’article 47 du Décret n° 2014-024, céder, totalement ou partiellement, le Contrat qu'à
la condition d'obtenir l'agrément écrit préalable de l’Autorité Publique.

L’Autorité Publique est tenue de donner l’agrément énoncé à l ’alinéa précédent si l ’ensemble des
conditions ci-après énoncées sont remplies :

- le cessionnaire accepte toutes les obligations du Partenaire au titre du Contrat, et

11
- le cessionnaire produit toutes les preuves permettant de démontrer qu ’il possède les
capacités techniques et financières nécessaires pour réaliser le projet ou fournir le service, et

- (A compléter, le cas échéant)

La cession du Contrat fait l’objet d’un avenant et entraînera la cession de tous les documents
contractuellement liés au Contrat et ci-après annexés.

Le cessionnaire sera entièrement subrogé au Partenaire dans les droits et obligations résultant du
Contrat et de ses Annexes.

2.4.2. Cession du Contrat par l'Autorité Publique

(Clause optionnelle dans le cas où un transfert de compétence est prévu comme possible de l’Autorité Publique signataire
vers une autre autorité publique en cours d’exécution du Contrat. Il serait opportun dans ce cas d’avoir mentionné cette
perspective au préambule du Contrat en en explicitant les raisons et fondements juridiques).

L’Autorité publique se réserve la possibilité de céder à tout moment le Contrat à [.]. (Compléter par la
mention de la nouvelle autorité publique envisagée.)

La cession du Contrat fait l’objet d’un avenant de transfert et entraîne la cession de tous les
documents contractuellement liés à ce Contrat et ci-après annexés, sans autre modification possible.

Le cessionnaire sera entièrement subrogé à l’Autorité Publique Etat dans les droits et obligations
résultant du Contrat et de ses Annexes.

2.5. Modification de la composition du capital de la Société Partenaire

(L’article 32 de la Loi n°020-2013 et l’article 48 du Décret n°2014-024 indiquent que, sauf dispositions contraires au
contrat, l’intérêt majoritaire dans la société du projet ne peut être transféré à des tiers sans le consentement de l’autorité
publique porteuse du projet. Le contrat doit dès lors énoncer les conditions dans lesquelles ce consentement est donné.)

(L’Autorité publique pourra en sus de l’agrément préalable ci après et si elle le juge pertinent en opportunité fixer une
limite de date à compter de la notification du Contrat avant laquelle elle interdira par une mention expresse ajoutée ici
dans le Contrat toute modification de capital.)

La modification du capital entrainant le transfert à des tiers d’un intérêt majoritaire dans la société du
projet ne peut intervenir qu’après autorisation de l’Autorité Publique.En outre, les Actionnaires sont
tenus au respect des règles de répartition et de stabilité d'actionnariat énoncées à l'Annexe [.]
« Règles de répartition et de stabilité de l’actionnariat de la Société Partenaire ».

La Société Partenaire s'engage à informer l’Autorité Publique de tout projet de modification de la


composition de son capital, dans un délai d’au moins [.] Jours avant celle-ci. (Fixer la durée de ce délai, le
mentionner ici en lettres et en chiffres.)

La Société Partenaire accompagne cette information de l ’ensemble des éléments de nature à lui
permettre de démontrer à l’Autorité Publique :

- que la modification de la composition de son capital qu ’elle envisage n ’est susceptible


d’affecter :
 ni les capacités techniques et financières du Partenaire ;
 ni la poursuite normale de l'exécution du Contrat ;

12
- et que la modification ne contrevient pas aux engagements souscrits par la Société Partenaire
et par ses Actionnaires tels qu'ils sont définis à l'Annexe [.] « Règles de répartition et de
stabilité de l’actionnariat de la Société Partenaire »;

- et que le futur actionnaire remplit l'ensemble des conditions posées par la législation
nationale et communautaire en vigueur pour la participation à des contrats de partenariat
publics-privés.

Tout refus de l’Autorité Publique de la modification de la composition du capital doit être motivé.
C’est notamment le cas si elle estime notamment que ce changement :

- est susceptible d'affecter les capacités techniques et financières du Partenaire,


- ou est susceptible d'affecter la poursuite normale de l'exécution du Contrat;
- ou contrevient aux engagements souscrits par la Société Partenaire et par ses Actionnaires
tels qu'ils sont définis à l’Annexe [.] « Règles de répartition et de stabilité de l’actionnariat de
la Société Partenaire »;
- ou si le futur actionnaire ne remplit pas l'ensemble des conditions posées par la législation
nationale et communautaire en vigueur pour la participation à des contrats de partenariat.

Elle fait connaître son opposition ou son refus dans le délai de [.] Jours suivant la date à laquelle elle a
été informée du projet de modification de la composition du capital. (Fixer la durée de ce délai, le
mentionner ici en lettres et en chiffres.)

Si, en l’absence d’information de l’Autorité publique ou en dépit de l'opposition ou du refus de


l’Autorité Publique, la composition du capital de la Société Partenaire est modifiée, l ’Autorité
Publique peut prononcer la résiliation du Contrat dans les conditions prévues à l'Article 32.1.

2.6. Modification de la domiciliation de la Société Partenaire

La Société Partenaire ne peut, à peine de résiliation dans les conditions prévues à l'Article 32.1,
changer de domiciliation au cours de l'exécution du Contrat sans l'agrément préalable de l ’Autorité
Publique.

Cet agrément pourra être refusé si le nouvel état de domiciliation envisagé est situé hors de [.].
(Mention optionnelle à compléter le cas échéant.)

2.7. Prestataires

(L’article 39 du Décret impose de prévoir les clauses organisant le droit de l’Autorité Publique d’examiner et
d’approuver les principaux contrats que le Partenaire est appelé à conclure, en particulier les contrats avec ses
actionnaires ou d’autres personnes ayant un lien avec lui. Il faut indiquer ici la nature desdits contrat, le cas échéant, et
les modalités de contrôle et d’approbation.)

Le Partenaire est autorisé à confier à des tiers la réalisation d ’une partie de ses missions au titre du
Contrat, dans le respect de la règlementation applicable et des stipulations du Contrat.

13
Le Partenaire tient à jour la liste des Prestataires auquel il fait appel, et la joint en annexe au compte-
rendu d’exécution prévu au Chapitre VII.

En outre, le Partenaire ne peut faire appel à un Prestataire sans en avoir préalablement informé
l’Autorité Publique, sous peine de pénalités prévues à l’Article 30 et à l’Annexe [.] « Pénalités ».

En cas d'urgence justifiant l'absence d'information préalable, le Partenaire ne peut, en tout état de
cause, faire appel à un Prestataire, sans en informer l’Autorité Publique dans les meilleurs délais.

Pour les contrats identifiés ci-après, le Partenaire ne peut faire appel à un Prestataire sans avoir
préalablement recueilli l’approbation expresse de l’Autorité Publique :

- les contrats liant le Partenaire à ses propres actionnaires ou à d ’autres personnes auxquelles il
est lié, quelle que soit la nature de ce lien ;

- les contrats d’un montant supérieur à [.] F.CFA.

- [.] (à compléter le cas échéant)

A cette fin, le Partenaire fournit à l’Autorité Publique l ’ensemble des éléments ayant trait à la nature
et au montant des prestations objets de ces contrats, démontrant que le prestataire possède les
capacités techniques et financières nécessaires pour réaliser le projet et/ou fournir le service et qu ’il
remplit l’ensemble des conditions posées par la législation nationale et communautaire en vigueur
pour la participation à des contrats de partenariat public-privé.

Le Partenaire demeure responsable à l’égard de l’Autorité Publique de la parfaite exécution de ses


obligations contractuelles et de celles de ses Prestataires. Il s ’engage à ce titre à rendre opposable à
ses Prestataires les dispositions du Contrat les concernant.

Le Partenaire garantit l’Autorité Publique de tout risque d ’inexécution du Contrat dû à ses


Prestataires, y compris en cas d’insolvabilité ou de disparition de ces derniers. Il en supporte les
conséquences de tous ordres et de toutes natures.

(A titre optionnel, l’alinéa ci-dessous est proposé afin de permettre à l’Autorité publique de se voir communiquer les
contrats des prestataires, le cas échéant exclusivement au-delà d’un certain seuil de montant de Contrat.)

Aux fins du présent Article, le Partenaire communique respectivement pour information ou pour
autorisation à l’Autorité Publique les contrats, ainsi que leurs éventuels avenants, passés avec ses
Prestataires dès leurs signature, à l’exclusion des contrats d ’un montant inférieur à [.]. (Montant à
compléter si un seuil est mis en œuvre.)

En cas de non-respect de cette obligation de communication, les pénalités prévues à l ’Article 30 et à


l’Annexe [.] « Pénalités » s’appliquent.

2.8. Prestations assurées par des petites et moyennes entreprises et des artisans

(Parmi les critères d’évaluation des offres techniques des candidats à un Partenariat –public privé, l’article 23 du décret
n°2014-024 précité vise : « - la part d’exécution du contrat que le soumissionnaire s’engage à confier à des petites et

14
moyennes entreprises et à des artisans locaux. ». Le Contrat, au-delà du dossier d’appel d’offres lequel doit exiger des
candidats que leur offre comporte cet engagement, doit donc organiser les modalités de mise en œuvre et de contrôle de
cet engagement.)

Le Partenaire s'engage à faire réaliser par des petites et moyennes entreprises et à des artisans
locaux, au sens de la loi n°015-2017/AN du 27 avril 2017 portant loi d ’orientation de promotion des
petites et moyennes entreprises au Burkina Faso, la part suivante des Prestations :

- s'agissant des Prestations effectuées avant la Date de Prise de Possession, [.] % du Coût de
Conception – Réalisation en valeur nominale montant hors taxes ; le respect de cet
engagement est apprécié à la Date de Prise de Possession. (Compléter le taux, le mentionner en
chiffres et en lettres).

- s'agissant des Prestations d'Exploitation Maintenance, [.] % de la Redevance [.] hors taxes ;
le respect de cet engagement est apprécié, de la Date de Prise de Possession jusqu ’au terme
du Contrat, tous les [.] ans à compter de la Date de Prise de Possession. (Compléter le taux,
fixer la périodicité, les mentionner en chiffres et en lettres)

- s’agissant des Prestations de Services, [.] % de la Redevance [.] hors taxes ; le respect de cet
engagement est apprécié, de la Date de Prise de Possession jusqu’au terme du Contrat, tous
les [.] ans à compter de la Date de Prise de Possession.

Le Partenaire transmet à l’Autorité Publique, dans son compte-rendu d ’exécution visé au Chapitre VII,
les documents indiquant, pour le mois ou l’année considéré(e), et ce respectivement depuis la Date
d’Entrée en Vigueur pour les Prestations réalisées avant la Date de Prise de Possession ou depuis le
début de la période de [.] ans en cours mentionnée à l’alinéa précédent pour les Prestations
d'Exploitation Maintenance et pour les Prestations de Services :

- le nom et les coordonnées des petites et moyennes entreprises ou artisans impliqués dans
l’exécution du Contrat,
- les missions qu'ils ont effectuées ou l’avancement des missions en cours d ’exécution par
leurs soins,
- le montant qui leur a été versé au titre de ces prestations et la présentation des justificatifs
correspondants,
- la part que ce montant représente dans le total des prestations correspondant à la
catégorie à laquelle elles se rattachent (prestations effectuées avant la Date de Prise de
Possession, Prestations d'Exploitation Maintenance et Prestations de Services).
- Les éventuels écarts constatés entre les parts de Contrat confiés à ces PME et artisans et
les engagements pris par le Partenaire au titre du Contrat.

En cas de non-remise de ces documents et/ou de non-exécution de son engagement, le Partenaire se


voit appliquer les pénalités prévues à l’Article 30 et à l’Annexe [.] « Pénalités ».

Le contrôle définitif du respect par le Partenaire de ses engagements se fait :

- A la Date d’Achèvement des Travaux, pour ce qui concerne les engagements avant la Date
de Prise de Possession ;
15
- Tous les ans pour ce qui concerne depuis la Date de Prise de Possession, les Prestations
d’Exploitation maintenance et les Prestations de Service ;

2.9. Substitution du Partenaire

L’Autorité Publique se réserve la possibilité de substituer au Partenaire une nouvelle entité ou


personne désignée pour exécuter l’objet du Contrat, en cas de manquement grave de ce dernier ou
de survenance d’autres évènements pouvant justifier la résiliation du Contrat. (Cette clause n’est à
conserver qu’en cas d’accord avec les Etablissements Prêteurs et le Partenaire pour prévoir le principe d’une telle
substitution. Elle pourrait également identifier de façon limitative la nature des évènements susceptibles d’entrainer en
cas de résiliation une telle substitution.)

2.10. Conflit d’intérêt

Le Partenaire déclare ne pas être en situation de conflit d ’intérêt au sens du Décret


2015-1260/PRES/TRANS/PM/MEF portant code d ’éthique et de déontologie de la commande
publique et s’engage à éviter toute situation qui le mettrait en position de conflit d ’intérêt au regard
du présent Contrat et de ses obligations.

A défaut, l’Autorité Publique résilie le présent Contrat dans les conditions fixées à l ’Article 32.

ARTICLE 3 : Objet du Contrat

3.1. Mission globale confiée au Partenaire

(La loi n°020-2013 précitée, dans son article 4, définit le contrat de partenariat public-privé comme régissant la
collaboration entre une autorité publique et une ou plusieurs personnes privées et par lequel l’autorité publique confie au
partenaire privé, pour une période déterminée, en fonction de la durée d’amortissement des investissements ou des
modalités de financement retenues, la responsabilité de tout ou partie des phases suivantes d’un projet :

- La conception des ouvrages ou équipements nécessaires au service public ;

- Le financement ;

- La construction ;

- La transformation des ouvrages ou des équipements ;

- L’entretien ou la maintenance ;

- L’exploitation ou la gestion.

Peuvent également être confiées à un partenaire privé dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé, d’autres
prestations concourant à l’exercice par l’autorité publique, de la mission de service public dont elle est chargée.

L’article 39 du Décret 2014-024 impose de prévoir des clauses définissant l’objet du contrat, la nature et la consistance
des travaux devant être réalisés et des services devant être fournis et l’exclusivité accordée à ce titre.)

Dans le cadre du présent Contrat, l’Autorité Publique confie au Partenaire, qui s ’engage à la réaliser
dans le respect des conditions fixées au Contrat et à ses Annexes, une mission globale ayant pour

16
objet les prestations suivantes : (à préciser si l’Autorité Publique entend confier cette mission à titre exclusif ainsi
que, le cas échéant, l’étendue de cette exclusivité)

- financer, concevoir (le cas échéant) et construire/ transformer (le cas échéant) l’Ouvrage/ les
Infrastructures et équipements nécessaire(s) au Service public de [.], en particulier :
[.] (Compléter par l’énumération des Ouvrages et/ou Infrastructures concernés) ;
- mettre à la disposition de l’Autorité Publique l’Ouvrage/les Infrastructures bâti(s) et
équipé(s) ;
- en assurer les Prestations d'Exploitation Maintenance jusqu’au terme du Contrat;
- réaliser les Prestations de Services suivantes : [.] (A compléter par l’énumération des tâches
d’exploitation fournis par le Partenaire.)
- réaliser les Prestations de Services concourant au Service public suivantes : [.]. (A compléter
par l’énumération des Services fournis par le Partenaire.)

(L’Article 32 de la Loi n°020-2013 impose la présence dans le contrat d’une clause relative aux obligations de garantie du
respect de l’affectation des ouvrages et des exigences du service public.)

(Les dispositions suivantes énoncent des obligations générales à la charge du Partenaire, que l’Autorité Publique traduira
à sa convenance dans l’Annexe « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat »)
Dans le cadre du présent Contrat, le Partenaire garantit le respect de l ’affectation des ouvrages et
équipements du Service Public et le respect des exigences du Service Public, notamment en
conformité avec les dispositions de l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat » et
s’engage à mettre en œuvre et prendre à sa charge toute action nécessaire à cette fin.

En outre, le Partenaire s’engage en toute circonstance à assurer la continuité du Service Public et à


prendre toute mesure utile à cette fin, ainsi qu’à fournir le Service dans des conditions identiques
pour tous les Usagers.

3.2. Financement, conception, construction et équipement de l ’Ouvrage/ des Infrastructure

3.2.1. Le financement
Le Partenaire assure le financement des Prestations afférentes à la réalisation de l ’Ouvrage/ des
Infrastructures dans les conditions fixées au présent Contrat.

3.2.2. La conception et la construction


(La loi n°020-2013 précitée dans son article 5 indique que l’autorité publique peut déléguer ou céder au partenaire privé la
maîtrise d’ouvrage des travaux à réaliser. L’option traitée ici est celle dans laquelle le partenaire se voit confier la
maîtrise d’ouvrage des Travaux à réaliser.)

Le Partenaire assure la conception et la construction de l ’Ouvrage/ des Infrastructures


conformément aux spécifications prévues à l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de
Résultat » et à l’Annexe [.] « Offre du Partenaire ».

(Sans imposer d’obligation d’assistance, il ressort de l’article 39 du Décret 2014-024 que le contrat doit comporter une
clause indiquant si l’Autorité publique entend fournir une telle assistance au Partenaire dans l’obtention des licences et
permis nécessaires à l’exécution du projet)
En sa qualité de maître d'ouvrage, le Partenaire sollicite et obtient, sous sa responsabilité, les
autorisations nécessaires à la réalisation de l’Ouvrage et dans les délais nécessaires au respect de
17
l’Annexe [.] « Calendrier » (Plusieurs études préalables et autorisations sont susceptibles d’être exigées avant les
travaux par la règlementation (code de l’environnement, code forestier, etc ). Le Partenaire supporte seul la
responsabilité de l’ensemble des diligences à opérer et du suivi de l ’instruction des demandes
d’autorisations administratives (réponses aux demandes d’informations et de communication de
pièces formulées par l’administration instruisant la demande) en vue et jusqu ’à l ’obtention de ces
dernières. (Ajouter le cas échéant la mention que l’Autorité Publique fera ses meilleurs efforts pour faciliter l’obtention
desdites autorisations par le Partenaire)

Le Partenaire devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour n'apporter aucun trouble
anormal de quelque nature qu'il soit aux propriétés voisines, plus particulièrement en ce qui
concerne les travaux de terrassement et les fondations ou les travaux bruyants. Il en supporte toutes
les conséquences.

En qualité de maître d’ouvrage, le Partenaire :


(La proposition de rédaction qui suit doit être vérifiée et le cas échéant amendée au cas par cas :)

- fait son affaire de l’ensemble des raccordements aux réseaux permettant à l ’Ouvrage/ aux
Infrastructures d’être mis à disposition de l’Autorité Publique (eau, assainissement,
électricité, télécommunications, gaz, chaleur, etc.), et supporte l ’ensemble des risques et
des coûts de ces raccordements,
- est responsable de la bonne articulation entre l’Ouvrage et les aménagements environnants
et supporte l’ensemble des coûts et risques y afférant. En particulier, le Partenaire fait son
affaire de la gestion des interfaces de chantier.

L’Autorité Publique pourra prescrire des modifications des spécifications de l ’Ouvrage, avant ou
après la Date de Prise de Possession, dans les conditions décrites au Chapitre IV du présent Contrat.

3.2.3. La maîtrise d'œuvre

(La loi n°020-2013 précitée dans son article 37 indique que « lorsqu’un contrat de partenariat public-privé confie au
partenaire privé la conception des ouvrages, il fait obligation à l’autorité publique d’identifier une équipe de maîtrise
d’œuvre chargée du suivi de la conception des ouvrages et de leur réalisation, d’exiger un projet architectural, s’agissant
des projets relatifs aux bâtiments et ouvrages d’arts, afin de connaître la qualité globale des ouvrages concernés.
Lorsque l’autorité publique ne confie au partenaire privé qu’une partie de la conception des ouvrages, elle peut elle-
même faire appel à une équipe de maîtrise d’œuvre pour la partie de la conception qu’elle assume. »
Le présent article sera donc rédigé en fonction des choix de conception opérés par l’autorité publique :
- Soit elle conserve la conception => Option 1
- Soit elle partage la conception => Option 2
- Soit elle confie la totalité de la conception => Option 3

L’option 3 est la plus fréquente et celle recommandée en ce qu’elle permet d’associer dès l’amont le concepteur, le
constructeur et le mainteneur permettant ainsi une unicité de responsabilité et une optimisation des coûts et des délais. Le
partenaire privé porte dans ce cadre l’intégralité des risques de conception et de réalisation des ouvrages/ des
infrastructures.

Dans le cadre des options 1 et 2, plusieurs situations sont possibles :


L’ensemble des études réalisé par l’Autorité publique a été effectué avant la conclusion du Contrat et le du contrat a été
établi en prenant en compte les conclusions de ces études.
18
Certaines de ces études ne seront réalisées par l’autorité Publique qu’en cours d’exécution du contrat, nécessitant
d’organiser a minima :
- Les interfaces entre l’autorité publique et le partenaire ;
- Les modalités de mise à disposition par l’autorité publique au partenaire des résultats des études ;
- Les modalités d’acceptation de ces résultats par le Partenaire ;
- La propriété des études, en particulier la propriété intellectuelle ;
- Les responsabilités et le portage des risques de conception respectifs de l’autorité publique et du partenaire,

La rédaction présentée ci-dessous correspond à l’option 3.)

Dans le respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, l ’Autorité Publique confie
au Partenaire qui en fait son affaire la maîtrise d'œuvre générale et spécialisée du projet et toutes
autres prestations nécessaires à la réalisation et au parfait achèvement de l ’Ouvrage/ des
Infrastructures conformément à l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat ».

La maîtrise d'œuvre est assurée par [.]. (Citer ici le(s) membre(s) du Consortium ou le prestataire du Partenaire
assurant la maîtrise d’œuvre dans le cadre de l’exécution du Contrat.)

Le Partenaire associe son maître d’œuvre à toutes les étapes de la réalisation et notamment aux
phases préalables à la Date de Mise à Disposition.

Les éléments de conception sont établis sous l'entière responsabilité du Partenaire qui s ’assure, en sa
qualité de maître d’ouvrage, qu’ils sont conformes aux normes et à la règlementation en vigueur ainsi
qu’aux Règles de l’Art et réalisés dans les délais prévus au calendrier figurant à l ’Annexe [.]
« Calendrier ».

Sans interférer avec la mission confiée au Partenaire, un suivi régulier des études et de la réalisation
de l’Ouvrage/ des Infrastructures est effectué par l ’Autorité Publique et son équipe de maîtrise
d’œuvre [.] dans les conditions prévues à l'Article 7 et au Chapitre II dans le but de s ’assurer de la
qualité globale des Ouvrages/ Infrastructures et de leur conformité aux exigences de l ’Annexe [.]
« Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat ».

Le Partenaire veille, en lien avec son maître d’œuvre ci-dessus désigné, au respect de la qualité
architecturale de l’Ouvrage. En particulier, le Partenaire s’assure de la qualité de la conception, de
l’exécution et des finitions de l’ensemble des prestations. (Cette disposition est plus adaptée s’agissant de la
réalisation d’un bâtiment, à conserver, supprimer, adapter en fonction de sa pertinence au regard de l’objet du Contrat.)

A ce titre, une vigilance toute particulière devra être portée à l ’insertion de l ’Ouvrage dans son
environnement proche et lointain, à la qualité des espaces intérieurs, ainsi qu ’à la qualité et la
pérennité des matériaux choisis, tant pour les façades que pour les espaces intérieurs. (Cette disposition
est plus adaptée s’agissant de la réalisation d’un bâtiment, à conserver, supprimer, adapter en fonction de sa pertinence
au regard de l’objet du Contrat.)

Dans la continuité de la conception, le Partenaire doit s ’assurer que l ’Ouvrage, en tant qu ’œuvre
architecturale, conservera dans le temps ses performances et ses caractéristiques esthétiques

19
initiales. (Cette disposition est plus adaptée s’agissant de la réalisation d’un bâtiment, à conserver, supprimer, adapter
en fonction de sa pertinence au regard de l’objet du Contrat.)

Les effets du temps, du climat, ainsi que les contraintes structurelles ou techniques ne devront pas
altérer l’image ni la qualité des espaces. (Cette disposition est à conserver, supprimer, adapter en fonction de sa
pertinence au regard de l’objet du Contrat.)

3.3. Exploitation maintenance et services

3.3.1. Exploitation maintenance

Le Partenaire assure les Prestations d'Exploitation Maintenance selon les modalités précisées par
l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat».

Les objectifs de performance et de qualité de service de l ’ensemble de ces Prestations sont les
suivants : (Ces objectifs sont des propositions qui peuvent être modifiés et/ou complétés en fonction des besoins au cas
par cas)

- Fournir et garantir de façon pérenne à l’Autorité Publique un Ouvrage/ des Infrastructures


répondant en tout point aux exigences de l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de
Résultat » du Contrat,
- Garantir à l’Autorité Publique une résolution des situations de défaut dans des délais
conformes à l’Annexe [.] « Calendrier », adaptés aux enjeux et particularités d’usage de
l’Ouvrage/ des Infrastructures,
- Garantir à l’Autorité Publique la mise en place d’une organisation de la maintenance au
service des utilisateurs et une gestion de ses obligations au titre du Contrat transparente et
fiable,
- Remettre l’Ouvrage/ les Infrastructures au terme du Contrat dans un état tel que l ’Autorité
Publique puisse réaliser ou faire réaliser les Prestations décrites à l ’Annexe [.] « Cahier des
Charges et Indicateurs de Résultat» dans des conditions économiques équivalentes à celles du
Partenaire au cours du Contrat et notamment sans supporter une charge de renouvellement
anormale,
- Etc.

Ces objectifs de performance et de qualité de service, leurs indicateurs de résultats et leurs modalités
de mesure sont précisés à l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat».

3.3.2. Services (Le cas échéant)


Le Partenaire assure les Prestations de Services suivantes :

[.] (A compléter en opportunité)

Les objectifs de performance et de qualité de service de l ’ensemble de ces Prestations sont les
suivants : (Ces objectifs sont des propositions qui peuvent être modifiés et/ou complétés en fonction des besoins au cas
par cas)
20
- Fournir et garantir de façon pérenne à l’Autorité Publique un Ouvrage/ des Infrastructures
répondant en tout point aux exigences de l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de
Résultat »;
- Garantir à l’Autorité Publique un Ouvrage apte à recevoir usagers et utilisateurs dans des
conditions conformes à la réglementation ;
- Assurer un haut niveau d’accueil et de disponibilité des espaces pour les Utilisateurs et
Usagers ;
- Garantir à l’Autorité Publique la mise en place d’une organisation des Services et une gestion
du Contrat transparentes et fiables.

Ces objectifs de performance et de qualité de service, leurs indicateurs de résultats et leurs modalités
de mesure sont précisés à l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat».

L’Autorité Publique pourra prescrire des modifications en matière de Prestations de Services dans les
conditions prévues au Chapitre IV.

Article 4. Régime juridique du site du projet, des biens et servitudes

(L’article 39 du Décret 2014-024 impose la présence au contrat de clauses relatives à la propriété des biens liés au projet
et aux obligations des parties, le cas échéant, quant à l’acquisition du site et de toutes servitudes nécessaires. Ces clauses
doivent être conformes à la classification des biens prévues à l’article 42 du même décret. Ces clauses organisent
également, conformément aux dispositions législatives applicables, les conditions dans lesquelles l’Autorité publique met
le site du projet à la disposition du Partenaire, ou lui apporte son aide pour son acquisition.)

4.1. Autorisation d'occupation temporaire du domaine public

Le Partenaire est autorisé à occuper les terrains désignés ci-dessous, qui sont, à la Date d’Entrée en Vigueur la propriété
de [.]. (A compléter par le nom de l’autorité publique concernée, le cas échéant préciser s’il y a mise à disposition d’une
autorité publique vers l’Autorité Publique signataire du Contrat.)

Section cadastrale N° Superficie en m²

La Date d’Entrée en Vigueur du Contrat vaut remise des terrains/des Ouvrages (en cas de réhabilitation) /
des Infrastructures (en cas de réhabilitation) au Partenaire nus et libres de toute occupation. (Si tel n’est
pas le cas et si des dispositions particulières sont ici à prévoir le préciser.)

Le Partenaire accepte les terrains dans l'état où ils se trouvent, sans pouvoir élever aucune
réclamation ni recours de quelque nature que ce soit, et notamment pour des raisons de
mitoyenneté, de défaut d'alignement, de mauvais état du sol ou du sous-sol.

21
De la même manière, le Partenaire supporte les servitudes publiques et privées grevant
éventuellement les terrains.

Le Partenaire ne peut, à peine de résiliation dans les conditions prévues à l'Article 32.1, consentir à
un tiers un droit sur les terrains mentionnés au premier alinéa du présent Article qu'à la condition
d'obtenir l'agrément de l’Autorité Publique.

Aucune sûreté en vue d’obtenir un financement lié au présent Contrat ne peut être constituée sur un
bien du domaine public ou sur d’autres biens ou droits nécessaires pour la fourniture d ’un service
public. (En revanche, par principe, au regard de l’article 46 du Décret n°2014-024, le Partenaire peut constituer des
sûretés sur ses biens meubles ou immeubles ou droits y compris ceux liés au projet, des nantissements sur ses produits et
créances au titre du Contrat et ce sous réserve des restrictions pouvant être indiquées au Contrat. Il convient donc
d’indiquer expressément les restrictions aux droits réels dont peut bénéficier le Partenaire, le cas échéant.)

Selon les besoins de la réalisation du projet, l’Autorité Publique apporte son assistance au Partenaire
s’il est nécessaire à ce dernier d’obtenir le droit de pénétrer sur la propriété de tiers, d ’y passer, d ’y
effectuer des travaux ou d’y installer des équipements.

4.2. Transfert des actifs


Au terme du Contrat :

- les Ouvrages/ Infrastructures, équipements et le cas échéant la documentation technique


associée, réalisés ou en voie d’être réalisés par le Partenaire en application du Cahier des
charges, joint en Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat » au Contrat,
deviennent gratuitement la propriété de l’Autorité Publique, sans préjudice des dispositions
de l’Article 36 ;

- s’agissant des équipements qui ne deviennent pas la propriété de l’Autorité Publique en vertu
des dispositions de l’alinéa précédent, le Partenaire ne peut s ’opposer à leur acquisition par
l’Autorité Publique si cette dernière lui en fait la demande. Si les Parties ne parviennent pas à
convenir du prix des équipements que l’Autorité Publique souhaite acquérir, ce prix est fixé
dans les conditions de l’Article 38.

ARTICLE 5 : Entrée en vigueur - Durée du Contrat – Délais d’exécution

(Clauses obligatoires : la loi n°020-2013 et le décret n°2014-024 exigent la présence de clauses organisant « la durée » du
contrat de partenariat public-privé)

5.1. Date d'Entrée en Vigueur du Contrat


Le Contrat produit ses effets à compter de sa Notification au Partenaire par l’Autorité Publique.

5.2. Durée du Contrat

(En vertu de l’Article 38 de la Loi n°020-2013 et de l’Article 56 du Décret n°2014-024, la Durée du contrat tient compte de
la nature des prestations qui lui sont confiées, du niveau des investissements du partenaire et ne peut dépasser la durée
d’amortissement normale des réalisations ou installations quand les ouvrages sont financés par le Partenaire. Les
conditions de prorogation de cette durée sont strictement encadrées aux Article 39 de la Loi n°020-2013 et 57 du Décret

22
n°2014-024, et sont énoncées ci-après. Il est en outre prévu aux Article 40 de la Loi n°020-2013 et Article 58 du Décret
n°2014-024 que le Contrat puisse être renouvelé une seule fois sous la condition de présentation d’une nouvelle offre
technique et financière et d’une évaluation et approbation dans les mêmes conditions que le contrat initial.).

Première option :
Le Contrat est conclu pour une durée de [.] à compter de sa date d’Entrée en Vigueur. (Fixer la
durée en années et en mois, la mentionner ici en lettres et en chiffres).

Seconde option :
Le Contrat prend fin [.] ans après la Date de Prise de Possession. (Fixer la durée en années et en
mois, la mentionner ici en lettres et en chiffres.)

Option
Toute reconduction du Contrat, sous quelque forme que ce soit, notamment tacite ou par voie
d’avenant est interdite et sera considérée comme sans effet entre les Parties.

Ou,
Le Contrat peut être renouvelé une fois dans les conditions de l’article 58 du Décret n°2014-024.

5.3. Prorogation de la Durée

Aucune prorogation de la Durée n’est possible sauf si le Partenaire se trouve contraint, pour la bonne
exécution du Service public ou l’extension de son champ géographique ou à la demande de l ’Autorité
Publique de réaliser des travaux non initialement prévus au Contrat, de nature à modifier l ’économie
générale du Contrat et qui ne pourraient être amortis pendant la durée restante du Contrat que par
une augmentation de tarif manifestement excessive.

Dans tous les cas la durée de prorogation est strictement limitée aux délais nécessaires au
rétablissement des conditions de continuité de service ou de l’équilibre financier du Contrat.

Cette prorogation ne peut intervenir qu’une seule fois.

Le Partenaire présente à cet effet un rapport à l ’Autorité Publique en vue de la passation d ’un
avenant au Contrat. Cet avenant devra faire l’objet d’une acceptation en Conseil des Ministres ou de
l’organe délibérant des Démembrements de l’Etat avant toute signature.

5.4. Fin anticipée du Contrat

Le Contrat peut prendre fin de façon anticipée dans les conditions prévues aux Chapitres VIII et IX.

5.5. Phases du Contrat

(L’objet du Contrat peut nécessiter l’organisation de phases contractuelles fonction du rythme de réalisation des
investissements, lequel peut être dicté soit par le Cahier des Charges de l’Autorité Publique, soit par l’offre du Candidat
retenu. La réalisation de ces phases pourra avoir un caractère conditionnel, lequel le cas échéant devra avoir été prévu
dans le Règlement de la consultation. Dans ce cas le présent article peut être utilisé.)

L’exécution du contrat se décompose en [.] phases : (Compléter le nombre de phases en lettres et en chiffres.)
- la phase 1 qui démarre [.] et se termine [.] et a pour objet [.],
23
- la phase 2 qui démarre [.] et se termine [.] et a pour objet [.],
- [.],
- La phase N qui démarre [.] et se termine [.] et a pour objet [.].

Les modalités de déclenchement des phases sont les suivantes :


[.] (A Compléter)

5.6. Délais d’exécution du Contrat

Le Partenaire est tenu de respecter les délais d’exécution du Calendrier figurant en Annexe [.]
« Calendrier », sous peine d’application des sanctions prévues au Contrat en particulier au Chapitre
VII.

Sauf résiliation dans les conditions de l’article 32, en cas de Causes Légitimes visées à l ’Article 7, les
délais de réalisation sont prolongés par voie d’avenant par l ’Autorité publique d ’une durée égale à
celle du retard strictement causé par la survenance de la Cause Légitime.

(A titre optionnel, l’alinéa suivant est proposé si vous entendez fixer une date butoir à la période de conception-
construction, afin en particulier de disposer si vous avez opté pour la fixation d’une durée globale fixe du contrat, d’une
durée d’exploitation minimale :)
En tout état de cause la date effective d’achèvement ne pourra intervenir, pour quelque cause que ce
soit, y compris une Cause Exonératoire ou un retard fautif du Partenaire au-delà d ’un délai de [.] mois
à compter de la Date d’Entrée en vigueur. (Fixer la durée de ce délai, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

ARTICLE 6 : Contrôle de l’Autorité Publique

(L’article 54 du décret n°2014-24 prévoit que l’Autorité Publique dispose d’un pouvoir général de contrôle économique,
financier, technique, social et de gestion. A ce titre, elle a tous pouvoirs de contrôle pour s’assurer sur pièce et sur place de
la bonne exécution du contrat de partenariat public-privé)

(L’article 39 du décret 2014-024 impose que des clauses contractuelles organisent le droit pour l’Autorité publique de
suivre les travaux et services. Par ailleurs, des clauses doivent organiser les modalités dans lesquelles le Partenaire doit
fournir à l’Autorité publique ou à un organisme de règlementation, selon le cas, des rapports et autres informations sur
ses activités, en indiquant notamment tous les documents et informations à soumettre à l’Autorité publique compétente
pour le suivi et le contrôle de l’exécution du contrat. Les pénalités attachées au non-respect de ces dispositions doivent
également être indiquées. Dès lors, le contrat doit expressément désigner la structure de suivi et de contrôle de
l’exécution du contrat et l’étendu de ses compétences et attribution. Le contrat précise enfin la périodicité du contrôle de
l’Autorité publique sur l’exécution de ces prestations ainsi que sur les documents à communiquer, le cas échéant.)

Sauf mention expresse contraire dans le Contrat, le contrôle des Prestations assurées par le
Partenaire est assuré par (A compléter) :

[.] (A définir et compléter)

6.1 Pouvoir général de contrôle

Outre le contrôle exercé par l’Etat ou par d’autres autorités en vertu de la règlementation en vigueur,
l’Autorité Publique dispose à l’égard du Partenaire d’un pouvoir général de contrôle économique,

24
financier, technique social et de gestion inhérent aux engagements découlant du Contrat. (Impératif, en
vertu de l’article 54 du Décret n° 2014-024).

L’Autorité Publique dispose, d’une manière permanente, de tous pouvoirs de contrôle pour s ’assurer
sur pièce et sur place de la bonne marche du Service public et de la bonne exécution du Contrat. Elle
peut demander communication et prendre connaissance de tout document détenu par le Partenaire
ayant trait à l’exécution des opérations relatives au Contrat. (Impératif, en vertu de l’article 54 du Décret n°
2014-024).

L’Autorité Publique peut faire procéder à tout moment à des audits ou contrôles externes ou se faire
assister par des experts ou agents officiellement désignés qu ’elle fait connaître au Partenaire.
(Impératif, en vertu de l’article 54 du Décret n° 2014-024).

Le contrôle de l’exécution du Contrat est assuré par les autorités et services désignés à cet effet par
l’Autorité Publique. (Les noms et qualités des autorités ou services peuvent être ici précisés.)

Le personnel chargé de ce contrôle a, à tout moment, libre accès aux chantiers et aux bureaux du
Partenaire.

Le Partenaire communique à l’Autorité Publique, dans un délai de [.] mois à compter de l’entrée en
vigueur du Contrat, la liste de tous les contrats et contrats de sous-traitance de premier rang et de
rang inférieur d’un montant supérieur à [.] (Montant à compléter) F.CFA hors taxes en valeur (A compléter
par le mois de remise des offres) et actualisé le cas échéant portant sur les prestations faisant l'objet du
Contrat, y compris le financement, en indiquant l ’objet, l ’identité du cocontractant, le montant fixé
ou prévisionnel du contrat, sa durée et sa date de signature. Cette liste est régulièrement tenue à
jour et transmise tous les [.] mois à l’Autorité Publique jusqu’à la Date de Mise à Disposition, puis
annuellement.

Le Partenaire communique à l’Autorité Publique, sur simple demande, tout contrat figurant sur cette
liste ainsi que tout document relatif au Contrat y compris tout élément afférant au financement.
Celui-ci conserve à ces documents leur caractère confidentiel en tant qu'ils contiendraient des
informations protégées au titre du secret commercial, précisées par le Partenaire.

Le Partenaire ne peut, vis à vis de l’Autorité Publique, se dégager de ses obligations au titre du
Contrat du fait de la conclusion de contrats avec des tiers.

Avant le 31 janvier de chaque année, le Partenaire fournit à l’Autorité Publique la liste des entreprises
qui sont intervenues sur le chantier au cours de l'année précédente.

6.2. Obligations d’information et de communication du Partenaire

L’Autorité Publique assiste ou se fait représenter, à titre consultatif, aux séances du conseil
d’administration ou de l’organe délibérant du Partenaire ainsi qu ’aux assemblées générales du Projet.
Elle reçoit à ce titre communication d’un exemplaire des documents destinés aux participants à ces
organes. (Impératif sauf disposition contraire du Contrat, en vertu de l’article 54 du Décret n° 2014-024).

Le Partenaire, communique en particulier à l’Autorité Publique tous les dossiers transmis ou remis
aux administrateurs ou aux membres du directoire et du conseil de surveillance ainsi que ceux
transmis ou remis aux membres de tout comité de gestion ou de direction de la société Partenaire

25
lorsque ces documents portent sur des questions ayant un lien avec l ’exécution du Contrat. (Impératif,
en vertu de l’article 54 du Décret n° 2014-024).

Dans les mêmes conditions, le Partenaire lui communique tous les documents transmis aux
actionnaires à l’occasion des assemblées générales ou aux associés.

Tous les documents sont transmis dans les mêmes conditions qu ’aux administrateurs, membres du
directoire et du conseil de surveillance, membres de tout comité de gestion ou de direction de la
société Partenaire, actionnaires ou associés.

L’Autorité Publique prend les mesures raisonnables permettant de garantir la confidentialité de ces
informations.

Sauf demande contraire de l’Autorité Publique, les comptes-rendus visés au Contrat sont
communiqués par le Partenaire sous la forme suivante :

(A titre d’exemple, à adapter en fonction des besoins de l’Autorité Publique):

– communication à [.] : un exemplaire papier ;

– communication à [.] : un exemplaire papier ;

– communication à [.] : trois exemplaires papiers et cinq exemplaires électroniques.

En tout état de cause et afin de veiller à la bonne exécution du Contrat, l ’Autorité Publique peut,
durant toute la durée d'exécution du Contrat, sur simple demande écrite de sa part, obtenir
communication de tous les documents en lien avec le financement et l'exécution du Contrat dont le
Partenaire disposerait. Ces documents sont communiqués à l ’Autorité Publique dans un délai de [.]
jours, sauf autre délai convenu entre les Parties. (Fixer la durée de ce délai, le mentionner ici en lettres et en
chiffres.)

6.3 Toute entrave aux contrôles exercés par l’Autorité publique, ou tout manquement aux obligations
contractuelles d’information et de communication mise à la charge du Partenaire par le Contrat est
sanctionnée par l’application des pénalités prévues à l’Article 30 et à l ’Annexe [.] « Pénalités » dans
les conditions qui y sont fixées.

ARTICLE 7 : Causes légitimes

(L’article 39 du décret prévoit que le contrat doit indiquer dans quelles mesures chacune des deux Parties peut être
exonérée de sa responsabilité en cas de défaut d’exécution ou de retard dans l’exécution de toute obligation prévue dans
le contrat en raison de circonstances échappant à son contrôle.)

(Il est laissé à la libre appréciation de l’Autorité publique le soin de décider si, au-delà de la force majeure, elle entend ici
prévoir les causes et les conditions dans lesquelles le Partenaire ou l’Autorité publique peuvent être exonérés en cas
d’aléa venant perturber l’exécution du contrat. Au-delà de la force majeure, il conviendrait de lister les Causes légitimes
en fonction de la nature des aléas identifiables au moment de la passation du contrat. Plus grand sera le nombre d’études
préliminaires réalisées, plus il sera possible d’éliminer certains aléas (archéologiques, sols etc.) et de réduire le nombre de
Causes légitimes. Ci-dessous, quelques exemples de Causes Légitimes donnés à titre indicatif :)

26
Sont admis comme des Causes Légitimes, à condition qu’ils aient une influence sur l ’exécution des
obligations nées du Contrat, les évènements suivants, limitativement énumérés:

7.1. Identification des Causes Légitimes

 (Force majeure

La force majeure, au sens de la jurisprudence administrative étant définie tout comme évènement extérieur à la volonté
des parties, imprévisible et insurmontable rendant impossible l’exécution du Contrat (selon l’article 294 de l’Acte
uniforme révisé portant sur le droit commercial général : « Constitue un cas de force majeure tout empêchement
indépendant de la volonté et que l'on ne peut raisonnablement prévoir dans sa survenance ou dans ses conséquences »),
et notamment les émeutes, révolutions, actes de terrorisme, grèves générales, cataclysmes naturels, tempêtes lorsque ces
évènements présentent les caractéristiques de la force majeure, constitue une Cause Légitime sous les deux réserves
suivantes :

- lorsqu'il invoque un événement de force majeure, le Partenaire prend, dans les meilleurs délais suivant
cet événement, toutes les mesures raisonnablement envisageables pour en atténuer l'impact sur
l'exécution de ses obligations ;

- si le Partenaire a, par action ou par omission, aggravé les conséquences d'un événement présentant les
caractéristiques de la force majeure, il n'est fondé à invoquer la force majeure que dans la mesure des
effets que l'événement aurait provoqués si cette action ou omission n'avait pas eu lieu.

 La découverte de vestiges archéologiques

La découverte de vestiges archéologiques constitue une Cause Légitime à condition que le Partenaire apporte la preuve :

- que la découverte rend impossible le respect de tout autre délai contractuel mentionné à l’Annexe [.]
« Calendrier »,
- et que le Partenaire a mis en œuvre tous les moyens à sa disposition, ou qui auraient raisonnablement
dû l'être, pour prévenir la survenance de la cause légitime et limiter au maximum les conséquences de la
Cause légitime sur l’exécution du Contrat. )

 Recours contre le plan d’occupation des sols révisé

Le recours contre le plan d’occupation des sols révisé ne peut être admis comme Cause Légitime que lorsqu'il a entraîné
l'annulation du plan d’occupation des sols et l’annulation subséquente du permis de construire délivré au Partenaire.),
rendant impossible l’exécution par le Partenaire de ses obligations.)

(Pour rappel, la loi n°017-2006/AN du 18 mai 2006 portant code de l’urbanisme et de la construction au Burkina Faso
consacre deux principaux outils que sont le Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme et le Plan d’occupation
des sols. Le schéma directeur est approuvé par décret pris en Conseil des ministres, sur proposition du ministre en charge
de l’urbanisme et de la construction. L’Etat, les collectivités territoriales, les personnes morales de droit public et privé
sont tenus à son strict respect (art. 64 et ss). Le plan d’occupation des sols, qui fait apparaître, entre autres, le tracé et les
emprises des voies à conserver, modifier ou à créer (art.73), est approuvé par arrêté du maire ; cet arrêté emporte
déclaration d’utilité publique (art.79) )

 Retrait du permis de construire

Le retrait du permis de construire ne constitue une Cause Légitime que si le Partenaire apporte la preuve de ce que ce
retrait ne résulte pas d’une faute de sa part.)

 Retard lié aux interfaces

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Le dépassement d’une des dates jalons limitativement énumérées ci-dessous constitue une Cause Légitime à condition
que le Partenaire apporte la preuve que le dépassement rend impossible le respect du Délai de Mise à Disposition et que le
Partenaire a mis en œuvre tous les moyens à sa disposition, ou qui auraient raisonnablement dû l'être, pour prévenir la
survenance de la Cause légitime et limiter au maximum les conséquences de la Cause légitime sur l’exécution du Contrat :
(A compléter, si de tels jalons sont identifiables))

7.2. Conséquences de la survenance d’une Cause Légitime

Lors de la survenance d'un ou de plusieurs événements constitutifs de Causes Légitimes, les dates
contractuelles figurant à l’Annexe [.] « Calendrier » sont prorogées dans les conditions fixées à
l’Article 5.3.

Les conséquences financières directes et indirectes de ces Causes Légitimes sont prises en charge par
le Partenaire et l’Autorité Publique selon les règles suivantes : (A définir et compléter)

(Pour illustration, exemple de répartition financière des conséquences d’une Cause Légitime :

- Au-delà de la prise en compte des indemnités reçues ou à recevoir au titre des polices d’assurance souscrites par
lui, le Partenaire supporte l’ensemble des conséquences financières directes et indirectes de ces Causes Légitimes
jusqu’à un plafond de [.] F.CFA ;

- Au-delà de ce plafond, l’ensemble des conséquences financières directes et indirectes est supporté par l’Autorité
publique, à l’exception des frais de gestion de la Société Partenaire qui sont pris en charge par le Partenaire sans
limitation de montant.)

Sauf stipulation contraire dans le Contrat, lors de la survenance d'un ou de plusieurs événements ne
constituant pas des Causes Légitimes et faisant obstacle à une exécution normale du Contrat, le
Partenaire supporte tous les coûts liés à de tels événements, notamment les surcoûts de
construction, les coûts de portage de leur financement et les conséquences des retards dans la
perception de la Rémunération au titre du Contrat.

7.3 Modalités de mise en œuvre des Causes Légitimes

L’Autorité Publique ne pourra retenir la survenance d ’une Cause Légitime au sens du présent Contrat
que sous réserve que le Partenaire l’ait informée de la survenance de l ’évènement constitutif d ’une
Cause Légitime au sens du présent Contrat dans les [.] Jours Ouvrés à compter de sa survenance . (Fixer
la durée de ce délai, la mentionner ici en chiffres et en lettres)

Pour l’appréciation des conséquences des évènements constituant une Cause Légitime au sens du
présent Contrat, le Partenaire devra remettre à l ’Autorité Publique un dossier comprenant toute
pièce justificative de nature à apporter la démonstration que l ’évènement a perturbé tout ou partie
de l’exécution du Contrat et est de nature à justifier la prorogation des dates contractuelles figurant
en Annexe [.] « Calendrier » et le montant des conséquences financières en découlant.

L’Autorité Publique indique, dans les [.] Jours à compter de la réception du dossier complet, si elle
accepte la demande de mise en œuvre d’une Cause Légitime ainsi que l ’évaluation du délai de
prorogation et du montant des conséquences financières que le Partenaire a proposés.

En cas de désaccord sur la survenance d'une Cause Légitime ou ses conséquences en termes de délai
et de coûts, le litige est réglé conformément aux stipulations de l’Article 38.

28
En tout état de cause, lorsqu'il invoque une Cause Légitime, le Partenaire prend, dans les meilleurs
délais suivant cet événement, toutes les mesures raisonnablement envisageables pour en atténuer
l'impact sur l'exécution de ses obligations.

Si le Partenaire a, par action ou par omission, aggravé les conséquences d'un événement constitutif
d’une Cause Légitime, il n'est fondé à invoquer la Cause Légitime que dans la mesure des effets que
l'événement aurait provoqués si cette action ou omission n'avait pas eu lieu.

Dans le cas où la survenance d’une ou plusieurs Causes Légitimes conduiraient ensemble à une
prorogation d’une des dates contractuelles de l’Annexe [.] « Calendrier » de plus de [.] mois, les
Parties se rencontreront afin d’en évaluer les conséquences sur la poursuite de l ’exécution du
Contrat. Si les Parties décident de résilier le Contrat, la résiliation sera prononcée en application de
l’Article 32.2.

7.4 Poursuite du Contrat sans prorogation en cas de recours des tiers


En cas de recours contentieux formé par des tiers contre le Contrat et/ou ses actes détachables, la
Partie informée en premier lieu du recours en informe l’autre sans délai. Les Parties se concertent
afin d’examiner ensemble le caractère sérieux des moyens soulevés et les conséquences de la
situation contentieuse sur le sort du Contrat.

Après examen conjoint des moyens de ce recours par l ’Autorité Publique et par le Partenaire,
l’Autorité Publique, dans les [.] Jours (Fixer un délai pertinent au regard de la nature du contentieux, le mentionner
en chiffres et en lettres) suivant la réception de l'ensemble des pièces du recours, notifie au Partenaire sa
décision de suspendre ou de poursuivre l’exécution du Contrat dans l'attente de la décision
juridictionnelle, sous réserve que le juge administratif n’ait pas ordonné la suspension de l ’exécution
du Contrat à la suite d’un référé en attendant une décision sur le fond. (Selon l’article 49 de la Loi n°011-
2016/AN portant création, composition, attributions, fonctionnement des tribunaux administratifs et procédure applicable
devant eux du 26 avril 2016, « lorsqu’une décision administrative, même de rejet, dont le contentieux relève de la
compétence du tribunal administratif, fait l’objet d’une requête en annulation ou en reformation, le président du tribunal
ou le juge délégué peut ordonner la suspension de l’exécution de cette décision lorsque l’urgence le justifie et qu’il existe
un doute sérieux quant à la légalité de ladite décision.)

Dans l'attente de la décision de l’Autorité Publique, puis, si celle-ci décide la poursuite de l ’exécution
du Contrat, à l’issue de cette décision, le Partenaire poursuit l'exécution du Contrat, dans les
conditions prévues au présent Contrat, et notamment conformément au calendrier figurant en
Annexe [.] « Calendrier ».

Dans le cas où le Contrat serait annulé, le Partenaire aura droit :

- soit à l’indemnité prévue à l’Article 32.1 si cette annulation est motivée par, ou imputable à,
une faute du Partenaire,

- soit, en l’absence de faute du Partenaire, à une indemnité correspondant à celle prévue à


l’Article 32.2.

29
CHAPITRE II. CONCEPTION, CONSTRUCTION, ET MISE A DISPOSITION DE L ’AUTORITE
PUBLIQUE DE L’OUVRAGE

ARTICLE 8 Conception et construction de l’Ouvrage

(L’article 54 du décret n°2014-24 prévoit que l’Autorité Publique dispose d’un pouvoir général de contrôle économique,
financier, technique, social et de gestion. A ce titre, elle a tous pouvoirs de contrôle pour s’assurer sur pièce et sur place de
la bonne exécution du contrat de partenariat public-privé. Ce même article impose toutefois qu’il soit précisé au contrat
« la périodicité et les modes de contrôle que l’autorité publique exerce sur l’exécution et le suivi du contrat ainsi que les
documents techniques, comptables et financiers qui sont communiqués régulièrement par le Partenaire privé à l’Autorité
publique ».

Les experts techniques et financiers devront examiner l’adéquation de la rédaction suivante et la modifier et/ou la
compéter le cas échéant, notamment lorsque les dispositions applicables du Décret, parfois peu explicites, demanderont à
être clarifiées.)

Durant la phase d’étude puis de réalisation de l’Ouvrage, le Partenaire s’engage à mettre en place une
concertation régulière avec l’Autorité Publique et les futurs utilisateurs de l ’Ouvrage, afin d ’optimiser
en continu le projet.

Le Calendrier du déroulement des études, des procédures administratives et des travaux figurant à
l’Annexe [.] « Calendrier ».

Le Partenaire respecte la législation et la réglementation en vigueur en matière de passation de


contrats.

8.1. Conception

Le Partenaire ne saurait en aucun cas se prévaloir contre quiconque du caractère éventuellement


erroné ou incomplet des études, états descriptifs et plans de toute nature qui lui ont été remis par
l’Autorité Publique pour faciliter sa mission lors de la procédure de mise en concurrence préalable à
sa désignation ou, le cas échéant, après l’Entrée en vigueur du Contrat. Il vérifie, contrôle, modifie ou
complète ses études, états descriptifs et plans, en tant que de besoin, sous sa seule responsabilité, et
garantit l’Autorité Publique contre tout recours qui viendrait à être dirigé contre elle ou ses
prestataires du fait de ces études.

Le Partenaire en tant que maître d’ouvrage, est responsable de la conformité des études au Cahier
des charges et objectifs de performance et de qualité de service fixés à l ’Annexes [.] « Cahier des
Charges et Indicateurs de Résultat ». En particulier, il s’engage à opérer les études d ’impact
environnemental et de modalités de préservation de l’environnement en conformité avec les
conditions fixées dans cette Annexe. (L’article 32 de la Loi n°020-2013 impose au Contrat de comporter de telles
conditions. Il est donc impératif que l’annexe en question vienne les préciser.)

Sans préjudice des stipulations du Chapitre IV, le Partenaire s ’oblige à prendre en compte toute
demande d’optimisation du projet compatible avec le respect du Délai de Mise à Disposition et du
Coût de Conception-Réalisation.

Le Partenaire justifie à l’Autorité Publique de la suite donnée à ces demandes.

30
Durant toute la durée de la phase d'étude, l ’Autorité Publique, sur simple demande de sa part,
obtient communication de tous les documents (plans, descriptifs, schémas, notices techniques)
établis par le Partenaire dans le cadre de la conception de l’Ouvrage.

Ces documents sont communiqués sous un délai de [.] semaine(s) maximum, sauf délai supérieur fixé
d’un commun accord entre les Parties, pour, le cas échéant, permettre aux représentants de
l’Autorité Publique de formuler toutes observations qu'ils jugeront utiles. (Fixer la durée de ce délai, le
mentionner ici en lettres et en chiffres.)

Par ailleurs, le Partenaire communique à l’Autorité Publique les documents prévus à l ’Annexe [.]
« Eléments spécifiques à communiquer à l’Autorité Publique ».

La communication de ces documents se fera en cohérence avec le calendrier de l ’Annexe [.]


« Calendrier ».

En cas de retard dans la communication de ces dossiers, d ’absence de communication de ces dossiers
ou de communication de dossier incomplet, des pénalités seront appliquées conformément à l ’Article
30 et à l’Annexe [.] « Pénalités ».

L’Autorité Publique peut faire part de ses éventuelles observations et/ou commentaires. Le
Partenaire justifie à l’Autorité Publique de la suite donnée à ces observations et/ou commentaires.

(L’article 39 du Décret n°2014-024 impose au Contrat de comporter des clauses relatives aux procédures d’examen et
d’approbation des études techniques, plans et spécifications par l’Autorité Publique.)

Au terme de la réalisation des études et dans le respect des délais fixés à l ’Annexe [.] « Calendrier »
(le cas échéant), le Partenaire communique à l’Autorité Publique l ’ensemble des études techniques,
plans et spécifications de l’Ouvrage.

L’Autorité Publique dispose d’un délai de [.] Jours pour interroger le Partenaire en vue d’obtenir des
précisions ou compléments d’information et faire connaître au Partenaire ses observations.

Si l’Autorité Publique formule des observations, le Partenaire transmet à l ’Autorité Publique une
version modifiée des documents intégrant, le cas échéant, les observations formulées par l ’Autorité
Publique. Si l’Autorité Publique ne formule aucune observation dans un délai de [.] Jours à compter
de leur réception, elle est réputée ne pas avoir d’observation.

En tout état de cause, les observations et/ou commentaires de l ’Autorité Publique, ou le cas échéant
l’absence d’observations, n’ont pour effet ni d’engager sa responsabilité, ni de dégager le Partenaire
de ses responsabilités en qualité de maître d’ouvrage et au titre de ses engagements contractuels,
notamment ceux découlant de l’Article 8.

8.2. Construction

Le Partenaire, qui assure entièrement la maîtrise d'ouvrage, transmet pour information à l ’Autorité
Publique, avant tout début de réalisation, le plan d'organisation du chantier faisant apparaître

31
l'emprise de chantier, les circulations et accès au chantier, ainsi que [.]. (Compléter le cas échéant. L’Article
32 de la Loi n°020-2013 impose qu’une clause indique les conditions d’installation du Partenaire.)

Le Partenaire rédige un rapport mensuel de l'avancement des travaux comprenant a minima (Détailler
le contenu minimal du rapport) qu'il adresse aux représentants de l’Autorité Publique le [.] du mois suivant
chaque mois écoulé, auquel il joint une liste de Prestataires auquel il fait appel ainsi qu ’un état de la
part des Prestations confiées à des PME et à des artisans. (Disposition optionnelle fonction des enjeux du
chantier.)

En cas de retard dans la communication de ce rapport ou de transmission incomplète, des pénalités


seront appliquées conformément à l’Article 30 et à l’Annexe [.] « Pénalités ».

Les représentants de l’Autorité Publique, dûment mandatés, peuvent accéder à tout moment au
chantier. Ils se conforment aux règles de prudence et de sécurité en vigueur sur le site, et peuvent se
faire communiquer toute information relative aux travaux.

L’Autorité Publique se réserve la possibilité de participer à toute visite ou réunion de chantier avec
tout tiers qui l’accompagnerait.

Dans tous les cas, l’Autorité Publique informe le Partenaire de sa venue par tout moyen dans le
respect d’un préavis de [.] heures.

L’Autorité Publique a la faculté, à la suite des visites effectuées par ses représentants, de
communiquer au Partenaire ses observations quant à l'exécution des travaux. Le Partenaire justifie à
l’Autorité Publique de la suite donnée à ces observations.

L’Autorité Publique organise, au moins une fois par mois, des réunions de suivi avec les représentants
du Partenaire. (Périodicité à adapter au regard de l’enjeu du chantier.)

La présence ou l'absence de l’Autorité Publique aux réunions de chantier, ses observations ou


absences d'observations, n’ont pour effet ni d’engager sa responsabilité, ni de dégager le Partenaire
de ses responsabilités en qualité de maître d’ouvrage et au titre de ses engagements contractuels,
notamment ceux découlant de l’Article 8.

ARTICLE 9 : Délai de Mise à disposition de l’Ouvrage

9.1 Délai prévu

Le Délai de Mise à Disposition de l’Ouvrage, sauf survenance d'une Cause Légitime, est fixé à [.] mois
à compter de la Date d'Entrée en Vigueur.

9.2 Non-respect du Délai de Mise à Disposition


Sans préjudice des autres droits de l’Autorité Publique aux termes du Contrat, en cas de non-respect
du Délai de Mise à Disposition, éventuellement prorogé en application de l ’Article 5.3, l ’Autorité
Publique peut exiger une pénalité, payable tous les [.] Jours, à partir de l’expiration du Délai de Mise
à Disposition prévu à l’Article 9.1, d'un montant défini à l’Article 30 et à l’Annexe [.] « Pénalités ».

32
En cas de défaut de versement par le Partenaire des sommes dues au titre du présent Article plus de
[.] Jours à compter de leur date d'exigibilité, l ’Autorité Publique peut faire usage de la garantie
prévue à l'Article 26 ou, à défaut, ces sommes seront déduites des sommes dues au titre de la
Rémunération dans les conditions décrites dans l’Article 21.3.

En outre, le Partenaire supporte toutes les conséquences directes et indirectes (notamment, retards
dans la perception de la Rémunération et portage du financement, coûts liés à la modification des
contrats de couverture de taux d'intérêt le cas échéant) de ce retard, sans pouvoir prétendre à une
quelconque indemnisation de la part de l’Autorité Publique.

ARTICLE 10 : Mise à Disposition, décision de prise de possession et entrée dans les lieux

10.1 Mise à Disposition

10.1.1 Date de Mise à Disposition

Le Partenaire notifie à l’Autorité Publique, par lettre recommandée avec demande d'avis de
réception, la Date de Mise à Disposition au moins [.] Jours avant celle-ci.

Le Partenaire adresse également à l’Autorité Publique, par la même voie et simultanément, les
documents suivants : (Indiquer ici tous documents utiles aux vérifications à effectuer antérieurement à la prise de
possession des lieux, par exemple)

- Le calendrier d’achèvement des travaux ;

- Le calendrier détaillé des OPR ;

- Une proposition de calendrier détaillé des OPOL ;

- Un programme détaillé des tests et épreuves nécessaires à la vérification des


performances et de la disponibilité exigées dans l ’Annexe [.] « Cahier des Charges et
Indicateurs de Résultat » ;

- Un programme de vérifications d’exhaustivité ;

- Un programme de marche à blanc de l’Ouvrage.

L’Autorité Publique notifie au Partenaire, dans un délai maximal de [.] Jours, son acceptation des
calendriers des OPOL, éventuellement assortie de modifications.

Les OPOL débutent au moins [.] Jours avant la Date de Mise à Disposition. En tout état de cause, la
durée des OPOL ne peut être inférieure à [.] Jours.

Durant la phase d’OPOL, le Partenaire peut proposer, sous réserve de l ’accord de l ’Autorité Publique,
des modifications ou compléments au calendrier des OPOL, ainsi qu ’aux programmes de vérification,
notamment en vue de lever certaines réserves.

10.1.2 Opérations Préalables à l’Occupation des Lieux (OPOL)

33
(L’article 39 du décret 2014-024 indique que le contrat doit comporter des clauses organisant les procédures d’examen et
d’approbation des études techniques, plans et spécifications par l’Autorité Publique porteuse du projet et les procédures
d’essai et d’inspection finale, d’approbation et d’acceptation de l’ouvrage.)

Les OPOL sont réalisées de manière contradictoire entre l’Autorité Publique et le Partenaire.

Les OPOL comportent : (A adapter en fonction de l’objet du Contrat)

- la visite exhaustive de l’Ouvrage et la reconnaissance de l ’ensemble des ouvrages


exécutés, des surfaces utiles réalisées, des équipements installés et de l ’aménagement
mobilier, et la vérification de leur conformité aux prescriptions des Annexe [.] « Cahier
des Charges et Indicateurs de Résultat » et Annexe [.] « Offre du Partenaire » ;

- la vérification quantitative et qualitative de la conformité des équipements mobiliers


aux prescriptions de l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat »,
comportant notamment un contrôle technique dans les conditions de l ’article 50 du
code de l’urbanisme et de la construction (Le code de l’urbanisme et de la construction prévoit
en son article 50 un contrôle technique à la demande du maître de l’ouvrage sous la forme d’un avis sur
les questions d’ordre technique concernant la solidité, la stabilité de l’ouvrage et la sécurité des
personnes et des biens. Le contrôle technique est obligatoire pour, entre autres, « toute autre
construction qui, en raison de sa nature ou de son importance, présente des risques particuliers pour la
sécurité des personnes et des biens » (article 51) ;

- la constatation éventuelle de l’inexécution de certains ouvrages ou équipements, ou


d’imperfections ou malfaçons ;

- la mise en service à vide de l’Ouvrage, et notamment des équipements techniques, et


la vérification que les performances exigées dans l’Annexe [.] « Cahier des Charges et
Indicateurs de Résultat » de même que les critères de disponibilité exigés pour la Prise
de possession sont atteints. Le Partenaire réalise tous les essais, épreuves et tests de
son choix nécessaires pour prouver à l’Autorité Publique que le niveau exigé de
performances et de disponibilité de l’Ouvrage est atteint ;

- la remise par le Partenaire à l’Autorité Publique des documents décrits dans l ’Annexe
[.] « Eléments spécifiques à remettre à l’Autorité Publique » ainsi que de tous les
équipements et de tous les supports d’information nécessaires à leur consultation et
utilisation.

Tout mauvais usage de l’Ouvrage et des équipements pendant les OPOL est réputé relever de la
responsabilité du Partenaire.

Le Partenaire prend toutes les dispositions nécessaires pour que le responsable de l ’Ouvrage défini
aux Annexes [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat » et [.] « Cahier des Charges et
Indicateurs de Résultat» du Contrat ait été habilité préalablement au début des OPOL. Le responsable
de l’Ouvrage défini à l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat de l’exploitation et la
maintenance » est obligatoirement associé aux OPOL.

Chaque visite ou vérification fait l’objet d’un procès-verbal contradictoire signé par les représentants
du Partenaire et de l’Autorité Publique.

34
A l’issue de l'ensemble des OPOL, un procès-verbal final des OPOL est signé par les deux Parties.

La signature du procès-verbal final et la Prise de Possession ne peuvent en aucun cas dégager le


Partenaire de ses responsabilités tant pour les défauts de conformité au Cahier des Charges figurant
en Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat » au Contrat que pour tout défaut de
conception comme d’exécution non décelé lors des OPOL. L’obligation du Partenaire de remédier à
tout défaut de conformité à l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat » au Contrat
et à tout défaut de conception ou d’exécution décelé dans les [.] années suivant la Date de Prise de
Possession reste entière, sans préjudice de l'application de pénalités, si ces défauts affectent la bonne
exécution des Prestations d'Exploitation Maintenance et des Prestations de Services (Fixer le nombre
d’années le mentionner en chiffres et en lettres).

10.2 Décision de Prise de Possession

Au vu du procès-verbal final des OPOL signé par les deux Parties, l ’Autorité Publique dispose de [.]
Jours pour notifier au Partenaire si elle consent à prendre possession de l ’Ouvrage (Fixer le nombre de
jours, le mentionner en chiffres et en lettres) .

La Prise de Possession prend effet à la date de notification par l ’Autorité Publique de la Décision de
Prise de Possession.

La date d’effet de la Prise de Possession déclenche le démarrage des Prestations d ’Exploitation


Maintenance et des Prestations de Services dans les conditions définies à l ’Annexe [.] « Cahier des
Charges et Indicateurs de Résultat ».

A compter de la Prise de Possession, l’Autorité Publique pourra disposer librement de l ’Ouvrage (et
notamment mettre des locaux situés dans l’Ouvrage à la disposition de l'Etat ou de tiers par voie conventionnelle.)

Aux situations suivantes sont attachées les conséquences correspondantes ci-après :

10.2.1 Décision de Prise de Possession sans réserve

Si l’Autorité Publique accepte la Prise de Possession sans formuler de réserves, les clés lui sont
remises et elle prend possession des lieux.

10.2.2 Décision de Prise de Possession avec réserves

Si l’Autorité Publique accepte la Prise de Possession en formulant des réserves, les clés lui sont
remises et elle prend possession des lieux.

Les défauts ou non-conformités (par exemple) aux prescriptions architecturales et aux obligations en
matière de construction, d'Exploitation Maintenance figurant aux Annexe [.] « Cahier des Charges et
Indicateurs de Résultat » et Annexe [.] « Offre du Partenaire » qui sont signalées au titre des réserves
inscrites dans le procès-verbal final des OPOL à la Date de Prise de Possession doivent être rectifiées
par le Partenaire, à ses frais, dans les délais et selon les modalités prévues dans la Décision de Prise
de Possession.

Les réserves mentionnées à l'alinéa précédent et non levées dans les délais indiqués par l ’Autorité
Publique dans la Décision de Prise de Possession emportent l’application des montants de pénalités
prévus à l’Article 30 et à l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat». Celles-ci seront
35
déduites des sommes dues au titre de la Rémunération dans les conditions décrites dans l ’Article
21.3.

Il est constaté que les défauts ou non-conformités ont été rectifiés par l'établissement de procès-
verbaux contradictoires. L’application des pénalités prend fin à la date de ces procès-verbaux.

Par dérogation à l'alinéa précédent, l’Autorité Publique peut proposer au Partenaire de renoncer à
rectifier une ou plusieurs non-conformités si elles sont de faible importance et ne sont pas de nature
à porter atteinte à la sécurité et à l'exécution du service public (A préciser).

Dans cette hypothèse, l’Autorité Publique, après consultation du Partenaire, lui applique une
réfaction forfaitaire provisoire, réfaction qui sera déduite des premières échéances de Rémunération.
Le Partenaire est réputé avoir accepté la réfaction provisoire si, dans un délai de [.] mois à compter
de la notification par l’Autorité Publique, il n’a pas présenté d ’observations en indiquant avec toutes
les justifications utiles la nouvelle réfaction qu’il propose. Lorsque l ’Autorité Publique et le Partenaire
sont d’accord pour arrêter la réfaction définitive, la ou les non-conformités sont réputées ne plus
exister, et la réfaction définitive devient pour solde de tout compte. Dans le cas contraire, il est fait
application des dispositions de l’Article 38.

10.2.3 Refus de Prise de Possession

L’Autorité Publique peut refuser la Prise de Possession dans les cas où : (A modifier ou compléter selon le
cas d’espèce)

- l'Ouvrage bâti n'est pas conforme aux spécifications décrites à l’Annexe [.] « Cahier des
Charges et Indicateurs de Résultat » ;

ou

- la disponibilité de l’Ouvrage est insuffisante de telle sorte que :

 la sécurité des utilisateurs et usagers ou la sûreté de l ’Ouvrage ne sont pas


garanties, ou

 les exigences de fonctionnement continu de l’Ouvrage telles que définies dans


l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat» ne sont pas
garanties, ou

 l’exécution du service public de (A compléter) est compromise, pour la/les raisons


suivante(s) : (A compléter) ;

ou

- l'un des documents indispensables à l’ouverture ou au bon fonctionnement de


l’Ouvrage exigés à l'occasion des OPOL n'a pas été fourni.

La décision de refus de Prise de possession est notifiée par l’Autorité Publique au Partenaire.

A défaut d'accord entre le Partenaire et l’Autorité Publique, dans les [.] Jours suivant la notification
de la décision, sur les travaux dont la réalisation serait indispensable à la conformité de l'Ouvrage à

36
l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat » ou sur les mesures de nature à restaurer
une disponibilité suffisante de l'Ouvrage ou sur les documents à remettre, il est fait application des
stipulations de l’Article 38. (Fixer la durée de ces délais, les mentionner ici en lettres et en chiffres.)

10.3 Formation et assistance à la prise en main

Le Partenaire a l’obligation d’assurer la parfaite formation des personnels travaillant au sein de


l’Ouvrage et intervenant dans son exploitation.

Le Partenaire adresse à l’Autorité Publique, par lettre recommandée avec demande d ’avis de
réception, au moins [.] mois avant la Date de Mise à Disposition, une proposition de programme, de
méthodologie et de plan de formation pour les personnels. L ’Autorité Publique notifie au Partenaire,
dans un délai maximal de [.] mois, son acceptation sur ses propositions ou transmet un programme,
une méthodologie et un calendrier modifiés. (Fixer la durée de ces délais, les mentionner ici en lettres et en
chiffres.)

Les formations doivent permettre la prise en main de l ’Ouvrage et notamment de tous les
équipements techniques ou fonctions qui, à partir de la Date de Prise de Possession, ne sont plus
exploités directement par le Partenaire.

Par ailleurs, le Partenaire a l’obligation d’assurer une assistance technique et des formations
complémentaires aux personnels de l’Autorité Publique. Cette prestation doit être achevée au plus
tard [.] mois après l’Entrée dans les lieux. (Fixer la durée de ce délai, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

Tout mauvais usage des ouvrages et équipements et ses conséquences jusqu ’à la Date de Prise de
Possession est réputé relever de la responsabilité du Partenaire.

10.4 Entrée dans les Lieux

L’Autorité Publique notifie la Date d’Entrée dans les Lieux, par lettre recommandée avec accusé
réception au Partenaire, dans un délai minimum de [.] Jours avant la date de prise d’effet de sa
notification. (Fixer la durée de ce délai, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

10.5 Stipulations particulières

Les interventions des personnels du Partenaire et de ses Prestataires pendant les OPOL et pendant
les interventions au titre de la levée des réserves seront soumises à autorisations délivrées par
l’Autorité Publique, conformément à la procédure générale d ’habilitation des personnels extérieurs
décrite à l'Article 16.1.

CHAPITRE III : EXPLOITATION, MAINTENANCE ET GROS ENTRETIEN RENOUVELLEMENT, SERVICES (le


cas échéant)

ARTICLE 11 : Exploitation – Maintenance

Le Partenaire est tenu d’assurer l’Exploitation-Maintenance et de respecter les objectifs de


performance déterminés en Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat».

37
La non-atteinte des objectifs de performance visés en Annexe est sanctionnée par les Pénalités
prévues à l’Article 30 et à l’Annexe [.] « Pénalités ».

ARTICLE 12 : Services (le cas échéant)

Le Partenaire est tenu d’assurer les prestations de service décrites à l ’Annexe [.] « Cahier des Charges
et Indicateurs de Résultat».

Les Prestations de service doivent être exécutées dans des conditions compatibles avec les exigences
du Service Public, notamment les principes de continuité, d ’égalité de traitement des Usagers et de
mutabilité du Service Public.

Le Partenaire a le droit de publier et de faire appliquer les règles relatives à l ’utilisation de l ’Ouvrage,
sous réserve de l’approbation de l’Autorité Publique ou d’un organisme de réglementation (Article 49
du Décret n°2014-024, préciser l’organisme de réglementation le cas échéant).

La qualité des prestations de services réalisées par le Partenaire doit répondre aux objectifs de
performance fixés à l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat».

Le Partenaire s’engage à maintenir pendant toute la Durée du Contrat un niveau de prestation de


service adapté aux besoins du Service Public tel que définis par l ’Autorité Publique et aux besoins des
Usagers, et à procéder à ce titre, à sa charge, à toute adaptation nécessaire.

ARTICLE 13 : Gros Entretien Renouvellement (GER)

13.1. Le Partenaire assure le Gros Entretien Renouvellement de l ’Ouvrage conformément aux


exigences de l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat » et de l’Annexe [.] « Plan
prévisionnel de GER ».

13.2. A l’Expiration du Contrat, le Partenaire doit remettre à l ’Autorité Publique l ’Ouvrage en bon état
d’entretien et de fonctionnement, compte tenu de leur âge et de leur destination. A cet effet, il devra
constituer ou faire constituer régulièrement dans les conditions prévues au présent article, dans sa
comptabilité ou dans celle de son Prestataire chargé des prestations d ’Exploitation – maintenance et/
ou de GER, sur un compte de réserve, des provisions en quantité suffisante correspondant aux
sommes nécessaires pour exécuter les prestations de GER. Ce compte GER est productif d ’intérêts.

13.3. En fin normale du Contrat, le solde positif sera rétrocédé à l’Autorité Publique et le solde négatif
sera (A organiser et compléter).

13.4. En cas de fin anticipée du Contrat, sans faute du Partenaire, le solde positif du compte GER sera
(A organiser et compléter) et le solde négatif du compte GER sera quant à lui (A organiser et compléter). En
cas de fin anticipée du Contrat du fait d’une faute du Partenaire, [.] (A organiser et compléter).

38
ARTICLE 14 : Obsolescence – Veille technique – Evolutions technologiques

14.1. Obsolescence

Dans la limite des engagements du Partenaire en matière d ’Objectifs de Performance, les


conséquences de l’obsolescence de l’Ouvrage sont intégralement supportées par le Partenaire.

14.2. Veille technique

Le Partenaire s’engage à assurer une veille technique permanente de nature à permettre à l ’Autorité
Publique de bénéficier des évolutions technologiques et de prendre connaissance des changements
de législation ou de réglementation.

14.3. Evolutions technologiques

Le coût des évolutions technologiques est intégralement supporté par l ’Autorité Publique dès lors
que les avancées et les progrès techniques en cause ont pour effet d ’améliorer les Objectifs de
Performance de l’Ouvrage par rapport aux Objectifs de Performance définis dans le Cahier des
charges. Les évolutions technologiques seront mises en œuvre par le Partenaire, à la demande de
l’Autorité Publique, sur la base d’un mémoire technique et financier établi par le Partenaire, aux frais
de l’Autorité Publique, comportant notamment le calendrier de mise en œuvre, le coût des évolutions
technologiques, ainsi que leurs incidences sur le coût d ’exploitation-maintenance et de GER de
l’Ouvrage.

Les gains liés à la diminution d’exploitation-maintenance et de GER de l ’Ouvrage, résultant de la mise


en œuvre des évolutions technologiques, seront partagés entre les Parties selon la clé de répartition
suivantes :

Autorité Publique : [.] (A compléter) %

Partenaire : [.] (A compléter) %

ARTICLE 15 : Dégradations et vandalisme

Le partenaire remédiera aux dégradations, volontaires ou involontaires, notamment résultant d ’actes


de vandalisme, qui peuvent affecter l’Ouvrage pendant la durée du Contrat, en les remettant en bon
état de fonctionnement.

Les conséquences financières des dégradations, volontaires et involontaires, notamment résultant


d’actes de vandalisme sont partagées entre les Parties selon les modalités suivantes : (A définir)

ARTICLE 16 : Habilitations et Règlement intérieur

(Le cas échéant, en fonction de l’objet du contrat et de la nature de l’ouvrage, le personnel du Partenaire peut intervenir
au sein de l’ouvrage en phase d’entretien-maintenance, pour la réalisation de prestations de service et de GER, ce qui
nécessite d’en prévoir l’habilitation et le contrôle. Les niveaux d’habilitation et de contrôle sont, en outre, à ajuster en

39
fonction de l’Ouvrage concerné. Par ailleurs, le cas échéant, le règlement intérieur de l’Ouvrage doit s’imposer au
personnel du Partenaire et peut, à ce titre, être à l’origine de pénalités pour le Prestataire en cas de non-respect.)

16.1 Habilitation du personnel du Partenaire et de ses prestataires

Les personnels du Partenaire et de ses Prestataires qui interviennent directement au sein de


l’Ouvrage, soit en permanence, soit de façon discontinue ou occasionnelle, doivent être
préalablement habilités par l’Autorité Publique.

16.1.1 Procédure d’habilitation

Pour l’habilitation préalable de chacun de ses agents et de chacun des agents de ses Prestataires, le
Partenaire doit produire un dossier comprenant (A adapter en fonction des nécessités de l’Ouvrage concernées)
:

- une copie de la carte nationale d’identité ou document équivalent au regard de la législation


en vigueur permettant d’apprécier l’état civil et la nationalité ;

- une attestation sur l’honneur de l’agent de ne pas avoir fait l ’objet d ’une condamnation
justifiant d’une inscription au bulletin n°3 du casier judiciaire ;

- l’accord écrit de l’intéressé au projet de contrat de travail proposé par l ’employeur et


comprenant l’énumération des obligations et sujétions qui lui seront imposées pour l ’exercice
de ses fonctions au sein de l’Ouvrage.

L’Autorité Publique habilite ou refuse d’habiliter des agents dans un délai de [.] Jours à compter de la
réception du dossier complet. (Fixer la durée de ce délai, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

L’habilitation est renouvelable tous les [.] ans. (Fixer la durée de ce délai, le mentionner ici en lettres et en
chiffres.)

16.1.2 Refus et retrait d’habilitation

Les décisions de refus ou de retrait d’habilitation sont notifiées au Partenaire.

Le service de l’Autorité Publique qui a accordé l’habilitation peut la retirer par une décision notifiée à
l’agent concerné et au Partenaire.

Une habilitation peut être suspendue en cas de manquement aux dispositions du règlement intérieur
(Le cas échéant) ou en cas de menaces pour la sécurité des personnes et de l ’Ouvrage. Le Partenaire est
informé de cette suspension dans les [.] heures. L’Autorité Publique décide, dans les [.] Jours suivant
la suspension, le maintien ou le retrait de l’habilitation, après avoir recueilli les observations de la
personne habilitée. (Fixer la durée de ces délais, les mentionner en chiffres et en lettres)

En cas de suspension ou de retrait de l’habilitation d ’un agent, le Partenaire doit pourvoir à son
remplacement dans les meilleurs délais.

16.1.3 Remplacement des personnels habilités

40
Les personnels habilités peuvent être remplacés, en cas d ’indisponibilité temporaire, par d ’autres
personnes, sous réserve que ces dernières bénéficient d’une autorisation d ’accès délivrée par
l’Autorité Publique.

16.2 Règlement intérieur de l’Ouvrage (Le cas échéant)

Les prescriptions du règlement intérieur de l’Ouvrage s'imposent aux personnels du Partenaire et de


ses Prestataires amenés à intervenir au sein de l’Ouvrage, sous peine de l ’application des pénalités
prévues à l’Article 30 et à l’Annexe [.] « Pénalités ».

CHAPITRE IV : MODIFICATION ET REVISION DU CONTRAT

(L’Article 32 de la Loi n°020-2013 et l’Article 39 du Décret n°2014-020 imposent la présence de clauses :

- d’une part prévoyant l’étendue des obligations imposées au partenaire pour assurer la modification du
service afin de répondre à la demande effective de ce service, sa continuité et sa fourniture dans les
conditions essentiellement identiques pour tous les usagers. Le contrat doit également comprendre des
clauses comportant des conditions dans lesquelles l’autorité publique en charge du projet ou un
organisme de règlement peut ordonner des modifications des travaux et des conditions du service ;

- d’autre part, organisant le droit pour l’autorité publique de suivre les travaux devant être réalisés et les
services devant être fournis par le partenaire et les conditions dans lesquelles l’autorité publique ou un
organisme de règlementation peut ordonner des modifications des travaux et des conditions de service
pour prendre d’autres mesures qu’elle peut juger appropriées pour veiller à ce que l’ouvrage soit
correctement exploité et à ce que les service soient fournis conformément aux dispositions légales et
contractuelles applicables.)

ARTICLE 17 : Révision du Contrat

Le Partenaire peut prétendre à une révision du Contrat en vue de lui octroyer une indemnisation
dans les cas suivants :

- (impératif aux termes de l’article 39 du Décret n°2014-024)


Lorsqu’il doit faire face à des frais
supplémentaires et autres conséquences financières résultant d ’une demande l ’Autorité
Publique liée aux conditions d’exécution du Contrat ;

- (impératif aux termes de l’article 50 du Décret n°2014-024)


Lorsque, pour l’exécution du Contrat, il a
engagé des dépenses sensiblement plus importantes ou reçu une contrepartie sensiblement
plus faible qu’il n’était initialement prévu, du fait de changements dans la législation ou la
réglementation spécifiquement applicable à l’ouvrage ou aux services qu’il fournit ;

- Lorsque, pour l’exécution du Contrat, il a engagé des


(Facultatif, article 51 du Décret n°2014-024)
dépenses sensiblement plus importantes ou reçu une contrepartie sensiblement plus faible
qu’il n’était initialement prévu (A encadrer le cas échéant), du fait :

o De changements dans la situation économique et financière ; (Attention : le texte du Décret


est ambigu et n’apporte pas de précision quant à la nature de la situation visée. Une interprétation peut
être de considérer cette situation comme visant le contexte économique et financier du Burkina Faso)

41
o De changements apportés à la législation ou à la réglementation non spécifiquement
applicable à l’ouvrage ou aux services qu’il fournit ;

Dans les cas prévus au 3ème tiret ci-dessus, la demande de révision n’est recevable qu ’aux conditions
cumulatives que les changements d’ordre économiques, financier, législatif ou réglementaire :

- Surviennent après la conclusion du Contrat,

- Soient indépendant de la volonté du Partenaire, et

- Soient de nature imprévisible lors de la négociation du Contrat.

ARTICLE 18 : Procédure de révision

18.1. Demande de modification

En cas de modification, les Parties conviennent de se concerter, selon la procédure définie ci-après,
afin d’examiner la nécessité de réviser ou d’aménager les clauses contractuelles, ou de prendre les
mesures adaptées à la situation, de nature à assurer la continuité du service public.

La Partie qui sollicite la modification adresse sa demande à l ’autre Partie par lettre recommandée
avec demande d’avis de réception. A compter de cette notification, les Parties se rapprochent afin de
déterminer les conséquences éventuelles de la modification et, le cas échéant, les modalités de sa
réalisation et de son financement.

La demande de modification s’effectue par le moyen d’une fiche de demande de modification selon
un modèle établi par l’Autorité Publique comprenant notamment :

- la description de la demande de modification ;

- les références éventuelles aux documents contractuels modifiés ;

- les conséquences économiques de la demande en matière de coûts d ’investissement,


de coûts annuels des Prestations d’Exploitation Maintenance et de coûts annuels des
Prestations de Services ;

- le calendrier prévisionnel de réalisation de la modification.

Dans le cas où la demande de modification intervient avant la date de Prise de Possession de


l’Ouvrage, le Partenaire s’engage à suspendre provisoirement, si cela est compatible avec le maintien
du Délai de Mise à Disposition et l’organisation générale des travaux, toute opération qui serait
susceptible de compromettre ou de rendre plus onéreuse la réalisation de la modification.

L’Autorité Publique peut demander tous les documents justificatifs nécessaires à la vérification de la
pertinence de l’évaluation des conséquences économiques établie par le Partenaire.

L’Autorité Publique se réserve la possibilité :

- soit d’accepter la proposition du Partenaire ;

42
- soit de refuser la proposition du Partenaire et, dans ce cas de refuser la demande de
modification du Partenaire ou de renoncer à sa propre demande de modification ;

- soit de refuser la proposition du Partenaire et d’émettre une contre-proposition.

Après échanges entre les Parties et fixation du descriptif et des conséquences financières de la
modification, en cas d’accord, l’Autorité Publique adresse la fiche de demande de modification
dûment signée au Partenaire.

18.2. Désaccord entre les Parties

En cas de désaccord persistant entre les Parties, celles-ci saisissent l ’Autorité de régulation de la
commande publique en application des stipulations de l’Article 38.

Les Parties font savoir, dans les [.] Jours suivant la remise de l'avis de l’Autorité de régulation de la
commande publique si elles acceptent de se conformer à cet avis.

Si l'une des Parties refuse de suivre l'avis rendu par l ’Autorité de régulation de la commande
publique, l’Autorité Publique peut :

- soit imposer au Partenaire la variation du prix proposée par l ’Autorité de régulation de


la commande publique, à condition que la modification envisagée réponde à un
objectif d'intérêt général ; s'il estime que cette variation du prix est de nature à
compromettre l'équilibre économique du Contrat, le Partenaire peut saisir le juge,
dans les conditions prévues à l'Article 38 ;

- soit renoncer à la modification.

18.3. Réalisation des modifications

Après accord des Parties dans les conditions du présent Article, le Partenaire réalise et met à
disposition les modifications et Ouvrages supplémentaires prescrits par l ’Autorité Publique, suivant
les modalités de réalisation et dans un délai établi d’un commun accord entre les Parties, ou à défaut
prescrit par l’Autorité Publique.

La mise en service de ces Ouvrages est réalisée selon des dispositions identiques à celles prévues à
l’Article 10.

Le financement de ces modifications, et le cas échéant, des études détaillées qu ’elles nécessitent, est
assuré par le Partenaire, sauf à ce que les conditions de révision visées à l’Article 18 soient remplies.

Dans ce dernier cas, l’indemnisation du Partenaire intervient selon les modalités et conditions
arrêtées d’un commun accord entre les Parties ou imposées par l ’Autorité Publique dans les
conditions du présent Article. (A compléter dans ce cas)

Les modifications et révisions apportées au Contrat le sont sous forme d’avenant.

Toutes les clauses contractuelles non modifiées par avenant demeurent applicables de plein droit.

43
CHAPITRE V : REGIME FINANCIER

(L’article 39 du décret 2014-024 indique que le contrat doit contenir des clauses organisant la rémunération du
Partenaire, comprenant a minima l’indication de la nature de la rémunération (redevances, droits d’utilisation de
l’ouvrage ou des services fournis), les méthodes et formules de fixation ou d’ajustement de la rémunération et les
versements pouvant, le cas échéant, être fait par l’Autorité publique porteuse du projet ou d’autres autorités publiques.)

ARTICLE 19 : Début du paiement de la Rémunération

Le paiement de la Rémunération est dû à compter de la Date de Prise de Possession de l ’Ouvrage


jusqu’au terme normal ou anticipé du Contrat.

ARTICLE 20 : Mécanisme de paiement

20.1 Eléments constitutifs de la Rémunération

Les composantes constitutives de la Rémunération du Partenaire sont, conformément à l ’Annexe [.]


« Plan de financement » les suivantes : (A compléter en particulier avec les experts financiers. Ceux-ci pourront
notamment apprécier la nécessité et les modalités de mécanismes d’ajustement de la rémunération, notamment en cas
de refinancement.)

20.2 Pénalités

Le Partenaire se libère auprès de l’Autorité Publique des dettes dont il est redevable à son égard du
fait de manquement à ses obligations contractuelles et, notamment du fait des pénalités et sanctions
qui ont pu lui être infligées.

Les sommes dues au titre des pénalités qui ne sont pas prises en compte dans le calcul de la
Rémunération sont, sauf stipulation contraire, versées par le Partenaire à l’Autorité Publique, dans les
[.] Jours à compter de leur date d'exigibilité. (Fixer la durée de ce délai, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

A défaut de paiement dans le délai prévu, l’Autorité Publique peut faire usage de la garantie prévue à
l’Article 26.

ARTICLE 21 : Modalités de règlement

21.1 Echéances

Sous réserve du respect par le Partenaire de la présentation des décomptes dans les conditions et
délais précisés à l’Article 21.2, l’Autorité Publique verse la Rémunération (Selon une périodicité et des
modalités à définir, et à titre d’exemple), aux dates suivantes :

- sauf pour la dernière Rémunération, le 28 février, 31 mai, 31 aout, 30 novembre, étant


précisé que, pour la première Rémunération, la date d ’échéance est la première des quatre
dates précitée qui suit la Date de Prise de Possession de l’Ouvrage ;

- pour la dernière Rémunération, le terme normal ou anticipé du Contrat.

21.2 Décompte

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Le Partenaire adresse à l’Autorité Publique un projet de décompte [.] Jours avant chaque échéance
prévue au Contrat ou, pour la dernière Rémunération, [.] Jours avant le terme du Contrat.

Si le décompte (Indiquer la périodicité) de la Rémunération fait apparaître que le solde de cette dernière
est négatif, le Partenaire verse à l’Autorité Publique le montant correspondant au plus tard [.] Jours à
compter de la date de réception du projet de décompte. Le défaut de paiement imputable au
Partenaire dans le délai de [.] Jours prévu ci-dessus, fait courir de plein droit, au bénéfice de
l’Autorité Publique, des intérêts moratoires calculés [.].

21.3 Prise en compte des pénalités

Après la Date de Prise de Possession, les pénalités viennent en réduction de la Rémunération payée
par l’Autorité Publique au Partenaire.

En cas d’impossibilité de calculer, dans les délais nécessaires à l ’établissement de la Rémunération,


les pénalités applicables, ces dernières sont reportées, sans majoration, à la Rémunération suivante.

21.4 Emetteur des règlements

Le montant de la Rémunération sera payé sur les crédits de [.] et sera versé au compte du
Partenaire :

[.] (A compléter lors de la signature du Contrat)

Le Partenaire informe l’Autorité Publique de toute modification de ses coordonnées bancaires au


moins [.] Jours avant le premier versement de la Rémunération à effectuer sur ce nouveau compte.

21.5 Paiement et désaccord éventuel

L’Autorité Publique est tenue de procéder au paiement des factures émises par le Partenaire aux
échéances fixées au Contrat dans un délai de [.] Jours maximum à compter de la plus tardive des
deux dates suivantes :

- La date de réception du projet de décompte et des pièces justificatives ;

- La date précédant de [.] Jours la date d’échéance.

- Le défaut de paiement imputable à l’Autorité Publique dans le délai de [.] Jours prévu
ci-dessus, fait courir de plein droit, au bénéfice du Partenaire, des intérêts moratoires
calculés [.].

- En cas de désaccord sur le montant d'une facture, le paiement est effectué sur la base
provisoire des sommes admises par l’Autorité Publique, sur décision motivée de cette
dernière. Lorsque les sommes ainsi payées sont inférieures à celles qui sont finalement
dues au Partenaire, celui-ci a droit à des intérêts de retard calculés [.] sur la différence.

Les intérêts sont calculés sur une base journalière à compter du premier jour de retard de paiement
jusqu'à la date de paiement effectif du montant dû.

45
ARTICLE 22 : Recettes annexes (Facultatif, non prévu par les textes)

En cours d’exécution du Contrat, dans le cas où le Partenaire souhaite mettre en œuvre d ’autres
utilisations de l’Ouvrage que celles de l’Autorité Publique dans le cadre du Service Public de [.], dans
la perspective de dégager des recettes annexes, il saisit l ’Autorité Publique d ’une demande
d’autorisation.

Les recettes annexes qui seront ainsi autorisées doivent conserver un caractère accessoire au regard
du montant de la rémunération du Partenaire.

Le Partenaire s’engage à ce que ces activités ne portent pas préjudice aux missions de Service Public
de [.], objet du présent Contrat. Il apporte toute justification à cet égard à l ’appui de sa demande
d’autorisation puis de son compte-rendu d’exécution visé au Chapitre VII.

Les risques afférents aux recettes annexes ainsi qu ’à l ’exploitation de l ’Ouvrage mis à disposition au
titre du présent Contrat à cette fin sont supportés par le Partenaire.

Les recettes annexes générées par le Partenaire seront partagées entre le Partenaire et l ’Autorité
Publique selon les modalités suivantes : (A définir en opportunité)

Les recettes annexes autorisées sont versées par le Partenaire à l ’Autorité Publique au même rythme
que la facturation de la Rémunération fixée au présent Contrat.

Aucune compensation n’est opérée entre les recettes annexes et la Rémunération.

Le Partenaire fournit à l’appui de ses versements les justificatifs de recettes attestant de l ’assiette à
laquelle s’applique la clé de répartition susmentionnée.

L’Autorité Publique peut à tout moment retirer l’autorisation par décision notifiée au Partenaire.

ARTICLE 23 : Cession de créance et sûretés

(L’article 32 de la Loi n°020-2013 et l’article 46 du décret n°2014-024 imposent au Contrat de comporter, le cas échéant,
les dispositions relatives à la constitution des sûretés nécessaires pour obtenir tout financement requis pour le projet)
(Clause à valider par les experts financiers)

Les créances de sommes d'argent dont l’Autorité Publique est ou deviendrait redevable envers le
Partenaire en application du Contrat peuvent être cédées par le Partenaire.

L’Autorité Publique convient de verser directement aux établissements financiers créanciers du


Partenaire (ou leur représentant) préalablement désignés par le Partenaire, et à la demande de celui-
ci, tout montant dont l’Autorité Publique serait redevable envers lui sous réserve :

(i) de la légalité d'un tel versement au bénéfice desdits tiers ;

(ii) des exceptions de toutes natures que l’Autorité Publique est en droit d'opposer au Partenaire
dans le cadre du paiement de la créance concernée.

Le Partenaire peut constituer des sûretés sur ses biens meubles ou immeubles ou sur ses droits sur
les Biens du Contrat. (A préciser le cas échéant)
46
Les Actionnaires ont le droit de nantir leurs actions dans la Société de Projet ou de constituer sur elle
d’autres sûretés.

ARTICLE 24 : Redevance domaniale

En contrepartie de l'autorisation d'occuper les terrains mentionnés à l ’Article 4.1, le Partenaire verse
à l’Etat, à la Date d'Entrée en Vigueur et à chaque anniversaire de la Date d'Entrée en Vigueur, une
redevance s'élevant à [.] FCFA.

ARTICLE 25 : Impôts, taxes et redevance

25.1 Règlement

Sans préjudice des avantages prévus par les régimes fiscal et douanier et par les lois et règlements
en vigueur et d’autres avantages ou facilitations consenties par l ’Etat ou l ’Autorité Publique dans le
cadre du présent Contrat, et sous réserve le cas échéant des règles légales de non cumul de ces
avantages, toutes les impositions, contributions, taxes et redevances auxquelles est assujetti le
Partenaire sont réglées par lui. Tout salaire du conservateur et taxe de publicité foncière qui seraient
dus au titre du Contrat seront supportés par le Partenaire.

Les impôts, contributions, taxes et redevances suivants, ou tous autres impôts taxes et redevances
qui viendraient s’y substituer, seront refacturés à l’Autorité Publique, au franc le franc sur
présentation des justificatifs correspondants, en complément de la Rémunération : (A compléter)

Seront de même refacturés les impôts, contributions, taxes et redevances qui viendront s ’ajouter à
ceux énumérés ci-dessus, dès lors pour ces derniers qu ’ils seront exclusivement liés à l ’Ouvrage objet
du présent contrat et à l’exclusion de ceux liés à l’exploitation de la Société Partenaire.

25.2 Taxe sur la valeur ajoutée

Les sommes versées par l’Autorité Publique au Partenaire seront augmentées, le cas échéant, de la
TVA applicable selon les conditions fixées par la loi et les règlements.

Les régularisations de TVA déduite, en cas de résiliation anticipée, seront remboursées au Partenaire
par l’Autorité Publique.

25.3 Incidence des changements

En cas de modification, d'adoption ou d'abrogation, après la signature du Contrat, d'une loi ou d'un
règlement concernant directement, spécifiquement et exclusivement le traitement fiscal des projets
réalisés en application de la Loi, l’Autorité Publique et le Partenaire se rapprocheront, à la demande
de l'un ou de l'autre, pour examiner si les modification(s), création(s) ou suppression(s) est
constitutive d’un des cas de révision du Contrat visé à l’Article 18.

Dans l'affirmative, il sera fait application des stipulations du Chapitre IV.

47
CHAPITRE VI : GARANTIES CONSTITUEES PAR LE PARTENAIRE

ARTICLE 26 : Garanties

(L’article 39 du décret 2014-024 impose que le contrat comprenne des clauses prévoyant les garanties de bonne exécution
que le Partenaire est tenu de fournir et les polices d’assurance qu’il est tenu de souscrire pour l’exécution du projet.)

(Il peut être exigé des Candidats qu’ils proposent des garanties (garantie à première demande, garantie financière
d’achèvement etc.) pour garantir différents évènements du contrat (entrée en vigueur du contrat, mise en service, en
phase d’entretien et renouvellement etc.). Il conviendra d’indiquer la nature de ces garanties, leur objet et leur montant,
leur durée, les dates de leur fourniture à l’Autorité publique, et également d’indiquer les conditions d’actualisation, de
mainlevées partielles ou totales etc...)

Au-delà de la garantie d’exécution sous forme de [.] (A compléter) fournie par le Partenaire lors de la
soumission de son Offre, et figurant en Annexe [.] « Garanties » dont les conditions de mise en œuvre
sont décrites ci-après, le Partenaire s’engage à délivrer les garanties suivantes : (A compléter, décrire la
nature des garanties, leur objet, leur montant, leur durée, etc.)

(i)

(ii)

(iii)_etc.

L’autorité Publique peut faire appel aux garanties visées au présent Article pour se faire payer toute
somme due par le Partenaire au titre du Contrat dans les conditions suivantes : (A compléter, décrire pour
chaque garantie le mode de mise en œuvre et de mainlevée).

(i)

(ii)

(iii)_etc.

(Illustration :

 Garantie constituée dans la phase préalable à la prise de possession : Au plus tard [.] Jours à compter de la Date
d'Entrée en Vigueur, le Partenaire constitue ou fait constituer, au profit de l’Autorité Publique, une garantie [.] et
s'engage à faire en sorte qu'elle soit maintenue jusqu'au jour suivant la Date de Prise de Possession de l’Ouvrage,
le cas échéant prorogée.

Cette garantie a pour objet d’assurer que l’ensemble des travaux et prestations nécessaires à la construction et au
fonctionnement de l’Ouvrage sera réalisé conformément aux exigences du Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat
et dans le respect des délais contractuels et de garantir le paiement des éventuelles pénalités ou indemnités en découlant.

L’Autorité Publique peut faire appel à la garantie mentionnée ci-dessus en cas de manquement par le Partenaire à ses
obligations au titre du présent Contrat.

 Garantie constituée avant le démarrage de l’exploitation : Au plus tard [.] ans avant la date contractuelle
d’achèvement, le Partenaire constitue ou fait constituer au profit de l’Autorité Publique une garantie [.]et
s'engage à faire en sorte qu'elle soit maintenue jusqu'au terme de l’exécution de ses obligations d’exploitation)

Cette garantie a pour objet d’assurer que l’ensemble des prestations d’exploitation, maintenance, gros entretien et
renouvellement et services sera réalisé conformément aux exigences du Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat et
dans le respect des délais contractuels et de garantir le paiement des éventuelles pénalités ou indemnités en découlant.

48
 Garantie constituée en vue de la fin du Contrat: Au plus tard [.] ans avant le terme normal du Contrat, le
Partenaire constitue ou fait constituer au profit de l’Autorité Publique une garantie [.]et s'engage à faire en sorte
qu'elle soit maintenue jusqu'au terme de l’exécution de ses obligations de remise en état.)

Cette garantie est destinée à garantir le fait que l’Ouvrage remis à l’Autorité Publique au terme du Contrat le sera dans
un état conforme aux exigences contractuelles et qu’à défaut, les opérations de remise en état seront effectuées à la
charge du Partenaire.

Ni l’existence, ni l’appel des garanties ne limite les recours de l ’Autorité Publique à l ’égard du
Partenaire au cas où ces garanties s’avèreraient insuffisantes pour couvrir les sommes dues par le
Partenaire.

L’absence de constitution des garanties aux échéances contractuelles fixées au présent Article, ou la
non–conformité des garanties constituées, est un manquement grave du Partenaire à ses obligations
au titre du présent Article pour lequel l’Autorité Publique peut résilier le Contrat dans les conditions
prévues à l'Article 32.1.

En tout état de cause, en cas de retard constaté au titre des échéances de constitution des garanties,
le Partenaire se voit appliquer de plein droit une pénalité forfaitaire et définitive représentant un
pourcentage du montant de la garantie par Jour de retard, tel que fixé en Article 30 et en Annexe [.]
« Pénalités » (Le taux de calcul de cette pénalité sera à déterminer dans l’Annexe en cause).

ARTICLE 27 : Responsabilités et Assurances

(L’article 39 du décret 2014-024 impose que le contrat comprenne des clauses prévoyant les garanties de bonne exécution
que le Partenaire est tenu de fournir et les polices d’assurance qu’il est tenu de souscrire pour l’exécution du projet.)

27.1 Responsabilités

Le Partenaire, en tant que maître d’ouvrage, propriétaire et gardien de l ’ouvrage, est responsable et
supporte à ce titre l’ensemble des conséquences : (A adapter en fonction de l’objet du contrat)

(i) de tous les dommages affectant l’Ouvrage quelle qu ’en soit leur nature, que ces dommages
proviennent notamment d’un défaut de conception, d’un vice de construction, d ’une non-
conformité, d’un défaut dans la réalisation des Prestations d'Exploitation Maintenance ou des
Prestations de Services ou de dégradation d’utilisateurs, d’usagers ou de tiers ;

(ii) des dommages de toute nature causés à un tiers au Contrat à l’occasion de la réalisation par le
Partenaire des Prestations à sa charge au titre du Contrat, y compris des Prestations de
conception de l’Ouvrage. A ce titre, le Partenaire garantit l ’Autorité Publique contre tout
recours de tiers afférant à ce type de dommage pour la réparation de tout préjudice en
découlant ;

(iii) des dommages de toute nature causés par l’Ouvrage, et notamment du fait de son existence,
à un tiers au Contrat sauf si le Partenaire est en mesure d'apporter la preuve que ces
dommages relèvent de l’utilisation de l’Ouvrage aux fins du service public de la justice et ne lui
sont pas imputables et qu'il a mis en œuvre tous les moyens à sa disposition, ou qui auraient
dû raisonnablement l'être, pour éviter qu'ils se produisent ou pour les faire cesser.

49
A ce titre, le Partenaire garantit l’Autorité Publique des recours de toute nature de tiers au Contrat au
titre de ces dommages et en particulier au titre de la responsabilité du fait des choses et de la
responsabilité pour dommages de travaux publics.

Par dérogation au (i), l’Autorité Publique prend en charge : (A apprécier au cas par cas, en opportunité)

- les conséquences d’actes de terrorisme, dans l’hypothèse où ceux-ci ne seraient plus


couverts par le marché de l’assurance,

- les conséquences de dégradations volontaires présentant un caractère exceptionnel


par leur nature et/ou leur conséquence et trouvant leur cause spécifiquement dans
l’exercice du service public, à condition :

o que ces dégradations ne soient en rien imputables à une quelconque carence


du Partenaire au titre du Contrat,

o et que le montant annuel cumulé de ces dégradations non indemnisé par les
assureurs, soit supérieur à [.] FCFA.

Il est précisé que les dégradations courantes liées à l ’usure normale de l ’Ouvrage ou résultant d ’un
usage normal de l’Ouvrage compte-tenu de son affectation sont prises en charge par le Partenaire au
titre des Prestations d’Exploitation Maintenance.

27.2 Assurances souscrites par le Partenaire

Dans le respect des dispositions législatives et réglementaires applicables, le Partenaire est tenu de
contracter et de s’assurer, tout au long de la durée du Contrat, que ses Prestataires éventuels
contractent auprès d’une ou plusieurs compagnies d’assurances notoirement solvables l ’ensemble
des polices d’assurances exigées au titre de l’exécution des obligations qui lui incombent au titre du
Contrat, tel qu’indiqué à l’Annexe [.] « Assurances ».

En aucun cas la responsabilité du Partenaire au titre du présent Contrat ne peut être regardée
comme limitée aux éventuels plafonds de ces assurances ou par les exclusions de garantie qu ’elles
comportent.

Le Partenaire est tenu de contracter et de s’assurer, tout au long de la durée du Contrat, que ses
Prestataires contractent auprès d’une ou plusieurs compagnies d ’assurances notoirement solvables
l’ensemble des polices d’assurances exigées au titre de l’exécution des obligations qui lui incombent
au titre du Contrat.

Le Partenaire communique à l’Autorité Publique, à peine de résiliation dans les conditions prévues à
l'Article 32.1, toutes les polices contractées par lui et par chacun de ses Prestataires Directs pour
chaque police d'assurance.

En tout état de cause, en cas de retard constaté au titre de la souscription des polices, le Partenaire
se voit appliquer de plein droit une pénalité forfaitaire et définitive représentant un pourcentage du
montant de la garantie par Jour de retard tel que fixé en Article 30 et en Annexe [.] « Pénalités ». (Le
taux de calcul de cette pénalité sera à déterminer dans l’Annexe en cause)

50
Le Partenaire s'engage à prévenir et solliciter par écrit l'accord exprès de l ’Autorité Publique, au
moins [.] Jours avant toute annulation, réduction, suspension ou résiliation des garanties, qu'elles
soient sollicitées par le Partenaire, chacun de ses Prestataires Directs ou par l'assureur. (Fixer la durée de
ce délai, le mentionner en chiffres et en lettres)

27.3 Renonciations à recours

Le Partenaire renonce et fera renoncer de façon exprès ses assureurs, en cas de sinistre couvert par
les polices décrites au Contrat, à tout recours qu ’il(s) pourrai(en)t exercer contre l ’Autorité Publique
et ses éventuels assureurs, excepté s’agissant des dommages provenant des actes de terrorisme,
dans l'hypothèse où la couverture d'un tel risque ne serait plus offerte par le marché de l'assurance.

Cette renonciation à recours est étendue aux dommages immatériels, et notamment aux pertes de
Rémunération.

CHAPITRE VII : COMPTES-RENDUS D’EXECUTION

(Le Partenaire a l’obligation de faire parvenir à l’Autorité Publique des comptes-rendus de l’exécution du Contrat,
d’ordre financier, technique etc. La Loi n°020-2013 et l’Art 54 du Décret n° 2014-024 précités imposent à l’Autorité
publique de préciser au Contrat ses attentes précises sur la périodicité et les modes de contrôle que l’autorité publique
exerce sur l’exécution et le suivi du contrat ainsi que les documents comptables et financiers qui sont communiqués
régulièrement à l’autorité publique.

Les experts techniques et financiers devront examiner l’adéquation de la proposition suivante et la modifier et/ou la
compléter le cas échéant, notamment lorsque les dispositions applicables du Décret n° 2014-024 parfois peu explicites
demanderont à être clarifiées.)

Article 28 : Comptes rendus d’exécution financière du Contrat

Les comptes du Partenaire sont établis selon les règles en vigueur pour les sociétés dédiées à
l’exécution d’un Contrat.

Le Partenaire tient sa comptabilité conformément aux règles et procédures comptables régies par le
système comptable en vigueur au Burkina Faso. (Impératif, en vertu de l’article 55 du Décret n° 2014-024
précité).

Cette comptabilité fait ressortir d’une part l’intégralité du patrimoine mis à disposition par l ’Autorité
Publique, d’autre part l’intégralité du patrimoine du Contrat. (Impératif, en vertu de l’article 55 du Décret n°
2014-024 précité).

Ces biens doivent être inscrits à l’actif immobilisé sur la base de la valeur estimée au moment de leur
mise à disposition au profit du Partenaire. Ce dernier constate dans sa comptabilité, les
amortissements pour dépréciation, les amortissements de caducité et les provisions nécessaires
pour maintenir le potentiel productif des installations et ouvrages et permettre la reconstitution des
capitaux investis. (Impératif, en vertu de l’article 55 du Décret n° 2014-024 précité).

Si le Partenaire mène plusieurs activités de service public au Burkina Faso, il doit établir des états de
synthèse annuels séparés donnant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des

51
résultats de chaque activité du service public objet du présent Contrat. (Impératif, en vertu de l’article 55
du Décret n° 2014-024 précité).

Le Partenaire communique chaque année à l’Autorité Publique avant le [.], un compte-rendu


financier portant sur l'équilibre économique et financier du Contrat et comprenant, pour le passé, les
données réelles et pour la durée restant à courir du Contrat, les prévisions, conformes au budget
validé par l’agent des prêteurs :

– Le compte annuel de résultat de l'exploitation de l'opération objet du Contrat, rappelant les


données présentées l'année précédente au même titre et présentant les données utilisées pour les
révisions et indexations contractuelles et les justifications des prestations extérieures facturées à
l'exploitation ;

– Une présentation des méthodes et des éléments de calcul économique retenus pour la
détermination des produits et charges imputés au compte de résultat de l'exploitation, avec, le cas
échéant, la mention des changements, exceptionnels et motivés, intervenus au cours de l'exercice
dans ces méthodes et éléments de calcul ;

– Un compte rendu de la situation des autres biens et immobilisations nécessaires à


l'exploitation de l'Ouvrage objet du Contrat, mise en comparaison, le cas échéant, avec les tableaux
relatifs à l'amortissement et au renouvellement de ces biens et immobilisations ;

– Un état des autres dépenses de renouvellement réalisées dans l'année ;

– Les engagements à incidences financières liés au Contrat et nécessaires à la continuité du


service public ;

– Les ratios annuels de rentabilité économique et de rentabilité interne du projet ainsi que la
répartition entre le coût des Fonds Propres et le coût de la dette afférents au financement des biens
et activités objets du Contrat;

– le montant et l’objet des contrats de travaux conclus avec des tiers, la date de leur conclusion,
leur durée d’exécution, leur procédure de passation. Est en outre précisé le pourcentage de travaux
confiés à des tiers au jour de la transmission et depuis l'entrée en vigueur du Contrat. Est enfin
précisée la part des travaux confiée à des entreprises liées et à des PME.

Chacun de ces états est détaillé année après année. Le compte-rendu financier comprend l ’ensemble
des hypothèses retenues et explique les écarts éventuels avec les éléments communiqués dans le
compte-rendu financier de l'année précédente.

Les destinataires du compte-rendu financier peuvent demander au Partenaire toute information


complémentaire relative à l’exécution du Contrat.

Faute de communication du compte-rendu mentionné au présent Article dans les délais impartis ou
faute de communication d’un document complet, l’Autorité Publique peut appliquer une pénalité
prévue à l’Article 30 et à l’Annexe [.] « Pénalités ».

29. Comptes-rendus d’exécution technique

52
Le Partenaire communique chaque année, au plus tard le [.], à l’Autorité Publique les documents
suivants :

– les comptes sociaux et leurs annexes, approuvés en assemblée générale ordinaire, le rapport
d'activité du Partenaire et les rapports des commissaires aux comptes pour l'année échue ;

– le compte rendu d’exécution du Contrat pour l’année échue qui comporte notamment :

 le bilan des investissements réalisés ;

 les données d’exploitation prévues par les circulaires en vigueur ;

 le bilan quantitatif et chiffré des opérations de maintenance et d ’entretien, détaillé par


opération ;

 un bilan environnemental ;

 le programme chiffré des opérations d’investissement et des opérations de maintenance et


d’entretien à réaliser sur les cinq années ultérieures détaillé par opération ;

 les éléments chiffrés nécessaires au calcul des flux financiers ;

 l’attestation sur l’honneur de l’existence et du maintien aux niveaux requis des garanties
mentionnées au Contrat, accompagnée d’un état des garanties précisant leur montant, leur
date d’expiration, la notation du garant et faisant apparaître spécifiquement celles devant
être mises en place ou renouvelées au cours des 12 (douze) prochains mois ;

 la liste de l'ensemble des documents en lien avec le financement et l'exécution du contrat


échangés par le Partenaire et des tiers durant l'année.

 Le suivi des indicateurs correspondant :

- Aux objectifs de performance prévus au Contrat ;

- A la part d'exécution du Contrat confiée à des petites et moyennes entreprises et à


des artisans ;

- Au suivi des recettes annexes perçues par le Partenaire;

- Aux pénalités demandées au Partenaire et à celles acquittées par lui.

En outre le Partenaire joint au rapport les Annexes [.] « Statuts de la société Partenaire » et [.]
« Règles de répartition et de stabilité de l’actionnariat de la société Partenaire » du Contrat mises à
jour des évolutions intervenues au cours de la période considérée ainsi que la liste de Prestataires
auquel il a fait appel.

Les destinataires du compte-rendu de l'exécution du Contrat mentionné au présent paragraphe


peuvent demander au Partenaire toute information complémentaire relative à l ’exécution du
Contrat.

53
Faute de communication du rapport mentionné au présent Article dans les délais impartis ou faute
de communication d’un document complet, l’Autorité Publique peut appliquer une pénalité prévue à
l’Article 30 et à l’Annexe [.] « Pénalités ».

CHAPITRE VIII : PENALITES ET SANCTIONS

ARTICLE 30 : Sanctions pécuniaires et financières

(La Loi n° 020-2013 et le Décret n°2014-529 exigent la présence de clauses organisant les « dispositions applicables en cas
de manquement à ses obligations [par le Partenaire], notamment en matière d’objectifs de performances » (Article 32 de
la Loi) et les « conditions de résiliation du Contrat » (Article 32 de la Loi).

(Il importe de fixer dans le Contrat de manière exhaustive les pénalités et mesures coercitives pouvant être appliquées au
Partenaire, en indiquant leur nature et leurs modalités de mise en œuvre (mise en demeure pour certaines ou toutes les
pénalités, plafonds de pénalités, caractère ou non libératoire, etc.). Ces dispositions peuvent faire l’objet d’une
négociation avec les Candidats. Les sanctions qui suivent sont des propositions à adapter et compléter en fonction des
caractéristiques du Contrat.)

(Option 1 sans mise en demeure préalable)

L’Autorité Publique applique de plein droit les pénalités dues par le Partenaire au titre du présent
Contrat sans mise en demeure préalable, si le Partenaire n'exécute pas tout ou partie de ses
obligations au titre du Contrat.

Ou

(Option 2 avec mise en demeure préalable. Dans un tel cas, il reste toutefois possible de prévoir que certains
manquements expressément énoncés pourront faire l’objet de pénalités sans mise en demeure préalable.)

Si le Partenaire n'exécute pas tout ou partie de ses obligations, l’Autorité Publique applique les
pénalités dues par le Partenaire au titre du présent Contrat.

L’Autorité Publique le met en demeure d'y remédier, par lettre recommandée avec demande d'avis
de réception, dans le délai fixé par elle et adapté à la cause de la mise en demeure. Le Partenaire
dispose d'un délai de [.] jours pour formuler ses observations. (Fixer la durée de ce délai, le mentionner ici en
lettres et en chiffres.)

Si passé le délai fixé dans le courrier, la mise en demeure est restée infructueuse, l ’Autorité Publique
peut exiger le paiement d'une pénalité.

Le montant de la pénalité dû par le Partenaire à l’Autorité Publique au titre du présent Article est
versé dans un délai de [.] mois à compter de la notification de la pénalité et porte, au-delà et de plein
droit, intérêts calculés sur la base du taux d’intérêt légal de la Banque Centrale des Etats de l ’Afrique
de l’Ouest (BCEAO) en vigueur. (Fixer la durée du Délai, le mentionner ici en chiffres et en lettres. Valider le principe
d’application de ce taux d’intérêt ou en fixer un autre) Les intérêts sont calculés sur une base journalière à
compter du premier jour de retard de paiement jusqu'à la date de paiement effectif du montant dû.

En cas de défaut de versement par le Partenaire des sommes dues au titre du présent Article plus de
[.] Jours à compter de leur date d'exigibilité, l ’Autorité Publique peut faire usage de la garantie

54
prévue à l'Article 26 ou, à défaut, ces sommes seront déduites des sommes dues au titre de la
Rémunération dans les conditions décrites dans l’Article 21.3.

Les pénalités ne s’appliquent pas dans les cas de Force majeure, d ’Imprévision et de Causes légitimes
tels que définis dans le présent Contrat.

(Il importe de préciser ici expressément si les pénalités seront, ou non, libératoires.)

Les pénalités appliquées au titre du présent Contrat ne sont pas libératoires. A ce titre, nonobstant
les pénalités appliquées à l’expiration d’un délai de [.] après la constatation du manquement,
l’Autorité Publique aura la faculté de faire valoir son droit à indemnisation, en cas de préjudice établi
causé par une faute du Partenaire, et non intégralement réparé par le montant des pénalités
appliquées.(Fixer la durée du Délai, le mentionner ici en chiffres et en lettres)

Le Partenaire peut contester les pénalités lorsqu'il ne reconnaît pas l'existence d'une carence de sa
part, ou lorsqu'il considère que cette carence est due à une circonstance n ’entraînant pas de pénalité
en application du présent Article.

Dans ces cas, il doit envoyer une lettre de contestation, par courrier recommandé avec demande
d'avis de réception, à l’Autorité Publique.

A défaut d'accord de cette dernière, l’Autorité de régulation de la commande publique est saisie, en
application des stipulations de l’Article 38, pour rendre un avis.

Si l'une des Parties refuse de suivre l'avis de l'expert indépendant, le litige est réglé conformément
aux stipulations de l'Article 38.

(L’Autorité Publique peut choisir d’inscrire dans le présent Article et de façon exhaustive l’ensemble des pénalités et des
modalités d’application en renvoyant à l’Annexe « Pénalités » qui ne sera constituée que d’un tableau récapitulatif ou de
renvoyer intégralement à cette Annexe, laquelle comportera alors l’intégralité des pénalités applicables au titre du
présent Contrat et modalités d’application. Le cadre du Contrat ici proposé comporte dans ses diverses dispositions les
références aux pénalités suivantes :

 Manquements aux obligations relatives à la conception et à la construction de l’ouvrage

Jusqu’à la Mise à Disposition de l’Ouvrage, l’Autorité Publique peut appliquer, sauf dans les cas mentionnés ci-dessous,
une pénalité d’un montant maximal de [.] F.CFA par manquement, en cas de non respect des stipulations contractuelles
relatives à la conception et à la construction de l’ouvrage. Le montant de la pénalité est fixé par l’Autorité Publique en
fonction de la gravité du manquement, de son caractère éventuellement répété et des circonstances de l’espèce. Peut en
particulier être sanctionné : (par exemple)

– tout écart par rapport à une Règle de l’Art relative aux dispositions de chantier sous circulation, ou relative aux règles
de signalisation, ou encore relative aux prescriptions des dossiers d’exploitation. La pénalité maximale pour ce motif
est de [.] F.CFA par manquement ; (Compléter le montant)

– le non respect d’une disposition relative à la protection de l’environnement en phase chantier, qu’elle soit
réglementaire ou déduite d’un engagement de l’Autorité Publique. La pénalité maximale pour ce motif est de [.]
F.CFA par manquement et peut être augmentée d’une pénalité journalière supplémentaire, jusqu’à correction dudit
manquement, d’un montant maximal de [.] F.CFA par jour à compter de la notification du manquement ; (Compléter
les montants)

– le non respect des indicateurs relatifs au réemploi des matériaux naturels excavés. La pénalité par manquement est
d’un montant de [.] F.CFA par an. Cet indicateur est mesuré annuellement. (compléter le montant)

55
Lorsque l’Autorité Publique relève une non conformité de nature à entraîner l’application d’une pénalité en application
du présent article], elle le notifie au Partenaire par courrier recommandé avec avis de réception précisant la ou les non
conformité(s) reprochée(s) et la ou les pénalité(s) encourue(s). L’établissement d’une non conformité peut être apporté
par tout moyen par l’autorité Publique et notamment :

– rapport d’un service technique de l’Autorité Publique ;

– procès-verbal d’un service de l’Autorité Publique en charge d’une mission de police spécifique, indépendamment des
éventuelles suites pénales encourues par le Partenaire ; ou

– attestation de l’Autorité chargée du contrôle.

Le Partenaire dispose d’un délai fixé par ledit courrier et au minimum de [.] Jours à compter de sa réception, pour faire
valoir ses observations et présenter les mesures correctrices et le calendrier de réalisation qu'il s'engage à mettre en
œuvre. A compter de la réception des observations du Partenaire, l’Autorité Publique dispose d’un délai de[.] mois pour :
(fixer la durée des délais, les mentionner en chiffres et en lettres)

– ne pas donner suite ;

– réserver l’application de la pénalité, dont le montant aura été le cas échéant adapté, à l’absence de mise en œuvre de
mesures correctrices appropriées par le Partenaire ; ou

– appliquer la pénalité, dont le montant aura été le cas échéant adapté.

Dans les deux derniers cas, l’Autorité Publique adresse au Partenaire un courrier précisant la ou les non conformité(s)
retenue(s), le montant total de pénalités dues ou encourues et, le cas échéant, les mesures à mettre en œuvre et les délais
assortis. L’application d’une pénalité n’exempte pas le Partenaire de la mise en œuvre des mesures correctrices prescrites
par l’Autorité Publique.

 Non-respect du Délai de Mise à Disposition

Sans préjudice des autres droits de l’Autorité Publique aux termes du Contrat, en cas de non-respect du Délai de Mise à
Disposition, éventuellement prorogé en application de l’Article 5.3, l’Autorité Publique peut exiger une pénalité, payable
tous les [.] Jours, à partir de l’expiration du Délai de Mise à Disposition prévu à l’Article 9.1, d'un montant défini à
l’Annexe [.] « Pénalités ».

 Non-levée des réserves dans le cadre de la Prise de Possession

Les réserves mentionnées à l’Article 10.2.2.et non levées dans les délais indiqués par l’Autorité Publique dans la Décision
de Prise de Possession emportent l’application des montants de pénalités prévus à l’Annexe [.] « Pénalités».

 Non-respect du Règlement Intérieur de l’Ouvrage (le cas échéant)

En cas de non-respect des dispositions du Règlement Intérieur par le personnel du Partenaire et de ses Prestataires amenés
à intervenir au sein de l’Ouvrage, la pénalité prévue à l’Annexe [.] « Pénalités » est appliquée à chaque manquement
constaté.

 Manquement aux obligations de constitution des garanties prévues au Contrat

En cas de retard constaté au titre des échéances de constitution des garanties prévues au Contrat, le Partenaire se voit
appliquer de plein droit une pénalité forfaitaire et définitive représentant un pourcentage du montant de la garantie par
Jour de retard, tel que fixé en Annexe [.] « Pénalités ».

 Non-atteinte des objectifs de performance ou des objectifs de qualité de service

En cas de non-respect par le Partenaire des objectifs associés aux obligations de performances ou aux obligations de
qualité de service définis à l’Annexe [.] « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat », l’Autorité Publique peut exiger

56
du Partenaire le versement des pénalités visées au présent Article, et dont le montant est déterminé en fonction de la
gravité du manquement, de son caractère éventuellement répété et des circonstances, en Annexe [.] « Pénalités ».

 Entraves aux contrôles de l’Autorité Publique ou manquement aux obligations d’information et de


communication du Partenaire

En cas d’entraves du Partenaire aux contrôles de l’Autorité Publique ou de manquements à ses obligations d’information
et de communication prévus par le Contrat, notamment décrits aux Articles [.], celui-ci se voit appliquer une pénalité
forfaitaire de [.] FCFA valeur [.] par entrave et par manquement (Compléter le montant et la date de valeur)

ARTICLE 31. : Mise en régie

(L’article 52 du Décret énonce que le contrat prévoit les cas dans lesquels l’Autorité publique peut assurer
temporairement l’exploitation de l’ouvrage ou la fourniture du service public afin de garantir la continuité du service
dans de bonnes conditions dans le cas où le partenaire aurait gravement manqué à ses obligations et n’aurait pas
remédié à ce manquement dans le délai prescrit par le contrat.)

31.1. Sans préjudice de l’application des pénalités prévues au Contrat , la mise en régie du Partenaire
peut être décidée, par l’Autorité Publique, aux frais et charge du Partenaire, notamment dans les cas
suivants :

 si le Titulaire n’exécute pas l’objet du Contrat dans le respect de la Date Contractuelle


d’Achèvement fixé au présent Contrat ou dans le respect des niveaux de performances
exigés ; (Voir si ces circonstances de non exécution sont appropriées au projet concerné et/ou si l’Autorité
Publique souhaite en viser d’autres.)

 si la sécurité publique, l'hygiène ou la protection de l'environnement venaient à être


compromis du fait du Partenaire, ce dernier se refusant à prendre les mesures prescrites ;

 si le Partenaire n'assure pas les obligations d’exploitation et de maintenance prévues au


présent Contrat;

 si l'exploitation est interrompue du fait du Partenaire, de façon répétée ou sur une durée
inacceptable au regard des exigences de continuité du service public, et ce, sans avoir obtenu
l'accord préalable de l’Autorité Publique.

(Cette liste de manquements peut être complétée en opportunité par l’Autorité publique.)

Dans l’un ou l’autre de ces cas, l’Autorité Publique peut immédiatement prendre toutes les mesures
nécessaires justifiées par l’urgence.

31.2. La mise en régie doit être précédée d’une mise en demeure notifiée par l ’Autorité Publique par
lettre recommandée avec accusé de réception adressée au Partenaire. Cette mise en demeure fixe un
délai qui ne saurait être inférieur à [.] jours, pour remédier aux manquements constatés. (Fixer la durée
de ce délai, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

A l’expiration de ce délai, si le Partenaire ne peut assurer le fonctionnement normal de l ’Ouvrage/ des


Infrastructures, l’Autorité Publique y pourvoit aux frais et risques du Partenaire.

57
La régie cesse dès que le Partenaire est de nouveau en mesure d ’exécuter ses obligations, sauf
prononcé par l’Autorité Publique de la résiliation du présent Contrat pour faute du Partenaire.

La régie ne peut se poursuivre au-delà d’un délai de [ .] mois. A l’issue de ce délai l’Autorité Publique
doit soit mettre fin à la régie, soit prononcer la Résiliation du Contrat dans les conditions de l ’article
32.1 du présent Contrat. (Vérifier l’opportunité du caractère impératif de fixer la durée de ce délai, le mentionner ici
en lettres et en chiffres.)

Le Partenaire s’engage à régler sans délai, les dommages et intérêts dus à l ’Autorité Publique, en
réparation des préjudices subis par cette dernière en particulier au titre des surcoûts engendrés par
ladite mise en régie. Ce règlement sera effectué sur présentation par l ’Autorité Publique des
justificatifs des montants engagés au titre de la mise en régie.

ARTICLE 32 : Résiliation

(La section 2 de la Loi n°20-2013/AN et le chapitre II du Décret n°2014-024 contiennent des dispositions relatives à la
résiliation du contrat, prévoyant les cas permettant la résiliation à l’initiative de la Personne Publique ou du Partenaire, ou
encore par consentement mutuel. Ces dispositions obligatoires sont ici reprises.

En outre le chapitre III du Décret indique que « le contrat spécifie les modalités de calcul et l’indemnisation due à l’une ou
l’autre partie, notamment correspondant à la juste valeur des travaux réalisés en application du contrat, aux dépenses en
gagées ou aux pertes subies par l’une ou l’autre partie.)

32.1 Résiliation pour manquement grave et insolvabilité du Partenaire

(Impératif en application du Décret n°2014-024 lorsque l’Autorité Publique ne peut plus raisonnablement s’attendre à ce
que le Partenaire privé puisse ou veuille exécuter des obligations)

32.1.1 Cas de résiliation

32.1.1.1 L’Autorité Publique peut, dans les conditions fixées à l ’Article 32.1.2, décider de résilier le
présent Contrat, si le Partenaire a gravement manqué à ses obligations contractuelles et notamment
en cas de :

 non délivrance au-delà d’un délai de [.] mois à compter de la date contractuelle de délivrance
de l’une des garanties ou non-conformité de l’une des garanties visées à l’Article 26 du Contrat
ou de l’une des attestations d’assurances visées à l’Article 27.2 du Contrat ; (Fixer la durée du
délai, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

 abandon ou non exécution des travaux de réalisation de l’Ouvrage/des Infrastructures ;

 retard imputable au Partenaire dans la réalisation de l ’Ouvrage dans des proportions telles de
la Mise à Disposition n’a eu ou ne peut en aucun cas avoir lieu dans les délais prévus à l ’Article
9.1, tels que reportés, le cas échéant, en application du même Article et dans les conditions de
l’Article 5.3 dans le respect d’un délai du Calendrier figurant en Annexe [.] « Calendrier » de
plus de [.] mois ; (Fixer la durée du délai, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

 non-respect répété des objectifs de performance prévus à l ’Annexe [.] « Cahier des Charges et
Indicateurs de Résultat » ayant entraîné l’atteinte du plafond de pénalités prévues à l ’Annexe

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[.] « Pénalités » et fixé à [.]; (Cet alinéa suppose la fixation d’un plafond de pénalités permettant la
résiliation lorsqu’une exécution conforme du Contrat n’est plus envisageable et d’éviter d’atteindre un niveau
de pénalités insupportable pour le Partenaire, compléter le montant de ce plafond de pénalités.)

 cession du présent Contrat sans autorisation de l’Autorité Publique ;

 modification du capital du Partenaire sans autorisation de l’Autorité Publique ;

 octroi à un tiers d’un droit sur les terrains mentionnés au premier alinéa de l ’Article 4 sans
l'agrément de l’Autorité Publique ;

 mise en danger de la vie d’autrui ;

 mise en régie d’une durée supérieure à [.] mois. (Fixer la durée du délai, le mentionner ici en lettres et
en chiffres.)

 conflit d’intérêt né en cours d’exécution du Contrat ;

 (Compléter cette énumération le cas échéant en opportunité.)

Tout autre manquement grave éventuel du Partenaire à ses obligations contractuelles, peut donner
lieu à la Résiliation de plein droit pour faute et aux frais et risques du Partenaire prononcée par
l’Autorité Publique dans les conditions prévues au présent Article dès lors que ce ou ces
manquement(s), est (sont), par leur gravité ou leur répétition, tels qu ’il(s) compromet(tent) la
poursuite du présent Contrat dans des conditions normales.

32.1.1.2. L’Autorité Publique peut, dans les conditions fixées à l ’Article 32.1.2, décider de résilier le
présent Contrat, après constat de l’insolvabilité du Partenaire dans les conditions suivantes [.] (A
compléter)

32.1.2. Modalités de résiliation en cas de manquement grave ou insolvabilité du Partenaire

Sauf mise en danger de la vie d’autrui, lorsque l’Autorité Publique considère que les motifs de
résiliation du Contrat pour manquement grave sont réunis, elle adresse au Partenaire une lettre
recommandée avec demande d’avis de réception, faisant part de sa décision motivée de procéder à
la résiliation du Contrat, assortie d’une mise en demeure de remédier aux manquements constatés
dans un délai de [.] mois à compter de la réception de la mise en demeure. (Fixer la durée du délai en
opportunité au regard des circonstances, le mentionner ici en lettres et en chiffres ou prévoir que ce sera la mise en
demeure qui fixera ce délai.)

Si, à l’expiration de ce délai, le Partenaire ne s ’est pas conformé à ses obligations, l ’Autorité Publique
peut décider de résilier le présent Contrat aux torts et aux frais et risques du Partenaire. Cette
résiliation intervient de plein droit, sans saisine nécessaire de la structure de recours non
juridictionnelle.

Lorsque l’Autorité Publique fait le constat de l’insolvabilité du Partenaire, elle peut décider de
procéder à la résiliation du Contrat, sans qu’aucune mise en demeure préalable ne soit requise.

59
En cas de manquements graves ou d’insolvabilité du Partenaire, la décision de résiliation est notifiée
par l’Autorité Publique au Partenaire. Elle fixe la date d’effet de la résiliation.

L’indemnité due en cas de résiliation anticipée du Contrat est calculée à la date d ’effet de la
résiliation.

32.1.3. Conséquences financières d’une résiliation pour manquement grave ou insolvabilité du


Partenaire

L’indemnité due en cas de résiliation aux torts et aux frais et risques du Partenaire pour manquement
grave ou insolvabilité est calculée sur les bases suivantes.

Elle est réglée au Partenaire dans un délai de [.] mois à partir de la prise d'effet de la résiliation. (Fixer
la durée du délai en opportunité au regard des circonstances, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

L’indemnité de résiliation, pour sa seule partie venant indemniser le préjudice subi par le Partenaire,
n’entre pas dans le champ d’application de la TVA.

(La loi n°020-2013 dispose « qu’en cas de résiliation, et s’il y a lieu, l’une ou l’autre partie reçoit une juste indemnisation
en fonction des dépenses engagées ou des pertes subies. », le Décret n° 2014-024 précisant que la résiliation par la
Personne Publique s’effectue « sous réserve du versement au Partenaire d’une indemnité selon les conditions convenues
dans le contrat »).

32.1.3.1. Modalités d’indemnisation en cas de résiliation pour manquement grave ou insolvabilité


du Partenaire, avant la Date d’Achèvement

Lorsque la résiliation est prononcée avant la Date d ’Achèvement, l ’Autorité Publique verse au
Partenaire une indemnité de résiliation calculée comme suit :
(Cette clause sera à rédiger par les experts financiers de l’Autorité Publique. La pratique courante est que le calcul de cette
indemnité prend en compte d’une part les sommes dues au Partenaire à la date de la résiliation, à l’exclusion de toute
indemnisation d’un éventuel préjudice du Partenaire, notamment pertes d’exploitation, et d’autre part les sommes dues
à l’Autorité publique par le Partenaire en indemnisation des préjudices subis par elle du fait du comportement fautif du
Partenaire. Il peut être fixé un plafond à cette indemnité.)

Le montant de l'indemnité de résiliation est arrêté par l ’Autorité Publique dans un délai maximal de
[.] mois à compter de la date de prise d'effet de la résiliation. (Fixer la durée du délai en opportunité au
regard des circonstances, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

L'indemnité de résiliation est versée par l’Autorité Publique dans un délai de [.] jours à compter de la
date à laquelle son montant a été arrêté. Si le calcul de l'indemnité de résiliation effectué par
l'application des stipulations ci-dessus aboutit à une somme négative, cette somme est due et versée
par le Partenaire à l’Autorité Publique dans un délai de [.] jours à compter de la date à laquelle son
montant a été arrêté par l’Autorité Publique, sous réserve des dispositions de l ’Article 32.1.3.3. (Fixer
la durée des délais en opportunité au regard des circonstances, les mentionner ici en lettres et en chiffres.)

32.1.3.2. Modalités d’indemnisation en cas de résiliation pour manquement grave ou insolvabilité


du Partenaire, après la Date d’Achèvement

Lorsque la résiliation est prononcée après la Date d ’achèvement, l ’Autorité Publique verse au
Partenaire une indemnité de résiliation calculée comme suit :

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(Cette clause sera à rédiger par les experts financiers de l’Autorité Publique. La pratique courante est que le calcul de
cette indemnité prend en compte d’une part les sommes dues au Partenaire à la date de la résiliation, à l’exclusion de
toute indemnisation d’un éventuel préjudice du Partenaire, notamment pertes d’exploitation, et d’autre part les
sommes dues à l’Autorité publique par le Partenaire en indemnisation des préjudices subis par elle du fait du
comportement fautif du Partenaire. Il peut être fixé un plafond à cette indemnité.)

Le montant de l'indemnité de résiliation est arrêté par la Personne Publique dans un délai maximal de
[.] mois à compter de la date de prise d'effet de la résiliation. (Fixer la durée du délai en opportunité au
regard des circonstances, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

L'indemnité de résiliation est versée par la Personne Publique dans un délai de [.] jours à compter de
la date à laquelle son montant a été arrêté. Si le calcul de l'indemnité de résiliation effectué par
l'application des stipulations ci-dessus aboutit à une somme négative, cette somme est due et versée
par le Partenaire à la Personne Publique dans un délai de [.] jours à compter de la date à laquelle son
montant a été arrêté par la Personne Publique, sous réserve des dispositions de l ’Article 32.1.3.3.
(Fixer la durée des délais en opportunité au regard des circonstances, les mentionner ici en lettres et en chiffres.)

Il ne sera pas versé d’indemnisation pour manque à gagner ni d ’indemnisation pour la rupture des
contrats passés par le Partenaire.

32.1.3.3. Dispositions communes

L’Autorité Publique est automatiquement subrogée dans les droits du Partenaire au titre des polices
d'assurance et bénéficie d'une délégation lui permettant d'obtenir le paiement des indemnités
d'assurance dues mais non encore versées à compter de la date de prise d’effet de la résiliation.

Les conséquences financières, pour le Partenaire, d ’une obligation de reversement de TVA au Trésor
public sont neutralisées à son bénéfice. (A valider au cas par cas)

Lorsque le Partenaire est redevable d’une somme en application des stipulations du présent Article,
et à défaut de paiement par ce dernier, il est convenu entre les Parties que l ’Autorité Publique
appelle l’une ou l’autre des garanties en vigueur en application de l ’Article 26 du Contrat, le montant
ainsi appelé en vertu de cette garantie, effectivement versé et non contesté, venant en déduction des
sommes dues à l’Autorité Publique.

Nonobstant les stipulations des Articles 32.1.3.1 et 32.1.3.2, lorsque la mesure de résiliation résulte
d’une aggravation des manquements graves ou de l’insolvabilité en cause, par une carence fautive du
Partenaire l’Autorité Publique peut réduire d’un montant qu ’elle détermine l ’indemnité de résiliation
éventuellement due au Partenaire, sans que ce montant puisse excéder [.] % de l’indemnité de
résiliation éventuellement due au Partenaire en application des stipulations des articles 32.1.3.1 et
32.1.3.2. (Compléter le taux, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

En outre, dans ce cas, les sommes éventuellement dues par le Partenaire à la Personne Publique sont
majorées dans la limite de [.] % de leur montant. (Compléter le taux, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

La carence fautive du Partenaire est notamment constituée lorsqu’il ressort des faits que le Partenaire
ou ses cocontractants se sont volontairement abstenus d ’éviter la résiliation avec les moyens dont ils
disposaient ou auraient dû raisonnablement disposer, ont abandonné ou interrompu durablement

61
l'exécution du Contrat, se sont volontairement abstenus de tirer sur les financements privés externes
ou n'ont pas mis en œuvre tous les moyens dont ils disposaient ou auraient dû raisonnablement
disposer pour pouvoir tirer sur les financements privés externes.

32.2. Résiliation de l’Autorité Publique pour raisons impérieuses d ’intérêt général (Impératif en
application du Décret n°2014-024)
L’Autorité Publique peut résilier unilatéralement le présent Contrat pour des raisons impérieuses
d’intérêt général, et notamment pour [.].

(Cet article peut être complété d’une énumération illustrant au regard de l’objet du Contrat ce que pourraient être ces
raisons impérieuses.)

32.2.1. Modalités de résiliation pour raison impérieuse d ’intérêt général

Sauf urgence ou circonstances particulières, la résiliation pour raisons impérieuses d ’intérêt général
est précédée d’un préavis, dûment motivé et notifié au Partenaire par lettre recommandée avec
accusé réception, dans un délai de [.] mois avant la prise d’effet de la résiliation . (Fixer la durée du délai
en opportunité au regard de l’objet du Contrat, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

32.2.2. Conséquences financières d’une résiliation de l ’Autorité publique pour raisons


impérieuses d’intérêt général

L’indemnité due en cas de raisons impérieuses d’intérêt général est calculée sur les bases suivantes.
(Cette clause sera à rédiger par les experts financiers de l’Autorité Publique. La pratique courante est que le calcul de cette
indemnité prend en compte non seulement les sommes dues au Partenaire à la date de la résiliation mais encore
l’indemnisation du préjudice causé au Partenaire du fait de cette résiliation : notamment pertes d’exploitation. Il peut
être fixé un plafond à cette indemnité.)

Elle est réglée au Titulaire dans un délai de [.] mois à partir de la prise d'effet de la résiliation. (Fixer la
durée du délai en opportunité au regard des circonstances, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

L’indemnité de résiliation, pour sa seule partie venant indemniser le préjudice subi par le Partenaire,
n’entre pas dans le champ d’application de la TVA.

32.3. Résiliation pour exécution rendue impossible en raison d ’évènements échappant au contrôle
de l’une ou l’autre des Parties (Impératif en application du Décret n°2014-024)
L’une ou l’autre des Parties peut décider de la résiliation du contrat lorsque l ’exécution de ses
obligations est rendue impossible par des évènements échappant à son contrôle.

Sauf urgence ou circonstances particulières, la résiliation en cas d ’exécution rendue impossible en


raison d’évènements échappant au contrôle d’une des Parties est précédée d ’une demande de
rencontre adressée à l’autre Partie dument motivée et notifiée par lettre recommandée avec accusé
de réception.

Au terme de cette rencontre, les Parties s’accordent sur les modalités d ’une éventuelle résiliation.

62
A défaut d’accord dans un délai de [.], la Partie invoquant le présent motif de résiliation peut résilier
le Contrat. (Fixer la durée de ce délai, le mentionner ici en chiffres et en lettres)

32.3.1. Modalités d’indemnisation en cas de résiliation pour l ’exécution rendue impossible en


raison d’évènements échappant au contrôle de l ’une ou l ’autre des Parties avant la Date
d’Achèvement
En cas de résiliation pour exécution rendue impossible en raison d’évènements échappant au
contrôle d’une des Parties intervenant avant la Date d’Achèvement, le Partenaire percevra une
indemnité correspondant à celle indiquée à l’article 32.2 pour résiliation pour raisons impérieuses
d’intérêt général unilatérale, exception faite des sommes prévues au titre de [.] (Il est de pratique
courante de voir aligner l’indemnisation de la résiliation pour force majeure sur la résiliation pour motif d’intérêt
général, exception faite de l’indemnisation du manque à gagner).

L’indemnité est réglée au Titulaire dans un délai de [.] mois à partir de la prise d'effet de la résiliation.
(Fixer la durée du délai, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

32.3.2. Modalités d’indemnisation en cas de résiliation pour l ’exécution rendue impossible en


raison d’évènements échappant au contrôle de l ’une ou l ’autre des Parties après la Date
d’Achèvement
En cas de résiliation du Contrat pour exécution rendue impossible en raison d’évènements échappant
au contrôle d’une des Parties intervenant après la Date d’Achèvement, le Partenaire percevra une
indemnité correspondant à celle indiquée à l’article 32.2 pour résiliation pour raisons impérieuses
d’intérêt général unilatérale, exception faite des sommes prévues au titre de [.] (Il est de pratique
courante de voir aligner l’indemnisation de la résiliation pour force majeure sur la résiliation pour motif d’intérêt
général, exception faite de l’indemnisation du manque à gagner).

L’indemnité est réglée au Titulaire dans un délai de [.] mois à partir de la prise d'effet de la résiliation.
(Fixer la durée du délai, le mentionner ici en lettres et en chiffres.)

32.4. Résiliation à l’initiative du Partenaire (Impératif en application du Décret n°2014-024)

(L’article 42 de la Loi n°20-2013/AN prévoit que le Cocontractant de l’Autorité Publique peut « demander » la résiliation
uniquement dans des cas limitativement énumérés, lesquels sont repris à l’article 60 du Décret n°2014/24.)

Le Partenaire ne peut résilier le Contrat sauf :

- En cas de manquement grave de l’Autorité publique à ses obligations contractuelles,

- Si les conditions de révision du Contrat visées à l’Article 18 sont réunies mais les Parties en
sont pas parvenues à un accord sur les modalités de cette révision

- Si le Partenaire a engagé des dépenses substantiellement plus importantes ou reçu une


contrepartie sensiblement plus faible du fait d’actes ou d ’omission de l ’Autorité publique et
les Parties ne sont pas parvenues à se mettre d’accord sur une révision du Contrat.

63
Dans l’un de ces cas, le Partenaire adresse à l’Autorité Publique une demande de résiliation motivée
et accompagnée des éléments justifiant des causes de cette demande et notifiée par lettre
recommandée avec accusé de réception.

Les Parties se rencontrent afin de tenter de concilier leurs positions.

A défaut d’accord dans un délai de [.], le Partenaire peut résilier le Contrat. (Fixer la durée de ce délai, le
mentionner ici en chiffres et en lettres)

32.5. Résiliation par consentement mutuel (Impératif en application du Décret n°2014-024)

Les parties se réservent le droit de décider ensemble de mettre fin au contrat, notamment si :

[.] (A compléter en opportunité)

Elles décident d’un commun accord des modalités notamment financières de cette résiliation.

32.6 Résiliation pour inexactitudes délibérées

(Cas de résiliation prévu aux articles 52 de la Loi n°020-2013 et 70 du décret n°2014-024)

Lorsque des inexactitudes délibérées sont constatées, après notification de l ’approbation du Contrat
ou à tout moment de son exécution, dans les attestations ou justifications contenues dans l ’Offre du
Partenaire, l’Autorité Publique peut prononcer la résiliation du Contrat aux frais et risques du
Partenaire après avis préalable de l’ARCOP, et sans que le Partenaire ne puisse prétendre à une
quelconque indemnisation.

CHAPITRE IX : EXPIRATION DU CONTRAT

(Clauses obligatoires : la Loi n°020-2013 dans son article 32 et le Décret n°2014-529 dans son article 63 exigent la
présence de clauses organisant les « Conséquences de la fin, anticipée ou non, du contrat notamment en ce qui concerne
la propriété des ouvrages et des équipements et les modalités de transfert » ainsi que « les mécanismes de transfert des
biens à l’Autorité Publique, l’éventuelle indemnisation à ce titre, le transfert de technologie requis pour l’exploitation de
l’ouvrage, la formation du personnel des services de l’Autorité Publique ou d’un futur Partenaire, la fourniture de
ressources d’appui dans un délai raisonnable après le transfert, dans des conditions ici à définir.)

ARTICLE 33 : Continuité de l'exploitation en fin de Contrat

L’Autorité Publique a la faculté, sans qu'il en résulte un droit à indemnité pour le Partenaire, de
prendre, durant les [.] mois précédant le terme normal du Contrat, toutes mesures pour assurer la
continuité du service.

D'une manière générale, l’Autorité Publique peut prendre toutes les mesures nécessaires pour
faciliter le passage progressif du Contrat au nouveau régime d'exploitation.

A la fin du présent Contrat, l’Autorité Publique ou un nouvel exploitant se réserve la possibilité de


reprendre les droits et obligations du Partenaire au titre de ses contrats passés avec des tiers,
personnes publiques ou privées, pour l'exécution normale du présent Contrat.

64
Dans les conditions de l’Annexe [.] « Procédure de remise des Biens en fin de contrat », le Partenaire
s’engage à prendre les mesures et à passer les actes nécessaires pour que l ’Autorité Publique soit
subrogée dans ses droits et obligations dans les contrats passés avec des tiers, personnes publiques
ou privées, et ayant pour objet l’occupation des propriétés des personnes privées, domaines public et
privé des personnes publiques ainsi que l’organisation du régime de propriété des Biens réalisés dans
le cadre du présent Contrat.

ARTICLE 34 : Transfert de technologie et formation du personnel

Au terme normal ou anticipée du Contrat, le Partenaire s’engage à opérer tout transfert de


technologie nécessaire à l’exploitation de l’Ouvrage à l’Autorité Publique ou à tout nouveau
Partenaire, aux travers des installations et équipements requis ainsi qu ’en procédant à la formation
des nouveaux personnels dédiés à l’exploitation de l’Ouvrage. (A adapter par les experts techniques de
l’Autorité Publique au regard des circonstances particulières du Contrat)

ARTICLE 35 : Fourniture de services et ressources d’appui

Pendant une durée de [.] mois (Fixer la durée de ce délai, le mentionner en chiffres et en lettres) à compter du
terme normal ou anticipé du Contrat, le Partenaire s ’engage à apporter à l ’Autorité Publique
gratuitement les services décrits ci-après :

[.] (A compléter par les experts techniques de l’Autorité Publique au regard des circonstances particulières du Contrat)

Pendant une durée de [.] (Fixer la durée de ce délai, le mentionner en chiffres et en lettres) mois à compter du
terme normal ou anticipé du Contrat, le Partenaire s’engage à laisser à l ’Autorité Publique
gratuitement l’utilisation de :

[.] (A compléter par les experts techniques de l’Autorité Publique au regard des circonstances particulières du Contrat)

ARTICLE 36 : Remise des biens à l'expiration du Contrat

(Clauses obligatoires : la loi n°020-2013 et le décret n°2014-024 exigent la présence de clauses relatives aux conséquences
de la fin, anticipée ou non, du contrat, notamment en ce qui concerne la propriété des ouvrages et des équipements ainsi
que les modalités de transfert.)

A la fin du présent Contrat, que celui-ci s’achève par la survenance de son terme normal ou de
manière anticipée, le Partenaire est tenu de remettre à l ’Autorité Publique, en état normal
d’entretien, tous les Biens mis à disposition et les Biens réalisés au titre de l ’Ouvrage/ des
Infrastructures, conformément à la procédure figurant en Annexe [.] « Procédure de remise des Biens
en fin de Contrat ».

Ce retour dans le patrimoine de l’Autorité Publique intervient gratuitement, sous réserve des
dispositions qui seraient applicables au titre du présent Contrat en cas de résiliation anticipée.

65
Cette remise des Biens mis à disposition et des Biens réalisés au titre de l ’Ouvrage/ des
Infrastructures, s’accompagne d’un état des lieux de sortie, comprenant un inventaire / plan détaillé
mis à jour ainsi que du transfert à l’Autorité publique de l ’ensemble des autorisations et convention
d’occupation afférentes aux biens remis à l’Autorité Publique, laquelle se trouve ainsi subrogé dans
les droits et obligations du Partenaire.

L’état de lieux de sortie est établi en deux exemplaires, chacun signé par les deux Parties. Il est
accompagné de l’ensemble de la documentation technique et financière relative et nécessaire à
l’exploitation de l’Ouvrage/ des Infrastructures.

Si l’état des lieux de sortie fait apparaître que le Partenaire n ’a pas respecté ses obligations de remise
de l’Ouvrage en bon état d’entretien et de fonctionnement, compte tenu de son âge et de sa
destination conformément à l’article 13, l’Autorité Publique a la possibilité de faire appel à la garantie
visée à l’article 26 ou de faire exécuter les travaux aux frais du Partenaire.

A compter de la dernière des dates de signature, il emporte retour des Biens dans le patrimoine de
l’Autorité Publique et transfert des risques vers celle-ci.

CHAPITRE X : DISPOSITIONS DIVERSES

ARTICLE 37 : Portée et intégralité du Contrat

Le présent Contrat se substitue à tout accord antérieur se rapportant à son objet.

Si l'une quelconque des stipulations du présent Contrat était nulle ou inapplicable, en partie ou en
totalité, les autres stipulations continueraient à s'appliquer. En outre, les Parties s'engagent, lors de
négociations de bonne foi, à remplacer les stipulations inapplicables ou nulles par d'autres
stipulations dont les effets seront comparables.

Le défaut par l'une des Parties de parvenir au remplacement des stipulations nulles ou inapplicables
n'affectera ni la validité des dispositions restantes ni la partie valide d'une stipulation en partie
invalide qui prendra effet dans la mesure où la loi le permet.

ARTICLE 38 : Règlement des différends et litiges

(Clauses obligatoires : la loi n°020-2013 et le décret n°2014-024 exigent la présence d’une clause relative aux modalités de
prévention et de règlement des litiges et notamment aux conditions dans lesquelles il peut être fait recours à l’arbitrage
au niveau national ou international.

La loi n°020-2013 et le décret n°2014-529 imposent le recours à la voie amiable avant de porter un différend né entre les
Parties devant les juridictions prévues par ces textes).

Tout différend qui pourra s'élever entre l’Autorité Publique et le Partenaire relativement à
l'interprétation ou à l'exécution du présent Contrat est réglé à l ’amiable devant l ’Autorité de
régulation de la commande publique (ARCOP).

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A défaut d’un règlement amiable, le différend pourra être porté à l ’initiative de l ’une ou l ’autre des
Parties :

- soit devant le tribunal administratif compétent,

- soit devant un tribunal arbitral national ou international.

(Option à choisir)

Dans ce dernier cas, le différend pourra être porté à l ’initiative de l ’une ou l ’autre des Parties
devant le Président du Tribunal de Commerce ou le Centre d ’Arbitrage, de Médiation et de
Conciliation de Ouagadougou (CAMC-O). Dans ce dernier cas, le différend sera alors tranché
par un Tribunal arbitral composé d’un arbitre unique ou de trois arbitres selon le règlement
en vigueur. La langue sera le français. Le droit applicable est le droit burkinabé ».

Ou

Dans ce dernier cas, et si les Parties choisissent d ’un commun accord de recourir à un
arbitrage international, le différend pourra être porté à l ’initiative de l ’une ou l ’autre des
Parties devant le [.] (Préciser le tribunal arbitral international et ses modalités de recours)

(A la place de cette proposition de rédaction ouverte organisant une liberté de choix contractuelle, il sera également
possible d’inscrire dans le Contrat une clause compromissoire à établir lors de la négociation du Contrat)

Le Partenaire fait son affaire du règlement d’éventuels différends entre lui et ses actionnaires,
prêteurs, entrepreneurs, fournisseurs et autres partenaires commerciaux.

Les Parties conviennent qu’en cas d’annulation d’une clause du présent Contrat résultant d ’une telle
saisine et n’entraînant pas l’annulation de l’ensemble du Contrat, elles s ’engagent à poursuivre
l’exécution du Contrat dans des conditions de nature à permettre le maintien de son équilibre initial.

ARTICLE 39 : Droit applicable

(L’article 39 du Décret n°2014-024 impose au Contrat de fixer le droit qui lui est applicable. L’Article 40 du même Décret
rend le droit burkinabè applicable, sauf stipulation contraire au Contrat.)

Le droit applicable au présent contrat est le droit burkinabè.

ARTICLE 40 : Règles de confidentialité

(L’article 39 du Décret impose qu’une clause contractuelle prévoit les droits et obligations des parties concernant la
confidentialité des informations propres au contrat).

Les Parties se reconnaissent tenues au secret professionnel et à l’obligation de discrétion pour tout ce
qui concerne les faits, les informations, les études et décisions dont leurs agents auront connaissance
au cours de l’exécution du Contrat, à l’exception des faits connus de tous ou qui doivent être
divulgués afin que le projet puisse être réalisé.

67
Les Parties s’engagent donc à garder comme confidentiels tout document ou toute information dont
elles ont pu avoir connaissance au cours de la procédure de passation ou dont elles pourraient avoir
connaissance au cours de l’exécution du présent Contrat, et à faire respecter ces obligations par
l’ensemble de leur personnel et, le cas échéant, par leur Prestataires et sous-traitants, sauf si le
Partenaire est obligé de divulguer ces informations en application d ’une obligation légale ou
règlementaire, ou d’une décision de justice.

Les informations ne sont plus confidentielles lorsque la divulgation ou l ’annonce est rendue
obligatoire par :

- une décision émanant d’une juridiction nationale ou d ’une autorité gouvernementale de


régulation ou de contrôle dûment habilitée à cet effet ;

- ou une disposition législative ou règlementaire ;

- ou l’exécution par l’une des Parties des obligations mises à sa charge au titre du Contrat, à
condition que le tiers à qui cette Partie envisage de divulguer l ’information confidentielle soit
lui-même contractuellement tenu au respect de la confidentialité dans des conditions
équivalentes à celles prévues par le présent Contrat.

ARTICLE 41 : Propriété intellectuelle

(Aux termes de l’article 39 du Décret, une telle clause devra être prévue en fonction de l’objet du contrat afin de
déterminer l’étendue de l’exclusivité des droits du partenaire. Cette clause prévoit les licences ou cession de droits, toutes
dispositions relatives à la propriété intellectuelle et les garanties entourant la cession des droits.)

ARTICLE 42 : Primauté

(En vertu de l’Article 39 du Décret n°2014-024)

En cas de contradiction entre leurs stipulations, le présent Contrat prime sur ses Annexes, qui ont
elles-mêmes une valeur juridique supérieure aux documents qui y sont joints le cas échéant.

Les stipulations particulières du Contrat et de ses Annexes prévalent sur les stipulations générales.

(L’Autorité publique pourra décider si elle entend organiser une primauté en cas de contradiction entre certaines Annexes,
en particulier entre le « Cahier des Charges et Indicateurs de Résultat » et «Offre du Partenaire »)

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LISTE DES ANNEXES :

Sont annexés au présent Contrat les documents suivants :

Annexe [.]: Cahier des charges et Indicateurs de Résultat

Annexe [.]: Plan de financement

Annexe [.]: Statuts de la société Partenaire

Annexe [.]: Règles de répartition et de stabilité de l’actionnariat de la Société Partenaire

Annexe [.]: Statuts de la société de Projet et Pacte d’actionnaires

Annexe [.]: Pénalités

Annexe [.]: Calendrier

Annexe [.] : Offre du Partenaire

Annexe [.]: Plan prévisionnel de GER

Annexe [.]: Garanties

Annexe [.]: Assurances

Annexe [.]: Eléments spécifiques à communiquer à l’Autorité Publique

Annexe [.]: Procédure de remise des Biens en fin de Contrat

- (Compléter par la liste des Annexes)

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