IMP Pour - MEP

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Pierre-Yves LEON Université de Paris-Est Marne la Vallée

Licence Professionnelle Projeteur en Bureau d’Étude : dessin, conception,


modélisation – BIM, option Corps d’États Techniques

2018/2019

Rapport de mémoire
Études de conception dans le
secteur du bâtiment
Remerciements

Tout d’abord, je souhaite remercier monsieur POSITANO. Grâce à ses


interventions, j’ai pu approfondir mes compétences dans la pratique du
logiciel Revit. Ces connaissances m’ont aussi permis de mettre en application
la méthode de travail « BIM » en entreprise.
Je veux aussi remercier Monsieur GUILLERM, car il m’a aidé à acquérir de
nouvelles aptitudes que j’ai pu exploiter concernant la rédaction de la partie
électricité.
Enfin, je remercie également Serge BETHELOT, pour son aide dans la rédaction
de ce rapport.

1
Introduction

Pour réaliser cette dissertation, j’ai choisi d’évoquer les différentes phases
d’études liées principalement à la conception des Corps d’États Techniques.
Les nouvelles normes et la transition énergétique du secteur de la construction
complexifient davantage le travail de conception. Il convient donc de
déterminer comment inciter et accompagner les professionnels du bâtiment à
s’approprier les outils numériques émergeants, afin d’atteindre ces nouveaux
objectifs.
L’objet de ce mémoire sera de définir le séquencement d’une étude sur le plan
technique, tout en évaluant l’impact des nouveaux outils de Conception
Assistée par Ordinateur. En tant que projeteur en bureau d’études je trouve
donc intéressant d’implémenter le BIM afin d’améliorer ma méthode de travail
et acquérir les nouvelles compétences nécessaires à l’évolution de mon
métier.

Problématique
Dans quelle mesure est-il important d'améliorer la manière de concevoir d’un
ouvrage pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires et anticiper
les besoins de chaque intervenant ?

2
Abstract

To realize this writing, I chose to evoke the different phases of study mainly
related to the design in the field of HVAC. The new normative requirements and
the energy transition linked to the building sector make the design work more
complex. That’s why, it’s necessary to determine how to encourage and
support building professionals to appropriate the emerging digital tools, to
achieve these new objectives.
The challenge of this essay will be to define each step of study on a technical
level, while evaluating the impact of the new computer-aided design tools. As
a designer in a design office, I find it interesting to implement BIM to improve
my working method and acquire the new necessary skills for the evolution of
my work

Problem
How far to improve the design of a building to meet new regulatory requirement
and anticipate the needs of each stakeholder?

3
Sommaire

Lexique des abréviations

I- Évolution de la conception
1) Enjeux sociétaux……………………………………………………..….………………6
2) Organisation d’un projet…………………………………………………………...….7
3) Révolution numérique……………………………………………..………….………10
4) Conclusion………………………………………..…………………………………….11

II- Étude de cas


1) Approche numérique………………..………..………………...……………………12
2) Étude de conception………………………………………………………..……….14
3) Quels apports avec le BIM ?………………………..……………..………………...28
4) Étude d’éxecution...............................................................................................32

Conclusion

Annexe
Annexe n°1 - Corpus du développement
Annexe n°2 - Bibliographie
Annexe n°3 - Maquette numérique « Projet type MEP »

4
Lexique des abréviations

AE : Acte d’Engagement
AMO : Assistant à Maîtrise d’Ouvrage
APS : Avant-Projet Sommaire
APD : Avant-Projet Définitif
ASHRAE : American Society of Heating, Refrigeration, and Air-Conditioning
Engineers
AVP : Avant-Projet
BIM : Building Information Modeling
BTP : Bâtiment Travaux Public
CAO : Conception Assisté par Ordinateur
CET : Corps d’États Techniques
CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières
CVC : Chauffage Ventilation Conditionnement d’air
DAO : Dessin Assisté par Ordinateur
DCE : Dossier de Consultation d’Entreprise
DOE : Dossier d’Ouvrages Exécutés
DTU : Document Technique Unifié
DPGF : Décomposition du Prix Global et Forfaitaire
ECS : Eau Chaude Sanitaire
ERP : Etablissement Recevant du Public
ESQ : Esquisse
FM : Facility Management
HVAC : Heating, Ventilation and Air-Conditioning
IRC : Indice de Rendu des Couleurs
MOA : Maître d’ouvrage
MOE : Maître d’œuvre
MOP : Maîtrise d’Œuvre Public
NF : Norme Française
OS : Ordre de Service
PC : Permis de Construire
PLU : Plan Local d’Urbanisme
PME : Petite ou Moyenne Entreprise
PMR : Personne à Mobilité Réduite
PTD : Programme Technique Détaillé
PTNB : Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment
RE : Réglementation Environnementale
RT : Réglementation Thermique
SSI : Système de Sécurité Incendie
VISA : Visa des études d'exécution
VMC : Ventilation Mécanique Contrôlée

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I- Évolution de la conception

1) Enjeux sociétaux
Dans un premier temps, j’ai choisi de décrire les thématiques sociétales d’un
ouvrage afin de mieux comprendre les contraintes de conceptions de chaque
acteur (architecte, thermicien, etc.).

Thèmes Objectifs

Améliorer le confort thermique


Contrôle de la température et de l’hygrométrie.
Confort
Améliorer le confort acoustique
Réductions des nuisances sonores.

Diminution des consommations énergétiques


Rendre un habitat plus économe en énergie.
Énergie
Assurer l’indépendance énergétique
Rendre un ouvrage énergétiquement indépendant.

Utilisation de matériaux bas carbone


Environnement Emploi de matériaux biosourcés (issus de la biomasse d'origine
animale ou végétale).

Protéger la santé
Concevoir un ouvrage afin de limiter les risques d’accident.
Santé Améliorer la santé ou pallier un handicap
Equiper une personne d’un système permettant de diminuer son
handicap, respect des normes PMR.

Améliorer l’esthétisme de l’ouvrage en accord avec son


environnement
Aménagement Respect du Plan Local d’Urbanismes (PLU),
Prise en compte de la mobilité de l’usager
Adapter un espace afin d’améliorer son usage.

Protéger un environnement vis-à-vis des risques naturels


(séismes, inondations, incendies)
Concevoir un bâtiment afin de limiter les risques naturels, par
exemple le respect des normes structurelles ou de la
Protection réglementation incendie.
Protéger un environnement ou un système des tentatives
de dégradation ou d’intrusion
Utilisation d’un système de surveillance automatisé.

6
2) Organisation d’un projet
Dans cette partie, je vais aborder l’organisation d’une étude en expliquant le
travail de tous les organismes et en définissant leurs obligations à chaque
évolution d’un projet.

Rôle des différents intervenants


Voici l’organigramme adapté au secteur de la construction :

Le maître d’ouvrage est le client pour qui est construit le bâtiment, il est épaulé
par un programmiste, chargé de définir les besoins du projet. L’Assistance à
Maîtrise d’Ouvrage possède une mission d’accompagnement, et doit vérifier
le travail de l’ensemble des collaborateurs engagés par le maître d’ouvrage.
Ce rôle vise à défendre les intérêts du client de l’opération notamment sur le
plan économique.

Le maître d'œuvre organise, supervise, coordonne les différents corps d’état et


livre le produit une fois terminé. Ce rôle est généralement occupé par un
architecte ou encore un bureau d’études généraliste.

Pour finir, les entreprises d’exécutions


réalisent les travaux après validation des
livrables (notes de calculs, plans, etc.)
par le maître d’œuvre. Le bureau de
contrôle devra également donner son
aval car il est chargé de vérifier le
respect des différentes réglementations
pendant les phases de conception et
d’exécution.

7
Différentes étapes de conception
Ci-dessous, on peut voir les différentes avancées d’une étude, avant le début
des travaux :

Programme
Tout d’abord le programmiste met en place un programme qui définit les
paramètres et le contenu de l’opération suivant les demandes de la maîtrise
d’ouvrage : Le Programme Technique Détaillé (PTD) permet donc de
connaître le besoin en surface ainsi qu’une première approche du coût.

Concours
Ensuite un concours est mis en place pour sélectionner l’architecte et les
bureaux d’études associés. L'appel d'offres avec concours est assez peu
fréquent. Il impose une procédure plus complexe, il s'agit avant tout d'un
concours d'idées. Le maître d’ouvrage fixe les grandes lignes d'un projet qu'il
souhaiterait « éventuellement » réaliser. C’est donc un appel d’offre de
prestations intellectuelles devant aboutir à des préconisations de solutions
techniques, et économiques. Ainsi, dans le cadre d'un appel d'offres avec
concours, les candidats ne sont pas certains de participer à l’opération mais
reçoivent néanmoins une indemnité pour leurs contributions.

Esquisse
Une fois choisi, la maîtrise d’œuvre présente les résultats de sa première étude
de faisabilité en fonction des différents paramètres liés au terrain comme les
relevés topographiques, l’étude de sol, etc.

Avant-Projet Sommaire
A ce stade, le maître d’œuvre fournit une description des différentes variantes
retenues pour le projet de bâtiments et une estimation du coût et de la durée
des travaux. Une certaine tolérance peut être adoptée en fonction de la taille
du projet. Cette étape comprend aussi l’intervention du coordinateur SSI
(Système de Sécurité Incendie) qui a pour mission d’élaborer le zonage du
bâtiment en collaboration avec l’architecte. Cela consiste à attribuer des
espaces à un aménagement particulier (espace bureaux, ventes, etc.).

8
Avant-Projet Définitif
Cette étape est synonyme
de mise au point par rapport
aux options retenues par le
maître d’ouvrage. Le choix
des fournitures est arrêté et
les différentes prestations
techniques avec l’ensemble
des travaux sont précisés en
prenant en compte la
Réglementation Thermique.
Pour les bâtiments neufs de
plus de 1000 m², une étude
de faisabilité énergétique et
un bilan thermique doivent être renseignés lors de la demande du Permis de
Construire. Une estimation précise de l’ensemble du projet est alors finalisée.
Cette phase caractérise le contrat qui décris point par point l’ensemble des
prestations fournies par le maître d’œuvre au maître d’ouvrage durant les
phases suivantes.

Dossier de Consultation d’Entreprise


C’est le dossier qui permet de mettre en concurrence les entreprises pour leurs
travaux d’exécution. Il contient les pièces administratives de l’opération,
notamment l’Acte d’Engagement qui va définir les conditions de pénalité de
retard, ainsi que le coût et le délai du projet. Les pièces techniques sont
également jointes à savoir : le CCTP (Cahier des Clauses Techniques
Particulières), le DPGF (Décomposition du Prix Global et Forfaitaire), ainsi que
les plans projets.
Enfin, la réponse des entreprises est évaluée selon 2 critères principaux : le
montant de leur chiffrage ainsi que la solution et les variantes techniques
proposées au client.
Après avoir remporté l’affaire, l’entreprise reçoit un Ordre de Service (OS) lui
signifiant de démarrer la phase EXE, soit les études d’exécution (voir « chapitre
étude d’exécution », page 32).

La procédure développée ci-dessus correspond aux étapes décrites dans la


loi MOP relative aux marchés publics (collectivités territoriales, organismes
publics, etc…). Dans le cas d’un marché privé cette procédure peut être
réduite à un Permis de Construire ou à une consultation d’entreprise à partir
d’un Avant-Projet (AVP).

9
3) Révolution numérique
La France, depuis 2015, a commencé à mettre en place une stratégie de
changement avec son « Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment ». Le
numérique est considéré comme un facteur majeur de modernisation des
pratiques de conception, construction, rénovation et d’exploitation des
ouvrages avec des objectifs significatifs d’amélioration de la qualité des projets
et de productivité des équipes.
Le gouvernement incite donc toutes les entreprises à se moderniser pour
favoriser une montée en compétences des professionnels et à améliorer la
qualité tout en réduisant les coûts dans la construction neuve et la rénovation.
Dernièrement, de nouvelles technologies numériques ont été développées et
celles-ci renouvellent en profondeur les stratégies, les pratiques et les usages
liés au secteur du bâtiment. Des innovations techniques et technologiques
impactent compétences et organisation des entreprises comme par exemple
l’emploi de drone pour réaliser des relevés de métrés.

L’expansion du BIM
Le BIM, est une méthode de travail qui s’appuie sur une maquette numérique
paramétrique 3D contenant des données intelligentes et structurées. Cela
facilite le partage d'informations fiables tout au long d'une étude. Ces modèles
virtuels permettent d'effectuer des analyses et simulations (énergétiques,
calculs, détections des conflits, etc), ainsi que des contrôles (respect des
normes, du budget, etc). Le BIM occupe également un grand rôle dans
l’exploitation d’un ouvrage : la maquette numérique a la possibilité de lire des
informations mesurées par des capteurs, et de piloter certains équipements en
temps réel. Cette avancée technologique
complète le concept de Facility Management.
Récemment les pouvoirs publics ont mis en
place le « Plan BIM 2022 » afin de remplacer le
PTNB et accélérer la transition numérique. Cette
nouvelle mesure s’articulera autour de 2 axes
prioritaires :

- Généraliser l’utilisation du BIM dans les


marchés publics en prenant en compte les
besoins des professionnels.

- Développer la montée en compétences des acteurs du bâtiment en


proposant des formations adaptées.

10
En somme le BIM permet d’optimiser les coûts, d’augmenter la rentabilité,
d’offrir une meilleure qualité de l’ouvrage tout en facilitant son exploitation et
sa rénovation. Cependant, les facteurs qui freinent son développement ne
sont pas négligeable en particulier l’investissement que représente l’achat du
matériel adéquat, ainsi que l’adaptation nécessaire aux entreprises à cette
nouvelle façon de concevoir.
En effet, cette transition présente des inconnus malgré l’avancée de certains
pays dans cette démarche. On estime la baisse de rentabilité entre 20 et 30%
pendant les 6 premiers mois de la pratique du BIM. On sait d’ailleurs que le
gouvernement français mise davantage sur l’incitation que sur l’obligation
concernant le développement de cette technologie.
De plus, le BIM n’est pas en mesure de démocratiser ses avantages concernant
la transition énergétique, les dimensions de BIM 6D et 7D qui traitent du
développement durable et de l’analyse du cycle de vie ne sont pas encore
accessibles à tous, principalement pour des raisons de propriétés
intellectuelles.
Cependant, concernant la prochaine
Réglementation Environnementale de
2020, le BIM aura les capacités d’agir
comme un outil d’informations et de
qualité grâce à sa base de données. Cela
procure une motivation supplémentaire
pour le gouvernement français de rendre
obligatoire l’utilisation du BIM dans les
marchés publics.

4) Conclusion
Les PME, bureaux d’études, architectes, encadrants doivent s’approprier les
outils qui sont actuellement à leur disposition, sinon ils passeront à côté de l’ère
du numérique et seront relégués dans une position « d’exécutants ». La
problématique actuelle est donc de les former techniquement aux nouvelles
innovations, afin de les aider à modifier leurs approches professionnelles.

La formation doit donc devenir, face à ces avancées, le fer de lance de la


transition numérique. À propos de la conception d’un bâtiment, la mise à
disposition des savoirs, savoir-faire et savoir-être évoluent pour laisser une
grande place aux technologies naissantes et tout particulièrement au BIM.

11
II- Étude de cas

1) Approche numérique
Avec l’objectif de définir les différentes phases de conception d’un projet, tout
en les dissociant de l’étude d’exécution, j’ai choisi de réaliser l’étude d’un
logement pavillonnaire en y associant certaines règlementations relatives aux
bâtiments tertiaires.
J’ai également utilisé le logiciel Revit, ce qui m’a permis d’implémenter le BIM
dans un cas concret et de connaître ses avantages concernant la manière
globale de concevoir, notamment dans le domaine des Corps d’États
Techniques.
Revit est l’un des logiciels capables de générer des maquettes numériques
associables à la méthode de travail « BIM ».
Ce programme intègre les analyses de différentes disciplines telles que :
Architecture, Structure, CVC, Électricité, ainsi que des données
topographiques, environnementales et économique. Ainsi, l’intelligence du
logiciel gère des informations cohérentes et chiffrables.

12
Fichier Gabarit
Le BIM, grâce à ses paramètres structurés, permet la réutilisation des données.
Afin de « standardiser » l’échange des informations entre les différents
intervenants sans interopérabilité, il est impératif d’utiliser des fichiers gabarits
définis par l’intermédiaire d’une convention BIM et commun entre tous les
utilisateurs.
La première étape de ma démarche fut donc de créer un fichier gabarit ou
démarrage avec l’intégration des différents paramètres relatif à mon projet :
- Arborescence / Famille

- Gabarit de vue : Ci-dessous, on peut voir les différents réseaux de


canalisations associés à une couleur spécifique.

13
2) Étude de conception

Conception architecturale et structurelle


Dans un premier temps j’ai réalisé une maquette « ARCHITECTURE » en
m’inspirant d’un plan de logement pavillonnaire existant :

Pour la structure portante du bâtiment, j’ai fait le choix de murs en brique


associés à une structure métallique. D’un point de vue étanchéité, cette
solution est judicieuse car elle permet une isolation répartie, c’est-à-dire qu’une
partie de l’isolant est situé dans le mur avec les poteaux porteurs métalliques.
Grâce à ce procédé, les ponts thermiques du bâtiment sont largement
diminués comparé à une isolation intérieure standard.
N’étant pas spécialiste dans ce domaine j’ai donc réalisé une deuxième
maquette « STRUCTURE » en adoptant l’hypothèse suivante :
- Portée des poteaux porteurs : entre 5 et 10 mètres.

Les problématiques structurelles et esthétiques m’ont donc contraint à adapter


l’aménagement de l’ouvrage, j’ai dû changer la position de certaines cloisons
et menuiseries en fonction de la structure métallique avec l’objectif de
dissimuler les poteaux porteurs.

14
Conception du lot : Chauffage Ventilation Climatisation

Solutions techniques envisagées

➢ Choix des systèmes de chauffage


Les systèmes de chauffage ou refroidissement constitue géneralement la
sélection la plus conséquente concernant les facteurs économiques et
environnementaux d’un projet de Corps d’États Techniques.

Description de la variante n°1 :


- Production de chaleur par chaudière gaz naturel à condensation.
- Chauffage par radiateur basse température

Principe de fonctionnement :

Chaleur latente
de condensation

Comparée à une chaudière gaz classique, la chaudière gaz condensation


permet de récupérer la chaleur latente de condensation, cet avantage lui
permet d’avoir un rendement nettement supérieur aux autres chaudières.

Avantages : La chaudière au gaz naturel nécessite peu de place, le gaz


naturel est disponible directement par une tuyauterie appropriée. De plus, le
coût de la chaudière à l’achat est faible.
Inconvénients : Le gaz naturel est une énergie fossile, donc non renouvelable.
Les rejets de gaz à effet de serre restent importants avec cette énergie.

15
Description de la variante n°2 :
- Production de chaleur par pompe à chaleur air/air
- Chauffage par plancher chauffant
Principe de fonctionnement :

Les calories de l’air sont transférées au fluide caloporteur dans l’évaporateur,


cette énergie est ensuite transmise au circuit d’eau chaude sanitaire et de
chauffage grâce au condenseur. Cette technologie est facilement associable
avec un plancher chauffant car le régime de température aller/retour de la
pompe à chaleur est très faible.
Avantages : Très peu d’émission de CO2 , pas de rejet de fumée. Très faible
consommation d’électricité (fonctionnement compresseur) au vu de l’énergie
thermique produite. La diffusion de chaleur par plancher chauffant permet
une diffusion homogène et garantit un confort optimal.
Inconvénients : Le rendement de la pompe à chaleur est variable et dépend
de la température extérieure, de plus ce mode de produdution est source de
nuisance sonore. Les coûts des installations (production et diffusion), sont très
élevés.

Choix des systèmes de chauffage : Lors de la plupart des cas, on choisit la


solution qui convient le mieux aux problématiques du maître d’ouvrage. J’ai
opté pour la première variante, moins respectueuse de l’environnement mais
plus économique à la mise en œuvre. Néanmoins cette solution offre un
compromis intéressant en terme de consommations d’énergie comparé à une
production de chaleur gaz classique. Concernant le confort lié à la diffusion
de chaleur, on préconisera des radiateurs en fonte qui seront mieux adaptés
à notre bâtiment à forte inertie.

16
➢ Choix des systèmes de ventilation
Description de la variante sélectionnée :
- Ventilation Mécanique Contrôlée double-flux :
• échangeur à plaques
- Bouches autoréglables

Principe de fonctionnement :
Une VMC double flux consiste à récupérer les calories de l’air repris grâce à
deux réseaux principaux : air repris et air soufflé, contrairement à la VMC simple
flux qui ne comporte qu’un réseaux d’air repris. Dans ce cas de figure, l’air neuf
est donc amené grâce à des entrées d’air situées au-dessus des fenêtres.

Les principaux avantages d’une VMC double flux sont :


- Une consommation de chauffage réduite car l’utilisation d’un
échangeur de récupération va permettre d’exploiter les calories de l’air
repris. On obtient donc une température de soufflage presque
équivalente à la température ambiante.
- Un gain de confort avec la mise en place d’un filtre à pollen sur le réseau
d’air neuf pour empêcher l’intrusion de poussières ou de particule fines
au sein de l’habitacle.

17
Équipements sélectionnés :
La VMC double flux choisie sera composée d’un échangeur à plaques pour
éviter la pollution de l’air soufflé avec l’air repris provenant des pièces humides
comme la cuisine ou la salle d’eau. Ce type d’échangeur permet la
séparation des flux pendant l’échange de chaleur contrairement à un
échangeur rotatif.
Il est inutile d’installer une batterie chaude sur le réseau d’air soufflé étant
donné que l’on peut récupérer 90% des calories de l’air repris grâce à
l’échangeur de récupération, le reste des déperditions par renouvellement
d’air sera traité par les radiateurs.

Grâce au bypass de l’échangeur en mi-saison, on pourra également refroidir


le bâtiment gratuitement lorsque l’air neuf sera à une température inférieure à
la température ambiante de l’ouvrage.

Bouche de ventilation :
Enfin, concernant la régulation du débit d’air, nous choisirons des bouches
autoréglables, cette technologie s’adapte à la pression dans la pièce pour
avoir un débit constant. L’intérêt de ce type de régulation est de garantir un
débit de renouvellement d’air neuf suffisant même en inoccupation,
contrairement aux bouches hygroréglables qui s’adaptent au taux
d’hygrométrie présent dans la pièce.

18
Besoins
Avant de pouvoir implanter les réseaux, il faut connaître les besoins du projet
en vue de sélectionner le matériel adéquat.

➢ Puissance de chauffage
Afin d’évaluer les déperditions, j’ai d’abord défini un ratio par mètre carré
correspondant aux exigences de la RT2012. Ce ratio varie en fonction du
volume à chauffer et de la localisation de l’ouvrage.
- Ratio de déperditions : 30 W/m²

Pour des problématiques d’économie d’énergie et de confort, la régulation


imposera un réduit de température pendant la nuit. Il est donc nécessaire
d’adopter une surpuissance pour la relance du chauffage.
Le tableau suivant indique les facteurs de relance, fRH, pour des bâtiments
résidentiels :

fRH (W/m²)
Temps de relance Chute de température intérieure lors du ralenti
(h) 1K 2K 3K
Inertie faible Inertie moyenne Inertie forte
1 11 22 45
2 6 11 22
3 4 9 16
4 2 7 13

Pour assurer un confort satisfaisant, on imposera un temps de relance de 2h.


On sait aussi que notre bâtiment possède une forte inertie (plancher béton,
murs en briques, etc.). On obtient donc le ratio suivant :
- Ratio de relance : 22 W/m²

Le ratio total sera de 52 W/m², soit le calcul suivant :


Pch : Puissance de chauffage à installer (W)

Ratio total : Puissance par mètre carré (W/m²)

S : Surface totale à traiter (m²)

Pch = Ratio total x S


Pch = 52x 142
𝐏𝐜𝐡 = 𝟕𝟑𝟖𝟒 𝐖

19
➢ Débit de ventilation
Dans le cas d’un logement individuel, les débits sont déterminés grâce au
tableau ci-dessous, défini selon l’arrêté du 24 Mars 1982 :

Notre bâtiment comporte 5 pièces principales à savoir :


- Un séjour/cuisne
- Un bureau
- Une suite parentale
- 2 chambres

Le débit de reprise minimal sera donc de 135 m3/h dans la cuisine et de 30 m3/h
dans les salles d’eau et le WC.
Pour fixer le débit de soufflage et assurer une bonne aération, on adoptera la
contrainte suivante dans chaque pièce principale :
- Débit de soufflage : 30 m3/h/occupant

En réalisant la somme des débits de ventilation, on obtient un débit total de


soufflage et de reprise de 320 m3/h (voir Annexe n°3, folio B102).

20
Implantation des réseaux
Cette partie est essentielle au métier de dessinateur projeteur. Je vais donc
vous présenter certains extraits de plans, avec l’objectif de mieux comprendre
les enjeux et problématiques de conception, ainsi que les avantages de Revit.
L’ensemble de ces plans sonts disponibles en Annexe n°3.

Ci-contre, l’implantation de la VMC double-flux. Le


local situé en dessous du faux-plafond est une
chambre. Il faudra donc adopter un faux-plafond
acoustique afin de limiter les nuisances sonores
émises par le fonctionnement des ventilateurs.
Trappe de visite nécessaire à la maintenance :

Des gaines flexibles seront également mises en


œuvre à la fin de chaque antenne terminale pour
limiter le bruit lié au flux d’air au niveau des bouches
de ventilation.
Le local technique, où est située la chaudière et le tableau divisionnaire est
considéré comme un local à risque. Il sera donc nécessaire de mettre en place
un clapet coupe-feu sur le réseau d’extraction. Cela va permettre le
fonctionnement de la ventilation en toute sécurité même en cas d’incendie
dans ce local.

À noter que les murs, faux plafond, portes devront également être coupe-feu.
Ces exigences à propos des locaux à risque sont obligatoires uniquement pour
les bâtiments ERP (Étalissement Recevant du Public).

21
Conception du lot : Plomberie

Solutions techniques envisagées

Description de la variante sélectionnée :


- Production d’Eau Chaude Sanitaire à micro-accumulation

Il existe de nombreuses solutions techniques concernant la production d’eau


chaude sanitaire :
- Production instantanée
- Production à micro-accumulation
- Production à accumulation
Tableau comparatif :

Capacité de
Type de production Attente ECS Encombrement
stockage intégré

Instantanée Aucune 45 secondes Chaudière murale

Micro-accumulation 4 à 6 litres 15 secondes Chaudière murale

40 à 60 litres Aucune Chaudière murale


Accumulation
Jusqu’à 200 litres Aucune Chaudière au sol

Avec la solution à micro-accumulation,


l’eau contenue dans le microballon (3
litres) est maintenue en température soit
par la chaudière qui se déclenche
lorsque la température tombe en dessous
d'un certain seuil, ou par une petite
résistance de quelques watts. L'intérêt de
cette résistance électrique de faible
puissance est d'éviter d'allumer le brûleur
pour délivrer une puissance importante
afin de satisfaire un faible besoin.

Ce type de solution « mixte » représente


donc un bon compromis pour notre cas
de figure. Elle permet de nombreux
avantages : faible encombrement,
confort sanitaire avec peu d’attente et sans variation de température,
économies de gaz et d'eau et augmentation de la longévité de la chaudière.

22
Besoins
Si on désire déterminer la puissance de production d’ECS, il est impératif de
connaître le débit d’eau chaude à produire pour chaque appareil sanitaire.
Prenons l’exemple d’un lavabo, avec un débit consommé par utilisation de 6
l/min :
Qecs : débit d’ECS à 60°C pour une utilisation en l/min

Qm : débit d’eau mitigée pour une utilisation en l/min

Tm : température de l'eau mitigée au point de puisage (± 40°C)

Tef : température de l'eau froide (± 10°C)

Tecs : température d’ECS avant le mitigeur (± 60°C)

Qm × (Tm − Tef)
Qecs =
(Tecs − Tef)
6 × (40 − 10)
Qecs =
(60 − 10)
𝐐𝐞𝐜𝐬 = 𝟑, 𝟔 𝐥/𝐦𝐢𝐧

En réalisant la somme des débits de l’ensemble des appareils, multiplié par un


coefficient de foisonnement lié au profil de puisage, on obtient ce résultat :
𝐐𝐞𝐜𝐬 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥 = 𝟏𝟓 𝐥/𝐦𝐢𝐧

Soit le calcul :
Pecs : Puissance de production d’ECS à installer (kW)

Qecs : Débit total d’ECS à produire en l/s

C : Capacité thermique massique de l’eau (kJ/kg/°C)

Pecs = Qecs × C × (Tm − Tef)


15
Pecs = × 4,18 × (40 − 10)
60
𝐏𝐞𝐜𝐬 = 𝟑𝟒, 𝟓 𝐤𝐖

On remarque que la puissance d’ECS est bien plus importante que celle du
chauffage, de plus on sait que l’utilisation de l’ECS n’a lieu que pendant une
courte plage de temps. Les deux utilisations (chauffage et ECS), ne seront pas
en simultané. En conclusion, la sélection de la chaudière sera basée
uniquement sur la puissance de production d’ECS.

23
Implantation des réseaux
Voici l’ensemble de la distribution sanitaire du bâtiment, cheminant en faux
plafond :

On remarque que la distribution d’eau chaude sanitaire est relativement


importante il faut donc vérifier que le réseau soit conforme aux DTU-60.11 :
- Le volume de toutes les antennes terminales doit être inférieur à 3 litres.

Dans notre cas le réseau d’eau chaude sanitaire ne respecte pas cette
exigence car entre l’appareil sanitaire le plus défavorisé et la production, il y a
plus de 15 mètres de cuivre en diamètre 20/22.
J’ai donc choisi d’installer un cordon chauffant le long du réseau d’ECS afin
de pouvoir maintenir l’eau en température et lutter contre la prolifération de
la légionellose.

Une autre solution existe à savoir le


réseau de bouclage, néanmoins le
traçage électrique ne nécessite pas
d’entretien, pas de pompe.
L’installation est rapide à mettre en
place, il suffit d’appliquer le cordon
chauffant sur la tuyauterie en
ajoutant ensuite le calorifuge. En
revanche cette solution ne permet
pas une circulation constante dans
le réseau, on se contente simplement de maintenir l’eau à une température
de 60°C.

24
Conception du lot : Électricité
J’ai choisi de traiter uniquement la partie éclairage au sujet du lot électricité.

Solutions techniques envisagées


Description de la variante sélectionnée :
- Eclairage de type LED

La couleur d’éclairement va permettre de donner à la pièce l’ambiance


adaptée à son utilisation :
- Doré / Blanc chaud : Ce type d’éclairage va procurer un effet relaxant,
exemple d’utilisation : salon, chambres.
- Blanc neutre : Offre un éclairage « fonctionnel », exemple d’utilisation :
salle de bains, cuisine, éclairage extérieur.
- Blanc lumière du jour : Favorise la concentration, exemple d’utilisation :
bureaux, poste de travail.

Actuellement, il existe 3 technologies d’éclairage :


- L’éclairage halogène : Procure une lumière chaleureuse, de couleur
chaude mais l’efficacité est moyenne et la durée de vie courte.
- L’éclairage basse consommation : Moins énergivore et meilleure durée
de vie pour un prix modéré. En revanche, les ampoules sont longues à
s’allumer et contiennent des substances non recyclables.
- L’éclairage LED : Aujourd’hui, c’est la solution la plus recommandée :
consommation faible pour un excellent rendement lumineux. Le prix
d’achat est plus élevé que celui des lampes basse consommation mais
la durée de vie bien plus longue. Cette solution est donc plus rentable,
de plus on peut l’adopté pour toutes les pièces ou utilisations.

25
Besoins
J’ai fixé les exigences suivantes en fonction de la norme NF EN 12 464 -1.
Niveau d’éclairement : Valeur minimale d’éclairement en lux.

UGR : Valeur maximale d’éblouissement d’inconfort

IRC : Valeur minimale d’Indice de Rendu des Couleurs, permet de mesurer la


propension d'une source lumineuse à bien rendre les couleurs.

Pièces Éclairement (lux) UGR IRC (Ra)


WC, garage,
local technique, 100 28 40
circulation
Bureau,
chambres, 300 19 80
séjour/cuisine

L’exemple du calcul d’éclairement ci-dessous concerne le local technique :


Le logiciel Revit procure les informations nécessaires
pour sélectionner le luminaire :
- Couleur initiale : 3300 K
- Efficacité lumineuse : 15 lm/W
- Puissance : 60 W
- Surface local technique : 6 m²
Soit le calcul suivant :
E : Niveau d’éclairement installer en lux

I : Efficacité lumineuse en lm/W

P : Puissance du luminaire en W

S : Surface du local en m²

I×P
E=
S
15 × 60
E=
6
𝐄 = 𝟏𝟓𝟎 𝐥𝐮𝐱

Le luminaire sélectionné pour le local technique respecte bien le niveau


d’éclairement exigé par la norme NF EN 12 464 -1.

26
Le matériel devra aussi répondre aux
exigences de la norme NF C 15-100 :
- Indices de Protection (IP)
- Résistance aux chocs (IK)

Implantation des réseaux


Pour réaliser le plan d’électricité, j’ai d’abord placé chaque luminaire en
prenant en compte les paramètres expliqués précédemment. Je les ai ensuite
associés à des interrupteurs simples ou encore va et vient qui permettent de
commander l’éclairage d’une pièce à deux endroits en simultané.

Avec Revit, il est possible de créer plusieurs circuits d’éclairage. Les


alimentations électriques de chaque luminaire sont alors representés en
pointillés bleu (voir ci-dessus). Ainsi lorsqu’un circuit est en défaut, il ne nuit pas
au fonctionnement des luminaires associés aux autres circuits.
Un chemin de câble courant fort de petites dimensions (100x30) sera installé à
proximité du tableau divisionnaire afin de véhiculer l’ensemble des circuits
d’éclairages , ainsi que l’alimentation électrique des appareils ménagers,
équipements CVC, et circuit prise de courant.
Enfin, chaque luminaire LED sera équipé d’un transformateur pour convertir le
courant alternatif (230V) en courant continu (24V).

27
3) Quels apports avec le BIM ?

Préconisations de la méthode de travail BIM


Tout d’abord pour profiter de tous les avantages du BIM, il est nécessaire de
parfaire la maquette numérique dès le début des études de conception
jusqu’au DOE. Il est donc important de distinguer les 3 familles de BIM suivantes :
BIM Conception, BIM Exécution, BIM Exploitation. On pourra donc anticiper les
missions, procédures et besoins de chaque acteur. En fonction de l’évolution
de l’étude (APS, APD, EXE, DOE), la maquette numérique devra respecter un
niveau de détail défini par la convention BIM rédigé en amont du projet.

Avantages visuels
Le BIM possède des avantages visuels très puissant comparé à une méthode
de travail classique sur Autocad. Par exemple, Revit permet de visualiser le
bâtiment sous toutes ses formes. Il est possible de comparer l’ambiance
obtenue par différents types d’éclairages :
- Couleur blanc neutre : 3400 K

- Couleur blanc chaud : 2800 K

28
➢ Vue 3D / Coordination :
Le BIM améliore également la synthèse entre les différents lots en faisant
apparaitre tous les corps d’état sur une vue 3D de l’ensemble du bâtiment.
Grâce à cette fonctionnalité, le logiciel permet de détecter les conflits entre
les réseaux et donc d’améliorer la communication entre les différents
participants en amont et pendant les travaux.

Enfin, il est possible de créer une « visite virtuelle » du projet, ainsi on peut réaliser
une vidéo qui présente les différentes pièces de l’ouvrage.

29
➢ Vue en coupes / Plan d’exécution :
Pour finir, la création de coupes est très aisée comparée à un logiciel de DAO.
Grâce à l’efficacité de Revit on peut réaliser des plans très précis à partir d’une
maquette numérique avec le niveau de détail le plus faible. Le bureau
d’études conception est donc en mesure d’anticiper et de réaliser des plans
de coupes, soit des plans d’exécution dès la phase APS.

30
Informations cohérentes et chiffrable
Les calculs thermiques nécessitent des
informations, nombreuses, et fastidieuses
à déterminer avec un outil de calcul
n’utilisant pas d’interface graphique. À
partir de la maquette numérique, la
nomenclature des espaces ci-contre
permet de connaître automatiquement
les surfaces, et calcul le volume à traiter
pour chaque local. Ainsi une partie des
études thermiques peut être réalisées
conjointement avec la conception
architecturale du bâtiment, ce qui
entraine des gains de temps. Avec cette méthode de travail, une part très
importante de la saisie est évitée et le thermicien peut se concentrer sur la
conception et la collaboration avec l'architecte.

Un des principaux avantages du BIM est aussi de


pouvoir quantifier très facilement les fournitures d’un
projet.
Ainsi, il est possible de réaliser des nomenclatures
comme ci-contre. En effet, on constate que la
somme de longueur de gaines par type de réseaux
et de diamètre est renseignée automatiquement
en paramétrant les informations désirées. Par
exemple, on peut ajouter de nouveaux éléments
comme le coût et le fournisseur.
La maquette numérique permet une meilleure
qualité des estimations financières dans la mesure
où le maître d’œuvre dispose de données plus
nombreuses, plus précises, plus tôt, dans le
séquencement du projet.
L’ensemble des nomenclatures est disponible en
Annexe n°3, folio C101.

31
3) Étude d’exécution
Tous d’abord, lorsqu’une entreprise exécutante remporte une opération, elle
doit vérifier les informations transmises par le bureau d’études conception en
fonction de l’évolution du projet.
Les calculs d’exécution consistent ensuite à réaliser des dimensionnements plus
précis afin de sélectionner des équipements telle que des pompes, vannes de
3 voies, ventilateurs, etc. C’est pourquoi je vais vous présenter le calcul de
pertes de pression que j’ai pu réaliser avec le logiciel Revit.
Ces études constituent la phase EXE. Elles font l’objet de notes de calcul et de
plans d’exécution nécessitant une validation par l’intermédiaire de VISA
transmis par la maitrise d’œuvre, et nécessaire à la réalisation des travaux.

Calcul de pertes de pression / Revit

➢ Création des systèmes


Afin de pouvoir réaliser des calculs automatisés avec Revit, il est essentiel de
réaliser des systèmes de gaines ou de canalisations en y associant le circulateur
(VMC, chaudière) avec les diffuseurs (radiateurs, bouches de ventilation).
Voici l’ensemble des systèmes du projet :

Les détails des systèmes étudiés sont indiqués en Annexe n°3, folio B104 et B105.

32
➢ Dimensionnement des réseaux
Le dimensionnement des réseaux doit convenir aux contraintes fixer par le
CCTP afin de permettre le bon fonctionnement de l’installation et éviter les
nuisances sonores dues à la distribution des fluides.

Généralement, on adopte les hypothèses suivantes :


J : Coefficient de pertes de pression linéaire en Pa/m

V : Vitesse du fluide dans le réseau en m/s

Qv : Débit de fluide dans le réseau en m3/h

• Réseaux hydrauliques :
- J < 150 Pa/m
- V < 0,8 m/s
• Réseaux aérauliques :
- J < 0,8 Pa/m
- Qv > 12 000 m3/h : V < 7 m/s

Avec Revit, il est possible d’imposer des contraintes en amont et de


dimensionner le réseau automatiquement :

En revanche, le dimensionnement des réseaux nécessite, une seconde


approche afin de prendre en compte l’espace disponible, les conflits avec les
autres corps d’état, la hauteur sous faux-plafond, etc.

Ainsi le logiciel est en capacité de calculer les pertes de pression linéaires :


Pertes de pression linéaires = J × longueur tronçon

33
➢ Pertes de pression singulières
Pour la suite de cette partie, j’ai choisi de présenter le calcul de pertes de
pression aéraulique car les résultats calculés par Revit sont plus cohérents
comparés aux résultats du cas de figure hydraulique, le détail des calculs de
pertes de pression est disponible en Annexe n°5, folio B104 et B105.

Les pertes de pression singulières caractérisent les frottements causés par les
coudes, changements de direction, réductions, etc. Pour déterminer les pertes
de pression singulières, le logiciel utilise la formule suivante :
Pdyn : Pression dynamique véhiculé dans le réseau en Pa

 : Coefficient de perte de pression

Pertes de pression singulières = Pdyn ×  

Revit propose une base de données de coefficients spécifiques appelé


« coefficient du tableau ASHRAE ».

Néanmoins on constate que les coefficients de pertes de pression ne sont pas


toujours corrects, il y a des valeurs étranges égales à 0 et -99999. Cela vient du
fait que Revit va chercher des données dans des fichiers en format « .csv ».
Afin d’obtenir des résultats cohérents, Revit propose de saisir manuellement les
informations, par exemple, il est possible d’appliquer le même coefficient
spécifique à tous les coudes du réseau (voir ci-dessous).

34
➢ Pertes de pression par appareils
Pour obtenir la perte de pression d’un appareil il faut se renseigner dans la
documentation du constructeur, ce document propose généralement un
abaque avec la perte de pression en fonction du débit :
Caractéristiques réseau : Abaque de pertes de pression clapet coupe-feu

- D : 125 mm
- Qv : 30 m3/h
- V ; 0,7 m/s

On constate que la perte de pression du clapet coupe-feu est négligeable au


vu des caractéristiques du réseau étudié :
V : 0,7 < 2 m/s

Contrairement aux coefficients spécifiques associés aux raccords, les valeurs


de pertes de pression liées aux équipements varient en fonction du type et des
fournisseurs. Les entreprises d’exécution utilisent généralement des valeurs
prédéfinies par manque de temps. J’ai donc opté pour une valeur de perte
de pression commune aux terminaux de ventilation :
- Bouches de reprise et de soufflage : 50 Pa

35
➢ Résultat du calcul automatisé / Revit
Enfin, avant de générer un rapport de pertes de pression ou analyser un
système, il faut d’abord s’assurer de la bonne connexion de tous les raccords :

Après avoir connecté tous les éléments, il est possible d’analyser un système.
Ci-dessous, l’analyse du réseau de reprise, le réseau est le plus défavorisé est
représenté par des flèches rouges :

Signalons que le logiciel nous donne également la perte de pression du réseau


le plus défavorisé (trajectoire critique) :

36
➢ Note de calcul exécution
Afin de vérifier les résultats obtenus par le logiciel, j’ai choisi de réaliser une note
de calcul similaire à un bureau d’études d’exécution.

• Réseau le plus défavorisé


Bouche + défavorisée : Bouche de reprise - Cuisine (70 m3/h)

• Pertes de pression linéaires


- Flexible D125 / 70 m3/h : 1 ml x 0,8 Pa/ml = ……..……………………………0,8 Pa
- D125 / 70 m3/h : 1,5 ml x 0,4 Pa/ml = ………………..…………………………0,6 Pa
- D160 / 170 m3/h : 6,5 ml x 0,6 Pa/ml = ………………………..……………..…3,8 Pa
- D160 / 200 m3/h : 4,0 ml x 0,8 Pa/ml = ………………...…………………….…3,1 Pa
- D200 / 260 m3/h : 2,5 ml x 0,4 Pa/ml = ……………………..………………..…1,1 Pa
- D200 / 320 m3/h : 2 ml x 0,6 Pa/ml = ……………………………...……………1,2 Pa
- 200 x 200 (AE*) / 320 m3/h : 0,5 ml x 0,4 Pa/ml = …………….………………0,2 Pa
 Pertes de pression linéaires = 10,7 Pa *AE : Aire Extrait

• Pertes de pression singulière


Hypothèse : Les singularités équivalent à 50 % des pertes de pression linéaires.
Pertes de pression singulières =  Pertes de pression linéaires × 0,5
Pertes de pression singulières = 𝟓, 𝟒 𝐏𝐚

• Pertes de pression par appareils


- Bouche de reprise……………………………………………………….……….50,0 Pa

• Pertes de pression / Sélection ventilateur


On applique un coefficient de surpuissance de 20 % au résultat final afin
d’assurer un dimensionnement suffisant.
Perte de pression totale =  Pertes de pression × 1,2
Perte de pression totale = 𝟕𝟗, 𝟒 𝐏𝐚
Soit les caractéristiques suivantes à transmettre au fournisseur de la VMC, pour
la sélection du ventilateur de reprise :
- 80 Pa – 320 m3/h

37
➢ Analyse des résultats

• Réseau de gaines
On constate que le résultat calculé par Revit concernant le cas de figure
étudié précédemment est cohérent :
- Pertes de pression / Revit : 76,6 Pa
- Pertes de pression / Note de calcul exécution : 79,4 Pa

• Réseau de canalisations
Concernant le cas des réseaux de canalisations, il est impossible d’obtenir le
réseau le plus défavorisé. Revit affiche un résultat nul :

Ce résultat s’explique par le paramétrage complexe de tous les éléments


(raccords, type de canalisations, équipements, etc.). Afin d’optimiser les
résultats, il est essentiel d’obtenir des familles de canalisations déjà
paramétrées en amont :

Toutefois les valeurs de coefficient J en Pa/m sont correctes :

Il faut bien retenir que les outils de calcul thermique et fluidique de Revit sont
insuffisants. Les sociétés de développement de logiciels tels que Fauconnet
Ingénierie, Perrenoud, BBS Slama, produisent des modules complémentaires
qui viennent se greffer à Revit et permettent des calculs réglementaires.

38
Bilan de puissance électrique
Une fois que toutes les alimentations sont définies précisément par les différents
lots, il est nécessaire de réaliser un bilan de puissance pour déduire le pouvoir
de coupure du disjoncteur général de protection. Ce bilan permettra
également de sélectionner le régime de neutre de l’installation.

➢ Pouvoir de coupure
Comme expliqué précédemment, il est possible de créer plusieurs circuits
électriques avec Revit :
- Circuit n°1 : Eclairage 1
- Circuit n°2 : Eclairage 2
- Circuit n°3 : Eclairage extérieur
- Circuit n°2 : Equipements CVC
- Circuit n°5 : Appareils ménagers

Pour chaque cas, le logiciel réalise les calculs suivants en fonctions des
appareils associés. La présentation de la démarche sera réalisée avec
l’exemple du circuit « Appareils ménagers » :
Pa : Charge apparente en VA

Pr : Charge réelle en W

Ua : Tension apparente en A

Ur : Tension réelle en A

Cos  : Facteur de puissance

ICC : Pouvoir de coupure

Pr = Pa × Cos  Ur = U × Cos 
Pr = 3940 × 0,8 Ur = 230 × 0,8
𝐏𝐫 = 𝟑𝟏𝟓𝟐 𝐖 𝐔𝐫 = 𝟏𝟖𝟒 𝐀

Grâce à ces valeurs, on peut calculer le pouvoir de coupure :


Pr
ICC =
Ur
3152
ICC =
184
ICC = 𝟏𝟕, 𝟏 𝑨
Nous adopterons donc un disjoncteur avec un calibre de 20 A pour le circuit
« Appareils ménagers ».

39
Une fois le circuit « Appareils ménagers » réalisé, j’ai choisi un pouvoir de
coupure de 10 A, soit inférieur au calcul réalisé précédemment.

L’interface Revit a donc affiché un message d’erreur, afin d’empêcher la saisie


de mauvaises informations :

➢ Régime de neutre
Ci-dessous, on peut voir le bilan de puissance électrique nécessaire pour
connaître le régime de l’installation :

Circuit électrique Charge apparente (kVA)


Eclairage 1 1,26
Eclairage 2 0,65
Eclairage extérieur 0,12
Equipements CVC 0,42
Appareils ménagers 3,94
Charge total 6,4 kVA*

* sans prise en compte des coefficients de foisonnement et du circuit prise de courant

Le schéma des liaisons à la terre ou régime de neutre, adopté par le distributeur


public (EDF), est le régime TT, c’est-à-dire que le neutre du transformateur est
relié à la terre et les masses métalliques également. Ce régime implique de
mettre en œuvre des protections différentielles sur tous les circuits, y compris en
amont du tableau divisionnaire. Cette solution est donc plus onéreuse qu’un
régime TN, car dans ce cas les masses utilisateurs sont connectées directement
au neutre.
On sait que les installations électriques basse tension possédant une charge
apparente inférieure à 250 kVA sont raccordés sur le réseau EDF. Nous serons
donc contraints de choisir le régime TT.

40
Conclusion

Les nouvelles exigences du secteur du bâtiment complexifient davantage la


conception d’un ouvrage. Il convient donc de déterminer comment orienter
les professionnels à s’approprier les nouveaux outils numériques, pour satisfaire
les dernières réglementations.
Récemment lancé par Julien DENORMANDIE, ministre chargé de la Ville et du
Logement, le Plan BIM 2022 veut accélérer le déploiement du numérique. 10
millions d’euros ont été débloqués pour former et accompagner les acteurs du
BTP. Cette nouvelle initiative vise à remplacer la démarche initiale du Plan de
Transition Numérique dans le Bâtiment (PTNB), mis en place depuis 2015.
Dans quelle mesure est-il important d'améliorer la manière de concevoir d’un
ouvrage pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires et anticiper
les besoins de chaque intervenant ?

Afin de démocratiser la méthode de travail « BIM », il est d’abord essentiel de


résoudre la problématique de propretés intellectuelles liées à l’utilisation de la
maquette numérique, ainsi que le manque de compétence des entreprises,
notamment les PME. De plus, pour que la démarche BIM soit efficace, elle doit
être effective dès le début des études de conception, et au-delà durant tout
le cycle de vie du bâtiment.
Enfin, il faut également que le programme du maître d’ouvrage soit rédigé
avec une convention BIM, les besoins et contraintes du projet seront alors
intégrés dans une maquette numérique exploitable par tous les intervenants.
Cela implique un travail interactif dès les premières phases de conception
entre les différents corps d’état. On parle d’ingénierie concourante. Ainsi, la
maquette numérique facilite la cohérence du projet lors des modifications qui
interviennent à la demande du maître d’ouvrage :
- Gestion améliorée de l’évolution des besoins et gains de temps grâce à
une base de données universelle entre tous les participants ;
- Communication facilitée avec les différents acteurs (vue 3D) ;
- Meilleure maîtrise des coûts ;
Les avantages du BIM ne remettent pas en question le déroulement des études
de conception tel qu’elles sont définies par la loi MOP. On retrouvera les phases
d’esquisses, d’APS, d’APD, et d’exécution.

41
Néanmoins, il est avéré que le processus BIM implique un effort de production
plus important des bureaux d’études en amont de la phase EXE :

En effet, après avoir réalisé une première maquette numérique, les bureaux
d’études de conception seront capables de produire des plans de coupes et
des dimensionnements plus précis. Cette anticipation simplifie une nouvelle fois
les modifications et optimise les coûts liés à l’évolution du projet. On peut donc
ajouter une nouvelle problématique :
Dans quelle mesure est-il important d'améliorer la manière de concevoir d’un
ouvrage pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires et anticiper
les besoins de chaque intervenant ?
L’émergence du BIM implique-t-elle une réorganisation des structures chargés
de concevoir un projet ?

Une partie du travail du bureau d’études exécution est donc facilité par
l’utilisation de la maquette numérique. On peut supposer qu’un recours aux
entreprises générale chargées de réaliser les études de conception et
d’exécution d’une opération serai profitable, et permettrait une meilleure
efficience en accord avec la méthode de travail BIM.
En France, ce modèle est pour l’instant mis en place uniquement pour les
projets de très grande envergure. Cependant le concept se développe de
façon croissante dans d’autres pays précurseurs du BIM comme l’Angleterre et
les États-Unis.
D’un autre côté, cela implique un seul interlocuteur avec le maître d’ouvrage,
car la fonction de maître d’œuvre et d’exécutant seraient effectués par le
même organisme. Il y aura alors une baisse de concurrence (suppression de la
phase DCE), et moins de contrôle de la qualité de l’ouvrage entre les
différentes entreprises.

42
Annexe n°1 – Corpus du développement

1 page

43
Pierre-Yves LEON
Licence Professionnelle Projeteur en Bureau d’Étude : dessin, conception,
modélisation – BIM, option Corps d’États Techniques

Corpus du développement

Date de rédaction : 12/02/2019

Contexte : En France, Le Plan Transition Numérique dans le Bâtiment


(PTNB) a été lancé en 2015 par le ministère en charge du logement, pour
une période de 3 ans, afin "d'accompagner la mutation numérique du
secteur du bâtiment".

Problématique : Dans quelle mesure est-il important d'améliorer la manière


de concevoir d’un ouvrage pour répondre aux nouvelles exigences
réglementaires et anticiper les besoins de chaque intervenant ?

Objet de la partie

Évolution de la conception

Contexte / Objectif : Avec les nouveaux enjeux (normes,


Partie 1 transition énergétique) liés à la construction d’un ouvrage, la
conception se complexifie. Il convient donc de déterminer
comment inciter et accompagner au mieux les professionnels du
bâtiment à s’approprier les nouveaux outils numériques.

Étude de cas
Contexte / Objectif : L’objet de cette partie est de réaliser une
étude concrète portant sur un projet de Corps d’États
Techniques, en illustrant chaque phase de conception relative
Partie 2 au secteur de la construction. J’implémenterai la méthode de
travail « BIM » afin de définir ses avantages dans la manière
globale de concevoir. Enfin, il faudra également s’interroger sur
les conséquences de la transition que nécessite cette nouvelle
avancée technologique.
Annexe n°2 – Bibliographie

1 page

45
Pierre-Yves LEON
Licence Professionnelle Projeteur en Bureau d’Étude : dessin, conception,
modélisation – BIM, option Corps d’États Techniques

Bibliographie

I- Evolution de la conception
• Site internet « www4.ac-nancy-metz.fr », article « Approches et
problématiques architecturales »
• Site internet « www.architecte-batiments.fr », article « Les 6 étapes de
conception et construction d’un bâtiment »
• Site internet « www.lemoniteur.fr », article « APPEL D'OFFRES AVEC
CONCOURS / Qu'entend-on par appel d'offres avec concours ? »
• Site internet « www.cohesion-territoires.gouv.fr », article « Communiqué de
presse - Julien DENORMANDIE présente le plan BIM 2022 pour concrétiser la
transformation digitale dans la construction »

II- Etude de cas


• Site internet « www.miqcp.gouv.fr », article « BIM et maquette numérique :
guide de recommandations à la maîtrise d'ouvrage »
Annexe n°3 – Maquette numérique « Projet type MEP »

18 pages

Liste des folios


- Folio A100 : Page de démarrage
- Folio A101 : Zoning

- Folio B101 : Vide sanitaire - CVC


- Folio B102 : RDC - CVC
- Folio B103 : 3D - CVC
- Folio B104 : Perte de pression / gaine - CVC
- Folio B105 : Perte de pression / canalisation - CVC

- Folio B201 : Vide sanitaire - Plomberie


- Folio B202 : RDC - Plomberie
- Folio B203 : 3D - Plomberie

- Folio B301 : RDC - Electricité


- Folio B302 : 3D - Electricité

- Folio B401 : Vue en plan - Coordination


- Folio B402 : Coupe - Coordination
- Folio B403 : 3D - Coordination
- Folio B404 : 3D / Coupe - Coordination
- Folio B405 : 3D / Caméra - Coordination

- Folio C101 : Nomenclatures


• Nomenclatures des espaces
• Nomenclatures des gaines
• Nomenclatures des canalisations
• Nomenclatures des luminaires

47
Projet type - MEP

Projet - Mémoire n°2

Page de démarrage
PLAN GUIDE FLUIDES
Coloriage par nom des pièces
Bureau
Chambre 1
Garage
Bureau Salle d'eau Chambre 1 Chambre 2
4 WC Garage
1 6 2
9 Local technique
Salle d'eau
Suite
Local technique Séjour / Cuisine
WC
5
Séjour / Cuisine Suite Chambre 2
8 7 3

PLAN GUIDE FLUIDES Date : 03/18/19 Folio : A101


Projet - Mémoire n°2
Zoning Echelle : 1 : 100 Indice : 0
32 mmø

32 mmø

Coffret Gaz GRDF en limite


de propriétée

PLAN GUIDE FLUIDES Date : 03/30/19 Folio : B101


Projet - Mémoire n°2
Vide sanitaire - CVC Echelle : 1 : 100 Indice : 0
Air Neuf 200x200
15 mmø 15 mmø

15 mmø
30 m³/h 60 m³/h 30 m³/h
30 m³/h 30 m³/h
CTA Aldes - Inspirair
HOME PREMIUM SC370B
Chaudière Saunier Duval
ThemaFast-Condens F35 15 mmø 200ø- 320 m³/h

160ø- 200 m³/h 200ø- 260 m³/h


125ø- 30 m³/h 200ø- 260 m³/h
30 m³/h
200ø- 320 m³/h Extraction 200x200

25 mmø
30 m³/h
Local CF 1H
70 m³/h
160ø- 170 m³/h 60 m³/h
70 m³/h 60 m³/h
25 mmø
15 mmø 15 mmø

70 m³/h 70 m³/h
20 mmø 20 mmø

PLAN GUIDE FLUIDES Date : 01/20/19 Folio : B102


Projet - Mémoire n°2
RDC - CVC Echelle : 1 : 100 Indice : 0
PLAN GUIDE FLUIDES Date : 02/03/19 Folio : B103
Projet - Mémoire n°2
3D - CVC Echelle : Indice : 0
PLAN GUIDE FLUIDES Date : 03/27/19 Folio : B104
Projet - Mémoire n°2
Perte de pression / gaine - CVC Echelle : Indice : 0
PLAN GUIDE FLUIDES Date : 03/27/19 Folio : B105
Projet - Mémoire n°2
Perte de pression / canalisation - CVC Echelle : Indice : 0
100 mmø

100 mmø

100 mmø

100 mmø

PLAN GUIDE FLUIDES Date : 02/25/19 Folio : B201


Projet - Mémoire n°2
Vide sanitatire - Plomberie Echelle : 1 : 100 Indice : 0
20 mmø 20 mmø

15 mmø
20 mmø

15 mmø
20 mmø

15 mmø

PLAN GUIDE FLUIDES Date : 02/22/19 Folio : B202


Projet - Mémoire n°2
RDC - Plomberie Echelle : 1 : 100 Indice : 0
PLAN GUIDE FLUIDES Date : 02/22/19 Folio : B203
Projet - Mémoire n°2
3D - Plomberie Echelle : Indice : 0
100 mmx30 mm 100 mmx30 mm

Tableau Divisionnaire encastré 230V -


50 A

PLAN GUIDE FLUIDES Date : 02/27/19 Folio : B301


Projet - Mémoire n°2
RDC - Electricité Echelle : 1 : 100 Indice : 0
PLAN GUIDE FLUIDES Date : 02/27/19 Folio : B302
Projet - Mémoire n°2
3D - Electricité Echelle : Indice : 0
1-
---
B402

-
2
---
B402

PLAN GUIDE FLUIDES Date : 02/25/19 Folio : B401


Projet - Mémoire n°2
Vue en plan - Coordination Echelle : 1 : 100 Indice : 0
C 1

Eau Froide Sanitaire Chauffage retour


20 mmø 25 mmø
125ø- 30 m³/h

100 mmx30 mm
CCF Circ Isone FDP

Plafonnier - Plate ronde

30 m³/h

Eau Froide Sanitaire


20 mmø
Tableau Divisionnaire encastré 230V -
Chauffage retour 50 A
25 mmø Plafonnier - Plate ronde

Chaudière Saunier Duval Chaudière Saunier Duval


ThemaFast-Condens F35 ThemaFast-Condens F35
991

Gaz 32 mmø

Eaux Usées
1000

32 mmø

Coupe 1- Local technique - Coupe 2 - Local technique -


1 Coordination
1 : 50 2 Coordination
1 : 50

PLAN GUIDE FLUIDES Date : 02/18/19 Folio : B402


Projet - Mémoire n°2
Coupe - Coordination Echelle : 1 : 50 Indice : 0
PLAN GUIDE FLUIDES Date : 02/28/19 Folio : B403
Projet - Mémoire n°2
3D - Coordination Echelle : Indice : 0
3D - CVC / Coordination -
3D - Coordination - Coupe
1 2 Présentation B404

PLAN GUIDE FLUIDES Date : 02/28/19 Folio : B404


Projet - Mémoire n°2
3D / Coupe - Coordination Echelle : Indice : 0
PLAN GUIDE FLUIDES Date : 03/21/19 Folio : B405
Projet - Mémoire n°2
3D / Caméra - Coordination Echelle : Indice : 0
Nomenclature des espaces Nomenclature des gaines Nomenclature des canalisations Nomenclature des luminaires
Nom Numéro Surface Volume Nom du système Diamètre Longueur Nom du Température
système Type Diamètre Longueur initiale des
Bureau 1 10 m² 32 m³ Génie climatique - 3.1 Type Nombre Efficacité couleurs
Chambre 1 2 12 m² 38 m³ Air neuf Chauffage Cuivre 15 mm 56.8
Chambre 2 3 13 m² 42 m³ Génie climatique - 0.2 aller Plafonnier rond - LED 1 2 15 lm/W 3300 K
Garage 4 24 m² 71 m³ Extraction Chauffage Cuivre 15 mm 63.8 Plafonnier rond - LED 2 16 25 lm/W 3300 K
3.3 retour Luminaire étanche - 2 35 lm/W 4000 K
Local 5 6 m² 21 m³
technique Eau Chaude Cuivre 15 mm 37.3 2x18W
Génie climatique - 100 0.1 Sanitaire Borne extérieur 2 69 lm/W 2800 K
Salle d'eau 6 7 m² 22 m³
Rejet Combustion Eau Froide Cuivre 15 mm 39.0 Bloc mural extérieur - 1 77 lm/W 4000 K
Suite 7 20 m² 63 m³ Sanitaire
100 0.1 LED
Séjour / 8 71 m² 228 m³
Gaz Acier T3 avec té et 15 mm 0.6 Plafonnier rectangulaire 4 95 lm/W 2700 K
Cuisine
coude 3D - LED
WC 9 2 m² 6 m³ Génie climatique - 125 4.2
Reprise 15 mm 197.6 Total général: 27
Total général 165 m² 524 m³
Génie climatique - 125 9.3
Soufflage Chauffage Cuivre 20 mm 8.8
125 13.6 aller
Chauffage Cuivre 20 mm 8.2
retour
Génie climatique - 160 0.3
Air neuf Eau Chaude Cuivre 20 mm 24.2
Sanitaire
Génie climatique - 160 0.2
Extraction Eau Froide Cuivre 20 mm 23.6
Sanitaire
Génie climatique - 160 10.3
Reprise 20 mm 64.9
Génie climatique - 160 1.5
Soufflage Chauffage Cuivre 25 mm 9.7
160 12.3 aller
Chauffage Cuivre 25 mm 10.7
retour
Génie climatique - 200 4.5
Reprise Eau Chaude Cuivre 25 mm 0.0
Sanitaire
Génie climatique - 200 7.6
Soufflage Eau Froide Cuivre 25 mm 0.0
Sanitaire
200 12.1
25 mm 20.4
Total général 41.2

Eaux Usées - PVC 32 mm 2.1


Sanitaire
Gaz Acier T3 avec té et 32 mm 6.6
coude 3D
32 mm 8.8

Eaux Usées - PVC 50 mm 0.4


Sanitaire
50 mm 0.4

Eaux Usées - PVC 100 mm 36.6


Sanitaire
100 mm 36.6
Total général 328.6

PLAN GUIDE FLUIDES Date : 03/21/19 Folio : C101


Projet - Mémoire n°2
Nomenclatures Echelle : Indice : 0

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